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De la Tunisie au Maghreb : Le couscous, fête de la culture et de la gastronomie

Consommons du couscous ! Bien qu’il ait été reconnu à l’échelle internationale lors de concours ces cinq dernières années, la véritable question reste : comment mieux valoriser notre patrimoine culinaire et notre terroir ? La Tunisie a réalisé des progrès significatifs dans ce domaine. Manger du couscous est bon pour la santé, alors engageons-nous à lui redonner toute sa valeur.

Dans ce contexte, le Festival Maghrébin du Couscous revient pour sa 8ᵉ édition, qui se tiendra sur sept jours, du 11 au 17 août 2025. Cet événement phare célèbre le couscous maghrébin, un plat traditionnel qui a réuni les pays du Maghreb, et met en lumière ses bienfaits ainsi que les richesses culinaires du terroir. Organisé par « Saveurs de Mon Pays » et « Couscous Academy », le festival promeut la gastronomie et la culture maghrébines. D’ailleurs, le festival connaît un succès grandissant grâce à sa promotion du tourisme durable et à son rôle dans la valorisation des produits locaux.

Au-delà du plaisir gastronomique, le couscous symbolise le lien entre producteurs et consommateurs. Il contribue à renforcer les économies locales, à accroître la qualité et la valeur ajoutée des produits du terroir. Ce festival invite aussi à soutenir la consommation de produits sains, favorisant la santé et le bien-être, tout en accompagnant les agriculteurs et artisans tunisiens, tant sur le marché national qu’international.

Latifa Khairi, fondatrice de l’association Saveurs de mon pays, de l’Académie du couscous et du Festival maghrébin du couscous, explique les enjeux de cette nouvelle édition. Si l’objectif principal est de promouvoir la gastronomie, elle souligne vouloir aussi mettre en avant le lien entre patrimoine culinaire et art, ce qui fait de cette édition un événement très spécial.

L’édition s’articule autour d’un thème fédérateur pour tous les Tunisiens, du nord au sud. Après des étapes dans le sud, à Médnine et à Kairouan, centrées sur les graines féminines, les festivités se poursuivent à Sidi Bou Saïd et Sidi Dhrif avec des recettes liées à des traditions précises, notamment autour du mariage.

Trois recettes emblématiques sont mises en avant : la recette de la mariée de Sfax, avec la préparation la veille du mariage où elle saute sur le poisson, suivie d’un dîner familial le lendemain pour les deux familles ; la recette de Médnine, spécialité méconnue mais festive ; et enfin le couscous aux raisins secs et viande d’agneau de Kairouan, un classique des mariages tunisiens.

Latifa Khairi rappelle la richesse du patrimoine culinaire tunisien, unique et varié selon les régions, surtout après l’inscription du couscous au patrimoine immatériel de l’UNESCO avec le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et la Tunisie en 2020. Elle évoque également l’intégration récente de la Libye, qui rejoint ces célébrations avec ses propres recettes, telles que le couscous baslin, le couscous aux poissons et le couscous aux légumes, chacune avec des particularités distinctes.

Passionnée de cuisine depuis l’enfance, Latifa a créé en 2022 l’Académie du couscous, une plateforme internationale ouverte à plusieurs pays (France, Italie, Émirats arabes unis). À travers l’Académie, elle valorise les produits locaux (huile d’olive, tomates, épices, couscous fait maison par des femmes), participant ainsi au rayonnement culinaire tunisien et à la promotion des artisans.

Au-delà du concours, de nombreuses personnalités  à l’instar de l’ambassadeur du Sénégal en Tunisie et bien d’autre…ont soutenu l’événement. L’ambassadeur du Pakistan en Tunisie, Javed Ahmed Umrani, a notamment souligné l’importance de la diplomatie gastronomique entre les cultures.

 

Sahar Al-Qatarneh, conseillère, vice-ambassadrice et consul auprès de l’ambassade de Jordanie en Tunisie, a également pris la parole. Elle a mis en avant la richesse culturelle partagée entre la Tunisie et la Jordanie, notamment à travers la gastronomie, et a exprimé sa joie d’être présente au Festival du Couscous.

Sahar Al-Qatarneh, conseillère, vice-ambassadrice et consul auprès de l’ambassade de Jordanie en Tunisie

Elle a rappelé que les relations entre les peuples jordanien et tunisien sont solides et marquées par un échange culturel permanent, dans lequel la diplomatie culturelle est, selon elle, la plus forte des diplomaties.
Pour Sahar Al-Qatarneh, chaque jour passé en Tunisie est une expérience unique qui rapproche davantage les deux peuples. Elle a exprimé l’espoir de recevoir prochainement en Jordanie les personnalités présentes au festival, ainsi que la lauréate du premier prix.

Ayant passé un mois en Tunisie, elle a particulièrement apprécié la beauté des paysages et la chaleur humaine du peuple tunisien. Elle a aussi salué la richesse et la diversité de la gastronomie tunisienne, citant le couscous tunisien comme un chef-d’œuvre au goût unique, comparable au mansaf, plat emblématique jordanien.

En somme, le Festival du Couscous est donc une occasion exceptionnelle de découvrir, apprécier et promouvoir un patrimoine culinaire emblématique, au cœur d’une dynamique bio et durable, porteur de valeurs culturelles fortes et d’un avenir prometteur.

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Elyes Kasri appelle à renforcer la lutte contre la contrefaçon des climatiseurs

Face à la prolifération des climatiseurs contrefaits et importés illégalement, souvent vendus sans garantie ni service après-vente, la récente campagne contre la contrebande doit aller jusqu’au bout. Pour protéger les familles tunisiennes, victimes d’arnaques coûteuses, Elyes Kasri, analyste politique souligne via son post fb l’urgence de mettre en place un numéro vert permettant de vérifier l’authenticité des revendeurs et des modèles, afin d’instaurer une relation de confiance durable entre l’État et les consommateurs.

Voici son post:

« Il est à espérer que la campagne menée contre la contrebande des climatiseurs ira jusqu’au bout pour démanteler des réseaux opaques qui commercialisent des produits soit importés illégalement à travers des circuits opaques qui n’offrent aucune garantie au client soit des climatiseurs carrément contrefaits avec en prime la prétention qu’il s’agit de modèles Inverter pour soutirer quelques centaines de dinars de plus à un consommateur livré à lui même.
Outre les marchés connus de la contrebande dans la capitale et d’autres villes tunisiennes, il serait utile de passer en revue systématiquement les sites électroniques de vente de climatiseurs qui ont pour devise, dans leur écrasante majorité, l’arnaque et une absence totale de garantie et de service après vente.
Avec le réchauffement climatique, le climatiseur tend à devenir un équipement électroménager indispensable pour les familles.
La multitude d’escrocs dans ce domaine expose le père de famille en Tunisie à la perte de précieuses économies pour se retrouver sans recours avec une ferraille inutile et sans valeur.
Un numéro vert devrait être mis à la disposition du public pour que des vérifications puissent être faites sur l’authenticité de certains prétendus revendeurs agréés ou des modèles en voie d’être vendus à des consommateurs démunis d’informations et de bons conseils avant et après l’achat.
Alors que la saison de l’arnaque au climatiseur contrefait ou de contrebande touche à sa fin, un numéro vert consacré à ce produit avec un accès et un suivi suffisants seraient de nature à crédibiliser cette campagne et l’inscrire dans la durée dans l’intérêt de la bourse du consommateur et de la relation de confiance entre l’Etat et le citoyen. »

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Le ministère des Finances lance 5 nouveaux timbres électroniques en ligne

Le ministère des finances a publié samedi 16 août 2025 sur sa page officielle que, dans le cadre de la simplification et de la digitalisation des procédures administratives, le ministère des Finances met à la disposition des citoyens un service en ligne pour l’achat de nouvelles catégories de timbres électroniques, à savoir :
Timbre de voyage
Timbre fiscal pour l’obtention ou le renouvellement du passeport
Ces timbres peuvent être obtenus en ligne via le lien suivant :
https://e-timbres.finances.gov.tn/fr/timbreselectroniques/
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de transformation numérique.

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Accélérer l’accès à l’énergie propre en Afrique : la Mission 300 de la Banque mondiale

La Mission 300 est une initiative majeure lancée par le Groupe de la Banque mondiale en partenariat avec la Banque africaine de développement et d’autres acteurs, visant à connecter 300 millions de personnes à l’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030.

Cette mission a pour objectif d’accélérer l’électrification tout en assurant une transition vers des sources d’énergie diversifiées et plus propres. Elle vise à répondre à la demande croissante en énergie, stimuler la croissance économique, créer des emplois, et améliorer les conditions de vie avec un accès fiable, abordable et durable à l’électricité.

Près de 600 millions de personnes en Afrique subsaharienne sont actuellement privées d’électricité, ce qui représente environ 83% du déficit énergétique mondial. La Mission 300 prévoit des investissements dans la production, la transmission, la distribution, l’interconnexion régionale et la réforme du secteur de l’énergie pour garantir la qualité et la fiabilité de l’alimentation électrique.

Cette initiative requiert une collaboration étroite entre les pouvoirs publics, le secteur privé, et les partenaires financiers pour réformer le secteur, accroître les investissements dans les solutions énergétiques décentralisées et renouvelables, et mobiliser des financements publics et concessionnels.

Par ailleurs, d’autres programmes et plateformes tels que DARES et ASCENT, financés et soutenus par la Banque mondiale et ses partenaires, accélèrent l’accès à l’énergie renouvelable décentralisée en Afrique de l’Est, australe, de l’Ouest et du Centre, avec des ambitions concrètes d’amélioration de l’accès à une énergie propre pour plusieurs millions de personnes dans ces régions.

En résumé, la Mission 300 est un engagement collectif fondamental pour transformer l’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne, en vue d’un développement durable, inclusif, et une meilleure qualité de vie pour les populations.

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Sommet d’Alaska : Symboles et enjeux des échanges entre Trump et Poutine

Amel Adouani, analyste en communication, a commenté sur sa page Facebook le sommet d’Alaska et les messages symboliques qu’il a véhiculés.

Elle note que, contrairement aux protocoles habituels lors de la réception des chefs d’État,  protocoles que le président Trump avait déjà enfreints en accueillant lui-même Poutine à l’aéroport et malgré le fait que Poutine ait fait attendre Trump une demi-heure à bord de son avion avant d’atterrir, le choix de l’Alaska pour ce sommet n’est pas anodin. En effet, ces terres avaient appartenu à la Russie avant leur vente aux États-Unis par le tsar Alexandre II en 1867.

Un élément qui a particulièrement retenu son attention est l’arrivée du ministre russe des Affaires étrangères vêtu d’un tee-shirt portant l’inscription « СССР » (URSS), symbolisant un message clair.

Selon elle, ce symbole pourrait suggérer que la Russie considère l’Ukraine comme une partie de son territoire, que l’Union soviétique reste présente dans l’imaginaire russe, et que les négociations se font dans ce contexte.

 

Concernant les résultats du sommet, elle invite à prendre en compte les réactions du Parti démocrate ainsi que la conférence de presse entre Trump et Poutine, qui montrent que la Russie pourrait faire valoir ses positions.

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Sauvons l’Hôtel du Lac, un patrimoine unique à préserver

L’Hôtel du Lac de Tunis a accueilli au fil des décennies des légendes internationales telles que James Brown, et bien d’autres grandes figures du monde artistique et culturel. Plus encore, l’architecture de l’établissement aurait inspiré George Lucas pour la création de la forteresse des Jawas dans la saga Star Wars.

Pour les habitants de Tunis, ce bâtiment, unique en son genre, évoque aussi bien le « triangle », un délicieux gâteau au chocolat rendu célèbre par les pâtissiers italiens de la ville comme De Carlo et bien d’autres…

Il devrait devenir un musée vivant, reflet de l’histoire moderne de la Tunisie et un phare pour la mémoire collective nationale. Ce lieu mythique ne doit pas seulement demeurer un hôtel, il doit devenir un musée vivant, un témoignage privilégié de l’histoire moderne de la Tunisie et un phare pour la mémoire collective du pays.

Conçu dans les années 1970 par l’architecte italien Raffaele Contigiani, l’Hôtel du Lac est un chef-d’œuvre de l’architecture brutaliste, unique en Afrique du Nord. Sa forme en pyramide inversée, reposant sur 190 pieux de béton armé plantés à 60 mètres de profondeur, en fait un monument aussi impressionnant qu’original. Chaque étage s’étend délicatement, créant un bâtiment à la fois robuste et esthétique, symbole de la modernité tunisienne post-indépendance.

Des voix reconnues comme Ali Ghorbel rappellent avec émotion que détruire cette icône, c’est renier l’identité même de la capitale Tunis. Pour des dizaines d’années, l’image de cet hôtel a circulé sur les cartes postales, représentant fièrement une Tunisie moderne et ouverte au monde.

Le politologue Sami Jallouli alerte quant aux projets actuels de démolition du bâtiment, « détenu aujourd’hui par une société étrangère, au profit d’un centre commercial. Il rappelle que détruire l’Hôtel du Lac, c’est effacer une part essentielle de l’histoire du tourisme tunisien et de la Tunisie moderne. Nous sommes à un tournant crucial : il faut absolument sauver cet emblème national. Ce lieu est un trésor architectural, mais aussi un symbole humain, une mémoire vivante de la créativité, du courage et du rayonnement culturel de la Tunisie. Ceux qui ne cherchent qu’à tirer profit aux dépens du patrimoine doivent comprendre qu’ils n’ont pas leur place ici. Ce patrimoine doit être restauré, préservé et valorisé ».

L’Hôtel du Lac, avec son audace architecturale, peut devenir un espace multifonctionnel ouvert au public: un musée consacré à l’architecture et à l’histoire du pays, un hôtel de charme, un lieu d’art et de culture.

Préservons cette œuvre unique pour que les générations futures puissent continuer à s’en inspirer. Ne laissons pas le profit rapide briser l’âme et l’histoire de notre patrimoine. Sauvons ensemble l’Hôtel du Lac, fierté de Tunis et du patrimoine mondial.

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JORT: Enregistrement obligatoire dès novembre 2025

Un décret du ministère de la Justice, daté du 15 août 2025, concerne l’enregistrement immobilier obligatoire. Ce décret stipule que, à partir du 1er novembre 2025, tous les biens immobiliers non enregistrés de façon légale et toutes les propriétés agricoles doivent être enregistrés auprès des services d’enregistrement de la municipalité de la gouvernorat de référence.

Le décret fait référence à l’application de la loi n° 64-3 du 20 février 1964 relative à l’enregistrement immobilier obligatoire, ainsi qu’à ses modifications ultérieures, notamment la loi n° 6 du 6 février 2017 et l’article 3 (nouveau) de la même loi.

Le texte précise que cette mesure entre en vigueur à la date indiquée et qu’elle est publiée au Journal Officiel pour formaliser son application sur le territoire national.

En résumé, il s’agit d’une mise en application stricte de la loi sur l’enregistrement obligatoire des biens immobiliers, visant à régulariser la situation foncière des propriétés non enregistrées à travers toute la Tunisie dès novembre 2025.

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Sofia Sadok : talent intemporel et défis d’aujourd’hui

Le comeback de Sofia Sadok provoque une vague de réactions contrastées.Certains semblent s’acharner sur elle,oubliant qu’elle a déjà payé un lourd tribut, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Vieillir, évoluer, se réinventer à 60 ans n’est pourtant ni une faute, ni un crime. Et pourtant, l’atmosphère ambiante donne parfois l’impression d’un procès permanent. Sa voix, quant à elle, n’a rien perdu de sa substance ni de sa lumière.

On finit même par se demander si tout cela n’est pas orchestré, comme si l’on braquait les projecteurs sur ses prétendues failles pour mieux faire oublier d’autres faiblesse bien réelles : des orchestres peu inspirés, une direction artistique hésitante, une qualité sonore inégale, des arrangements maladroits, des choristes mal intégrés… Autant de problèmes qui perdurent depuis des années, mais que l’on fait pourtant endosser aux artistes. Ne serait-il pas temps de revenir à des formations orchestrales plus sobres et plus authentiques, au lieu de céder à une modernité forcée qui, souvent, dilue l’âme même de la musique ?

Ces dérives rappellent certaines expériences musicales passées, marquées par des sonorités étranges, artificielles, qui finissent par trahir l’essence des œuvres.

Autre fait, il faut aussi avoir le courage d’évoquer un biais culturel persistant : le public tunisien a tendance à encenser les artistes orientaux venus d’ailleurs, tout en se montrant plus sévère, parfois injustement, envers les siens.

Pourtant, comme l’avait souligné Frédéric Mitterrand il y a plusieurs années, Sofia Sadok reste avant tout une artiste internationale, une mezzo-soprano rare dotée d’atouts multiples. Sa carrière est peut-être derrière elle, mais son talent, lui, reste intact et indéniable : elle n’a rien à prouver.

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L’INS annonce une croissance du PIB de 3,2% en glissement annuel au T2 2025

L’INS vient de publier les dernières données selon lesquelles, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a affiché une croissance annuelle de 3,2% au deuxième trimestre 2025. En comparaison avec le trimestre précédent, le PIB a progressé de 1,8% en glissement trimestriel.

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INS : le taux de chômage recule à 15,3% au deuxième trimestre 2025

L’Institut national de la Statistique vient de publier son dernier chiffre sur le taux de chômage qui a également reculé pour atteindre 15,3% contre 15,7% précédemment.

Par sexe, le taux de chômage des hommes a diminué à 12,6% (contre 13,6% au T1), tandis que celui des femmes a augmenté à 20,9% (après 20,3%).  Au deuxième trimestre 2025, la population active a progressé pour atteindre 4 259,9 milliers d’individus, contre 4 233,4 milliers au premier trimestre, soit une augmentation de 26,5 milliers. Cette population comprend 2 899,8 milliers d’hommes (68,1%) et 1 360,1 milliers de femmes (31,9%). Malgré cette hausse, le taux d’activité a légèrement reculé de 0,2 point, s’établissant à 46,2% de la population en âge d’activité (15 ans et plus), contre 46,4% au premier trimestre.

Le nombre d’actifs occupés a également augmenté de 39,9 milliers, pour s’établir à 3 608,8 milliers, dont 2 533,5 milliers d’hommes (70,2%) et 1 075,4 milliers de femmes (29,8%). La répartition sectorielle des occupés montre que 53% travaillent dans les services, 20% dans les industries manufacturières, 13% dans les industries non manufacturières, et 14% dans l’agriculture et la pêche.
Sur le plan du chômage, le nombre de chômeurs a diminué à 651,1 milliers au deuxième trimestre, soit une baisse de 13,4 milliers par rapport au premier trimestre (664,5 milliers).

Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a baissé, passant de 37,7% au premier trimestre à 36,8% au deuxième trimestre, avec respectivement 36,4% pour les hommes et 37,8% pour les femmes. Enfin, le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a légèrement augmenté, atteignant 24,0% au deuxième trimestre, avec une répartition à 14,2% chez les hommes et 31,3% chez les femmes.

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Yury Revich: « La musique, langage universel et vecteur de paix »

Yury Revich, 33 ans, est un virtuose du violon issu d’une famille de musiciens classiques depuis quatre générations du côté paternel. Né en Russie dans un milieu intellectuel, il commence le violon à 5 ans et participe très tôt à des concours et festivals, dont celui de Colmar à 10 ans, qui lui fait découvrir la France. Formé dans les meilleures écoles d’Italie et d’Autriche, il s’installe à l’aube de l’âge adulte à Vienne, obtient la nationalité autrichienne et se produit dans de prestigieuses salles de concert. À seulement 18 ans, il joue au Carnegie Hall de Manhattan. Il se produira pour la première fois en Tunisie, le 16 août 2025, à l’amphithéâtre d’El Jem pour la clôture du festival, une manière élégante de conclure cet événement.

Nous l’avons rencontré entre deux répétitions, le 14 août à 14h, à la Cité de la Culture de Tunis. Cette interview a pu se faire grâce à la présence d’Ursula Vavrik, conseillère artistique de Yury Revich. Il convient également de rappeler l’importance de la participation autrichienne à ce festival de musique symphonique d’El Jem, organisé à l’occasion du tricentenaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche.

Quelle est l’importance pour vous de jouer dans un lieu historique comme l’amphithéâtre romain d’El Jem, classé au patrimoine mondial de l’Unesco ?

L’amphithéâtre d’El Jem, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, réunit deux formes d’art intemporelles : la musique et l’architecture, toutes deux parties intégrantes de l’Histoire de l’art. Non seulement cela permet de préserver la musique, mais aussi l’architecture, et ce moment est magnifique et inspirant à vivre et à jouer ici.

Comment avez-vous préparé le concert avec l’Orchestre symphonique tunisien pour la clôture du festival ?

Nous sommes actuellement en pleins préparatifs. C’est un grand plaisir de travailler avec des musiciens locaux, mais aussi avec certains musiciens autrichiens. Les musiciens s’entendent très bien, il y a une belle énergie, et nous parlons ensemble le langage universel de la musique. C’est aussi une grande joie de travailler avec les musiciens locaux de Tunis, très réceptifs, enthousiastes, amicaux, très talentueux, et c’est un beau moment de préparation ensemble.

Pouvez-vous partager avec nous ce que représente aujourd’hui la musique classique pour vous, et son rôle dans le monde contemporain ?

La musique classique occidentale, ainsi que la musique classique arabe, indienne, chinoise, etc., la musique classique de différentes régions doivent être préservées et protégées, et c’est ce que nous faisons ici. Comme je l’ai dit, la musique est un langage universel, un langage de paix, qui réunit les cultures, les peuples de différentes origines, religions, et la musique classique, peu importe d’où elle vient, est un formidable vecteur de rapprochement.

En tant que violoniste virtuose, comment transmettez-vous vos émotions et votre passion à un public aussi diversifié, comme lors du festival en général ?

Je pense, comme je l’ai mentionné, que la musique est un point de connexion. La neuroscience a prouvé que la musique peut réellement émouvoir, rendre les gens meilleurs, les connecter, créer la paix. Moi-même, je m’exprime non seulement à travers le violon, mais aussi en tant que compositeur, en créant ma propre musique. Cette année, je présente notamment une pièce originale intitulée Awakening, inspirée par la nature, et la jouer en plein air est une source d’inspiration supplémentaire. Créer mes propres œuvres est très important, mais lorsque j’interprète des œuvres d’autres compositeurs, je suis traducteur, interprète de leur musique pour le public. Lorsque je joue ma propre musique, je m’exprime avec mon propre langage auprès du public.

Quelle est la place de l’innovation dans votre interprétation musicale, spécialement lors d’un concert où vous mêlez virtuosité classique et modernité ?

Je pense que ce n’est pas à moi de juger de mes compétences en innovation. Mais je travaille beaucoup avec la musique moderne, en tant que compositeur, avec la musique électronique, la musique populaire, et je suis curieux de différents styles, dont la musique tunisienne. Pour moi, l’innovation, c’est respecter la tradition, puis bâtir sur elle de nouvelles choses, de nouvelles connexions, de nouvelles musiques.

Un conseil pour les musiciens tunisiens ?

Le conseil que je donnerais à tous les musiciens est de garder l’esprit ouvert, d’écouter beaucoup de musique, de découvrir différents styles : arabe, indien, chinois, russe, occidental, latino, etc. Tout cela peut nous inspirer, et plus on découvre de musiques, plus on peut créer du neuf et du beau. Un autre conseil : promouvoir la musique auprès de ceux qui la connaissent peu, car notre mission est de l’apporter à tous, la musique peut vraiment nous unir.

Avez-vous déjà écouté de la musique arabe, tunisienne ?

Bien sûr. En Europe, par exemple, nous avons des populations très mélangées, avec des personnes originaires de nombreux horizons. Cela nous permet d’écouter et de découvrir de grandes musiques du monde entier, que ce soit à Vienne, à Paris ou à Londres, grâce à la radio ou ailleurs. C’est formidable.

Quelle est votre devise dans la vie ?

Je ne sais pas, simplement ne jamais abandonner.

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Faouzi Abderrahmane appelle à un nouveau contrat social

Faouzi Abderrahmane, analyste politique et ancien ministre,  partage son expérience des relations entre le gouvernement et l’UGTT durant la décennie qui a suivi la révolution depuis 2011. Il rappelle via son post sur sa page Fb que l’UGTT a été un acteur clé de la transition démocratique, ayant une forte influence politique, notamment dans certains secteurs clés. Cette influence reposait davantage sur une stratégie de négociation et de dialogue que sur la grève.

Il souligne la conscience interne à l’UGTT de la nécessité de réforme mais rappelle que les équilibres internes ont freiné ces évolutions. Politiquement pragmatique, l’Union a su dialoguer avec tous les courants politiques, avec peu de conflits fondamentaux, contrairement aux fractures idéologiques qui ont émergé après un congrès exceptionnel marqué par des tensions accrues, surtout après les événements  du 25 juillet 2021.

Selon lui, l’UGTT n’a jamais développé un véritable projet de société ou une vision systémique du système politique et économique, se cantonnant souvent à des combats tactiques.

Il met en garde contre le déséquilibre actuel des forces entre le capital, le travail et l’État, qui fragilise la société, menace la paix sociale et la souveraineté nationale. La reconstruction de la Tunisie post-autoritarisme nécessite, selon lui, une réflexion stratégique et un nouveau contrat social pour redonner espoir au pays. 

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« Sauvons l’UGTT » : l’alerte de Lassad Yaakoubi

Lassad Yaakoubi, ancien secrétaire général de l’Union générale de l’enseignement secondaire, a appelé jeudi, dans un message publié sur son compte Facebook, les membres sincères de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) à défendre les acquis de l’organisation et à empêcher sa direction, qu’il a qualifiée de « décrépite », de pousser l’organisation vers des « batailles d’agences et des troubles sous le faux prétexte qu’elle serait ciblée, le tout sous le bruit des tambours de fausses guerres ».

Lassad Yaakoubi poursuit: « Ne sous-estimez pas la gravité des mesures prises par le gouvernement. Les membres sincères de l’organisation doivent s’unir pour marquer une ligne de démarcation claire entre le conflit opposant le gouvernement à une direction syndicale usée et dépassée, et l’organisation qui, elle, a obtenu de nombreux acquis pour les travailleurs. Aujourd’hui, il s’agit des détachements syndicaux, demain l’adhésion, puis les conventions collectives, autant d’acquis pour lesquels les syndicats et les travailleurs ont beaucoup combattu. Il ne faut en aucun cas les abandonner, sinon l’organisation mourra cliniquement ».

Il convient de noter que la cheffe du gouvernement a récemment publié une circulaire mettant fin aux détachements syndicaux.

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Gentle Ties par Salma Fallah : l’art du recyclage au service des femmes tunisiennes

Salma Fallah est la créatrice de Gentle Ties, une marque de mode durable qui allie savoir-faire tunisien et recyclage textile. Après deux ans de réflexion et une année sur le marché, elle s’est formée au modélisme pour mieux répondre aux attentes des consommateurs tunisiens. Gentle Ties utilise principalement des cravates recyclées et collabore avec des artisans pour créer des pièces faites main, intégrant des éléments de l’identité tunisienne comme le tissage en laine. Son slogan résume parfaitement cette approche. Interview.

Comment votre engagement dans la mode éthique et durable chez Gentle Ties contribue-t-il concrètement à l’émancipation et au respect des droits des femmes ?

Salma Fallah : Chez Gentle Ties, notre mission va bien au-delà de la création d’accessoires. Nous travaillons main dans la main avec des artisanes et couturières locales, en leur offrant une source de revenus stable et en valorisant leur savoir-faire. Cette démarche permet à plusieurs femmes de s’insérer économiquement, souvent depuis leur domicile, tout en conciliant vie familiale et activité professionnelle. En privilégiant l’upcycling pour nos sacs, éventails et nœuds papillon, nous associons autonomie financière, respect de l’environnement et préservation d’un artisanat authentique.

Quels sont, selon vous, les principaux défis que rencontrent les femmes entrepreneures dans le secteur de la mode éthique, et comment les surmonter ?

Le premier grand défi auquel les femmes entrepreneures de la mode éthique sont confrontées est le financement. Ce secteur est souvent perçu par les investisseurs traditionnels comme une niche à haut risque, car il ne repose pas sur des volumes massifs et rapides comme la fast fashion. Pour y faire face, il est essentiel de diversifier les sources de financement : recours aux subventions et concours dédiés à l’économie sociale et solidaire ou à l’artisanat, partenariats avec des marques ou institutions partageant les mêmes valeurs, et système de précommandes qui réduit les coûts liés aux stocks.

Le deuxième défi est la visibilité. Dans un univers dominé par de grandes enseignes disposant de budgets marketing colossaux, il est crucial de miser sur un storytelling puissant. Raconter l’histoire des artisanes, montrer les coulisses de la fabrication, mettre en lumière l’impact social et environnemental : autant de leviers qui créent un lien émotionnel avec le public. Les réseaux sociaux visuels comme Instagram, Pinterest ou TikTok permettent de diffuser ces récits à large échelle, tandis que la participation à des marchés, pop-up stores et salons éthiques favorise la rencontre directe avec la clientèle. Les collaborations avec d’autres créateurs ou influenceurs engagés, ainsi que l’obtention de labels et certifications, renforcent encore la crédibilité et l’attrait de la marque.

Enfin, un troisième défi majeur réside dans l’éducation du consommateur. Beaucoup ignorent encore les véritables enjeux de la mode éthique et ne comprennent pas la différence de prix avec la fast fashion. Pour surmonter cet obstacle, il faut adopter une approche pédagogique : utiliser des visuels et comparatifs clairs, organiser des ateliers ou démonstrations d’upcycling pour faire découvrir la valeur du travail artisanal, et communiquer sur la durabilité des produits. En montrant que chaque pièce est conçue pour durer, tout en respectant l’humain et la planète, on transforme peu à peu la perception et les habitudes d’achat.

Le mot de la fin : quel message souhaitez-vous transmettre aux femmes tunisiennes ?

Croyez en vos rêves et respectez la nature. Suivez votre instinct de femme, cet élan unique de création et de transmission. Chacune a le pouvoir d’apporter sa pierre à un monde plus juste et plus beau : il suffit d’oser, d’agir et de rester fidèle à ses valeurs.

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« Hors du temps » : la réaction de l’UGTT à la circulaire sur le retour des agents détachés

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a vivement réagi, jeudi 14 août 2025, à la circulaire publiée par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri, qui met fin au détachement des agents publics auprès des syndicats à compter du 11 août. Sous la direction de Noureddine Taboubi, la centrale syndicale a qualifié cette décision de « hors du temps », rappelant que le détachement syndical, en vigueur depuis l’après-indépendance, constitue un droit légal protégé par le Code de la fonction publique, des accords gouvernementaux et des conventions internationales ratifiées par la Tunisie.

Dans un document publié en février 2024, l’UGTT souligne que ce dispositif, réservé aux cadres et dirigeants syndicaux, a permis à l’organisation de mener à bien ses missions sociales, politiques et économiques.
Aujourd’hui, très peu d’agents bénéficient encore de ce statut. Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’UGTT, estime que cette mesure est obsolète depuis 2022, la majorité des agents concernés étant à la retraite, décédés ou n’exerçant plus de fonctions syndicales. Selon lui, cette circulaire, qui ne concernerait qu’un ou deux cas au maximum, paraît davantage « provocatrice » ou destinée à « satisfaire un électorat partisan » qu’à répondre à une réalité effective.

Ainsi, l’UGTT défend le cadre légal et historique de la mise à disposition syndicale, dénonçant une décision déconnectée des faits et de la situation actuelle.

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La Cheffe du gouvernement met fin aux détachements illégaux des agents publics

La cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri, a adressé une circulaire à tous les ministres et secrétaires d’État pour dénoncer une pratique administrative illégale : le détachement d’agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics auprès des organisations syndicales, avec une facturation à leurs structures d’origine. Or, ces agents ne fournissent plus de service effectif à ces structures.

Cette pratique est contraire aux dispositions légales tunisiennes encadrant la fonction publique et les établissements publics, qui définissent précisément les situations légales dans lesquelles un agent peut se trouver. Si le droit syndical est garanti, son exercice doit respecter un cadre légal strict, notamment via des mécanismes tels que les congés exceptionnels rémunérés ou les temps d’activité syndicale rémunérés dans des limites réglementées.

La généralisation de ces mises à disposition illégales, financées par les structures publiques, constitue une mauvaise gestion administrative sévèrement pointée par les autorités de contrôle telles que la Haute Autorité de Contrôle Administratif et Financier et la Cour des Comptes. Cette situation engendre un coût excessif pour le budget public et représente un avantage indu.

La circulaire exige donc une mise en conformité immédiate : recenser tous les agents concernés, les réintégrer dans leurs postes d’origine, annuler toutes les autorisations de détachement précédemment accordées, et appliquer les sanctions appropriées en cas de non-respect.

Ce texte vise à rétablir une gestion rigoureuse des ressources humaines dans le secteur public,tout en respectant les droits syndicaux dans le cadre légal.
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Faker Raïs : « BNA Assurances affiche une trajectoire prometteuse »

La Bourse de Tunis a célébré, ce jeudi 14 août 2025, l’introduction de BNA Assurances, portant à 75 le nombre de sociétés cotées sur le marché.

Rencontré à l’issue de l’événement, Faker Raïs, directeur général de BNA Assurances, revient sur ce tournant décisif pour la compagnie, ses performances actuelles et ses perspectives d’avenir dans une déclaration à lecononomistemaghrebin.com.

Il estime qu’après une période particulièrement difficile en 2017 marquée par des chiffres négatifs et un déficit chronique, notamment dans la branche auto qui représentait jusqu’à 95% du chiffre d’affaires mais en déficit constant, BNA Assurances a su redresser la barre grâce à une stratégie rigoureuse entamée dès 2018.

Il précise dans ce contexte: « L’assainissement du portefeuille a permis de rééquilibrer la branche auto, tout en amorçant une diversification vers les branches non-auto, avec un accent particulier mis sur la branche vie, réputée pour sa stabilité et sa performance à long terme. Le partenariat stratégique avec BNA Bank a également joué un rôle clé dans le développement de la banque d’assurance, autorisant la commercialisation de produits dans environ 180 agences, renforçant ainsi la présence de BNA Assurances auprès de la clientèle ».

Pour l’avenir, Faker Raïs souligne que l’introduction en Bourse n’est que le début : « Le plus difficile, c’est de maintenir notre position et de poursuivre notre croissance ».

Selon lui, l’entreprise mise désormais sur le développement de nouveaux produits d’assurance innovants, notamment dans les domaines de l’assistance, de la santé et de la vie, afin de mieux répondre aux attentes des clients et saisir de nouvelles opportunités. Ce dynamisme s’inscrit également dans le cadre du lancement récent de la nouvelle marque B1 Assurance en février 2025, signe d’une modernisation continue et d’un engagement fort envers le capital humain.

Et de conclure : « Ainsi, BNA Assurances affiche une trajectoire prometteuse, entre consolidation de ses acquis et innovation, pour continuer à s’imposer comme un acteur majeur du secteur des assurances en Tunisie ».

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Bilel Sahnoun: « Gagner en taille et figurer sur le radar des grands investisseurs »

La Bourse de Tunis a célébré ce jeudi 14 août 2025 l’introduction sur le marché principal de la société BNA Assurances. Cette introduction porte à 75 le nombre de sociétés cotées.

À l’issue de cet événement, Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que les avantages de cette introduction de BNA Assurances sont multiples.

Pour commencer, il précise que cela a mis fin à trois années sans introduction, permettant ainsi de rouvrir ce jeudi le bal des introductions et d’encourager d’autres entreprises à venir.
Il ajoute : « La deuxième chose, c’est qu’elle est dans un secteur très important pour l’économie tunisienne. Elle vient enrichir la cote, le nombre de sociétés d’assurance cotées, ainsi que l’indice des assurances. C’est un secteur également porteur, qui continue à connaître de belles perspectives ».
Il poursuit en soulignant que ce secteur contribue surtout à la collecte de l’épargne nationale, notamment de l’épargne longue, qu’il faut reconstituer rapidement.

Le troisième avantage est l’actionnariat. On sait que BNA Assurances, anciennement une mutuelle appelée AMI, comptait environ 50 000 actionnaires.

Il rappelle que ces actionnaires n’étaient pas des investisseurs en Bourse. Puis il ajoute : « Aujourd’hui, ils se transforment automatiquement en investisseurs boursiers. C’est un potentiel important à saisir pour la Bourse, les intermédiaires en Bourse, et pour tout le marché, qui peut puiser dans ces 50 000 nouveaux investisseurs. Nous nous efforçons de les préparer à devenir des investisseurs en portefeuille mieux diversifiés, au-delà de l’action BNA Assurances qui les a initialement fait entrer dans notre univers».

Interrogé sur les perspectives pour la Bourse de Tunis, il répond qu’il y a toujours plusieurs objectifs, qui dépendent également du cadre dans lequel l’institution évolue, notamment l’évolution du cadre réglementaire et législatif, qui peuvent permettre d’atteindre d’autres objectifs.
Il souligne notamment trois niveaux d’objectifs, mettant en avant le premier : offrir une panoplie et une gamme de produits plus diversifiés.

Il ajoute : « Aujourd’hui, lorsqu’on est sur un marché au comptant qui ne propose que des actions ou des obligations, c’est très limité. Il faut parvenir à vendre des produits indiciels, des produits à rendement constant ou garanti, ainsi que des produits dérivés. Il faut évoluer vers d’autres types d’actifs financiers, à l’instar des matières premières ».

Il poursuit : « Il y a d’énormes évolutions techniques qui ne peuvent se faire sans une révolution réglementaire. Le deuxième objectif, une fois que nous aurons instauré et structuré ces produits, est de capter une nouvelle catégorie d’investisseurs. Aujourd’hui, le marché boursier est un marché à risque, et dès qu’on parle de risque sur le capital investi, on exclut une grande partie d’investisseurs potentiels ».

Il conclut : « En développant des produits avec un rendement minimum, des produits indiciels qui investissent dans un indice ou un secteur sans se focaliser sur une seule action ou société, on peut rassurer et attirer une autre catégorie d’investisseurs très importante, à la recherche de ce type de produits. Le troisième objectif est la taille de la Bourse. Tous ces ingrédients, nouveaux investisseurs, nouveaux produits, nous permettront d’attirer probablement d’autres sociétés, d’avoir une liquidité plus importante sur le marché, et j’espère ainsi voir d’autres sociétés se faire coter, gagner en taille et figurer de nouveau sur le radar des grands investisseurs en particulier ».

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Lancement de la cotation de BNA Assurances à la Bourse de Tunis

La Bourse de Tunis a célébré ce jeudi 14 août l’introduction en Bourse de la société « BNA Assurances », portant ainsi à 75 le nombre total de sociétés cotées.

Pour marquer cette étape importante, une cérémonie s’est tenue en présence du président du Conseil du marché financier (CMF), des dirigeants de la Bourse de Tunis, de Tunisie Clearing, de l’Association des intermédiaires en Bourse, des sociétés de courtage.

À 9 heures précises, la cloche a retenti, annonçant l’ouverture officielle des négociations sur le titre.

L’introduction en Bourse de BNA Assurances a été réalisée par voie d’inscription directe. Par cette opération, la société vise à renforcer sa visibilité, solidifier ses relations avec les acteurs du marché financier et améliorer la liquidité de ses actions.

Le titre « BNA Assurances » est inscrit dans le groupe de cotation 12, négocié en mode fixing, dans le compartiment « A », sous le code ISIN TN0007680010 et le mnémonique « BNASS ».

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