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L’incertitude géopolitique freine l’investissement mondial

Les investissements mondiaux en capital-investissement ont chuté de 505,3 milliards de dollars au premier trimestre 2025 à 363,7 milliards de dollars au deuxième trimestre, le volume des transactions passant de 4 527 à 3 769. Cette baisse reflète la prudence accrue des investisseurs en raison des tensions géopolitiques, de l’évolution des conditions du commerce mondial et de l’incertitude entourant les politiques douanières américaines. C’est ce que révèle le rapport « Pulse of Private Equity » de KPMG publié mercredi 20 août.

Par région, le ralentissement a été plus prononcé dans la région « Amériques », où les investissements ont chuté de 319,8 milliards de dollars à près de 214 milliards de dollars. Les États-Unis ont absorbé la part du lion, avec 202 milliards de dollars pour 1 608 transactions.

La région EMA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a également enregistré une baisse, passant de 136,6 à 117,4 milliards de dollars pour 1 669 transactions.

La région ASPAC (Asie-Pacifique) a subi la plus forte baisse, passant de 36,2 milliards de dollars à seulement 20,8 milliards, tandis que les transactions sont passées de 282 à 220.

Les secteurs résistants

Malgré le déclin général, certains secteurs ont fait preuve d’une résilience impressionnante. Les sciences de la vie se sont distinguées avec 6,9 milliards de dollars d’investissements à la mi-année, dépassant ainsi les 4,2 milliards de dollars de 2024. Les secteurs de la santé (79,3 milliards de dollars), de l’énergie et des ressources naturelles (110,8 milliards de dollars) et des infrastructures (74,4 milliards de dollars) ont également affiché une forte croissance, tous déjà supérieurs à leurs totaux annuels de 2024.

Comme l’a déclaré Gavin Geminder, responsable mondial du capital-investissement chez KPMG International : « Nous constatons clairement un déplacement des investissements vers les entreprises nationales et régionales en raison de l’incertitude entourant les politiques commerciales. Cependant, les investisseurs ne manqueront pas l’opportunité de réaliser des transactions mondiales si des actifs véritablement exceptionnels émergent ».

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Moscou et New Delhi tournent le dos au dollar

Le premier vice-Premier ministre russe, Denis Manturov, affirme que la part des règlements entre la Russie et l’Inde en monnaies nationales a dépassé les 90%. C’était lors d’une réunion de la commission intergouvernementale russo-indienne.

« Il est important de garantir des règlements mutuels ininterrompus, surtout dans les circonstances actuelles. Nous avons déjà réussi à convertir plus de 90% des paiements entre la Russie et l’Inde en monnaies nationales », a déclaré Manturov.

Les deux pays continueront à renforcer la coopération dans le secteur bancaire, ajoute-t-il, soulignant la « nécessité de renforcer l’interaction entre les banques dans le secteur des assurances ».

L’ambassadeur de Russie en Inde, Denis Alipov, affirme que les deux pays avaient enregistré des « succès significatifs » en surmontant les obstacles liés aux règlements mutuels en devises fortes et étaient engagés dans un dialogue actif sur l’intégration des systèmes de paiement.

Par ailleurs et dans le cadre des échanges commerciaux, il est souligné que New Delhi importerait à peu près la même quantité de pétrole russe malgré les récents développements… « L’Inde se rend compte qu’il n’y a aucune chance de changer ses approvisionnements et que les profits sont trop élevés pour elle », a-t-il poursuivi, selon Reuters.

Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré mardi 19 août que l’Inde ferait partie des pays soumis à des droits de douane supplémentaires parce que l’achat de pétrole russe par l’Inde était inacceptable.

Il a ajouté que l’Inde tire profit de ses achats de pétrole russe, l’achetant à bas prix puis le revendant à un prix plus élevé. « L’Inde a réalisé d’énormes profits en vendant du pétrole russe pendant la guerre en Ukraine ».

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Transport maritime : la flambée d’incendies sur les navires de fret inquiète

Une série d’incendies graves survenus en 2025 sur des porte-conteneurs et des porte-véhicules dans l’océan Indien, la mer du Nord, la Manche, la mer Rouge et l’océan Atlantique en Afrique de l’Ouest ont mis en évidence les inquiétudes concernant la sécurité maritime et les risques liés au transport de cargaisons dangereuses.

Commentant cette évolution, Pavlos Xiradakis, président de l’Association hellénique des propriétaires de remorqueurs, de navires de sauvetage, de lutte antipollution et de soutien offshore, a souligné le 20 août que la nouvelle réalité dissipe l’idée fausse selon laquelle les pétroliers et les gaziers sont par définition les plus dangereux.

Il a insisté sur la nécessité pour les ports grecs – dont beaucoup ne disposent même pas d’un réseau de lutte contre les incendies de base – d’être protégés par une réglementation sur le remorquage garantissant l’utilisation de remorqueurs certifiés pour la lutte contre les incendies, capables de réagir immédiatement à de tels incidents, protégeant ainsi les vies humaines, l’environnement, les navires et les installations portuaires.

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Les USA vont expulser des migrants vers l’Ouganda

Kampala a conclu un accord avec Washington pour accueillir un nombre indéterminé de migrants de pays tiers qui sont expulsés des États-Unis, rapporte CBS, citant des documents officiels.

L’administration du président américain Donald Trump a conclu des accords de réinstallation dans des pays tiers pour expulser les demandeurs d’asile dans le cadre d’une répression plus large de l’immigration illégale, malgré les critiques et les protestations.

Selon CBS, l’accord avec l’Ouganda verra le pays d’Afrique de l’Est accepter un nombre indéterminé de déportés africains et asiatiques qui avaient demandé l’asile à la frontière américano-mexicaine « à condition qu’ils n’aient pas d’antécédents criminels ».

Rappelons au passage que Washington a imposé des sanctions de voyage à plusieurs responsables ougandais en raison de soupçons de corruption et de violations des droits de l’Homme à la suite de l’adoption par Kampala d’une loi anti-gay en 2023, et a retiré le pays de l’initiative commerciale en franchise de droits de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).

Au moins une douzaine de pays auraient accepté ou consenti à accueillir des personnes expulsées qui ne sont pas leurs propres citoyens. En effet, le Rwanda, voisin de l’Ouganda, a dernièrement conclu un accord avec la Maison Blanche pour accueillir jusqu’à 250 personnes expulsées en échange d’une subvention américaine. La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a déclaré que Kigali « approuverait chaque personne proposée à la réinstallation ».

En juillet, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a expulsé cinq « criminels barbares » vers l’Eswatini (ancien Swaziland), quelques semaines après avoir envoyé huit autres au Soudan du Sud, pays déchiré par un conflit. Les détails des accords conclus avec les deux pays n’ont pas été divulgués. La Maison Blanche avait auparavant révoqué tous les visas des détenteurs de passeports sud-soudanais et suspendu toute nouvelle délivrance, précisant que cette mesure pourrait être réexaminée une fois que le pays coopérerait pleinement à l’accueil des ressortissants expulsés.

Pour sa part, le Nigeria a déclaré qu’il n’accepterait pas d’étrangers expulsés des États-Unis. Ainsi, Yusuf Tuggar, le ministre des Affaires étrangères du pays le plus peuplé d’Afrique, a accusé l’administration Trump d’utiliser les restrictions de visas et les hausses de tarifs douaniers pour contraindre les pays africains à accepter des migrants.

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S&P confirme la note « AA+ » des États-Unis

S&P Global confirme sa note de crédit « AA+ » pour les États-Unis, estimant que les revenus provenant des tarifs douaniers de Trump compenseront le coût budgétaire d’un projet de loi massif sur les impôts et les dépenses.

Rappelons au passage que Trump a promulgué le projet de loi « Big and Beautiful » en juillet, après son adoption par le Congrès, contrôlé par les Républicains. Ce projet de loi, qui a instauré de nouveaux allégements fiscaux, a également pérennisé les précédentes réductions d’impôts de Trump de 2017.

« Dans le contexte de l’augmentation des taux tarifaires effectifs, nous nous attendons à ce que des recettes douanières importantes compensent généralement les résultats budgétaires plus faibles qui pourraient autrement être associés à la récente législation budgétaire, qui contient à la fois des réductions et des augmentations d’impôts et de dépenses », note S&P dans son analyse.

Le gouvernement a signalé une augmentation de 21 milliards de dollars des recettes douanières grâce aux tarifs douaniers de Trump en juillet, mais le déficit budgétaire a augmenté de près de 20% au cours du même mois pour atteindre 291 milliards de dollars.

S&P, qui est devenue la première agence de notation à abaisser la note « AAA » du gouvernement américain en 2011, a également déclaré que les perspectives pour la note américaine restent stables.

L’agence de notation a également indiqué s’attendre à ce que la Réserve fédérale – que Trump a vivement critiquée pour ne pas avoir réduit ses taux d’intérêt – « relève les défis de la réduction de l’inflation intérieure et de la résolution des vulnérabilités des marchés financiers ».

L’agence prévoit un déficit public moyen de 6,0% du PIB sur la période 2025-2028, contre 7,5% en 2024 et 9,8% en moyenne sur la période 2020-2023. Elle prévient également de dégrader la note des États-Unis dans les deux à trois prochaines années si les déficits déjà élevés devaient augmenter.

Une sonnette d’alarme pour les attaques contre la Fed

« Les notations pourraient également être mises sous pression si les développements politiques pèsent sur la solidité des institutions américaines et sur l’efficacité de la politique à long terme ou sur l’indépendance de la Réserve fédérale », souligne l’entreprise.

Cependant, S&P a déclaré qu’elle pourrait relever la note des États-Unis en cas de croissance économique durable et d’ajustements du profil budgétaire américain qui réduiraient les récentes augmentations de la dette du pays.

La confirmation de la note de crédit de S&P intervient après que Moody’s a abaissé d’un cran la note des États-Unis en mai dernier, invoquant l’augmentation de la dette.

La dette américaine a dépassé le record de 37 000 milliards de dollars durant la semaine du 11 août 2025.

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Grande-Bretagne : l’inflation s’élève à 3,8 % en juillet

L’Office for National Statistics (ONS) de la Grande-Bretagne indique que le taux d’inflation pour juillet s’élève à 3,8%.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une inflation atteignant 3,7% au cours des 12 mois précédant juillet, après avoir atteint 3,6% en juin.

L’inflation sous-jacente, hors catégories les plus volatiles (énergie, alimentation, alcool et tabac), est passée de 3,7% en juin à 3,8% en juillet.

La hausse de l’inflation a poussé l’indice des prix à la consommation (IPC) à son taux annuel le plus élevé depuis le début de l’année dernière, a déclaré Grant Fitzner, économiste en chef de l’ONS.

« La principale raison est la forte augmentation des prix des billets d’avion, qui constitue la plus forte progression en juillet depuis que la collecte des données sur les tarifs aériens est passée de trimestrielle à mensuelle en 2001. Elle est probablement liée au calendrier des vacances scolaires cette année », a-t-il expliqué dans un message sur la plateforme X.

« Les prix de l’essence et du diesel ont également augmenté ce mois-ci, contrairement à l’année dernière. La hausse inflationniste des prix alimentaires se poursuit, des produits comme le café, le jus d’orange frais, la viande et le chocolat enregistrant les plus fortes hausses de prix », a-t-il ajouté.

La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, estime qu’il fallait faire davantage pour réduire le coût de la vie. « Nous avons pris les décisions nécessaires pour stabiliser les finances publiques et nous sommes loin de l’inflation à deux chiffres que nous avons connue sous le gouvernement précédent, mais il reste encore beaucoup à faire », a-t-elle souligné.

Stabilité de la monnaie britannique

La livre sterling est restée stable face au dollar après la publication des données, s’échangeant à 1,3489 $. Les derniers chiffres font suite à la décision de la Banque d’Angleterre de réduire ses taux d’intérêt de 4,25% à 4% au début du mois, revenant à une politique d’assouplissement monétaire « progressif et prudent »…

La BoE surveille de près les données sur l’inflation. « Nous prévoyons que les pressions sur les prix s’atténueront au quatrième trimestre 2025, avec un taux d’inflation annuel approchant 3,5% d’ici la fin de l’année », a déclaré Sanjay Raja, économiste principal à la Deutsche Bank, dans une note écrite vendredi.

« En outre, nous prévoyons un nouvel assouplissement des pressions sur les prix l’année prochaine. Selon nos modèles, l’IPC devrait baisser à près de 2,75% en glissement annuel au deuxième trimestre 2026, avant d’atteindre 2,25% au quatrième trimestre 2026. Toutefois, plus généralement, nous prévoyons que la voie vers l’objectif de 2% l’année prochaine se rétrécira », a-t-il ajouté.

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50% de taxes US sur l’acier et l’aluminium dérivés

Le département américain du Commerce a annoncé, mardi 19 août, avoir ajouté 407 catégories de produits supplémentaires à la liste des produits « dérivés » de l’acier et de l’aluminium soumis à des sanctions.

« La décision d’aujourd’hui couvre les éoliennes et leurs pièces et accessoires, les grues mobiles, les bulldozers et autres équipements lourds, les wagons de chemin de fer, les meubles, les compresseurs, les pompes et des centaines d’autres produits », a déclaré le département du Commerce dans un communiqué.

Les produits inclus dans la liste seront soumis à un taux de droit de douane de 50%, ajoute-t-il.

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Rubio présidera le comité sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine

Les États-Unis, l’Ukraine et les pays européens ont créé un comité conjoint pour élaborer une proposition visant à fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine, éventuellement avec le soutien aérien américain, a rapporté mardi 19 août le site d’information Axios, citant deux sources bien informées.

Le comité est dirigé par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, mais comprend des conseillers à la sécurité nationale d’Ukraine et de pays européens.

« Dans les prochains jours, tout le monde travaillera du matin au soir sur les garanties de sécurité. Nous pourrions avoir une architecture claire d’ici la fin de la semaine », a déclaré une source ukrainienne au site web.

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Les exportations japonaises au plus bas depuis 2021

Les exportations du Japon ont enregistré, en juillet, leur plus forte baisse depuis 2021, les expéditions de produits vers les États-Unis et la Chine ayant diminué, selon Capital.

Les exportations vers les États-Unis – le principal marché des produits japonais) – ont continué de baisser, chutant de 10,1% en juillet, mais moins que celle enregistrée en juin (11,4%).

Les expéditions vers la Chine – le deuxième plus grand marché d’exportation du Japon – ont chuté de 3,5% par rapport au même mois de l’année dernière, mais elles ont augmenté de 17,7% vers Hong Kong.

Dans le même temps, les importations de la quatrième économie mondiale ont chuté de 7,5%.

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L’Irak commence à importer des produits de transport durables

Le ministère irakien des Transports a annoncé, le 18 août 2025, des négociations avec la Turquie pour importer des bus électriques, en plus d’élaborer des plans pour introduire des trains respectueux de l’environnement dans le projet de route de développement.

Le directeur des médias et des relations publiques du ministère, Maytham Al-Safi, a déclaré : « Le projet de route de développement est un investissement de développement global, et le port de Faw est la pierre angulaire du projet, car il sera la première station reliant l’Irak au monde, ainsi que l’Est à l’Ouest ».

Et d’ajouter : « Le port de Faw sera le terminal principal et devrait être le plus proche de l’Europe. Il est prévu d’ouvrir la première phase dudit port fin 2025 ou début 2026 », selon l’Agence de presse irakienne (INA).

Il a expliqué que des projets stratégiques existent dans le secteur des transports respectueux de l’environnement, notamment le projet de développement routier, et que des trains modernes et respectueux de l’environnement seront construits. Il a ajouté que ces trains seront électriques, conformément au système européen, ce qui contribuera à une amélioration qualitative du niveau de services en Irak…

Concernant la coopération avec le secteur privé, Al-Safi a souligné que « le ministère n’a aucune réserve quant aux partenariats avec le secteur privé, à condition que les droits du secteur public soient garantis ». Il a noté que « le ministère des Transports met en œuvre de nombreux projets avec le secteur privé, dont les plus importants sont la Société générale de gestion des transports privés et le Projet national de taxis, ainsi que des partenariats avec Iraqi Airways, les aéroports, les ports et d’autres acteurs ».

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JPMorgan s’attend à une hausse des actions bancaires chinoises

La banque s’attend à des dividendes en espèces de plus de 4 % et à une amélioration des revenus.

JPMorgan s’attend à ce que les actions des banques chinoises cotées sur les principaux marchés et à Hong Kong augmentent au cours du second semestre de cette année.

La banque a déclaré ce 19 août que les actions des banques cotées sur le marché chinois pourraient augmenter jusqu’à 15 %, tandis que les actions des banques cotées à Hong Kong devraient réaliser des gains allant jusqu’à 8 %.

JPMorgan a indiqué que les banques chinoises distribueraient des dividendes en espèces cette année à un taux supérieur à 4 %. Elle attribue cette prévision optimiste à l’amélioration des marges nettes d’intérêt et à la croissance des revenus tirés des commissions bancaires.

La banque a noté que le cycle de baisse des taux d’intérêt en Chine touche à sa fin, avec des attentes d’une ou deux baisses supplémentaires entre la seconde moitié de 2025 et 2026.

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L’or progresse, les taux en ligne de mire

Les prix de l’or ont légèrement augmenté au début des échanges du mardi 19 août, alors que les investisseurs attendent le discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, cette semaine, qui pourrait révéler les futures orientations de la politique monétaire de la Banque centrale américaine.

Selon le suivi du marché des agences spécialisées, le métal jaune sera affecté par tout signe d’une baisse imminente des taux d’intérêt, en particulier avec les attentes croissantes d’une baisse de 25 points de base lors de la prochaine réunion.

L’évolution des efforts diplomatiques menés par Washington pour mettre fin à la guerre en Ukraine, est également suivie, à la suite des rencontres entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

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Légère baisse des prix du pétrole 

Les prix du pétrole ont légèrement baissé au début des échanges du mardi 19 août, alors que les marchés anticipaient la possibilité de pourparlers tripartites entre Moscou, Kiev et Washington visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

Selon le suivi de l’évolution du marché pétrolier effectué par Energy Platform, basée à Washington, les discussions à venir pourraient ouvrir la porte à la levée des sanctions sur le pétrole russe.

Les investisseurs attendent le résultat des efforts diplomatiques menés par Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, pour tenter de mettre fin à la guerre la plus longue et la plus violente d’Europe depuis 80 ans.

Les prix du pétrole ont augmenté d’environ 1% à la clôture des échanges lundi 18 août, le prix du brut Brent approchant les 67 dollars le baril, avant de baisser au début des échanges aujourd’hui.

Par contre, mardi 19 courant à 06h00 GMT, les contrats à terme sur le brut Brent pour livraison en octobre 2025 étaient en baisse de 53 cents, soit 0,8 %, à 66,07 dollars le baril.

Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate pour livraison en septembre ont également chuté de 44 cents, soit 0,7 %, à 62,98 dollars le baril, selon les données surveillées en direct par la Energy Plateform .

Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate de septembre devraient expirer demain, mercredi, tandis que le contrat pour livraison en octobre a chuté d’environ 55 cents, soit 0,9 %, à 62,15 $ le baril.

Analyse du prix du pétrole

Les analystes soulignent que tout dégel dans la crise entre la Russie et l’Ukraine pourrait apaiser les inquiétudes géopolitiques et faire baisser encore davantage les prix du pétrole, la probabilité de nouvelles sanctions ou d’une escalade des tensions diminuant à court terme.

L’analyste de la DBS Bank, Sevru Sarkar, a déclaré que les prix du pétrole réagissaient aux résultats des récentes réunions entre Trump, Poutine et Zelensky, notant que les risques d’escalade ou de durcissement des sanctions ont considérablement diminué cette semaine.

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Washington-Moscou : vers des négociations de haut niveau

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont discuté lundi 18 août, lors d’une conversation téléphonique de 40 minutes, de l’idée d’élever le niveau de représentation dans les négociations pour résoudre le conflit armé en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes.

« L’idée a été discutée qu’il serait utile d’explorer la possibilité d’élever le niveau de représentation des parties ukrainienne et russe », ou en d’autres termes, qui participerait aux « négociations directes », a rapporté l’agence de presse RIA, citant le conseiller présidentiel russe Iouri Ouchakov.

Par ailleurs, Vladimir Poutine a assuré à Donald Trump qu’il était prêt à rencontrer le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, selon une source proche des discussions.

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Hydrocarbures : l’Algérie signe deux accords avec l’Occidental

L’Agence nationale algérienne pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ANNET ou ALNAFT) et la société américaine Occidental Petroleum ont signé, dimanche 17 août 2025, deux conventions pour la réalisation d’études visant à évaluer le potentiel pétrolier dans deux zones.

Les deux accords portent sur les zones d’Awabid et de Dhahar, situées respectivement dans la zone de Banoud et la partie nord des bassins de Berkine et d’Oued Mia, selon un communiqué de la Société nationale des pétroles.

Le communiqué explique que les deux accords, qui s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération entre ALNAFT et Occidental Petroleum, visent à créer de nouvelles opportunités d’investissement dans le domaine de l’exploration et du développement des hydrocarbures, selon Algérie Presse Services (APS).

Occidental Petroleum, dont le siège social est situé aux États-Unis, est une société énergétique disposant d’un portefeuille diversifié d’actifs internationaux. En Algérie, l’entreprise est active dans plusieurs projets majeurs depuis les années 1980.

« Les deux accords d’étude signés entre ALNAFT et Occidental Petroleum incarnent l’engagement des deux sociétés à coopérer pour améliorer l’évaluation et la valorisation du secteur minier des hydrocarbures ».

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Les EAU suspendent la licence de l’assureur Yas Takaful

Cette action fait suite au non-respect par la société du cadre réglementaire des compagnies d’assurance en vigueur aux Émirats arabes unis (EAU), rapporte l’agence de presse émiratie WAM, lundi 18 août.

La Banque centrale des Émirats arabes unis a suspendu la licence de la société Yas Takaful, conformément à l’article 33 (2) (k) du décret-loi fédéral n° 48 de 2023 réglementant les activités d’assurance.

Toutefois, Yas Takaful reste responsable de tous les droits et obligations découlant des contrats d’assurance conclus avant la décision de suspension, précise WAM.

Par ses fonctions de surveillance et de réglementation, la Banque centrale veille à ce que toutes les compagnies d’assurance, leurs propriétaires et leurs employés respectent les lois en vigueur dans le pays, ainsi que les réglementations et normes qu’elle a adoptées.

Cette démarche vise à préserver la transparence et l’intégrité du secteur de l’assurance et à protéger le système financier du pays, selon les autorités émiraties.

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La dette publique italienne s’élève à plus de 3 000 milliards d’euros

La Banque d’Italie vient de publier ses statistiques mises à jour sur le marché financier, avec des données de juin-juillet 2025. La dette publique italienne a augmenté, selon elle, de 18 milliards d’euros en juin par rapport à mai, atteignant un niveau record de 3 070 milliards d’euros.

La Banque d’Italie attribue cette augmentation aux besoins de financement du gouvernement de 16,4 milliards d’euros, en plus d’une augmentation des soldes du Trésor d’environ 0,8 milliard d’euros, portant le total à 47 milliards d’euros.

D’autres facteurs ont contribué à cette augmentation, notamment les différences dans les prix d’émission et de rachat, la réévaluation des titres indexés sur l’inflation et les fluctuations des taux de change, qui ont ajouté ensemble environ 0,8 milliard d’euros à la dette publique, selon l’agence de presse du Qatar (QNA).

Cependant, les données de l’Office italien des statistiques (ISTAT) ont également montré que l’excédent commercial de l’Italie a augmenté en juin, grâce à une augmentation significative des exportations. Cet excédent commercial a atteint 5,4 milliards d’euros en juin, contre 5,2 milliards d’euros au même mois de l’année dernière.

Les exportations italiennes ont augmenté de 4,9% en glissement annuel en juin, contre une baisse de 1,8% en mai. Parallèlement, les importations ont progressé de 4,8%, après une baisse de 1,5% au cours de la même période.

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Zelensky et Trump en prélude aux discussions avec les dirigeants européens

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’entretiendra, lundi 18 août, d’abord en privé avec le président américain Donald Trump, puis s’en suivront des discussions élargies avec des dirigeants européens. selon plusieurs médias européens.

Sont en effet attendus, outre Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

L’ordre du jour de la réunion portera notamment sur les garanties de sécurité, les questions territoriales et les questions de procédure, comme la nécessité d’un cessez-le-feu avant les négociations sur un accord de paix. Ces points ont également été au cœur des discussions lors de la téléconférence « Prothymos » qui s’est tenue dimanche après-midi.

Selon la télévision publique allemande ARD, le séjour du chancelier allemand Friedrich Merz dans la capitale américaine ne devrait durer que quelques heures. Il arrivera à la Maison Blanche lundi midi et son vol de retour est prévu à 17h00 (heure tunisienne).

Dans le même temps, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que les États-Unis continueront d’essayer de créer un scénario pour aider à mettre fin à la guerre de la Russie en Ukraine, mais cela pourrait ne pas être possible.

« Si la paix ne peut être obtenue et que la guerre continue, des milliers de personnes continueront de mourir… Malheureusement, nous pourrions en arriver là, mais nous ne voulons pas en arriver là », a souligné Rubio dans une interview accordée dimanche à « Face the Nation » sur CBS.

« Il y a des choses qui ont été discutées dans le cadre de cette rencontre (ndlr : Trump-Poutine en Alaska) qui ont le potentiel de développements significatifs et de progrès », a noté le secrétaire d’État américain, ajoutant que les questions à discuter incluront les garanties de sécurité pour l’Ukraine.

Il a également déclaré que les deux parties devront faire des concessions pour parvenir à un accord de paix.

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Manifestation géante à Tel-Aviv pour Gaza et les otages

Des dizaines de milliers d’Israéliens se sont rassemblés dimanche 17 août à Tel-Aviv pour exiger de leur gouvernement un accord de cessez-le-feu à Gaza qui garantirait la libération des otages, lors de l’un des plus grands rassemblements de solidarité organisés en Israël depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023.

« Ramenez-les tous ! », « Arrêtez la guerre ! », criait l’immense foule rassemblée sur une place emblématique de Tel-Aviv, où des familles se réunissent depuis près de deux ans pour réclamer la libération de leurs proches détenus par le Hamas à Gaza.

Le Forum des familles d’otages, qui organisait cette journée de mobilisation, a estimé le nombre de manifestants à près de 500 000. « Nous exigeons un accord global et applicable, ainsi que la fin de la guerre. Nous exigeons ce qui nous revient de droit, à nous, nos enfants ».

« Le gouvernement israélien n’a jamais proposé de véritable initiative en faveur d’un accord global et de la fin de la guerre. Il a transformé la guerre la plus juste en une guerre inutile », a déploré Einar Zangauker, mère de l’otage Matan, s’adressant à la foule.

Les manifestants brandissaient des portraits des otages, des drapeaux israéliens et des drapeaux jaunes, couleur symbolisant les otages. « Paix maintenant », « Ramenez-le à la maison », pouvait-on lire sur les pancartes sous les portraits des 49 otages toujours détenus à Gaza, dont 27 seraient morts aux mains de l’armée…

De nombreux Israéliens ont cependant exprimé leur scepticisme quant aux objectifs de cette mobilisation. « Bien sûr, il est temps de mettre fin à la guerre, tout le monde est fatigué (…). Cela doit cesser, mais la manière dont cela finira ne dépend pas de nous, mais du Hamas. Toutes ces manifestations, à quoi bon ? Je ne comprends pas », a déclaré Patrick Menas, investisseur immobilier, à l’Agence France-Presse.

À rappeler que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou a souligné sa détermination à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza pour en finir avec le Hamas et prendre le contrôle de l’ensemble du territoire palestinien assiégé et frappé par la famine. D’ailleurs, au moins 60 Palestiniens y ont été tués dimanche, selon les services locaux de protection civile.

« Ceux qui appellent aujourd’hui à la fin de la guerre sans la défaite du Hamas (…) renforcent la position de ce dernier et retardent la libération de nos otages (…) », répond pour sa part Netanyahu lors d’une réunion du cabinet.

Le chef d’état-major des forces armées israéliennes, Eyal Zamir, a rencontré dimanche des responsables militaires et a ensuite annoncé que l’armée « concentrerait » ses opérations sur la ville de Gaza, avec l’objectif déclaré de vaincre le Hamas et de libérer les otages pris lors de l’attaque du 7 octobre…

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