La France promet la poursuite de ses opérations de largage de vivres à Gaza
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La Chine est devenue le premier fournisseur de la Tunisie, devançant l’Italie et la France, au classement de ses partenaires commerciaux. Au cours des sept premiers mois de 2025, la part de la Chine dans les importations totales de la Tunisie a atteint 13 %, contre 12% pour l’Italie et 11% pour la France. La Chine représente toujours le premier déficit commercial de la Tunisie, et de loin, devant ses autres partenaires.
Selon le dernier bulletin de l’Institut national de la statistique (INS) pour les sept premiers mois de l’année, les importations totales de la Tunisie ont atteint 48,88 milliards de dinars (14,38 milliards d’euros), contre 36,97 milliards d’euros pour les exportations, avec un déficit commercial qui s’est creusé à 11,90 milliards (3,60 milliards d’euros) et un taux de couverture des échanges commerciaux qui a chuté à 75,6 %.
Le dépassement de l’Italie par la Chine en 2025 marque un changement par rapport à 2024, lorsque l’Italie était le premier fournisseur de la Tunisie avec 9,7 milliards de dinars (2,93 milliards d’euros) de biens exportés, suivie de très près par la Chine avec 9,2 milliards (2,78 milliards d’euros).
Les tendances récentes montrent une accélération des achats tunisiens en provenance de Chine, en hausse de 37,2% sur les sept premiers mois de l’année, tandis que l’Italie a enregistré un léger recul de 0,7% et la France une hausse de 12,7%. Les importations en provenance de l’Union européenne représentent toujours 44,2% du total, avec une contribution croissante de l’Allemagne (+10,3%).
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Un livre de coloriage intitulé ‘‘From the River to the Sea’’ («De la rivière à la mer»), destiné aux enfants, fait actuellement polémique en France. Ce livre, qui propose une introduction à la cause palestinienne à travers des illustrations et des textes, a suscité une vive controverse en raison de son contenu politique et de son titre chargé de sens. D’autant que le slogan qu’il porte en titre est également utilisé par l’extrême droite israélienne, pour revendiquer la souveraineté israélienne sur le territoire allant de l’Euphrate à la Méditerranée: le rêve du Grand Israël.
Le slogan «From the River to the Sea» est un cri politique historique, revendiquant un État palestinien s’étendant du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée. Si ce slogan est pour certains un appel à la justice et à l’égalité, il est aussi associé à des mouvements considérés comme radicaux, notamment le Hamas, ce qui le rend très sensible et sujet à diverses interprétations.
La librairie parisienne Violette and Co, engagée dans la défense des causes féministes et LGBTQIA+, a subi une campagne d’intimidation après avoir mis en avant ce livre. Des tags antisémites ont été apposés sur la vitrine, et des menaces ont été adressées à l’équipe. La librairie dénonce une opération de harcèlement menée par des groupes d’extrême droite. Par ailleurs, elle rappelle que les bénéfices générés par la vente du livre sont intégralement reversés à des actions humanitaires en Palestine.
Cette affaire souligne à quel point les symboles et discours liés au conflit israélo-palestinien restent extrêmement sensibles, en particulier en France où le débat est souvent vif, et plus souvent encore dominé par la propagande israélienne, notamment dans les médias mainstream. Elle pose également la question de la place de l’éducation politique dès le plus jeune âge, notamment lorsqu’il s’agit de causes justes, comme celle du peuple palestinien, soumis à un horrible génocide par la machine de guerre de l’Etat d’Israël.
Dans un contexte international marqué par des tensions renouvelées au Moyen-Orient, ce débat français illustre la complexité de traiter de sujets géopolitiques sensibles au sein de la société civile et dans l’espace public, fortement travaillées, depuis des décennies, par le lobby sioniste international.
Djamal Guettala
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Le 8 août 2025, Noëlle Lenoir, ancienne ministre et ex-conseillère constitutionnelle, a tenu sur CNews des propos racistes envers les Algériens. Lors de l’émission ‘‘L’Heure des Pros 2 Été’’, elle a affirmé que «des millions d’Algériens présentent des risques majeurs» pouvant commettre des violences dans l’espace public, avant de suggérer qu’ils devraient être maintenus en rétention administrative «le temps qu’ils fichent le camp».
SOS Racisme a réagi en déposant une plainte pour injure publique à caractère raciste et en saisissant l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom), dénonçant la stigmatisation collective d’une communauté et la répétition de discours haineux sur CNews.
Pour Dominique Sopo, président de l’association, cette sortie traduit «le naufrage d’une partie des élites» et illustre «l’offensive raciste» menée par la chaîne.
Face à ce climat toxique, SOS Racisme demande au régulateur audiovisuel d’agir fermement pour faire respecter la loi et mettre fin à la banalisation du racisme dans le débat public.
D. G.
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Dans le cadre de ses investigations sur l’enlèvement et la séquestration d’un opposant algérien en 2024, l’influenceur Amir Boukhors (Photo), connu sur TikTok comme Amir DZ, la justice française a émis le 25 juillet un mandat d’arrêt international contre un ancien haut responsable de l’ambassade d’Algérie en France, Salaheddine Selloum, un Algérien âgé de 37 ans, ont rapporté samedi 9 août des médias français, citant une source proche du dossier.
Le fonctionnaire algérien est poursuivi par la justice française pour arrestation, enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Le parquet national antiterroriste français (Pnat), en charge de l’enquête, estime qu’il existait des «présomptions graves» que l’intéressé ait commis les faits qui lui sont reproché reprochés.
L’influenceur Amir Boukhors, dit Amir DZ, avait été enlevé le 29 avril 2024 en région parisienne puis relâché le 1er mai. Dans un rapport d’enquête daté d’avril, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) incrimine cet ancien haut responsable de l’ambassade algérienne à Paris. Présenté comme un «sous-officier de la DGDSE», un service de renseignement algérien, Selloum aurait été présent à Paris «sous la couverture diplomatique de premier secrétaire» de l’ambassade d’Algérie, ajoute-t-on .
L’avancée des investigations est «un soulagement» pour Amir Boukhors. «J’ai vu la mort» pendant l’enlèvement qui a duré «27 heures», dans une forêt en Seine-et-Marne, a-t-il confié à l’agence AFP.
Installé en France depuis 2016, l’influenceur de 42 ans est un opposant au régime du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a obtenu l’asile politique dans son pays d’accueil en 2023 et compte un million d’abonnés sur TikTok.
Alger a émis neuf mandats d’arrêt internationaux à son encontre notamment pour escroquerie ou infractions terroristes. La justice française a refusé son extradition en 2022.
Avec ce nouvel épisode, les relations entre l’Algérie et la France, déjà très tendues, vont connaître un regain de crispation, sachant que deux citoyens français sont incarcérés en Algérie : l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christohe Gleizes, condamnés respectivement à 5 et 7 ans de prison.
I. B.
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Emmanuel Macron a demandé à son Premier ministre et à son ministre des Affaires étrangères de révoquer un accord de 2013. Lequel permettait aux Algériens titulaires de passeports diplomatiques ou de service d’entrer en France sans visa pendant 90 jours maximum. C’est ce que rapporte Politico, jeudi 7 août.
Dans une lettre adressée mercredi au Premier ministre, E. Macron a demandé au gouvernement de « prendre des décisions supplémentaires » pour « agir avec plus de détermination ». « Les autorités algériennes ont délibérément choisi de ne pas répondre à nos appels répétés ces derniers mois à la coopération dans l’intérêt de nos deux nations. Il aurait pu en être autrement. Désormais, nous n’avons d’autre choix que d’adopter une approche plus résolue », a expliqué le président français.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, déjà annonçait qu’il prévoyait d’expulser les diplomates algériens sans visas valides en réponse à l’expulsion par Alger de fonctionnaires français de son territoire.
A cet égard, notons que la France et l’Algérie entretiennent des relations complexes depuis l’indépendance de cette dernière, après plus d’un siècle d’occupation française. Mais, les tensions ont atteint leur paroxysme l’année dernière lorsque Paris reconnaissait la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Par ailleurs, la France affirme également que deux de ses citoyens, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, sont détenus dans les prisons algériennes sans raison.
Ainsi, Boualem Sansal a été condamné à cinq ans de prison pour atteinte à l’unité nationale. Et ce, après l’expression de son soutien au Maroc dans un conflit territorial avec l’Algérie. Il aurait affirmé que seuls les « petits endroits sans histoire » finissent par devenir des colonies.
Quant au journaliste, il a été condamné à sept ans de prison pour « soutien au terrorisme ». En cause : son interview des dirigeants d’un club de football. Lesquels avaient également joué un rôle dans des mouvements séparatistes en Algérie.
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En réaction à la décision de Paris, annoncée mardi 5 juillet 2025, de suspendre l’accord bilatéral de 2013 sur l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, qui permettait aux officiels algériens de voyager en France sans visa, Alger a formellement notifié à Paris, par voie de notes verbales, la dénonciation de ce même accord. La crise diplomatique entre les deux pays franchit ainsi une nouvelle étape.
La décision d’Alger va au-delà de la suspension annoncée par la France et marque, selon les autorités algériennes, la fin définitive de cet accord.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a précisé que désormais, les titulaires français de passeports diplomatiques ou de service devront obligatoirement solliciter un visa pour entrer sur le territoire algérien. Alger se réserve également le droit de soumettre l’octroi de ces visas aux mêmes conditions que celles imposées par Paris aux Algériens.
La seconde note verbale adressée au chargé d’affaires français à Alger concerne un autre volet sensible : l’immobilier. L’Algérie a informé la France de sa décision de mettre un terme à la mise à disposition gratuite de biens immobiliers appartenant à l’État algérien au profit de l’ambassade de France. Elle annonce aussi le réexamen des baux locatifs, jugés «considérablement avantageux», contractés par l’ambassade avec les offices publics algériens (OPGI), et invite Paris à envoyer une délégation pour entamer des discussions à ce sujet.
Ces décisions interviennent dans un contexte de fortes tensions diplomatiques, ravivées par une lettre adressée mercredi par Emmanuel Macron à son Premier ministre, François Bayrou, dans laquelle le président français appelait à plus de fermeté vis-à-vis de l’Algérie. Il dénonçait notamment le manque de coopération sur les questions migratoires et la détention de deux ressortissants français, dont l’écrivain Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison, et le journaliste Christophe Gleizes, à sept ans.
Dans un communiqué publié jeudi, le ministère algérien des Affaires étrangères a vivement critiqué la position de Paris, accusant la France de vouloir «se défausser de l’intégralité de ses responsabilités» dans la crise actuelle et de faire porter tous les torts à la partie algérienne. Le ministère considère cette approche comme étant «loin de la vérité et de la réalité». Depuis l’été 2024, les relations entre les deux pays se sont fortement dégradées, notamment après le soutien affiché par la France à un plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, un sujet hautement sensible pour Alger. La diplomatie algérienne accuse Paris d’avoir adopté depuis une gestion fondée sur «les injonctions, les ultimatums et les rapports de force».
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Dans le dernier numéro de ‘‘La Revue Dessinée’’ (n°48, juin 2025), la journaliste Florence Beaugé et le dessinateur Aurel reviennent sur une affaire que la France officielle aurait préféré laisser dormir dans l’ombre : la présence de Jean-Marie Le Pen, jeune officier parachutiste, dans une opération de «maintien de l’ordre» en mars 1957 à Alger, et la trace matérielle qu’il y a laissée — un poignard cérémoniel nazi gravé de son nom.
Djamal Guettala
‘‘Le Poignard d’Algérie’’ n’est pas une simple bande dessinée historique. C’est une reconstitution rigoureuse, fondée sur des témoignages, des archives, et surtout, sur un objet : une arme abandonnée sur les lieux d’un interrogatoire fatal, celui d’un militant nationaliste présumé, Ahmed Moulay, mort sous la torture dans la Casbah d’Alger.
Retrouvé par son fils, conservé en silence par la famille pendant plus de quarante ans, ce poignard est devenu la pièce centrale d’un procès en diffamation intenté par Le Pen contre Le Monde et Florence Beaugé en 2003. Un procès qu’il a perdu. Ce que les mots n’avaient pu prouver, une lame gravée l’a imposé.
L’ouvrage met en lumière une vérité dérangeante : des pans entiers de la mémoire coloniale française reposent sur des non-dits, des documents absents ou censurés, et des objets oubliés. Dans ce cas précis, un poignard nazi devient plus éloquent que tous les récits officiels. Il ancre dans le réel ce que beaucoup ont tenté de réduire à une polémique idéologique.
Mais au-delà du symbole, l’affaire révèle une peur persistante, notamment du côté algérien. Mohamed Moulay, le fils du supplicié, a longtemps hésité à remettre l’arme à Florence Beaugé. Par crainte des représailles, du vol, ou du soupçon de trahison. Cette méfiance, explique la journaliste, dit beaucoup sur la manière dont la France est encore perçue : comme une puissance arrogante, capable de nier ou d’écraser toute vérité qui dérange.
Aujourd’hui, le poignard repose dans un coffre du Musée national du Moudjahid à Alger, sans être exposé. Ce choix en dit long. Il traduit non seulement la prudence des autorités algériennes, mais aussi une ambivalence mémorielle partagée : entre désir de reconnaissance et peur de raviver des blessures profondes.
En exposant cette histoire sous une forme accessible mais rigoureuse, Florence Beaugé et Aurel signent un travail salutaire. ‘‘Le Poignard d’Algérie’’ ne réécrit pas l’Histoire. Il oblige simplement à l’assumer. Et il rappelle que parfois, les objets parlent plus fort que les discours.
Références :
– ‘‘Le Poignard d’Algérie’’, Florence Beaugé (texte), Aurel (dessin), ‘‘La Revue Dessinée’’, n°48, juin 2025.
– ‘‘Algérie, une guerre sans gloire’’, Florence Beaugé, Le Passager clandestin, 2025.
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Les tensions entre Paris et Alger franchissent un nouveau seuil. Le président français Emmanuel Macron a décidé, mardi 5 juillet 2025, de suspendre l’accord bilatéral de 2013 permettant aux détenteurs de passeports diplomatiques et de service algériens de voyager en France sans visa.
Cette décision intervient dans un climat de forte crispation diplomatique entre les deux pays. En cause, selon l’Élysée : la détention de deux citoyens français en Algérie, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gliez, ainsi que le refus d’Alger de coopérer dans la reconduite à la frontière de plusieurs ressortissants algériens en situation irrégulière en France.
«Il est temps d’agir avec davantage de fermeté. L’attitude des autorités algériennes est inacceptable», a déclaré Macron, qui affirme ne plus avoir d’autre choix que d’adopter un «nouveau cap» dans la relation bilatérale.
L’accord suspendu concernait uniquement les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, leur permettant d’entrer en France sans visa pour des séjours officiels ou de courte durée. Désormais, ces personnes devront déposer une demande de visa régulière et justifier leur déplacement auprès des services consulaires français.
Selon Paris, plus de soixante ressortissants algériens visés par une OQTF (obligation de quitter le territoire français) n’ont pu être expulsés, faute de documents délivrés par les autorités consulaires algériennes.
Des sources diplomatiques algériennes laissent entendre que des mesures de réciprocité sont à l’étude.
Depuis plusieurs mois, les relations franco-algériennes se sont fortement dégradées. En mai, Alger avait expulsé 15 diplomates français, un geste auquel Paris avait répondu de manière symétrique. Les contentieux migratoires, mémoriels et sécuritaires s’accumulent, sur fond de désaccords croissants au sein du Maghreb et de recompositions régionales.
Cette suspension de l’exemption de visa pourrait constituer un précédent dans la manière dont la France redéfinit ses liens avec ses anciens partenaires maghrébins.
D. G.
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Paru chez Gallimard, dans la prestigieuse collection Blanche, le 8 mai 2025, ‘‘Au Couchant, l’espérance’’ est le nouveau roman de Gilbert Sinoué, écrivain franco-égyptien né en 1947 au Caire. Auteur de nombreux succès mêlant fiction et histoire (‘‘Le Livre de Saphir’’, ‘‘Avicenne ou la route d’Ispahan’’, ‘‘L’Enfant de Bruges’’), Sinoué s’impose une fois de plus comme un fin connaisseur des civilisations arabes et méditerranéennes. Son écriture, à la fois accessible et érudite, fait dialoguer mémoire collective et destins individuels.
Djamal Guettala
Dans ce roman, l’auteur nous emmène au Maroc, au moment où le royaume bascule sous l’emprise coloniale. Tout commence le 12 août 1912 : le sultan Moulay Abd el-Hafid, affaibli et contraint à l’exil, détruit les symboles de sa souveraineté et quitte le pays à bord d’un croiseur français. Aux commandes : le général Hubert Lyautey, figure centrale de la politique coloniale française, qui lance à ses hommes : «Voilà. Et maintenant, nous allons faire le Maroc.»
Faire le Maroc ? L’expression n’est pas anodine. Elle est polysémique et veut dire aussi bien coloniser que construire. Faire le Maroc, pour qui, et avec quels moyens ? C’est cette interrogation que le roman déroule sur près d’un demi-siècle, en croisant les figures historiques majeures (Abd el-Krim, Churchill, Roosevelt, Mohammed V) et les trajectoires anonymes.
Au cœur de la narration, deux personnages : Hussein Chaoui, jeune journaliste marocain engagé, témoin lucide et critique des évolutions de son pays, et Violette, secrétaire française à la résidence coloniale, tiraillée entre son affection pour Hussein et sa loyauté implicite à l’ordre colonial. Leur relation amoureuse, passionnée et tragique, symbolise la tension permanente entre soumission et résistance, entre attirance et rejet, entre la modernité importée et la mémoire enracinée.
La force de Sinoué réside dans sa capacité à raconter sans juger, à explorer les nuances de l’époque sans tomber dans les stéréotypes. La colonisation n’est jamais esthétisée, mais regardée dans sa complexité : instrument de domination, elle fut aussi cadre de réformes, d’ambitions, de heurts et de rêves. Le roman n’en masque pas les violences : il évoque les soulèvements du Rif, les exils forcés, les camps, la censure. Mais toujours, au milieu des ruines, subsiste une espérance – fragile, humaine, tenace.
‘‘Au Couchant, l’espérance’’ est un roman historique, mais surtout un roman d’alerte. Car ce que Gilbert Sinoué raconte, au fond, c’est l’histoire d’un peuple qui refuse de mourir, d’un royaume qui vacille mais ne tombe pas, et d’une lumière qui persiste même quand le soleil semble se coucher pour toujours.
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L’avionneur européen Airbus a annoncé avoir livré 306 avions commerciaux au premier semestre 2025, contre 323 à la même période l’année précédente.
Ce recul, en dépit d’un bon niveau de production, s’explique essentiellement par des tensions persistantes sur la chaîne d’approvisionnement en moteurs, affectant notamment le programme A320, précise le géant aéronautique dans un communiqué.
“La performance commerciale au premier semestre 2025 a été solide dans l’ensemble de l’entreprise”, a souligné le président exécutif d’Airbus, Guillaume Faury, cité dans le communiqué.
“Nous produisons selon nos plans, mais les livraisons sont retardées en raison de problèmes persistants d’approvisionnement en moteurs pour le programme A320”, a-t-il expliqué.
Dans le détail, l’avionneur a livré 232 appareils de la famille A320, 41 court-courriers A220, 21 A350 et 12 A330 au premier semestre.
Les prises de commandes affichent également une nette hausse. Airbus a enregistré 494 commandes brutes et 402 nettes (après annulations), contre 327 et 310 respectivement un an plus tôt. Le carnet de commandes a atteint 8 754 appareils commerciaux à fin juin 2025.
Sur la même période, le groupe aéronautique a réalisé un chiffre d’affaires de 29,6 milliards d’euros, en hausse de 3% par rapport à la même période de l’année dernière, porté par la croissance de ses activités hélicoptères (+16%) et Défense et Espace (+17%).
Airbus maintient ses objectifs pour 2025 : environ 820 livraisons d’avions commerciaux, un EBIT (bénéfice avant intérêts et impôts) ajusté de 7 milliards d’euros et un flux de trésorerie libre avant financement client de 4,5 milliards d’euros, d’après la même source.
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La France s’oriente progressivement vers la fin de l’utilisation du chèque comme moyen de paiement, notamment dans les transactions avec le Trésor public. Bien qu’aucune date officielle n’ait encore été fixée, les autorités financières réfléchissent sérieusement à son abandon, comme l’a indiqué Amélie Verdier, directrice générale des Finances publiques. Le dernier centre de traitement des […]
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Hassen Chalghoumi est un véritable «miracle républicain» français, qu’on croirait droit sorti des manuels scolaires coloniaux pour enseigner le français dans les écoles en Afrique du Nord, la célèbre série des «Bonjour Ali, bonjour Fatima». Un miracle caricatural, pour incarner le rôle de missié Islam de France des médias, la voix autorisée pour tout ce qui touche de près ou de loin à cette religion, surtout quand il s’agit de pourfendre les manifestations de soutien aux Palestiniens.
Sadok Chikhaoui *
Surnommé «l’imam des Lumières», sans doute parce qu’il brille surtout par son absence de pensée, et l’exposition excessive aux sunlights, il s’exprime, s’embrouille, éructe dans un français à faire pâlir tous les comiques, pour rassurer l’opinion et incarner l’islam inoffensif, qui est le sien, compatible avec le récit pro-israélien dominant des médias mainstream. Il incarne à merveille l’image rêvée du «bon musulman» ou plutôt du «bon Arabe», dans son acception la plus coloniale : docile, obséquieux, ânonnant un discours appris, incapable d’articuler une pensée théologique ou politique un tant soit peu construite.
Son apparition sur France Culture, le 15 janvier 2021, dans une émission consacrée à Averroès, aux côtés du philosophe Mohamed Ali Hamadi, universitaire reconnu, fut un sommet d’absurde : Chalghoumi semblait ignorer jusqu’à l’existence d’Averroès, qu’il confondait avec un autre. On aurait cru voir Cyril Hanouna disserter sur Spinoza ou un joueur de pipeau commenter un requiem de Mozart.
Bien sûr, chacun a le droit de s’exprimer, y compris sur des sujets complexes. Un joueur de pipeau peut ressentir un requiem de Mozart, un apprenti cuisinier peut trouver fade un plat de grand chef. Mais ce droit à l’opinion n’exonère pas d’un minimum de compétence, de sincérité, et d’effort de compréhension.
Mais le problème surgit quand l’opinion n’est qu’une posture creuse, dictée par l’intérêt, le besoin de plaire, ou l’instrumentalisation politique sciemment assumée. On ne reproche pas à Chalghoumi d’avoir un avis, mais d’être sans rigueur, sans fond, sans légitimité intellectuelle ou théologique, imposé par un coup de force des médias politiquement orientés, comme une figure représentative de la communauté musulmane en France.
Que l’animatrice Adèle Van Reeth l’ait invité dans une émission sur Averroès soulève une question : ignorait-elle qui est Averroès, malgré son agrégation de philosophie ? Ou ignorait-elle à ce point le niveau de son invité ? Dans les deux cas, c’est inquiétant pour France Culture, pour la République, pour la vérité.
Et pourtant, Chalghoumi est partout : cérémonies officielles, débats sur la laïcité, «vivre ensemble» et autres vitrines républicaines. Autoproclamé imam de Drancy, sans formation théologique reconnue, ni en France ni ailleurs, il s’exprime sur des textes qu’il est censé incarner… et qu’il ne connaît pas.
Peu importe. Il joue à merveille le rôle de «musulman de service» qu’on lui a assigné et qu’il assume avec zèle. Ce rôle, il le joue bien, reconnaissons-lui ça cette compétence.
Le plus grave n’est pas qu’il ridiculise les musulmans. C’est qu’il efface toute la richesse intellectuelle et spirituelle de l’islam. Il recouvre d’un écran de fumée des décennies de travail exigeant mené par des penseurs musulmans ou non qui cherchent à penser l’islam dans sa profondeur et sa complexité son historicité et son adaptation à son temps.
Où sont les Mohammed Arkoun, Abdelwahab Meddeb, Rachid Benzine, Souleymane Bachir Diagne, Fouzia Charfi, Mohamed Bajrafil, Faouzi Bédoui, Reza Shah-Kazemi, Tareq Oubrou ? Invisibles. On ne leur demande pas d’être justes, on leur demande d’être utiles. Chalghoumi, lui, est utile à l’ordre établi.
Dernier épisode en date : lors d’un récent voyage en Israël, Chalghoumi a tenté d’embrasser la main d’un ministre israélien, qui l’a aussitôt retirée. Geste de soumission ou de confusion ? L’image condense tout ce que ce personnage incarne : une servilité théâtrale, embarrassante même pour ceux qu’elle prétend flatter.
En le promouvant, ce n’est pas seulement l’islam qu’on caricature. C’est l’intelligence qu’on insulte, la République qu’on trahit préférant la médiocrité rassurante à la pensée exigeante.
Né en 1972 en Tunisie, arrivé sans-papiers à la fin des années 1990, il affirme avoir été formé à Damas et à Lahore, sans que son parcours soit vérifiable. Il s’installe à Drancy, puis se rapproche de cercles politiques et communautaires. Rapidement surnommé «l’imam du Crif» **, il fréquente régulièrement ses dîners, affiche un soutien inconditionnel à Israël, condamne les mobilisations propalestiniennes, devenant ainsi un invité idéal pour les médias en quête d’un islam compatible.
Protégé, mis en scène, présenté comme courageux grâce à son escorte sécuritaire, Chalghoumi incarne une figure construite pour marginaliser les voix critiques, éteindre la diversité intellectuelle de l’islam, et étouffer tout discours musulman libre et autonome.
Ce n’est pas seulement une imposture individuelle. C’est le symptôme d’un système qui préfère la caricature au savoir, l’allégeance à la pensée. Ce n’est pas un malaise religieux, c’est un projet politique, qui ne cherche pas à promouvoir un islam républicain par l’intelligence, mais à neutraliser l’exigence de justice, surtout lorsqu’il rappelle que la Palestine n’est pas un détail.
*Enseignant.
** Conseil représentatif des institutions juives de France, une sorte de lobby sioniste pro-israélien en France.
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Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?
La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.
Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.
A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.
Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.
Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.
La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.
Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.
Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.
C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.
On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?
L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.
C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.
Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.
Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.
En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?
La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.
Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.
Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.
Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.
Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.
Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.
En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.
Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.
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Le consul général de France à Tunis, Dominique Mas, a affirmé ce lundi qu’un nombre croissant de jeunes Tunisiens choisissent de poursuivre leurs études ou leurs parcours professionnels en France, dans le cadre de solides partenariats académiques et professionnels entre les deux pays.
S’exprimant en marge du forum international « Migration : entre réalités et défis », tenu à la Cité de la Culture à Tunis, Dominique Mas a précisé à l’agence TAP que les étudiants et chercheurs tunisiens comptent parmi les communautés universitaires les plus importantes en France. Environ 14 000 jeunes Tunisiens y suivent actuellement un enseignement supérieur dans des disciplines variées telles que la médecine, l’ingénierie, les sciences de la vie, l’économie ou encore les mathématiques. Ce chiffre, selon lui, témoigne du haut niveau de la formation universitaire en Tunisie et de la vitalité de sa jeunesse.
Il a également souligné que la Tunisie occupe la troisième place en matière d’obtention de titres de séjour en France, après l’Algérie et le Maroc. Un tiers de ces titres sont délivrés au titre du « passeport talent », destiné aux étrangers hautement qualifiés ; un autre tiers concerne le regroupement familial ; tandis que le dernier tiers est accordé aux étudiants et chercheurs.
Le diplomate a aussi mentionné que la France accueille de nombreux titulaires de BTS (Brevet de technicien supérieur) et de diplômes professionnels, qui poursuivent leur formation ou s’insèrent dans le marché du travail à travers des dispositifs structurés répondant aux besoins des deux pays.
Contrairement à l’idée d’un exode préjudiciable, Dominique Mas considère que la mobilité des compétences tunisiennes vers la France représente une opportunité de renforcer les échanges scientifiques et les coopérations professionnelles, surtout à la lumière des investissements conjoints dans l’éducation et la formation.
Enfin, concernant les procédures de visa et de séjour, le consul a indiqué que plus de 80 % des demandes formulées par des étudiants ou des candidats à l’emploi sont acceptées, précisant que la présentation complète des documents requis demeure l’élément déterminant dans le bon déroulement de ces démarches.
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Un accord stratégique a été signé entre les groupements tunisiens et français de l’industrie aéronautique, en marge du Salon du Bourget, afin de renforcer la coopération bilatérale dans ce secteur clé.
La Tunisie et la France ont franchi un nouveau cap dans leur coopération industrielle. Le Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS) et son homologue français, le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), ont signé un mémorandum d’entente stratégique visant à accélérer le développement de la chaîne logistique aéronautique entre les deux pays, rapporte l’agence TAP.
L’annonce a été faite mardi par la Chambre de Commerce et d’Industrie tuniso-française (CCITF). La signature de cet accord a eu lieu à Paris, dans le cadre du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace « Le Bourget », organisé du 16 au 22 juin 2025.
Ce partenariat s’articule autour de plusieurs axes structurants. Il prévoit notamment le déploiement du programme « AeroExcellence », destiné à renforcer les compétences et les performances industrielles, ainsi que la mise en œuvre du programme « Air Cyber » pour améliorer la cybersécurité au sein des chaînes de valeur du secteur.
Un volet important de l’accord concerne aussi le développement de la formation professionnelle et universitaire, en réponse à la demande croissante en main-d’œuvre qualifiée.
Selon la CCITF, cet accord s’inscrit dans une dynamique industrielle marquée par une forte présence française en Tunisie. La France est en effet le premier investisseur aéronautique dans le pays, avec des entreprises en pleine expansion, prêtes à accompagner la montée en cadence des grands donneurs d’ordres.
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Malgré les incertitudes économiques et géopolitiques, la Tunisie confirme son statut de valeur sûre dans le cœur des voyageurs français.
Hiver comme été, l’envie de voyager reste forte chez les Français. Mais dans un contexte international instable et face à une conjoncture économique morose, les habitudes évoluent, les arbitrages se resserrent, et certaines destinations tirent clairement leur épingle du jeu.
C’est le cas de la Tunisie, qui grimpe cette année à la deuxième place des destinations moyen-courrier les plus prisées par les voyageurs français, juste derrière les îles grecques, selon les dernières données du Syndicat des Entreprises du Tour Operating (SETO), citées par Le Figaro.
Avec une progression de 13% des réservations pour l’été 2025, la Tunisie dépasse les Baléares et se positionne comme l’alternative économique de référence. Le pays attire pour son climat ensoleillé, sa proximité, mais surtout pour son excellent rapport qualité/prix, à l’heure où les Français doivent composer avec un pouvoir d’achat fragilisé.
Si la saison estivale reste marquée par une certaine prudence – les réservations des Français sont en légère hausse de 1,4% à fin avril, mais restent incomplètes –, les professionnels du secteur notent que les destinations comme la Tunisie profitent de leur positionnement « accessible » pour séduire une clientèle en quête de soleil à moindre coût. Le chiffre d’affaires global des agences de voyages est d’ailleurs en progression de 2,9%, ce qui traduit une volonté des Français de maintenir un certain niveau de dépense, tout en choisissant des destinations plus abordables.
Le recul des voyages vers les États-Unis (-14%) et les prix élevés constatés sur certaines destinations d’Europe du Sud, comme la Grèce continentale, réorientent naturellement la demande vers le Maghreb. Le Maroc enregistre également une belle progression (+12%), mais c’est bien la Tunisie qui domine ce mouvement de repli stratégique vers des zones perçues comme stables, accueillantes et financièrement accessibles.
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Une vaste opération de contrôle d’identité a été menée les 18 et 19 juin dans les gares françaises. Environ 4 000 agents ont été mobilisés pour interpeller des personnes en situation irrégulière. Une démonstration de « tolérance zéro » voulue par le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, critiquée par syndicats et associations.
Quelque 4 000 membres des forces de l’ordre – policiers, gendarmes, douaniers et militaires de l’opération « Sentinelle » – ont été déployés les 18 et 19 juin dans les gares françaises dans le cadre d’une vaste opération baptisée « lutte contre l’immigration irrégulière et clandestine ».
L’objectif : interpeller des personnes en situation irrégulière, notamment dans les trains et aux abords des grandes gares. Depuis les quais de la gare du Nord, à Paris, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a justifié cette démonstration de force par une volonté de faire passer un message clair : « Ne venez pas en France, c’est tolérance zéro. »
Cette opération s’inscrit dans la droite ligne d’une première initiative similaire menée les 20 et 21 mai derniers, ciblant cette fois les bus internationaux à bas prix. Selon le ministère de l’Intérieur, 900 bus avaient alors été contrôlés, débouchant sur 759 interpellations de personnes sans papiers. Parmi elles, 245 ont fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire, 34 ont été placées en centre de rétention et 72 ont été réadmises dans leur pays d’entrée en Europe.
Si le bilan précis de l’opération menée en juin n’était pas encore communiqué jeudi soir, Bruno Retailleau revendique déjà des « résultats significatifs ».
En parallèle, syndicats et organisations de défense des droits humains dénoncent des pratiques jugées brutales, évoquant des « rafles » et une instrumentalisation sécuritaire des questions migratoires.
Cette politique s’inscrit dans un durcissement général porté par le ministre, qui avait déjà affirmé, dans un autre dossier, « assumer de durcir les critères » en matière de naturalisation.
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Communiqué- Jusqu’au 17 novembre 2024, profitez d’une franchise bagage en soute étendue à 32 kg, au lieu des 23 kg habituels, permettant ainsi de transporter davantage sans frais supplémentaires.
Par cette initiative, Tunisair démontre son engagement à répondre aux attentes de ses passagers et à leur offrir un confort accru.
Période de réservation
La réservation de cette offre exclusive est possible jusqu’au 17 novembre 2024.
Période de voyage
Départs de France : du 1er novembre 2024 au 31 mars 2025
Départs de Monastir : du 9 novembre 2024 au 31 mars 2025
Réservez dès maintenant via nos canaux de vente habituels .
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