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L’Europe face à son “Daddy” Trump : l’OTAN entre dépendance et humiliation

Trump

Le sommet de l’OTAN de La Haye, fin juin, restera dans les mémoires moins pour ses avancées stratégiques que pour la mise en scène d’une Europe soumise aux humeurs de Donald Trump. Pour éviter que le président américain ne sabote la réunion, les chefs d’État ont réduit leurs ambitions à peau de chagrin : une déclaration courte, pas un mot sur la guerre en Ukraine, et surtout une promesse spectaculaire – mais irréaliste – de porter les dépenses de défense à 5 % du PIB d’ici 2035.

Cette concession, présentée comme un “accord 5 pour 5” (réaffirmation de l’article 5 du traité de Washington contre 5 % de budgets militaires), illustre la fragilité de l’Alliance. “Ce n’était pas la dissuasion l’objectif, mais la survie”, résume une experte de la Carnegie. Aux yeux de nombreux observateurs, l’OTAN ressemble désormais à une “North Atlantic Trump Organization”, où tout est pensé pour flatter l’ego du président américain.

La scène qui a le plus marqué les esprits fut sans doute celle où le secrétaire général Mark Rutte a qualifié Trump de “Daddy”. Geste maladroit ou révélateur d’une attitude générale ? Beaucoup y ont vu le symbole d’une servilité européenne, contrainte d’offrir loyauté et sacrifices budgétaires en échange de la protection américaine. Comme l’a relevé la presse allemande, la manière “dégradante” dont s’est conclu l’accord montre qu’il ne peut être question de véritable souveraineté européenne.

Pourtant, 81 % des citoyens européens souhaitent une défense commune. Mais leurs dirigeants continuent de quémander la bienveillance de Washington, au risque d’ignorer ce désir d’autonomie. Derrière l’affichage d’unité, le malaise est profond : l’Europe finance son réarmement, mais reste dépendante du “père protecteur” américain. Et tant que cette dépendance perdure, l’OTAN demeure l’ombre d’elle-même – plus une scène d’humiliation que de puissance collective.

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La Tunisie face à la marginalisation géostratégique de l’Europe  

L’exacerbation de la crise en Europe et la marginalisation internationale de son premier partenaire économique ne manqueront pas d’avoir des retombées négatives sur une Tunisie qui connaît depuis une quinzaine d’années une conjoncture difficile et peine à se relancer.

Elyes Kasri *

Le sommet américano-russe du 16 août 2025 en Alaska a été accueilli par moultes gesticulations euro-otaniennes prétendument pour soutenir un président ukrainien ayant dépassé son mandat et qui est reconnu par de nombreux observateurs comme un pion de l’Otan doublé d’un despote et d’un corrompu de haut vol.

Les préparatifs de la réunion de Washington censée être bipartite Trump-Zelensky et les tentatives puériles d’incrustation de l’Europe pour y participer et tenir la main au satrape ukrainien en dépit de la réticence de la Maison Blanche, révèlent l’inadéquation de l’Europe avec le nouvel ordre mondial qui a du mal à surmonter la bipolarité russo-américaine de la guerre froide en dépit des prétentions d’autres puissances émergentes mais qui ne peuvent cacher leur statut encore secondaire dans le conflit russo-ukrainien qui a cumulé sur le terrain les attributs d’un conflit élargi à l’Otan, l’Europe et l’Asie.

Vanité et hypocrisie

Les déclarations du président français Macron et de la présidente de la commission européenne Von Der Leyen à la veille du sommet de Washington avec les dirigeants européens et ukrainien face au président américain montrent s’il le fallait encore une fois la vanité et l’hypocrisie de l’Europe dont les leaders ne cessent de crier sur les toits leur attachement inébranlable au respect du droit international et l’interdiction morale et légale de toute légitimation de l’acquisition de territoires par la force et autres professions de foi qui ne semblent pas s’appliquer à Israël en dépit des preuves accablantes du génocide palestinien et de son mépris flagrant du droit international et de toute morale humaine.

En plus de sa faillite morale, démasquée à Gaza avec ce que beaucoup considèrent comme une complicité dans un génocide confirmé par la Cour Internationale de Justice, l’Europe est désormais confrontée à sa marginalisation internationale et aux nombreux indices de son insignifiance géostratégique.

Exacerbation de la crise

Le problème que cela pose à la Tunisie, c’est qu’il s’agit d’un voisin proche (la capitale la plus proche de Tunis étant européenne en l’occurrence Rome) et son principal partenaire économique et destination migratoire qui en plus de sa marginalisation géostratégique s’enferre dans une logique belliciste qui dépasse ses moyens militaires et économiques.

Il est indéniable que l’exacerbation de la crise européenne ou pire une guerre européenne généralisée ne manqueront pas d’avoir des retombées négatives et même tragiques sur une Tunisie qui connaît depuis une quinzaine d’années une conjoncture difficile qui a considérablement exacerbé sa vulnérabilité à toute dégradation supplémentaire de son environnement international.

* Ancien ambassadeur.

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Des agents russes présumés arrêtés en Pologne

«À ce jour, 32 personnes soupçonnées de collaborer avec les services spéciaux russes, qui ont commandité des actes de sabotage, ont été arrêtées en Pologne, a déclaré jeudi 7 août 2025 le Premier ministre polonais Donald TuskTusk, selon l’agence de presse polonaise Pap.

Selon AP News, ce groupe de 32 personnes comprend non seulement des Polonais, mais aussi des Russes, des Ukrainiens, des Biélorusses et même… un Colombien.

Le Colombien, qui risque jusqu’à 10 ans de prison pour deux chefs d’accusation liés à un incendie criminel, affirme avoir reçu l’ordre de commettre ces actes de la part des services de renseignement russes, y compris des instructions sur la fabrication de cocktails Molotov, indique l’agence.

Le Premier ministre polonais a averti que les risques posés par les saboteurs du Kremlin constituent une menace «permanente» pour son pays.

«Tout le monde peut voir cela – les États-Unis, l’OTAN, nos alliés européens – comme une menace permanente qui persistera à l’avenir», a déclaré Tusk, cité par l’agence Pap.

La chaîne d’information polonaise TVP World a souligné, pour sa part, que la Pologne est le plus grand État-membre de l’Otan en première ligne face à la Russie et qu’elle constitue une plaque tournante essentielle pour l’aide occidentale à l’Ukraine.

Cependant, comme le rappelle cette chaîne, la position de la Pologne au voisinage de la Biélorussie et de l’Ukraine la rend très vulnérable aux attaques asymétriques de la Russie.

Le Kyiv Independent indique qu’en juin dernier, un Polonais soupçonné d’espionnage pour le compte de la Russie a été arrêté dans le cadre d’une vaste opération contre des réseaux orchestrés par Moscou et Minsk.

Toujours selon ce journal, les responsables politiques occidentaux mettent en garde contre une campagne de sabotage menée par la Russie dans différents pays européens, qui cible en particulier les alliés de l’Ukraine.

H. G.

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