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Abdelaziz Daoulatli fait don de sa bibliothèque personnelle à la BN : Un inestimable apport

Cette collection, riche et spécialisée dans l’histoire de l’art, l’archéologie et l’architecture, comprend de nombreux ouvrages rares et précieux. Elle constitue un apport significatif pour les fonds de la Bibliothèque nationale de Tunisie et contribuera à renforcer sa mission de préservation et de valorisation du patrimoine culturel et documentaire du pays.

L’historien et chercheur Abdelaziz Daoulatli a fait don de sa bibliothèque personnelle à la Bibliothèque nationale de Tunisie (BNT), en vertu d’une convention définissant les modalités de cette donation, a annoncé la BNT sur sa page officielle.Cette collection, riche et spécialisée dans l’histoire de l’art, l’archéologie et l’architecture, comprend de nombreux ouvrages rares et précieux. Elle constitue, ajoute la même source, un apport significatif pour les fonds de la Bibliothèque nationale de Tunisie et contribuera à renforcer sa mission de préservation et de valorisation du patrimoine culturel et documentaire du pays. Spécialisé en histoire de l’art et de l’architecture islamiques, ainsi qu’en conservation et valorisation du patrimoine culturel, Abdelaziz Daoulatli a occupé plusieurs postes, notamment conservateur de la médina de Tunis et directeur général de l’Institut national du patrimoine (1992-1997). Il a été entre autres président de l’Icomos  Tunisie (1980-1995) et, à l’échelle internationale, expert consultant auprès de l’Unesco (Centre du patrimoine mondial) et expert auprès de l’Alecso (2002-2004). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont «La mosquée Zitouna : dix siècles d’architecture tunisienne» (en arabe, français et anglais), ainsi que de nombreux articles sur l’histoire de l’art, les monuments et la médina, et des études sur le secteur artisanal. Il a été récompensé par plusieurs distinctions, notamment le prix de l’Organisation des villes arabes et le prix Aga Khan d’architecture islamique.

3e édition du Festival international du film amateur de Kelibia : Difficultés et report

Ce report permettrait de proposer une édition digne de l’histoire et de la réputation du festival qui s’emploie à poursuivre son soutien à la création cinématographique engagée.

Le comité directeur de la 38e édition du Festival international du film amateur de Kelibia (Fifak) a annoncé, sur la page officielle du festival, le report de l’édition 2025, initialement prévue du 16 au 23 août, à une nouvelle période allant du 23 au 30 août. 

Cette décision intervient, explique la même source, après une étude approfondie des conditions d’organisation. Le comité a mentionné avoir rencontré plusieurs difficultés d’ordre matériel et logistique, nécessitant un réajustement du calendrier afin de garantir les meilleures conditions pour le succès du festival et la mise en œuvre optimale de sa programmation, placée cette année sous le slogan «Free Palestine».

Le comité directeur du Fifak a, d’autre part, souligné que ce report permettrait de proposer une édition digne de l’histoire et de la réputation du festival qui s’emploie à poursuivre son soutien à la création cinématographique engagée.

Considéré comme la plus ancienne rencontre de jeunes cinéastes, d’associations tunisiennes de cinéma, d’étudiants et de professionnels, le Fifak est, au fil des années, devenu un haut lieu de découverte artistique et un véritable tremplin pour de nombreux cinéastes et techniciens.

Après l’édition 2024, qui a célébré le 60e anniversaire du festival sous le slogan «Save Gaza», le prochain rendez-vous portera l’emblème «Free Palestine», illustré par un visuel poignant et épuré, annonçant une édition engagée et solidaire, dans la continuité de l’esthétique que le Fifak cultive depuis sa création en 1964.

Organisé par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (Ftca), avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et du Centre national du cinéma et de l’image (Cnci), et en collaboration avec la municipalité de Kélibia (Cap Bon), le festival accueille chaque année des cinéastes amateurs et étudiants en cinéma pour présenter leurs dernières créations (principalement des courts-métrages), échanger leurs expériences avec leurs homologues internationaux et rencontrer des professionnels du secteur.

31 pays arabes et islamiques : les déclarations de Netanyahu sur le “Grand Israël” constituent une menace pour la sécurité nationale arabe

Les ministres des Affaires étrangères de 31 pays arabes et islamiques ont déclaré que les déclarations du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu sur la réalisation de la vision du « Grand Israël » constituent une menace pour la sécurité nationale arabe. C’est ce qui ressort d’une déclaration conjointe publiée par les ministres des Affaires étrangères des pays arabes et islamiques, de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la coopération islamique.

Les ministres ont condamné les déclarations de Benjamin Netanyahou, Premier ministre sioniste (puissance occupante), rapportées par les médias sionistes, concernant le prétendu « Grand Israël ». Ces déclarations constituent un mépris flagrant et une violation grave des règles du droit international et des fondements de relations internationales stables, et une menace directe pour la sécurité nationale arabe, la souveraineté des États, ainsi que la sécurité et la paix régionales et internationales.

Ils ont souligné que, tout en affirmant leur respect de la légitimité internationale et de la Charte des Nations Unies, notamment de son article 2, paragraphe 4, qui interdit le recours à la force ou la menace de recours à la force, les pays arabes et islamiques adopteront toutes les politiques et mesures propres à encadrer et à consolider la paix, en garantissant la sécurité, la stabilité et le développement de tous les pays et de tous les peuples, loin de l’illusion du contrôle et de l’imposition de la force.

Ils ont également condamné avec la plus grande fermeté l’approbation par le ministre extrémiste Bezalel Smotrich du plan de colonisation dans la zone E1 et ses déclarations racistes extrémistes rejetant la création d’un État palestinien. Ils considèrent cela comme une violation flagrante du droit international et une atteinte flagrante au droit inaliénable du peuple palestinien à établir son État indépendant et souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem occupée pour capitale. Ils ont souligné qu’Israël n’a aucune souveraineté sur le territoire palestinien occupé.

Ils ont affirmé leur rejet absolu et leur condamnation de ce plan de colonisation et de toutes les mesures sionistes illégales, qui constituent une violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 2334, qui condamne toutes les activités de colonisation sionistes visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut juridique du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Al Qods-Est, capitale de l’État de Palestine.

Ils ont également réaffirmé l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de Justice, qui a souligné l’illégalité de l’occupation sioniste du territoire palestinien et la nécessité d’y mettre fin immédiatement, d’éliminer ses effets et d’indemniser les dommages causés.

Ils ont mis en garde contre le danger des intentions et des politiques sionistes visant à annexer des territoires palestiniens, ainsi que contre la poursuite de l’expansionnisme colonial du gouvernement israélien extrémiste en Al Qods occupée.

Cela comprend les tentatives de saper les lieux saints islamiques et chrétiens, au premier rang desquels la mosquée Al-Aqsa/Al-Haram Al-Sharif, ainsi que le terrorisme des colons, les raids quotidiens sur les villes, villages et camps palestiniens, la destruction systématique des camps de réfugiés palestiniens et le déplacement des Palestiniens de leurs foyers.

Cela contribue directement à alimenter les cycles de violence et de conflit et compromet les chances de parvenir à une paix juste et globale dans la région. Ils mettent également en garde contre le recours à des illusions idéologiques et racistes, qui menacent d’intensifier le conflit, rendant son évolution difficile à contrôler ou à prévoir, et menaçant la sécurité et la stabilité régionales et internationales.

Dans un contexte similaire, les ministres des Affaires étrangères des pays arabes et islamiques, de la Ligue des États arabes et de l’Organisation de la coopération islamique ont réitéré leur rejet et leur condamnation des crimes d’agression, de génocide et de nettoyage ethnique israéliens. Ils ont souligné la nécessité d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, tout en garantissant un accès inconditionnel à l’aide humanitaire afin de mettre fin à la politique de famine systématique utilisée par Israël comme arme de génocide.

Cela exige la fin immédiate du blocus sioniste meurtrier de la bande, l’ouverture des points de passage israéliens avec la bande de Gaza et la prise en compte par l’entité sioniste, puissance occupante, de l’entière responsabilité des conséquences de ses crimes dans la bande de Gaza, notamment l’effondrement des systèmes de santé et de secours.

Ils ont également réaffirmé leur rejet total et absolu du déplacement du peuple palestinien sous quelque forme et sous quelque prétexte que ce soit, et ont appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il cesse son agression et se retire complètement de la bande de Gaza, en préparation de la création de conditions propices à la mise en œuvre du plan arabo-islamique de redressement rapide et de reconstruction dans la bande.

Ils ont aussi souligné que la bande de Gaza fait partie intégrante du territoire palestinien occupé et que l’État de Palestine doit assumer ses responsabilités de gouvernance dans la bande de Gaza, ainsi qu’en Cisjordanie, y compris Al Qods-Est, avec le soutien arabe et international, dans le cadre du programme politique de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), seul représentant légitime du peuple palestinien, et de la politique d’un système, d’une loi et d’une arme légitime.

Dans ce contexte, ils ont appelé la communauté internationale, en particulier les membres permanents du Conseil de sécurité, et en particulier les États-Unis, à assumer leurs responsabilités juridiques et morales et à prendre des mesures immédiates pour contraindre Israël à mettre fin à son agression continue contre la bande de Gaza et à sa dangereuse escalade en Al Qods occupée, ainsi qu’aux déclarations incendiaires et trompeuses de ses responsables.

Ils ont également appelé la communauté internationale à assurer la protection internationale du peuple palestinien, lui permettant de réaliser ses droits légitimes, au premier rang desquels celui de fonder un État indépendant et souverain sur son territoire national, et à traduire en justice les auteurs de crimes et de violations contre le peuple palestinien.

Cinéma : Dans les coulisses des films de Ala Eddine Slim

Un atelier d’analyse autour d’une œuvre qui n’a pas encore livré tous ses secrets. 

«Dans les coulisses des films de Ala Eddine Slim» est le thème d’un atelier d’analyse filmique qui sera organisé par l’association Sentiers, du 20 au 23 août 2025, au Centre culturel Rid’Arts de Menzel Témime, en présence du cinéaste, et animé par le critique Tahar Chikhaoui.

Destiné aux étudiants en cinéma, aux animateurs de ciné-clubs et/ou d’initiatives cinématographiques, l’atelier est mené en partenariat avec Archipels Images, Hakka Distribution, le Centre culturel Rid’Arts et avec le soutien de l’Afac — The Arab Fund for Arts and Culture — et de l’Institut français de Tunisie (IFT).

Au programme figurent des projections-débats ouvertes au public et des séances d’analyse filmique autour des films «L’Automne» (court métrage, 2007), «The Last of Us» (long métrage, 2016), «Journal d’un homme important» et «Journal d’une femme importante» (deux essais vidéo courts, 2010-2011), «Agora» (long métrage, 2024), «Le Stade» (court métrage, 2010), «Tlamess» (long métrage, 2019) ainsi qu’une projection-débat du film «Babylon», long métrage, coréalisé avec Ismael et Youssef Chebbi (2012).

Ala Eddine Slim figure, selon Tahar Chikhaoui, non seulement parmi les plus éminents cinéastes tunisiens de sa génération, mais son importance dépasse largement les frontières de son pays. Le réalisateur, ajoute-t-il, ne fait pas partie de cette catégorie de cinéastes qui participent, à juste titre, à la fabrication de leur propre renommée.

Il appartient à cette autre catégorie d’auteurs, moins nombreux en général, qui, même s’ils sont conscients de la valeur de leur apport, n’éprouvent pas le besoin de la relayer auprès du public ou des institutions. La nature même de la création telle qu’il la pratique est rétive à l’ostentation.

Il ne s’agit pourtant pas d’un minimalisme ou d’une épure formelle qui rendrait l’œuvre abstraite et empêcherait, comme cela a été le cas pour certains auteurs à l’œuvre inaccessible, la reconnaissance critique et festivalière d’impacter l’opinion et les institutions. Au contraire, dans chacun de ses films, on retrouve une audace esthétique et thématique remarquable, encline à la polémique, voire à la provocation.

Le soin saisissant apporté à la photographie et l’étonnante tournure dramaturgique n’empêchent pas une rétention fondamentale. Autant de raisons d’entrer dans les coulisses d’une œuvre qui n’a pas encore livré tous ses secrets…

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