Le ministère des finances a publié samedi 16 août 2025 sur sa page officielle que, dans le cadre de la simplification et de la digitalisation des procédures administratives, le ministère des Finances met à la disposition des citoyens un service en ligne pour l’achat de nouvelles catégories de timbres électroniques, à savoir :
Timbre de voyage
Timbre fiscal pour l’obtention ou le renouvellement du passeport
Ces timbres peuvent être obtenus en ligne via le lien suivant : https://e-timbres.finances.gov.tn/fr/timbreselectroniques/
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de transformation numérique.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les derniers chiffres publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) mettent en lumière une croissance remarquable des recettes issues des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) et du secteur touristique en 2025. Ces deux piliers de l’économie tunisienne ont contribué à renforcer les réserves en devises et à soutenir la stabilité économique du pays. Ainsi, les revenus cumulés des transferts de la diaspora tunisienne ont enregistré une hausse de 8,15 %, atteignant 5,23 milliards de dinars au 10 août 2025, contre 4,84 milliards à la même date en 2024.
Les recettes touristiques ont également progressé de 8,50 %, passant de 4,32 milliards de dinars à 4,69 milliards de dinars sur la même période. Cette performance s’explique par un rebond significatif du tourisme postpandémie, une diversification des marchés émetteurs, et une amélioration de la qualité des services offerts aux visiteurs. Les deux sources combinées ont généré 9,92 milliards de dinars en sept mois, contre 9,16 milliards un an plus tôt. Cette augmentation témoigne de la résilience des secteurs de la diaspora et du tourisme face aux défis économiques mondiaux, à l’inflation et les tensions géopolitiques. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La cloche de la Bourse de Tunis a sonné, jeudi, 14 août 2025, pour célébrer le démarrage des négociations du titre de la société « BNA Assurances » sur le marché principal de la Cote, après une pause de trois ans », portant ainsi à 75 le nombre des sociétés cotées. Le cours d’introduction des actions de la société « BNA assurances » a été fixé à 3,480 dinars.
Le Directeur Général de la société, Faker Raïes a indiqué, lors d’une cérémonie organisée, à cette occasion, que cette introduction en bourse marque une étape décisive dans le développement de « BNA Assurance ».
« Au-delà de l’opération financière, il s’agit d’un engagement fort envers nos clients et nos investisseurs, afin de leur offrir toujours plus de garanties, de performance et de fiabilité » a-t-il précisé.
Et de poursuivre que cette cotation ouvre une nouvelle ère pour « BNA Assurances ». Elle permettra, ainsi, de renforcer la solidité financière et d’accélérer les projets stratégiques de la société et de contribue plus encore au financement de l’économie nationale.
«Sur le long terme, nous voulons être, pour nos assurés, un partenaire de confiance et pour nos actionnaires, un vecteur de croissance durable », a encore expliqué Rais.
Pour atteindre ces ambitions, des axes stratégiques clairs ont été tracés par « BNA assurances » dont, essentiellement, la stabilisation de la sinistralité, la maîtrise des coûts des sinistres automobiles, l’augmentation de la prime moyenne auto et le développement de la bancassurance.
Raïes a rappelé, dans ce cadre, que « BNA Assurances » a poursuivi, au fil des années, un chemin qui n’a pas été facile. La société est passée d’un déficit de 92 millions de dinars (MD), en 2017, à un résultat bénéficiaire de 16 MD, aujourd’hui, a précisé le responsable, estimant que ce résultat a été atteint grâce aux efforts considérables et la stratégie rigoureuse adoptés».
« Transformer des fonds propres négatifs de -34 MD en 2017 pour arriver en 2024 à un niveau positif historique de +101 MD », est une véritable performance collective, selon ses dires.
De son côté, le Directeur Général de la Bourse de Tunis, Bilel Sahnoun, a souligné que le démarrage de la cotation du titre « BNA assurances » incitera d’autres sociétés à s’introduire sur la cote, notamment, dans le secteur de l’assurance lequel revêt une importance dans l’économie tunisienne.
Le 6 août 2025, le Conseil du Marché Financier (CMF) a annoncé avoir accordé son visa au prospectus d’admission par inscription directe, au marché principal de la cote de la Bourse, des actions de la société BNA Assurances.
Le 24 juin 2025, le Conseil d’administration de la Bourse de Tunis avait donné son accord de principe à l’admission des actions de la société BNA Assurances sur le marché principal de la Cote de la Bourse.
Et de préciser que « l’admission définitive des 87 391 790 actions de nominal un (1) dinar chacune, reste tributaire de la présentation d’un prospectus », ajoutant qu’il a « décidé de retenir un cours d’introduction qui sera égal au cours moyen pondéré sur les cinq dernières séances de bourse qui précèdent le jour d’introduction ».
BNA Assurances, anciennement connue sous le nom AMI Assurances, a été fondée en 2003 à la suite du transfert du portefeuille de la société coopérative d’assurance et de réassurance Ittihad.
Profits records… mais un faisceau de risques qui s’accumule
Des bénéfices astronomiques… mais un fisc aux aguets !!!
Un redressement fiscal à plus de 21,5 MD et la CNSS monte au créneau : près de 2 MD en jeu !!!
Litiges commerciaux et sociaux : un climat d’incertitude !!
Une domination de marché qui inquiète… une amende historique de près de 20 MDT… et une trésorerie pléthorique… qui interroge ?!?
L’enjeu dépasse désormais la simple défense juridique de ses positions : c’est la pérennité même de son modèle, fondé sur la rente et l’extraction maximale de dividendes, qui est mise en cause !!!
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) –La SFBT reste l’icône de l’industrie tunisienne. Mais son empire est désormais sous un feu-croisé: celui du fisc, de la CNSS, du Conseil de la concurrence et d’une opinion publique de plus en plus sensible aux inégalités.
Derrière les profits records, une question cruciale émerge : la SFBT est-elle en train de devenir un risque pour le pays ?
La Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT) reste l’entreprise la plus rentable du pays. Ses bénéfices se comptent en centaines de millions, ses actionnaires encaissent des dividendes colossaux et sa trésorerie déborde. Mais derrière cette façade de prospérité, les signaux d’alerte se multiplient. Fiscalité contestée, redressements sociaux, amendes records, litiges en série et dépendance stratégique à un actionnaire étranger qui fait face à des déboires avec la justice, surtout en France… autant de menaces qui pourraient transformer le champion national en un colosse fragilisé.
La SFBT affiche des bénéfices records, distribue des dividendes massifs et conserve une trésorerie de plusieurs centaines de millions. Mais derrière cette réussite éclatante, la Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT) accumule les zones d’ombre : redressements fiscaux et sociaux dépassant 23 millions de dinars, contentieux commerciaux de plus de 3,4 millions, dépendance stratégique à un actionnaire étranger ultradominant et position quasi-monopolistique sur le marché position quasi-monopolistique sur le marché. Le 8 mai 2024, le Conseil de la concurrence inflige au groupe SFBT une amende totale de 19 ,98 millions de dinars dans le cadre d’une auto-saisine ouverte depuis 2017, dont 12, 99 millions de dinars à la charge directe de la SFBT.
Ses propres commissaires aux comptes, dans leurs rapports 2024 et 2025, attirent expressément l’attention sur ces risques. De quoi placer le géant des boissons sous le radar du fisc, de la CNSS et du Conseil de la concurrence.
La Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT) vient de publier ses états financiers semestriels arrêtés au 30 juin 2025. Si les bénéfices restent colossaux, près de 170 millions de dinars sur six mois, la lecture détaillée des comptes révèle des zones d’ombre qui pourraient bien attirer l’attention des autorités fiscales, de la CNSS et du Conseil de la concurrence.
Bénéfices qui explosent, mais fiscalité en ligne de mire : un redressement à plus de 21,5 millions de dinars
Avec un résultat net de 169,6 MDT sur le premier semestre 2025, SFBT maintient sa position de mastodonte industriel. Pourtant, l’impôt sur les sociétés ne représente qu’une faible part du chiffre d’affaires (à peine 5,8 % des revenus), ce qui pose la question de l’optimisation fiscale et de la conformité avec l’esprit de la loi.
Les autorités fiscales ont notifié à SFBT un redressement portant sur les exercices 2017 à 2021. La SFBT conteste la totalité du montant, mais a tout de même inscrit une provision de 21 579 912 DT dans ses comptes 2024 pour couvrir ce risque. Une somme qui témoigne de l’ampleur du différend.
Charges sociales : la CNSS pourrait s’inviter au débat – près de 2 millions de dinars en jeu !!!
Les charges de personnel (27,5 MDT au 30 juin 2025) paraissent contenues au regard de la taille du groupe, alimentant les spéculations sur la nature des contrats, la sous-traitance et la conformité des déclarations à la CNSS.
La SFBT fait aussi l’objet d’un redressement CNSS pour la même période, 2017–2021, avec une provision de 1 923 382 DT passée dans les comptes. Ce montant, bien que nettement inférieur au volet fiscal, questionne sur les pratiques sociales et la conformité des déclarations à la caisse de sécurité sociale.
Des pratiques commerciales dans le viseur du Conseil de la concurrence : Une position dominante qui interroge ?!
Avec près de 50 % du capital détenu par Brasseries et Glacières Internationales, SFBT bénéficie d’une position ultra-dominante dans le marché de la bière et des boissons gazeuses. Une telle concentration pourrait soulever des interrogations sur la concurrence loyale, la fixation des prix et les barrières à l’entrée pour de nouveaux acteurs.
Amende du Conseil de la concurrence : près de 20 millions de dinars
Le 8 mai 2024, le Conseil de la concurrence a rendu sa décision, en premier ressort, dans l’affaire de l’auto saisine engagée depuis 2017. Il a infligé au groupe SFBT une amende globale de 19,98 millions de dinars, dont 12,99 millions de dinars directement à la charge de la SFBT. Cette sanction illustre les préoccupations persistantes liées à la position dominante du groupe et à ses pratiques commerciales.
Litiges divers : plus de 3,4 millions de dinars provisionnés
Au-delà du fisc et de la CNSS, la société fait face à divers contentieux commerciaux et sociaux, représentant 3 407 013 DT de provisions supplémentaires. Ces affaires, dont certaines seraient devant les tribunaux, concernent des différends avec des partenaires, fournisseurs ou ex-employés.
Trésorerie pléthorique, dividendes généreux… mais investissements limités
Alors que la trésorerie frôle les 258 MDT et que les placements financiers atteignent plus de 69 MDT, la société consacre toujours une part massive de ses flux à la distribution de dividendes (plus de 214 MDT sortis au premier semestre), laissant peu de place à des investissements productifs susceptibles de renforcer l’économie nationale.
Un modèle économique questionné
La stratégie actuelle, forte rentabilité, distribution généreuse aux actionnaires, investissements mesurés, pourrait être critiquée pour son manque de contribution au développement industriel et à l’emploi, alors même que SFBT bénéficie d’un marché quasi-captif et d’avantages fiscaux historiques.
Au final, la SFBT demeure un géant incontournable par ses profits et son emprise sur le marché. Mais cette réussite apparente dissimule une accumulation inquiétante de redressements fiscaux, de contentieux sociaux, de litiges et de sanctions concurrentielles. L’enjeu dépasse désormais la simple défense juridique de ses positions : c’est la pérennité même de son modèle, fondé sur la rente et l’extraction maximale de dividendes, qui est mise en cause. Dans un contexte réglementaire et social de plus en plus contraignant, la SFBT risque moins d’être un champion national qu’un symbole d’un capitalisme fragile, contesté et potentiellement explosif.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le conseil du Marché financier (CMF) vient d’informer, mardi, l’ensemble des acteurs du marché avoir approuvé la nomination des membres suivants du Conseil d’Administration de la société de bourse « Union Capital » :
– M. Mohamed Gouia (Administrateur)
– M. Karim Ben Slimane (Administrateur)
– Mme Hanane Lach’heb épouse Askri (Représentante permanente de l’Union Tunisienne du Commerce et de l’Industrie « UBCI »)
– M. Hakim Doghri (Représentant permanent de la Société Tunisienne de Promotion Financière et des Investissements (« COFITE-SICAF »)
« UNION CAPITAL » initialement dénommée « COFIB CAPITAL FINANCES » avait fusionné par absorption à la société d’intermédiation en bourse « UBCI BOURSE », après avoir fait l’objet de l’accord du Conseil du Marché Financier (CMF) en date du 21 décembre 2023, pour devenir définitive à compter du 19 septembre 2024.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le conseil du Marché financier a informé, mardi, dans un communiqué, tous les acteurs du marché qu’il a été décidé d’approuver la nomination de Mme Samia Kotrane, épouse Ben Salah, en tant que représentante permanente de la société de courtage en bourse « STB FINANCE » pour la société d’investissement du Groupe STB.
A noter que Mme Samia Kotrane Ben Salah est, actuellement directrice générale de STB Invest. Elle avait occupé, auparavant, le poste de responsable administratif et financier à STB Manager, depuis janvier 2003, sachant que cette société a été créée en 2002, pour la gestion d’actifs, en tant que filiale du Groupe STB BANK. Agréée par le Conseil du Marché Financier-CMF pour la gestion des organismes de placement collectif, STB MANAGER détecte les opportunités les plus intéressantes du marché et identifie des solutions d’investissement personnalisées aux entreprises. Elle gère, actuellement, les FCPR.
Tunis, UNIVERSNEWS (Finances) – La Banque Tuniso-Libyenne (BTL) poursuit sa transformation digitale en annonçant la signature d’un accord stratégique avec Fininfo Solutions pour déployer une solution technologique de pointe dédiée à la fonction dépositaire et à la distribution des OPCVM gérés par sa filiale, Leptis Asset Management.
Ce projet s’inscrit dans la volonté affirmée de la BTL d’investir massivement dans le digital afin d’optimiser ses opérations, de renforcer la fiabilité de ses traitements et d’offrir des services plus rapides, plus précis et mieux adaptés aux attentes de ses clients institutionnels et partenaires.
La nouvelle solution couvrira un périmètre fonctionnel complet : tenue et contrôle dépositaire, administration de fonds, gestion de portefeuilles, gestion actif/passif et services aux émetteurs. Conçue pour être très ouverte aux spécifications fonctionnelles, elle offrira à la BTL la flexibilité nécessaire pour intégrer facilement de futures innovations et s’adapter aux évolutions du marché.
Au cœur de cette modernisation, la BTL introduira une vision à 180° du client, intégrant tous les aspects matériels et immatériels de sa relation avec la banque. Cette approche offrira une synthèse fongible et dynamique de l’ensemble des actifs et engagements, actuels et futurs, liés au compte. Elle facilitera considérablement le processus de décision et permettra, en un seul clic, de valider certaines opérations, améliorant ainsi la réactivité et l’efficacité.
M. Hatem Zaara, Directeur Général de la BTL, a déclaré : « Ce partenariat avec Fininfo Solutions marque une étape importante dans notre transformation digitale. Nous investissons dans des outils innovants qui amélioreront la qualité et la rapidité de nos services, tout en garantissant une gestion rigoureuse et conforme aux exigences réglementaires. Le digital est au cœur de notre stratégie et continuera d’être un levier de développement pour la BTL. »
M. Fares Naiet Gaied, Gérant de Fininfo Solutions, a ajouté : « Nous sommes heureux de collaborer avec la BTL dans la mise en place de cette solution. Nous serons un partenaire digital et de confiance pour l’accompagner dans ses évolutions et ses ambitions, en mettant à sa disposition notre expertise et notre technologie. »
Ce partenariat favorisera également des synergies renforcées avec les autres entités du Groupe, notamment la banque d’investissement et la société de gestion, tout en soutenant la croissance et la performance de la branche Private Bank.
En modernisant en profondeur ses infrastructures et en plaçant le digital au service de ses clients, la BTL confirme sa volonté d’inscrire son développement dans une démarche tournée vers l’innovation et l’efficacité, fidèle à son nouveau slogan : « La Banque qui vous comprend ».
En un an, plus de 3,1 milliards DT supplémentaires ont quitté les coffres bancaires pour se retrouver dans les portefeuilles
Une progression de +13,89 % qui interpelle autant qu’elle inquiète !!!
Le recours massif au liquide alimente, à son tour, signe d’une pression inflationniste indirecte !!
Cette envolée de la monnaie en circulation pose au moins trois défis majeurs : de traçabilité, d’efficacité monétaire & d’inclusion financière !
Il est impératif d’éviter que cette « culture du cash » ne s’installe durablement !!!
Soit cette tendance est contenue et réorientée vers une modernisation des paiements, soit le pays risque d’entrer dans une ère de surliquidité informelle !!!
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – À la fin juillet 2025, la masse fiduciaire a franchi la barre historique des 25,7 milliards de dinars, un bond de près de 14 % en un an. Derrière ce record se cache une double réalité : d’un côté, des facteurs saisonniers et culturels qui dopent l’usage du cash ; de l’autre, un basculement structurel provoqué par la nouvelle loi sur les chèques et par un assouplissement réglementaire qui a levé l’obligation de justifier la détention d’importantes sommes en espèces.
Résultat : le pays s’enfonce dans une « économie liquide » où la traçabilité recule, l’informel gagne du terrain, et la politique monétaire se retrouve face à un défi inédit, sur fond d’inflation persistante et de réserves de change sous tension.
En un an, ce sont plus de 3,1 milliards de dinars supplémentaires qui ont quitté les coffres bancaires pour se retrouver dans les portefeuilles, les tiroirs-caisses… et parfois sous les matelas. Une progression de +13,89 % qui interpelle autant qu’elle inquiète.
Une dynamique estivale… mais pas seulement
Depuis le 22 juillet, les records se succèdent presque chaque jour. Certes, l’été, les vacances et les fêtes religieuses (Aïd El-Kébir, Aïd Esseghir) expliquent une partie de cette flambée saisonnière. Mais l’impact de la nouvelle loi sur les chèques est encore plus spectaculaire :
62 % de chèques émis en nombre au premier trimestre 2025,
–48,3 % en valeur,
part du chèque dans les paiements tombée à 16,3 % en volume, contre 36 % fin 2024.
Cette contraction a mécaniquement poussé ménages et entreprises à se tourner vers le cash, plus souple… mais moins traçable.
Un changement réglementaire clé
Depuis octobre 2024, la détention de grosses sommes en liquide n’est plus soumise à l’obligation de justifier l’origine des fonds. Pour certains analystes, c’est un facteur majeur de « décomplexion » vis-à-vis du cash.
La tendance ne se résume pas à la question du chèque : elle est nourrie par une inflation persistante, des comportements d’épargne défensive et une méfiance structurelle envers le système bancaire, surtout en période d’incertitude économique.
L’ombre portée de l’inflation
Le taux d’inflation annuel reste installé au-dessus des 7 %, grignotant le pouvoir d’achat et incitant certains ménages à retirer leurs dépôts pour effectuer leurs achats avant de nouvelles hausses de prix.
Ce recours massif au liquide alimente, à son tour, une pression inflationniste indirecte : plus l’argent circule rapidement, plus il stimule la demande, ce qui peut contribuer à maintenir les prix élevés.
Réserves de change : un équilibre fragile
La BCT maintient ses réserves de change à un niveau relativement stable, autour de 23,8 milliards de dinars (environ 125 jours d’importations), mais cette stabilité masque une tension : l’économie reste très dépendante de la disponibilité de devises pour financer les importations, tandis que la masse fiduciaire croît à un rythme difficilement compatible avec une politique monétaire rigoureuse.
Les risques à moyen terme
Cette envolée de la monnaie en circulation pose au moins trois défis majeurs :
Traçabilité – Plus de cash signifie plus de flux hors radar, et donc un terrain fertile pour l’économie informelle.
Efficacité monétaire – Une masse fiduciaire trop importante complique la maîtrise de l’inflation par la BCT.
Inclusion financière – Moins d’utilisation des moyens de paiement électroniques, donc un retard dans la modernisation des transactions.
Et maintenant ?
Si la Tunisie veut éviter que cette « culture du cash » ne s’installe durablement, plusieurs leviers sont envisageables :
Renforcer la confiance dans le système bancaire par une politique de services plus inclusive,
Améliorer la sécurité juridique et opérationnelle des paiements électroniques,
Mener une pédagogie publique sur les coûts et les risques du tout-liquide,
Introduire des incitations fiscales pour les transactions digitales.
En conclusion, franchir la barre des 25,7 milliards de dinars en circulation n’est pas un simple record statistique : c’est le symptôme d’une économie qui, face aux mutations réglementaires et aux tensions économiques, se replie sur des pratiques anciennes.
Le choix qui s’offre aux autorités est clair : soit cette tendance est contenue et réorientée vers une modernisation des paiements, soit le pays risque d’entrer dans une ère de surliquidité informelle… avec toutes les dérives que cela implique.
Dette intérieure : un parapluie provisoire qui menace l’économie à moyen terme !!
La consolidation budgétaire, alliée à des réformes structurelles favorisant la croissance, reste indispensable pour alléger la charge de la dette
À fin mars 2025, l’encours de la dette publique dépassait 135 milliards de dinars, soit déjà plus de 80 % du PIB projeté d’ici la fin de l’année
En deux ans, la dette totale est passée de 121,2 milliards de dinars en 2023 à 135,1 milliards fin mars 2025, soit une hausse de plus de 11,5 %
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La dette gonfle à un rythme soutenu, engloutissant chaque année une part croissante du budget, tandis que le recours massif à l’endettement intérieur soulage à court terme mais mine la vitalité de l’économie.
À fin mars 2025, l’encours de la dette publique dépassait 135 milliards de dinars, soit déjà plus de 80 % du PIB projeté d’ici la fin de l’année, selon la Banque centrale de Tunisie et le ministère des Finances. Cette trajectoire n’est pas qu’une statistique : elle illustre un pays où l’État s’endette pour payer ses dettes, où les marges de manœuvre se rétrécissent, et où chaque dinar affecté au service de la dette est un dinar en moins pour l’investissement, les services publics ou le soutien à la croissance.
Dans ce paysage budgétaire contraint, la dette intérieure s’impose comme une bouée de sauvetage… mais une bouée lestée, dont le poids pourrait bien précipiter l’économie vers des eaux encore plus profondes.
Une dette qui dépasse les 135 milliards de dinars !!!
Selon les dernières données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT) et le ministère des Finances, l’encours de la dette publique a atteint 135,1 milliards de dinars à fin mars 2025, soit une hausse de +7,2 % par rapport à la même période l’an dernier.
La répartition est la suivante :
Dette intérieure : 77 milliards de dinars (57 % du total)
Dette extérieure : 58,1 milliards de dinars (43 %)
L’évolution de la dette publique tunisienne entre 2023 et 2025 met en lumière une tendance préoccupante : une progression continue et soutenue, tant sur le plan de l’encours total que de la part de la dette intérieure. En deux ans, la dette totale est passée de 121,2 milliards de dinars en 2023 à 135,1 milliards fin mars 2025, soit une hausse de plus de 11,5 %. Cette croissance est principalement alimentée par la dette intérieure, qui a bondi de 65,2 à 77 milliards de dinars, portant sa part de 53,8 % à 57 % du total. En parallèle, la dette extérieure progresse à un rythme bien plus modéré, traduisant la stratégie de substitution par des financements domestiques.
Si cette orientation permet de réduire l’exposition aux chocs de change, elle exerce en revanche une pression accrue sur la liquidité nationale et renforce la compétition entre État et secteur privé pour l’accès au crédit.
Si la tendance actuelle se maintient, la Loi de finances 2025 prévoit un encours total atteignant 147,4 milliards de dinars d’ici décembre, soit 80,5 % du PIB.
Le service de la dette, un gouffre budgétaire !!!
À fin mars 2025, le service de la dette (remboursements et intérêts) a déjà englouti 9 milliards de dinars, en hausse de +26 % sur un an.
Principal remboursé : 7,4 milliards (+38,6 %)
Intérêts : 1,6 milliard (–10,4 %)
En 2024, ce fardeau avait déjà atteint 24,8 milliards de dinars, soit près de 20 % des dépenses publiques.
L’option « dette intérieure » : une solution à double tranchant
Face aux difficultés de mobilisation de financements extérieurs – souvent conditionnés à des réformes économiques impopulaires, la Tunisie a opté ces dernières années pour un recours massif à la dette intérieure. Sa part est ainsi passée de 39,6 % en 2021 à plus de 58 % en 2025, selon les projections de la Banque centrale.
Cette stratégie présente un avantage immédiat : elle réduit la dépendance vis-à-vis des bailleurs internationaux et limite l’exposition aux fluctuations des devises étrangères. Elle permet également à l’État de continuer à se financer même lorsque les négociations avec le FMI ou d’autres partenaires sont en suspens.
Mais cet apparent « confort » cache plusieurs effets pervers :
Assèchement des liquidités : l’État mobilise massivement l’épargne nationale via les banques et les investisseurs institutionnels, réduisant la capacité de financement des entreprises privées.
Hausse du coût de l’argent : la concurrence entre l’État et le secteur privé pour accéder aux ressources disponibles renchérit les taux d’intérêt.
Allongement des délais de paiement : faute de liquidités suffisantes, l’État retarde souvent le règlement de ses fournisseurs et prestataires, ce qui fragilise le tissu économique et provoque un effet domino sur les délais de paiement entre entreprises.
Risque de saturation du marché domestique : à force de solliciter les mêmes sources de financement, l’État s’expose à un tarissement progressif de l’épargne disponible.
En clair, la dette intérieure agit comme un parapluie à court terme qui protège temporairement, mais dont le poids risque à moyen terme de freiner l’investissement productif, d’accentuer les tensions sur la trésorerie des entreprises et de ralentir encore la croissance.
Un risque macroéconomique bien réel
Une dette publique équivalente à plus de 80 % du PIB place la Tunisie dans une zone de risque, surtout dans un contexte de croissance faible, de déficit budgétaire persistant et de réserves de change fragiles.
Si rien n’est fait pour stimuler la croissance et maîtriser les dépenses, la spirale de l’endettement pourrait devenir incontrôlable.
L’évolution de la dette publique tunisienne entre 2023 et 2025 reflète à la fois les contraintes financières auxquelles le pays est confronté et les choix stratégiques opérés pour y faire face.
Le recours accru à la dette intérieure a permis de maintenir un accès au financement dans un contexte international incertain, tout en réduisant l’exposition aux risques de change. Toutefois, cette orientation exige une gestion prudente afin d’éviter un effet d’éviction sur l’investissement privé et de préserver la stabilité macroéconomique.
La consolidation budgétaire, alliée à des réformes structurelles favorisant la croissance, reste indispensable pour alléger la charge de la dette et renforcer la résilience de l’économie nationale.
En résumé : la Tunisie navigue en eaux financières troubles. La dette publique est devenue l’ombre qui plane sur toutes les politiques économiques, limitant les marges de manœuvre et pesant sur l’avenir. Le pays doit rapidement engager une stratégie de désendettement couplée à des réformes structurelles, sous peine de voir l’étau budgétaire se transformer en nœud coulant.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les contretemps se succèdent et ne se ressemblent pas à la Tunisian Foreign Bank (TFBank). Ainsi, après les déboires des dernières années et le changement de direction, revoilà qu’un nouveau problème surgit et qui risque de bouleverser, encore plus, la marche de cet établissement financier tunisien de droit français, avec la démission-surprise de son directeur général.
Ancien directeur général de l’UIB (Union internationale de banques – juillet 2017), Mondher Ghazali avait été nommé, depuis le 8 mars 2024, en tant que nouveau directeur général de la (TFBank).
De plus, les actionnaires tunisiens ont dû verser la somme de 11 M€ en augmentation de capital, donnant ainsi les moyens au nouveau DG d’entamer le redressement de cette banque, plusieurs fois proposée à la vente, avant que le gouvernement ne décide de la reprendre en main
De plus, les actionnaires tunisiens ont dû verser la somme de 11 M€ en augmentation de capital, donnant ainsi les moyens au nouveau DG d’entamer le redressement de cette banque, plusieurs fois proposée à la vente, avant que le gouvernement ne décide de la reprendre en main.
L’Etat tunisien avait cherché à privatiser cette banque à deux reprises, pour se désister par la suite, et opérer l’augmentation de capital.
Dans sa lettre de démission, M. Mondher Ghazali a évoqué des « raisons de santé » et, avec son départ, la course est ouverte pour sa succession, et suite à ces nouveaux développements, un appel à candidature a été lancé, à travers un bureau de recrutement international spécialisé, pour lui trouver un successeur, avec la possibilité que tout soit réglé, d’ici novembre 2025.
La TFBank est la seule banque tunisienne de droit privé français avec des actionnaires tunisiens (STB, BH Bank) sous le contrôle de l’ACPR – pour Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – C’est désormais officiel : BNA Assurances rejoint le marché principal de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT). Après des années de présence sur le marché hors-cote, la compagnie d’assurance filiale de BNA Bank opère un virage stratégique majeur avec une admission par inscription directe, validée par le Conseil du Marché Financier (visa n°25/1159 du 6 août 2025).
Une cotation qui reflète maturité et ambition
Avec 87,4 millions d’actions désormais éligibles à la cotation sur le marché principal, BNA Assurances franchit une étape décisive de sa transformation. Cette introduction se fait dans un contexte où la société répond pleinement aux exigences réglementaires, avec un capital largement diffusé auprès du public (25,1%) et un actionnariat étoffé (60 480 actionnaires, bien au-delà du seuil requis).
Cette opération, selon les responsables de la société, vise avant tout à :
Renforcer la visibilité de la marque sur la place financière tunisienne ;
Accroître la confiance des investisseurs et partenaires (réassureurs, clients, partenaires) ;
Améliorer la liquidité du titre et dynamiser sa valorisation en Bourse.
Engagement ferme pour la transparence et la gouvernance
Conformément aux exigences du CMF, la société s’engage sur plusieurs points majeurs :
Réserver un siège au conseil d’administration pour les actionnaires minoritaires,
Assurer une communication financière annuelle claire et structurée,
Publier des prévisions sur 3 ans, accompagnées d’analyses des écarts par rapport aux réalisations,
Garantir la régulation du cours en Bourse, avec le soutien de BNA Capitaux, son intermédiaire de référence.
En parallèle, la BNA Bank, actionnaire majoritaire, a également pris un engagement fort : ne pas céder plus de 5% de sa participation au public pendant deux ans, sauf autorisation du CMF. Un signal fort de stabilité et d’engagement à long terme.
De l’hors-cote au marché principal : une ascension maîtrisée
BNA Assurances n’est pas une nouvelle venue. Depuis 2014, la société évolue sur le marché hors cote sous le nom d’AMI Assurances, avant sa refonte stratégique et son repositionnement en tant que BNA Assurances. Son intégration au marché principal, avec un cours d’introduction basé sur les cinq dernières séances précédant la cotation, reflète une volonté assumée de s’aligner sur les standards de gouvernance et de transparence des grandes sociétés cotées.
Ce que cela va changer pour les investisseurs
Avec cette introduction, les investisseurs peuvent désormais :
Accéder à un titre liquide, transparent et régulé ;
Suivre l’évolution d’une société alignée sur les nouvelles normes prudentielles ;
Miser sur un secteur de l’assurance en pleine restructuration et potentiellement porteur dans un contexte de montée des risques systémiques.
Un pas en avant pour la Bourse et pour le secteur
L’introduction de BNA Assurances est plus qu’une opération technique : c’est le symbole d’un secteur de l’assurance en quête de modernisation. Elle illustre également la capacité de la place de Tunis à accompagner des transitions de gouvernance, de transparence et d’attractivité. Reste à voir si cette dynamique inspirera d’autres acteurs du secteur financier à suivre la même voie.
Un challenge placé sous le signe de l’innovation et de l’Intelligence Artificielle
L’objectif est d’encourager l’émergence de solutions concrètes et intelligentes dans un secteur en pleine mutation
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dans le cadre de sa stratégie d’innovation et à l’occasion de son 30e anniversaire, BH Assurance a donné lundi le coup d’envoi officiel de l’événement NEXT, un challenge technologique dédié aux étudiants et centré sur l’Intelligence Artificielle appliquée au secteur de l’assurance.
Organisé en collaboration avec SESAME University et Optima Junior Entreprise, le challenge vise à mobiliser de jeunes talents autour de projets concrets et porteurs d’avenir. Deux problématiques majeures leur sont proposées :
Développer un chatbot intelligent, capable de répondre aux principales demandes clients (devis, déclaration de sinistre, informations produits, etc.)
Créer un agent commercial IA, exploitant les données internes pour recommander des offres personnalisées
Le kick-off s’est tenu lundi 4 août au sein de la faculté SESAME, réunissant étudiants, encadrants, partenaires académiques et cadres de BH Assurance.
Ce challenge s’étendra sur plusieurs semaines, incluant des workshops, des sessions de mentorat et des étapes d’évaluation. La finale se déroulera au salon Big Tech Africa en septembre, avec la remise des prix devant un jury composé de professionnels du secteur, de partenaires et de représentants académiques.
L’objectif de NEXT ?
Encourager l’émergence de solutions concrètes et intelligentes dans un secteur en pleine mutation, tout en renforçant les ponts entre le monde universitaire et le secteur des assurances en TUNISIE.
Tunis, UNIVERSNEWS (Pèlerinage) – Le vice-président de la Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV), Sami Ben Saïdane, a appelé les fidèles souhaitant accomplir la Omra à veiller à régulariser leur démarche en concluant obligatoirement un contrat écrit avec l’agence de voyages agréée de leur choix.
Cette obligation contractuelle n’est pas nouvelle. Pourtant, son application reste très limitée : dans la pratique, plus de 95 % des cas enfreignent cette règle, les pèlerins passant souvent par des intermédiaires dont ils ignorent l’identité ou la fiabilité. Cette situation engendre de graves problèmes d’organisation et de logistique durant le pèlerinage. Il a appelé les futurs pèlerins à s’adresser directement aux agences de voyages agréées, et à vérifier l’identité de l’organisateur. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Microcred SA, acteur de référence de la microfinance en Tunisie, vient d’annoncer une mesure exceptionnelle au service de l’inclusion économique : une tarification unique à tous ses crédits en réduction de 8 points comparé à ceux en vigueur. Cette nouvelle tarification unifiée à tous les types de crédits conçus en amont de cette mesure, place Microcred SA parmi les institutions les plus compétitives du marché, en couvriront l’ensemble de ses produits de crédit déboursés à compter du lundi 4 août 2025.
Cette baisse massive du taux est le résultat direct du plan de transformation « NEXTT », initié en octobre 2022 suite au passage de l’entreprise sous un actionnariat 100% tunisien. Ce plan a permis de moderniser en profondeur les opérations, d’améliorer significativement la productivité et de réduire les coûts de fonctionnement.
Une modernisation au service du client
La réussite de la transformation de Microcred SA repose sur deux piliers majeurs :
Une digitalisation complète du parcours client : De la simulation de crédit en ligne jusqu’au déblocage des fonds, les processus ont été entièrement numérisés pour offrir une expérience plus simple, plus rapide et plus transparente.
Une culture d’hyper-proximité : Les équipes ont été formées pour renforcer l’écoute et l’accompagnement personnalisé, s’adressant aussi bien aux porteurs de projets confirmés qu’à ceux qui n’en sont qu’au stade de l’idée.
Plus de 50 nouvelles formules de crédit
En parallèle de cette baisse de taux généralisée, Microcred SA enrichit son catalogue avec plus de 50 nouvelles formules de crédit conçues pour répondre aux besoins spécifiques :
Des jeunes diplômés et des femmes en milieu rural porteurs de projets à fort impact (économie verte, circulaire, solidaire).
Des salariés à faibles revenus et non bancarisés ayant besoin d’un financement pour des projets personnels ou familiaux.
Ces nouvelles offres bénéficient également de modalités de remboursement flexibles (mensuelles, trimestrielles, semestrielles ou annuelles), adaptées à la saisonnalité et à la capacité financière réelle de chaque projet.
Avec l’ensemble de ces engagements forts, Microcred SA réaffirme sa mission : être le partenaire de confiance et le levier de croissance de choix pour les micro-entrepreneurs et les ménages exclus du système financier traditionnel en Tunisie.
Quand la souveraineté monétaire passe par la maîtrise des paiements électroniques
La Tunisie : un choix de dépendance assumée alors que Des solutions sont à portée de main pour une Tunisie souveraine ??!!!
Dans un monde où la monnaie devient numérique, perdre le contrôle de ses paiements, c’est perdre le contrôle de son avenir.
Il ne s’agit pas de tourner le dos aux standards internationaux, mais de créer nos propres références !!!
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) –Malgré des années de digitalisation bancaire et une modernisation progressive du secteur financier, la Tunisie reste dépendante de deux géants américains des paiements électroniques : Visa et Mastercard. Une emprise discrète mais totale, qui dépasse la simple technologie pour s’enraciner dans nos habitudes, nos institutions… et notre inconscient collectif.
Glisser une carte, composer un code, valider. Ce geste anodin du quotidien cache une réalité bien plus lourde : derrière chaque transaction par carte Visa ou Mastercard, même en dinars et sur le sol tunisien, s’opère un transfert de valeur, de contrôle et, trop souvent, de devises.
Dans un contexte économique sous tension, où la moindre sortie de devises inquiète, la question devient centrale : pourquoi, en 2025, la Tunisie n’a-t-elle toujours pas de carte bancaire nationale ? Pourquoi les autorités financières, les banques et les décideurs ne semblent-ils pas remettre en cause ce modèle imposé ? Et surtout, quel est le vrai coût de cette dépendance – aujourd’hui et pour les générations à venir ?
Cet article propose une enquête critique et documentée sur une domination acceptée, parfois même facilitée, dans un domaine pourtant hautement stratégique : les paiements numériques, c’est-à-dire le nerf du commerce moderne, et demain, de la souveraineté économique.
Visa et Mastercard : des réseaux mondiaux incontournables
Visa et Mastercard sont des acteurs mondiaux des paiements électroniques, connectant des millions de banques, commerçants et consommateurs. Ils fournissent une infrastructure sécurisée et reconnue pour l’émission et l’acceptation des cartes bancaires, qu’elles soient utilisées localement ou à l’étranger.
Ces réseaux fonctionnent comme des intermédiaires globaux : chaque transaction passe par leurs plateformes, ce qui génère des commissions qui, pour les opérations tunisiennes, se traduisent par un transfert régulier de devises hors du pays.
Le système national : une alternative gagnante, déjà éprouvée dans la région
À l’inverse, plusieurs pays de la région ont choisi de développer des systèmes nationaux de paiement, qui permettent aux banques locales de gérer en interne la majorité des opérations domestiques.
C’est le cas du Maroc, avec son Centre Monétique Interbancaire (CMI), qui offre une carte locale largement utilisée pour les paiements internes sans passer par Visa ou Mastercard. L’Algérie a quant à elle lancé la carte Edahabia, distribuée par la poste, qui fonctionne sur le territoire national. Ces systèmes locaux permettent de limiter les coûts liés aux commissions internationales, de renforcer la souveraineté numérique et d’encourager l’innovation locale.
La Tunisie : un choix de dépendance assumée ?
Alors pourquoi la Tunisie, malgré ses compétences technologiques et une demande croissante, n’a-t-elle pas encore franchi ce cap ? La réponse est complexe et se trouve au croisement des enjeux économiques, politiques et financiers.
Les banques tunisiennes privilégient aujourd’hui le recours aux solutions Visa/Mastercard, qui offrent un service clé en main, reconnu mondialement, avec une gestion simplifiée des risques et une publicité déjà intégrée.
Créer un système national serait un projet coûteux, long et risqué. Avec Visa, tout est prêt, fonctionnel et accepté par nos clients.
Mais ce confort apparent a un coût : chaque transaction locale génère des commissions internationales estimées à plusieurs dizaines de millions de dinars par an, une fuite de devises que le pays pourrait limiter.
Les conséquences économiques et technologiques du statu quo
La dépendance aux réseaux étrangers pose plusieurs risques majeurs :
Sortie de devises : À chaque paiement par carte Visa ou Mastercard, une commission quitte le pays, impactant la balance des paiements.
Coûts plus élevés pour les consommateurs : Les frais liés aux transactions, notamment les retraits, sont souvent plus élevés qu’ils ne le seraient avec un système domestique.
Fragilité du système : En cas de suspension ou de problème technique chez Visa/Mastercard, le système de paiement tunisien se retrouve vulnérable.
Frein à l’innovation locale : Les startups fintech tunisiennes rencontrent des difficultés à s’intégrer dans ces réseaux fermés, limitant le développement de solutions adaptées au marché tunisien.
Perte de souveraineté numérique : La Tunisie ne maîtrise pas les règles, normes et évolutions de ses propres systèmes de paiement.
Quelle responsabilité pour les autorités et les banques ?
La Banque Centrale de Tunisie, en tant que régulateur du système de paiement, joue un rôle clé. Pourtant, aucune stratégie claire ne semble émerger à ce jour pour encourager la création d’un système national.
Du côté des banques, la recherche de rentabilité et la volonté de minimiser les risques freinent toute initiative. Elles continuent majoritairement de signer des partenariats avec Visa et Mastercard, préférant la sécurité d’une solution externalisée.
Enfin, le ministère des Finances reste discret sur le sujet, sans mesures d’incitation fiscale ou réglementaire visant à soutenir un projet souverain.
Des solutions à portée de main pour une Tunisie souveraine
L’heure est à l’action. Plusieurs pistes concrètes pourraient être mises en œuvre rapidement :
Lancer « TNPay », une carte nationale, sécurisée, conçue pour les opérations domestiques, compatible avec les standards internationaux pour garantir l’interopérabilité.
Créer un réseau domestique de compensation, permettant aux banques tunisiennes d’échanger directement les paiements sans passer par les circuits internationaux.
Mettre en place un incubateur public-privé fintech, dédié au développement de solutions de paiement innovantes adaptées au contexte tunisien.
Réviser les règles monétiques de la BCT, notamment en fixant des plafonds de commissions et en favorisant les alternatives locales.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – TUNISAIR réaffirme son engagement envers ses clients fidèles en proposant une offre inédite : la possibilité de régler l’excédent de bagages avec des Miles Fidelys.
En tant que seule compagnie aérienne à proposer ce service, TUNISAIR continue d’innover en matière de fidélisation, avec un objectif clair : offrir des avantages concrets et différenciants à ses voyageurs les plus engagés.
Grâce à cet avantage, les membres Fidelys peuvent utiliser leurs Miles pour :
Ajouter jusqu’à deux bagages supplémentaires (23 kg par pièce),
Voyager avec un bagage plus lourd (jusqu’à 32 kg),
Transporter un bagage plus grand (jusqu’à 203 cm),
Ou encore offrir ces primes-excédent de bagages à un proche.
Ce service est disponible dans tous les points de vente TUNISAIR. Le nombre de Miles requis varie selon l’itinéraire. Il suffit de présenter un solde suffisant, son numéro de carte Fidelys et son code PIN confidentiel.
Avec cette initiative, TUNISAIR renforce la valeur de son programme de fidélité et confirme sa volonté de placer ses clients au cœur de ses priorités, en leur offrant toujours plus de flexibilité, d’avantages pratiques et de reconnaissance.
Pour plus d’informations :
fidelys@tunisair.com.tn
www.tunisair.com
Inscription gratuite au programme Fidelys : myfidelys.tunisair.com
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – L’indice Tunindex a clôturé, le mois de juillet 2025, à 11 834,99 points enregistrant un gain de 2,23% après une hausse de 1,88% durant le mois de juin 2025, selon l’analyse mensuelle publiée par la Bourse de Tunis.
Depuis le début de l’année, ses gains cumulés ont atteint 18,90% contre une hausse de 12,01% durant le même période de 2024.
Le volume des échanges sur la Cote de la Bourse a atteint 401,4MD, soit une hausse de 45,2% par rapport au mois précédent. Le volume d’échange quotidien moyen s’est établi à 18,2MD contre 14,5MD durant le mois de juin, et à 11,7MD depuis le début de l’année 2025.
Hausse de 1,89% du Tunindex20
Le Tunindex20 a enregistré une hausse de 1,89% après un gain de 2,28% durant le mois précédent, clôturant, ainsi, à 5 306,27 points.
Depuis le début de l’année, le Tunindex20 a enregistré une hausse 21,89% contre une progression de 14,52% durant la même période de l’année 2024.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dans l’univers exigeant de la finance, certaines institutions ne suivent pas les tendances: elles les façonnent. STB Finance est de celles-là. Depuis plus de trois décennies, cette maison d’excellence, filiale de la Société Tunisienne de Banque, s’est imposée comme un acteur central dans la construction du marché financier tunisien, par la qualité de ses prestations, la constance de sa vision et l’engagement sans faille envers ses clients.
Agréée dès 1991 par la Bourse de Tunis, STB Finance est plus qu’un intermédiaire : c’est un architecte de solutions financières, au service des entreprises en quête de croissance, des épargnants souhaitant valoriser leur capital et des investisseurs à la recherche de performance maîtrisée.
Dans un monde où la confiance ne se décrète pas mais se construit, STB Finance continue de faire la différence : par la rigueur de son ingénierie financière, la pertinence de ses conseils, la performance de ses fonds, et surtout, par une relation client fondée sur l’écoute et la durabilité.
Une offre complète pour tous les profils d’investisseurs
Que vous soyez particulier, entreprise ou institutionnel, STB Finance vous propose une approche globale de l’investissement, fondée sur l’écoute, la rigueur et la performance. Son offre s’articule autour de deux axes complémentaires :
1. Intermédiation boursière stratégique
* Gestion individualisée de portefeuilles en valeurs mobilières
* Conseil stratégique et ingénierie financière
* Placement d’émissions et prise ferme
* Tenue de marché et gestion des contreparties
* Accompagnement sur mesure des IPO
* Évaluation rigoureuse des entreprises
STB Finance accompagne les entreprises tunisiennes dans leur développement et soutient la redynamisation des marchés financiers en facilitant l’accès au capital.
2. Gestion d’actifs adaptée et performante
Parce qu’un bon placement ne se résume pas à sa rentabilité, STB Finance propose une gamme complète et évolutive de Fonds Communs de Placement (FCP), pensée pour répondre à tous les profils d’investisseurs :
FCP DELTA Épargne Actions : Pour les profils dynamiques en quête de rendement à long terme.
FCP INNOVATION : Un levier de performance maîtrisée, pour les investisseurs avertis.
FCP Obligataire Capital Plus : Pour les épargnants prudents privilégiant la stabilité.
STB Évolutif FCP : Une approche équilibrée, entre sécurité et croissance progressive.
Avec cette gamme, STB Finance démocratise l’épargne productive et rend l’investissement boursier accessible à tous.
Une ingénierie financière au service de la performance durable
La force de STB Finance réside dans son approche méthodique, transparente et disciplinée. Grâce à une équipe d’experts chevronnés, la société combine analyse fondamentale, maîtrise des risques et agilité stratégique pour répondre aux évolutions économiques locales et internationales.
Les performances enregistrées en 2024–2025 par ses fonds ont renforcé la confiance de nombreux clients, particuliers comme institutionnels, en quête de solutions pérennes et efficaces.
Une finance de proximité, connectée et responsable
STB Finance place la transparence, la pédagogie et la proximité client au cœur de sa démarche. Présente physiquement et digitalement, elle accompagne les investisseurs à chaque étape : du conseil initial jusqu’à l’exécution des opérations.
Sa mission ? Permettre à chaque Tunisien, salarié, entrepreneur ou retraité, de devenir acteur de son avenir financier.
La finance de confiance porte un nom
Dans un monde en mutation, où la stabilité et l’expertise sont devenues des valeurs refuges, STB Finance incarne une nouvelle génération de partenaires financiers : solides, accessibles et stratégiques.
Qu’il s’agisse de gérer un portefeuille, de préparer une introduction en bourse ou de souscrire à un FCP, l’épargne tunisienne a trouvé son allié de confiance.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dans une démarche inédite de convergence des régulations financières en Tunisie, le Conseil du Marché Financier (CMF) et le Comité Général des Assurances (CGA) ont signé, le mardi 22 juillet 2025, une convention de coopération et d’échange d’informations, marquant un tournant décisif dans la coordination entre les deux instances de supervision.
La cérémonie de signature, qui s’est tenue au siège du CGA, a été présidée par Madame Jouda Khemiri, Présidente du Comité Général des Assurances, et Monsieur Hatem Smiri, Président du Conseil du Marché Financier, en présence de plusieurs cadres des deux institutions.
Une coordination renforcée au service de la transparence et de l’efficience
Ce partenariat vise à renforcer la supervision croisée entre le secteur des assurances et les marchés financiers, en instaurant un cadre opérationnel structuré de collaboration. Il s’agit notamment de :
Coordonner les missions d’inspection conjointes ;
Faciliter l’échange d’informations et de données stratégiques ;
Améliorer la collecte de statistiques consolidées ;
Renforcer l’application des dispositions légales et réglementaires communes.
Une attention particulière est accordée à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes, dans le respect des standards internationaux de conformité et de sécurité financière.
Formation, innovation et modernisation de la régulation
Au-delà de la supervision, la convention prévoit également :
La mise en place de programmes conjoints de formation pour les cadres des deux institutions ;
L’échange d’expertises techniques et de bonnes pratiques ;
La concertation sur les textes législatifs et réglementaires ;
Le développement de la finance digitale et la modernisation des mécanismes de contrôle.
Ce volet d’innovation reflète une volonté partagée d’anticiper les évolutions du marché, de mieux encadrer les nouveaux produits financiers, et de répondre aux défis technologiques posés par la digitalisation rapide des services financiers.
Vers un système financier plus robuste et plus cohérent
La signature de cette convention s’inscrit dans une stratégie globale visant à :
Renforcer la solidité du système financier national ;
Améliorer la stabilité et la résilience des institutions supervisées ;
Assurer une meilleure protection des investisseurs et des assurés ;
Favoriser la transparence et la confiance dans les marchés.
En plaçant la coopération au cœur de leur action, le CMF et le CGA franchissent une étape cruciale vers une régulation intégrée, moderne et proactive, à l’image des meilleures pratiques observées à l’échelle internationale.
Un signal fort pour la finance tunisienne, qui démontre que convergence réglementaire et innovation peuvent aller de pair pour bâtir un marché plus transparent, plus sûr et plus efficace.