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Le cinéma tunisien en deuil | Décès du « magicien de la lumière » Ahmed Bennys

Le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) a annoncé le décès d’Ahmed Bennys, une figure emblématique du cinéma tunisien et arabe, survenu ce mercredi 20 août 2025.

Surnommé « le magicien de la lumière » Ahmed Bennys, talentueux directeur de la photographie a marqué de son empreinte de nombreux films en Tunisie et au-delà, laissant derrière lui une œuvre visuelle exceptionnelle.

« À travers son objectif, Ahmed Bennys a su insuffler une vision unique qui a fait de ses œuvres des références en matière de beauté et de profondeur de l’image. Ses plans, devenus intemporels, ont enrichi la scène cinématographique tunisienne, arabe et africaine, et resteront à jamais gravés dans la mémoire collective », déplore le CNCI.

Avec son départ, le monde du cinéma perd un artiste singulier, un mentor dévoué qui a su transmettre sa passion aux nouvelles générations.

Y. N.

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Décès d’Ahmed Bennys, le « magicien de la lumière » du cinéma tunisien

Décès d’Ahmed Bennys, le « magicien de la lumière » du cinéma tunisien

C’est avec une profonde émotion que le monde du cinéma tunisien apprend le décès d’Ahmed Bennys, surnommé le “magicien de la lumière”. Né le 16 mars 1937, ce chef opérateur et directeur de la photographie a marqué l’histoire du septième art tunisien par sa maîtrise incomparable de l’éclairage, transformant chaque plan et chaque monument en […]

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Cinétoile | Projections, rencontres et émotions en plein air

La 8ème édition du Festival Cinétoile, Cinéma sous les étoiles revients cette année du 24 au 29 août 2025 sous le ciel étoilé de Nabeul et Hammamet.

Entre courts métrages venus des quatre coins du monde et rencontres inspirantes, les nuits seront étoilées au Site Archéologique de Neapolis, au Fort de Hammamet et au Centre Culturel de Neapolis

Les organisateur ont par ailleurs dévoilé l’affiche officielle de la 8ème édition du Festival Cinétoile, C conçue par l’artiste Shawki Boukef :

« Cette œuvre poétique et symbolique reflète l’âme du festival : l’horizon marin, la lumière des étoiles et l’ouverture sur le monde à travers le court métrage.
Entre vagues et coquillages, le regard perçant de la mouette nous invite à un voyage cinématographique unique, là où la mer rejoint l’écran et où chaque nuit s’illumine d’histoires venues des quatre coins du globe ».

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PISFF 2026 : 40 courts-métrages de 20 pays en sélection officielle

Des films qui illustrent la diversité et la richesse du film court à l’échelle internationale, ses différentes esthétiques et l’exigence du format.  

Le comité exécutif du Festival international du court métrage Panorama (Panorama international short film festival-Pisff-) a dévoilé la liste définitive des films retenus pour la 11e édition, qui se tiendra du 2 au 7 février 2026.

Au total, 40 films provenant de 20 pays ont été sélectionnés, illustrant la diversité et la richesse du film court à l’échelle internationale.

Le comité de sélection, réunissant le réalisateur Zakaria Nouri (Maroc), le scénariste et cinéaste Hady Bitar (Liban), la photographe, monteuse et jeune réalisatrice Malek Ben Dekhil (Tunisie) et le réalisateur Nicolas Jacquette (France), met en lumière une diversité de créations réparties sur quatre catégories.

Pour les courts métrages de fiction, sept films issus du Maroc, de la Tunisie, de la France, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et du Sénégal ont été choisis. La catégorie du court documentaire comptera six films représentant la Tunisie, la Palestine, l’Egypte, le Pakistan et l’Iran.

Dans la catégorie du court métrage d’école, dix films en provenance d’Egypte, de Tunisie, du Maroc et du Liban ont été retenus. La sélection dédiée au court métrage d’animation réunit quant à elle dix-sept productions venues d’Italie, de Grèce, du Canada, des Etats-Unis, de Taiwan, de Belgique, du Danemark, du Royaume-Uni, de France, du Brésil, d’Algérie et d’Iran.

L’ouverture de ce nouveau rendez-vous dédié au format court sera avec le court-métrage fiction «Mango» de la réalisatrice égyptienne Randa Ali. Sélectionné dans la compétition officielle des courts métrages fiction lors de la 35e édition des Journées cinématographiques de Carthage en 2024, ce film a remporté notamment une mention spéciale au Festival international du film d’Amman 2025.

LAFF2026 : Hommage et mémoire 

Candidatures ouvertes et un hommage à la mémoire de Youssef Chahine, après celui consacré à Khemaies Khayati en 2025.

Le Festival du film africain de Louxor (Laff, Egypte) a annoncé l’ouverture des candidatures pour sa 15e édition, qui se tiendra du 30 mars au 5 avril 2026. Les réalisateurs africains ainsi que les cinéastes de la diaspora sont invités à soumettre leurs œuvres jusqu’au 25 novembre 2025 via le site officiel du festival. Les films présentés devront impérativement avoir été produits en 2025 et n’avoir jamais été projetés en Egypte.

Le festival propose quatre compétitions principales : les longs métrages de plus de 60 minutes (fiction, documentaire et animation), les courts métrages réservés exclusivement aux cinéastes africains, les films de la diaspora destinés aux réalisateurs africains établis hors du continent (portant un regard international sur l’Afrique), ainsi qu’une compétition dédiée aux jeunes talents des gouvernorats de Louxor et de Qena d’Egypte.

Après un hommage réservé lors de la 14e édition en 2025 à la mémoire du journaliste et critique de cinéma tunisien Khemais Khayati, la 15e édition rendra un hommage à la mémoire du grand cinéaste égyptien feu Youssef Chahine, placé sous le thème «Youssef Chahine… une histoire égyptienne», à l’occasion du centenaire de sa naissance.

Pour rappel, la 14e édition avait distingué le court-métrage tunisien «Loading» d’Anis Lassoued, qui a remporté le deuxième prix du meilleur court-métrage et récompensé Amal Mannai par le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans «Asfour Jenna» de Mourad Ben Cheikh, sélectionné en compétition officielle des longs métrages de cette édition. Le Festival international du film africain de Louxor (Laff) vise à promouvoir le cinéma africain, à créer des passerelles entre réalisateurs du continent et de la diaspora et à faire de Louxor un carrefour cinématographique et culturel de premier plan.

Festival du Film Africain de Louxor 2026 : ouverture des candidatures jusqu’au 25 novembre

Le Festival du Film Africain de Louxor (LAFF, Egypte) a annoncé l’ouverture des candidatures pour sa 15ème édition, qui se tiendra du 30 mars au 5 avril 2026. Les réalisateurs africains ainsi que les cinéastes de la diaspora sont invités à soumettre leurs œuvres jusqu’au 25 novembre 2025 via le site officiel du festival. Les films présentés devront impérativement avoir été produits en 2025 et n’avoir jamais été projetés en Egypte.

Le festival propose quatre compétitions principales : les longs métrages de plus de 60 minutes (fiction, documentaire et animation), les courts métrages réservés exclusivement aux cinéastes africains, les films de la diaspora destinés aux réalisateurs africains établis hors du continent (portant un regard international sur l’Afrique), ainsi qu’une compétition dédiée aux jeunes talents des gouvernorats de Louxor et de Qena d’Egypte.

Après un hommage réservé lors de la 14ème édition en 2025 à la mémoire du journaliste et critique de cinéma tunisien Khemais Khayati, la 15ème édition rendra un hommage à la mémoire du grand cinéaste égyptien feu Youssef Chahine, placé sous le thème “Youssef Chahine… une histoire égyptienne”, à l’occasion du centenaire de sa naissance.

Pour rappel, la 14ème édition avait distingué le court-métrage tunisien “Loading” d’Anis Lassoued, qui a remporté le deuxième prix du meilleur court-métrage, et récompensé Amal Mannai par le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans “Asfour Jenna” de Mourad Ben Cheikh, sélectionné en compétition officielle des longs métrages de cette édition.

Le Festival international du Film Africain de Louxor (LAFF) vise à promouvoir le cinéma africain, à créer des passerelles entre réalisateurs du continent et de la diaspora, et à faire de Louxor un carrefour cinématographique et culturel de premier plan.

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Festival Cinétoile 2025 à Nabeul : art, cinéma et rencontres internationales sous les étoiles

Le festival international du court métrage Cinétoile revient dans une huitième édition du 24 au 29 août 2025. Ce nouveau rendez-vous cinématographique se déroulera au site archéologique Néapolis, au fort de Hammamet et au Centre culturel Néapolis à Nabeul (Cap Bon).

En attendant d’annoncer sa programmation, le festival a dévoilé l’affiche officielle signée par l’artiste Shawki Boukef, une identité visuelle, où l’art et le symbole se rencontrent. Sur fond d’horizon marin constellé d’étoiles, une mouette au regard vif, parée de coquillages, domine les vagues comme une sentinelle du large. Entre l’écume et la lumière, l’oiseau devient métaphore du cinéma tout court : libre, audacieux, prêt à s’élancer vers d’autres rivages. Les marches rouges qui se perdent dans la mer évoquent l’ascension vers l’écran, porte ouverte sur des récits venus du monde entier, invitant à un voyage cinématographique où chaque court métrage est une étoile nouvelle dans le firmament de Cinétoile.

Organisé par la délégation régionale aux affaires culturelles de Nabeul, avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI), de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (Amvppc) et de la municipalité de Nabeul, le festival rassemble chaque année des cinéphiles, des réalisateurs, des producteurs et des critiques du monde entier, créant ainsi un espace de rencontre et d’échange autour du cinéma.

Depuis sa création en 2017, le festival “Cinétoile” s’est imposé comme un événement culturel offrant dans la région une sélection de films et d’activités variées autour du cinéma. Le surnom “Cinéma sous les étoiles” prend tout son sens avec des projections nocturnes en plein air qui invitent le public à vivre le cinéma autrement, sous le ciel étoilé.

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FIC 2025 : Ky-Mani Marley remplacé par la projection de « Thalathoun

Le concert de l’artiste jamaïcain Ky-Mani Marley, initialement prévu le 17 août à l’occasion de la 59e édition du Festival international de Carthage, a été officiellement annulé, a annoncé le comité d’organisation via la page officielle du festival. Cette décision intervient après plusieurs semaines de polémiques sur les réseaux sociaux concernant les positions présumées du chanteur en faveur de l’entité sioniste.

À la place, un hommage sera rendu à l’artiste tunisien feu Fadhel Jaziri avec la projection de son film « Thalathoun » (Trente), le 17 août à la même heure.

Les spectateurs ayant acheté des billets physiques pourront se faire rembourser à partir du lundi 18 août 2025, au siège de l’Établissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (ENPFMCA) à la Cité de la culture, entre 9h et 13h.

Pour les billets électroniques, les montants seront automatiquement remboursés sur les comptes bancaires des acheteurs à compter de la même date.

Bien que les organisateurs n’aient pas officiellement révélé les raisons de cette annulation, la programmation de Ky-Mani Marley, annoncée début juillet, avait déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux, en raison des positions supposées en soutien de l’entité sioniste. Cette annulation intervient après celle du concert de la chanteuse française Hélène Ségara, également prévue dans la programmation, et retirée sous la pression du public tunisien, en raison de ses liens perçus comme une normalisation avec l’entité sioniste.

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FIFAK 2025 : une nouvelle date pour l’édition placée sous le slogan “Free Palestine

Le comité directeur de la 38ème édition du Festival international du film amateur de Kelibia (FIFAK) a annoncé, sur la page officielle du festival, le report de l’édition 2025, initialement prévue du 16 au 23 août, à une nouvelle période allant du 23 au 30 août.

Cette décision intervient, explique la même source, après une étude approfondie des conditions d’organisation. Le comité a mentionné avoir rencontré plusieurs difficultés d’ordre matériel et logistique, nécessitant un réajustement du calendrier afin de garantir les meilleures conditions pour le succès du festival et la mise en œuvre optimale de sa programmation, placée cette année sous le slogan “Free Palestine”.

Le comité directeur du FIFAK a, d’autre part, souligné que ce report permettrait de proposer une édition digne de l’histoire et de la réputation du festival qui s’emploie à poursuivre son soutien à la création cinématographique engagée.

Considéré comme la plus ancienne rencontre de jeunes cinéastes, d’associations tunisiennes de cinéma, d’étudiants et de professionnels, le FIFAK est, au fil des années, devenu un haut lieu de découverte artistique et un véritable tremplin pour de nombreux cinéastes et techniciens.

Après l’édition 2024, qui a célébré le 60ème anniversaire du festival sous le slogan “Save Gaza”, le prochain rendez-vous portera l’emblème “Free Palestine”, illustré par un visuel poignant et épuré, annonçant une édition engagée et solidaire, dans la continuité de l’esthétique que le FIFAK cultive depuis sa création en 1964.

Organisé par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA), avec le soutien du ministère des affaires culturelles et du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), et en collaboration avec la municipalité de Kélibia (Cap Bon), le festival accueille chaque année des cinéastes amateurs et étudiants en cinéma pour présenter leurs dernières créations (principalement des courts-métrages), échanger leurs expériences avec leurs homologues internationaux et rencontrer des professionnels du secteur.

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Cinéma tunisien : Plongée dans les coulisses des films de Ala Eddine Slim

“Dans les coulisses des films de Ala Eddine Slim” est le thème d’un atelier d’analyse filmique qui sera organisé par l’association Sentiers, du 20 au 23 août 2025, au Centre culturel Rid’Arts de Menzel Témime, en présence du cinéaste et animé par le critique Tahar Chikhaoui.

Destiné aux étudiants en cinéma, aux animateurs de ciné-clubs et/ou d’initiatives cinématographiques, l’atelier est mené en partenariat avec Archipels Images, HAKKA Distribution, le Centre culturel Rid’Arts et avec le soutien de l’AFAC – The Arab Fund for Arts and Culture – et de l’Institut français de Tunisie (IFT).

Au programme figurent des projections-débats ouvertes au public et des séances d’analyse filmique autour des films “L’Automne” (court métrage, 2007), “The Last of Us” (long métrage, 2016), “Journal d’un homme important” et “Journal d’une femme importante” (deux essais vidéo courts, 2010-2011), “Agora” (long métrage, 2024), “Le Stade” (court métrage, 2010), “Tlamess” (long métrage, 2019) ainsi qu’une projection-débat du film “Babylon”, long métrage, coréalisé avec Ismael et Youssef Chebbi (2012).

Ala Eddine Slim figure, selon Tahar Chikhaoui, non seulement parmi les plus éminents cinéastes tunisiens de sa génération, mais son importance dépasse largement les frontières de son pays. Le réalisateur, ajoute-t-il, ne fait pas partie de cette catégorie de cinéastes qui participent, à juste titre, à la fabrication de leur propre renommée. Il appartient à cette autre catégorie d’auteurs, moins nombreux en général, qui, même s’ils sont conscients de la valeur de leur apport, n’éprouvent pas le besoin de la relayer auprès du public ou des institutions. La nature même de la création telle qu’il la pratique est rétive à l’ostentation. Il ne s’agit pourtant pas d’un minimalisme ou d’une épure formelle qui rendrait l’œuvre abstraite et empêcherait, comme cela a été le cas pour certains auteurs à l’œuvre inaccessible, la reconnaissance critique et festivalière d’impacter l’opinion et les institutions. Au contraire, dans chacun de ses films, on retrouve une audace esthétique et thématique remarquable, encline à la polémique, voire à la provocation. Le soin saisissant apporté à la photographie et l’étonnante tournure dramaturgique n’empêchent pas une rétention fondamentale. Autant de raisons d’entrer dans les coulisses d’une oeuvre qui n’a pas encore livré tous ses secrets…

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Festival “Tunis Tout Court” : Le court-métrage professionnel tunisien de retour après 6 ans d’absence

Après six ans d’absence, le Festival national du court-métrage professionnel “Tunis Tout Court” revient pour sa 13ème édition, qui se tiendra du 3 au 5 octobre 2025 à la Maison de la culture Ibn Rachiq à Tunis.

Organisé par l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC), représentant tunisien de la Fédération Internationale de la Presse Cinématographique (FIPRESCI), en partenariat avec le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI) et la Maison de la Culture Ibn Rachiq, ce nouveau rendez-vous cinématographique célèbre cette année le 20ᵉ anniversaire du festival dédié au court-métrage tunisien professionnel.

“Tunis Tout Court” se veut une vitrine de la création cinématographique tunisienne contemporaine, particulièrement pour les œuvres courtes, qui jouent un rôle essentiel dans l’innovation cinématographique et la découverte de nouveaux talents. Il œuvre à offrir une reconnaissance critique fondamentale pour la visibilité des œuvres et de leurs auteurs.

Dans ce contexte, un appel à films est lancé. La date limite d’envoi des candidatures est fixée au 25 août 2025 à minuit. L’ATPCC mentionne que les films doivent être inscrits obligatoirement sur : https://forms.gle/Rh1pA8HxtxnNH6Py8

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Leila Alaoui victime d’un accident de la route en Égypte

Leila Alaoui victime d’un accident de la route en Égypte

L’actrice égyptienne Leila Alaoui a été victime, ce mercredi, d’un accident de la route dans la région du littoral nord de l’Égypte, où elle passait ses vacances estivales. Selon une source proche citée par Al Arabiya, la collision s’est produite à l’intérieur d’un village touristique alors que la comédienne conduisait seule, lorsqu’un autre véhicule l’a […]

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Tunisie : décès de Fadhel Jaziri, icône du théâtre et du cinéma, à l’âge de 77 ans

Tunisie : décès de Fadhel Jaziri, icône du théâtre et du cinéma, à l’âge de 77 ans

Ce lundi 11 août 2025, le monde artistique tunisien est en deuil avec la disparition de Fadhel Jaziri, éminent acteur, metteur en scène et homme de théâtre, à l’âge de 77 ans, après un long combat contre la maladie. Le regretté avait récemment subi une opération à cœur ouvert particulièrement complexe, nécessitant une longue période […]

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Le producteur Habib Attia invité à rejoindre The Academy of Motion Picture Arts and Sciences

Le producteur tunisien Habib Attia figure parmi les nouveaux membres invités à rejoindre l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, prestigieuse institution qui organise chaque année les Oscars. Cette reconnaissance confirme l’importance de son parcours et de sa contribution au renouveau du cinéma tunisien, qu’il accompagne depuis près de deux décennies à travers des œuvres puissantes, singulières et désormais incontournables sur la scène internationale.

Habib Attia rejoint ainsi un cercle encore restreint de professionnels tunisiens admis au sein de l’Academy, tous ayant joué un rôle actif dans le développement du cinéma tunisien. Avant lui, la réalisatrice Kaouther Ben Hania – dont il a produit plusieurs films –, la réalisatrice Raja Amari, la productrice Dorra Bouchoucha, la monteuse franco-tunisienne Nadia Ben Rachid, ou encore la réalisatrice Meryam Joobeur (Brotherhood, nommé aux Oscars en 2020), ont été invitées à siéger dans différentes branches de l’institution. Le producteur Tarak Ben Ammar, qui a produit plusieurs films tournés en Tunisie et soutenu l’industrie locale dès les années 1970, en fait également partie. L’entrée d’Habib Attia vient ainsi renforcer une présence tunisienne encore modeste mais croissante dans cette institution de référence.

À la tête de la société Cinétéléfilms, fondée par son père Ahmed Bahaeddine Attia, producteur historique de films majeurs comme Les Silences du palais, Les Sabots en or et Halfaouine, Habib Attia a su, dès son retour en Tunisie en 2007 après avoir terminé ses études en Italie, faire émerger une nouvelle génération de cinéastes. Son nom est aujourd’hui indissociable de la percée du cinéma tunisien sur la scène mondiale, notamment grâce à une série de films qui ont franchi les frontières des festivals pour accéder aux plus hautes sphères de reconnaissance, jusqu’à l’Académie elle-même.

L’un des projets les plus marquants qu’il a portés reste L’homme qui a vendu son dos/The Man Who Sold His Skin, réalisé par Kaouther Ben Hania, qui a permis à la Tunisie de décrocher sa toute première nomination à l’Oscar du meilleur film international, en 2021. Le film, audacieux et visuellement stylisé, interroge les notions de liberté, de frontières et de marchandisation des corps, à travers l’histoire d’un réfugié syrien devenu œuvre d’art vivante. Présenté à la Mostra de Venise, il a connu un parcours exceptionnel jusqu’aux Oscars, consolidant la réputation de Habib Attia comme producteur capable de porter des projets à la fois artistiquement exigeants et internationalement viables.

Deux ans plus tard, en 2023, il produit Les Filles d’Olfa, également réalisé par Kaouther Ben Hania. Le film est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes (première présence d’un film tunisien en sélection officielle depuis 1970) et y remporte quatre prix décernés par des jurys indépendants : l’Œil d’or du meilleur documentaire, le Prix François-Chalais, le Prix de la Citoyenneté et le Prix du Cinéma positif. Il est ensuite nommé aux Oscars 2024 dans la catégorie meilleur documentaire. Œuvre hybride, entre documentaire et fiction, Les Filles d’Olfa interroge le destin d’une mère tunisienne dont deux filles ont rejoint Daech, tout en explorant les traumatismes intimes et politiques que cette histoire incarne. Là encore, le geste de production de Habib Attia est fondamental : accompagner une œuvre complexe, qui bouscule les formats narratifs traditionnels, tout en lui assurant une visibilité mondiale.

Mais au-delà de ces deux films emblématiques, Habib Attia a produit, depuis une quinzaine d’années, plusieurs œuvres majeures du cinéma tunisien post-révolutionnaire. Dès 2013, Le Challat de Tunis, satirique et impertinent, marquait le début de sa collaboration avec Kaouther Ben Hania. Il s’était auparavant engagé dans la production de No More Fear de Mourad Ben Cheikh, l’un des tout premiers films à documenter la révolution tunisienne, ou encore It Was Better Tomorrow de Hinde Boujemaa. Il est aussi coproducteur de Brotherhood de Meryam Joobeur, qui a valu à la Tunisie sa première nomination aux Oscars dans la catégorie du court-métrage de fiction.

Aujourd’hui, son entrée à l’Academy vient consacrer un parcours fondé sur la rigueur, la fidélité artistique et une rare capacité à faire rayonner des récits tunisiens profondément ancrés dans le réel. Elle atteste aussi de la place croissante qu’occupe le cinéma tunisien sur la scène internationale. Si le cinéma tunisien est de plus en plus présent dans les festivals majeurs et accède aux cérémonies prestigieuses comme les Oscars, il reste cependant en marge des grands circuits industriels de production mondiaux, marqués par des enjeux économiques et de distribution complexes. La trajectoire de producteurs comme Habib Attia prouve qu’un autre modèle est possible : celui d’un cinéma indépendant, audacieux, libre, qui n’attend pas qu’on lui tende la main pour exister.

Neïla Driss

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Le pouvoir du narratif, ou comment l’imaginaire façonne le réel

Pendant des décennies, nous avons grandi en regardant des westerns où les Indiens étaient présentés comme des sauvages sanguinaires, attaquant sans raison de paisibles colons blancs. Ils scalpaient, violaient, tuaient, et nous les détestions. Pourquoi donc ? Parce que les films et les séries américains le disaient, et nous n’avions aucun autre récit pour contredire cette vision.

Pendant des années, les « méchants » étaient les Russes. L’ennemi ultime. Ils étaient froids, brutaux, inhumains, toujours en train de comploter contre le monde libre. Là encore, pourquoi les haïssions-nous ? Parce que Hollywood, avec une efficacité redoutable, imposait cette image dans l’inconscient collectif.

Puis est venue l’ère où le « méchant arabe » est devenu la figure incontournable du mal dans les blockbusters. Un mal caricatural, sale, fanatique, barbu, hurleur, porteur de bombes et destructeur de tout ce qui ressemble à une civilisation. Cela aussi, nous l’avons vu à l’écran, encore et encore, jusqu’à ce que cela devienne, pour beaucoup, une vérité.

Dans tous ces récits, les Américains, eux, sont toujours du bon côté. Même quand le danger vient d’au-delà des étoiles, ce sont encore eux qui sauvent le monde. Les extra-terrestres attaquent la Terre ? Ce sont les pilotes américains qui volent à la rescousse, la Maison Blanche qui dirige la riposte, le président américain qui prononce le discours qui galvanise l’humanité. Même dans l’imaginaire intergalactique, c’est toujours l’Amérique qui incarne l’ordre, la justice et le salut. Et il faut reconnaître qu’elle a su, avec constance et talent, construire cette image rassurante d’elle-même, en investissant massivement dans son industrie culturelle.

Le cinéma américain, en particulier, a permis au monde entier de connaître l’Amérique et son histoire, dans ses moindres détails : depuis l’arrivée des premiers pionniers, en passant par la guerre de Sécession, la catastrophe de Pearl Harbor, la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam, la prohibition… Par la puissance de son narratif, l’Amérique a imposé ses exploits, ses inventions, et même ses drames, auxquels nous avons spontanément compati, comme le meurtre de Kennedy ou les attentats du 11 septembre. L’Amérique a su se rendre proche, familière, mémorable. Elle a su faire en sorte qu’elle devienne une référence, une figure connue de tous, presque intime. Elle a su, par la force de son récit, entrer dans notre imaginaire collectif, dans nos émotions, dans notre idéal, parfois même dans notre aspiration à lui ressembler.

Ce n’est pas un hasard. C’est une construction. Une stratégie. Un choix culturel mûrement entretenu. Car le narratif, ce n’est pas seulement raconter une histoire. C’est imposer une vision du monde. C’est diffuser un imaginaire qui, à force d’être répété, devient une référence, puis une vérité.

Et pourtant, nous, arabes, avons aussi notre propre Histoire. Nous avons notre version et notre lecture du monde. Nous avons notre identité. Nos propres exploits. Nos grandes figures, nos luttes, nos rêves, nos blessures, nos belles périodes… Mais tout cela reste méconnu, marginal, périphérique. Parce que nous ne l’avons pas raconté, ou pas assez. Parce que nous avons laissé d’autres peuples raconter pour nous – parfois contre nous.

Ce constat ne relève ni du ressentiment ni de la plainte. Il n’y a là aucun reproche envers ceux qui ont su construire leur propre récit et l’imposer au monde. Il y a seulement la lucidité de reconnaître qu’à force de silence, d’oubli ou de passivité, nous avons laissé les autres peupler notre imaginaire à notre place. Et qu’il est temps d’inverser le mouvement.

Les peuples qui ne maîtrisent pas leur propre narratif, qui ne racontent pas eux-mêmes leur Histoire et leurs histoires, qui ne diffusent pas leur vision du monde, se retrouvent piégés dans les récits des autres. Et c’est ce qui est arrivé – et arrive encore – aux Arabes. Non seulement nous ne contrôlons pas l’image que les autres se font de nous, mais nous ne la produisons même pas.

Car un narratif puissant ne se construit pas en une génération. Il repose sur une continuité, une production massive et régulière, une capacité à se raconter, à s’imposer dans l’imaginaire collectif mondial. Les Américains l’ont compris très tôt, les Russes l’ont tenté avec plus ou moins de succès, les Indiens y parviennent de plus en plus grâce à l’essor de Bollywood. Mais le monde arabe, malgré sa richesse culturelle, peine encore à se réapproprier son propre récit.

Or, le cinéma, la télévision, la littérature, le jeu vidéo, le théâtre même : tous ces outils sont des champs de bataille contemporains. Ce sont eux qui forgent l’imaginaire mondial. Ce sont eux qui déterminent qui est « le bon », qui est « le méchant », qui est « moderne », « arriéré », « civilisé », « dangereux », « fascinant », « exotique »…

Il est temps, donc, non pas de pleurer sur le narratif des autres, mais de construire le nôtre. De produire, de diffuser, de raconter. D’oser des récits forts, multiples, complexes. De ne plus toujours attendre que l’Occident nous filme, nous décrive, nous caricature.

Parce qu’un peuple sans récit, ou dont le récit est toujours dicté par les autres, est un peuple qui disparaît de l’imaginaire mondial. Et à terme, de l’Histoire.

Neïla Driss

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