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Tunisie : Un plan pour intégrer plus de 1300 bus dans le transport public

Un conseil ministériel restreint s’est tenu mercredi 23 juillet au Palais du gouvernement sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, pour faire le point sur la situation du transport public et annoncer une série de mesures urgentes et stratégiques. L’objectif affiché : reconstruire une véritable politique nationale du transport après des décennies de dégradation.

Le conseil ministériel a été entièrement consacré à la refondation du transport public, notamment le transport terrestre, qui connaît une dégradation avancée à l’échelle nationale, l’objectif étant de moderniser le service public du transport et à en améliorer les performances afin d’alléger les difficultés rencontrées par les citoyens dans leurs déplacements.

Le conseil a examiné les calendriers d’arrivée de plusieurs lots de bus en provenance de différents pays en attendant une réforme plus globale de ce secteur vital, pratiquement démantelé dans plusieurs régions du pays.

Renouveler le parc roulant

La cheffe du gouvernement a notamment souligné que la réforme du secteur du transport, toutes filières confondues – et en particulier du transport terrestre –, ne se limitera pas à l’importation de bus ou de rames de métro, mais obéira à une stratégie globale de reconstruction. Dans cette optique, une vision claire de planification à long terme sera mise en place avec l’allocation des budgets nécessaires à l’investissement dans ce secteur.

Sarra Zaâfrani Zenzri a affirmé que la stratégie de l’État consiste à reconstruire le système de transport public sur des bases solides, à renouveler le parc roulant et à améliorer les services du service public de transport. À court terme, des solutions urgentes seront mises en œuvre pour alléger les difficultés de mobilité des citoyens sur tout le territoire national, parallèlement aux investissements nécessaires pour renouveler un parc de bus et de métros vieillissant.

Vers l’intégration de plus de 1300 bus dans le réseau public

Le conseil a passé en revue les principales mesures urgentes déjà adoptées pour renforcer le parc de transport public terrestre comme l’achat de 300 bus neufs en provenance de Chine, livrés les 17 juin et 12 juillet 2025 ; la signature d’un contrat pour l’acquisition de 418 bus dans le cadre d’un appel d’offres international ; la signature prochaine, en septembre 2025, d’un accord pour l’importation de 200 bus suisses opérationnels  ; le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de 35 rames de métro ; et l’autorisation, au cours de ce conseil, de l’achat de 397 bus supplémentaires provenant d’Arabie saoudite.

Ces acquisitions seront réparties sur l’ensemble du territoire, selon des critères de priorité, notamment pour désenclaver les zones isolées et réduire les souffrances liées aux transports quotidiens.

Reconstruire un système de transport public fiable

La cheffe du gouvernement a insisté sur le fait que cette dynamique ne se limitera pas à des importations ponctuelles. Elle a affirmé que l’État s’engage dans une stratégie de long terme visant à reconstruire un système de transport public fiable, efficace et durable, moderniser le parc roulant selon des normes internationales, investir dans le transport ferroviaire, identifié comme une priorité, et adapter l’offre aux évolutions démographiques et à l’urbanisation rapide.

Le transport public en Tunisie souffre de décennies de sous-investissement, de gestion déficiente et de vétusté des équipements. Ce constat alarmant est aggravé par l’explosion des besoins en mobilité, notamment dans les grandes agglomérations et les régions rurales.

Le gouvernement affirme désormais vouloir rompre avec les politiques passées et amorcer une réforme profonde, où le transport devient un levier de justice sociale et de croissance économique.

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Tunisie – Kaïs Saïed met en garde : « Trop de services publics inefficaces »

Lors d’une réunion avec la Cheffe du gouvernement, le Président Kaïs Saïed a vivement critiqué les dysfonctionnements au sein de plusieurs services publics. Il appelle à des sanctions contre les responsables défaillants et plaide pour une refonte de l’administration autour de la compétence et de l’efficacité.

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé, mercredi 9 juillet 2025, son profond mécontentement face au mauvais fonctionnement de plusieurs services publics. Recevant la Cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri au palais de Carthage, le chef de l’État a estimé qu’il était impératif de faire porter l’entière responsabilité aux fonctionnaires et responsables qui faillent à leurs devoirs.

« L’argent perçu par tout responsable provient du peuple tunisien et doit être utilisé à son service », a-t-il martelé, dénonçant l’inefficacité de certaines institutions qui continuent à mobiliser d’importants budgets sans produire les résultats escomptés. Il a notamment remis en cause la multiplication des structures administratives « sans rôle réel », appelant à rationaliser les dépenses publiques et à soutenir les établissements efficaces.

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Le Président a également insisté sur la nécessité de renouveler les élites et de faire place à une nouvelle génération de compétences. « Il est temps que les jeunes prennent la relève de ceux qui n’ont pas tiré les leçons de du passé », a-t-il déclaré, qualifiant la responsabilité publique de « charge lourde » qui doit être assumée avec intégrité.

La réunion a également porté sur l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030. Le rapport de synthèse en cours de finalisation servira de base à ce projet de loi, appelé à devenir un référentiel majeur pour les politiques économiques et sociales des prochaines années.

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Kais Saied : « Nul n’est au-dessus de la loi »

Le président de la République Kais Saied a souligné lundi, lors de sa rencontre avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri que l’Etat tunisien est gouverné par ses institutions et ses lois affirmant que nul n’est au-dessus de celle-ci.

Le président a appelé à ne pas hésiter à éloigner ceux qui ne servent pas les intérêts du peuple, insistant sur l’impératif d’œuvrer à la réalisation des aspirations des Tunisiens dans les plus brefs délais.

Cité dans un communiqué de la présidence de la République, Kais Saied a relevé que l’Etat se déploie pour concilier croissance économique et justice sociale. Il a, dans ce contexte, souligné le besoin de nouvelles visions pour rompre avec les politiques injustes qui ont conduit des milliers de Tunisiens et de Tunisiennes à la pauvreté et à l’exclusion, en plus de poursuivre la lutte contre la corruption.

Il a par ailleurs précisé que les forces rétrogrades ont trouvé des serviteurs à l’intérieur des services administratifs. Il a souligné la nécessité de demander des comptes à ces forces et leurs soutiens qui agissent contre les intérêts des citoyens et cherchent à attiser les tensions dans le pays.

La réunion a, également, permis de passer en revue une série projets de loi et de décrets qui seront bientôt soumis au Conseil des ministres.

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Tunisie : Kais Saied pour une refonte législative complète dans tous les secteurs

Le président Kais Saied a appelé lundi à une refonte des lois tunisiennes dans tous les secteurs, fustigeant les lenteurs administratives et les blocages internes. Il a également dénoncé l’influence de certains lobbies et annoncé une restructuration en cours de plusieurs institutions publiques.

Lors d’une réunion tenue lundi soir avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, le président de la République, Kais Saied, a appelé à l’élaboration de nouvelles législations couvrant l’ensemble des secteurs en Tunisie, estimant que les lois actuelles ne permettent plus de répondre aux défis du moment.

Dans une déclaration publiée tard dans la soirée par la présidence de la République, le chef de l’État a affirmé que « la Tunisie a besoin d’un nouveau cadre législatif » pour impulser une dynamique dans les services publics et sortir des blocages qui freinent le bon fonctionnement de l’administration.

Contre les lenteurs bureaucratiques

Le président a fustigé l’usage abusif du « respect des procédures » comme un prétexte destiné, selon lui, à retarder les dossiers et à nuire volontairement aux citoyens. « Il est inacceptable que des fonctionnaires invoquent la légalité pour bloquer les intérêts du peuple. Les lois doivent être un levier de service public, et non un outil de paralysie », a-t-il martelé.

Kais Saied a également insisté sur l’importance de l’engagement des cadres publics. Il a appelé à une nouvelle génération de responsables « dotés d’un réel sens de la responsabilité, capables de surmonter les obstacles, à l’opposé de certaines pratiques courantes dans plusieurs services ».

Une restructuration des institutions en cours

Dans une critique à peine voilée à l’endroit de certains cercles d’influence, le président a rappelé que « les salaires sont payés avec l’argent du peuple » et que ces ressources doivent être exclusivement consacrées à son service. Il a mis en garde contre les agissements de « lobbies opérant dans l’ombre » et a appelé à mettre fin aux conflits d’intérêts au sein de l’administration.

Le chef de l’État a conclu en affirmant que des travaux sont en cours pour restructurer plusieurs institutions publiques. « Ces structures doivent impérativement retrouver leur vocation première et œuvrer à la réalisation des objectifs pour lesquels elles ont été créées », a-t-il ajouté.

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Kais Saied trace les contours d’un État social : Vers la fin de « l’esclavage administratif »

Dans un contexte marqué les attentes pressantes de la population, le président de la République, Kais Saied, a réaffirmé la volonté ferme de l’État de mettre en œuvre une politique sociale ambitieuse et globale. C’est ce qui ressort de sa rencontre, mercredi 28 mai, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage.

Le chef de l’État a insisté sur le fait que cette orientation sociale n’est pas une option, mais une nécessité nationale. « L’État est résolu à concrétiser la volonté du peuple », a-t-il déclaré, en soulignant que les politiques futures ne doivent plus être pensées de manière sectorielle ou fragmentaire. Pour lui, il s’agit désormais d’aborder les problématiques sociales dans une approche intégrée, qui tienne compte du destin collectif de la nation.

Une réforme profonde du cadre juridique

L’un des points centraux de cette entrevue a été l’annonce de nouvelles mesures législatives en faveur de la justice sociale. Le président a notamment évoqué un projet de décret visant à interdire ce qu’il a qualifié d’« esclavage administratif », faisant référence aux formes de précarité, d’abus et de traitement inéquitable qui subsistent dans certaines administrations et entreprises publiques.

Ce décret viendra compléter une révision du Code du travail déjà entamée, et devrait, selon le président, offrir davantage de garanties aux travailleurs : sécurité de l’emploi, respect de la dignité professionnelle, et lutte contre les formes d’exploitation institutionnalisée.

« Lorsque le travailleur se sent stable et assuré que ses droits ne seront pas violés, il fournit plus d’efforts. C’est ainsi que se construit une économie forte et un climat d’investissement sain », a affirmé Kais Saied, reliant directement les droits sociaux à la performance économique nationale.

Responsabilisation et renouvellement des élites

Le président a également adressé un avertissement clair aux responsables qui, selon lui, ne s’acquittent pas de leurs fonctions dans l’intérêt du pays. Il a dénoncé les attitudes opportunistes au sein de l’administration, appelant à un renouvellement générationnel et moral des élites.

« Ceux qui considèrent leur mission comme un tremplin personnel doivent s’effacer. Il est temps de faire confiance à la jeunesse, qui est capable de travailler avec honnêteté et d’innover dans l’intérêt commun », a-t-il déclaré, en évoquant une relève générationnelle alignée sur les choix nationaux fondamentaux.

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Sarra Zaafrani Zenzri, la voix de la Tunisie à la TICAD 9 au Japon

La neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) a été inaugurée, mercredi 20 août, à Yokohama, au Japon, sous le thème « Co-création de solutions innovantes avec l’Afrique », en présence de la cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri.

Cette édition, qui réunit le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, ainsi que des chefs d’État et de gouvernement africains, vise à lancer de nouvelles initiatives dans une perspective de co-création par les jeunes, sous le slogan « Devenir amis », notamment à travers le programme de développement mutuel des ressources humaines « TOMONI Africa ».

Parmi les principaux sujets abordés figurent le partenariat économique africain, l’accord de libre-échange continental, le rôle des jeunes dans la construction, l’éducation et la formation, l’économie verte, ainsi que les perspectives d’une couverture sanitaire universelle à l’horizon 2030.

La TICAD 9 entend renforcer la coopération entre le Japon et les pays africains dans les domaines économique, social, culturel et du développement. Plus de 200 conférences et 300 expositions sont prévues, avec la participation de ministères japonais, d’organisations internationales, d’entreprises privées et de représentants de la société civile.

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Zenzri propose un jumelage Yokohama–Tunisie et une conférence économique en 2026

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a proposé ce mercredi 20 aout, la conclusion d’un accord de jumelage entre Yokohama et une ville tunisienne, ainsi que l’organisation d’une conférence économique tuniso-japonaise en 2026, lors d’une rencontre avec le maire de la ville japonaise, Takeharu Yamanaka.

Cette rencontre, en marge de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD 9), a permis de réaffirmer la volonté des deux parties de renforcer leur coopération bilatérale, forte de près de soixante-dix ans de relations.

Zenzri a salué le succès du sommet TICAD 9, placé sous le thème « Coopérer pour co-construire des solutions innovantes avec l’Afrique ». Elle a insisté sur la nécessité de développer les relations dans des domaines stratégiques et prometteurs, proposant que le jumelage soit établi après une étude conjointe des propositions et sur la base de critères définis.

De son côté, le maire de Yokohama, Takeharu Yamanaka, s’est dit heureux d’accueillir la délégation tunisienne et a souligné sa volonté de renforcer la coopération avec la Tunisie, notamment dans les secteurs de la gestion portuaire et de la numérisation.

La cheffe du gouvernement effectue cette visite au Japon pour participer aux travaux de la TICAD 9, qui se tiennent au Centre de conférences de Yokohama du 20 au 22 août 2025.

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Sarra Zaâfrani Zenzri à Tokyo pour le 9e sommet TICAD, à l’aube d’anniversaires diplomatiques majeurs

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, est arrivée ce mardi 19 août 2025 à l’aéroport de Haneda, Tokyo, pour prendre part aux travaux du 9e Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (« TICAD 9 »), prévu du 20 au 22 août 2025 à Yokohama.
À son arrivée, elle a été accueillie par l’ambassadeur de Tunisie au Japon, en compagnie de plusieurs membres de la mission diplomatique.

Il est important de rappeler que la Tunisie est le deuxième pays africain, après le Kenya en 2016, à être choisi pour accueillir les activités de la TICAD. Cette décision avait été adoptée lors de la 33e session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, tenue les 9 et 10 février 2020 à Addis-Abeba, Éthiopie.

Par ailleurs, la Tunisie et le Japon fêteront l’an prochain le 70e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Cette année marque aussi le cinquantième anniversaire d’une coopération fructueuse entre les deux pays, notamment à travers l’Agence japonaise de coopération internationale, sous le signe d’un « demi-siècle de partenariat et d’amitié entre le Japon et la Tunisie ».

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A Séville, Sarra Zaafrani Zenzri renforce les alliances pour le développement durable

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est rentrée mardi soir à Tunis, après avoir pris part aux travaux de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, qui se tient du 30 juin au 3 juillet à Séville, dans le sud de l’Espagne.

Durant cette rencontre de haut niveau, la responsable tunisienne a enchaîné les entretiens bilatéraux avec plusieurs dirigeants et partenaires internationaux. Elle s’est notamment entretenue avec le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, et algérien Nadir Larbaoui, ainsi qu’avec la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Cette conférence marque une étape importante, dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba. Les délégations participantes ont adopté, dès la première journée, l’Engagement de Séville, un nouveau cadre global visant à mobiliser les financements nécessaires au développement durable. Estimés à 4 000 milliards de dollars par an, ces besoins restent en grande partie insatisfaits, notamment dans les pays du Sud.

Cet engagement, conclu le 25 juin 2025 par l’ensemble des États membres de l’ONU – à l’exception des États-Unis – ambitionne de relancer les efforts mondiaux en matière de développement inclusif et équitable, dans un contexte international marqué par des défis économiques, sociaux et climatiques croissants.

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