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Ces Tunisiens qui soutiennent le Hezbollah libanais

Une manifestation s’est tenue dans la soirée du vendredi 8 août 2025, devant l’ambassade du Liban à Tunis pour protester contre la décision des autorités libanaises de désarmer le Hezbollah, dénonçant ce qu’ils appellent «un agenda colonial et sioniste». La manifestation fait suite aussi à la publication de récents rapports documentant les crimes de guerre israéliens contre les civils et les infrastructures au Sud-Liban.

Latif Belhedi

Les manifestants ont dénoncé les efforts croissants de Beyrouth pour démanteler les capacités militaires du Hezbollah, estimant que ces efforts s’inscrivent dans une campagne plus large visant à affaiblir les «mouvements de résistance» à Israël dans la région.

La manifestation a été organisée par la Coordination pour l’action commune pour la Palestine, une coalition de plus en plus influente et active dans le soutien à la cause palestinienne.

Et qui déjà organisé des sit-in et des manifestations de plusieurs jours devant les ambassades américaine et égyptienne, accusant les gouvernements des deux pays de complicité dans la guerre israélienne contre Gaza.

Dans un communiqué publié le 6 août, la Coalition a rejeté ce qu’elle a qualifié de «tentatives persistantes» du gouvernement libanais de désarmer le Hezbollah, groupe de résistance chiite soutenu par l’Iran, affirmant que ces efforts servent des «programmes coloniaux et sionistes» visant à mettre fin à toute résistance dans la région au projet expansionniste d’Israël au Moyen-Orient.

Cette manifestation intervient dans un contexte de tensions croissantes le long de la frontière sud du Liban et fait suite à la proposition de désarmement la plus détaillée jamais présentée par Washington.

Un plan américain pour le désarmement du Hezbollah

    Selon Reuters, les États-Unis ont présenté au Liban un plan visant à éliminer progressivement la présence armée du Hezbollah d’ici la fin de l’année, en échange de l’arrêt des opérations militaires israéliennes dans le pays et du retrait des forces israéliennes de cinq positions au sud du Liban. Ce plan, soumis par Tom Barrack, envoyé du président Donald Trump dans la région, est actuellement examiné à Beyrouth. Lors d’une réunion du cabinet jeudi dernier, le gouvernement libanais a approuvé les objectifs généraux du plan, qui comprennent le contrôle de toutes les armes par l’État, le déploiement de forces libanaises dans les zones frontalières clés et l’ouverture de pourparlers indirects avec Israël pour résoudre la question des prisonniers et finaliser les frontières du Liban avec Israël et la Syrie. «Nous n’avons pas examiné les détails ni les composantes de la proposition américaine. Nos discussions et notre décision se sont limitées à ses objectifs», a déclaré le ministre libanais de l’Information, Paul Morcos, à l’issue de la réunion. Des ministres affiliés au Hezbollah et à son allié politique chiite, Amal, auraient quitté la réunion en signe de protestation.

    Le Hezbollah a été fondé en réponse à l’invasion du Liban par Israël en 1982, puis à son occupation. Soutenu par l’Iran, il est devenu une puissante guérilla qui a mené la campagne pour mettre fin à l’occupation israélienne au Sud-Liban en 2000.

    La guerre de 2006 contre Israël, qui s’est terminée sans que ce dernier n’atteigne ses objectifs militaires, a accru la popularité du groupe dans le monde arabe et musulman. De Tunis à Alep, des images du chef du Hezbollah chiite de l’époque, Hassan Nasrallah, ornaient les cafés et même les foyers sunnites du Maghreb, où beaucoup le voyaient comme un symbole de la résistance anticoloniale.

    Cependant, la décision du Hezbollah, dans les années 2010, de déployer des combattants pour soutenir l’ancien dictateur syrien Bachar Assad pendant le soulèvement qui a dégénéré en guerre civile a gravement terni sa réputation.

    Les images choquantes des atrocités commises par les forces d’Assad et leurs alliés ont laissé de nombreux habitants de la région désillusionnés par un groupe autrefois considéré comme l’avant-garde de la libération. Pour ses détracteurs, le Hezbollah n’était plus qu’un instrument de la politique étrangère de Téhéran.

    Pourtant, avec le déclenchement de la guerre de Gaza en 2023 et la décision du Hezbollah de rejoindre ce qu’il a appelé un «front de solidarité» avec le Hamas tout en défendant la frontière sud du Liban contre d’éventuelles incursions israéliennes, le groupe a commencé à regagner une partie de son prestige perdu, les drapeaux jaunes du Hezbollah réapparaissant lors des manifestations à Sanaa, Rabat, Tunis et Nouakchott.

    «La Palestine est notre boussole»

    «Nous soutenons la résistance et son droit de porter les armes contre l’occupant. Vous nous trouverez toujours aux côtés des canons des fusils pointés sur les sionistes ; c’est notre place et notre voie», a déclaré Jawaher Chenna, membre de la Coordination d’action commune pour la Palestine, défendant la position du groupe. D’autres militants de la Coalition et des Tunisiens qui ont promis de se joindre à la manifestation ont critiqué le gouvernement libanais pour sa tentative d’apaisement envers Washington au détriment de sa propre sécurité et de celle de la cause palestinienne. «La Palestine est notre boussole. Nous soutenons quiconque tire sur les sionistes», ont commenté de nombreux manifestants sur les réseaux sociaux.

    La manifestation à Tunis a fait également suite à la publication récente de rapports d’organisations internationales documentant les crimes de guerre israéliens contre les civils et les infrastructures au Sud-Liban. «De nombreux villages frontaliers du sud du Liban ont été rasés, et là où des écoles étaient restées debout, plusieurs ont été vandalisées et au moins deux ont été saccagées par les forces israéliennes», a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur sur le Liban à Human Rights Watch (HRW). «En pillant des écoles, les forces israéliennes ont commis des crimes de guerre apparents et mis en péril l’éducation des élèves libanais», a ajouté HRW.

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    L’Iran saisit l’ONU et accuse Israël et les États-Unis d’agression

    L’Iran a officiellement demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître Israël et les États-Unis comme responsables de la guerre de 12 jours qui l’a opposé à l’entité sioniste, et qui s’est achevée le 24 juin par un cessez-le-feu.

    Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, appelle le Conseil de sécurité à reconnaître la responsabilité des deux pays, en tant qu’agresseurs, dans ce conflit.

    « Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression, et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », écrit Araghchi dans son courrier rendu public dimanche.

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    Khamenei s’exprime après le cessez-le-feu : Entre triomphalisme et mise en garde

    L’ayatollah Ali Khamenei est sorti de son silence ce jeudi 26 juin 2025, une semaine après l’entrée en vigueur de la trêve entre l’Iran et Israël. Dans un message vidéo largement diffusé à travers les médias d’État, le guide suprême iranien a salué ce qu’il qualifie de « victoire » de la République islamique, tout en adressant des menaces voilées mais fermes aux États-Unis.

    Dans une posture résolument triomphaliste, Khamenei a affirmé que l’Iran avait infligé « une gifle au visage de l’Amérique » et que le régime israélien avait été « humilié » par la résistance iranienne. Il n’a pas hésité à présenter la fin des affrontements comme une démonstration de la puissance stratégique de l’Iran dans la région. Selon lui, ni les frappes ni les sanctions américaines n’ont pu freiner les capacités militaires du pays.

    Mais derrière ces déclarations, le discours du guide suprême s’inscrit aussi dans une logique de dissuasion. Khamenei a averti que l’Iran ne resterait pas passif face à d’éventuelles nouvelles attaques. Il a rappelé que son pays garde l’œil sur les bases américaines dans la région et que toute action hostile serait suivie de représailles « douloureuses ». Ce ton martial s’adresse autant à la communauté internationale qu’à l’opinion publique iranienne, dans un contexte de tensions persistantes malgré l’accalmie apparente.

    Ce message survient alors que l’Iran sort d’un épisode militaire intense ayant mobilisé son appareil sécuritaire et diplomatique. La trêve obtenue grâce à une médiation régionale a permis une désescalade, mais la situation demeure fragile. Si les États-Unis n’ont pas officiellement réagi aux propos de Khamenei, les chancelleries occidentales redoutent une nouvelle phase d’instabilité.

    Dans ce contexte tendu, les déclarations du guide suprême marquent un tournant : elles referment provisoirement un cycle de confrontation directe, tout en laissant planer une menace explicite en cas de regain de tension. Un équilibre instable, dans lequel la parole du leader iranien continue de peser lourd.

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    Nucléaire : L’Iran suspend toute coopération avec l’AIEA

    L’escalade des tensions au Moyen-Orient franchit une nouvelle étape. Le Parlement iranien a voté, ce mercredi, la suspension de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en réaction aux récentes frappes israéliennes et américaines ayant visé plusieurs sites nucléaires sur le territoire iranien.

    L’annonce a été faite par la télévision d’État iranienne, citant une déclaration du président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf. « L’AIEA, qui n’a même pas daigné condamner les attaques contre nos installations nucléaires, a gravement entamé sa crédibilité sur la scène internationale », a-t-il affirmé à l’issue du vote.

    Le responsable politique a indiqué que la suspension des échanges avec l’agence onusienne resterait en vigueur « tant que la sécurité de nos sites nucléaires ne sera pas pleinement assurée ». Cette décision, qui marque un tournant dans les relations déjà tendues entre Téhéran et l’Occident, est perçue comme une riposte politique forte à l’inaction supposée de l’AIEA face aux frappes ciblées.

    Cette mesure survient au douzième jour d’un conflit armé entre l’Iran et Israël, auquel les États-Unis ont pris part. Depuis le début des hostilités, plusieurs installations sensibles iraniennes ont été la cible de bombardements, exacerbant les inquiétudes autour du programme nucléaire iranien et de son encadrement international.

    En suspendant son dialogue avec l’AIEA, Téhéran envoie un signal clair à la communauté internationale : il n’entend plus coopérer tant que sa souveraineté et la sécurité de ses infrastructures nucléaires ne sont pas garanties. Cette rupture de coopération pourrait compliquer davantage les efforts de contrôle du programme nucléaire iranien, relançant les craintes d’un isolement accru et d’une potentielle reprise d’activités sensibles à l’abri de toute surveillance.

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    Iran-Israël: la trêve tient, Gaza s’effondre, et Trump défend sa frappe nucléaire

    Douze jours après le déclenchement du conflit entre Israël et l’Iran, un cessez-le-feu fragile, annoncé par Donald Trump, semble tenir entre les deux puissances rivales. En ce 25 juin 2025, les armes se sont tues au nord, mais la guerre continue de faire rage dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont tué au moins 21 Palestiniens depuis minuit, selon des sources médicales locales.

    La Maison Blanche a vigoureusement démenti un rapport du renseignement américain qui remet en cause l’efficacité des frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes. Contrairement aux évaluations de plusieurs agences, l’administration Trump assure que les sites ont été « sévèrement endommagés » et que le programme nucléaire iranien a été « irrémédiablement compromis ».

    De part et d’autre, Israël et l’Iran revendiquent la victoire. À Téhéran, des scènes de liesse ont envahi les rues, symbolisant une résilience nationale face à l’attaque israélo-américaine.  À Al-Qods, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a parlé d’un « succès stratégique qui marquera l’histoire de l’État hébreu pour des générations ».

    Selon les autorités iraniennes, les bombardements israéliens depuis le 13 juin ont causé la mort d’au moins 610 personnes, dont 13 enfants, et blessé plus de 3 000 civils. En Israël, 28 personnes ont péri sous les frappes iraniennes, principalement dans le nord du pays.

    Alors que le monde s’interroge sur la durabilité de cette accalmie entre Tel-Aviv et Téhéran, une autre guerre, celle contre les civils à Gaza, se poursuit dans un silence international de plus en plus pesant.

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    Cessez-le-feu fragilisé : Trump critique sévèrement Israël

    Le cessez-le-feu annoncé entre Israël et l’Iran n’aura tenu que quelques heures. Moins d’une journée après la signature de l’accord, le président américain Donald Trump a accusé Israël de l’avoir immédiatement violé, provoquant une reprise des hostilités.

    « À peine on a conclu l’accord, ils [Israël] sont sortis et ont lâché un tas de bombes, comme je n’en avais jamais vu », a-t-il déclaré mardi, avant de s’envoler pour un sommet de l’OTAN à La Haye. Visiblement en colère, Trump a poursuivi sans retenue :
    « On a en gros deux pays qui se battent depuis si longtemps et si fort qu’ils ne savent même plus ce qu’ils foutent. »

    Cette sortie brutale tranche avec le langage habituellement mesuré dans les affaires diplomatiques. Elle révèle la frustration du président américain face à un accord qu’il avait personnellement soutenu, et qui semble déjà compromis.

    Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a revendiqué des « frappes intenses » sur Téhéran, justifiées selon lui par une prétendue violation iranienne de la trêve. Téhéran nie catégoriquement, et accuse Israël de saboter le processus dès ses premières heures.

    En représailles, l’Iran a menacé de répondre avec force à toute nouvelle attaque. Les tensions restent vives, et la fragile médiation américaine apparaît plus incertaine que jamais.

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    Le pétrole dévisse après la réponse mesurée de l’Iran aux frappes américaines

    Les prix du pétrole poursuivent leur repli ce mardi, portés par l’accalmie relative dans les tensions entre l’Iran et les États-Unis. La riposte iranienne aux récentes frappes américaines, jugée symbolique, semble avoir éloigné le spectre d’une fermeture du détroit d’Ormuz, passage stratégique pour l’approvisionnement mondial en brut.

    Lundi, l’Iran a tiré des missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid, au Qatar – la plus importante du Moyen-Orient – en représailles aux frappes américaines menées ce week-end contre trois sites nucléaires iraniens. Toutefois, cette attaque n’a causé ni blessés ni pertes humaines, selon les autorités américaines.

    Le président américain Donald Trump a qualifié cette riposte de « très faible » et a même remercié Téhéran d’avoir prévenu Washington « à temps », permettant d’éviter toute victime. Une réaction qui a contribué à détendre les marchés.

    « Les frappes iraniennes étaient plus symboliques que destructrices », explique Ole Hvalbye, analyste chez SEB. Une lecture partagée par Jorge Leon, de Rystad Energy : « Le risque de fermeture du détroit d’Ormuz a nettement diminué, les tensions s’étant apaisées. »

    Chaque jour, environ 20 millions de barils de pétrole – soit près de 20 % du commerce mondial – transitent par ce détroit, considéré comme l’un des points névralgiques du marché énergétique.

    À 09h20 GMT,, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, chutait de 3,30 %, à 69,12 dollars. Le WTI américain, pour la même échéance, perdait 3,28 %, à 66,26 dollars.

    Malgré l’annonce par Donald Trump d’un cessez-le-feu accepté par les deux parties – confirmé par Israël –, le ministre israélien de la Défense a rapidement déclaré avoir ordonné une riposte à ce qu’il considère comme une « violation » de l’accord par l’Iran. Un flou persiste donc sur la suite des événements.

    En attendant, la prime de risque géopolitique, qui avait alimenté la hausse des prix depuis la première frappe israélienne contre l’Iran il y a deux semaines, s’est « totalement évaporée », constate Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

    Pour les analystes, un blocage total du détroit d’Ormuz reste improbable. Deux oléoducs stratégiques – l’un en Arabie saoudite, l’autre aux Émirats arabes unis – permettent déjà de détourner environ 6,5 millions de barils par jour de cette voie maritime, selon Sumit Ritolia, analyste chez Kpler.

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    Iran – Israël : Trump proclame un cessez-le-feu, mais les missiles tombent encore

    Donald Trump s’autocongratule pour avoir, selon lui, mis fin à la guerre des 12 jours entre Israël et l’Iran. Mais sur le terrain, la violence continue.

    Dans une déclaration nocturne publiée sur Truth Social, Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu « progressif » entre Israël et l’Iran : arrêt des frappes iraniennes prévu à 04h00 GMT, puis israéliennes douze heures plus tard. Un deal qui aurait été, selon lui, « inspiré par la raison et la vérité ». Pourtant, dans le ciel de la région, la guerre reste bien active.

    Au même moment, l’Iran a tiré six salves de missiles sur Israël, tuant au moins trois personnes à Beersheba. L’armée israélienne et les secours ont confirmé les victimes et des blessés, alors que des interceptions ont été observées au-dessus d’Al-Qods et Haïfa.

    En réalité, le cycle de représailles n’a jamais cessé. Avant même l’annonce du cessez-le-feu, le 23 juin au soir, l’Iran avait déjà frappé la base américaine d’Al-Udeid, au Qatar, en réponse aux bombardements américains contre ses installations nucléaires. Selon les sources militaires, les missiles ont été interceptés et aucune victime n’est à déplorer.

    En Irak également, plusieurs bases militaires américaines – Taji, Balad, Victory, Imam Ali – ont été visées. Ces attaques confirment un élargissement géographique du conflit.

    Dans un autre développement inquiétant, Iran Press TV a affirmé qu’un haut scientifique nucléaire iranien, Sedighi Saber, a été tué dans une frappe israélienne à Téhéran. Une opération qui aurait précipité les dernières ripostes iraniennes.

    Israël n’a pas confirmé le cessez-le-feu annoncé par Trump. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a réuni son cabinet de sécurité et imposé une discrétion totale à ses ministres. Téhéran, de son côté, nie l’existence d’un accord formel. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a déclaré que l’Iran cesserait ses attaques uniquement si Israël mettait fin à ses « agressions illégales ».

    Le Qatar aurait agi en tant que médiateur discret, facilitant les discussions indirectes. Mais malgré cette tentative de désescalade, les faits montrent que la guerre continue.

    Depuis le 13 juin, l’Iran affirme que plus de 400 personnes ont été tuées, dont 13 enfants. Côté israélien, le bilan s’élève à 24 morts depuis le début des frappes iraniennes.

    Sur les réseaux sociaux, Trump continue à saluer « une paix historique », allant jusqu’à conclure son message par un étrange « Que Dieu bénisse Israël, que Dieu bénisse l’Iran ». Un refrain diplomatique bien déconnecté des réalités sur le terrain.

    Le plan horaire du cessez-le-feu annoncé par Donald Trump

    Lundi soir, vers 18h (heure locale à Washington, soit 22h GMT), Donald Trump a publié sur sa plateforme Truth Social un calendrier précis pour l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.

    • Le cessez-le-feu devait débuter environ six heures plus tard, soit à 04h00 GMT (7h00 en Israël, 7h30 à Téhéran). Cette période de six heures permettrait aux deux pays de finaliser leurs « missions finales ».
    • L’Iran devait être le premier à respecter le cessez-le-feu, dès 04h00 GMT (mardi matin).
    • Israël devait suivre 12 heures plus tard, à 19h heure locale (16h GMT).
    • Israël était tenu de maintenir la trêve pendant 12 heures, après quoi le cessez-le-feu serait considéré comme pleinement effectif.

    Donald Trump a affirmé que ce calendrier marquerait la fin officielle de ce qu’il a qualifié de la « guerre des douze jours » entre Israël et l’Iran.

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    L’Iran vise des bases américaines au Qatar

    Lundi 23 juin, des explosions ont retenti à Doha. Selon plusieurs médias, l’Iran a tiré des missiles sur des bases militaires américaines situées au Qatar. Cette attaque intervient en réponse aux frappes lancées par les États-Unis, deux jours plus tôt, contre trois installations nucléaires iraniennes.

    CNN, citant la télévision d’État iranienne, rapporte que l’Iran a clairement revendiqué cette opération, baptisée « annonce de la victoire », en lançant au moins six missiles vers le Qatar. Les cibles se trouvent à proximité de la base d’Al-Udeid, la plus grande base militaire américaine dans le Golfe. Elle abriterait près de 10 000 militaires et civils américains. Les autorités qataries n’ont pas encore communiqué officiellement sur l’origine des détonations.

    Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont frappé trois sites nucléaires stratégiques en Iran. Cette opération a ravivé les tensions dans toute la région. En réponse, l’Iran a rapidement annoncé qu’il prendrait des mesures de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient.

    Quelques heures avant ces explosions, le Qatar a suspendu son trafic aérien. Le ministère des Affaires étrangères a expliqué avoir pris cette décision par précaution, en raison de la détérioration rapide de la situation régionale.

    NOW: 🚨 Doha, Qatar.
    pic.twitter.com/37CALpTsnr

    — ADAM (@AdameMedia) June 23, 2025

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    Fermeture du détroit d’Hormuz : un risque réel pour la Tunisie et l’économie mondiale

    Alors que les tensions militaires s’aggravent entre Téhéran et Washington, la menace d’une fermeture du détroit d’Hormuz inquiète les marchés. Intervenant ce lundi 23 juin 2025 dans l’émission Midi Show sur les onde de Mosaïque FM, l’économiste Ridha Chkoundali a mis en lumière les possibles répercussions de ce scénario sur les échanges internationaux, mais aussi sur la situation économique tunisienne.

    Une zone clé sous pression

    Chaque jour, environ un cinquième du pétrole et du gaz mondial passe par le détroit d’Hormuz. Ce couloir maritime est donc vital pour l’approvisionnement en énergie. L’Iran menace de le fermer pour répondre aux attaques américaines contre ses installations nucléaires. Selon Chkoundali, ce geste s’inscrit dans une montée des tensions. L’Iran pourrait aussi viser des bases américaines dans la région.

    Des prix du pétrole en forte hausse

    Si l’Iran bloque le détroit, les prix du pétrole grimperont vite. Les assurances maritimes coûteront plus cher à cause du risque. Les compagnies devront revoir leurs routes, ce qui augmentera les coûts. Plusieurs pays voisins de l’Iran, comme l’Arabie saoudite, l’Irak ou le Koweït, enverront moins de pétrole. Cela réduira l’offre mondiale et fera monter les prix.

    Une situation difficile pour la Tunisie

    La Tunisie achète presque toute son énergie à l’étranger. Une hausse du pétrole aura donc un impact direct. Les prix des produits augmenteront, ce qui réduira le pouvoir d’achat. Le gouvernement ne pourra sans doute pas atteindre son objectif de croissance de 3,2 %.

    En réponse à l’inflation, la Banque centrale pourrait encore augmenter son taux directeur. Cela rendrait les crédits plus chers pour les entreprises et les ménages. Le déficit commercial, qui s’était amélioré, repartira à la hausse. Le dinar tunisien risque alors de perdre de sa valeur face à l’euro et au dollar. La politique d’autonomie économique pourrait aussi en souffrir.

    Une réponse collective nécessaire

    Ridha Chkoundali appelle le gouvernement à agir vite. Il recommande à tous les acteurs économiques de travailler ensemble. Une bonne coordination permettra de limiter les dégâts. Il faut aussi chercher des solutions adaptées à la situation.

    En résumé, une fermeture du détroit d’Hormuz aurait des effets en chaîne. La Tunisie, comme d’autres pays, devra s’adapter pour faire face à cette crise.


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    États-Unis : Trump dans la tourmente après l’opération « Marteau de minuit » en Iran

    L’opération militaire américaine menée dans la nuit du 21 au 22 juin contre trois sites nucléaires en Iran suscite un tollé politique à Washington. Baptisée « Marteau de minuit », cette offensive d’envergure, décidée unilatéralement par Donald Trump, plonge la classe politique dans une crise institutionnelle aux contours explosifs. Au cœur des critiques : l’absence totale de consultation du Congrès, pourtant seule autorité constitutionnellement habilitée à autoriser une action militaire de cette ampleur.

    Au lendemain de l’intervention, qui a mobilisé 125 avions, dont sept bombardiers furtifs B-2 Spirit, et impliqué le tir d’une vingtaine de missiles Tomahawk depuis un sous-marin dans le golfe Persique, les premières réactions n’ont pas tardé. Si le président se félicite d’un « succès total », affirmant que les installations nucléaires iraniennes à Fordo, Natanz et Ispahan ont été « totalement détruites », de nombreuses voix remettent en cause tant la légitimité que l’opportunité de cette frappe éclair.

    Parmi les critiques les plus virulentes, la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a dénoncé « une dérive autoritaire du pouvoir exécutif » et appelé à ouvrir un débat parlementaire sur les suites à donner à cette action. D’autres élus, dont certains membres progressistes du Parti démocrate, évoquent déjà la possibilité d’une procédure de destitution, considérant que Trump a violé la Constitution en s’arrogeant seul le droit de déclencher une opération militaire majeure.

    Dans les médias américains, de nombreux experts soulignent également l’absence de preuve indépendante permettant de confirmer les déclarations du président sur le résultat de l’opération. L’incertitude qui entoure les dégâts infligés aux sites iraniens et les possibles représailles de Téhéran alimentent l’inquiétude générale.

    De son côté, Donald Trump persiste et signe : s’il assure ne pas vouloir la guerre, il menace l’Iran de nouvelles frappes « depuis le territoire américain » si ce dernier « ne choisit pas la paix ».

    Alors que la campagne électorale pour les élections de mi-mandat de 2026 s’intensifie, cette nouvelle crise pourrait bien devenir un tournant politique majeur. L’opération « Marteau de minuit », loin de le consolider, pourrait accélérer les divisions internes et relancer le spectre d’un troisième impeachment.

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    Missiles, ripostes et menaces : L’escalade continue entre Téhéran et Tel-Aviv

    La tension s’intensifie dangereusement au Proche-Orient, alors qu’une nouvelle salve de missiles iraniens a visé plusieurs régions du sud d’Israël dans la nuit de dimanche à lundi.

    Les médias israéliens, dont le Times of Israel, ont rapporté des impacts de projectiles balistiques près d’Ashdod et dans la région de Lachish, au sud d’Al-Qods.

    Selon Reuters, des missiles ont été aperçus survolant la ville, avant que plusieurs « détonations » ne soient entendues dans les environs. L’armée israélienne a confirmé l’activation d’alarmes dans le centre et le sud du pays. Au Parlement, les sirènes ont forcé les députés du Knesset à se réfugier dans les abris.

    Ces frappes surviennent dans un climat de représailles mutuelles. L’ayatollah Ali Khamenei a juré de « punir l’ennemi sioniste » après la participation des États-Unis à des bombardements ciblant l’Iran. De son côté, Donald Trump a insinué un possible changement de régime à Téhéran.

    Depuis le 13 juin, date de la première frappe israélienne sur les sites nucléaires iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan, la riposte de Téhéran ne s’est pas fait attendre. Le bilan humain est lourd : plus de 400 morts et 3 000 blessés en Iran, contre 24 victimes recensées en Israël.

    Alors que la communauté internationale tente désespérément de désamorcer la crise, les frappes se succèdent et font craindre un embrasement régional sans précédent. Le président iranien Masoud Pezeshkian a promis que « les Américains devront répondre de leur agression ». L’AIEA assure de son côté qu’aucune hausse anormale de radioactivité n’a été relevée.

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    Iran : La Tunisie condamne fermement les frappes américaines

    La Tunisie a fermement condamné les frappes menées contre la République islamique d’Iran, en particulier le bombardement de ses installations nucléaires par les États-Unis et par Israel, les qualifiant d’« agressions sionistes flagrantes ».

    Dans un communiqué, les autorités tunisiennes ont appelé à l’arrêt immédiat de cette escalade, affirmant que le droit international ne peut en aucun cas justifier ou couvrir de tels actes, quels qu’en soient les motifs.

    « Soit le droit international s’applique à tous, malgré ses imperfections, soit il est purement et simplement vidé de son sens », avertit Tunis, dénonçant une mise à l’écart délibérée des principes fondamentaux de la légalité internationale et un mépris croissant des règles communes.

    La Tunisie insiste également sur la nécessité de ne pas détourner l’attention de crimes tout aussi graves, notamment la guerre d’extermination en cours contre le peuple palestinien. Le communiqué pointe du doigt certains médias qui, selon lui, passent sous silence les violations commises par Israël et concentrent toute la couverture sur la confrontation avec l’Iran. Une manœuvre perçue comme une tentative de briser la volonté du peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes.

    « Cette volonté ne fléchira jamais tant que le peuple palestinien n’aura pas obtenu l’intégralité de ses droits et établi son État indépendant, souverain sur toute la Palestine, avec Al-Qods pour capitale », souligne la Tunisie.

    Le message tunisien prend également une dimension plus large, en dénonçant l’effondrement progressif de l’ordre international hérité de la Seconde Guerre mondiale. Pour Tunis, l’avenir appartient aux peuples libres, porteurs de valeurs humaines universelles, aspirant à l’égalité réelle, au respect de leur droit à l’autodétermination et au rejet définitif de toute forme de discrimination.

    Enfin, le communiqué critique une vision du monde encore marquée par une hiérarchisation entre « nations civilisées » et peuples considérés comme inférieurs, voire inhumains. Une conception que la Tunisie juge dépassée et dangereuse, surtout dans un contexte mondial encore marqué par les séquelles du colonialisme, les conflits entretenus et le pillage des ressources.

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    Les États-Unis annoncent avoir « dévasté » le programme nucléaire iranien

    Au lendemain d’une opération militaire d’envergure contre des installations nucléaires iraniennes, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a affirmé que les États-Unis avaient « dévasté le programme nucléaire iranien ». Lancée dans la nuit du 21 au 22 juin, l’opération baptisée Marteau de minuit visait trois sites sensibles, dont l’installation souterraine de Fordo.

    Saluant un « succès militaire éclatant », Hegseth a insisté sur la volonté de paix du président Donald Trump. « L’Iran devrait faire de même », a-t-il déclaré, accusant Téhéran d’avoir franchi une « ligne rouge » en s’engageant aux côtés d’Israël dans le conflit régional. Washington justifie cette action par la nécessité de bloquer l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire.

    Selon les premières évaluations, les frappes ont atteint leurs cibles avec précision, infligeant des dégâts importants aux installations clés. Le chef d’état-major américain a révélé que 14 bombes anti-bunker ont été larguées par des bombardiers furtifs B-2, sans rencontrer de résistance dans l’espace aérien iranien. Des sous-marins américains auraient également participé à l’opération, ciblant notamment des sites à Ispahan.

    Le Pentagone se montre ferme : toute riposte iranienne sera accueillie par une réponse « encore plus puissante ». Tout en écartant l’hypothèse d’un changement de régime, Hegseth a réaffirmé que l’objectif restait strictement militaire – neutraliser l’infrastructure nucléaire.

    Sur le plan diplomatique, les États-Unis affirment rester ouverts au dialogue. « Le président Trump est toujours prêt à une solution diplomatique », a souligné Hegseth, déplorant néanmoins l’absence de réaction de l’Iran aux multiples tentatives de négociation.

    À travers ces déclarations, Washington réaffirme sa détermination à freiner toute avancée du programme nucléaire iranien, tout en maintenant une posture de dissuasion maximale face à toute menace dans la région.

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    Trump frappe l’Iran : les sites nucléaires visés, la région en alerte

    Dans une annonce fracassante, le président américain Donald Trump a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche que les forces armées des États-Unis avaient mené des frappes aériennes « très réussies » contre plusieurs installations nucléaires iraniennes, notamment les sites de Fordow, Natanz et Ispahan. Ces infrastructures figurent parmi les plus stratégiques du programme nucléaire iranien. Selon Trump, elles auraient été « totalement et complètement détruites », bien qu’aucune preuve n’ait été fournie à l’appui de ces affirmations.

    Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, le président américain a averti l’Iran qu’en cas de riposte, d’autres cibles étaient « prêtes à être frappées ». Sur les réseaux sociaux, il a insisté : « N’oubliez pas, il reste beaucoup de cibles. »

    Téhéran dénonce une attaque « scandaleuse »

    La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Le ministre des Affaires étrangères a qualifié ces frappes d’« outrageuses » et averti qu’elles auraient des « conséquences durables ». L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a juré de ne « jamais » renoncer à son programme nucléaire, appelant la communauté internationale à condamner l’intervention américaine.

    Dans un contexte de tensions exacerbées, un haut conseiller du guide suprême iranien a évoqué la possibilité de frappes contre les navires américains dans le Golfe et la fermeture du détroit d’Ormuz, point névralgique du commerce pétrolier mondial. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ne s’est pas encore exprimé publiquement.

    Escalade régionale : Israël et l’Iran en première ligne

    Les frappes américaines surviennent alors que le conflit entre Israël et l’Iran a pris un tournant dramatique depuis le 13 juin. L’Iran affirme que plus de 400 personnes ont été tuées et plus de 3 000 blessées depuis le début de l’offensive israélienne. En réponse, les missiles iraniens ont visé le centre et le nord d’Israël, faisant au moins 23 blessés et 24 morts côté israélien.

    Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a salué la « décision audacieuse » de Donald Trump, assurant que l’opération avait été menée en « parfaite coordination » entre les deux alliés.

    Une communauté internationale inquiète

    Le secrétaire général des Nations Unies s’est dit « profondément alarmé » par l’intervention américaine, appelant toutes les parties à éviter une escalade incontrôlable. Plusieurs pays d’Amérique latine ont condamné les frappes, tandis que d’autres ont simplement exprimé leur préoccupation, appelant au dialogue.

    De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué qu’aucune augmentation du niveau de radiation n’avait été détectée autour des sites ciblés.

    Un tournant dans la confrontation Iran–États-Unis ?

    Alors que les observateurs internationaux retiennent leur souffle, une question cruciale demeure : ces frappes vont-elles précipiter une guerre ouverte dans la région ou, au contraire, ouvrir la voie à une nouvelle dynamique diplomatique ? L’ampleur réelle des dégâts infligés aux installations nucléaires iraniennes reste, à ce stade, incertaine.

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    Nouvelle escalade entre l’Iran et Israël : Frappes mutuelles et tensions régionales en hausse

    Un nouvel épisode de tensions militaires s’est déroulé à l’aube du samedi 21 juin entre l’Iran et Israël. Les deux pays ont échangé des frappes, quelques heures après que Téhéran a réaffirmé son refus de toute négociation « sous la menace » au sujet de son programme nucléaire. Une déclaration qui intervient alors que les Européens tentent encore de préserver un mince canal diplomatique.

    Selon l’agence de presse iranienne Fars, les forces israéliennes ont visé un site nucléaire à Ispahan, au centre du pays. Les autorités iraniennes ont rapidement assuré qu’aucune fuite radioactive ou atteinte à la sécurité nucléaire n’avait été constatée. Des médias iraniens ont par ailleurs signalé une autre frappe dans la ville sainte de Qom.

    Dans un rare aveu, l’armée israélienne a revendiqué plusieurs frappes ciblées contre des infrastructures de missiles balistiques et des entrepôts d’armement en territoire iranien. Elle a également annoncé la mort de deux hauts responsables militaires de la force Al-Qods, l’unité des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures.

    La riposte iranienne n’a pas tardé. Vers 2h30 du matin (heure locale), une salve de missiles a été lancée en direction du territoire israélien, déclenchant des sirènes d’alerte à Tel-Aviv et dans plusieurs zones de Cisjordanie occupée. Des explosions ont été entendues dans le ciel de la capitale israélienne, où plusieurs missiles ont été interceptés.

    Les autorités israéliennes ont affirmé que cinq missiles balistiques avaient été tirés depuis l’Iran, sans faire de victimes. Toutefois, des débris provenant d’un missile intercepté ont provoqué un incendie dans un immeuble résidentiel de Tel-Aviv.

    Cette nouvelle montée des tensions intervient sur fond de blocage diplomatique autour du dossier nucléaire iranien et d’une situation régionale explosive, dans laquelle chaque frappe et contre-frappe accentue le risque d’un conflit ouvert. Pour l’heure, ni l’Iran ni Israël ne montrent de signes d’apaisement, malgré les appels à la retenue lancés par plusieurs chancelleries européennes.

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    L’AIEA alerte sur les risques d’une attaque contre la centrale nucléaire de Bouchehr en Iran

    Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a lancé un avertissement solennel vendredi face aux risques majeurs que représenterait toute attaque ciblant la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud de l’Iran.

    Intervenant par visioconférence devant le Conseil de sécurité des Nations unies, Grossi a qualifié Bouchehr de site nucléaire iranien « où les conséquences d’une frappe seraient les plus graves », précisant avoir été récemment contacté par plusieurs pays de la région manifestant leur vive inquiétude face à une possible escalade.

    « Une attaque directe sur la centrale entraînerait un niveau extrêmement élevé de radioactivité dans l’environnement », a-t-il prévenu. Bouchehr, qui abrite des milliers de kilogrammes de matières nucléaires, ne dispose que de deux lignes électriques principales. Si ces lignes venaient à être endommagées ou détruites, cela pourrait provoquer une fusion du cœur du réacteur, générant une contamination radioactive de grande ampleur.

    Dans le pire des scénarios, Grossi a évoqué la nécessité de mesures d’urgence telles que l’évacuation des populations, la mise à l’abri ou l’administration d’iode stable, les effets pouvant s’étendre sur plusieurs centaines de kilomètres.

    Le chef de l’AIEA a également fait part de son inquiétude quant à la sécurité du réacteur de recherche nucléaire de Téhéran. « Une attaque contre cette installation pourrait avoir des conséquences graves pour la capitale et ses habitants », a-t-il souligné, appelant à une vigilance extrême.

    Rafael Grossi a conclu en réaffirmant l’engagement de l’AIEA à assurer un suivi constant de la situation, à informer en toute transparence sur l’état des installations nucléaires en Iran et à alerter sur les risques sanitaires et environnementaux que toute action militaire pourrait engendrer.

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    Séisme de magnitude 5,2 ressenti près de Semnan en Iran

    Un tremblement de terre d’une magnitude de 5,2 a frappé ce vendredi 20 juin 2025 à 20h49 (heure locale) à environ 87 km au sud-est de Semnan, dans la province du même nom, en Iran. L’information a été rapportée par le Centre sismologique euro-méditerranéen (EMSC).

    Le séisme s’est produit à une profondeur modérément faible de 35 kilomètres sous l’épicentre. Les premières estimations concernant la magnitude, la localisation précise et la profondeur pourraient être révisées dans les prochaines heures, à mesure que les sismologues analysent les données ou que d’autres organismes publient leurs bilans.

    Un deuxième rapport, émis par le réseau citoyen de sismographes RaspberryShake, a confirmé la même magnitude. Le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ) a également signalé une secousse d’intensité identique.

    Selon les données sismiques préliminaires, le séisme n’aurait pas provoqué de dégâts matériels notables. Toutefois, de légères secousses auraient été ressenties par de nombreux habitants proches de l’épicentre.

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    Iran : Trump se donne deux semaines pour décider entre diplomatie et intervention

    Donald Trump prendra une décision d’intervenir ou non dans la campagne militaire sioniste contre l’Iran au cours des deux prochaines semaines, a déclaré jeudi la Maison blanche.

    Donald Trump a indiqué jeudi que les États‑Unis décideraient « dans les deux prochaines semaines » s’ils devaient s’engager militairement aux côtés d’Israël dans le conflit contre l’Iran.

    Cette annonce a été faite par sa porte-parole, Karoline Leavitt, lors d’un point presse à la Maison‑Blanche. Elle a lu un message du président américain déclarant : « Etant donné qu’il existe une forte probabilité que des négociations aient lieu ou non avec l’Iran dans un proche avenir, je prendrai ma décision d’y aller ou non dans les deux prochaines semaines. »

    Leavitt a précisé que Trump était « toujours prêt à saisir toute opportunité diplomatique », tout en avertissant qu’il n’hésiterait pas à recourir à la force si nécessaire. Selon elle, toute issue potentielle doit obligatoirement inclure l’arrêt de l’enrichissement d’uranium par l’Iran et le démantèlement de son programme nucléaire

    Des raids aériens israéliens ont déjà frappé des sites iraniens liés au nucléaire, entraînant des ripostes de l’Iran, notamment des missiles et drones. Cette semaine marque la septième journée consécutive d’escalade, avec des interpellations internationales pour un cessez-le-feu.

    Le plan américain est en pleine élaboration : Trump aurait validé certains scénarios d’attaque, mais attend les résultats des discussions diplomatiques. Selon Reuters, Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump, a entretenu plusieurs échanges téléphoniques avec le ministre iranien Abbas Araghchi depuis le début des frappes israéliennes.

    De plus, les ministres des Affaires étrangères d’Europe, dont la France, l’Allemagne, et le Royaume-Uni, ainsi que le représentant de la diplomatie de l’UE, se préparent à rencontrer Araghchi à Genève ce vendredi dans un effort de relance des négociations.

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