Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Microsoft complice à son insu du génocide à Gaza ?

200 millions. C’est notre chiffre du jour et il fait froid dans le dos. Et c’est le nombre « d’heures d’appels interceptés à Gaza et en Cisjordanie » qui auraient été stockées sur des serveurs Microsoft avant d’être utilisées par l’armée israélienne.

C’est en tout cas ce qui ressort d’une enquête menée conjointement par The Guardian et le média israélien Local Call et publiée le 6 août 2025, rapporte Midi Libre.

De son côté, reprenant l’enquête, 20 Minutes écrit : « En tout, ce sont 11 500 téraoctets de données militaires israéliennes, soit environ 200 millions d’heures d’audio qui ont été collectées ».

Alors, qu’est-ce qui incrimine Microsoft dans cette affaire ? L’enquête souligne que cela fait quelques années déjà que l’État hébreu contrôle les infrastructures de télécommunications lui permettant d’intercepter les appels palestiniens. Ainsi, ajoute l’investigation, « l’opération entre le PDG de Microsoft et l’agence de surveillance militaire aurait été actée en 2021 ».

L’enquête révèle que « les données amassées auraient servi à planifier des bombardements sur Gaza et servir de base à des arrestations et autres opérations militaires en CisjordanieCe stockage représenterait l’une des plus vastes et des plus intrusives collections de données de surveillance d’un même groupe de population au monde ».

Comme souvent dans pareil cas, la firme fondée par Bill Gates affirme ne pas avoir eu connaissance de la nature des fichiers détenus dans cet espace de stockage, assurant toutefois « faire un effort en interne pour réexaminer la manière dont ils sont utilisés par l’armée israélienne dans le cadre géopolitique actuel ».

Pour rappel, la multinationale a bloqué les e-mails contenant les mots « Gaza » et « Génocide ».

Mais contrairement à McDonald’s ou d’autres produits américains liés à Israël, là il est difficile, voire carrément impossible de boycotter Microsoft. Sinon, pour le remplacer par quoi ?

L’article Microsoft complice à son insu du génocide à Gaza ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gaza | La flottille Somoud quittera Tunis le 4 septembre

Quelque 300 Tunisiens participeront à la flottille maghrébine «Somoud pour briser le blocus de Gaza», a annoncé Ghassen Henchiri, membre de la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, à l’occasion d’une manifestation organisée à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis samedi 9 août 2025. Vidéo.

En effet, une tente d’information a été installée pour présenter cette initiative maritime solidaire, qui s’inscrit dans une mobilisation mondiale visant à briser le blocus imposé à la bande de Gaza. L’événement fait partie d’une série d’activités organisées ce samedi dans plusieurs villes à travers le monde pour faire connaître la Flottille Somoud, composée de quatre grandes initiatives : la Flottille Maghrébine, la Flottille de la Liberté, le Mouvement Mondial vers Gaza et Sumud Nusantara.

Selon Henchiri, les navires de la flottille mondiale devraient appareiller depuis l’Espagne le 31 août 2025, tandis que la Flottille Maghrébine devrait quitter la Tunisie le 4 septembre.

Le responsable a indiqué que les inscriptions des volontaires tunisiens ont été clôturées samedi, avec près de 300 participants enregistrés. Le nombre définitif de personnes à bord dépendra de la capacité des navires mobilisés. Les participants retenus suivront des formations spécifiques.

Henchiri a souligné que cette flottille est avant tout une initiative humanitaire, visant à acheminer une aide d’urgence – notamment du lait pour les enfants et des médicaments – aux habitants de Gaza touchés par un blocus sévère et l’impossibilité d’acheminer des cargaisons d’aide humanitaire via le poste de Rafah.

Il a également lancé un appel à la solidarité, affirmant que toutes les formes de soutien (matériel, logistique ou moral) sont les bienvenues.

Plus de 6 000 militants issus de 44 pays se sont déjà inscrits pour participer à la flottille mondiale, qui devrait compter des dizaines de navires et des centaines de participants.

Rappelons qu’après qu’Israël a frappé la seule église catholique de Gaza, des militants ont appelé le pape Léon III à rejoindre les bateaux d’aide humanitaire.

Les organisateurs de la flottille appellent aussi les responsables gouvernementaux de la région à embarquer le mois prochain sur la plus grande flotte d’aide humanitaire jamais déployée à destination de Gaza, espérant que leur présence offrira une protection supplémentaire aux militants après une série d’arrestations par l’armée israélienne.

Cet appel fait suite à l’arrestation par les forces israéliennes de militants internationaux à deux reprises alors qu’ils tentaient de livrer du lait et des fournitures médicales à l’enclave côtière assiégée.

Maintenant, avec une mission plus large et plus ambitieuse en cours, les partisans de la flottille appellent les personnalités politiques à embarquer.

«Notre Premier ministre [malaisien], Anwar Ibrahim, a accepté de faire partie de la flotte», a déclaré Nadir Al-Nuri, directeur du groupe malaisien Sumud Nusantara.

«Nous appelons tous les autres responsables des pays participants à se joindre à notre initiative pour briser le siège de Gaza», a ajouté M. Al-Nuri lors d’une conférence de presse le 4 août.

L’opération vise à briser le blocus israélien de 17 ans, le génocide de 22 mois et la famine provoquée par Israël dans la bande de Gaza.

Son nom vient du convoi terrestre parti de Tunis en juin, intercepté par les forces alliées au chef de guerre libyen Khalifa Haftar près de Syrte et contraint de rebrousser chemin.

Cette fois, la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, le groupe à l’origine du convoi terrestre, s’est associée à Freedom Flotilla, Global Freedom to Gaza et à Sumud Nusantara (Asie) pour ce que les organisateurs décrivent comme la plus grande mission maritime jamais menée.

La coalition comprend des vétérans d’opérations antérieures, telles que les missions Madleen et Handala.

I. B.

L’article Gaza | La flottille Somoud quittera Tunis le 4 septembre est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie appelle la communauté internationale à agir pour stopper le génocide à Gaza

La Tunisie condamne fermement l’annonce faite par l’entité occupante concernant ses intentions ignobles de réoccuper entièrement la Bande de Gaza, de disperser sa population et de la confiner dans une partie réduite de la Bande, ce qui constitue une violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales, une atteinte manifeste au droit du peuple palestinien à l’autodétermination, ainsi qu’une tentative désespérée de liquider sa cause, de briser sa volonté de défendre ses droits légitimes et de le pousser à abandonner sa terre.

Ce plan représente également un nouveau chapitre dans la série des crimes de l’entité sioniste et de son mépris pour la communauté internationale et pour l’ensemble des valeurs et principes humanitaires, crimes dont l’horreur et la barbarie s’aggravent de jour en jour.

Il place toutes les forces mondiales, la volonté internationale et son système onusien, en particulier le Conseil de Sécurité, face à un moment décisif qui exige de trancher quant à l’avenir du monde, du droit et de la justice humaine, et d’assumer son devoir de mettre fin aux crimes de génocide contre le peuple palestinien et de lui assurer la protection nécessaire.

La Tunisie réaffirme enfin son soutien inconditionnel au peuple palestinien frère dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes, inaliénables et imprescriptibles, ainsi que sa position ferme en faveur de son droit à l’autodétermination et à l’établissement de son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Quds Al-Sharif comme capitale.

Communiqué

L’article La Tunisie appelle la communauté internationale à agir pour stopper le génocide à Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.

La compagnie israélienne El Al surnommée Genocide Airlines

Le siège de la compagnie aérienne israélienne El Al à Paris a été tagué de peinture rouge et de slogans hostiles à Israël, pays hors-la-loi, auteur du génocide des Palestiniens de Gaza, diffusé en direct depuis le 7 octobre 2023 par les médias du monde et dénoncé par une bonne partie des pays de la planète

Parmi les graffitis tagués pendant la nuit du 6 au 7 août 2025, sur la porte des bureaux de la compagnie, rue de Turbigo, en plein cœur de la capitale française, figuraient : «La Palestine vivra, la Palestine vaincra», «Fuck Zionism» et «El Al Genocide Airlines».

La façade a également été taguée de rouge. Dans un message publié sur X, la ministre israélienne des Transports, Miri Regev, a condamné un «acte barbare et violent contre El Al»… un acte qui n’a tué personne, contrairement à l’Etat hébreu qui a détruit des villes entières et enterré sous les décombres des dizaines de milliers de Palestiniens enfermés et affamés.

Selon El Al, cité par la chaîne de télévision israélienne N12, l’opération de taguage a eu lieu alors que le bâtiment était vide et il n’y avait aucun danger pour les employés de l’entreprise. Début juin également, plusieurs sites juifs de Paris avaient été tagués de peinture verte. Trois citoyens serbes ont été arrêtés et mis en examen, les enquêteurs français les soupçonnant d’agir au service des intérêts d’une puissance étrangère et les soupçons ont porté sur la Russie.

I. B.

L’article La compagnie israélienne El Al surnommée Genocide Airlines est apparu en premier sur Kapitalis.

Mike Huckabee, le cadeau de Trump aux Israéliens

Il est plus pro-israélien que les Israéliens eux-mêmes. Donald Trump a dit de lui: «Personne n’aime Israël plus que lui». Il s’agit de l’ultra-sioniste Mike Huckabee, ambassadeur des États-Unis en Israël. Il a été gouverneur de l’Arkansas, candidat à la primaire républicaine pour l’élection présidentielle américaine mais surtout et avant tout il est pasteur évangélique. Il s’inscrit dans la lignée du pasteur Billy Graham surnommé « Le pape des Évangéliques » qui avait fait du soutien à Israël et de l’influence politique les deux moteurs de cette Église devenue incontournable aux États-Unis.

Imed Bahri 

Dans une enquête du New York Times (NYT) consacrée à Mike Huckabee, Elisabeth Bumiller indique qu’il est le premier pasteur évangélique à occuper le poste d’ambassadeur des États-Unis en Israël, une nomination qui a réjoui le gouvernement de Benjamin Netanyahu et les Évangéliques. 

Au milieu de la condamnation internationale de la guerre de Gaza qui dure depuis près de deux ans et de l’indignation suscitée par la famine qui s’aggrave, les défenseurs d’Israël critiquent désormais le pays, à l’exception de Huckabee. Même après que son patron, Donald Trump, a contredit Netanyahu et confirmé l’existence d’une véritable famine à Gaza, Huckabee n’a pas fait de même.

«Il y a de la faim et de graves problèmes doivent être résolus», a déclaré Huckabee depuis sa résidence du centre de Jérusalem. Il a toutefois ajouté: «Ce n’est pas comme au Soudan, au Rwanda ou dans d’autres endroits où il y a eu une famine massive»

Le ministère de la Santé de Gaza a pourtant annoncé que des dizaines de personnes dont de nombreux enfants étaient mortes de malnutrition. On ignore combien d’autres souffrent d’autres maladies.

Huckabee a également défendu la très controversée Fondation humanitaire de Gaza, une organisation «humanitaire» dirigée par son vieil ami Johnnie Moore, un autre chrétien évangélique. Cette organisation, soutenue par Israël et largement gérée par des mercenaires américains, a été vivement critiquée pour les tirs des forces israéliennes à proximité de ses sites de distribution alimentaire. Pour Huckabee, «l’opération a été un immense succès»

Comme les Israéliens, il a reproché aux Nations Unies de ne pas avoir fourni davantage d’aide, tandis que l’Onu accuse les restrictions militaires israéliennes d’entraver sa capacité à opérer à Gaza.

Briefé par l’armée israélienne

Vendredi, sous haute sécurité, Huckabee a accompagné Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient, lors d’une visite sur un site de la Fondation humanitaire pour Gaza Gaza afin de «se faire une idée précise de la distribution alimentaire à Gaza», selon une publication sur les réseaux sociaux. Il a ajouté que Witkoff et lui avaient reçu un briefing de l’armée israélienne et ont parlé à des personnes sur le terrain sans les identifier.

«Où est le tollé contre le Hamas?», a demandé Huckabee. La semaine dernière, il a qualifié de «révoltante» la condamnation par plus d’une vingtaine de pays, dont des alliés des États-Unis, des livraisons d’aide au compte-gouttes d’Israël à Gaza. Et a minimisé le déclin du soutien à Israël parmi certains Evangéliques et les partisans de Trump comme la députée républicaine de Géorgie Majorie Taylor première républicaine à qualifier la situation à Gaza de génocide, affirmant qu’il ne s’agissait «pas d’une tendance à long terme». Pour lui, ces critiques sont conjoncturelles et non un changement de position à l’endroit de l’État hébreu. 

Le premier voyage de Huckabee en Israël eut lieu avec un ami en 1973 alors qu’il avait 17 ans. Il se souvient qu’il y avait encore de vieilles voitures russes sur les routes ainsi que des moutons et des ânes à Jérusalem.

Marcher là où le Christ a marché

Ce voyage laissa une impression durable sur ce jeune homme originaire de Hope, en Arkansas. «C’était une expérience spirituelle pour moi et c’était comme se retrouver dans des lieux dont j’avais lu les récits toute ma vie dans la Bible», a-t-il déclaré dans une interview. Au cours du demi-siècle suivant, il s’engagea dans le service religieux et civique, fut gouverneur de l’Arkansas, se présenta deux fois à la présidence et effectua une centaine de voyages supplémentaires en Israël dont beaucoup comme guide pour des groupes chrétiens très actifs. «Nous marchions là où le Christ a marché», déclara Huckabee.

Aujourd’hui, sa nomination est une victoire pour les chrétiens évangéliques américains, un segment puissant de la base politique de Trump, qui croient depuis longtemps en Israël comme la terre promise aux Juifs par Dieu dans la Bible. Beaucoup considèrent également Israël comme le centre des prophéties bibliques, qui, selon eux, ouvriront la voie à la seconde venue du Christ.

Huckabee continue de s’occuper de ces groupes de visiteurs. Mi-juillet, il a adressé une lettre de colère au ministre israélien de l’Intérieur, se plaignant des retards bureaucratiques dans la délivrance de visas pour Israël aux groupes évangéliques américains. Ces groupes, selon Huckabee, «donnent de millions de dollars consacrés à la lutte contre l’antisémitisme et soutiennent concrètement les causes israéliennes». La situation a été résolue après que Huckabee a menacé d’appliquer un «traitement similaire» aux Israéliens demandant un visa pour les États-Unis.

Cependant, Huckabee est aussi un cadeau de l’administration Trump à Netanyahu qui subit une pression croissante pour mettre fin à la guerre à Gaza. Il y a deux semaines, il a assisté au procès pour corruption de Netanyahu et, dans une intervention inhabituelle qu’il a qualifiée d’acte d’amitié, il a accusé les juges qui présidaient le procès de partialité. Il a déclaré: «C’est sans précédent qu’en plein mandat, dans une période très difficile, vous passiez autant de temps à siéger dans un tribunal souvent devant des juges totalement iniques». Le mois dernier, Trump a publié sur les réseaux sociaux un appel à l’annulation immédiate du procès de Netanyahou.

Partisan de longue date des colonies en Cisjordanie

Huckabee, partisan de longue date des colonies juives en Cisjordanie, qui avait déclaré en 2008 que «les Palestiniens n’existent pas» a eu des contacts avec certains Palestiniens. Il a récemment rencontré Hussein al-Cheikh, le numéro deux de l’Autorité palestinienne. Il a appelé Israël à enquêter sur le meurtre d’un adolescent palestino-américain par des colons, qu’Huckabee a qualifié d’acte terroriste.

Mais il a fait preuve de prudence dans la transmission de ses messages. Dans un SMS adressé à Trump, publié par la Maison Blanche cinq jours avant la décision du président de bombarder les installations nucléaires iraniennes, il a écrit: «Dieu vous a sauvé à Butler, en Pennsylvanie, pour que vous soyez le président le plus influent du siècle, peut-être de tous les temps. De nombreuses voix s’adressent à vous, Monsieur, mais une seule compte: la sienne (la voix de Dieu)».

L’ambassadeur des Etats-Unis à Israël a récemment passé une heure au téléphone avec la mère d’un détenu israélien à Gaza. il a déclaré lui avoir parlé de son fils : «Je ne peux pas arranger les choses. J’aurais bien aimé bien le faire», ajoutant que le moins qu’il puisse faire était donc «d’écouter, juste écouter»

Deux mois après son arrivée à Jérusalem, Israël a lancé des frappes aériennes sur l’Iran et les deux pays se sont engagés dans une guerre de 12 jours. Huckabee, comme presque tout le monde en Israël, a passé des heures dans une pièce sécurisée et fortifiée. Il s’agissait de la petite buanderie de la résidence de l’ambassadeur, où il se retirait plusieurs fois par nuit avec sa femme, son équipe de sécurité et ses deux chiens. «J’étais comme un zombie», a-t-il déclaré.

En juin, Huckabee a déclaré à la BBC que l’établissement d’un État palestinien au Moyen-Orient relevait de la responsabilité des pays musulmans car ils ont une superficie 644 fois supérieure à celle d’Israël. Interrogé sur le lieu d’un État palestinien: «Je ne sais pas».

Huckabee n’a pas été directement impliqué dans les négociations intermittentes de cessez-le-feu à Gaza avec le Hamas, auxquelles participaient Steve Witkoff et Ron Dermer, le bras droit de Netanyahu. Il a indiqué interagir régulièrement avec le secrétaire d’État Marco Rubio qui était coprésident de sa campagne en Floride lors de sa campagne présidentielle de 2008.

Sa valeur unique en tant qu’ambassadeur, du moins aux yeux de ses partisans à Jérusalem et à Washington, réside dans sa relation étroite avec les dirigeants israéliens et ses liens de plusieurs décennies avec le pays. «Il amène des cars entiers d’Évangéliques en Israël deux fois par an», a déclaré Yehiel Leiter, l’ambassadeur d’Israël à Washington.

Malgré ses liens bien connus avec Israël, le pasteur Jack Sara, évangélique palestinien et président du Bethlehem Bible College en Cisjordanie occupée, a exprimé sa déception face au manque de contacts de Huckabee: «Nous ne sommes pas dans son radar. Nous nous sentons ignorés»

En mars, plus de 65 organisations de gauche, religieuses et de défense des droits humains, dont des groupes chrétiens, juifs et musulmans, ont exhorté le Sénat à rejeter la nomination de Huckabee comme ambassadeur en Israël. Ils ont fait valoir qu’il n’était pas qualifié pour ce poste en raison de ses «opinions extrémistes soutenant le génocide perpétré par le gouvernement israélien contre les Palestiniens et que sa nomination enhardirait les opposants à la paix et accentuerait les divisions, au lieu de favoriser le dialogue et une compréhension constructive». Ils n’ont pas été entendus. 

La prophétie de la fin des temps

Il y a cinq ans, dans le documentaire ‘‘Until the Kingdom Comes’’, la réalisatrice israélienne Maya Zinstein explorait ce qu’elle appelait «l’alliance contre nature» entre les Évangéliques américains et les colons juifs religieux en Cisjordanie. En se concentrant sur une église du Kentucky, elle a montré comment les Évangéliques prodiguent argent et soutien politique aux colons, ce qui, selon elle, favorise leur prise de contrôle de la Cisjordanie.

En revanche, les Évangéliques se rapprochent de l’accomplissement d’une prophétie de la fin des temps: la seconde venue du Christ ne peut se produire sans le retour de tous les Juifs en Terre Sainte. La prophétie envisage ensuite sept années de guerre ou tribulation après lesquelles les Juifs devront accepter Jésus ou être condamnés à l’enfer.

Le film met en scène des Evangéliques et des Israéliens de droite qui, malgré leurs divergences de vues sur la fin des temps, entretiennent une relation fondée sur l’intérêt mutuel. Dans une interview, Zinstein a raconté sa perplexité lorsque des Évangéliques américains lui ont dit qu’ils l’aimaient, jusqu’à ce que l’un d’eux lui explique: «Tu es la clé. Sans toi, Jésus ne reviendra pas».

Tous les Evangéliques ne croient pas à cette prophétie et Huckabee n’a pas exprimé son opinion à ce sujet. Il a déclaré jouant les modestes: «J’en savais beaucoup sur la fin du monde à 18 ans. Mais plus je vieillis, moins j’en sais, car c’est un mystère pour Dieu».

Prenant sa mission très au sérieux, Huckabee affirme: «Ma vie en Israël est une opportunité pour servir mon pays et ma religion». Il a ajouté : «Je dis aux gens que chaque jour, au réveil, je consulte les tweets du président pour voir si j’ai été renvoyé de mon poste».

L’article Mike Huckabee, le cadeau de Trump aux Israéliens est apparu en premier sur Kapitalis.

L’écrivain israélien David Grossman | «Le génocide à Gaza me brise le cœur»

«Pendant des années, j’ai refusé d’utiliser ce mot : ‘‘génocide’’ [en parlant du massacre des Palestiniens par l’armée israélienne, Ndlr]. Mais maintenant, je ne peux m’empêcher de l’utiliser, après ce que j’ai lu dans les journaux, après les images que j’ai vues et après avoir parlé avec des personnes présentes», a expliqué l’écrivain israélien David Grossman dans une interview accordée au journal italien La Repubblica.

«Le simple fait de prononcer ce mot, ‘‘génocide’’, en référence à Israël, au peuple juif : cela seul, le fait même qu’il soit associé à eux [les Palestiniens, Ndlr], suffirait à dire que quelque chose de très grave nous arrive. Je veux parler en tant que quelqu’un qui a tout fait pour éviter de qualifier Israël d’État génocidaire. Et maintenant, avec une immense douleur et le cœur brisé, je dois voir ce qui se passe sous mes yeux. ‘‘Génocide’’. C’est un mot qui fait boule de neige : une fois prononcé, il prend de l’ampleur, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance», poursuit l’auteur de romans à succès et d’essais comme ‘‘Un peuple invisible : Les Palestiniens d’Israël’’.

«Je reste désespérément fidèle à l’idée de deux États, principalement parce que je ne vois pas d’alternative», affirme l’écrivain. «Ce sera complexe, et nous et les Palestiniens devrons faire preuve de maturité politique face aux attaques qui ne manqueront pas de se produire. Mais il n’y a pas d’autre solution», ajoute-t-il.

Le président français Emmanuel Macron propose de reconnaître l’État palestinien. «Je pense que c’est une bonne idée, et je ne comprends pas l’hystérie qui l’a accueillie ici en Israël. Peut-être que traiter avec un véritable État, avec de véritables obligations, et non avec une entité ambiguë comme l’Autorité palestinienne, présentera des avantages», estime Crossman. Qui conclut : «Il faudra évidemment des conditions très précises : pas d’armes. Et la garantie d’élections transparentes, interdites à quiconque envisagerait de recourir à la violence contre Israël.»

L’article L’écrivain israélien David Grossman | «Le génocide à Gaza me brise le cœur» est apparu en premier sur Kapitalis.

Congrès de New York sur les deux États |  Avancée historique pour la Palestine

La reconnaissance, lors du récent congrès de New York (28-30 juillet 2025), du principe des deux États comme issue politique viable au conflit israélo-palestinien marque un tournant diplomatique majeur. Longtemps entravée par l’intransigeance du gouvernement Netanyahu, cette avancée s’inscrit dans un contexte régional et international en pleine mutation, où la résistance palestinienne, l’éveil de l’opinion publique occidentale et les pressions juridiques internationales ont convergé pour impulser une nouvelle dynamique.

Abdelhamid Larguèche *

Résilience de la résistance palestinienne : la détermination du peuple palestinien, notamment à Gaza, a été décisive. Face à une offensive israélienne de plus en plus dénoncée par les organisations internationales comme relevant d’une «politique de génocide» – caractérisée par des bombardements intensifs, un blocus humanitaire et des déplacements forcés –, la résistance n’a pas fléchi.

Plus de 60 000 morts parmi les Palestiniens à Gaza, en majorité des civils, et une crise humanitaire sans précédent ont bouleversé la conscience mondiale, rendant le statu quo intenable. En mai 2024, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ainsi que contre plusieurs dirigeants du Hamas. Bien que ces mandats n’aient pas encore été exécutés, ils constituent un signal fort : l’impunité d’Israël n’est plus acquise. La CPI a également engagé une enquête sur les transferts forcés de population et les blocus alimentaires, renforçant la légitimité des revendications palestiniennes.

Le tournant de l’opinion publique occidentale : l’évolution de l’opinion publique en Europe et aux États-Unis a constitué un second levier crucial. Les mobilisations massives à Londres, Berlin, Paris et New York, appuyées par les prises de parole d’intellectuels et d’artistes, ont contraint plusieurs gouvernements à revoir leur position.

L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu l’État de Palestine. Aux États-Unis, la fracture au sein du Parti Démocrate – incarnée par des figures telles que Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez – avait poussé l’administration Biden à infléchir sa ligne, même si l’arrivée de Trump à la Maison blanche a changé la donne. De son côté, l’Union européenne a menacé d’imposer des sanctions ciblées contre les colons extrémistes et a suspendu certains accords militaires avec Israël.

Rôle des «puissances» arabes et relance diplomatique : l’Arabie Saoudite, l’Égypte et le Qatar ont joué un rôle déterminant dans la relance du processus des deux États. Le plan de paix saoudien, subordonnant toute normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien, a été soutenu par la Ligue arabe et par l’Onu.

La résolution 2728 du Conseil de sécurité, adoptée en mars 2024, exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, a illustré l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale. Fait notable : les États-Unis se sont abstenus d’opposer leur veto, pour la première fois contre une résolution défavorable à Israël.

Emergence d’un nouvel ordre juridique international: les actions de la CPI ont introduit une nouvelle donne juridique incontournable :

  • Appel à des sanctions ciblées contre les auteurs présumés de crimes de guerre ;
  • Recommandation d’un gel des ventes d’armes à Israël, déjà partiellement appliqué par plusieurs pays européens ;
  • Demande d’un embargo international, sur le modèle de celui imposé à l’Afrique du Sud sous l’apartheid.

Les prochaines étapes pour concrétiser cette percée: pour que le congrès de New York, coprésidé par l »Arabie saoudite et la France, ne reste pas un simple geste symbolique, des mesures concrètes s’imposent :

  • une reconnaissance massive de l’État de Palestine par l’Assemblée générale de l’Onu (au-delà des 140 États actuels) ;
  • des sanctions économiques contre les colonies israéliennes ;
  • la suspension des accords militaires avec Israël tant que les violations du droit international se poursuivent ;
  • l’application effective des mandats de la CPI, assortie d’un mécanisme renforcé d’extradition.

Lueur d’espoir après des décennies d’occupation : le chemin vers une paix juste reste semé d’embûches, mais le congrès de New York a démontré une vérité essentielle : le droit international, lorsqu’il est soutenu par une mobilisation populaire mondiale, peut faire plier même les pouvoirs les plus arrogants.

Un fait historique a d’ailleurs marqué ce sommet : le ministre britannique des Affaires étrangères a présenté des excuses officielles, reconnaissant que la Déclaration Balfour de 1917, censée garantir en même temps les droits nationaux du peuple palestinien, n’avait jamais été pleinement appliquée par la puissance mandataire.

«La justice est comme le soleil : tôt ou tard, elle finit par percer les nuages», disait Mahmoud Darwich

* Historien.

L’article Congrès de New York sur les deux États |  Avancée historique pour la Palestine est apparu en premier sur Kapitalis.

Jusqu’où l’armée israélienne ira-t-elle dans la guerre à Gaza?

L’interminable guerre génocidaire menée par Benjamin Netanyahu à Gaza dure depuis bientôt deux ans et elle est exécutée par l’armée israélienne cependant au sein de celle-ci les critiques fusent sur les véritables intentions du  Premier ministre israélien, les réservistes sont de plus en plus nombreux à déserter et le risque de mutinerie est devenu sérieux. 

Imed Bahri

Le Daily Telegraph a publié une enquête de Henry Bodkin et Adrian Blomfield, affirmant que les soldats et généraux israéliens prennent leurs distances avec Netanyahu à cause de la guerre de Gaza. 

Selon le Telegraph, cette guerre interminable pourrait entraîner une mutinerie au sein des rangs supérieurs de l’armée israélienne. Les deux auteurs ont cité un incident survenu au sud du Liban où six soldats ont été tués lors d’un affrontement avec des combattants du Hezbollah. Ron Weiner, qui faisait partie du groupe, a survécu. Weiner, 26 ans, a qualifié l’incident d’horrible. Capitaine de l’unité Nahal, il a pu extraire l’un de ses camarades blessés alors que les combats autour d’une maison ont duré cinq heures.

25 jours de prison pour refus de servir

Après cet incident, Weiner a refusé de réintégrer l’armée comme réserviste, probablement pour être déployé à Gaza, en signe de protestation contre la guerre qui a tué plus de 59 000 Palestiniens depuis octobre 2023. Il a déclaré: «Lorsque les bombardements sur Gaza ont repris, il est devenu évident pour moi que notre gouvernement souhaitait prolonger cette guerre aussi longtemps que possible, et non y mettre fin. J’ai alors compris que je ne pouvais pas reprendre du service dans cette guerre»

Wiener a été condamné à 25 jours de prison pour refus de servir. Il ferait partie d’une vague croissante de jeunes réservistes qui estiment ne pas pouvoir participer à la guerre à Gaza. La plupart d’entre eux ne se présentent pas au service soit parce qu’ils «oublient» de lire leur courrier électronique (les convocations sont envoyées par mail) soit parce qu’ils invoquent des urgences médicales ou familiales. Wiener estime que les images d’enfants affamés à Gaza entraîneront une diminution du nombre de soldats qui s’engagent.

Cette vague survient à un moment où la pression sur Israël s’intensifie face aux conditions humanitaires désastreuses à Gaza, les agences humanitaires mettant en garde contre une malnutrition massive et une famine généralisée.

La France a annoncé jeudi son intention de reconnaître la Palestine comme État. Le point de vue de Wiener sur la futilité du conflit semble être partagé par un nombre croissant d’officiers supérieurs, en service ou à la retraite, qui se sont retournés contre la guerre de Netanyahu. Le journal cite le général Assaf Orion, ancien chef de la planification stratégique de l’armée israélienne, qui a déclaré que, si les campagnes israéliennes contre l’Iran et le Hezbollah au Liban avaient des objectifs stratégiques clairs, la poursuite des opérations militaires à Gaza n’est plus une nécessité militaire évidente. Il a déclaré au Telegraph: «À Gaza, je crois que des arrière-pensées ont obscurci l’orientation stratégique des fins et des moyens. Je crois que la principale raison d’une longue guerre à Gaza est l’opportunisme politique».

Netanyahu craint l’effondrement de son gouvernement

Eran Etzion, ancien chef adjoint du Conseil de sécurité nationale israélien, a été plus direct: «Il est clair pour la plupart des Israéliens depuis un certain temps que la principale raison de la poursuite de la campagne de Gaza réside dans les intérêts politiques personnels et juridiques de Netanyahu. Il a besoin de la guerre pour maintenir son pouvoir, voire le consolider»

Nombreux sont ceux qui pensent que Netanyahu craint l’effondrement de son gouvernement si la guerre prend fin car les partis ultranationalistes de sa coalition l’abandonneront. Etzion affirme: «C’est la raison principale. Cela n’a rien à voir avec le Hamas, c’est entièrement Netanyahu»

Si l’on en croit certaines fuites provenant du cabinet de sécurité israélien, le scepticisme ne se limite pas aux généraux à la retraite. Le chef d’état-major interarmées, le général Eyal Zamir, aurait affirmé qu’il y avait peu à gagner à poursuivre l’opération militaire sans risquer la vie de 20 détenus israéliens présumés vivants dans la bande de Gaza.

Un Hamas bien qu’affaibli continue de combattre depuis les ruines de Gaza renvoyant des soldats israéliens de sacs mortuaires en Israël. Netanyahu insiste sur le fait que le mouvement palestinien doit être écrasé et non brisé, en tant que force militaire et gouvernementale et que le meilleur moyen de récupérer les détenus est de poursuivre les combats.

Les négociations de Doha ont échoué et la délégation israélienne est revenue pessimiste quant à la possibilité d’un accord. La réputation internationale de l’État hébreu est en crise, ses alliés traditionnels comme la Grande-Bretagne, la France, le Canada et l’Australie se bousculant pour condamner les rapports de plus en plus nombreux faisant état de famine.

Les dirigeants militaires, dont Zamir, se trouvent face à un dilemme en raison des positions des élus. Sa position s’est clairement manifestée ce mois-ci par son opposition au projet du ministre de la Défense Yisrael Katz de transférer toute la population civile de Gaza vers une prétendue «ville humanitaire» construite sur les ruines de Rafah dans le sud de la bande de Gaza.

Le commandant de l’armée aurait souhaité protéger ses officiers d’une éventuelle complicité de crime de guerre dans un contexte de colère face à la possibilité que cette zone, qualifiée de camp de concentration par l’ancien Premier ministre Ehud Olmert, soit le prélude au déplacement forcé de la population. Cela placerait également ses forces, qui seraient chargées à terme de surveiller le périmètre de la zone et de faciliter l’entrée de l’aide, sous une pression opérationnelle importante.

L’armée craint que le Hamas n’interprète la création d’une cité humanitaire comme un signe de l’intention d’Israël de reprendre les combats après avoir accepté une trêve de 60 jours menaçant ainsi un éventuel accord.

Netanyahu s’est indigné des déclarations des dirigeants militaires israéliens selon lesquelles le projet de cité humanitaire prendrait un an et coûterait 4 milliards de dollars. Le Premier ministre israélien a appelé à un plan «plus court, moins coûteux et plus pratique» et il est difficile de savoir si cette initiative sera un jour mise en œuvre.

Ce plan pourrait dépasser les capacités des généraux de haut rang, déjà profondément insatisfaits de la situation dans laquelle se trouvent leurs forces sous le nouveau régime d’aide soutenu par les États-Unis. Les Nations Unies accusent l’armée d’avoir tué plus de 1000 civils palestiniens par balle à proximité des sites de distribution d’aide. Selon de nombreuses vidéos et témoignages, le contrôle des foules à l’intérieur et autour de ces sites est extrêmement faible et les soldats israéliens qui assurent la sécurité des entrepreneurs américains ouvrent le feu si les Palestiniens s’approchent trop près.

Lors d’une discussion animée au sein du cabinet de sécurité, le général Zamir aurait contraint un ministre d’extrême droite à visionner une vidéo d’un incident montrant la proximité des travailleurs humanitaires avec ses soldats. L’armée israélienne s’est accaparé 75% de la bande de Gaza, objectif qu’elle visait lors du lancement de l’opération Gideon en mai.

La semaine dernière, l’armée a avancé dans la ville de Deir al-Balah. C’est la première fois que ses forces semblent avoir délibérément cherché à s’emparer d’une zone où, selon les renseignements, des détenus israéliens étaient très probablement retenus.

Les coûts pour Israël augmentent et les bénéfices diminuent

Netanyahu et ses alliés affirment que le maintien des derniers éléments du Hamas dans la bande de Gaza mènera à terme à une nouvelle offensive du type du 7 octobre. Ils ont jusqu’à présent rejeté les propositions arabes visant à établir un gouvernement intérimaire pour gouverner la bande en cas de cessez-le-feu permanent.

Le général Orion déclare: «La guerre de Gaza a atteint son paroxysme. Toute opération militaire, comme toute aventure humanitaire, a un point final où les bénéfices diminuent. À un certain point, les grandes réussites rencontrent des résistances et perdent de leur efficacité. Les coûts augmentent et les bénéfices diminuent. À Gaza, nous avons dépassé ce stade».

Bien que les chiffres sur l’ampleur du refus des réservistes de reprendre le service restent flous, les associations et les responsables politiques estiment que pas plus de 60% de ceux qui sont sollicités répondent à l’appel.

La grande majorité de ceux qui ne se présentent pas sont des personnes qui invoquent des problèmes médicaux ou familiaux ou voyagent simplement à l’étranger pendant la période d’appel. Les refus pour des raisons explicitement politiques sont rares mais ils sont en augmentation comme en témoignent le nombre croissant de lettres publiques signées par des réservistes condamnant la conduite de Netanyahu pendant la guerre ainsi que les réprimandes et les licenciements qui ont suivi.

Des anecdotes ont fait état d’officiers contactant frénétiquement les réservistes via les réseaux sociaux, les suppliant de se présenter, leurs rangs étant en baisse.

Parallèlement, la question de la conscription obligatoire pour les juifs ultra-orthodoxes reste d’actualité, Netanyahu s’attendant à revenir sur sa promesse d’obliger les jeunes hommes ultra-orthodoxes à faire leur service militaire.

L’article Jusqu’où l’armée israélienne ira-t-elle dans la guerre à Gaza? est apparu en premier sur Kapitalis.

❌