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Production pétrolière tunisienne : chute des champs Nawara et Ashtart, reprise à Ezzaouia

La production nationale de pétrole brut s’est située à 629 kt à fin juin 2025 enregistrant ainsi une baisse de 9% par rapport à fin juin 2024, c’est ce qui ressort du rapport sur la conjoncture énergétique pour juin 2025, publié par l’observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse a touché la plupart des principaux champs; à savoir à savoir Nawara (-54%), Ashtart (-19%), El Hajeb/Guebiba (-19%), Barka (-79), Gherib (-21%), Halk el Manzel (-13%), Sidi marzoug (-4%), Hasdrubal (-9%) et Adam (-7).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une amélioration de production à savoir Ezzaouia (+83%), Gremda/El Ain (+179%), D.S.T (+69%), M.L.D (+12%) et Bir Ben Tartar (+17%).

La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 29,6 mille barils/j à fin juin 2024 à 27 mille barils/j à fin juin 2025.

Légère hausse de la demande des produits pétroliers

La demande nationale de produits pétroliers, a enregistré entre fin juin 2024 et fin juin 2025, une légère hausse de 1% pour se situer à 2248 ktep.

L’observatoire a fait état d’une hausse de 2 % pour l’essence, 3% pour le jet d’aviation et pour le coke de pétrole. Cependant, la demande du gasoil a enregistré une quasi-stabilité.

La structure de la consommation des produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif entre fin juin 2024 et fin juin 2025, à l’exception de quelques produits, notamment le fuel dont la part est passée de 4 % à 3 % et le GPL de 17 % à 18 % sur la même période.

La consommation de carburants routiers a enregistré entre fin juin 2024 et fin juin 2025, une légère hausse de1%. Elle représente 63% de la consommation totale des produits pétroliers.

La consommation de GPL a enregistré, entre fin juin 2024 et fin juin 2025, une hausse de 8%. La consommation de coke de pétrole a enregistré une hausse de 3% fin juin 2024 et fin juin 2025 (données partiellement estimées). Ce produit est utilisé exclusivement par les cimenteries et qu’il est substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.

D’autre part, la consommation de jet aviation a enregistré une hausse de 3% à fin juin 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

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Gaz naturel en Tunisie : production en recul, approvisionnement et demande en hausse

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont atteint 1000 ktep, à fin juin 2025, enregistrant ainsi une baisse de 9% par rapport à la même période de l’année précédente, c’est ce qui ressort du rapport sur la conjoncture énergétique pour juin 2025, publié par l’observatoire national de l’énergie et des mines.

En effet, la production du gaz commercial sec a diminué de 5%, alors que la redevance sur le passage du gaz algérien a enregistré une baisse de 14% à fin juin 2025 par rapport à fin juin 2024 en se situant à 424 ktep.

Il convient de noter que le Champ Hasdrubal et celui de Nawara ont enregistré une baisse respectivement de 11% et de 31%. De même, pour le champ Miskar dont la production a régressé de 2%.

Pour ce qui est du Gaz commercial du sud, sa production a connu une hausse de 9%, à fin juin 2025, par rapport à la même période de l’année écoulée.

L’observatoire a mis l’accent sur la baisse du forfait fiscal sur le transit de gaz d’origine algérienne de 14% à fin juin 2025 par rapport à fin juin 2024.

Par ailleurs, la répartition de la redevance totale entre la redevance cédée à la STEG et la redevance exportée montre que la plus grande partie est cédée à la STEG (100% pour le mois de juin 2025).

A signaler qu’un dépassement des prélèvements STEG sur la redevance revenant à l’Etat Tunisien a été enregistré en juin 2025 d’une quantité de 76 millions de Cm3, en cours de régularisation.

S’agissant des achats du gaz algérien, ils ont enregistré une hausse de 23%, entre fin juin 2024 et fin juin 2025, pour se situer à 1290 ktep.

L’approvisionnement national en gaz naturel a enregistré une hausse de 10 % entre fin juin 2024 et fin juin 2025 pour se situer à 2302 ktep.

Hausse de 10% de la demande de gaz naturel

La demande totale de gaz naturel a enregistré une hausse de 10% entre fin juin 2024 et fin juin 2025 pour se situer à 2293 ktep-pci. La demande pour la production électrique a enregistré une hausse de 13%, celle pour la consommation finale a augmenté aussi de 4%.

Le secteur de la production électrique reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (69% de la demande totale à fin juin 2025), la production électrique est en effet basée sur le gaz naturel d’environ 94%.

La baisse de la demande du secteur électrique est due à la limitation de la disponibilité du gaz naturel et ne reflète pas la demande du secteur électrique.

Pour les usages finaux (hors production électrique), la demande de gaz naturel a connu une hausse de 4% pour se situer à 715 ktep-pci. La demande des clients moyenne et basse pression a enregistré une hausse de 4% et celle des clients haute pression a enregistré une augmentation de 5%.

La consommation spécifique globale des moyens de production électrique a enregistré une hausse de 11% à fin juin 2024 et à fin juin 2025 pour se situer à 209 tep/GWh.

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Déficit énergétique en Tunisie : 2,8 Mtep et un taux d’indépendance de 38% en 2025

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 1.8 Mtep à fin juin 2025, enregistrant ainsi une baisse de 8% par rapport à la même période de l’année 2024.

Selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour mai 2025, publié par l’observatoire national de l’énergie et des mines, cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 70% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3% des ressources primairesLa demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juin 2025 et fin juin 2024 une hausse de 6%: la demande du gaz naturel a augmenté de 10% et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, ajoute la meme source, précisant que la part de la demande des produits pétroliers est passée de 51% à fin juin 2024 à 49% durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté, par contre, de 48 % à fin juin 2024 à 50% à fin juin 2025.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin juin 2025, un déficit de 2.8 Mtep, enregistrant ainsi une hausse de 17% par rapport à fin juin 2024. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 38% à fin juin 2025 contre 44% à fin juin 2024.

sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 29% à fin juin 2025, contre 33% durant la même période de 2024.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 38% accompagnée par une baisse des importations en valeur de 15%.

Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 5577 MDT à fin juin 2024 à 5188 MDT à fin juin 2025, soit une baisse de 7% (en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée).

Les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change $/DT et les cours du Brent , qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers, précise la même source.

Et de rappeler qu’ au cours du mois de juin 2025, les cours du Brent ont enregistré une baisse de 11$/bbl par rapport au mois de juin 2024 : 82.6$/bbl en juin 2024 contre 71.5 $/bbl en juin 2025 et 64$/bbl courant le mois de mai 2025.

Au cours de la même période, le Dinar tunisien a enregistré une baisse de 6% par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

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Réaménagement du poste frontalier de Dehiba : la fin d’une longue attente ?

Les travaux de réaménagement du poste frontalier de Dehiba, qui relie la Tunisie à la Libye, ont repris au début du mois d’août 2025 après une interruption de près de neuf ans. Lancé initialement en 2016, le projet avait été stoppé alors qu’il était achevé à 80 %. Un nouvel entrepreneur a été désigné pour finaliser le chantier, d’une durée de 420 jours et d’un coût total de 18,2 millions de dinars.

Ce réaménagement vise à améliorer la fluidité du trafic et à réduire les longues files d’attente qui se forment des deux côtés de la frontière. Les travaux prévoient la séparation des voies d’entrée et de sortie ainsi que la création de circuits distincts pour les camions et les véhicules légers.

Actuellement, le poste frontalier de Dehiba opère avec une seule voie de passage. Or, il voit transiter quotidiennement environ 1 200 voyageurs, 600 véhicules légers et près de 200 camions de marchandises. La modernisation de cette infrastructure est perçue comme un levier stratégique pour dynamiser les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays et pour stimuler le développement local.

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Bourse de Tunis : TUNISIE LEASING et CIMENTS DE BIZERTE, les gagnants d’une séance difficile

BourseLe marché boursier a clôturé la séance sur une note baissière. L’indice de référence s’est délesté de 0,1 % à 11 807,6 points, dans un flux réduit de 3,8 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre TUNISIE LEASING ET FACTORING s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux de 243 mille dinars, l’action du leaseur a signé une avancée de 4,6 % à 31,8 D.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre CIMENTS DE BIZERTE a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. L’action du cimentier a inscrit une hausse de 4,1 % à 0,510 D.

Le titre BH LEASING s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du leaseur a reculé de 4,3 % à 4,500 D, dans un volume d’échange dérisoire de mille dinars.

Le titre ESSOUKNA a régressé de 3,8 % à 2,550 D. L’action du promoteur immobilier a amassé un flux de 55 mille dinars sur la séance.

Le titre AMEN BANK a drainé le plus important volume de la séance, soit 21 % du total des échanges de la séance. L’action de la banque s’est maintenue à l’équilibre à 43 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 813 mille dinars.

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Salah Zouari : respect des délais exigé pour les projets de protection contre les crues

Le ministre de l’équipement et de l’habitat Salah Zouari a appelé les responsables du groupement tuniso-saoudien chargé de la réalisation de la 7ème tranche du projet d’aménagement de l’oued de Gabès et la 3ème tranche du projet de protection de la ville de Raoued contre les inondations, à accélérer le rythme de réalisation des travaux.

Au cours d’un entretien tenu, lundi, le ministre a passé en revue avec les responsables du groupement , l’avancement des travaux de réalisation des deux projets, annonce un communiqué du ministère publié lundi.

La même source souligne que le ministre a appelé les responsables à achever les travaux dans les délais fixés afin d’améliorer les conditions de vie des citoyens vivant dans les agglomération classées basses.

Et d’ajouter que la Tunisie a adopté un plan directeur et stratégique basé sur des volets économiques et sociaux visant à protéger plusieurs villes contre les inondations.

Le ministre a également appelé le promoteur à participer aux appels d’offres de réalisation des différents projets nationaux et régionaux relatifs à l’amélioration de l’infrastructure.

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Gabès : reprise des travaux de protection de la ville de Mareth contre les inondations

Les travaux de protection de la ville de Mareth (gouvernorat de Gabès) contre les risques d’inondation ont repris, après une interruption de cinq ans, pour un projet, qui porte essentiellement sur la finalisatin de l’aménagement de l’oued traversant la ville, contre une enveloppe de près de 200 mille dinars.

Les travaux dudit projet avaient démarré en juillet 2018 et prévoyaient trois composantes principales : l’aménagement de l’oued El Ajdel sur 1 400 mètres linéaires, l’Oued Essaki sur 800 mètres linéaires, ainsi que la réalisation d’un canal en béton bitumineux, d’un mur en pierres et de deux ouvrages de ralentissement des eaux dans l’oued Mareth.

Dans ce cadre, le gouverneur de Gabès, Radhouane Necibi, a effectué, lundi, une visite à la délégation de Mareth, où il a suivi la reprise des travaux d’aménagement de l’oued Mareth.

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Investissements chinois en Tunisie : Wan Li promet un appui accru aux activités économiques

La Chine réaffirme son engagement à soutenir le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) et à encourager ses investisseurs à développer leurs activités en Tunisie, lors d’un entretien entre le président du CNRD, Imed Derbali, et l’ambassadeur chinois à Tunis, Wan Li, tenu lundi à Tunis.

L’ambassadeur Wan Li a exprimé la volonté de son pays de développer les relations avec le CNRD et de soutenir cette institution constitutionnelle récente. Il a annoncé une visite prochaine d’une délégation chinoise en Tunisie pour approfondir ces relations, soulignant l’importance de la coopération parlementaire entre les institutions législatives des deux pays.

Le diplomate chinois s’est félicité de l’évolution des relations bilatérales et a réaffirmé l’engagement de la Chine à encourager les entreprises chinoises à investir en Tunisie.

De son côté, Imed Derbali a exprimé sa volonté de développer les partenariats dans les domaines économiques et sociaux, relevant des compétences du CNRD. Il a mis l’accent sur l’intérêt du Conseil pour le modèle chinois de développement et son souhait de renforcer les liens avec les institutions législatives chinoises, dans un cadre mutuellement bénéfique.

La réunion s’est tenue en présence des vice-présidents du CNRD, Zakia Maaroufi et Youssef Bargaoui, ainsi que de plusieurs membres du conseil et responsables.

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Tunisie : disponibilité des semences sélectionnées et nouvelles mesures pour la saison agricole 2025

Les besoins en semences sélectionnés sont disponibles en quantités suffisantes, a indiqué le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzeddine Ben Cheikh lors la réunion périodique des commissaires régionaux de développement agricole.

Organisée lundi, cette réunion consacrée à l’évaluation de la saison agricole écoulée et de l’examen des solutions proposées pour lutter contre les difficultés rencontrées, a permis de discuter de la saison de moisson et de collecte 2024/2025, des préparatifs de la prochaine saison des grandes cultures, de la récolte des olives de la gestion et de la valorisation du margine, outre l’approvisionnement en eau et l’irrigation.

Le ministre a appelé les commissaires régionaux à intensifier les efforts pour identifier des solutions aux problèmes rencontrés, à soutenir et appuyer les fermes domaniales.

Il a ordonné de mettre en place une stratégie de travail en coordination avec les commissariats et les parties concernées pour favoriser la gestion et la valorisation du margine afin de préserver l’environnement.

Il a recommandé également d’augmenter les superficies consacrées a la culture des pommes de terre notamment dans les terres domaniales, de mettre à disposition les quantités nécessaires en eau d’irrigation afin de parvenir à l’autosuffisance en cette matière.

S’agissant de la cochenille du cactus, il a appelé à intensifier les campagnes de sensibilisation pour lutter contre sa propagation. Pour ce qui est de la santé animale, Ben Cheikh a recommandé d’intensifier les campagnes de vaccination notamment contre la dermatose nodulaire pour protéger le cheptel.

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FIC2025 : un récital de May Farouk ravive la magie d’Oum Kalthoum

L’amphithéâtre romain de Carthage a vibré, dans la soirée du samedi 16 août 2025, sous un frémissement d’émotion et de nostalgie, au rythme du concert de la chanteuse égyptienne May Farouk, rendant hommage à Oum Kalthoum, pour le cinquantenaire de sa disparition.

Transmise en direct sur la chaîne nationale El Wataniya ainsi que sur trois chaînes égyptiennes, la soirée, rehaussée par la présence de Bassem Hassan, ambassadeur d’Egypte en Tunisie, a été ponctuée par la projection sur grand écran d’extraits de la visite d’Oum Kalthoum en Tunisie, en mai 1968, offrant au grand public un retour dans le temps et un éclairage unique sur le lien de l’astre d’Orient avec la Tunisie.

Accompagnée d’un orchestre tunisien de près de quarante musiciens sous la baguette du maestro Mohamed Lassoued, May Farouk, émue et fière de se produire sur la scène mythique de Carthage, a fait ressurgir les grands classiques de la diva à travers un récital qui restera incontestablement gravé dans la mémoire du Festival International de Carthage et de son public.

Dès son entrée sur scène, May Farouk qui vient d’inscrire son nom dans les annales du FIC, a imposé une présence à la fois sobre et radieuse. Drapée dans une élégance classique qui rappelle celle de l’illustre diva aux années 1960, elle a conquis le public par la maîtrise de sa voix puissante et la profondeur de son interprétation. Son timbre ample, soutenu par un vibrato puissant et nuancé, conférait à chaque morceau une force et une beauté qui allaient droit au cœur.

Tout au long du concert, sur près de deux heures et demi, l’orchestre, maître des nuances et des rythmes, a porté avec grâce la voix de May Farouk, qui enchaînait les mélodies immortelles d’Oum Kalthoum, comme “el hob kollou”, “alf lila wlila”, “fet el maad”, “hadhihi laylati”, “siret el hob”…offrant à chaque fois un souffle neuf. Son habilité vocale à habiter chaque mot et chaque silence a donné au public conquis l’impression d’assister à un voyage dans le temps, à la frontière entre passé et présent.

Le moment fort de la soirée demeure sans doute son interprétation finale de “enta omri”, ce titre qui est devenu, depuis sa sortie au début des années soixante, un hymne d’amour et de passion. Dans un respect fidèle à l’original, mais avec une touche contemporaine discrète, May Farouk a su raviver la magie de ce chef-d’œuvre intemporel du tarab.

Au-delà de la performance technique, c’est la maitrise à la perfection de May Farouk qui a marqué l’auditoire. Sa voix, à la fois fidèle à l’école “kalthoumiyet” et empreinte de sa propre identité, a révélé combien cet héritage demeure vivant. Elle n’a pas seulement interprété Oum Kalthoum : elle l’a chantée, portée par le raffinement d’un héritage et l’élégance d’une diva.

Avec ce concert à guichets fermés, la 59ème édition du Festival international de Carthage a revisité, à travers cette programmation, un pan de l’âge d’or de la musique arabe, porté par les voix qui ont marqué le XXème siècle par leur virtuosité et leur répertoire.

Cinquante ans après la disparition de la plus grande voix du monde arabe, le public du FIC, au summum de l’exaltation, a pu revivre la splendeur de cette époque légendaire, celle d’un art qui continue de résonner, porté par des artistes qui trouvent en Oum Kalthoum une source d’inspiration et un horizon d’excellence.

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Festival du Film Africain de Louxor 2026 : ouverture des candidatures jusqu’au 25 novembre

Le Festival du Film Africain de Louxor (LAFF, Egypte) a annoncé l’ouverture des candidatures pour sa 15ème édition, qui se tiendra du 30 mars au 5 avril 2026. Les réalisateurs africains ainsi que les cinéastes de la diaspora sont invités à soumettre leurs œuvres jusqu’au 25 novembre 2025 via le site officiel du festival. Les films présentés devront impérativement avoir été produits en 2025 et n’avoir jamais été projetés en Egypte.

Le festival propose quatre compétitions principales : les longs métrages de plus de 60 minutes (fiction, documentaire et animation), les courts métrages réservés exclusivement aux cinéastes africains, les films de la diaspora destinés aux réalisateurs africains établis hors du continent (portant un regard international sur l’Afrique), ainsi qu’une compétition dédiée aux jeunes talents des gouvernorats de Louxor et de Qena d’Egypte.

Après un hommage réservé lors de la 14ème édition en 2025 à la mémoire du journaliste et critique de cinéma tunisien Khemais Khayati, la 15ème édition rendra un hommage à la mémoire du grand cinéaste égyptien feu Youssef Chahine, placé sous le thème “Youssef Chahine… une histoire égyptienne”, à l’occasion du centenaire de sa naissance.

Pour rappel, la 14ème édition avait distingué le court-métrage tunisien “Loading” d’Anis Lassoued, qui a remporté le deuxième prix du meilleur court-métrage, et récompensé Amal Mannai par le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans “Asfour Jenna” de Mourad Ben Cheikh, sélectionné en compétition officielle des longs métrages de cette édition.

Le Festival international du Film Africain de Louxor (LAFF) vise à promouvoir le cinéma africain, à créer des passerelles entre réalisateurs du continent et de la diaspora, et à faire de Louxor un carrefour cinématographique et culturel de premier plan.

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Tunisie : ateliers, spectacles et observations astronomiques au festival des sciences d’Agareb

La Cité des Sciences à Tunis (CST) organise, du 06 au 08 septembre prochain, le festival des sciences à Agareb.

Selon une publication diffusée sur la page officielle de la CST, cet évènement s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation, la diffusion et la promotion de la culture scientifique et de l’innovation auprès des différentes catégories de la société et sur l’ensemble du pays.

Une exposition de mathématiques accompagnée de visites guidées sera ouverte pour tous les visiteurs en marge du festival.

Des ateliers scientifiques en biologie moléculaire ; environnement ; astronomie et des shows scientifiques avec l’azote liquide ; la pression et le vide; des animations avec des casques de réalité virtuelle sont aussi programmés.

Il s’agit également d’organiser des séances de spectacles astronomiques au mini-planétarium itinérants, des projections animées de films documentaires sur l’environnement et une soirée astronomique dédiée spécialement à l’éclipse lunaire totale du dimanche 7 septembre 2025.

Une Conférence grand public sur l’éclipse lunaire totale et des observations du ciel par les télescopes figurent aussi au programme.

A noter que le festival aura lieu dans la ville de Agareb entre la salle de la Commune, la Maison de la Culture, la Médiathèque et la Place de la médina.

L’entrée est libre et gratuite à tous, selon la CST.

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Échec à Genève : pas de traité contraignant contre la pollution plastique malgré l’engagement de la Tunisie

Sous l’effet d’un “sabotage” d’un groupe d’Etats pétroliers, les pourparlers intenses de deux semaines à Genève, ont clôturé sur un échec désolant concernant un traité contraignant contre la pollution plastique. Ce traité aurait aidé à la prise de décision pour protéger les générations futures d’un danger rampant qui menace l’environnement et la santé humaine, partout dans le monde.

Des délégués de quelque 170 pays membres de l’ONU, représentés à la cinquième et en principe dernière réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour un traité contre la pollution plastique (INC-5), à Genève, n’ont pas réussi à s’entendre sur un texte consistant, sans réserves qui obligerait les gouvernements à agir et donnerait lieu à des propositions de lois anti-pollution plastique.

Les membres de la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), dont la Tunisie fait partie, ont déploré, cet échec, “d’autant plus que l’accord était à notre portée”.

“Cette impasse est une leçon collective : le consensus à tout prix s’est, une fois encore, révélé incapable de produire un traité à la hauteur de l’urgence de la crise, pourtant tant attendu par le monde entier. Si les processus multilatéraux demandent du temps et de la patience, ils savent aussi se réinventer et prendre des formes diverses”, a indiqué la coalition dans un communiqué de presse.

Plus de 50 parlementaires issus de plus de 30 pays, ont annoncé qu’ils se mobiliseront, unis par la volonté commune, pour travailler ensemble à la résolution de cette crise.

Contacté par l’agence TAP, Riadh Jaidane, membre de la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), qui a assisté aux négociations de Genève, a souligné que “la position de la Tunisie a été claire dans le cadre de ces négociations. Elle est pour un traité contraignant en dépit des démarches qui en résultent pour changer les lois, certains systèmes de production économique et aussi les mentalités”.

“Malheureusement, après 10 jours de négociations, les 184 pays réunis à Genève ne sont pas parvenus à adopter un traité contraignant pour mettre fin à la pollution plastique malgré tous les efforts de la société civile, de notre coalition et de tous les Etats qui partagent notre position”, a-t-il dit

“C’est Dommage pour notre planète mais nous ne lâcherons pas. Le combat continue. Nous sommes environ 50 parlementaires à décider d’agir au niveau national, chacun de son côté, pour proposer des initiatives et pourquoi pas des projets de loi contre la pollution plastique qui défigure notre environnement et constitue un vrai danger aujourd’hui pour la santé humaine et pour les jeunes générations, notamment les micro-particules en plastique, présentes partout”.

“En tant que parlementaire tunisien, j’estime que la lutte contre la pollution plastique transcende les frontières et nécessite une action coordonnée au plus haut niveau intergouvernemental mais aussi interparlementaire”, a laissé entendre Jaidane.

“C’est Dommage pour notre planète mais nous ne lâcherons pas. Le combat continue. Nous sommes environ 50 parlementaires à décider d’agir au niveau national, chacun de son côté, pour proposer des initiatives et pourquoi pas des projets de loi contre la pollution plastique qui défigure notre environnement et constitue un vrai danger aujourd’hui pour la santé humaine et pour les jeunes générations, notamment les micro-particules en plastique, présentes partout”.

Le parlementaire tunisien croit aussi en l’urgence d’Intensifier “le plaidoyer auprès de nos gouvernements respectifs pour défendre un traité ambitieux et contraignant qui s’attaque véritablement aux causes profondes de cette crise environnementale”

Il a affiché son optimisme quant à une prise de conscience dans l’avenir et aussi “à notre capacité collective à relever le défi de la pollution plastique. Avec la détermination des parlementaires du monde entier, l’engagement croissant de la société civile et l’innovation technologique, nous avons tous les outils pour transformer cette crise en opportunité”.

Selon la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), “l’intérêt de nos citoyens et la protection de l’environnement dans lequel ils naissent et s’épanouissent doivent être la boussole de toute action. En tant que représentants élus du peuple, c’est également notre devoir et notre engagement”.

Les membres de la coalition ont appelé, par ailleurs, les gouvernements du monde entier à poursuivre les discussions avec efficacité et détermination, afin d’aboutir à un traité ambitieux, juridiquement contraignant et clairement défini,

capable de répondre à l’urgence et à l’ampleur de la pollution plastique à l’échelle mondiale.

Ils estiment que l’absence de traité aujourd’hui “ne réduit en rien notre capacité d’agir. Notre coalition reste mobilisée

: quelles que soient les suites des négociations, nous continuerons ce combat. Avec ou sans texte, nous travaillerons sans relâche et utiliserons tous les leviers législatifs à notre disposition pour faire entendre la voix de nos concitoyens.

Face à l’urgence de la crise plastique, nous agirons dans un esprit de collaboration et avec les plus hauts standards de protection environnementale et sanitaire”.

L’ICEPP est un groupe de travail composé de plus de 50 parlementaires du monde entier, dont la Tunisie, rassemblés autour de la volonté commune de répondre à la crise mondiale de la pollution plastique. Cette initiative s’inscrit dans

l’agenda du Comité de Négociations Intergouvernemental et s’appuie sur l’expérience et l’expertise de ses membres pour sensibiliser, informer et agir avec constance et détermination pour éradiquer la menace de la pollution plastique.

Il y’a lieu de rappeler que la Tunisie, à l’instar de l’ensemble des pays mediterranéens, est très touchée par la pollution plastique, notamment, dans le milieu marin et sur les plages.

Dans le cadre du programme “Adoptez une plage” visant à surveiller les déchets marins en Tunisie en 2023-2024, des données recueillies sur le terrain par des bénévoles du Fonds mondial pour la nature WWF-Agfrique du nord- Bureau de Tunis, sur différentes plages tunisiennes ont montré que les déchets plastiques dominent largement les côtes.

Plus de de 30 000 petits morceaux de plastique, 23 000 bouchons en plastique, 17 000 pailles en plastique

12 000 morceaux de polystyrène ont été détectés et collectés.

De grandes quantités de mégots de cigarettes, dont le nombre a dépassé les 78 000 ont été aussi enregistrées. Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau. Les mégots de cigarettes contiennent, en plus, des substances chimiques toxiques qui peuvent nuire à la faune marine et à l’écosystème.

Les taux de pollution les plus élevés ont été enregistrés sur les plages de “Kheireddine ” (3 766 morceaux/100 mètres) et “Mahdia” (1 775 morceaux/100 mètres).

D’après le WWF- Afrique du Nord, ces données soulignent la nécessité urgente de changer nos comportements et de renforcer les efforts de sensibilisation et de protection de l’environnement.

La prochaine réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour une autre tentative de parvenir à un consensus contre un traité anti-pollution plastique (INC-5-3), pourrait se tenir, fort probablement à Genève aussi, a fait valoir le parlementaire tunisien, sans mentionner une date précise.

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Microfinance en Tunisie : un recours alternatif face à la baisse des crédits bancaires

Les indicateurs et données disponibles confirment que le secteur de la microfinance en Tunisie a commencé à prendre une place importante parmi un large segment des couches sociales tunisiennes, compte tenu de la difficulté d’accès aux prêts bancaires, notamment ceux liés au crédit à la consommation, comme en témoigne le fait que plus de 804 mille Tunisiens ont obtenu des prêts auprès des établissements de microfinance.

Au cours des trois premiers mois de cette année, les établissements de microfinance ont accordé 113 583 prêts. Le recours à ce type de financement est devenu un mécanisme alternatif pour l’accès aux prêts, ce qui a donné aux institutions de microfinance du pays une plus grande marge de manœuvre pour se positionner sur la scène financière générale du pays.

Dans ce contexte, l’analyste financier Bassam Naifer a déclaré qu’à la lumière de la baisse notable des prêts bancaires non professionnels en Tunisie, « il faut prêter attention à la question de la demande croissante pour le domaine de la microfinance, qui est devenu un bailleur de fonds pour les Tunisiens ».

Il a expliqué qu’au cours du premier trimestre 2025, les encours de crédits pour la microfinance a augmenté de 33,7 millions de dinars (MD), notant qu’une partie de la baisse de l’encours de crédits bancaires a été exploitée par le secteur de la microfinance, bien que son taux d’intérêt soit élevé, mais son obtention est plus facile et sans complications administratives par rapport au financement bancaire.

Le responsable a révélé que plus de 804 800 tunisiens ont obtenu un prêt auprès des établissements de microfinance par l’encours de crédits dans le secteur d’une valeur de 2 596 millions de dinars.

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Pollution marine : plus de 30 000 fragments plastiques recensés sur les côtes tunisiennes

Les déchets plastiques dominent largement les côtes tunisiennes, selon les résultats du programme de suivi « Adopte une plage » du WWF–Afrique du Nord pour la saison 2023–2024.

Plus de 30 000 fragments plastiques de petite taille ont été recensés, ainsi que 23 mille bouchons, 17 mille pailles et 12 mille morceaux de polystyrène (styrofoam, dit « panneau bleu »).

Les bénévoles ont aussi ramassé plus de 78 mille mégots de cigarettes sur différents littoraux.

Les plus fortes densités de déchets ont été enregistrées à Kheïreddine (3 766 objets/100 m) et sur la plage de Mahdia (1 775 objets/100 m).

Le WWF a souligné l’urgence de changer les comportements et de renforcer la sensibilisation et la protection de l’environnement.

Les données, issues d’une science participative mobilisant des centaines de volontaires, s’appuient sur un protocole éprouvé utilisé par l’INSTM et sur le mécanisme « Adopter une plage » du PNUE pour l’éducation et la surveillance des déchets marins.

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Exportations de fruits tunisiens : la Libye reste premier client avec plus de 57 MD

De 1er janvier au 15 aout 2025, la Tunisie a exporté 24 mille tonnes de fruits pour une valeur de 96,3 MD, contre 20,6 mille tonnes d’une valeur de 64,1 MD, au cours de la même période de l’année 2024, selon les données du Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits).

La Libye demeure, ainsi, premier client de la Tunisie avec 20,2 mille tonnes pour plus de 57 MD contre 16,3 mille tonne d’une valeur de 45,2 MD, au cours de la même période de l’année 2024.

Les Émirats Arabes Unis passent au deuxième rang, en terme d’exportation pour atteindre 13,8 MD provenant de l’exportation de 775 tonnes de fruits.

Les ventes de fruits de la Tunisie ont progressé, également, vers les nouveaux marchés tels que : l’Inde (5,2 MD)et le Qatar(2,5 MD).

Pour les partenaires traditionnels de la Tunisie, les données du GIFruits ont noté que la France a importé 1 031 tonnes de fruits d’une valeur de 2,7 MD tandis que les exportations tunisiennes vers l’Italie ont baissé pour se situer à 886 tonnes, contre 2 482 tonnes d’une valeur de 4,6 MD, au cours de la même période de l’année 2024. Les exportations concernent particulièrement la pastèque et les fruits à noyaux (abricots et pêches).

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Béja : lancement de l’Espace Djebba pour la formation et la commercialisation des produits locaux

Clôturant les festivités de la fête de la femme tunisienne, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors, Asma Jebri, a inauguré ce samedi à Djebba (gouvernorat de Béja) le premier « Espace Djebba » dédié à la formation et à la commercialisation des produits du terroir.

À cette occasion, la ministre a souligné la volonté de l’État de mettre en place des programmes et des structures favorisant l’intégration des femmes et des familles dans le tissu économique.

Elle a, par ailleurs, remis 23 accords pour la réalisation de projets, dont 16 dans le cadre du programme « Raïdet » et 7 dans le cadre du programme d’intégration des familles en situation particulière.

Pour sa part, Hanen Benzarti, chargée de des affaires de la femme au ministère, a indiqué que l’ouverture de ce nouvel espace s’inscrit à la fois dans les célébrations de la Journée nationale de la Femme 2025 et dans le cadre du programme national d’intégration économique des femmes.

Cet espace, a-t-elle précisé, assure l’accompagnement et la formation avant, pendant et après la mise en place des projets, garantissant ainsi leur pérennité.

Elle a ajouté que « l’Espace Djebba » constitue une première expérience, qui sera suivie en 2025 par la création de quatre autres espaces dans différentes régions, avant une généralisation prévue dans le cadre du plan de développement 2026-2030, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et l’Office national de l’artisanat.

De son côté, Farida Djebbi, présidente du groupement « Kounouz Djebba » chargé de la gestion de l’espace pour cette année, a expliqué que plus de 200 femmes bénéficieront des formations proposées, notamment dans les domaines de la distillation, de l’apiculture et de la transformation des produits locaux. Elle a précisé qu’une plateforme numérique de commercialisation sera bientôt lancée pour promouvoir les produits des femmes de Béja et, plus largement, du nord du pays.

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Nabeul : Près de 260 mille tonnes de tomates récoltées à la clôture de la saison

La campagne de récolte et de transformation de tomates destinées à l’industrie s’est achevée dans le gouvernorat de Nabeul avec une production d’environ 260 000 tonnes, soit une moyenne de 45 tonne/hectare, sur une superficie globale estimée à 6 000 ha.

Cette récolte accuse une baisse de 30 à 40% par rapport à la saison précédente, en raison, principalement, de la propagation du mildiou, un champignon qui a fortement affecté les cultures dans les délégations de Mida et Korba, réduisant significativement les rendements, a indiqué à la TAP, le secrétaire général de l’Union régionale des producteurs de tomates industrielles, Mohamed Ben Hassan,

La campagne a également été marquée par une série de difficultés structurelles. Les agriculteurs ont dû faire face à une hausse continue des coûts de production, évalués à près de 15 000 dinars/ha, à l’endettement croissant, à la pénurie de main-d’œuvre, ainsi qu’à la pratique, par certaines unités de transformation, de retenues arbitraires atteignant jusqu’à 30% sans mention sur les factures.

Face à ces défis persistants, l’union régionale renouvelle son appel à boycotter la culture de tomates pour la prochaine saison, appelant parallèlement à l’ouverture d’un dialogue national sur l’avenir du secteur agricole afin de garantir les droits des agriculteurs.

Il convient de rappeler que la contribution de Nabeul à la production nationale de tomates industrielles a considérablement diminué ces dernières années, passant de 65% en 2017, avec 11 000 ha cultivés, à environ 30% actuellement, avec seulement 6 000 ha, et des rendements désormais situés entre 30 et 40 tonnes/ha.

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Tunisie – Météo: Des orages localisés accompagnés de pluies dans ces régions

Tunisie – Météo: Des orages localisés accompagnés de pluies dans ces régions

Les services météorologiques ont annoncé, ce dimanche, l’apparition de cellules orageuses localisées accompagnées de pluies dans les régions de l’Est en fin de journée et en début de nuit. Le reste du pays connaîtra des passages nuageux épars. Les vents, soufflant du nord au Nord et au Centre, et de l’ouest au Sud, seront relativement […]

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