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Tunisie | Le déficit énergétique se creuse de 17% en un an

Les ressources énergétiques primaires de la Tunisie ont atteint 1,8 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep) à la fin du mois de juin 2025, soit une baisse de 8% par rapport au niveau enregistré à la même période en 2024, selon les données de l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse est principalement imputable au recul de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel. Ces deux hydrocarbures continuent de dominer le mix énergétique, constituant ensemble 70% de l’ensemble des ressources primaires. En revanche, la contribution de l’électricité d’origine renouvelable, incluant la production de la Steg, du privé et l’autoproduction, demeure marginale avec une part qui ne dépasse pas les 3%, alors que l’Etat table sur un taux de 30% à l’horizon 2030, un objectif très difficile à atteindre au vu de la situation actuelle.

Contrairement à l’offre, la demande en énergie primaire a, elle, augmenté de 6% sur la même période. La consommation de gaz naturel a connu une forte progression de 10%, tandis que celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%.

La part des produits pétroliers est passée de 51% en juin 2024 à 49% un an plus tard, alors que celle du gaz naturel est montée de 48% à 50%.

Ce déséquilibre croissant entre une offre en baisse et une demande en hausse a creusé le déficit du bilan énergétique primaire. Celui-ci s’est établi à 2,8 Mtep à fin juin 2025, affichant une aggravation de 17% sur un an. Conséquence directe, le taux d’indépendance énergétique, qui mesure le ratio des ressources nationales par rapport à la consommation, a chuté à 38% contre 44% un an auparavant. Sans la prise en compte de la redevance gazière, ce taux serait même tombé à seulement 29%, contre 33% en 2024.

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Tunisie | La production d’électricité en hausse de 3% (30 juin 2025)

La production d’électricité en Tunisie a atteint environ 9 061 GWh à fin juin 2025, en hausse de 3 % sur un an par rapport à fin juin 2024. Les importations directes d’électricité depuis l’Algérie ont couvert près de 10 % des besoins nationaux, indique le rapport sur la conjoncture énergétique pour juin 2025, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Selon le même rapport, la production destinée à la consommation locale est restée quasiment stable sur la période.

Le parc de production électrique s’est appuyé quasi exclusivement sur le gaz naturel, qui a représenté environ 94 % de la production. La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) a généré 8 567 GWh, tandis que les producteurs privés d’énergie solaire ont contribué pour 29 GWh.

Les producteurs autonomes d’énergie solaire ont, de leur côté, fourni environ 341 GWh, enregistrant une croissance de 32 %.

En revanche, les achats directs d’électricité en provenance d’Algérie ont reculé de 19 %, selon les données de l’Observatoire.

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Baisse de 8 % des ressources d’énergie primaire à fin juin 2025

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 1.8 Mtep à fin juin 2025, enregistrant ainsi une baisse de 8 % par rapport à la même période de l’année 2024.

Selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour mai 2025, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines, cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 70 % de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3 % des ressources primaires. La demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juin 2025 et fin juin 2024 une hausse de 6 % : la demande du gaz naturel a augmenté de 10 % et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1 %.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, ajoute la même source, précisant que la part de la demande des produits pétroliers est passée de 51 % à fin juin 2024 à 49 % durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté, par contre, de 48 % à fin juin 2024 à 50 % à fin juin 2025.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin juin 2025, un déficit de 2.8 Mtep, enregistrant ainsi une hausse de 17 % par rapport à fin juin 2024. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 38% à fin juin 2025 contre 44% à fin juin 2024.

Sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 29 % à fin juin 2025, contre 33 % durant la même période de 2024.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 38 % accompagnée par une baisse des importations en valeur de 15 %.

Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 5 577 MDT à fin juin 2024 à 5 188 MDT à fin juin 2025, soit une baisse de 7 % (en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée).

Les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change $/DT et les cours du Brent , qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers, précise la même source.

Et de rappeler qu’ au cours du mois de juin 2025, les cours du Brent ont enregistré une baisse de 11 $/bbl par rapport au mois de juin 2024 : 82.6$/bbl en juin 2024 contre 71.5 $/bbl en juin 2025 et 64 $/bbl courant le mois de mai 2025.

Au cours de la même période, le Dinar tunisien a enregistré une baisse de 6% par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

Avec TAP

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La Manouba : renforcement du réseau public d’électricité

Des travaux de renforcement du réseau public d’électricité sont en cours au gouvernorat de La Manouba, pour un coût de 1,6 million de dinars.

Ils portent notamment sur l’installation d’ouvrages électriques à basse tension et de générateurs éoliens à Douar Hicher, Oued Ellil, Tébourba et Mornag.

« L’objectif est de répondre à la demande croissante en électricité et d’éviter les coupures de courant dans ces régions », a indiqué un responsable du district de la STEG à La Manouba.

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Un agent de la STEG décède à Sousse : la société détaille les faits

Un agent de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) est décédé ce dimanche à Sousse, après une chute mortelle d’un poteau électrique, survenue alors qu’il effectuait des travaux de maintenance.

Dans une déclaration à la presse, le directeur régional de la distribution pour le centre, Anis Besbes, a indiqué que, selon les premières informations, l’accident est survenu dans le cadre d’une intervention technique de routine. Il a exprimé sa profonde tristesse et présenté ses condoléances à la famille de la victime, tout en affirmant que la STEG s’engage à assumer pleinement ses responsabilités envers les proches du défunt.

Besbes a par ailleurs regretté la récurrence de ce type d’accidents, en dépit des mesures mises en place par la société pour assurer la sécurité, la formation et l’équipement de protection de ses agents. Il a rappelé que des décès similaires ont été enregistrés ces dernières années : deux en 2021, un en 2022, deux en 2023, un en 2024, et désormais un en 2025.

Une enquête interne a été ouverte afin d’éclaircir les circonstances exactes de ce drame.

Sousse : un employé de la Steg décède en réparant une panne électrique

Sousse : un employé de la Steg décède en réparant une panne électrique

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) a fait part, ce dimanche 17 août 2025, du décès tragique de l’un de ses agents lors d’une intervention technique à Sousse-Nord. L’employé, Mohamed Abed, a trouvé la mort alors qu’il procédait à la réparation d’une panne sur un poteau électrique à haute tension. Âgé de […]

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Tunisie : Un maillon stratégique dans l’exportation d’électricité vers l’Europe

Le projet Elmed, reliant la Tunisie au sud de l’Italie, positionne la Tunisie comme un acteur clé de l’intégration énergétique euro-africaine. Ce câble sous-marin ouvre la voie à une coopération énergétique renforcée entre l’Algérie, la Tunisie et l’Europe.

Le projet Elmed, en phase de finalisation, pourrait bien faire de la Tunisie un acteur central de la nouvelle carte énergétique du bassin méditerranéen. Ce câble électrique sous-marin, qui reliera le réseau tunisien au sud de l’Italie, permettra non seulement de renforcer l’interconnexion entre l’Afrique du Nord et l’Europe, mais aussi de positionner la Tunisie comme hub régional de transit énergétique.

Selon les déclarations de Fayçal Trifa, directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), reprises par l’agence italienne Nova, Elmed vise à intégrer les réseaux algérien et tunisien pour faciliter l’exportation de l’électricité vers l’Europe et appuyer la création d’un futur marché énergétique euro-africain.

Ce projet d’envergure, d’une capacité de 600 MW et d’un coût total de 850 millions d’euros, bénéficie d’un financement conséquent : 300 millions d’euros de la Commission européenne et 260 millions de dollars de la Banque mondiale, avec l’implication de la Banque européenne d’investissement (BEI), la KfW allemande et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Pour la Tunisie, les retombées sont multiples. D’un point de vue stratégique, ce projet permettrait de renforcer la sécurité énergétique du pays, tout en l’intégrant pleinement dans les grandes dynamiques de transition énergétique en Méditerranée. Il ouvre également des perspectives commerciales, puisque la Tunisie pourrait bénéficier de droits de transit ou, à terme, exporter elle-même de l’électricité, notamment issue des énergies renouvelables.

En parallèle, l’Algérie mise sur ce couloir tuniso-italien pour renforcer ses exportations électriques, notamment après l’abandon du projet d’interconnexion directe avec la Libye jugé techniquement infaisable. Elle modernise à cet effet ses lignes haute tension vers la Tunisie, tout en développant un ambitieux programme de production électrique, avec des objectifs dépassant les 50.000 MW d’ici dix ans, en partie grâce aux énergies solaire et éolienne.

La Tunisie, en se positionnant comme trait d’union énergétique entre l’Afrique et l’Europe, voit ainsi s’ouvrir de nouvelles perspectives en matière de diplomatie énergétique, d’investissement et d’intégration régionale.

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Tunisie : Grève à la STEG le 17 juillet

La Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) sera à l’arrêt le jeudi 17 juillet, suite à l’appel à la grève lancé par la branche sectorielle de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). L’annonce a été faite ce mercredi Echaab News, organe médiatique de la centrale syndicale, à l’issue d’une réunion de l’instance administrative sectorielle, présidée par Slaheddine Selmi, secrétaire général adjoint chargé des offices et établissements publics.

À l’origine de cette décision : l’impasse persistante du dialogue social entre la direction de la STEG et les autorités de tutelle. Les syndicalistes dénoncent un blocage des négociations tant sur les aspects réglementaires que matériels, dans un contexte marqué par une forte dégradation du pouvoir d’achat et des tensions sociales croissantes.

Ils pointent également les méthodes jugées dilatoires de l’administration, accusée de faire traîner le traitement des revendications légitimes du personnel. Parmi celles-ci figurent l’intégration des augmentations salariales prévues pour les années 2023, 2024 et 2025 dans le salaire de base, ainsi que leur application à la grille des grades d’ancienneté. Le syndicat exige également l’activation immédiate de la circulaire sur les promotions basées sur l’expérience.

Autre point de discorde : la gestion du dossier des contrats liés au développement des projets de production d’électricité photovoltaïque. Le syndicat dénonce des pratiques qualifiées d’illégales et s’oppose à toute tentative d’écarter la STEG des projets publics dans le domaine des énergies renouvelables. Il réclame à ce titre que l’entreprise puisse réaliser sa part des projets, en tant qu’acteur national du service public.

L’UGTT appelle également l’État à allouer à la STEG les subventions supplémentaires dues au titre de la période 2016-2023, considérées comme un investissement public dans la transition énergétique.

Enfin, les syndicalistes exigent le versement immédiat des arriérés de droits et l’application intégrale des accords signés, notamment le procès-verbal de la réunion du 28 avril 2025, resté jusqu’ici lettre morte.

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Électricité en Tunisie : Un tarif moyen de 472 millimes/kWh, fortement dépendant du gaz naturel

Lors d’une audition parlementaire, des responsables du ministère de l’Industrie ont précisé que le prix moyen de l’électricité en Tunisie est actuellement de 472 millimes par kilowattheure, dont 70% lié au coût du gaz naturel. Un équilibre fragile, maintenu grâce aux subventions et au recours à des financements islamiques.

Le tarif de l’électricité en Tunisie s’élève en moyenne à 472 millimes par kilowattheure, ont indiqué lundi des responsables du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, lors d’une séance d’audition tenue par la commission parlementaire des Finances et du Budget. Une grande partie de ce coût – 70% exactement – est liée au prix du gaz naturel, principale source d’approvisionnement énergétique du pays.

Des subventions lourdes

Cette audition a été consacrée à l’examen de l’accord de financement dit « Mourabaha », conclu entre la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) et la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), pour assurer l’importation de gaz naturel. Il s’agit d’un mécanisme de financement conforme aux principes de la finance islamique, destiné à renforcer la trésorerie de la STEG.

Les représentants du ministère ont précisé que 85% des abonnés de la STEG consomment moins de 200 kWh par mois, un chiffre qui témoigne d’une consommation modérée mais aussi d’un poids élevé des subventions. En effet, près de 40% du tarif de l’électricité serait actuellement couvert par l’État, un effort budgétaire considérable.

Vers une réforme tarifaire conditionnée

Les responsables gouvernementaux ont souligné qu’aucune hausse des tarifs de l’électricité ou du gaz ne sera envisagée sans la réalisation préalable d’une étude approfondie, insistant sur la nécessité pour la STEG de réduire ses coûts de production. L’objectif à moyen terme est de garantir une vision claire de la tarification pour les années à venir, en intégrant davantage d’énergies renouvelables afin de renforcer l’indépendance énergétique du pays.

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