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Hattab Barrouta : Deux ans après, vivant dans la mémoire de Tunis

Mémoire de la cuisine tunisienne, personnage haut en couleurs, supporter du Club Africain et légende du quartier du Passage, le grand Hattab n’est plus depuis deux ans.

À sa manière, il a contribué à faire aimer notre cuisine populaire dans sa simplicité et sa fraîcheur. Un bon casse-croûte chez Hattab, au restaurant Barrouta de la rue du Ghana, restera toujours une référence, avec son pain rond, ses trois salades et ses morceaux de thon.

Chez lui, le plat tunisien, le kaftagi et le lablabi ont toujours un je ne sais quoi qui fait toute la différence. Et nous venions de loin pour déguster sa cuisine. Parfois, les dimanches, c’est ici que nous achetions notre casse-croûte avant d’aller au stade ou en en revenant.

Hattab Barrouta a régné sur son restaurant durant des décennies puis ses enfants ont pris le relais. Avec son décès, c’est un pan entier de nos traditions populaires qui disparaît car il connaissait par cœur tant de choses.

Il rejoint dans les limbes, ceux de sa génération qui ont codifié cette cuisine populaire. J’ai une pensée pour Manino, son voisin et concurrent. Une pensée aussi pour Nanou et Oueld Hnifa qui, malgré leurs différences ont défendu la même cuisine populaire. Une pensée également pour Mnaouer qui, non loin du lycée Carnot, a nourri des générations de potaches.

Aujourd’hui, il reste encore quelques oasis où l’on peut déguster sur le pouce, ces plats élémentaires et nourrissants. On peut retrouver dans la médina et au centre-ville, quelques échoppes où l’on continue à travailler à l’ancienne, avec du pain hchaichi, de l’huile d’olive et toujours des produits frais.

Hattab Barrouta restera dans nos mémoires. Cet homme généreux donnait toujours à manger aux plus fragiles qui frappaient à sa porte et ce n’est pas le moindre des mérites d’un homme qui incarne le Vieux Tunis et une joie de vivre ensemble et partager.

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Tunisie – Libye : Quand on improvise une station de bus internationale !

Peut-on improviser une station de bus internationale ? En principe, la réponse devrait être négative et pourtant sous nos cieux pareille acrobatie est possible.

Près du parc de l’Espérance Sportive de Tunis, non loin de l’avenue Mohamed V, une station « sauvage » a vu le jour depuis plusieurs mois et semble durablement installée.

Chaque jour, des dizaines de bus en direction de la Libye y prennent leur départ sans qu’il n’y ait aucune indication sur l’existence d’une station.

Pas d’abribus, pas de bancs publics et naturellement pas de corbeilles pour les déchets de toutes sortes jetés à même la maigre pelouse.

Ne peut-on offrir mieux à nos visiteurs libyens ? Pourquoi ne pas installer cette station dans une partie du parking municipal voisin ? Pourquoi tous ces immondices sur la voie publique ? Est-ce pour donner raison à ceux qui disent que Tunis est devenue une poubelle à ciel ouvert ?

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Snapshot : Les soixante-dix ans de l’école Chevreul

À Mutuelleville, rue du 1er juin, les locaux de l’école Chevreul sont ouverts depuis 1957 et accueillent un établissement privé d’enseignement dont l’origine remonte à 1904.

En effet, c’est à cette date que la congrégation catholique Notre-Dame de Seillon s’installe à proximité de Nabeul pour y créer un pensionnat.

Ce pensionnat évoluera pour devenir dès 1938 la matrice des écoles de Chevreul qui finiront par s’installer à Tunis en 1954.

La première rentrée de l’école Chevreul a eu lieu en octobre 1957. Depuis, cet établissement a connu plusieurs époques et finira par être cédé par les sœurs.

Aujourd’hui, l’école Chevreul continue son parcours et compte parmi les plus anciens établissements scolaires à Mutuelleville où l’établissement est installé rue du 1er juin.

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Chapeau ! Lettre de respect et de reconnaissance à tous les syndics d’immeubles de Tunisie

Les syndics sont des milliers à travers le pays à mettre leur énergie au service des communautés de proximité. Dans chaque immeuble, elles et ils œuvrent au sein de comités élus qui font de leur mieux pour que l’harmonie règne dans les immeubles en copropriété.

Ces syndics sont des fers de lance face aux incivilités et des pédagogues de l’entente entre voisins. Ils déploient des tonnes d’énergie pour gérer les immeubles dont ils ont la charge et agissent à l’image de maires dont la municipalité serait l’immeuble qu’ils entourent de leurs soins.

Leur tâche n’est pas de tout repos car les récalcitrants sont légion et les roublards ne se comptent pas. Avec diplomatie et persévérance ils tirent leur épingle du jeu et parviennent à nous donner un exemple de bonne gouvernance.

Il est rare qu’on rende hommage à nos syndics et c’est le but de ce billet qui en outre, invite les bonnes volontés à se rassembler pour créer ensemble une journée d’hommage et de reconnaissance à l’égard de tous les syndics de Tunisie.

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Ticad 9 : Tunis passe le relais à Yokohama

Trois ans après la Ticad 8 qui s’était déroulée en Tunisie Yokohama s’apprête à accueillir la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique.

La Ticad 9 se déroulera du 20 au 22 août avec la participation du Japon et des pays africains.

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Architecture : Quand le Tunis des années soixante rêvait de modernité

C’est à cheval entre la fin des années soixante et le début des années soixante-dix que Tunis a connu de nombreux grands chantiers, les premiers à voir le jour au sein de la jeune république. C’est d’ailleurs à l’époque que le palais présidentiel de Carthage avait vu le jour.

C’est durant cette même période que les immeubles modernes de Bab Aleoua et ceux de Bab El Assel avaient été érigés dans un style qui rompait avec les canons antérieurs. Peut-on l’oublier : en ce temps, les cartes postales faisaient circuler la nouvelle image du Pont de Carthage ou de la place Barcelone.

L’Africa

L’architecture hôtelière de cette époque s’est également distinguée par sa quête de modernité et quatre hôtels contemporains. Ces hôtels sont le Hilton, l’Africa, l’International et l’hôtel du lac aujourd’hui en sursis.

À cette époque, ces hôtels étaient nés dans un esprit de modernisation de l’image de Tunis et continuent d’ailleurs à représenter l’image du centre-ville de la capitale.

Faut-il préserver ces édifices et comment le faire ? Cinquante ans après cette question est posée aux jeunes générations et trouve toute son acuité dans la polémique actuelle autour de l’hôtel du lac.

L’International

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Patrimoine : Les tristes précédents du Palmarium et du Tunisia Palace

Alors que l’opinion publique, redoutant une démolition pure et simple, est mobilisée par les travaux qui viennent de commencer à l’hôtel du lac, il est utile de revenir sur des situations similaires ayant eu lieu il y a une cinquantaine d’années. 

En effet, dès 1974, une rumeur difficile à croire avait circulé et selon laquelle l’ensemble de l’îlot urbain qui comprenait le Théâtre municipal, le Tunisia Palace, la Maison de l’Artisanat et la galerie Yahia allait être démoli. 

Malgré le scepticisme de la majorité, l’information était tout à fait vraie et le pic des démolisseurs n’allait pas tarder à entrer en action. 

Heureusement que la vigilance de nombreux citoyens parviendra à sauver le Théâtre municipal d’une destruction programmée. Car tout le reste allait trépasser. Adieu le cinéma Palmarium, salle la plus emblématique de Tunis ! Adieu la galerie Yahia, espace artistique essentiel ! Adieu la maison de l’Artisanat, vitrine créative ! Adieu le Tunisia Palace, hôtel à la mémoire fertile !

Cet ensemble urbain né en 1902 avait été rayé d’un trait par des fonctionnaires qui avaient préféré vendre le cœur historique de Tunis à un consortium koweïtien. 

Il en a résulté le centre commercial qui a pris indûment le nom de Palmarium et n’arrive toujours pas à trouver ses marques au centre-ville. 

Alors que les informations qui circulent aujourd’hui affirment que l’hôtel du lac devrait être transformé en centre commercial, on dirait que l’histoire se répète cinquante ans après.

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Traditions populaires : La Kharja de Sidi Bou Said aura lieu dimanche 17 août

C’est désormais officiel : la traditionnelle kharja de Sidi Bou Said aura lieu dimanche 17 août dans les rues principales du village perché au-dessus de la Méditerranée.

Bonne nouvelle : cette année, la kharja de Sidi Bou Said sera organisée en deux temps. Une première procession aura lieu à 10h puis la même procession se déroulera à 17h30.

Enfin, comme le veut la tradition, les chanteurs liturgiques de l’Ariana viendront en renfort de ceux de Sidi Bou Said. Un temps fort qui promet d’être riche en hymnes sacrés, encens, oriflammes et ferveur populaire.

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Djerba : La grève du bac aura-t-elle lieu du 17 au 19 août ?

Alors que les négociations entre les partenaires sociaux n’ont débouché sur aucun résultat, il est fort probable que la grève du bac de Djerba aura bien lieu du 17 au 19 août, autrement dit de demain à mardi prochain.

Après deux reports et plusieurs rounds de négociations, il semble que la grève est confirmée par l’Union régionale du travail de Médenine.

Les syndicats entendent ainsi protester contre la dégradation des bacs et son impact sur la sécurité des passagers et des travailleurs.

En attendant une réunion de la dernière chance et une possible suspension du préavis de grève, les automobilistes doivent rester sur leurs gardes, à l’affût des informations.

Lire aussi: Insolite : Deux photos rares du bac de Djerba

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L’hôtel du lac va-t-il être démoli à partir de cette semaine ?

Depuis hier, vendredi 15 août, des nouvelles alarmantes circulent sur les réseaux sociaux en ce qui concerne L’hôtel du lac à Tunis.

L’architecte et enseignante universitaire Amira Belhaj Hlali a ainsi affirmé dans un post abondamment relayé que les travaux de démolition de l’hôtel du lac avaient démarré le 15 août.

Suite à cette publication, l’Association de sauvegarde de la médina de Tunis ( ASM ) a interpellé l’opinion en regrettant la  » frénésie spéculatrice  » et en appelant à la mobilisation pour sauver cet édifice exceptionnel.

Se déplaçant sur le terrain, une architecte de l’ASM a constaté des travaux en cours et aucune signalisation quant à la nature précise de ces travaux.

Pour sa part, Amel Meddeb, également architecte et députée à l’Assemblée des représentants du peuple, a appelé à manifester en début de semaine prochaine, tout en alertant l’Institut national du patrimoine et les écoles d’architecture et d’urbanisme.

Sur un autre plan, les animateurs du groupe Harissaland ont appelé à préserver cet édifice pour y installer  » un centre pour les jeunes créatifs tunisiens « . Ce groupe préconise de dédier cet édifice à l’hébergement de deux cents startups grâce à un crowfunding national.

Toutefois, la question initiale reste posée : l’hôtel du lac va-t-il être démoli à partir de cette semaine ? À en croire les repreneurs de cette construction emblématique du Tunis des années soixante-dix, il n’y a aucun projet de démolition en cours. Les travaux qui sont envisagés et n’ont pas encore commencé ne concerneraient que les espaces intérieurs. La structure générale de l’édifice devrait être intégralement respectée alors que les espaces intérieurs seront rénovés.

Qu’en est-il vraiment ? Le fait est que quasiment aucun affichage n’est fait à proximité du site de cette intervention. Pourtant, cette publicité est une exigence légale. D’autre part, depuis quelques semaines comme le soulignait Webdo, une palissade métallique a été installée autour du site.

Lire aussi: Tunis – Hôtel du Lac : Ça bouge enfin mais dans quelle direction ?

Défendu par la société civile depuis plusieurs années, repris par un nouvel investisseur, l’hôtel du lac ne laisse pas indifférent. Sa structure en forme de pyramide inversée et son aspect brutaliste en font une œuvre architecturale rare que nous devons à Raffaele Contigiani, un architecte italien de renommée mondiale.

Une affaire à suivre en attendant la mobilisation à laquelle invite la société civile pour sauver l’hôtel du lac et, si c’est vraiment le cas, éviter sa démolition pure et simple.

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L’homélie de l’archevêque de Tunis, avant la procession de la Madone de la Goulette 

Au-delà du caractère religieux de la célébration de l’Assomption, la procession de Notre-Dame de Trapani qui se déroule à la Goulette, est un événement culturel de première importance. Cette procession souligne en effet la convivialité tunisienne et nos traditions plurielles dans la diversité méditerranéenne.
Hier, vendredi 15 août à la Goulette, à cette occasion annuelle, Monseigneur Nicolas Lhernould, archevêque de Tunis, a mis en exergue  » le signe d’une humanité fraternelle portant dans l’espérance la gravité du monde « .
Nous vous invitons à lire le texte complet de l’homélie qu’il a prononcée hier en l’église de la Goulette.

Mesdames et Messieurs en vos compétences et qualités, Chers frères et sœurs et chers amis, de toutes nationalités et de toutes confessions, Vous qui êtes dans l’église, sur la place, le parvis, ou qui participez à cette cérémonie par les moyens de retransmission numériques, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue, et de vous remercier pour votre présence si nombreuse à l’occasion de cette fête du 15 août ; de souhaiter aussi une très bonne fête, de manière particulière, à celles et ceux qui portent le beau prénom de Marie.

Nous célébrons aujourd’hui l’Assomption de la Vierge Marie, qui, dans l’intégrité de son être, fut élevée au Ciel sans avoir connu la dégradation du tombeau. Très tôt dans l’histoire les chrétiens eurent l’intuition qu’ayant mis au monde le Verbe de Dieu, éternel et sans péché, il fallait que Marie ait été préservée elle aussi du péché par une grâce unique. Selon les Ecritures, la mort est le fruit du péché (cf. Rm 6,23). Là où il n’y a pas de péché, il n’y a pas de mort, sauf pour Jésus lui-même, qui a choisi librement de mourir pour nous donner la vie. Comme aiment le dire nos frères et sœurs orthodoxes, Marie, conçue sans péché, s’est « endormie » à la fin de sa vie terrestre sans connaître la corruption, et fut élevée au Ciel, dans la vie même de Dieu.

Nous le disions l’année dernière : l’Assomption est la fête de la joie, celle de cette vie du Ciel qui ne finira pas. Une joie dans laquelle Marie nous précède. Une joie que nous sommes tous appelés à connaître un jour. Une joie qui vient non pas du monde, mais de Dieu. L’Assomption est la fête de la joie ; elle est aussi la fête de l’espérance, le thème de cette année particulière où nous célébrons un jubilé : l’espérance d’une terre nouvelle où « amour et vérité se rencontrent », où « justice et paix s’embrassent » (cf. Ps 84,11) ; l’espérance d’une éternité déjà commencée, que Dieu promet à tous les peuples dans une communion qui ne finira pas (cf. Is 25,6-7).

Cet horizon, pourtant, peut sembler bien lointain ! Ici même, l’an passé, tous ensemble, nous avons imploré Dieu pour que la paix revienne, à Gaza, en Terre Sainte, et dans toutes les régions du monde meurtries par la violence. Un an après, en bien des lieux, à commencer par Gaza, la situation est pire, terrifiante, insupportable, au point que les mots manquent face au naufrage d’humanité que la guerre entraîne dans son sillage.

La prière serait-elle vaine ? Espérer serait-il vain ? A quoi bon, dira-t-on, prier pour une paix qui semble s’éloigner un peu plus chaque jour ? « Quand je crie, Dieu, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière ! » (Ps 4,2) Seraient-elles inutiles ces paroles du psaume, inutile cet appel à espérer envers et contre tout, malgré ce qui arrive ?

Le même psaume invite avec force à la persévérance : « Fils des hommes, dit le Seigneur, jusqu’où irez-vous dans l’insulte à ma gloire, l’amour du néant et la course au mensonge ? […] Faites confiance au Seigneur » (Ps 4,3.6).

« La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant », disait saint Irénée (Contre les Hérésies, IV). Là où l’humanité meurt ou fait mourir dans la violence, la gloire de Dieu est piétinée ; or cette gloire est sacrée.

La gloire de Dieu est piétinée quand des êtres humains tuent d’autres êtres humains, quelle qu’en soit la raison, toujours contraire à ce que Dieu désire. La gloire de Dieu est piétinée quand des hommes, des femmes, des enfants sont blessés, séquestrés, affamés, privés du nécessaire pour tout simplement vivre. Elle est piétinée quand les intérêts particuliers prévalent sur le respect inconditionnel des personnes, toutes créées à son image et à sa ressemblance, quand les droits des peuples sont bafoués et que la volonté de dominer l’emporte sur la solidarité, quand les morts restent sans sépultures, les blessés sans possibilités de soin, les enfants sans nourriture, les sociétés sans espérance. Elle est piétinée chaque fois que la violence, l’injustice et la haine défigurent l’humain, pourtant capable de tant de grandeur et de tant de beauté.

La violence conduit à la violence. Elle n’a pas le pouvoir de construire la paix. La prière, au contraire, parce qu’elle procède de Dieu, qu’elle est puissance de Dieu, élargit le sillon de la paix véritable. La violence défigure ; la prière reconfigure. La violence détruit ; la prière reconstruit. La violence divise ; la prière réunit. La violence, fébrile, s’impose dans la force ; la prière, confiante, avance désarmée. La violence sécrète la vengeance ; la prière conduit au pardon. La violence prend l’avenir en otage ; la prière le rend possible dans la concorde et dans la paix.

Frères et sœurs, chers amis, nous nous sentons souvent petits devant ce qui se passe, démunis, parfois découragés. Soyons de ceux et celles qui rendent l’avenir possible. Notre prière commune, fervente et persévérante, prépare le terrain des vraies reconstructions. Ayons le courage de croire en la promesse de Dieu : « Je connais les pensées que je forme à votre sujet, pensées de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance » (Is 29,11). « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira […] Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond des mers » (Is 11,6.9).

Lors de la Journée Mondiale de la Paix, le 1er janvier 2002, le saint Pape Jean-Paul II prononçait ces paroles, qui restent brûlantes d’actualité (Message pour la Journée Mondiale de la Paix – 1er janvier 2002, n. 15) :

« Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : voilà ce que je veux annoncer dans ce message aux croyants et aux non-croyants, aux hommes et aux femmes de bonne volonté, qui ont à cœur le bien de la famille humaine et son avenir […]. »

« Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : voilà ce que je veux rappeler à ceux qui ont entre leurs mains le sort des communautés humaines, afin qu’ils se laissent toujours guider, dans les choix graves et difficiles qu’ils doivent faire, par la lumière du bien véritable de l’homme, dans la perspective du bien commun […]. »

« Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : je ne me lasserai pas de répéter cet avertissement à ceux qui, pour un motif ou pour un autre, nourrissent en eux la haine, des désirs de vengeance, des instincts destructeurs. »

À ces paroles du pape, ajoutons qu’il n’y a pas de pardon possible sans courage de la vérité ni désir sincère de vraie fraternité ; pas de fraternité sans dialogue véritable, sans espérance réelle d’un avenir partagé ; pas d’avenir partagé sans présent solidaire ni conscience vive et humble d’avoir besoin les uns des autres pour donner tous ensemble le meilleur de nous-mêmes.

Cette espérance, c’est elle que nous manifestons tous ensemble dans cette rencontre de prière. Comme l’année dernière, la statue de la Vierge Marie, Notre-Dame de Trapani et de La Goulette, symbole de fraternité entre les rives de la Méditerranée et de paix pour notre monde, sera portée sur la place après la messe. Avec Marie, nous implorerons à nouveau Dieu en faveur de la paix, à travers cinq stations symbolisant les cinq continents. Nous demanderons à Dieu de bénir notre monde en lui donnant la paix.

Donnons une nouvelle fois ensemble, en ce jour de l’Assomption, le signe d’une humanité fraternelle portant dans l’espérance la gravité du monde ; et contribuons ainsi, à notre mesure, comme le disait le Pape François, à ce « nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité » (Fratelli Tutti, n. 8).

Marie, en son « Magnificat » que nous venons à nouveau d’entendre dans l’Évangile, nous montre le chemin. « Mon âme exalte le Seigneur » (Lc 1,46) : Dieu tout-puissant, donne-nous de te reconnaître et de t’exalter dans le visage de tout frère, de toute sœur, que tu nous as donnés, à commencer par les plus fragiles et les plus petits. « Il s’est penché sur son humble servante » (Lc 1,48) : donne-nous le courage et la joie de prendre soin les uns des autres, de choisir les chemins de l’humilité devant les tentations de vouloir dominer.

« Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Lc 1,50) : désarme notre monde, apprends à tous les peuples la puissance du pardon et conforte l’action des artisans de paix. « Déployant la force de son bras, il disperse les superbes » (Lc 1,51) : déracine des cœurs le venin de l’orgueil, le poison des rancunes et les désirs égoïstes au détriment des autres. « Il renverse les puissants de leurs trônes » (Lc 1,52) : donne à tous les dirigeants du monde un cœur simple, sage et bon, et fais que le bien commun soit toujours l’horizon de ceux et celles qui exercent pour les autres le service de l’autorité.

« Il comble de bien les affamés » (Lc 1,53) : viens au secours de ceux qui n’ont pas le nécessaire pour vivre, qui souffrent de la faim, de la soif et du dénuement, et ouvre les chemins pour leur venir en aide. « Il se souvient de son amour » (Lc 1,54) : prends en grâce notre monde, et qu’en tournant ton visage vers nous, par l’intercession de la Vierge Marie, nous connaissions vraiment la paix qui vient de toi.

Nicolas LHERNOULD
Archevêque de Tunis

Lire aussi: La Goulette : Aujourd’hui, messe de l’Assomption, procession de la Madone et prières pour la paix

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La Goulette : Aujourd’hui, messe de l’Assomption, procession de la Madone et prières pour la paix

La traditionnelle procession de la Madone de Trapani aura lieu aujourd’hui, vendredi 15 août, et sera presidée par Monseigneur Nicolas Lhernould, archevêque de Tunis.

Comme de coutume, toutes les traditions religieuses seront présentes pour cette célébration qui sera avant tout un moment de prière.

La procession proprement dite sera précédée par une messe au cours de laquelle une homélie sera prononcée par l’archevêque.

Nous vous invitons à redécouvrir l’histoire de cette procession et son caractère singulier à travers ce billet.

A La Goulette, la tradition de la procession de la Madone remonte au début du vingtième siècle. Cette coutume est probablement née suite à une initiative de l’abbé Leynaud, curé de l’église de La Goulette. En ce sens, de très nombreux paroissiens de l’église de La Goulette étaient originaires de Trapani, en Italie.

C’est cet abbé qui est en effet réputé avoir installé les nombreuses statues de cette église ainsi que l’autel de la Vierge de Trapani.

Prenant sa succession, l’abbé Xavier Saliba confirmera cette tradition et lui donnera un caractère emblématique.

Cet abbé d’origine maltaise veillera aux destinées de cette paroisse pendant trente-huit ans, de 1901 à 1939. Une plaque commémorative salue son dévouement et se trouve à l’intérieur de l’église.

Cette église est par illeurs placée sous le double patronage de Saint-Fidèle (car son fondateur Monseigneur Sutter portait ce prénom) et Saint-Augustin ( car des Ermites augustiniens de Malte ont longtemps été curés de l’église).

Revenons maintenant à la fameuse procession de la Vierge de Trapani, la madone, comme l’ont toujours nommée les Goulettois.

A ses débuts, cette procession obéissait au rituel suivant: une messe pontificale suivie de vêpres puis de la procession proprement dite. Ensuite avaient lieu des illuminations de l’église, un feu d’artifice et un concert sur la place publique.

Pour la procession, la statue de la Vierge de Trapani est portée sur un brancard par une dizaine d’hommes. La foule, plutôt dense, tentait alors de toucher la statue qui passait les rues de la Petite Sicile pour se diriger vers le port afin d’y bénir les bateaux des pêcheurs, pavoisés pour l’occasion.

Cette tradition s’est maintenue fort longtemps et il est de temps en temps question de la rétablir sans que l’idée ne connut de concrétisation.

La procession de la Vierge de Trapani avait lieu le 15 août de chaque année sur fond de célébration de l’Assomption. Elle donnait lieu à des cortèges impressionnants auxquels se joignaient Goulettois juifs et musulmans.

Aujourd’hui, la statue de Notre-Dame de Trapani se trouve toujours en l’Eglise de La Goulette, au-dessus de l’autel qui lui est consacré.

Elle compte parmi les exemplaires légendaires de la convivialité tunisienne et, placide et recueillie, attend un jour prochain, d’heureux rendez-vous.

Soulignons enfin que cet événement est lié à la fête chrétienne de l’Assomption, célébrée tous les 15 août.

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Festival « Maraya El Founoun » à Kalaa Kebira : La Palestine, au cœur

Dirigé par Abdelhakim Belaid qui est également le président de l’association organisatrice, le festival Maraya El Founoun ( Miroir des Arts), accueille ces prochains jours un cycle de spectacles et un important colloque.

Cette édition qui se déroulera du 15 au 24 août, proposera également une exposition d’art des plasticiens Ali Znaidi, Imen Belhadj et Marouen Allane ( Palestine ). De même, un hommage sera rendu à la mémoire de Fredj Chouchane lors du colloque annuel qui, cette année, portera sur le thème de la relation entre les politiques culturelles et les expressions artistiques dans l’espace public. En outre, le festival organise une importante rencontre poétique qui est inscrite au programme et verra la participation d’une dizaine de voix tunisiennes et palestiniennes.

Offrant un programme pluriel, le festival de Kalaa Kebira accueillera plusieurs artistes. L’ouverture sera musicale avec ce soir, un concert de l’Ensemble du monde arabe du maestro Abderahmane Ayadi. Le lendemain, 16 août, une soirée artistique sera dédiée à la Palestine, invitée d’honneur du festival. Le programme se poursuivra avec la chanteuse Afifa Aouini puis une soirée avec Seif Mayouf. Une représentation théâtrale aura lieu le 19 août avec L’Aveu, une création de Mohamed Ali Said. Al Ghanja, un cycle de chansons et de récits sera sur les planches le 20 août alors que la chanteuse Sonia Ben Abdallah animera la soirée de clôture, le 24 août prochain.

Avec son festival d’été, Kalaa Kebira s’apprête à vivre plusieurs temps forts au grand bonheur des communautés locales.

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Sidi Bou Said : Ce qui changera le jour où le village sera inscrit au patrimoine mondial

Les démarches pour l’inscription de Sidi Bou Said devraient connaître une accélération avec l’arrivée de l’automne. Toutefois, beaucoup reste à faire pour que le village mystique du golfe de Tunis puisse être durablement présent sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Aujourd’hui, Sidi Bou Said souffre de toute évidence. Le village édifié à flanc de colline craint pour son site alors que chaque jour, le surtourisme s’impose davantage.

Dans la journée, des bus touristiques arrivent par dizaines et en soirée, le public local investit les lieux dans une cohue où passants et motocycles partagent leur chemin avec les camelots.

Tout cela risque de changer au cas où le village rejoindrait les sites Unesco.

Quelles mesures devraient être prises le jour où Sidi Bou Said changera de statut pour devenir un site du patrimoine mondial ?

D’abord, l’accès des bus et des automobiles sera très restreint, absolument réservé aux résidents et à certains véhicules utilitaires.

Ensuite, les équipes de la voirie seront appelées à être plus performantes alors que les riverains devront faire d’une discipline rigoureuse en matière de déchets ménagers.

En outre, les visiteurs du village pourraient risquer de lourdes amendes s’ils ne respectent pas l’environnement.

Enfin, tous les travaux de construction seront scrutés à la loupe pour éviter les dépassements.

À vrai dire, si ces règles étaient adoptées dans les faits dès aujourd’hui, Sidi Bou Said ne pourra que mieux se porter.

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Sonia, la dompteuse du marbre

À Bhar Lazreg, tout le monde la surnomme Sonia et elle dirige un atelier de découpe et création avec le marbre comme matériau.

Avec son équipe composée de gars du quartier, elle écrit chaque jour une nouvelle page dans sa success story. 

Béhija, c’est son véritable prénom, est l’une des figures emblématiques du quartier et une self made woman au parcours exemplaire. 

Admirée et aimée de tous, elle sait susciter l’émulation et soutient les initiatives des jeunes.

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Festivals : Quand Stambali et Boussaadia renaissent à Sidi Mansour

La cinquante-neuvième édition du festival de Sidi Mansour a démarré jeudi 7 août et se poursuit une semaine durant, jusqu’au 13 août.

Ce festival qui fête ses soixante ans d’existence l’été prochain, se déroule à Sidi Mansour, une localité du Grand Sfax qui se trouve à proximité de Sakiet Eddaier et Markez Maaloul.

L’origine populaire et la mémoire noire de ce festival font sa singularité. En effet, c’est autour de la zaouia de Sidi Mansour Ghlem, un saint personnage du quinzième siècle, que cette tradition a vu le jour.

Dans le temps, les gens venaient des campagnes jusqu’à la mer pour échapper aux rigueurs de la saison d’Aoussou et sacrifier au culte du saint. Entre zarda familiale et processions rituelles, le festival a vu le jour en 1966 et se consolida au fil des ans.

De nos jours, toute la ville est en fête à cette occasion et se souvient aussi bien de sa mémoire noire liée à Sidi Mansour que de sa mémoire maritime lorsque le rivage arrivait quasiment jusqu’aux cafés du centre-ville.

Depuis quelques jours, le personnage de Boussaadia entouré de musiciens traditionnels sillonne les rues de la cité et continuera à le faire jusqu’à la fin du festival. Ce personnage est indissociable du festival et des traditions de la communauté noire qui à Sfax, donne son ancrage humain et culturel à cette manifestation estivale.

Cette année, dès l’ouverture du festival le 7 août dernier, la Hadhra de Abdesslem Trabelsi a donné le tempo et offert au public toutes les couleurs du stambali, un style musical qui a rassemblé le grand public de Sidi Mansour.

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Patrimoine : Quand un bunker se transforme en musée

Le golfe de Tunis et ses environs près de Bizerte accueillent encore plusieurs bunkers défensifs dont l’origine remonte généralement à la Deuxième guerre mondiale. 

Ces bunkers sont disséminés dans un arc qui va de Gammarth à Ezzahra. Que ce soit autour de Tunis ou dans le golfe de Tunis, ces constructions massives sont aujourd’hui abandonnées. Désignées par l’appellation  » Kazma  » – une déformation du français casemates -, ces bunkers se trouvent même en haut du parc du Belvédère d’où ils permettaient d’embrasser tout Tunis du regard. 

Parmi ce chapelet de bunkers, il en est un qui se trouve à Carthage, en bas de Sidi Bou Said, au milieu de la baie qui permet d’accéder à la Goulette. Ce bunker a une origine plus lointaine que les autres puisqu’on s’accorde à le dater de 1890. 

Édifié par les autorités du Protectorat français puis modernisé par la Wehrmacht en 1942, cet ouvrage défensif se trouve aujourd’hui dans le périmètre de la résidence des ambassadeurs américains à Sidi Bou Said. 

Édifiée entre 1972 et 1975, cette résidence est l’œuvre des architectes Brahim Taktak et Othman Ben Ghanem. Ces derniers ont choisi de préserver l’ancien bunker qui, au fil des décennies, deviendra une remise. 

Depuis trois ans, l’idée d’y installer un musée de la mémoire tunisienne et américaine a fait son chemin et commence à prendre forme. Cette idée de l’ambassadeur Joey Hood a en effet connu un début de concrétisation alors qu’une plaque indicative a récemment été installée au seuil de l’ancien ouvrage défensif. 

Pour le moment, il ne s’agit que des premiers pas d’un projet qui, s’il se réalisait, donnerait un écrin inattendu aux nombreux reflets de la mémoire qui, depuis plus de deux siècles, rassemblent les États-Unis d’Amérique et la Tunisie.

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De Houmt Essouk à Guellala : Voir Djerba, les yeux écarquillés

Le festival See Djerba aura lieu du 14 au 17 août et se déroulera en deux séquences. La première se déroulera à Houmt Essouk du 14 au 16 août et la seconde à Guellala le 17 août. Les événements du festival sont programmés en entrée libre de 20h à 23h.

Le thème de See Djerba pour cette année est intitulé L’eau et la terre. En effet, cette édition invite artistes et publics à explorer les paysages naturels et culturels de Djerba à travers le prisme de l’Eau et de la Terre, deux éléments qui façonnent le quotidien de l’île, son imaginaire symbolique et ses futurs écologiques.

Depuis 2017, See Djerba transforme l’île en une galerie d’art médiatique à ciel ouvert, en étroite collaboration avec les communautés locales. Parti d’une initiative à Houmt Souk, le festival est devenu une plateforme insulaire de création, d’expérimentation et de dialogue culturel.

Les points forts de cette édition se déclineront à travers des installations et projections d’art médiatique dans des espaces publics et sites patrimoniaux avec la participation d’artistes locaux et internationaux provenant de plus de dix pays.

Les thématiques abordées auront trait à la biodiversité, la cartographies d’archives, les rituels du corps et de la terre et la géopoétique des cultures matérielles.

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Fadhel Jaziri n’est plus

Le créateur et artiste Fadhel Jaziri est décédé après un long combat contre la maladie. Très apprécié par le public, actif sur la scène culturelle depuis six décennies, Fadhel Jaziri lègue aux Tunisiens une œuvre multiforme.

Après son passage à la Troupe régionale de Gafsa, Fadhel Jaziri a pleinement participé à l’aventure du Nouveau Théâtre, aux côtés de Mohamed Driss, Fadhel Jaibi, Jelila Baccar et Habib Masrouki.

Après une décennie de refondation du théâtre tunisien avec des œuvres comme La Noce, Ghassalet Nouader ou Arab, Jaziri s’est tourné vers le cinéma où il a participé à plusieurs œuvres en tant que comédien puis réalisateur. Citons par exemple Traversées de Mahmoud Ben Mahmoud ou encore Thalathoun, un film autour des années trente.

Depuis les années 1990, Fadhel Jaziri s’est investi dans des happenings à grand spectacle à l’image de Hadhra et Nouba qui ont bouleversé le rapport du public avec le patrimoine du chant sacré ou profane.

Après avoir produit films et créations diverses, Fadhel Jaziri s’est consacré ces dernières années à la création d’un centre culturel international à Djerba.
Paix à son âme et condoléances à sa famille, ses nombreux amis et la grande famille de la culture et des arts.

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