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La Tunisie a confiance en ses jeunes

Rien ne vaut la sensibilisation continue des jeunes et leur éducation au respect des valeurs cardinales qui sont le ciment de tout édifice social, loin de toute tendance à imposer aux générations montantes des pratiques qu’elles jugent, malheureusement, désuètes à notre époque. Et aussi en évitant de recourir aux méthodes violentes ou aux menace qui ne génèrent généralement que davantage de violence et d’actes de rébellion qu’on risque de ne plus pouvoir maîtriser.

Ainsi, et dans l’objectif de faire face à la déferlante d’actes d’agression dont sont victimes, ces derniers jours, le métro et les nouveaux bus de transport public fraîchement importés, l’on observe que le gouvernement tunisien a opté, comme à son habitude et sur instructions du Chef de l’Etat, pour la solution rationnelle qui distingue les pays développés. En choisissant de dialoguer avec les jeunes impliqués ou plutôt manipulés dans les opérations de vandalisme (ayons le courage de préciser, contrairement aux rumeurs malveillantes, qu’elles sont limitées dans l’espace et le temps et n’ayant pas eu lieu uniquement dans les quartiers dits populaires) pour leur inculquer une valeur fondamentale: la citoyenneté active et participative, qui passe exclusivement par la préservation des biens publics et la contestation aussi légitime soit-elle, a ses  propres règles. Et le Chef de l’Etat, qui assume la responsabilité historique de concrétiser les aspirations du peuple conformément au pacte de confiance et d’avenir scellé librement entre les deux parties, l’a clairement confirmé à plusieurs reprises et ne se lasse pas de le répéter. En soulignant: «L’avenir de la Tunisie sera construit pour les jeunes et avec les jeunes, toutes franges confondues, librement et sereinement».

Et même s’il existe quelques dépassements ou certaines erreurs, le plus souvent œuvre de manipulations inacceptables, la Tunisie demeure attachée à sa confiance en la capacité de sa jeunesse à sortir saine et sauve des incertitudes et à porter ses talents de créativité et d’imagination pour porter haut les couleurs nationales.

Action diplomatique tunisienne : Le choix d’une coopération diversifiée et ouverte sur le monde nouveau

Pour le Président Kaïs Saïed, il s’agit d’un axiome fondamental : la coopération et le partenariat avec l’étranger ne valent qu’à condition qu’ils soient entretenus avec des pays qui partagent avec la Tunisie les valeurs cardinales de la justice, de la liberté et de la solidarité active.

La Presse Dans l’approche spécifique du Président Kaïs Saïed concernant les relations de coopération et de partenariat que la Tunisie doit établir avec les pays frères et amis, il est une constante fondamentale : d’abord la diversité dans son acception la plus large possible et ensuite le choix de partenaires avec qui les Tunisiens partagent les mêmes valeurs et ont le sentiment de traiter d’égal à égal, loin de toute tentative de mainmise ou de fausse tutelle, héritée malheureusement de l’ère du colonialisme et maintenue par certains pays d’Europe, avec la bénédiction affligeante d’une frange de Tunisiens qui n’acceptent pas de se libérer de leur complexe d’infériorité et de leur servitude à l’égard de l’ancien colonisateur. Même si ce dernier multiplie les déclarations et aussi les actions qui montrent qu’il s’est débarrassé de ses anciens démons et a décidé de se comporter en partenaire respectueux de la Tunisie et de ses choix.

Et s’il existe une marque distinctive de la gouvernance pratiquée par le Président de la République depuis le déclenchement du processus salvateur du 25 juillet, c’est cet axiome intangible qui se fonde sur la petite phrase suivante : «La Tunisie n’a de leçons à recevoir de personne, la Tunisie n’a de leçons à donner à personne».

Dans le sens que la diplomatie tunisienne évolue sur la scène arabe, africaine et mondiale en se fondant sur des principes et des valeurs ayant pour objectif principal la consécration de la souveraineté totale du peuple tunisien, la concrétisation de l’indépendance de sa décision nationale et la participation libre et responsable au processus mondial de progrès et de prospérité et de production de l’histoire. Grâce précisément à des propositions de progrès et de développement équitablement partagés avec des peuples qui portent le soutien nécessaire aux causes mondiales de la justice, de la liberté et de la solidarité.

Et quand le Président Kaïs Saïed décide d’intégrer la Tunisie dans le nouveau processus des pays émergents qui disent farouchement non à l’ingérence éhontée de l’Occident et des Yankees et à leur tendance hégémoniste datant des siècles révolus, il ne fait que répondre aux ambitions légitimes des Tunisiens et des Tunisiennes de s’épanouir et de contribuer en partenaires actifs et agissants à l’effort international visant à faire sortir près des trois quarts de la population mondiale des méandres où elle s’est engloutie.

Faute — est-il besoin de le souligner — d’un effort de prise de conscience que son destin est entre ses mains et que personne n’a le droit de penser ou d’agir en son nom. Sous le prétexte qu’il lui accorde des crédits afin de nourrir ses citoyens.

Le Président l’a démontré à plusieurs reprises et il a parlé quand les autres se sont tus, y compris les pays de la vieille Europe, l’antre des droits de l’homme et des libertés privées et publiques, pour préserver leurs intérêts personnels ou garantir la pérennité des miettes qu’ils reçoivent de la part des forces rétrogrades.

En témoignent également les apports hautement symboliques dont font montre les responsables tunisiens quand ils prennent part, sur instructions du Chef de l’Etat, armé de ses directives clairvoyantes, aux symposiums internationaux ou aux réunions périodiques des organisations onusiennes, dont en premier l’Assemblée générale annuelle de l’Organisation des Nations unies.

Le discours prononcé par Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, Cheffe du gouvernement, lors de la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement afro-japonais (Ticad 9), est édifiant de par son contenu et les propositions qu’il a comportées sur l’originalité de l’approche de coopération que notre pays se fait de ses rapports avec le géant nippon, en premier lieu, et aussi de la nature que le continent africain a l’obligation d’établir avec le pays du Soleil levant. Le pays dont les valeureux citoyens portent un dévouement sans égal pour les Tunisiens, les Arabes, en particulier les frères palestiniens, et pour les citoyens de l’Afrique subsaharienne qu’ils sont déterminés à assister afin qu’ils maîtrisent leur destin et se prennent en charge.

Initiatives législatives parlementaires : En symbiose avec l’approche de gouvernance du Président

Ceux ou celles qui ont dit que les députés sont en congé et profitent des plages dorées de Hammamet et de Sousse ont tort et ont l’obligation de reconnaître qu’ils ont tort. Puisque les députés du 25 juillet, acquis totalement à l’approche de développement conçue et appliquée par le Président Kaïs Saïed et son gouvernement conduit par Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, continuent à occuper la scène médiatique nationale par leurs éclairages quotidiens sur les projets de loi qu’ils ont soumis au bureau de l’ARP et dont ils exigent l’examen en priorité devant les commissions parlementaires spécialisées puis en séance plénière aussitôt que sonnera la rentrée parlementaire 2025-2026.

La Presse Ceux et celles qui sont quotidiennement à l’affût, guettant ce que le Président Kaïs Saïed et la Cheffe du gouvernement Mme Sarra Zaâfrani Zenzri entreprennent pour crier à l’intention de ceux qui leur prêtent encore une oreille distraite que les décisions prises n’auront aucune suite et sont vouées à l’échec semblent ignorer ou ont décidé de tourner le dos sciemment aux transformations qui s’opèrent sur la scène politique nationale, à un rythme de plus en plus soutenu, témoignant d’une réalité s’ancrant, de jour en jour : en Tunisie, désormais, toutes les voix sont écoutées, toutes les approches sont évaluées à leur juste valeur et personne n’est plus privé de parole même si ses apports sont en contradiction avec les grands choix du pays.

Et ceux qui répètent, à longueur de journée, que le Président Kaïs Saïed a réussi à dompter l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour en faire une caisse de résonance et transformer les députés en de dociles serviteurs «aveugles et aveuglés» du processus du 25 juillet même si son auteur répète à ces gens-là, à chacune de ses sorties médiatiques, qu’il ne les connaît pas et qu’ils n’ont absolument pas le droit de parler en son nom, y compris s’ils s’aventurent à faire l’éloge de ses décisions et prises de position, particulièrement sur le plan arabe ou mondial, ont l’obligation de reconnaître publiquement leur tort et de s’excuser auprès des Tunisiens (une pratique qu’ils n’exerceront jamais au vu de leur arrogance et de leur déni qualifié des réalités) pour les avoir induits en erreur durant la décennie noire et aussi à l’occasion du déclenchement du processus du 25 juillet. Le principal mérite de ce processus est d’avoir réussi à permettre aux Tunisiens de séparer le bon grain de l’ivraie et de leur avoir fourni l’opportunité de demander à ce que les fossoyeurs soient sanctionnés.

Ainsi, il est exigé d’eux de reconnaître qu’au Palais du Bardo, les députés issus de la Constitution du 18 août 2022 font tout pour mériter de la confiance que les Tunisiens ont placée en eux en les chargeant de conduire, sous la supervision du Chef de l’Etat, à bon port la tant souhaitée mais inachevée, voire non entamée, révolution législative exigée par les Tunisiens et les Tunisiennes qui considèrent qu’ils ont le droit absolu d’accéder à une législation digne de leur révolution adaptée aux normes internationales en vigueur et répondant, surtout, aux revendications légitimes du peuple, loin de toute mainmise étrangère de tentative d’exécuter des agendas partisans ou des intérêts personnels.

Et les initiatives législatives des députés déferlant sur le bureau de l’ARP, avec le plus souvent une demande d’examen en priorité, de montrer qu’au Bardo, on vit une effervescence sans précédent mais différente radicalement de ce que les députés de la Constituante, des époques des Troïka I et II, des gouvernements d’Attawafok et de Hichem Mechichi faisaient de leurs journées au Parlement et de leurs soirées aux sièges des ambassades étrangères ou dans les salons feutrés des hôtels de Gammarth.

Aujourd’hui, les députés proposent des projets de loi qui ont la particularité de la diversité, de la dimension sociale et aussi du caractère instantané.

Dans la mesure où on a l’impression, en parcourant les textes soumis à l’examen des commissions spécialisées, que le gouvernement accuse un retard affligeant pour ce qui est de l’application des directives présidentielles adressées régulièrement aux ministres et aussi aux responsables régionaux et même locaux quand ils sont reçus par le Président ou quand ils rejoignent le Chef de l’Etat dans une région qu’il visite inopinément, au cas où ils seraient informés, à temps, de sa présence sur les lieux.

Et contrairement aux voix qui soutiennent que les députés outrepassent, parfois, les compétences qui leur sont accordées par la Constitution pour empiéter sur celles du gouvernement, le phénomène de «l’inflation» des initiatives législatives parlementaires est à approcher sous un angle purement démocratique. Celui de voir les élus de la nation assumer leur mission de participants actifs et agissants au processus national d’édification et de construction de la Tunisie nouvelle conformément à la vision de son Président.

Une décision, des enseignements

A une époque récente, non seulement les responsables syndicaux, même ceux qui avaient la charge d’un syndicat de base dans une entreprise publique ou privée employant une vingtaine ou une trentaine d’ouvriers, bénéficiaient du détachement  syndical mais aussi les présidents et les secrétaires généraux des cellules professionnelles relevant du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) qui disposaient d’un bureau au sein des entreprises où ils exerçaient. Mieux encore, à un certain moment, à la  fin des années 90 du siècle dernier, quand le RCD et le ministère de l’Intérieur ont décidé de faire la compétition en matière de découverte des cellules dormantes d’Ennahdha, les comités de quartier créés à cette période «en vue d’accompagner les efforts  de l’Etat dans le domaine de  la préservation de l’environnement et des richesses nationales» avaient, eux aussi, demandé à ce que leurs membres ou au moins les présidents aient accès au détachement, à l’instar des syndicalistes de l’Ugtt ou de l’Utap. Quant à ceux de l’Utica, ils ne dépendaient pas de l’Etat. Sauf que ces revendications n’ont pas reçu de réponses positives, le président défunt Ben Ali estimant que le RCD faisait bien l’affaire et qu’on n’avait pas besoin de forces parallèles pour l’assister.

Aujourd’hui, avec la décision de la présidence du gouvernement de mettre un terme définitif au détachement syndical, l’on se trouve face à deux réactions qui se disputent la légitimité et la légalité.

D’abord, ceux qui, du côté syndical, considèrent que la décision de la Cheffe du gouvernement constitue un coup dur, voire une gifle retentissante administrée à l’endroit des membres du bureau exécutif actuel de l’Ugtt et aussi à l’adresse des responsables syndicaux des structures médianes encore fidèles à Noureddine Taboubi, Sami Tahri et Samir Cheffi. Une gifle qui leur rappelle qu’il existe un moment où les dépassements et les infractions à la loi doivent cesser.

Ensuite, ceux qui applaudissent fort et bruyamment la décision de Mme Zaâfrani, avançant qu’elle intervient trop tard. Mais ils soutiennent : «Rien ne vaut une décision fondée sur la loi même si elle est prise avec un retard que le peuple évalue à sa juste valeur».

Et ces mêmes commentateurs soulignent la dimension historique de la décision et l’audace qui l’a accompagnée puisque plusieurs gouvernements n’ont pas réussi à l’imposer auparavant, même à l’époque du leader Habib Bourguiba.

Reste une autre décision à la source des montants d’adhésion à l’Ugtt pour les ouvriers, les employés et les cadres de l’Etat (qui le demandent, il faut le dire) et le versement de centaines de milliers de dinars collectés au profit des comptes de l’Ugtt.

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