Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Listériose : 32 pays concernés par des fromages français contaminés

L’alerte sanitaire liée aux fromages pasteurisés français s’étend au-delà de l’Hexagone, rapportent lundi les médias locaux.

Les autorités sanitaires françaises ont identifié la semaine dernière 21 cas de listériose, dont deux décès, susceptibles d’être liés à la consommation de fromages au lait pasteurisé.

Selon les médias, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas et la Norvège ont chacun recensé un cas confirmé, touchant des personnes âgées de 35 à 70 ans. L’agence européenne de santé publique parle désormais d’une « épidémie internationale ».

Les produits incriminés sont des fromages à pâte molle de vache et de chèvre vendus sous une quarantaine de marques. Ils ont été distribués depuis décembre 2024 dans au moins 32 pays, précisent les médias.

L’agence européenne de santé publique ajoute que les contaminations recensées en Europe, en dehors de la France, se sont produites entre le 19 avril et le 9 juillet derniers. Une enquête de traçabilité est en cours afin de retracer la chaîne de production et de distribution.

Un rappel massif a été lancé, concernant 40 références de fromages, tandis que les autorités alimentaires des pays concernés diffusent des avertissements publics et renforcent leurs contrôles.

La listériose est une maladie bactérienne causée par Listeria monocytogenes. Ses symptômes sont variables, allant de l’absence de signes cliniques à des diarrhées modérées ou des symptômes grippaux (fièvre, courbatures, maux de tête), et pouvant évoluer vers des troubles neurologiques tels que méningites ou méningo-encéphalites (forts maux de tête, fièvre élevée, nausées, vomissements, troubles du comportement).

Barrages tunisiens : le taux de remplissage recule depuis juillet

Le taux de remplissage des barrages en Tunisie s’élève à 32 % à la date du lundi 18 août 2025, a annoncé le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Pour comparaison, ce taux était de 35,6 % au 18 juillet 2025, selon les données publiées par l’Observatoire national de l’agriculture, indiquant une légère baisse du niveau des eaux au cours du dernier mois.

Kairouan : l’hôpital Ibn Al-Jazzar inaugure un service d’imagerie à la pointe de la technologie

Ce lundi matin, un nouveau service d’imagerie médicale et de radiologie a été inauguré à l’unité des spécialités chirurgicales des Aghlabites, rattachée à l’hôpital universitaire Ibn Al-Jazzar de Kairouan, pour un coût total de 4 millions de dinars, incluant l’aménagement et l’équipement.

Le service a été doté d’un appareil de fluoroscopie de pointe et d’un échographe, pour un montant de 3,5 millions de dinars. Selon un communiqué publié ce soir par le ministère de la Santé, cette infrastructure permettra d’accélérer le diagnostic, d’améliorer la prise en charge des patients, de réduire les délais d’attente, de diminuer la pression sur l’hôpital Ibn Al-Jazzar et d’assurer une réponse rapide aux situations d’urgence.

Le personnel du service a été renforcé avec cinq techniciens en radiologie, quatre infirmiers, un cadre paramédical, des assistants de santé et du personnel administratif médical.

Temps calme et estival sur la plupart des régions ce soir

Lundi soir, le ciel sera clair à peu nuageux sur la plupart des régions, selon l’Institut National de la Météorologie. Les vents souffleront du secteur est, relativement forts dans le sud et faibles à modérés dans le reste du pays.

La mer sera peu agitée à agitée.

Les températures nocturnes varieront entre 23 et 28 degrés dans le nord, le centre et les régions orientales du sud, et entre 29 et 32 degrés dans le reste du pays.

Salah Zouari exige l’accélération des projets de protection contre les inondations à Gabès et Raoued

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a appelé les responsables du groupement tuniso-saoudien chargé de la réalisation de la 7ᵉ tranche du projet d’aménagement de l’oued de Gabès et de la 3ᵉ tranche du projet de protection de la ville de Raoued contre les inondations à accélérer le rythme des travaux.
Au cours d’un entretien tenu lundi, le ministre a passé en revue avec les responsables du groupement l’avancement des deux projets, indique un communiqué publié par le ministère.
La même source précise que Salah Zouari a insisté sur l’importance de terminer les travaux dans les délais fixés afin d’améliorer les conditions de vie des habitants des zones basses.
Il a ajouté que la Tunisie a adopté un plan directeur et stratégique, axé sur des volets économiques et sociaux, visant à protéger plusieurs villes contre les inondations.
Le ministre a également encouragé le promoteur à participer aux appels d’offres pour la réalisation des différents projets nationaux et régionaux relatifs à l’amélioration des infrastructures.

Tunis : arrestation d’un passager après une tentative d’agression contre un conducteur de métro

La société Transport de Tunis (Transtu) a annoncé, lundi, que des unités de sécurité spécialisées ont arrêté un passager à bord d’une rame de la ligne 4 du métro reliant la station Barcelone à Manouba. L’individu a tenté d’agresser le conducteur vers 16h25 alors que le métro se dirigeait vers le terminus.
Selon le communiqué de la Transtu, le passager a menacé le conducteur après le refus de ce dernier d’ouvrir une porte du côté opposé, alors que la rame circulait entre les stations Slimane Kahia et Moncef Bey. L’homme a ensuite essayé de forcer la porte de la cabine et de s’en prendre au conducteur, provoquant l’interruption du trafic durant 25 minutes, jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre.
Un procès-verbal a été ouvert et la Transtu s’est engagée à remettre les enregistrements vidéo afin de compléter l’enquête et de permettre l’engagement de poursuites judiciaires contre l’agresseur.
La société rappelle avoir déposé récemment deux autres plaintes. La première concerne la casse d’une vitre de bus de la ligne 34A à Sidi Hassine samedi dernier, après qu’un jeune a jeté des pierres en descendant du véhicule. La seconde s’est produite la semaine écoulée, lorsqu’une rame de la ligne 4 a été vandalisée par un groupe d’enfants ayant mis le feu à des papiers entre les sièges, causant des dégâts au plancher et aux câbles électriques, et semant la panique parmi les passagers.

Kébili : Des consultations itinérantes d’ophtalmologie à Blidet

Des consultations médicales en ophtalmologie ont été organisées lundi après-midi au centre intermédiaire de santé de Blidet, dans la délégation de Kébili-Sud.
Ces consultations, programmées sous forme de séances nocturnes, se poursuivront sur trois jours, a indiqué le directeur régional de la santé, Jawher Mokni.
Elles s’inscrivent dans le cadre de la stratégie du ministère de la Santé visant à rapprocher les services médicaux des citoyens et à garantir un accès équitable aux soins pour tous, a-t-il précisé dans une déclaration à l’Agence TAP.
Ces consultations sont assurées par des médecins spécialistes de la région en collaboration avec une équipe paramédicale du centre intermédiaire de Blidet, et comprennent la réalisation des examens complémentaires nécessaires selon les cas.
Une attention particulière sera accordée à la correction de la vue des enfants de moins de 18 ans, en prévision de la rentrée scolaire, notamment pour les élèves ayant besoin de lunettes médicales, a ajouté Mokni.

Publication de la liste préliminaire des étudiants tunisiens admis aux universités marocaines et algériennes

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a publié, ce lundi, la liste préliminaire des étudiants tunisiens retenus pour poursuivre leurs études dans les universités marocaines et algériennes, au titre du programme d’échange étudiant Tunisie–Maroc–Algérie pour l’année universitaire 2025-2026.
Les étudiants pré-admis sont invités à participer à une réunion d’information prévue le mercredi 20 août 2025 à 10h, à la Cité des sciences de Tunis. Cette rencontre vise à leur présenter les modalités d’inscription et de séjour, ainsi qu’à les orienter sur les procédures administratives et les étapes de leur parcours universitaire à venir.

La Chine réaffirme son soutien au Conseil national des régions et des districts

La Chine a réaffirmé son engagement à soutenir le Conseil national des régions et des districts (CNRD) et à encourager ses investisseurs à développer leurs activités en Tunisie, lors d’un entretien tenu lundi à Tunis entre le président du CNRD, Imed Derbali, et l’ambassadeur de Chine, Wan Li.
L’ambassadeur a exprimé la volonté de son pays de renforcer les relations avec le CNRD et d’appuyer cette jeune institution constitutionnelle. Il a annoncé la prochaine visite d’une délégation chinoise en Tunisie afin d’approfondir la coopération, tout en soulignant l’importance du dialogue parlementaire entre les institutions législatives des deux pays.
Wan Li s’est félicité de l’évolution des relations bilatérales et a réaffirmé la détermination de la Chine à encourager les entreprises chinoises à investir en Tunisie.
Pour sa part, Imed Derbali a exprimé son souhait de développer des partenariats dans les domaines économique et social, relevant des prérogatives du CNRD. Il a également mis en avant l’intérêt du Conseil pour le modèle chinois de développement et son ambition de renforcer les liens avec les institutions législatives chinoises dans un cadre mutuellement bénéfique.
La réunion s’est déroulée en présence des vice-présidents du CNRD, Zakia Maaroufi et Youssef Bargaoui, ainsi que de plusieurs membres et responsables du Conseil.

Tribune – Chapeau bas à l’Ambassade de Chine en Tunisie – Ou comment un simple visa peut devenir une expérience… agréable !

Khadija Taoufik Moalla *

Des demandes de visa, j’en ai fait plusieurs dizaines tout au long de ma carrière, pour toutes sortes de pays. Comme pour un grand nombre de voyageurs tunisiens, demander un visa ressemble plus à une épreuve d’endurance qu’à une formalité administrative. Ainsi, entre les files d’attente interminables, les formulaires à rallonge, les documents qu’on imprime trois fois “au cas où” et les frais parfois excessifs; l’expérience est souvent stressante, coûteuse en temps et en argent …. Bref, tout sauf une partie de plaisir.

Et pourtant… il existe une exception qui redonne foi en l’humanité administrative: l’ambassade de Chine en Tunisie. Hier matin, j’y ai vécu ce que je croyais impossible: un rendez-vous consulaire rapide, cordial, efficace… et gratuit.

L’expérience en question: comme d’habitude, j’avais rempli ma demande en ligne, joint seulement deux pièces: copie de mon passeport et l’invitation reçue. Par précaution (car l’habitude est tenace), j’avais quand même préparé un dossier complet avec tous les papiers que réclament habituellement les autres ambassades: relevés bancaires, attestation de travail, réservations d’hôtel, billets d’avion…

À mon arrivée, l’agent d’accueil (un Tunisien) me demande simplement mon passeport, lit ma demande sur son ordinateur, rédige un petit reçu… et me demande de revenir dans trois jours récupérer mon passeport et mon visa. Ébahie, je lui demande si je dois passer à la banque pour payer les frais. «Non», me répond-il simplement. Je suis sortie très étonnée… mais surtout enchantée.

Pourquoi cette expérience est exceptionnelle :

En y réfléchissant, j’ai compris que ce que j’ai vécu incarne plusieurs principes simples mais ô combien révolutionnaires dans l’univers kafkaïen des visas:

1. La présomption d’innocence: l’ambassade de Chine part du principe que la majorité des candidats au visa sont des voyageurs honnêtes. Statistiquement, elle n’a pas tort: selon l’Organisation mondiale du tourisme, moins de 1,5% des voyageurs ne respectent pas les conditions de leur visa. Autrement dit, 98,5% ne cherchent qu’à visiter un pays et rentrer chez eux.

Alors, pourquoi traiter tout le monde comme des fraudeurs potentiels?

2. Le bon sens écologique et le numérique: inutile de réimprimer des documents déjà envoyés en ligne. Résultat: des centaines de feuilles économisées par demande. À titre d’exemple, si chaque ambassade à Tunis demande en moyenne 10 pages imprimées par dossier et reçoit 20.000 demandes par an, c’est environ 200.000 feuilles de papier économisées par simple dématérialisation. Soit l’équivalent de 25 arbres épargnés.

3. Des coûts réduits (voire supprimés): là où certaines ambassades facturent des frais qui dépassent parfois les 150 à 200 € — sans compter les frais indirects — il semblerait que le consulat délivre certains visas gratuitement. Et même en cas de paiement, les montants (affichés sur leur site web) sont beaucoup plus raisonnables que la majorité des autres visas.

4. Pas de réservations fictives: beaucoup d’ambassades exigent des réservations d’hôtel et des billets d’avion avant même d’accorder le visa. Ce qui oblige souvent à acheter… pour annuler ensuite. En réalité, selon les agences de voyages, 80% des réservations fournies pour les demandes de visas sont annulées une fois le visa obtenu. L’ambassade de Chine, elle, sait que ces justificatifs ne prouvent rien du tout: elle préfère la logique et le respect du budget du voyageur.

5. Respect total des données personnelles: pas de relevé bancaire, pas d’attestation de travail dans ce cas précis. Juste les documents essentiels. Un respect rare alors que, dans le monde, 66% des ambassades exigent au minimum 3 mois de relevés bancaires avant d’accorder un visa.

Et les autres ambassades ?

Là est toute la question. Pourquoi cette procédure simple, rapide et humaine est-elle l’exception et non la règle? Pourquoi la Tunisie accepte-t-elle que tant d’ambassades prennent ses citoyens en otages en imposant des démarches lourdes, coûteuses et parfois humiliantes? Sans parler des intermédiaires privés qui obligent parfois les candidats à payer deux fois le prix du visa pour «service de dépôt».

Moralité:

Ces trois jours, j’ai pu déposer et retirer un visa chinois, valable un mois, en moins de 10 minutes en tout, avec un accueil souriant et sans humiliation. Comme quoi… c’est possible. Et si un jour toutes les ambassades adoptaient ce modèle, des milliers de voyageurs tunisiens gagneraient du temps, de l’argent, et surtout beaucoup de sérénité.

Paraphrasant Gandhi qui pense qu’: «On peut juger de la grandeur d’une nation et ses progrès moraux par la façon dont elle traite les animaux» ; je dirai qu’on devrait juger de la grandeur d’une ambassade et des progrès moraux de ses services consulaires à la manière dont elle traite ses demandeurs de visas.

En attendant, chapeau bas à l’ambassade de Chine, vous venez de prouver qu’une procédure administrative peut rimer avec efficacité, respect, dignité et simplicité.

K.T.M.

(*) Universitaire

Abdelaziz Daoulatli fait don de sa bibliothèque personnelle à la BN : Un inestimable apport

Cette collection, riche et spécialisée dans l’histoire de l’art, l’archéologie et l’architecture, comprend de nombreux ouvrages rares et précieux. Elle constitue un apport significatif pour les fonds de la Bibliothèque nationale de Tunisie et contribuera à renforcer sa mission de préservation et de valorisation du patrimoine culturel et documentaire du pays.

L’historien et chercheur Abdelaziz Daoulatli a fait don de sa bibliothèque personnelle à la Bibliothèque nationale de Tunisie (BNT), en vertu d’une convention définissant les modalités de cette donation, a annoncé la BNT sur sa page officielle.Cette collection, riche et spécialisée dans l’histoire de l’art, l’archéologie et l’architecture, comprend de nombreux ouvrages rares et précieux. Elle constitue, ajoute la même source, un apport significatif pour les fonds de la Bibliothèque nationale de Tunisie et contribuera à renforcer sa mission de préservation et de valorisation du patrimoine culturel et documentaire du pays. Spécialisé en histoire de l’art et de l’architecture islamiques, ainsi qu’en conservation et valorisation du patrimoine culturel, Abdelaziz Daoulatli a occupé plusieurs postes, notamment conservateur de la médina de Tunis et directeur général de l’Institut national du patrimoine (1992-1997). Il a été entre autres président de l’Icomos  Tunisie (1980-1995) et, à l’échelle internationale, expert consultant auprès de l’Unesco (Centre du patrimoine mondial) et expert auprès de l’Alecso (2002-2004). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont «La mosquée Zitouna : dix siècles d’architecture tunisienne» (en arabe, français et anglais), ainsi que de nombreux articles sur l’histoire de l’art, les monuments et la médina, et des études sur le secteur artisanal. Il a été récompensé par plusieurs distinctions, notamment le prix de l’Organisation des villes arabes et le prix Aga Khan d’architecture islamique.

Patrimoine et restauration : Bab Bhar retrouve son éclat

Les interventions ont porté sur la documentation de l’état structurel de la porte, le retrait des parties endommagées des plaques métalliques et leur remplacement par de nouvelles pièces conformes au style originel.

Dans le cadre de la préservation du monument classé de la Porte de Bab Bhar dans la médina de Tunis et de sa restauration, la Conservation de la Ville de Tunis, relevant de la Direction de la Conservation des monuments et sites de l’Institut National du Patrimoine, et en coordination avec le gouverneur de Tunis, a entrepris des travaux de restauration du portail en bois. Les interventions ont porté sur la documentation de l’état structurel de la porte, le retrait des parties endommagées des plaques métalliques et leur remplacement par de nouvelles pièces conformes au style originel. Les parties en bois dégradées ont été nettoyées et traitées pour être consolidées, les clous manquants ont été remis en place, et une peinture adaptée, en harmonie avec le caractère traditionnel authentique du portail, a été appliquée. Ces travaux visent à protéger le monument des effets des diverses conditions climatiques et à garantir sa pérennité, en utilisant des matériaux et des techniques qui préservent son authenticité architecturale et artistique.

Une rumeur fiscale paralyse le marché immobilier chez les Tunisiens de l’étranger, assure Jalel Meziou

Les achats immobiliers des Tunisiens vivant à l’étranger ont chuté de 50 % au cours des mois de juillet et août 2025, selon un constat fait par le vice-président de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers, Jalel Meziou. Ce recul intervient alors que les années précédentes, notamment dans la région de Sousse, les Tunisiens de l’étranger manifestaient un fort intérêt pour l’acquisition de biens immobiliers dans des zones touristiques proches du littoral.
Cette baisse spectaculaire est attribuée en grande partie à une rumeur diffusée en début d’année, affirmant que les Tunisiens résidant à l’étranger seraient désormais tenus de déposer des déclarations fiscales en Tunisie concernant leurs revenus perçus à l’étranger. Si cette information a été démentie officiellement par le ministère des Finances à travers un communiqué en mai dernier, elle a néanmoins suscité un climat de peur et d’incertitude au sein de la diaspora tunisienne, freinant ainsi leur engagement dans le secteur immobilier.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, Jalel Meziou insiste sur la nécessité de mettre ces indicateurs sur la table pour analyser en profondeur les causes de ce recul. Il appelle à un dialogue constructif réunissant tous les acteurs concernés afin d’élaborer des solutions efficaces pour restaurer la confiance des Tunisiens à l’étranger et encourager la reprise normale des acquisitions immobilières, notamment résidentielles.

Scandale bancaire à Hammamet : une employée en prison, sa collègue interdite de voyager

Une employée d’une banque publique a été placée en détention provisoire tandis qu’une autre a fait l’objet d’un contrôle judiciaire avec interdiction de voyager, dans le cadre d’une enquête pour détournement de fonds au sein de deux agences situées à Hammamet et Mrezga.
Le parquet du tribunal de première instance de Grombalia a ouvert une enquête après réception d’une plainte du représentant légal de la banque, faisant état de soupçons d’appropriation illégale de fonds appartenant à certains clients. Les premières investigations, soutenues par un rapport de l’inspection générale de la banque, ont conduit à la garde à vue des deux employées, rapporte Mosaïque Fm.
Au cours de l’audition, le ministère public a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour plusieurs chefs d’accusation : falsification par un fonctionnaire public, usage et détention de documents falsifiés, abus de fonction, et gestion frauduleuse de fonds publics ou privés, conformément aux articles 172, 176, 177, 96, 99 et 297 du code pénal.
Le porte-parole des tribunaux de Grombalia, Modrek Nkhila, a indiqué que le montant initialement estimé des sommes détournées s’élève à 17 000 dinars. Cependant, les investigations sont toujours en cours afin de déterminer le montant exact, avec la possibilité d’une augmentation du montant concerné.
Le juge d’instruction a émis un mandat de dépôt à l’encontre de l’une des employées, tandis que l’autre reste sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du territoire, le temps que l’enquête se poursuive.

Sousse : refus de libération provisoire pour l’agresseur d’un chien

Le tribunal de première instance de Sousse a refusé, ce lundi 18 août, la demande de libération provisoire du citoyen accusé d’avoir agressé violemment un chien dans la région de Zaouia, à Sousse, causant la mort de l’animal. L’accusé a comparu devant la chambre criminelle en état de détention.
Cette affaire, qui remonte au 7 août dernier, avait suscité l’indignation suite à une agression particulièrement brutale exercée à l’aide d’un objet dur. Me Elyes Jilani, représentant du droit personnel au nom de l’Association Al-Rahma pour la protection des animaux, a confirmé que le tribunal a décidé de maintenir l’incarcération du mis en cause. L’audience a été renvoyée au lundi prochain pour permettre à la partie civile de présenter ses demandes civiles et de plaider.
Lors de l’audience, la défense avait tenté de contester la qualité de la partie civile de l’Association Al-Rahma, arguant qu’elle ne serait pas directement lésée par les faits. Toutefois, le président de la chambre criminelle a reconnu la légitimité de l’association à exercer le droit personnel et à déposer ses demandes, marquant ainsi une avancée juridique importante.
Pour Me Jilani, cette décision constitue une victoire pour l’Association Al-Rahma, qui est reconnue comme entité morale lésée par cette agression. Il souligne l’importance de cette reconnaissance pour la protection des animaux et l’application de la loi face aux actes de cruauté.

Sfax : poursuites judiciaires engagées contre le patient ayant agressé un médecin

Un grave incident a eu lieu samedi dernier à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax, où un médecin résident, Nadim Derouiche, a été agressé par un patient lors de sa garde au service des urgences. Cette agression a provoqué des blessures à la tête nécessitant un arrêt de travail médical de six semaines.
Abdelwahab Ben Hamed, représentant de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, a confirmé cette agression et dénoncé la gravité de la situation. En réaction, l’organisation a organisé un rassemblement de protestation dans la cour de l’hôpital pour dénoncer cet acte de violence, tout en tenant une réunion avec le directeur régional de la santé.
Au terme de cette rencontre, plusieurs mesures ont été décidées. L’agresseur fera l’objet d’un suivi judiciaire avec la désignation d’un avocat chargé des procédures légales. Par ailleurs, l’organisation a obtenu des engagements pour restaurer la dignité du médecin agressé, renforcer la sécurité dans les services d’urgences et hospitaliers, et faire porter la responsabilité aux autorités en cas de manquement à la protection du personnel médical.
Abdelwahab Ben Hamed a critiqué le manque de réaction officielle de la direction de l’hôpital, dénonçant une absence de prise en charge formelle de l’incident. Il a aussi dénoncé la pression exercée sur les médecins pour qu’ils reprennent le travail dans des conditions jugées indignes et dangereuses. Selon lui, la répétition de ces agressions est avant tout liée à l’absence de lois dissuasives claires et au manque de dispositifs de sécurité adéquats dans les établissements de santé.
Dans un communiqué officiel, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins a exprimé sa vive indignation face à cet acte et au silence préoccupant des autorités hospitalières. Elle a vivement critiqué la direction pour ne pas avoir officiellement enregistré l’incident et pour avoir contraint les médecins à reprendre leur poste sans garanties suffisantes pour leur sécurité.
L’organisation appelle le ministère de la Santé et les autorités locales à prendre des mesures urgentes afin d’assurer la protection physique et morale des médecins, en particulier des plus jeunes. Elle avertit que la persistance de ces agressions pourrait conduire à des mobilisations d’envergure destinées à exiger des conditions de travail sécurisées et le respect des personnels soignants.

UGTT : Taboubi ne perçoit pas 30 000 dinars, mais 250 dinars par mois

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a formellement démenti, ce lundi 18 août, les rumeurs relayées sur les réseaux sociaux et certains médias, affirmant que son secrétaire général, Noureddine Taboubi, toucherait un salaire mensuel de 30 000 dinars.
Dans un communiqué relayé sur le site officiel Chaab News, la centrale syndicale a précisé que ces allégations sont totalement infondées. Elle affirme que Taboubi ainsi que l’ensemble des membres du bureau exécutif perçoivent uniquement une indemnité mensuelle de 250 dinars, et non un salaire.

Canicule extrême en Algérie : jusqu’à 45 °C attendus dans plusieurs wilayas

L’Algérie traverse une vague de chaleur exceptionnelle, avec des températures atteignant jusqu’à 45 °C dans certaines régions. Les services de météorologie ont émis, ce lundi, un bulletin spécial alertant sur un épisode caniculaire sévère qui touche de nombreuses wilayas du nord, de l’ouest et de l’intérieur du pays.
Selon les prévisionnistes, cette hausse extrême du mercure est due à une masse d’air chaud remontant du sud, exacerbant les températures déjà élevées observées ces derniers jours. La situation devrait perdurer jusqu’au mercredi 20 août, voire au-delà.
Parmi les wilayas les plus concernées figurent Béjaïa, Skikda, Annaba et El Tarf, où la population est appelée à faire preuve de la plus grande vigilance. Le phénomène s’étend également aux régions de l’ouest et du centre, notamment Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Tipaza, Alger et Boumerdès, toutes placées en alerte canicule.
L’Office national de météorologie signale des températures particulièrement alarmantes dans certaines wilayas de l’intérieur, telles que Mascara, Relizane, Chlef, Aïn Defla et Blida, avec des pics pouvant atteindre 45 °C à l’ombre en journée. Un niveau rarement observé à cette période de l’année.
Outre les désagréments habituels liés à la chaleur, les autorités mettent en garde contre les conséquences sanitaires et sécuritaires. La protection civile appelle les citoyens à limiter les sorties, éviter les expositions prolongées au soleil, s’hydrater régulièrement et surveiller les personnes vulnérables, notamment les enfants et les personnes âgées.
Les risques de noyade et d’incendies de forêts sont également en hausse. La baignade dans les zones non surveillées est fortement déconseillée, et les comportements à risque — comme jeter un mégot dans la nature — sont à proscrire strictement.
Alors que les épisodes climatiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents en Algérie, les autorités insistent sur le respect des consignes de prévention. Les prochains jours s’annoncent éprouvants pour des milliers de citoyens. De nouveaux bulletins météorologiques seront diffusés régulièrement pour suivre l’évolution de la situation.

❌