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Vers un naming fort pour Carthage

L’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) a annoncé sur sa page officielle le lancement d’un questionnaire destiné au grand public, dans le but de préparer l’expérience idéale du site de demain.

Intitulée “Vers un naming fort pour Carthage”, cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation du Musée national de Carthage, implanté sur l’Acropole de Byrsa, l’un des douze sites ouverts à la visite de l’ensemble archéologique de Carthage, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’objectif, est de créer une identité forte et immersive afin d’offrir une expérience unique autour de l’histoire, de l’héritage et de la renaissance continue de Carthage, et de trouver un nom porteur de sens, à la hauteur de ce site exceptionnel.

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FIH 2025 : Bassekou Kouyaté envoûte Hammamet avec la magie du ngoni

Avec une 59ème édition qui touche à sa fin, le Festival international de Hammamet (FIH) a consacré la soirée du lundi 11 août 2025 à une immersion au cœur des sonorités mandingues avec Bassekou Kouyaté et son groupe Ngoni Ba, venus directement du Mali, pour se produire devant un public parmi les plus avertis et curieux.

Maîtres dans l’art de jouer du luth traditionnel “n’goni”, répandu au Mali et dans toute l’Afrique de l’Ouest, ces musiciens ont offert aux amateurs de musiques du monde une expérience rare : mélodies traditionnelles africaines, costumes typiques, sonorités inédites et une prestation scénique à couper le souffle.

Star de la soirée, Bassekou Kouyaté a dirigé un spectacle de haute voltige, entouré de sa femme, de son fils et de proches. Ensemble, ils perpétuent la tradition musicale tout en innovant, propulsant à travers le monde un savoir-faire ancestral.

L’évasion sonore a débuté avec “Kanougnon”, avant de se poursuivre avec “Abe Soumaya”, “Ngoni Fola”, sans oublier “Djadje, Kanto Kelena” et, pour conclure en beauté, “Wela Cuba”, qui a conquis le public. Le joueur de calebasse et batterie, petit frère de Bassekou Kouyaté, a insufflé aux sonorités subsahariennes une puissance et une magie qui ont captivé l’auditoire.

Récompensé à plusieurs reprises par les “BBC Awards” pour son premier album “Segu Blue”, nominé aux “Grammy Awards” pour “I Speak Fula”, Bassekou Kouyaté a donné des centaines de concerts à travers le monde, partageant la scène avec des légendes telles que Paul McCartney, John Paul Jones ou encore Bono.

Après cette soirée rythmée par la magie du ngoni, le festival international de Hammamet propose propose dans la soirée du mardi 12 août 2023 l’avant-dernier concert de cette édition avec “OSOOL”  pour un voyage sonore entre influences tunisiennes et accents jazzy.

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FIC2025 : un voyage artistique à travers dix cultures du monde

L’amphithéâtre romain de Carthage a vibré dans la soirée du 11 août 2025 au rythme des cultures en provenance des quatre coins de la planète. Dans le cadre du spectacle “Ballets folkloriques du monde”, la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC2025) a livré la scène à des troupes issues de dix pays : Sénégal, Serbie, Inde, Irak, Libye, Burkina Faso, Tunisie, Egypte, Algérie et Palestine.

Chacune a offert un pan de son patrimoine, au fil de sa musique, de sa danse et de ses costumes traditionnels, dans un esprit de partage et de dialogue interculturel.

Réhaussée de la présence de plusieurs diplomates, la soirée a débuté le voyage artistique avec “Rythm Connection” du Sénégal. Portée par la voix puissante de son chanteur, la formation a mêlé tambour, batterie, guitare électrique et instruments traditionnels, oscillant entre rythmes modernes et sonorités ancestrales. Leur titre engagé “Pourquoi ça, qu’est-ce qui se passe” a été dédié au peuple palestinien.

Place ensuite à la troupe de l’Institut National de Danse de Belgrade (Serbie) et son fameux “kolo”, danse collective exécutée en cercles ou en lignes, symbole de joie partagée. Les quatorze danseurs en costumes traditionnels, accompagnés à l’accordéon, à la flûte et au tambour, ont offert un moment festif et fédérateur.

L’Inde a brillé avec le “Rahjanstani Folk Dance Group”, qui a présenté la danse Chari, où les danseuses, en tenues colorées, évoluent gracieusement avec des jarres sur la tête, dans une mise en scène évoquant les célébrations et rituels festifs.

Depuis Bagdad, la troupe “Dar Ellibes” -The Iraqi House of Fashion” a transporté le public dans l’univers des Mille et Une Nuits. Costumes somptueux, broderies raffinées et défilé chorégraphié sur fond de musique traditionnelle irakienne ont captivé le public.

La Troupe nationale des arts populaires de Libye a enchaîné avec un spectacle musical et chorégraphique où le bendir, le tbal et la cornemuse (zokra) rappelaient des sonorités tunisiennes.

Le Burkina Faso a enflammé la scène grâce à la troupe Nazounski, dont les percussions effrénées, les chants scandés et les pas puissants ont transmis une énergie à l’unisson.

L’entrée de la troupe des Twayef de Ghbonten de la Tunisie s’est faite sous les applaudissements et les youyous avec “Jinek ye Carthage”, le titre interprété par ce groupe de poètes chanteurs dont les arts du spectacle figurent depuis 2024 sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’Unesco.

L’Egypte, avec sa Troupe nationale des arts populaires, a offert un moment magique avec la danse soufie du derviche tourneur, illuminée de couleurs, avant d’enchainer avec un tableau énergique inspiré des danses de Haute-Egypte.

Depuis l’Algérie, la Troupe Théveste des arts populaires a fait résonner les échos du patrimoine partagé avec la Tunisie, entre chants, bendirs et danses, entraînant le public à se lever.

En clap de fin, la troupe palestinienne Koufiya a livré un bouquet final engagé et émouvant avec des chansons patriotiques et une chorégraphie de jeunes danseurs en tenues traditionnelles qui ont apporté une note d’espoir.

Pendant plus de deux heures et demie, richesse, diversité et authenticité ont été les maîtres-mots de ce spectacle. Toutes les troupes, réunies sur scène pour un salut collectif au son de la musique palestinienne, ont incarné l’esprit même du Festival international de Carthage : un pont entre les peuples et les civilisations.

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FIH2025: “Sinfonica”, un concert-hommage aux légendes de la chanson française

Deux voix venant de deux pays, la Tunisie et la France, se sont réunies, dans la soirée du 9 août 2025, dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Hammamet (FIH), autour d’un public cosmopolite pour une odyssée musicale autour des grandes icônes de la chanson française. Intitulé “Sinfonica-Spécial tubes français”, le spectacle musical a été animé par l’artiste interprète tunisienne Zeineb Oueslati et le Français Philippe Cavaillès, un duo accompagné par un orchestre sous la baguette du maestro Jihed Jbara, dans un hommage à Edith Piaf, Dalida, Charles Aznavour et Jacques Brel.

La soirée s’est ouverte avec la voix de Zeineb Oueslati qui a interprété un florilège des oeuvres les plus célèbres d’Edith Piaf, dont “Hymne à l’amour”, “La vie en rose”, “La foule” et “Padam padam”, livrant une interprétation fidèle à la sensibilité et à l’intensité des morceaux.

Dans la partie consacrée à Dalida, Zeineb Oueslati a adopté un style plus dynamique notamment sur des titres tels que “Paroles, paroles” et “Gigi l’amoroso”, avant de conclure avec la célèbre chanson “salma ya salama”.

L’entrée sur scène de Philippe Cavaillès, dont la ressemblance vocale avec Charles Aznavour lui a valu la reconnaissance comme principal interprète officiel de ses chansons en France, a été remarquablement visible dans “Il faut savoir”, enchaînant avec “Hier encore”, “For me formidable”, “Comme ils disent”, jusqu’à “Emmenez-moi”, emportant le public dans un voyage à travers le temps et l’espace.

Par ailleurs, Philippe Cavaillès, qui a prêté sa voix à la bande originale du film à succès” Monsieur Aznavour”, réalisé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir, a clôturé la partie dédiée à Aznavour avec une interprétation de “La bohème”, avant d’interpréter plusieurs chefs d’oeuvre de Jacques Brel dont “Quand on n’a que l’amour” et “Ne me quitte pas”.

Pour conclure la soirée, les deux artistes ont repris en duo “La bohème”, répondant à la forte demande d’un public de plus en plus avide de revivre les éternelles d’Aznavour.

Lors de la conférence de presse après le spectacle, le chef d’orchestre Jihed Jbara a expliqué que la réorchestration de ces œuvres classiques a nécessité un travail minutieux pour préserver leur authenticité tout en les présentant sous une forme nouvelle.

De son côté, Zeineb Oueslati a exprimé sa joie d’avoir été associée à cette expérience unique en interprétant des chansons de figures emblématiques telles qu’Edith Piaf et Dalida.

Quant à Philippe Cavaillès, il s’est montré séduit par le charme singulier de la scène du Théâtre de plein air de Hammamet, qu’il a qualifié d’un “lieu de rêve”. Il a par ailleurs, souligné en tant qu’interprète, l’importance qu’il accorde à chaque souffle pour transmettre avec sincérité l’esprit et l’émotion des chansons, en particulier celles d’Aznavour.

Il a, dans ce sens, précisé avoir déjà interprété ces œuvres en France, accompagné de quatre à cinq musiciens ayant collaboré avec Aznavour, mais “l’expérience “à Hammamet, avec un orchestre complet, était différente” a-t-il confié.

Partageant quelques étapes clés de son parcours, il a indiqué que son spectacle hommage à Aznavour en France, réalisé en collaboration avec le dernier chef d’orchestre du chanteur disparu et plusieurs de ses musiciens, est un projet qu’il a financé lui-même malgré son coût élevé. “J’aime tellement les chansons d’Aznavour que je pourrais les chanter cinq heures d’affilée si c’était possible” a-t-il conclu.

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Le Chœur du Patrimoine Oriental du Canada en tournée exceptionnelle en Tunisie

Le Chœur du Patrimoine Oriental du Canada est l’invité de la Tunisie pour participer à trois des principales stations estivales. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Ministère des Affaires Culturelles et le Canada à travers un voyage musical qui met en lumière la profondeur des relations, dans ce domaine, entre les deux pays.

Cette participation de qualité confirme que la musique constitue un pont solide entre les peuples, renforce la coopération culturelle tuniso-canadienne et souligne l’ouverture aux expériences créatives. Elle met particulièrement en valeur celles qui reposent sur la préservation de l’héritage arabe et oriental, présenté dans un esprit esthétique empreint d’amour pour l’identité, souligne le ministère sur son site officiel.

La participation du Chœur à trois représentations importantes en Tunisie constitue un événement artistique exceptionnel, avec un contenu musical riche. Elle reflète la volonté du ministère de soutenir la diplomatie culturelle et de renforcer sa présence dans les espaces culturels nationaux.

La tournée du Chœur du patrimoine oriental en Tunisie a débuté le 6 août 2025 par une représentation au Festival international de Bizerte face à un large public où la chorale a présenté une performance collective comprenant les pièces musicales les plus importantes du Levant et du Maghreb et se poursuivra le 8 août avec une représentation au Festival international de Monastir, et s’achèvera le 10 août 2025 au Festival international de musique symphonique “Les Nocturnes d’El Jem”.

Composée de cinquante chanteurs amateurs passionnés de chant choral originaires de divers pays arabes, le Chœur du Patrimoine Oriental du Canada est la première chorale de ce genre en Amérique du Nord. Elle propose un répertoire de musiques et de chants traditionnels arabes, avec pour objectif de faire découvrir la richesse de la culture musicale du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, tout en contribuant à la préservation de ce patrimoine ancien et précieux.

Spiro Elias Demian, maestro du Chœur, est un citoyen canadien d’origine syrienne. Il est arrivé au Canada en 2015 et a fondé le groupe en 2018.

Formé par le maestro Hussam Eddin Brimo, directeur de l’Institut supérieur de musique de Damas, il a été membre de la Chorale Al-Cham, l’un des ensembles les plus réputés du Chœur Louna où il a joué un rôle clé. C’est sous la direction de Brimo qu’il a acquis les bases du chant oriental, du solfège et des rythmes orientaux.

Le Chœur a donné treize concerts dans de prestigieuses salles de spectacles à Montréal et à Ottawa. Il ambitionne d’élargir ses activités à d’autres régions du Canada et des États-Unis afin d’atteindre un public plus large, qu’il s’agisse d’auditeurs familiers et sensibles à cet héritage musical ou de curieux en quête de nouvelles expériences culturelles et artistiques, avec pour passion commune le chant et la musique.

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Dream City 2025 : performances, expositions et débats pour repenser la ville

La 10ème édition du festival d’art dans la cité “Dream City”, prévue du 3 au 19 octobre 2025, déploiera cette année une programmation articulée autour de neuf sections complémentaires : “Dream Creations”, “Dream Guests”, “Dream Collaborations”, “Dream Exhibition”, “Dream Talks & Ideas”, “Dream Concerts”, “Dream Videos & Films”, “Shift Leyli” et “Kharbga City”.

Avec des oeuvres conçues et développées au cœur de la médina de Tunis, les “Dream Creations” et la “Dream Exhibition” constituent la véritable colonne vertébrale du festival. Dans cet espace, les créations qui seront dévoilées au public prennent forme en résonance avec la ville, ses lieux, ses habitants, ses récits etc.

Des invités venus des quatre coins du monde prendront part à cette édition, enrichissant la dynamique du festival d’échanges artistiques inédits. Les concerts, projections de films et vidéos prolongeront les expériences sensibles proposées au fil des jours, tandis que les “Dream Talks & Ideas” offriront des espaces ouverts à la réflexion et au débat. Dans une ambiance plus festive, “Shift Leyli” animera les soirées du festival, et “Kharbga City” fera la part belle à la jeunesse et à ses univers créatifs.

Cette édition mettra en lumière le travail de nombreux artistes de Tunisie et d’ailleurs pour ne citer que Chokri Ben Chikha, acteur, metteur en scène, chorégraphe, interprète et auteur, Cyrinne Douss, danseuse et chorégraphe franco-tunisienne, Eric Minh Cuong Castaing, chorégraphe et artiste visuel français, le collectif égyptien de danse “Nasa4nasa” ou encore Radouan Mriziga, danseur et chorégraphe bruxellois originaire de Marrakech, le danseur et chorégraphe palestinien Amir Sabra ainsi que le danseur, formateur et chorégraphe palestinien Ata Khatab.

Pendant dix sept jours, la médina et le centre-ville de Tunis deviendront le théâtre d’un parcours artistique immersif, offrant aux visiteurs la possibilité d’habiter la ville autrement, en réinventant le regard porté sur ses murs, ses ruelles et ses espaces cachés, transformés en lieux d’écoute, de réflexion et de création.

Lancé en 2017 par l’Art Rue (espace de création, d’expérimentation et de recherche entre les pratiques et les cultures), Dream City, investit les espaces informels de la médina de Tunis (cafés, rues, maisons abandonnées…) pour ensemencer tous les deux ans la médina de Tunis d’œuvres qui se nourrissent du monde actuel, de ses enjeux et défis en dialogue avec des œuvres invitées.

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FIC 2025: Saint Levant mêle rap, oud et dabka dans un show inoubliable

La soirée du 5 août 2025 était parmi les plus attendues de la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC). Annoncé sold out depuis plusieurs semaines, le concert de Saint Levant confirmait l’immense attente autour de la venue de ce phénomène palestino-algérien.

De son vrai nom Marwan Abdelhamid, Saint Levant est l’étoile montante d’une musique polyglotte et engagée qui fait vibrer la jeunesse du monde arabe, et bien au-delà, avec des chansons en arabe, français et anglais, mêlant amour, exil, identité et messages forts en faveur de la Palestine.

Sur la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage, le jeune artiste a livré une performance où il a, en parfaite complicité avec un public portant, corps et âme, la cause palestinienne, enchaîné ses titres les plus emblématiques comme “On This Land”, “Daloona”, “Forgive Me”, “Galbi”, “Exile”, “Deira”, “Kalamantina”…

Dans une mise en scène symbolique, où flottaient côte à côte les drapeaux de la Tunisie, de la Palestine et de l’Algérie, la voix de Saint Levant s’est posée comme un souffle vibrant sur les pierres millénaires du théâtre antique. Dès les premières notes de “From Gaza With Love”, la foule a chanté à l’unisson dans une ferveur exceptionnelle.

Entre confidences intimes, paroles de résistance et moments d’exaltation, Saint Levant a tissé près de deux heures de communion avec un public majoritairement jeune, mais aussi composé de familles et de fans de tous horizons, présents depuis des heures avant le spectacle pour vivre cet instant tant attendu.

Acclamé par ses fans, l’artiste a également offert deux morceaux inédits, deux nouveautés : “ya samra” et “ya sabah el fol wel yasmin”.

Malgré quelques soucis techniques au niveau du son, et un répertoire encore modeste, Marwan Abdelhamid a confié avoir donné à Carthage le concert le plus long de sa carrière. Là où ses spectacles ne dépassent généralement pas une heure, il est resté deux heures sur scène, chantant, jouant du saxophone et du oud, dansant sur des airs arabes et tunisiens, notamment sur l’incontournable “Sidi Mansour”, dans une ambiance rythmée par la “dabka” palestinienne, des danses algériennes et tunisiennes.

Le jeune artiste a profité de cette soirée pour rendre hommage à plusieurs figures clés de son parcours, comme Souhayl Guesmi (alias Ratchopper), producteur bien connu sur la scène rap tunisienne, ou encore Mabrouka, sa nourrice tunisienne, dont il a déjà partagé l’histoire sur les réseaux sociaux.

A seulement 25 ans, avec quatre albums à son actif, Saint Levant -auteur-compositeur-interprète et rappeur- a signé à Carthage son tout premier concert en Tunisie à guichets fermés, dans la liesse et la ferveur, où la Palestine chantée et scandée a résonné dans les voix d’un public debout, les poings levés…et lumière dans les yeux.

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Festival Maghrébin du Couscous 2025 : un voyage culinaire entre Tunis, Zarzis et Kairouan

La 8ème édition du Festival Maghrébin du Couscous aura lieu du 11 au 17 Aout à Tunis, Zarzis et Kairouan, avec la participation des professionnels, d’amateurs du monde culinaire et des régions de la Tunisie. Les pays du Maghreb présents à cette manifestation sont l’Algérie, du Maroc et la Mauritanie.

Cet événement est organisé conjointement par l’association “Saveurs de Mon Pays” et “Couscous Academy” a déclaré à l’agence TAP Mme Latifa Khairi, fondatrice du festival et de l’association, dont l’objectif est de réunir les amateurs, les artistes, les journalistes et les personnalités publiques autour du couscous en vue de promouvoir les produit du terroir, tout en valorisant cet important patrimoine. En effet, “suite à l’inscription du Couscous au Patrimoine immatériel de l’UNESCO en 2020, cet héritage tant sauvegardé par nos ancêtres sera, durant cet événement, célébré au service du tourisme culinaire et gastronomique et de la culture”, a-t-elle ajoutée.

L’avant-festival sera marqué par l’organisation d’un couscous-débat à l’espace des arts “Esskifa” place Romdhane Bey, Tunis medina.

La ville de Zarzis abritera le 11 Août 2025 le show “Couscous B’Weld el Bhar”, animé par Latifa Khairi, suivi le 12 août d’un show intitulé “karkar el 7hoût ya 3aroussa” animé par Hana Gharbi.

La ville de Kairouan accueillera, le 13 aout, une table ronde et un concours de couscous préparé par des femmes sous le signe “graines au féminin”.

Le festival démarre à la banlieue Nord de Tunis le 16 août 2025 pour les amoureux de ce plat et des recettes ancestrales qui seront invités à assister, de 19h à 00h, à des shows culinaires, des expositions, des animations et des dégustations.

Le 17 août 2025, les invités auront l’occasion de découvrir, de 19 h à 00h, le Spectacle “Elbouzidaya” de l’artiste Souad Chehibi, et le spectacle musical de l’artiste Nejha Jamel.

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FIC 2025 : Chantal Goya enchante petits et grands avec un spectacle féérique

Le public de la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC) avait rendez-vous, dans la soirée du 3 août 2025, avec l’actrice et chanteuse française Chantal Goya. Intitulé “Sur la route enchantée”, le spectacle, organisé avec le soutien du ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, a été rehaussé par la présence de la ministre Asma Jebri ainsi que de la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi.

Véritable icône des spectacles pour enfants depuis près de 50 ans, Chantal Goya compte à son actif des titres qui ont bercé plusieurs générations. Depuis le début de l’année, elle a donné plusieurs concerts à guichets fermés.

La comédie musicale “Sur la route enchantée”, conçue à l’origine pour les enfants, a rassemblé à Carthage un public familial venu découvrir l’univers fantastique de Chantal Goya. Vêtue de sa fameuse robe rose, elle a emprunté la route imaginaire de la forêt de Brocéliande, où des jouets géants ont pris vie grâce aux danseurs incarnant un monde féerique où l’imaginaire se mêle à la danse.

“J’ai connu vos parents quand ils étaient petits”, a lancé Chantal Goya aux enfants, captivés par ses pas de danse et les personnages animaliers qui l’entouraient. Elle a aussi évoqué son attachement à la Tunisie, où elle passe régulièrement ses vacances depuis plusieurs décennies.

Le premier personnage marquant du spectacle fut Jeannot Lapin, qui s’est vengé du chasseur pour rendre justice à son espèce. Les lapins ont alors célébré cette victoire avec une danse de claquettes sur une chorégraphie de Jean Dujardin. Vint ensuite Maître Renard, à la fois magicien rusé et violoniste talentueux, suivi de Loulou, le loup mal-aimé, venu plaider sa cause avec douceur. Entre-temps, l’amphithéâtre s’est transformé en salle de classe géante pour chanter les lettres de l’alphabet. Chantal Goya a salué son public enthousiaste en s’exclamant “La plus jolie classe du monde est ici en Tunisie !”.

L’univers fantastique s’est ensuite assombri avec l’apparition du sorcier, puis des fantômes du château. Après l’intermède, les danseurs sont revenus déguisés en spectres, chaînes aux poignets, pour interpréter la chorégraphie de “Nous sommes les fantômes du château”. L’aventure a continué avec courses-poursuites et obstacles à franchir pour atteindre le palais du Chat Botté, qui est apparu sur les écrans géants. La célèbre Bécassine a rejoint Chantal Goya sur scène pour danser sur “Bécassine, c’est ma cousine”, suivie de Monsieur le Chat Botté, Pinocchio et bien d’autres personnages familiers, chacun célébré par un morceau dédié. Clowns, saltimbanques et fées aux costumes colorés ont ajouté leur magie à cette fresque vivante.

Toujours proche de son public, Chantal Goya a partagé un souvenir marquant de sa carrière : ” J’ai remplacé Brigitte Bardot quand elle a été malade”, a-t-elle confié, avant d’évoquer sa collaboration avec son mari Jean-Jacques Debout, qui lui a composé sa toute première chanson, “Adieu les jolis foulards” (1975), reprise dans cette soirée avec une émotion palpable.

Les enfants, émerveillés par les marionnettes, les costumes et les chansons entraînantes, ont vécu un rêve éveillé, tandis que les parents ont retrouvé avec nostalgie les sons et les décors de leur propre enfance. La soirée a été une rare parenthèse de complicité intergénérationnelle. Les voix des enfants se sont mêlées à celles des adultes, fredonnant ensemble des refrains simples et joyeux…Une parenthèse enchantée loin des écrans et du tumulte, où l’on prend le temps de rêver… et de croire à la magie.

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Mosquée Zitouna inscrite au Registre ALECSO du patrimoine architectural arabe

L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a annoncé aujourd’hui le lancement officiel, depuis Beyrouth, du Registre ALECSO du patrimoine architectural et urbain dans les pays arabes, l’une de ses initiatives majeures visant à préserver et à valoriser le patrimoine architectural du monde arabe. Cette initiative, marquée récemment par l’inscription de nombreux biens culturels issus de 16 pays (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie, Palestine, Arabie Saoudite, Koweit, Sultanat d’Oman, Qatar, Syrie, Emirats arabes Unis, Egypte, Irak, Yémen), parmi lesquels la Mosquée Zitouna pour la Tunisie, contribue à la sauvegarde de la mémoire collective commune et à la protection des composantes de l’identité culturelle arabe contre l’oubli et la disparition.

Le Registre ALECSO du patrimoine architectural et urbain constitue, selon un communiqué publié mardi par l’Organisation, une avancée qualitative qui le distingue des autres registres adoptés par les organisations régionales et internationales telles que l’UNESCO ou l’ICESCO. Il se caractérise par un intérêt particulier porté à la dimension créative de l’architecture, mettant en lumière les contributions des architectes arabes (à titre individuel ou collectif) dans la conception de monuments reflétant l’identité des villes.

Le Registre accorde également un intérêt particulier aux médinas qui ont su préserver leur aspect historique et traditionnel, tout en intégrant aussi le patrimoine architectural contemporain, témoin de l’évolution du goût esthétique et du savoir-faire dans le monde arabe.

L’ALECSO a précisé que la sélection des monuments et des sites a été faite par un comité scientifique composé d’experts arabes, selon des critères rigoureux et une méthodologie bien définie. Parmi ces critères figurent leur appartenance à la liste indicative du patrimoine de chaque pays, leur conformité aux exigences techniques requises, ainsi qu’un processus d’évaluation et d’arbitrage minutieux, mené à l’aide d’un formulaire unifié spécialement élaboré à cet effet.

Ce registre s’inscrit, selon la même source, dans le cadre du projet de l’Observatoire du patrimoine architectural et urbain dans les pays arabes, lancé par l’ALECSO le 4 octobre 2016, en application des recommandations de la Conférence des ministres arabes de la culture (Manama, 2012). Il s’agit de l’un des projets culturels les plus importants menés par le Département de la culture de l’ALECSO, qui fournit un soutien technique aux pays arabes dans les domaines de la documentation, du suivi, de l’évaluation et de la reconstruction urbaine, notamment dans les périodes post-conflits.

Ce projet vise à établir un état des lieux du patrimoine architectural et urbain dans le monde arabe, à le valoriser comme composante essentielle de l’identité culturelle arabe, et à prévenir sa disparition. Il ambitionne également de renforcer les capacités dans les domaines de la protection et de la réhabilitation et de développer les législations concernant le patrimoine, en accordant une attention particulière aux villes arabes historiques menacées, en particulier dans les pays confrontés à des contextes difficiles.

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FIH 2025 : la voix puissante de Robyn Bennett résonne sous les étoiles de Hammamet

Le théâtre de plein air de Hammamet a vibré, dans la soirée du dimanche 3 août 2025, au rythme des sonorités jazz, soul, blues et rock de la chanteuse franco-américaine Robyn Bennett. Invitée dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Hammamet (FIH, 11 juillet-13 août 2025), l’artiste a livré une performance intensément humaine.

Dès les premières notes, le public a été embarqué dans l’univers singulier de Bennett. Entourée de musiciens talentueux, elle a présenté un concert qui transcende les frontières culturelles et géographiques. Avec un style nourri de ses racines et ses influences, elle fait habilement dialoguer puissance vocale, présence scénique et engagement profond.

Sur scène, Robyn Bennett avec son timbre puissant et sa voix forte, a enchaîné un florilège de titres issus de ses différents albums, parmi lesquels “Higher Ground”, “Too Hot”, “I’m Not Cool”, “Little Pieces of You” ou “Stuck”. Certaines chansons, telles que “Take it Slow” ou “Fight Song”, ont touché le public, par leur messages universels autour de la paix, de la résilience et des droits humains.

Virevoltante, tambourin en main, Robyn Bennett a dansé, joué, échangé avec ses musiciens et surtout avec le public, invité à reprendre avec elle le refrain entraînant de OK All Right. La scène s’est alors transformée en un espace de communion intense dans un voyage musical à la croisée des cultures.

Originaire de Pennsylvanie et installée en France depuis 2006, Robyn Bennett a façonné une carrière atypique. Puisant dans l’héritage du jazz de La Nouvelle-Orléans, elle le réinvente dans une esthétique contemporaine, imprégnée de valeurs universelles telles que l’amour, la liberté, l’espoir et l’humanité, portée par un cri du cœur et un souffle d’espoir.

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