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L’Irak commence à importer des produits de transport durables

Le ministère irakien des Transports a annoncé, le 18 août 2025, des négociations avec la Turquie pour importer des bus électriques, en plus d’élaborer des plans pour introduire des trains respectueux de l’environnement dans le projet de route de développement.

Le directeur des médias et des relations publiques du ministère, Maytham Al-Safi, a déclaré : « Le projet de route de développement est un investissement de développement global, et le port de Faw est la pierre angulaire du projet, car il sera la première station reliant l’Irak au monde, ainsi que l’Est à l’Ouest ».

Et d’ajouter : « Le port de Faw sera le terminal principal et devrait être le plus proche de l’Europe. Il est prévu d’ouvrir la première phase dudit port fin 2025 ou début 2026 », selon l’Agence de presse irakienne (INA).

Il a expliqué que des projets stratégiques existent dans le secteur des transports respectueux de l’environnement, notamment le projet de développement routier, et que des trains modernes et respectueux de l’environnement seront construits. Il a ajouté que ces trains seront électriques, conformément au système européen, ce qui contribuera à une amélioration qualitative du niveau de services en Irak…

Concernant la coopération avec le secteur privé, Al-Safi a souligné que « le ministère n’a aucune réserve quant aux partenariats avec le secteur privé, à condition que les droits du secteur public soient garantis ». Il a noté que « le ministère des Transports met en œuvre de nombreux projets avec le secteur privé, dont les plus importants sont la Société générale de gestion des transports privés et le Projet national de taxis, ainsi que des partenariats avec Iraqi Airways, les aéroports, les ports et d’autres acteurs ».

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JPMorgan s’attend à une hausse des actions bancaires chinoises

La banque s’attend à des dividendes en espèces de plus de 4 % et à une amélioration des revenus.

JPMorgan s’attend à ce que les actions des banques chinoises cotées sur les principaux marchés et à Hong Kong augmentent au cours du second semestre de cette année.

La banque a déclaré ce 19 août que les actions des banques cotées sur le marché chinois pourraient augmenter jusqu’à 15 %, tandis que les actions des banques cotées à Hong Kong devraient réaliser des gains allant jusqu’à 8 %.

JPMorgan a indiqué que les banques chinoises distribueraient des dividendes en espèces cette année à un taux supérieur à 4 %. Elle attribue cette prévision optimiste à l’amélioration des marges nettes d’intérêt et à la croissance des revenus tirés des commissions bancaires.

La banque a noté que le cycle de baisse des taux d’intérêt en Chine touche à sa fin, avec des attentes d’une ou deux baisses supplémentaires entre la seconde moitié de 2025 et 2026.

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L’or progresse, les taux en ligne de mire

Les prix de l’or ont légèrement augmenté au début des échanges du mardi 19 août, alors que les investisseurs attendent le discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, cette semaine, qui pourrait révéler les futures orientations de la politique monétaire de la Banque centrale américaine.

Selon le suivi du marché des agences spécialisées, le métal jaune sera affecté par tout signe d’une baisse imminente des taux d’intérêt, en particulier avec les attentes croissantes d’une baisse de 25 points de base lors de la prochaine réunion.

L’évolution des efforts diplomatiques menés par Washington pour mettre fin à la guerre en Ukraine, est également suivie, à la suite des rencontres entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

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Légère baisse des prix du pétrole 

Les prix du pétrole ont légèrement baissé au début des échanges du mardi 19 août, alors que les marchés anticipaient la possibilité de pourparlers tripartites entre Moscou, Kiev et Washington visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

Selon le suivi de l’évolution du marché pétrolier effectué par Energy Platform, basée à Washington, les discussions à venir pourraient ouvrir la porte à la levée des sanctions sur le pétrole russe.

Les investisseurs attendent le résultat des efforts diplomatiques menés par Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, pour tenter de mettre fin à la guerre la plus longue et la plus violente d’Europe depuis 80 ans.

Les prix du pétrole ont augmenté d’environ 1% à la clôture des échanges lundi 18 août, le prix du brut Brent approchant les 67 dollars le baril, avant de baisser au début des échanges aujourd’hui.

Par contre, mardi 19 courant à 06h00 GMT, les contrats à terme sur le brut Brent pour livraison en octobre 2025 étaient en baisse de 53 cents, soit 0,8 %, à 66,07 dollars le baril.

Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate pour livraison en septembre ont également chuté de 44 cents, soit 0,7 %, à 62,98 dollars le baril, selon les données surveillées en direct par la Energy Plateform .

Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate de septembre devraient expirer demain, mercredi, tandis que le contrat pour livraison en octobre a chuté d’environ 55 cents, soit 0,9 %, à 62,15 $ le baril.

Analyse du prix du pétrole

Les analystes soulignent que tout dégel dans la crise entre la Russie et l’Ukraine pourrait apaiser les inquiétudes géopolitiques et faire baisser encore davantage les prix du pétrole, la probabilité de nouvelles sanctions ou d’une escalade des tensions diminuant à court terme.

L’analyste de la DBS Bank, Sevru Sarkar, a déclaré que les prix du pétrole réagissaient aux résultats des récentes réunions entre Trump, Poutine et Zelensky, notant que les risques d’escalade ou de durcissement des sanctions ont considérablement diminué cette semaine.

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Washington-Moscou : vers des négociations de haut niveau

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont discuté lundi 18 août, lors d’une conversation téléphonique de 40 minutes, de l’idée d’élever le niveau de représentation dans les négociations pour résoudre le conflit armé en Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes.

« L’idée a été discutée qu’il serait utile d’explorer la possibilité d’élever le niveau de représentation des parties ukrainienne et russe », ou en d’autres termes, qui participerait aux « négociations directes », a rapporté l’agence de presse RIA, citant le conseiller présidentiel russe Iouri Ouchakov.

Par ailleurs, Vladimir Poutine a assuré à Donald Trump qu’il était prêt à rencontrer le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, selon une source proche des discussions.

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Hydrocarbures : l’Algérie signe deux accords avec l’Occidental

L’Agence nationale algérienne pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ANNET ou ALNAFT) et la société américaine Occidental Petroleum ont signé, dimanche 17 août 2025, deux conventions pour la réalisation d’études visant à évaluer le potentiel pétrolier dans deux zones.

Les deux accords portent sur les zones d’Awabid et de Dhahar, situées respectivement dans la zone de Banoud et la partie nord des bassins de Berkine et d’Oued Mia, selon un communiqué de la Société nationale des pétroles.

Le communiqué explique que les deux accords, qui s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération entre ALNAFT et Occidental Petroleum, visent à créer de nouvelles opportunités d’investissement dans le domaine de l’exploration et du développement des hydrocarbures, selon Algérie Presse Services (APS).

Occidental Petroleum, dont le siège social est situé aux États-Unis, est une société énergétique disposant d’un portefeuille diversifié d’actifs internationaux. En Algérie, l’entreprise est active dans plusieurs projets majeurs depuis les années 1980.

« Les deux accords d’étude signés entre ALNAFT et Occidental Petroleum incarnent l’engagement des deux sociétés à coopérer pour améliorer l’évaluation et la valorisation du secteur minier des hydrocarbures ».

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Les EAU suspendent la licence de l’assureur Yas Takaful

Cette action fait suite au non-respect par la société du cadre réglementaire des compagnies d’assurance en vigueur aux Émirats arabes unis (EAU), rapporte l’agence de presse émiratie WAM, lundi 18 août.

La Banque centrale des Émirats arabes unis a suspendu la licence de la société Yas Takaful, conformément à l’article 33 (2) (k) du décret-loi fédéral n° 48 de 2023 réglementant les activités d’assurance.

Toutefois, Yas Takaful reste responsable de tous les droits et obligations découlant des contrats d’assurance conclus avant la décision de suspension, précise WAM.

Par ses fonctions de surveillance et de réglementation, la Banque centrale veille à ce que toutes les compagnies d’assurance, leurs propriétaires et leurs employés respectent les lois en vigueur dans le pays, ainsi que les réglementations et normes qu’elle a adoptées.

Cette démarche vise à préserver la transparence et l’intégrité du secteur de l’assurance et à protéger le système financier du pays, selon les autorités émiraties.

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La dette publique italienne s’élève à plus de 3 000 milliards d’euros

La Banque d’Italie vient de publier ses statistiques mises à jour sur le marché financier, avec des données de juin-juillet 2025. La dette publique italienne a augmenté, selon elle, de 18 milliards d’euros en juin par rapport à mai, atteignant un niveau record de 3 070 milliards d’euros.

La Banque d’Italie attribue cette augmentation aux besoins de financement du gouvernement de 16,4 milliards d’euros, en plus d’une augmentation des soldes du Trésor d’environ 0,8 milliard d’euros, portant le total à 47 milliards d’euros.

D’autres facteurs ont contribué à cette augmentation, notamment les différences dans les prix d’émission et de rachat, la réévaluation des titres indexés sur l’inflation et les fluctuations des taux de change, qui ont ajouté ensemble environ 0,8 milliard d’euros à la dette publique, selon l’agence de presse du Qatar (QNA).

Cependant, les données de l’Office italien des statistiques (ISTAT) ont également montré que l’excédent commercial de l’Italie a augmenté en juin, grâce à une augmentation significative des exportations. Cet excédent commercial a atteint 5,4 milliards d’euros en juin, contre 5,2 milliards d’euros au même mois de l’année dernière.

Les exportations italiennes ont augmenté de 4,9% en glissement annuel en juin, contre une baisse de 1,8% en mai. Parallèlement, les importations ont progressé de 4,8%, après une baisse de 1,5% au cours de la même période.

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Zelensky et Trump en prélude aux discussions avec les dirigeants européens

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’entretiendra, lundi 18 août, d’abord en privé avec le président américain Donald Trump, puis s’en suivront des discussions élargies avec des dirigeants européens. selon plusieurs médias européens.

Sont en effet attendus, outre Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l’Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

L’ordre du jour de la réunion portera notamment sur les garanties de sécurité, les questions territoriales et les questions de procédure, comme la nécessité d’un cessez-le-feu avant les négociations sur un accord de paix. Ces points ont également été au cœur des discussions lors de la téléconférence « Prothymos » qui s’est tenue dimanche après-midi.

Selon la télévision publique allemande ARD, le séjour du chancelier allemand Friedrich Merz dans la capitale américaine ne devrait durer que quelques heures. Il arrivera à la Maison Blanche lundi midi et son vol de retour est prévu à 17h00 (heure tunisienne).

Dans le même temps, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que les États-Unis continueront d’essayer de créer un scénario pour aider à mettre fin à la guerre de la Russie en Ukraine, mais cela pourrait ne pas être possible.

« Si la paix ne peut être obtenue et que la guerre continue, des milliers de personnes continueront de mourir… Malheureusement, nous pourrions en arriver là, mais nous ne voulons pas en arriver là », a souligné Rubio dans une interview accordée dimanche à « Face the Nation » sur CBS.

« Il y a des choses qui ont été discutées dans le cadre de cette rencontre (ndlr : Trump-Poutine en Alaska) qui ont le potentiel de développements significatifs et de progrès », a noté le secrétaire d’État américain, ajoutant que les questions à discuter incluront les garanties de sécurité pour l’Ukraine.

Il a également déclaré que les deux parties devront faire des concessions pour parvenir à un accord de paix.

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Manifestation géante à Tel-Aviv pour Gaza et les otages

Des dizaines de milliers d’Israéliens se sont rassemblés dimanche 17 août à Tel-Aviv pour exiger de leur gouvernement un accord de cessez-le-feu à Gaza qui garantirait la libération des otages, lors de l’un des plus grands rassemblements de solidarité organisés en Israël depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023.

« Ramenez-les tous ! », « Arrêtez la guerre ! », criait l’immense foule rassemblée sur une place emblématique de Tel-Aviv, où des familles se réunissent depuis près de deux ans pour réclamer la libération de leurs proches détenus par le Hamas à Gaza.

Le Forum des familles d’otages, qui organisait cette journée de mobilisation, a estimé le nombre de manifestants à près de 500 000. « Nous exigeons un accord global et applicable, ainsi que la fin de la guerre. Nous exigeons ce qui nous revient de droit, à nous, nos enfants ».

« Le gouvernement israélien n’a jamais proposé de véritable initiative en faveur d’un accord global et de la fin de la guerre. Il a transformé la guerre la plus juste en une guerre inutile », a déploré Einar Zangauker, mère de l’otage Matan, s’adressant à la foule.

Les manifestants brandissaient des portraits des otages, des drapeaux israéliens et des drapeaux jaunes, couleur symbolisant les otages. « Paix maintenant », « Ramenez-le à la maison », pouvait-on lire sur les pancartes sous les portraits des 49 otages toujours détenus à Gaza, dont 27 seraient morts aux mains de l’armée…

De nombreux Israéliens ont cependant exprimé leur scepticisme quant aux objectifs de cette mobilisation. « Bien sûr, il est temps de mettre fin à la guerre, tout le monde est fatigué (…). Cela doit cesser, mais la manière dont cela finira ne dépend pas de nous, mais du Hamas. Toutes ces manifestations, à quoi bon ? Je ne comprends pas », a déclaré Patrick Menas, investisseur immobilier, à l’Agence France-Presse.

À rappeler que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou a souligné sa détermination à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza pour en finir avec le Hamas et prendre le contrôle de l’ensemble du territoire palestinien assiégé et frappé par la famine. D’ailleurs, au moins 60 Palestiniens y ont été tués dimanche, selon les services locaux de protection civile.

« Ceux qui appellent aujourd’hui à la fin de la guerre sans la défaite du Hamas (…) renforcent la position de ce dernier et retardent la libération de nos otages (…) », répond pour sa part Netanyahu lors d’une réunion du cabinet.

Le chef d’état-major des forces armées israéliennes, Eyal Zamir, a rencontré dimanche des responsables militaires et a ensuite annoncé que l’armée « concentrerait » ses opérations sur la ville de Gaza, avec l’objectif déclaré de vaincre le Hamas et de libérer les otages pris lors de l’attaque du 7 octobre…

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Stagnation de l’économie chinoise en juillet 2025

L’économie chinoise a perdu de son élan en juillet, la croissance ralentissant dans tous les domaines, la demande intérieure restant faible…

Selon le Bureau national des statistiques de Chine, les ventes au détail ont augmenté de 3,7 % en juillet par rapport à l’année précédente, mais en deçà des estimations des analystes qui tablaient sur une croissance de 4,6 %, alors qu’en juin elles avaient augmenté de 4,8 %.

La production industrielle a augmenté de 5,7 % par rapport à juillet 2024, mais il s’agit du niveau de croissance le plus bas depuis novembre de 2024 et également inférieur aux estimations des analystes d’une augmentation de 5,9 %.

L’investissement en actifs fixes a progressé de 1,6 % sur la période janvier-juillet, aussi en deçà des prévisions des économistes qui tablaient sur +2,7 %. Dans cette catégorie, la contraction de l’investissement immobilier s’est aggravée, atteignant -12 % sur les sept premiers mois de l’année 2025.

Selon les estimations de Goldman Sachs, rien qu’en juillet, les investissements en actifs fixes ont chuté de 5,2 % sur un an, enregistrant leur plus forte baisse depuis mars 2020, lorsque le pays était confronté à l’épidémie de Covid-19.

Le Bureau national des statistiques de Chine a attribué les résultats économiques décevants aux « défis persistants liés à un environnement extérieur complexe et imprévisible » et à des conditions météorologiques extrêmes. En effet, des températures élevées, de fortes pluies et des inondations ont frappé plusieurs régions du pays le mois dernier, forçant usines et chantiers de construction à suspendre leurs activités.

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S&P relève la note du Liban en monnaie locale à ‘CCC’

Standard & Poor’s déclare avoir relevé la note à long terme du Liban en monnaie locale à CCC avec une perspective stable, et confirme, parallèlement, sa note de crédit en devises étrangères à SD.

L’agence Standard & Poor’s ajoute qu’elle avait une perspective stable sur la notation à long terme de la monnaie locale. Cependant, le risque de défaut de paiement de la dette intérieure existe en raison des pressions sur les dépenses, de l’accès limité aux marchés et des déficiences en matière de gestion et de gouvernance.

Elle souligne également que le risque de défaut existe en raison des contraintes de liquidité dans le système bancaire local et d’un environnement économique moins favorable.

L’élection d’un président soutenu par les États-Unis en début d’année et la formation d’un gouvernement technocratique ont contribué à restaurer la confiance des investisseurs. Les obligations souveraines libanaises, en difficulté, ont connu une forte hausse, générant un rendement de 45 % pour les investisseurs cette année, soit la meilleure performance parmi les 69 marchés émergents suivis par l’indice Bloomberg Emerging Markets Sovereign Total Return.

Les prêteurs libanais ont déposé des milliards de dollars auprès de la Banque du Liban (BDL) après le lancement en 2016 de ce qu’elle a appelé l’ingénierie financière, un mécanisme qui a permis de financer les dépenses publiques tout en attirant des dépôts à des taux d’intérêt élevés. Cependant, ce mécanisme s’est effondré en 2019, suite au tarissement des flux de capitaux étrangers et à l’effondrement de l’ancrage de la monnaie au dollar. La BDL n’a pas été en mesure de rembourser sa dette estimée à 80 milliards de dollars auprès des banques, et les deux parties sont depuis lors dans une impasse.

Les créanciers insistent pour que la Banque centrale et le gouvernement assument les pertes. Cette impasse a entravé un éventuel accord avec le Fonds monétaire international, qui a récemment averti que le Liban restait confronté à des besoins de financement extérieur « importants ».

Toute aide étrangère dépend de la capacité du nouveau gouvernement à mettre en œuvre des réformes, notamment un plan visant à remédier aux pertes de la Banque centrale du Liban et à restituer les fonds des déposants.

Le Parlement libanais a déjà progressé dans la satisfaction des exigences du FMI en matière de transparence du secteur financier et a récemment approuvé un plan de restructuration bancaire.

Le Fonds est en pourparlers avec le gouvernement concernant un nouvel accord au niveau du personnel sur ces réformes, soulignant la nécessité de déployer des efforts supplémentaires pour garantir que la stratégie du gouvernement soit conforme aux « normes internationales et aux exigences de viabilité de la dette ».

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La Chine riposte à l’UE concernant les sanctions contre la Russie

Pékin a sanctionné deux banques lituaniennes, honorant ainsi sa promesse de riposter après que les 27 ont ciblé des prêteurs chinois dans le cadre du conflit ukrainien.

Pékin a annoncé le 15 août avoir mis sur liste noire deux banques de l’UE, en réponse au ciblage par le bloc des prêteurs chinois dans le cadre du dernier ensemble de sanctions liées à l’Ukraine contre la Russie.

Bruxelles a présenté le mois dernier son 18e train de mesures contre Moscou, ciblant les secteurs énergétique et bancaire russes. Ce train de mesures comprenait, entre autres, des restrictions visant plusieurs entités et institutions financières basées en Chine, en Inde, aux Émirats arabes unis et en Turquie.

Selon un communiqué publié mercredi par le ministère chinois du Commerce, Pékin a inclus les sociétés UAB Urbo et AB Mano, basées en Lituanie, dans sa liste de contre-mesures, interdisant immédiatement aux organisations et aux individus chinois toute transaction, coopération et autres activités avec elles.

Il a rappelé que la mesure prise par les autorités de l’UE contre la Suifenhe Rural Commercial Bank et la Heihe Rural Commercial Bank chinoises constitue « une grave violation du droit international » qui « a causé un préjudice important aux droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises ».

La Commission européenne s’est engagée à examiner en détail les mesures prises par Pékin avant de prendre de nouvelles mesures. L’Union « est disposée à trouver une solution mutuellement acceptable qui pourrait aboutir à la radiation des banques de la cote », a déclaré mercredi Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne, cité par Bloomberg.

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Poutine à Trump : « La prochaine fois à Moscou »

Le président russe a parlé en anglais pour présenter l’idée à son homologue américain lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet d’Anchorage en Alaska.

Vladimir Poutine a fait un rare pas en avant en anglais pour inviter le président américain Donald Trump à Moscou pour la prochaine série de négociations de paix, après leur sommet d’Anchorage, en Alaska, vendredi 15 août. Trump a déclaré qu’il envisageait la tenue de cette rencontre, même si elle se heurterait probablement à une résistance politique.

Lors de la conférence de presse d’après sommet, Trump a qualifié la réunion d’« extrêmement productive » et a déclaré : « Nous n’y sommes pas parvenus, mais nous avons de très bonnes chances d’y parvenir », sous-entendant qu’aucun accord n’avait encore été conclu.

À la fin de la conférence de presse, Trump a remercié Poutine et a déclaré qu’il espérait lui parler à nouveau bientôt.

« La prochaine fois à Moscou », a déclaré Poutine en anglais. « C’est intéressant », a répondu Trump. « Je vais être un peu critiqué pour ça. Mais je vois bien que ça pourrait arriver ».

Poutine a remercié Trump pour ce qu’il a qualifié de ton « amical » et d’approche « axée sur les résultats », affirmant que cela pourrait « nous mettre sur la voie d’une résolution en Ukraine ». Il a qualifié les discussions de « constructives » et a réitéré son point de vue selon lequel il n’y aurait pas eu de guerre en Ukraine si Trump avait été président lorsque le conflit a éclaté…

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Quand le transbordement alimente la guerre USA-Chine

Dans la guerre commerciale qui oppose Washington à Pékin, un terme technique pourrait devenir une arme décisive : le transbordement (le passage de marchandises par un pays tiers avant leur arrivée à destination).

Les États-Unis reprochent à la Chine d’utiliser cette méthode pour contourner les droits de douane : transférer une partie de la production ou de l’assemblage final vers des pays comme le Vietnam ou le Mexique, qui exportent ensuite vers le marché américain avec des tarifs préférentiels.

Exemple : de l’acier semi-fini chinois transformé au Vietnam puis expédié aux États-Unis.

Lire aussi: Isabel Schnabel : la guerre commerciale de Trump va provoquer de nouveaux chocs sur l’offre et la demande

Or, selon un récent rapport de Capital, Washington envisage de redéfinir les règles d’origine en donnant la priorité au pays où la production initiale a eu lieu, et non plus à la transformation finale. Cette approche vise, selon les analystes du média, à exclure les intrants chinois des chaînes d’approvisionnement occidentales et à freiner la surproduction de Pékin, qui continue de peser sur les prix mondiaux.

Deux pistes sont à l’étude au niveau international : baser l’origine sur la valeur ajoutée plutôt que sur la transformation, ou sur la propriété de l’entreprise. Dans les deux cas, la Chine pourrait voir se fermer un canal essentiel pour ses exportations, forçant une réorganisation profonde des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Ainsi, les chiffres confirment un déplacement des flux : si le déficit commercial américain avec la Chine a reculé à 295 milliards $ en 2024 (contre 418 milliards en 2018), celui avec le Mexique et le Vietnam a bondi, atteignant respectivement 172 et 123 milliards $. Sur 12 mois, les importations en provenance du Vietnam ont même grimpé de 54%.

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États-Unis : forte progression des prix à la production en juillet

Les prix à la production aux États-Unis ont enregistré en juillet leur plus forte progression depuis 2022, alimentés par la hausse des coûts des biens et des services. Selon un rapport du ministère du Travail publié jeudi 14 août, l’indice des prix à la production (IPP) pour la demande finale a grimpé de 0,9 % sur un mois, contre 0,2 % attendu, après être resté stable en juin. Sur un an, l’IPP progresse de 3,3 % contre 2,4 % en juin.

La hausse de 1,1 % des coûts des services — la plus marquée depuis mars 2022 — représente plus des trois quarts de cette inflation, tirée par l’augmentation des marges commerciales (+2,0 %), des frais de gestion de portefeuille (+5,8 %), ainsi que par la hausse des prix hôteliers (+3,1 %) et des tarifs aériens (+1,0 %).

Les prix des biens ont, eux, progressé de 0,7 %, stimulés par une flambée des denrées alimentaires (+1,4 %), en particulier des légumes frais et secs (+38,9 %), du bœuf (+4,6 %) et des œufs (+7,3 %). Les hausses concernent aussi l’acier, l’aluminium et certains équipements électroniques.

Cette accélération ravive les craintes d’une reprise généralisée de l’inflation, compliquant la tâche de la Réserve fédérale. En effet, si les marchés anticipent encore une baisse des taux en septembre, certains économistes plaident pour la prudence, estimant que les entreprises répercutent désormais pleinement sur les consommateurs les surcoûts liés aux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump.

D’ailleurs, Wall Street a réagi négativement à ces données : les indices boursiers ont reculé, jeudi 14 août, alors que le dollar s’est apprécié et les rendements obligataires ont progressé.

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Saudi Aramco signe un accord de 11 milliards de dollars

Saudi Aramco a signé, en 2025, son plus gros contrat avec un consortium international dans le cadre du développement du champ gazier d’Al Jafurah.

L’accord, selon un communiqué publié jeudi 14 août, comprend un bail et une cession-bail de 11 milliards de dollars d’installations de traitement de gaz à Al Jafurah, avec un consortium d’investisseurs internationaux, dirigé par des fonds gérés par Global Infrastructure Partners, connu sous le nom de GIP, une filiale de BlackRock.

Le champ d’Al Jafurah est le plus grand projet de développement de gaz non associé en Arabie saoudite, avec des réserves estimées à environ 229 000 milliards de pieds cubes standard de gaz brut et 75 milliards de barils de condensat.

Le projet est un élément clé des plans de Saudi Aramco visant à augmenter sa capacité de production de gaz de 60 % entre 2021 et 2030 pour répondre à la demande croissante.

Champ d’Al Jafurah

Dans le cadre de l’accord, Jafurah Gas Transmission and Processing Company (GMGC) louera les droits de développement et d’exploitation de l’usine de gaz d’Al Jafurah et de l’installation de fractionnement des liquides de gaz naturel de Rias, et les louera à Aramco pendant 20 ans.

GMGC recevra un tarif payé par Saudi Aramco en échange de l’octroi du droit exclusif de recevoir et de traiter le gaz brut extrait d’Al Jafurah.

Aramco détiendra une participation majoritaire de 51 % dans GMGC, tandis que les investisseurs menés par GIB détiendront les 49 % restants.

L’accord, qui n’imposera aucune restriction sur les volumes de production de Saudi Aramco, devrait être finalisé dès que possible, sous réserve des conditions de clôture habituelles, indique le communiqué.

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Poutine semble disposé à mettre fin à la guerre en Ukraine, selon Trump

À la veille de leur rencontre prévue ce vendredi 15 août à 19h TU, Donald Trump a affirmé que Vladimir Poutine semblait disposé à mettre fin à la guerre en Ukraine, il estime cependant qu’une véritable paix nécessiterait au moins une seconde réunion, cette fois avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et, possiblement, des dirigeants européens.

« Je pense que ce sera une bonne réunion, mais la plus importante sera la deuxième », a déclaré Trump, évoquant un futur sommet réunissant les trois présidents.

Lire aussi: Un sommet en Alaska, pour quoi faire ?

De son côté, Poutine, dans des propos télévisés, a salué les « efforts énergiques et sincères » des États-Unis pour stopper les hostilités et conclure « des accords qui intéressent toutes les parties impliquées ». Il a précisé que ces discussions visent à « créer les conditions à long terme de la paix » et pourraient inclure la question du contrôle des armes offensives stratégiques, notamment nucléaires…

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Israël : Smotrich relance un plan de colonisation en Cisjordanie

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite et colon déclaré, a annoncé, jeudi 14 août 2025, le lancement des travaux du controversé projet E1, reliant la colonie de Ma’aleh Adumim à Jérusalem-Est. Présenté comme un geste « pour enterrer l’idée d’un État palestinien », ce plan fragmenterait la Cisjordanie et couperait l’accès des Palestiniens à Jérusalem-Est. 

Smotrich affirme que le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le président américain Donald Trump soutiennent cette relance, bien qu’aucune confirmation officielle n’ait été donnée. « Notre réponse à toute reconnaissance d’un État palestinien se fera sur le terrain, par des constructions et des quartiers, pas par des discours », a-t-il déclaré.

L’Autorité palestinienne, l’ONU et plusieurs pays occidentaux dénoncent une violation du droit international qui compromet définitivement la solution à deux États. Le porte-parole onusien, Stéphane Dujarric, a averti que ce projet « renforcerait l’occupation » et détruirait toute perspective de paix.

La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a, quant à elle, appelé l’État hébreu à « renoncer » à la mise en œuvre de son projet de construction d’une colonie en Cisjordanie occupée.

« La décision des autorités israéliennes de faire avancer le projet de colonie E1 compromet davantage la solution à deux États et constitue une violation du droit international », a déclaré Kallas.

Gelé depuis 2012 puis brièvement relancé en 2020, le projet E1 avait jusqu’ici été suspendu face aux pressions internationales. Sa reprise intervient dans un contexte où Israël fait déjà face à l’isolement diplomatique accru lié à son offensive à Gaza et à la menace de reconnaissance internationale d’un État palestinien en septembre prochain.

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