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Une maladie rare et mortelle se propage à Gaza suite à la destruction des stations de traitement des eaux

Une épidémie préoccupante d’une maladie rare et grave, la poliomyélite aiguë flasque (AFP), touche actuellement la bande de Gaza. Cette flambée est directement liée à la destruction par l’entité sioniste des infrastructures vitales de traitement des eaux, selon un récent rapport relayé par le journal britannique The Independent.

Au cours des trois derniers mois, le nombre de cas signalés de poliomyélite aiguë flasque a atteint 110, un chiffre alarmant comparé aux un ou deux cas annuels observés auparavant dans la région. Cette maladie se manifeste par une faiblesse musculaire sévère pouvant rapidement évoluer vers la paralysie.

Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Dr Ahmed Al-Farra, chef du service pédiatrique à l’hôpital Nasser de Khan Younès, ont attribué cette recrudescence à la contamination massive des eaux. Les analyses de laboratoire montrent que les patients ont été infectés par des virus intestinaux transmis via l’eau, elle-même contaminée par des eaux usées en raison de la destruction des stations d’épuration.

“Voir 110 cas en si peu de temps est incroyable”, a déclaré le Dr Al-Farra. “C’est une épidémie majeure qui représente l’un des plus grands défis sanitaires que Gaza ait connus depuis 2023”.

Il souligne que l’accès à une eau potable saine est compromis, aggravant la propagation des maladies transmissibles par l’eau. La situation sanitaire dans la région demeure extrêmement fragile, avec un système d’assainissement gravement endommagé.

Cette crise sanitaire met en lumière les conséquences humanitaires dramatiques des conflits armés sur les infrastructures essentielles et appelle à une réponse urgente pour protéger les populations vulnérables.

Une ville tunisienne parmi les plus chaudes du monde

Un site international spécialisé dans les températures a classé, ce jeudi, huit régions et villes arabes parmi les zones les plus chaudes du monde au cours des dernières 24 heures.
Selon “Eldorado Weather”, l’aéroport international de Koweït domine le classement des villes arabes les plus chaudes avec 47,1 °C. Il est suivi par l’aéroport local de Wadi ad-Dawasir en Arabie Saoudite, deuxième en Arabie et septième au niveau mondial, avec 45 °C.
Quatre villes algériennes figurent également dans le classement mondial : Hassi Messaoud (8ᵉ mondiale), In Salah (9ᵉ mondiale), Adrar (10ᵉ mondiale) et Turgut (11ᵉ mondiale), avec des températures variant entre 44,6 et 44,7 °C.
La liste inclut aussi Qaisumah en Arabie Saoudite (7ᵉ arabe et 13ᵉ mondiale) et la ville tunisienne de Médenine (8ᵉ arabe et 14ᵉ mondiale), qui ont enregistré 44,4 °C.
Ce classement souligne l’intensité des vagues de chaleur qui touchent plusieurs pays arabes en cette période estivale.

Turquie : Nouvel incendie dans la province touristique de Çanakkale

Plus de 250 personnes évacuées

Plus de 250 personnes ont été évacuées dans la nuit de samedi à dimanche en Turquie à la suite d’un nouvel incendie dans la province touristique de Çanakkale (nord-ouest), selon les autorités. Le feu y a débuté avant-hier et s’est rapidement propagé en raison de vents violents soufflant sur les collines proches de la ville de Gelibolu, bordant le détroit très fréquenté des Dardanelles. « Par mesure de précaution, 251 habitants de cinq villages ont été relogés dans des zones sûres », a écrit le gouverneur de Çanakkale, Omer Toraman, sur X. Des images ont été diffusées montrant les collines illuminées par de vives flammes et d’énormes nuages de fumée se déversant dans l’air nocturne.

Douze avions et 18 hélicoptères, et se sont joints à l’aube aux opérations de secours impliquant 900 personnes, a indiqué la direction des forêts sur X. Destination prisée des touristes pour ses ruines antiques de Troie ainsi que pour le champ de bataille de Gallipoli, où des milliers de soldats sont morts pendant la Première Guerre mondiale, la province a souffert d’une « sécheresse extrêmement sévère » au cours de l’année écoulée, a rappelé le gouverneur. L’accès aux sites historiques proches de la ville d’Eceabat a été fermé « en raison de l’incendie de forêt en cours », a précisé la direction du mémorial local de la Première Guerre mondiale. Une grande partie du nord-ouest de la Turquie a été touchée par des vents violents ces derniers jours, même s’ils se sont atténués hier.

Le 11 août déjà, plus de 2.000 personnes ont dû être évacuées dans cette province turque en raison d’un incendie. Un violent incendie avait dévasté des habitations et intoxiqué des dizaines d’habitants. La Turquie, qui a connu son mois de juillet le plus chaud depuis le début des relevés météorologiques il y a 55 ans, a fait face ces dernières semaines à plusieurs incendies d’ampleur. Quatorze personnes ont ainsi perdu la vie en combattant les feux en juillet dans l’ouest du pays. Les experts affirment que le changement climatique augmente la fréquence et l’intensité des incendies de forêt et d’autres catastrophes naturelles et ont exhorté la Turquie à prendre des mesures pour remédier à ce problème.

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