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Ordre, Discipline ET dévouement sans limites : Le Génie militaire au service du pays

Pour le Génie militaire tunisien, chaque chantier est bien plus qu’un projet. C’est une contribution concrète au service de l’intérêt national, un acte d’amour et d’abnégation envers la Nation.

La Presse — Il s’impose aujourd’hui comme un moteur de développement national et de préservation du patrimoine. Sous la direction du Président Kaïs Saïed, ses interventions se multiplient, mettant en lumière une expertise hors pair. Autant de projets réalisés, qui sont les véritables témoins de la discipline et du sens du devoir.

Chaque intervention des forces armées traduit cet esprit de rigueur et de dévouement. Qu’il s’agisse de restaurer des monuments emblématiques ou de moderniser des infrastructures publiques, nos militaires mettent leur savoir-faire au service de la collectivité, avec une efficacité et un professionnalisme salués par tous.

Parmi les nombreuses réalisations du Génie militaire, la restauration de la mosquée de La Kasbah, haut lieu de culte et d’histoire. Le 6 juillet 2024, le Président de la République, accompagné du mufti, Hichem Ben Mahmoud, a accompli les prières d’Al-Fajr et d’Al-Subh dans cette mosquée, fraîchement réhabilitée par le Génie militaire sur ses instructions.

La levée de l’étendard blanc au sommet du minaret, rituel ancestral annonçant l’heure de la prière à travers la Médina, a symbolisé la renaissance de ce lieu de culte fermé depuis 2011. Fidèles à leur mission, les militaires ont restauré l’édifice en préservant son architecture médiévale, témoin de l’histoire religieuse tunisienne.

La même exigence s’est manifestée lors de la réhabilitation de la maison de la culture Ibn-Khaldoun, rouverte officiellement le 25 avril 2025 après des travaux en profondeur. Le Chef de l’État avait rejeté toute restauration superficielle, insistant sur la nécessité de redonner à ce lieu culturel majeur sa vocation initiale. Là encore, la discipline et la rigueur des équipes militaires ont permis de transformer cette vision en réalité.

Le 21 octobre 2024, c’est la piscine du Belvédère, joyau architectural des années 1930, qui a retrouvé son éclat. Sur instructions du Chef de l’État, elle a été restaurée dans le respect de son style historique originel pour un coût de 18 millions de dinars. À quelques pas de la piscine, la place Pasteur a connu, elle aussi, une transformation totale.

En novembre 2024, À Bir Ali Ben Khalifa (Sfax), un hôpital de campagne a vu le jour pour améliorer l’accès aux soins.

Dans la capitale, le réaménagement de la place Mongi Bali, réalisé cette année par le Génie militaire avec le soutien de la BIAT, illustre indubitablement l’attention portée à la valorisation des espaces publics. Fontaines, mobilier urbain, statue restaurée : chaque détail a été pensé dans un esprit de fidélité au patrimoine des années 1960.

Soulignons au passage qu’en dehors des grandes villes, les militaires poursuivent leur mission de développement. À Rjim Maâtoug (Kébili), ils ont façonné une véritable oasis en plein désert, avec terres agricoles, logements et infrastructures. 

Pour terminer, à Kairouan, les bassins des Aghlabides sont en cours de transformation en parc écologique et historique; leur livraison est prévue en 2026.

Ces réalisations témoignent d’un engagement ferme et constant : servir notre chère patrie avec honneur, préserver son héritage et construire son avenir.

Cesao-Cnuced : Nouvelle collaboration en matière de gestion de la dette

Il s’agit d’une initiative financière alignée sur la vision sociale du Président de la République 

La Presse — En convertissant une partie de la dette en investissements productifs, cette initiative pourrait devenir le moteur d’un nouveau cycle de croissance. Mais son impact dépendra d’une application rigoureuse et d’un engagement politique à la hauteur des attentes.

Face à une dette publique qui a franchi les 1 400 milliards de dollars en 2020 dans le monde arabe, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et la commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (Cesao) viennent de lancer une initiative en vue d’en améliorer la gestion. Le projet veut transformer ce fardeau en levier de développement.

Le projet a été officiellement lancé à Beyrouth lors d’un atelier régional organisé en juillet 2022, consacré à la formulation de stratégies de gestion de la dette et à l’élargissement de la marge de manœuvre budgétaire des États arabes. Il intervient dans un contexte marqué par une augmentation sans précédent des niveaux d’endettement public dans la région, aggravée par des chocs mondiaux simultanés, à savoir la pandémie de Covid-19, le changement climatique, la guerre en Ukraine, ainsi que le resserrement des politiques monétaires dans les économies développées.

Un CMR se penche sur une première liste de projets en Tunisie

C’est dans ce contexte qu’un Conseil ministériel restreint (CMR), présidé par la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaafrani Zenzri, s’est tenu ce mardi 5 août 2025. Il a été consacré à l’initiative de la Cesao relative à l’échange de dettes extérieures contre des investissements destinés à la mise en œuvre de projets répondant aux défis climatiques et visant à améliorer les indicateurs économiques, sociaux et environnementaux.

À cet effet, le CMR a examiné une première liste de projets qui seront proposés dans le cadre de cet échange de dettes. Cette liste sera enrichie par d’autres projets, dans le cadre de consultations bilatérales avec les partenaires internationaux, pour concrétiser ladite initiative. Les projets sont issus des propositions émanant des conseils locaux, régionaux et des conseils des districts, dans le cadre de l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030.

Les projets concernent principalement les domaines suivants : gestion des ressources hydriques, énergies alternatives et renouvelables, traitement des eaux usées, réhabilitation du système forestier et protection du littoral.

Ces projets visent à atteindre plusieurs indicateurs clés de performance : amélioration de l’accès à l’eau potable, traitement renforcé des eaux usées grâce aux nouvelles technologies, augmentation à 35 % de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici à 2030, restauration de l’écosystème forestier, renforcement de la résilience des zones côtières face aux changements climatiques, amélioration du bien-être des populations défavorisées, création d’emplois et investissement dans les Objectifs de développement durable (ODD).

Traduire cette initiative en actions réelles

La Cheffe du gouvernement a affirmé à cette occasion que l’initiative de la Cesao  constitue une opportunité stratégique pour renforcer la viabilité financière de la Tunisie et promouvoir un investissement durable. Elle a souligné son potentiel à concrétiser des projets dans les domaines de la gestion de l’eau, des énergies renouvelables, de la transition écologique et du développement régional, tout en renforçant la résilience du pays face aux défis climatiques.

Elle a précisé que cette démarche, reposant sur des accords intégrés entre pays débiteurs, créanciers et bailleurs de fonds s’inscrit pleinement dans la vision tunisienne d’un modèle économique équitable et indépendant, en rupture avec les logiques traditionnelles de dépendance, et en cohérence avec les orientations présentées par la Tunisie lors de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne, en juillet 2025.

À l’issue de ses travaux, le Conseil a recommandé d’avancer concrètement dans la mise en œuvre de cette initiative, et de mener à bien les négociations avec les partenaires internationaux concernant le programme type des projets, afin de conclure des accords d’échange de dettes avant la fin de l’année 2025.

L’objectif est de mobiliser des investissements pour des projets de développement destinés à améliorer les conditions de vie dans les régions les plus pauvres et vulnérables, favoriser l’inclusion économique des catégories fragiles, réduire la pauvreté et atténuer les inégalités régionales. Cette orientation s’inscrit dans la continuité de la vision sociale portée par le chef de l’État.

Transformer la contrainte de la dette en levier de développement durable

Dans un contexte mondial marqué par une instabilité croissante et un endettement préoccupant, cette approche innovante qui s’inscrit dans la continuité de la vision sociale portée par le Chef de l’État, permet non seulement de soulager la pression sur les finances publiques, mais aussi de réorienter les ressources vers des secteurs prioritaires, tels que la gestion de l’eau, la transition énergétique, l’adaptation climatique et le développement régional.

Concrètement, cette initiative offre à notre pays plusieurs avantages clés : elle contribue à renforcer la stabilité économique en élargissant l’espace budgétaire, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des mécanismes d’endettement traditionnels. Elle permet également de cibler les investissements vers les régions les plus défavorisées, favorisant ainsi la cohésion sociale et territoriale. L’intégration d’indicateurs de performance mesurables dans la mise en œuvre des projets constitue en outre un gage de transparence et de crédibilité à l’échelle internationale.

Loin d’être une simple réponse conjoncturelle, cette initiative pourrait devenir un catalyseur de transformation économique. Sa réussite dépendra toutefois d’une mise en œuvre rigoureuse, d’un pilotage efficace et d’une volonté politique constante, afin de répondre aux attentes des populations et de garantir un impact réel sur le terrain.

L’UEFA observe le silence sur la cause de la mort d’une star du football palestinien !

L’Union européenne des associations de football (UEFA) aime se présenter comme une organisation « apolitique », mais ses réactions face aux drames du monde trahissent une politique à géométrie variable. Deux récents épisodes en sont l’illustration parfaite.
A cet effet, on souligne que l’international égyptien Mohamed Salah a dénoncé un hommage un peu édulcoré rendu par cette instance sportive à Suleiman Al-Obeid, footballeur palestinien mort dans la bande de Gaza. L’UEFA a bien cité son nom, mais sans préciser qu’il a été tué par des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide humanitaire, comme l’affirme la Fédération palestinienne. Salah a notamment demandé à l’UEFA dans un texte posté sur les réseaux sociaux de préciser comment, où et comment Al-Obeid est décédé.
Malheureusement, on caresse au sens du poil quand il s’agit de l’occupant sioniste, car tout le monde le sait, l’UEFA n’a pas hésité à exclure la Russie de toutes compétitions européennes, et ce « jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine », Contrairement à l’État hébreu qui a envoyé ad patres plus de 50 mille Palestiniens depuis octobre 2023.
Ce double standard interroge : pourquoi un conflit mérite-t-il une condamnation claire, quand un autre se heurte à des euphémismes et à des omissions ? En voulant ménager certaines parties, l’UEFA envoie un message ambigu : la neutralité n’est pas toujours synonyme de justice, et le silence, parfois, devient un choix politique.

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