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La TIA parle d’une reprise de l’investissement en Tunisie

La Tunisia Investment Authority (TIA) annonce une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale pour la période de janvier à juin 2025. Le total de ces investissements déclarés s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.

Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 MDT, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, ajoute la TIA dans son communiqué publié le 7 août 2025.

Les investissements déclarés sont prévus pour créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4% par rapport à l’année précédente.

Les opérations de création dominent, représentant 75% des investissements (2 477,9 MDT) et 88 % des emplois déclarés (40 310), soulignant un élan entrepreneurial dans le pays.

Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37% des investissements totaux déclarés et 39% des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6% des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.

Le secteur des services suit avec 23% des investissements (749,2 MDT) et 48 % des emplois (21 795). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18% des investissements (586,6 MDT) et 4 832 emplois. Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 MDT), contribue à 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 MDT).

Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1% du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 MDT.

Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 MDT, soit 51% du total.

Par ailleurs, quatre Projets d’intérêt national (PIN) ont été déclarés à la TIA, totalisant 715,2 MDT et prévus pour créer 1 319 emplois, répartis comme suit : Un projet d’énergies renouvelables à Kairouan (280 DDT, 51 emplois); 2 projets industriels à Ben Arous et Gabès (135,2 MDT, 668 emplois) ; un projet touristique à Jendouba (300 MDT, 600 emplois).

En termes de structure du capital, les projets déclarés avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 MDT (29 %) et devraient générer 8 880 emplois, soit 19 % des emplois déclarés.

Lire le rapport de la TIA en PDF.

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Kairouan – Oueslatia : tentative d’assassinat contre la cheffe du service des forêts

Kairouan – Oueslatia : tentative d’assassinat contre la cheffe du service des forêts

À Oueslatia, dans le gouvernorat de Kairouan, la cheffe du service des forêts a échappé de justesse à une tentative d’assassinat survenue hier soir lors d’une mission de terrain. Selon les premières informations, alors qu’elle intervenait pour lutter contre la collecte illégale de thym, un conducteur de camionnette – appartenant à un individu impliqué dans […]

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Tunisie : près de 17 % de hausse des investissements déclarés

La Tunisia Investment Authority (TIA) a annoncé une progression notable des investissements déclarés en Tunisie au cours du premier semestre 2025. Entre janvier et juin, le pays a enregistré un total de près de 3,3 milliards de dinars d’investissements déclarés. Soit une hausse de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.

Cette dynamique est portée notamment par un projet touristique majeur à Jendouba, estimé à 300 millions de dinars et qui devrait générer 600 emplois à lui seul, explique TIA.

Pas moins de 46 000 opportunités d’emploi sont attendues grâce à ces investissements. Soit une augmentation de 4 % par rapport à l’année précédente.

Les opérations de création dominent, représentant 75 % des montants déclarés (soit 2,478 milliards de dinars) et 88 % des emplois projetés (40 310 postes).

Par secteur, l’industrie est en tête avec 37 % des investissements et 39 % des emplois, avec une croissance respective de 9,6 % et 7,5 % sur un an. Celui des services suit avec 23 % des investissements (749,2 MDT) et 48 % des emplois (21 795 postes). Par la suite, on retrouve : l’agriculture (18 % des investissements pour 586,6 MDT); le tourisme (13 % des investissements, 434,3 MDT pour 1 050 emplois); et enfin les « énergies renouvelables avec 9 % des investissements (307 MDT), avec un projet phare à Kairouan de 280 millions de dinars, représentant 10,1 % du total national.

Quant aux zones de développement régional, elles attirent 51 % des investissements déclarés, soit environ 1,7 milliard de dinars. C’est le signe d’un rééquilibrage territorial soutenu estime la TIA.

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Jendouba et Kairouan dopent les investissements déclarés en 2025 grâce au tourisme et aux énergies renouvelables

De janvier à juin 2025, la Tunisie a enregistré une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale , annonce La Tunisia Investment Authority (TIA).

Dans un communiqué publié, jeudi, la TIA  précise que le total des investissements s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.

Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 millions de dinars, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, explique l’Instance.

Et d’ajouter que les investissements déclarés devront  créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente.

Les opérations de création dominent, représentant 75 % des investissements (2 477,9 millions de dinars) et 88 % des emplois déclarés (40 310 postes).

Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37 % des investissements totaux et 39 % des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6 % des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.

Le secteur des services suit avec 23 % des investissements (749,2 millions de dinars) et 48 % des emplois (21 795 postes). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18 % des investissements (586,6 millions de dinars) et 4 832 emplois.

Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 millions de dinars), contribue à la création de 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 millions de dinars).

Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1 % du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 millions de dinars, soit 51 % du total, indique la même source.

Par ailleurs,  projets d’intérêt National (PIN) ont été déclarés à la TIA totalisant 715,2 millions de dinars et prévus pour créer 1319 emplois.

En termes de structure du capital, les projets avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 millions de dinars (29%) et devraient générer 8880 emplois, soit 19% des emplois déclarés.

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Le producteur Habib Attia invité à rejoindre The Academy of Motion Picture Arts and Sciences

Le producteur tunisien Habib Attia figure parmi les nouveaux membres invités à rejoindre l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences, prestigieuse institution qui organise chaque année les Oscars. Cette reconnaissance confirme l’importance de son parcours et de sa contribution au renouveau du cinéma tunisien, qu’il accompagne depuis près de deux décennies à travers des œuvres puissantes, singulières et désormais incontournables sur la scène internationale.

Habib Attia rejoint ainsi un cercle encore restreint de professionnels tunisiens admis au sein de l’Academy, tous ayant joué un rôle actif dans le développement du cinéma tunisien. Avant lui, la réalisatrice Kaouther Ben Hania – dont il a produit plusieurs films –, la réalisatrice Raja Amari, la productrice Dorra Bouchoucha, la monteuse franco-tunisienne Nadia Ben Rachid, ou encore la réalisatrice Meryam Joobeur (Brotherhood, nommé aux Oscars en 2020), ont été invitées à siéger dans différentes branches de l’institution. Le producteur Tarak Ben Ammar, qui a produit plusieurs films tournés en Tunisie et soutenu l’industrie locale dès les années 1970, en fait également partie. L’entrée d’Habib Attia vient ainsi renforcer une présence tunisienne encore modeste mais croissante dans cette institution de référence.

À la tête de la société Cinétéléfilms, fondée par son père Ahmed Bahaeddine Attia, producteur historique de films majeurs comme Les Silences du palais, Les Sabots en or et Halfaouine, Habib Attia a su, dès son retour en Tunisie en 2007 après avoir terminé ses études en Italie, faire émerger une nouvelle génération de cinéastes. Son nom est aujourd’hui indissociable de la percée du cinéma tunisien sur la scène mondiale, notamment grâce à une série de films qui ont franchi les frontières des festivals pour accéder aux plus hautes sphères de reconnaissance, jusqu’à l’Académie elle-même.

L’un des projets les plus marquants qu’il a portés reste L’homme qui a vendu son dos/The Man Who Sold His Skin, réalisé par Kaouther Ben Hania, qui a permis à la Tunisie de décrocher sa toute première nomination à l’Oscar du meilleur film international, en 2021. Le film, audacieux et visuellement stylisé, interroge les notions de liberté, de frontières et de marchandisation des corps, à travers l’histoire d’un réfugié syrien devenu œuvre d’art vivante. Présenté à la Mostra de Venise, il a connu un parcours exceptionnel jusqu’aux Oscars, consolidant la réputation de Habib Attia comme producteur capable de porter des projets à la fois artistiquement exigeants et internationalement viables.

Deux ans plus tard, en 2023, il produit Les Filles d’Olfa, également réalisé par Kaouther Ben Hania. Le film est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes (première présence d’un film tunisien en sélection officielle depuis 1970) et y remporte quatre prix décernés par des jurys indépendants : l’Œil d’or du meilleur documentaire, le Prix François-Chalais, le Prix de la Citoyenneté et le Prix du Cinéma positif. Il est ensuite nommé aux Oscars 2024 dans la catégorie meilleur documentaire. Œuvre hybride, entre documentaire et fiction, Les Filles d’Olfa interroge le destin d’une mère tunisienne dont deux filles ont rejoint Daech, tout en explorant les traumatismes intimes et politiques que cette histoire incarne. Là encore, le geste de production de Habib Attia est fondamental : accompagner une œuvre complexe, qui bouscule les formats narratifs traditionnels, tout en lui assurant une visibilité mondiale.

Mais au-delà de ces deux films emblématiques, Habib Attia a produit, depuis une quinzaine d’années, plusieurs œuvres majeures du cinéma tunisien post-révolutionnaire. Dès 2013, Le Challat de Tunis, satirique et impertinent, marquait le début de sa collaboration avec Kaouther Ben Hania. Il s’était auparavant engagé dans la production de No More Fear de Mourad Ben Cheikh, l’un des tout premiers films à documenter la révolution tunisienne, ou encore It Was Better Tomorrow de Hinde Boujemaa. Il est aussi coproducteur de Brotherhood de Meryam Joobeur, qui a valu à la Tunisie sa première nomination aux Oscars dans la catégorie du court-métrage de fiction.

Aujourd’hui, son entrée à l’Academy vient consacrer un parcours fondé sur la rigueur, la fidélité artistique et une rare capacité à faire rayonner des récits tunisiens profondément ancrés dans le réel. Elle atteste aussi de la place croissante qu’occupe le cinéma tunisien sur la scène internationale. Si le cinéma tunisien est de plus en plus présent dans les festivals majeurs et accède aux cérémonies prestigieuses comme les Oscars, il reste cependant en marge des grands circuits industriels de production mondiaux, marqués par des enjeux économiques et de distribution complexes. La trajectoire de producteurs comme Habib Attia prouve qu’un autre modèle est possible : celui d’un cinéma indépendant, audacieux, libre, qui n’attend pas qu’on lui tende la main pour exister.

Neïla Driss

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