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La BTK Leasing émet un emprunt obligataire subordonné de 30 Mtnd

La BTK Leasing se prépare à se lancer sur le marché de la dette privée, via un emprunt obligataire subordonné «BTK Leasing Subordonné 2025-1». Le conseil d’administration dispose d’une autorisation de la dernière Assemblée générale des actionnaires, tenue le 7 avril 2025, pour émettre jusqu’à 80 Mtnd, et ce, jusqu’au 31 décembre 2026.

Vu la nature subordonnée de l’émission, l’objectif est de consolider les fonds propres de la compagnie et garder une marge de manœuvre vis-à-vis des ratios prudentiels.

L’opération annoncée hier vise à mobiliser 30 Mtnd, par appel public à l’épargne. Une seule maturité est proposée, de 5 ans, et deux taux sont possibles: un taux fixe de 9,40% brut (soit 7,52% net l’an) et un taux variable TMM + 2,25%. L’amortissement sera constant et commencera dès la première année. Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 17 septembre de chaque année.

Les souscriptions et les versements à cet emprunt seront ouverts le 29 août 2025 et clôturés, au plus tard, le 17 septembre 2025. Une clôture, sans préavis, est possible dès que le montant maximum de l’émission (30 Mtnd) est intégralement atteint. En cas de placement d’un montant inférieur à 30 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté.

L’emprunt ne fait l’objet d’aucune garantie particulière. L’émission est provisoirement notée ‘B+ (tun)(EXP)’ par Fitch Ratings. La notation définitive sera publiée après l’obtention du visa du Conseil du marché financier et avant la période de souscription

L’opération sera clôturée avec succès, surtout que derrière il y a la banque mère, la BTK. Le marché est à la recherche d’opportunités de placement et les véhicules de placement collectifs disposent d’une poche de trésorerie confortable pour assurer la souscription de toute offre sur le marché.

 

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Le dinar est-il réellement la monnaie la plus forte de l’Afrique ?

Sur les réseaux sociaux – et même sur certains sites web -, on parle ces derniers temps du dinar tunisien comme étant la monnaie la plus forte de l’Afrique. Les promoteurs de cette idée se basent sur le taux de change vis-à-vis du dollar américain. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai, car la force d’une devise dépasse bien ce simple taux de conversion.

En réalité, la force d’une monnaie correspond au pouvoir d’achat relatif d’une devise nationale, que ce soit par rapport aux biens et services qu’elle permet d’acquérir, ou bien par comparaison avec d’autres devises. Elle est mesurée en fonction de la quantité de biens et services que l’on peut acheter avec cette monnaie, ainsi que du montant de devises étrangères que l’on peut obtenir en échange d’une unité de cette monnaie nationale.

 Critère de force

En règle générale, une augmentation de la valeur économique d’une monnaie permet à ses détenteurs d’acquérir une plus grande quantité de produits, tandis que ceux qui la gagnent bénéficient d’un pouvoir d’achat accru grâce à un revenu plus valorisé.

La force d’une monnaie est déterminée par l’interaction de divers facteurs locaux et internationaux, tels que :

– L’offre et la demande sur les marchés des changes,

– La politique monétaire menée par la Banque centrale,

– L’inflation et la croissance économique au niveau national, et

– La stabilité politique et financière du pays.

En tenant compte de tous ces éléments, la force d’une monnaie peut être évaluée selon trois dimensions principales :

Valeur : le pouvoir d’achat relatif pour des biens et services, comparé à celui des devises étrangères.

Utilité : la capacité de la monnaie à être utilisée comme instrument d’échange et de valorisation dans les économies étrangères.

Réserve : le degré d’acceptation de la monnaie dans le commerce international, qui incite les pays étrangers à la détenir comme réserve.

À mesure que les activités de production intérieure ajoutent de la valeur à l’économie du pays, un pouvoir d’achat plus élevé stimule la consommation. L’augmentation de l’offre et de la demande dynamise les importations et les exportations, favorisant ainsi la croissance du commerce international.

La monnaie nationale gagne en utilité dans les pays partenaires commerciaux, ce qui pousse leurs Banques centrales à en constituer des réserves de change. Cette acceptabilité permet aux échanges commerciaux de s’effectuer directement entre les monnaies concernées, sans avoir recours à une devise plus forte comme le dollar américain.

À mesure que les activités de production intérieure ajoutent de la valeur à l’économie du pays, un pouvoir d’achat plus élevé stimule la consommation. L’augmentation de l’offre et de la demande dynamise les importations et les exportations, favorisant ainsi la croissance du commerce international.

Parité de pouvoir d’achat

Ce que nous venons de citer fait qu’il est vraiment compliqué d’évaluer la force d’une monnaie. Un autre indicateur, plus simple, permet cependant de le faire. Il s’agit de la Parité de pouvoir d’achat (PPA). C’est une théorie qui compare le coût d’un panier de biens dans différents pays, en utilisant les monnaies locales respectives.

Le concept général de la PPA repose sur la loi du « prix unique ». Cela signifie essentiellement que le prix d’un même panier de biens devrait être identique dans différents endroits si tous les autres facteurs (droits de douane, coûts de transaction, etc.) sont constants.

 

Le concept général de la PPA repose sur la loi du « prix unique ». Cela signifie essentiellement que le prix d’un même panier de biens devrait être identique dans différents endroits si tous les autres facteurs (droits de douane, coûts de transaction, etc.) sont constants.

Le calcul de la PPA se base sur l’hypothèse que les produits sont « prixés » en dollars américains à l’échelle mondiale. Lorsqu’elle est calculée, la PPA indique le taux auquel le dollar américain doit être échangé dans un pays donné pour pouvoir y acheter des biens et services dans la monnaie locale.

Comparée au taux de change du marché, la PPA est un outil très efficace pour évaluer l’état économique d’un pays. Elle est relativement stable et prend en compte les différences de niveau de salaire entre pays. Ainsi, elle offre une image plus fidèle du pouvoir d’achat réel des consommateurs à travers le monde.

Selon les estimations du FMI, le PIB par habitant de la Tunisie, en PPA, s’élève à 14 788 dollars. Nous sommes devancés par six pays comme les Seychelles (42 009 dollars), l’Égypte (21 667 dollars), la Guinée équatoriale (20 165 dollars), l’Algérie (18 525 dollars), la Libye (17 757 dollars) et l’Afrique du Sud (15 988 dollars). La moyenne de l’Afrique est de 7 373 dollars.

 

Source des données : FMI

Sur la base de tout ce que nous venons d’exposer, nous ne pouvons pas dire que le dinar soit la monnaie la plus forte de l’Afrique. Il faut travailler dur pour y parvenir.

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L’épargne bancaire et postale totalise 46 405 Mtnd fin juin 2025

Lorsque l’économie est morose, les ménages deviennent prudents et constituent ce qu’on appelle une épargne de précaution. Face à l’incertitude sur l’avenir, qui peut aller d’une baisse de revenus à la perte d’emploi, ils peuvent réduire leurs dépenses et épargner davantage pour se protéger. C’est effectivement ce que nous sommes en train d’observer en Tunisie ces dernières années. Les chiffres de la première moitié de l’année le prouvent.

Fin juin 2025, l’épargne bancaire s’est établie à 35 461 Mtnd, une hausse de 1 157 Mtnd par rapport à décembre 2024. À cela, il faut ajouter celle postale, qui totalise 10 944 Mtnd, également en appréciation de 420 Mtnd sur la même période. Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi les dépôts à terme et les autres produits financiers qui abritent 19 214 Mtnd, soit 822 Mtnd de plus qu’à la fin de l’année précédente. Les agents économiques sont en train de mettre de l’argent de côté, presque 2 400 Mtnd en six mois.

Tout cet argent devrait normalement financer l’investissement et soutenir la croissance. Pourtant, ce n’est pas le cas actuellement. Il joue plutôt un rôle de stabilisateur économique, ayant permis au pays de résister aux chocs liés à l’assèchement des sources de financement externes. Aujourd’hui, alors que la situation macroéconomique s’est partiellement améliorée, il est temps qu’une partie de cette “épargne de guerre” soit réorientée vers le secteur productif. Toutefois, cela reste conditionné par la demande intérieure, qui manque de catalyseurs solides. En l’absence de perspectives claires, les acteurs économiques préfèrent continuer à constituer de l’épargne, dans l’attente de jours meilleurs. Nous sommes ainsi enfermés dans un cercle vicieux: l’absence de demande freine l’investissement, et l’absence d’investissement bride la reprise de la demande. Un cycle que nous n’arrivons toujours pas à briser.

 

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Recrutement de 110 technologues dans 5 spécialités

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique annonce l’ouverture d’un concours pour le recrutement de 110 technologues, dans la limite des postes disponibles suivants:

– Génie mécanique: 24 postes,

– Génie électrique: 21 postes,

– Informatique: 35 postes,

– Génie civil: 6 postes,

– Économie et gestion: 24 postes.

Le dossier doit comprendre les pièces suivantes:

1- Une demande de candidature, téléchargeable depuis le site concours-iset.rnu.tn,

2- Le bulletin de choix de centres de recrutement, également téléchargeable depuis le site concours-iset.rnu.tn,

3- Une copie de la carte d’identité nationale,

4- Une copie de tous les diplômes obtenus, y compris le baccalauréat,

5- Trois enveloppes avec accusés de réception, dont une en grand format, portant l’adresse complète du candidat,

6- Un mandat postal de 60 Tnd au nom de l’Économe de l’ISET de Radès, à verser sur le compte n° 306076-65.

Les diplômes doivent également être téléversés lors de l’inscription électronique, accompagnés d’une photo récente.

Les dossiers doivent être déposés ou envoyés à l’adresse suivante: Direction Générale des Études Technologiques, Rue El Kods, 2098 Radès Ville. Le dépôt peut être effectué par une personne dûment mandatée.

La date limite de dépôt est fixée au vendredi 12 septembre à 13h00.

Les candidats peuvent consulter le contenu du concours sur le lien suivant: https://www.mes.tn/image.php?id=20127

Bonne chance à tous.

 

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Assurance responsabilité pour agressions sexuelles, la dernière innovation mondiale

L’innovation dans les produits financiers n’a pas de limites. Le spécialiste mondial de l’assurance, Hiscox, a annoncé la commercialisation d’un nouveau produit d’assurance responsabilité pour agressions sexuelles, élargissant ainsi sa gamme actuelle de produits en responsabilité civile.

L’idée est simple: offrir une protection contre un large éventail de réclamations et de responsabilités liées à des faits de conduite sexuelle inappropriée, de harcèlement ou d’abus à l’encontre d’employés. Ce produit s’adresse aux grandes organisations dans le monde entier, opérant dans des secteurs aussi variés que la santé, les services sociaux, les loisirs ou encore les services financiers.

La couverture inclut également les frais juridiques, ainsi que les dommages-intérêts ou règlements amiables résultant des réclamations survenues pendant la période d’assurance. Les clients bénéficieront aussi des services d’un cabinet international de conseil en gestion des risques qui proposera des évaluations préventives ainsi qu’un accompagnement post-incident.

Bien sûr, cela ne signifie pas que l’assuré pourra se comporter à sa guise. L’assureur évalue les règles de conformité et de gestion des risques de l’organisation cliente. Cette analyse vise à identifier les lacunes éventuelles et à formuler des recommandations. Le client pourra ensuite présenter ces résultats comme preuve indépendante que ses pratiques sont en ligne avec les exigences et la tolérance au risque de l’assureur, avant la validation de la couverture.

Reste à préciser que le coût d’une telle couverture est très élevé. Dans les milieux à haut risque, comme les hôpitaux, les établissements d’enseignement, les montants peuvent atteindre les 6 chiffres.

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Les banques ont distribué des dividendes de 822,500 Mtnd au titre de l’exercice 2024

Le secteur bancaire demeure le principal payeur de dividendes en Tunisie, comme c’est le cas dans de nombreux pays à travers le monde. À ce jour, 19 banques résidentes ont publié leurs états financiers et tenu leurs assemblées générales ordinaires statuant sur les résultats de l’exercice 2024.

Il en ressort qu’un total de 822,500 Mtnd a été distribué en dividendes, contre 785,052 Mtnd pour l’exercice précédent. Cette hausse reflète une amélioration des résultats nets, qui sont passés de 1 549,659 Mtnd en 2023 à 1 681,798 Mtnd en 2024.

À première vue, le taux de distribution ressort à 48,9%, mais il convient de préciser que seules 10 banques sur les 19 ont effectivement versé un dividende. En tenant compte de ce facteur, le payout réel atteint 53,9%, ce qui témoigne d’une certaine générosité à l’égard des actionnaires.

Cette politique de distribution explique l’attrait persistant du marché pour les valeurs bancaires, malgré un environnement réglementaire de plus en plus contraignant et une pression croissante sur les marges. Les taux d’intérêt ont reculé, mais les cours boursiers des banques continuent à progresser. L’indice sectoriel bancaire affiche ainsi une hausse de 15,92% depuis le début de l’année, et ce, malgré un consensus quasi général sur une baisse attendue de la rentabilité du secteur en 2025. D’ailleurs, deux banques cotées ont déjà annoncé un recul de leur résultat brut d’exploitation sur les six premiers mois de l’année.

Aussi longtemps que subsistera la certitude que les établissements de crédit maintiendront leur politique de distribution, le secteur bancaire continuera à bénéficier du soutien des investisseurs. Pour maintenir cette dynamique positive sur le marché, les banques pourraient envisager de récompenser leurs actionnaires en actions gratuites, ce qui constituerait un levier intéressant pour compenser une éventuelle baisse des dividendes en numéraire.

 

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Perplexity AI propose d’acheter Chrome pour 34,5 milliards de dollars

Perplexity AI a fait une offre non sollicitée pour acquérir le navigateur Chrome de Google pour 34,5 milliards de dollars, un prix quasiment deux fois supérieur à sa propre valorisation. La startup d’intelligence artificielle, valorisée à 18 milliards de dollars en juillet 2025, affirme que plusieurs investisseurs se sont déjà engagés à financer l’opération. Elle a confirmé que son offre incluait le maintien du moteur Chromium en open source, ainsi qu’un investissement d’environ 3 milliards de dollars dans son développement. La startup a également promis que Google resterait le moteur de recherche par défaut sur Chrome, au lieu d’être remplacé par le moteur de recherche alimenté par l’IA de Perplexity.

Mais pourquoi une telle offre? Pour comprendre, il faut remonter à l’année dernière. Le département de la Justice des États-Unis, après avoir remporté un procès antitrust contre Google, a proposé de forcer l’entreprise à vendre Chrome, qualifié de point d’accès critique à la recherche qui renforce le monopole de Google. Il y a donc une fenêtre de tir à exploiter. Si l’entreprise réussit cette acquisition, elle obtiendra une position directe sur le marché des navigateurs, entrant ainsi en concurrence frontale avec le cœur de métier de Google: la recherche en ligne.

Plus tôt cette année, Perplexity a envisagé une fusion avec TikTok, dont les activités américaines font face à des incertitudes politiques et juridiques. Cette proposition est actuellement en pause. Elle est surtout connue pour son moteur de recherche alimenté par l’IA, qui fournit des réponses concises accompagnées de liens vers les sources originales, et elle a récemment lancé son propre navigateur intelligent, Comet. L’affaire est certainement à suivre, car elle pourrait révolutionner la recherche sur le principal moteur de recherche au monde.

 

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L’UGTT marche sur des œufs !

Après plusieurs mois loin des projecteurs, l’UGTT traverse l’un des moments les plus décisifs de son long vécu. Nous pensons même qu’il s’agit du tournant le plus critique de son histoire contemporaine, car ce qui se joue aujourd’hui, c’est son positionnement sur l’échiquier politique et social du pays. Comment une organisation qui se présentait comme la première force nationale a-t-elle pu se retrouver aussi affaiblie en seulement quelques années ?

Le constat est sans appel : l’UGTT de 2025 n’est plus celle de la décennie précédente. Son affaiblissement résulte principalement de trois dynamiques majeures.

1- Le péché originel des hausses salariales anarchiques

L’UGTT est aujourd’hui perçue par une large frange de la population comme partiellement responsable de la crise économique et sociale actuelle. Et ce n’est pas entièrement faux.

Aux côtés des partis politiques et des gouvernements successifs, le syndicat a joué un rôle dans la dégradation du climat économique. En défendant systématiquement les intérêts des salariés, souvent au détriment de la viabilité des entreprises qu’elles soient publiques ou privées, il a contribué à alourdir les charges d’exploitation, paralysant les structures publiques et poussant les entreprises privées à survivre sous la contrainte de l’endettement, limitant ainsi tout investissement de croissance.

Malgré cette posture, l’emploi ne s’est pas amélioré. Il suffit de comparer les chiffres actuels à ceux de 2019, une année déjà peu reluisante, pour constater un net recul.

Aujourd’hui, les Tunisiens commencent à comprendre qu’une augmentation salariale non accompagnée de gains de productivité se traduit inévitablement par une spirale inflationniste. Le coût de la vie est devenu insoutenable, et si les hausses de salaires ne sont pas la seule cause, elles en constituent un facteur aggravant majeur.

Par ailleurs, le nombre record de grèves a durablement terni l’image du pays auprès des investisseurs étrangers. La montée en puissance d’autres économies régionales — Maroc, Égypte, Turquie — nous a fait perdre de nombreuses opportunités.

Face à une succession de gouvernements fragiles, l’UGTT imposait ses revendications sans contrepoids. Conséquence ? Un surendettement massif, des milliards de dollars consommés sans retour productif réel. L’État s’est engagé au-delà de ses capacités, sans génération de recettes suffisantes pour honorer ses promesses.

2- Une crise de gouvernance interne

La deuxième faiblesse vient de l’intérieur : le non-respect du règlement propre à l’UGTT et la prolongation contestée du mandat du bureau actuel ont profondément divisé l’organisation. Au-delà des justifications avancées, le fait est que le syndicat n’est plus uni. Des divergences profondes affaiblissent son autorité et sa légitimité.

Si la prolongation n’avait duré que quelques mois, cela aurait pu passer. Mais des années plus tard, il est devenu difficile, même en interne, de défendre cette décision. D’autres syndicats, plus démocratiques et plus souples, gagnent du terrain. L’idée d’un syndicat unique en position de négociation avec les autorités n’a plus cours.

3- Un État qui a repris l’initiative sociale

Troisièmement, l’État a changé de posture, adoptant un ton plus social, parfois plus radical que l’UGTT elle-même. La réforme du Code du Travail en est une illustration. Bien qu’elle soulève des inquiétudes économiques, elle répond à une grande partie des revendications sociales historiques du syndicat.

Le règlement du dossier des enseignants vacataires est une réussite pour l’exécutif, en dépit de son impact sur les comptes publics. D’autres initiatives parlementaires vont également dans ce sens. Certes, certaines manquent de cohérence économique, mais sur le plan politique, c’est l’Etat qui marque des points.

Dans ce contexte, hausser le ton, voire appeler à une grève générale, serait une manœuvre extrêmement risquée. Et pour être direct, une grève aujourd’hui serait un échec cuisant. L’UGTT y perdrait le peu de crédit qu’il lui reste. Qui, aujourd’hui, accepterait de sacrifier une journée de salaire alors que la majorité des ménages n’arrive déjà plus à joindre les deux bouts des mois ? Et qui compensera cette perte ?

Face à un exécutif solidement installé, capable d’imposer une feuille de route conforme à ses équilibres budgétaires, l’UGTT n’a pas intérêt à tester sa force réelle. Elle risquerait d’en ressortir perdante.

Besoin de l’UGTT 2.0

Si elle veut continuer à exister, non pas comme simple structure, mais comme acteur crédible et influent, l’UGTT doit se réinventer. Elle doit s’entourer de techniciens compétents, capables d’évaluer la capacité réelle de chaque secteur à absorber des revendications salariales ou sociales. Si le syndicat veut vraiment être un partenaire du développement, il ne peut plus être un frein à la croissance.

Dans le monde d’aujourd’hui, la priorité n’est plus aux salaires, mais à la préservation de l’emploi. Oui, les salaires doivent évoluer, mais cela doit aller de pair avec une reconnaissance de la valeur du travail. Il faut oser défendre l’idée de travailler plus pour produire plus.

Multiplier les salaires sans créer de valeur, c’est une illusion dangereuse. Le travail, et uniquement le travail, crée la richesse. Dans une économie orientée vers l’exportation, si nos produits ne trouvent plus preneurs à l’étranger, nos usines fermeront, c’est inévitable.

Le monde change, et ceux qui pensent encore que la titularisation est synonyme de stabilité n’ont rien compris. Ce message doit être clairement véhiculé, et le syndicat doit jouer un rôle central non seulement dans la défense des droits des travailleurs, mais surtout dans l’accompagnement stratégique des entreprises vers leur croissance. A bon entendeur.

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Le déficit commercial s’aggrave encore, dépassant les 11 904 Mtnd en sept mois

Le déficit commercial continue à s’élargir. Fin juillet 2025, les échanges commerciaux de la Tunisie affichent un solde de – 11 904,5 Mtnd contre – 9 631,8 Mtnd sur la même période en 2024. Les exportations se sont repliées de 0,2% à 36 973,4 Mtnd sur les sept premiers mois de l’année contre une hausse des importations de 4,7% à 48 877,9 Mtnd.

En détail, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés (+8,6% à 1 344,2 Mtnd) et le secteur des industries mécaniques et électriques (+6,5% à 17 966,9 Mtnd). Le textile et habillement a pu faire évoluer ses ventes à l’étranger de 0,6% à 5 466,7 Mtnd. Cependant, les exportations énergétiques ont reculé de 34,8% à 1 411,3 Mtnd, sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (381,3 Mtnd seulement contre 1 143,1 Mtnd sur la même période en 2024). Idem pour les industries agroalimentaires qui se sont repliées de 17,5% à 5 046,0 Mtnd, une tendance causée par la baisse de la valeur de nos ventes en huiles d’olive (-31,0% en glissement annuel à 2 506,1 Mtnd).

En ce qui concerne les importations, une augmentation a été observée au niveau des produits d’équipement (+18,6% à 8 996,2 Mtnd), de même pour les biens de consommation qui sont en hausse (+12,1% à 11 747,2 Mtnd). En revanche, les importations de produits énergétiques ont enregistré une baisse (-14,9% à 7 448,5 Mtnd), ainsi que celles de produits alimentaires (-5,1% à 3 780,3 Mtnd).

La répartition géographique montre une dominance de l’Union européenne comme premier client de la Tunisie, avec une part de 70,6% des exportations. Depuis le début de l’année, les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,4%), la France (+7,5%) et les Pays-Bas (+11,8%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,4%) et l’Espagne (-30,4%). L’UE est également notre premier fournisseur, représentant 44,2% de nos achats en devises.

Globalement, les chiffres prouvent qu’il y a une résilience dans le secteur industriel. Le croisement de ces données avec ce qu’on observe indique clairement qu’il y aura une hausse des importations dans les mois à venir à cause de l’insuffisance de l’offre locale. Les entreprises tunisiennes sont en perte de compétitivité, avec l’augmentation inédite des coûts d’exploitation. Il faut faire très attention à ce point car si des solutions ne sont pas trouvées, les conséquences seront lourdes sur la croissance et l’emploi.

 

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Quelles leçons tirer de l’émission obligataire de l’Ouganda?

L’émission obligataire souveraine à 25 ans de l’Ouganda a été sursouscrite selon les résultats, mais la Banque centrale a rejeté plus de 90% des offres. Cette réaction reflète un décalage entre l’évaluation de la prime de risque par les autorités monétaire du pays africain et les investisseurs.

Le gouvernement ougandais a lancé son instrument de dette le plus long émis à ce jour, afin d’allonger la maturité de sa dette et de limiter les pressions sur sa trésorerie. Lors de l’enchère, la Banque centrale a reçu des offres totalisant 851,1 milliards de shillings (238,7 millions de dollars) pour les obligations proposées d’une valeur de 500 milliards de shillings. Elle n’a retenu que 57,2 milliards de shillings. Le taux de rendement de cette obligation s’est établi à 16,0%, inférieur au taux de 17,6% appliqué à l’emprunt à 15 ans également proposé lors de la même vente.

Ces niveaux de prime de risque indiquent que la perception des investisseurs quant aux perspectives à long terme de l’économie du pays est négative. Le marché s’est inquiété du fait que l’économie pourrait vaciller sous le poids de plusieurs années d’accumulation de dette, avec une consolidation budgétaire de plus en plus difficile.

Deux points à retenir de cette histoire. Le premier est que l’Afrique continuera à peiner avant de trouver les moyens financiers nécessaires pour renouer avec une vraie croissance. La crise du surendettement pèsera encore longtemps et le FMI restera le premier bailleur de fonds du continent.

Le second est que la notation de l’Ouganda par Fitch Rating est «B», meilleure que le rating de la Tunisie. Cette sortie nous donne une idée sur le taux que nous aurions eu si les autorités avaient décidé de sortir sur le marché international. Cette piste de mobilisation de fonds a été abandonnée ces dernières années et devra continuer à l’être jusqu’à ce que la notation s’améliore, ce qui prendra d’ailleurs encore du temps.

 

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Les bénéfices de la SFBT frôlent les 170 Mtnd au premier semestre 2025

La Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) est la première entreprise cotée à la Bourse de Tunis à publier ses états financiers semestriels pour l’exercice 2025. Son résultat net s’est établi à 169,637 Mtnd, enregistrant une progression de 9,7% par rapport à juin 2024.

Cette performance a été réalisée malgré un recul de 2,5% du chiffre d’affaires sur la période. Ce repli s’explique principalement par la baisse des volumes produits, aussi bien en bières qu’en boissons gazeuses, au cours du premier semestre. Toutefois, la maîtrise des charges d’exploitation, en baisse de 3,5% en glissement annuel pour atteindre 280,526 Mtnd, a permis d’amortir l’impact du léger repli des revenus. Cette réduction des charges provient essentiellement du poste achats de marchandises et approvisionnements consommés.

Le résultat d’exploitation s’est légèrement amélioré de 1,2%, atteignant 80,351 Mtnd, tandis que l’Ebitda s’est établi à 92,622 Mtnd pour les six premiers mois de l’année.

Par ailleurs, les produits de placement ont constitué un autre levier de performance, générant 107,271 Mtnd, répartis entre dividendes sur titres de participation (96,076 Mtnd) et autres produits financiers (11,195 Mtnd).

À noter que la trésorerie nette de la SFBT au 30 juin 2025 s’élève à 191,025 Mtnd, traduisant une solide position financière rarement observée en Tunisie.

Pour le second semestre, qui coïncide avec la haute saison touristique, les perspectives s’annoncent similaires, prolongeant la tendance des six premiers mois de l’année.

En Bourse, le titre affiche un rendement de 14,22% depuis le début de l’année. Véritable valeur défensive du marché actions tunisien, la SFBT continue d’attirer la confiance des investisseurs et figure en bonne place dans la majorité des portefeuilles.

 

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Sonede International s’impose en Afrique

Le bras opérationnel de la Sonede à l’international, Sonede International, se porte bien. La société vient de publier ses états financiers pour l’année 2024, affichant un résultat net de 0,387 MTND, soit 3,5 fois le bénéfice réalisé en 2023.

Le chiffre d’affaires s’élève à 2,789 MTND, en hausse significative de 58,7% en glissement annuel. Ce revenu provient exclusivement de l’activité d’exportation. Le principal moteur de cette croissance est un projet au Bénin, qui a généré à lui seul 1,793 MTND. Ce chantier, mené en partenariat avec deux entreprises étrangères — BUS et Agetur SA —, porte sur un programme d’extension, de densification et d’affermage de réseaux dans 200 systèmes d’adduction d’eau potable en milieu rural. D’une durée de dix ans, le projet a officiellement démarré le 1er mars 2023, date de signature du procès-verbal de prise en charge du service affermé.

Pour sa mise en œuvre, une société de droit béninois nommée SBA des Eaux a été créée entre les trois partenaires. Sonede International détient actuellement 66% du capital de cette structure, estimé à 0,980 MTND. Toutefois, la répartition du capital est amenée à évoluer au fil de l’avancement du projet, conformément au pacte d’actionnaires. À terme, la part de Sonede International devrait être ramenée à 35%.

Il est à noter que, malgré ces bons revenus, la société a connu des pertes durant ses trois premières années d’activité, en raison des difficultés liées au démarrage de l’exploitation des systèmes d’eau transférés par l’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural au Bénin. Ces pertes, qui ont dépassé le capital social, ont conduit à une révision à la baisse des flux de trésorerie futurs, de l’ordre de 10% par rapport aux prévisions initiales. En conséquence, une provision pour dépréciation des titres de participation, d’un montant de 0,065 MTND, a été enregistrée en 2024.

Par ailleurs, Sonede International a également réalisé des revenus dans d’autres pays africains: 0,134 MTND à Djibouti, 0,185 MTND au Mali et 0,261 MTND en Guinée.

Le résultat d’exploitation s’élève à 0,488 MTND, contre 0,158 MTND en 2023. L’Ebitda atteint 0,598 MTND, soit quasiment le double du niveau enregistré l’année précédente. Les capitaux propres de la société sont de 3,549 MTND, et il est prévu que le conseil d’administration propose une distribution de dividendes.

Ce cas illustre, une nouvelle fois, la réussite d’une entreprise publique ayant ouvert son capital à des investisseurs privés. Le partenariat public-privé démontre ici son efficacité et son potentiel à faire progresser le pays. Il suffit d’avoir l’audace d’y croire.

 

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DAAM en quête de 40 Mtnd sur le marché de la dette privée

Le Centre financier aux entrepreneurs, opérant sous la dénomination commerciale DAAM Tamweel, a publié la note de l’émission, avec recours à l’appel public à l’épargne, de son emprunt obligataire «DAAM 2025-1». Le conseil d’administration a profité des autorisations des Assemblées générales des actionnaires de 2023 et 2022, pour des sorties sur le marché de la dette allant jusqu’à 63 Mtnd, et qui reste valable jusqu’en 2027. L’objectif est de consolider les ressources à moyen et long terme et de soutenir le développement de l’activité croissante du spécialiste de la microfinance dans les meilleures conditions.

L’opération annoncée hier vise à mobiliser 20 Mtnd, un montant susceptible d’être porté à un maximum de 40 Mtnd. Une seule maturité est proposée, de 5 ans, et deux taux sont possibles: un taux fixe de 10,10% brut (soit 8,08% net l’an) et un taux variable TMM + 2,60%. À titre indicatif, et par rapport à sa dernière sortie, l’IMF a révisé à la baisse de 90 points de base son taux fixe et de 50 points de base son taux variable.

L’amortissement sera constant et commencera dès la première année. Le paiement annuel des intérêts et le remboursement du capital seront effectués à terme échu le 20 octobre de chaque année.

Les souscriptions et les versements à cet emprunt seront ouverts le 25 août 2025 et clôturés, au plus tard, le 20 octobre 2025. Une clôture, sans préavis, est possible dès que le montant maximum de l’émission (40 Mtnd) est intégralement atteint. En cas de placement d’un montant inférieur à 20 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, soit le 20 octobre, les souscriptions seront prorogées jusqu’au 3 novembre 2025, avec maintien de la date unique de jouissance en intérêts. Passé ce délai, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la société.

L’emprunt ne fait l’objet d’aucune garantie particulière mais il est noté MicroRate par «BB+» avec perspective stable selon l’échelle locale tunisienne. Il n’y a pas de doutes sur la qualité de la signature de l’IMF, surtout qu’un accord de cession a été signé le mois dernier avec l’UBCI.

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SFBT: la stratégie ESG au cœur de la performance

La Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT) est l’un des acteurs majeurs de l’industrie agroalimentaire en Tunisie. Son histoire débute en 1889 avec le lancement d’une première activité de fabrication de glace alimentaire, une innovation remarquable pour l’époque. Son développement rapide au fil des décennies repose en grande partie sur le respect de valeurs fondamentales: proposer des produits authentiques, synonymes de moments de partage et de convivialité, tout en répondant aux exigences d’une industrie moderne et performante.

Aujourd’hui, la SFBT commercialise 30 marques, dont 7 bières, 1 boisson au malt sans alcool, 5 vins, 7 boissons gazeuses, 1 boisson à base de jus et 9 eaux.

Un engagement ESG structuré et transparent

Dans son rapport ESG (Environnement, Social, Gouvernance), la SFBT a présenté ses actions de l’exercice écoulé, axées autour d’une démarche claire: un engagement collectif fort pour la mise en œuvre d’une stratégie intégrée au service d’une croissance durable et inclusive.

Le rapport couvre l’ensemble des activités de la SFBT et de ses 25 filiales, avec une revue indépendante assurée par le cabinet PwC Luxembourg. Cinq sites ont fait l’objet d’audits approfondis, garantissant la fiabilité, la pertinence et la transparence des données: la brasserie SFBT, les deux sites de SGBIA et les deux sites de Sostem.

La Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) constitue un pilier stratégique fondamental, guidant toutes les décisions, opérations et la culture de la SFBT. Elle s’appuie sur l’intégration systématique des enjeux ESG dans toutes les sphères d’activité.

Des progrès notables en 2024

La politique ESG de la SFBT repose sur des engagements structurants.

1- Engagement environnemental 

La SFBT mène une politique ambitieuse en faveur de la gestion durable des ressources naturelles, de l’amélioration continue de la performance énergétique et de la promotion d’une économie circulaire à impact positif. Trois engagements phares: préserver les ressources hydriques; optimiser l’efficacité énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre; et renforcer la gestion des déchets et favoriser une économie circulaire dynamique.

Parmi les réalisations clés, nous pouvons citer:

– L’installation de deux nouvelles stations photovoltaïques produisant 2,8 GWh d’énergie verte par an, évitant l’émission de plus de 1 700 tonnes de CO₂,

– La réduction de 6,8% de la consommation électrique entre 2023 et 2024,

– L’économie de 30 878 m³ d’eau sur 2023-2024,

– La valorisation de 5 265 tonnes de déchets et 26 000 tonnes de drêches, avec un taux de recyclage de 72%, et

– L’augmentation de 2% des ventes de verre consigné entre 2023 et 2024, ce qui améliore le taux de réemploi des emballages.

  1. Engagement social et sociétal 

La performance de la SFBT repose, avant tout, sur ses collaborateurs. La création d’une Direction des Ressources Humaines Groupe traduit la volonté de faire de cet axe un levier stratégique d’adaptation et d’anticipation.

Six engagements structurent la politique sociale de la SFBT: garantir la santé, la sécurité et la qualité de vie au travail; développer les compétences pour accompagner les transitions écologique, numérique et industrielle; renforcer le dialogue social et promouvoir la diversité; promouvoir une consommation responsable; garantir la qualité des produits et la satisfaction des clients; et soutenir les initiatives locales et contribuer au développement socioéconomique.

Parmi les résultats marquants, il y a une baisse de 27% du taux de fréquence des accidents entre 2023 et 2024. L’objectif Zéro accident a été atteint sur les sites de Ben Arous, La Charguia, Melliti, Garci et Safia Ain Ksiba. Les employés ont bénéficié de 34 610 heures de formation.

L’engagement sociétal comporte aussi la réduction de 45% de sucre dans certaines boissons gazeuses, le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation contre l’alcool au volant, la formation de plus de 200 jeunes et le soutien au CHU La Rabta avec des équipements cardiovasculaires.

3 – Une gouvernance éthique et rigoureuse 

La SFBT vise une gouvernance équilibrée, indépendante et transparente. Trois engagements ont été pris: maintenir un dialogue ouvert et constant avec les parties prenantes; garantir la conformité à chaque étape de la chaîne de valeur et lutter activement contre la corruption.

En particulier, et consciente de l’importance d’une gestion fiscale rigoureuse, la SFBT applique une politique conforme aux normes en vigueur. En 2024, elle a versé un total de 1 024 MTND en impôts et taxes, dont 533,4 MTND en droits de consommation et 362,4 MTND au titre de la TVA.

En 2025, la SFBT entend poursuivre avec détermination sa feuille de route ESG. Les priorités sont l’accélération de la transition énergétique, le renforcement de la circularité, la préservation des ressources naturelles, le développement des compétences et la promotion de l’inclusion et la diversité. L’ambition demeure claire: innover de manière responsable, agir localement et générer un impact durable et mesurable.

 

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Les OPCVM sur un nuage, un actif net de 9 milliards de dinars est pour bientôt

L’actif net des OPCVM a touché un nouveau pic: 8 849,8 MTND. Depuis le début de l’année, l’évolution s’élève à 1 845,4 MTND, un record également. La progression provient de tous les types de véhicules de placement: 1 693,1 MTND des OPCVM obligataires, 148,9 MTND de ceux mixtes et 3,4 MTND de ceux actions. Sur un mois, la hausse a été de 248,2 MTND, dont 206,6 MTND grâce aux véhicules obligataires.  

Au début de l’année, nous espérions atteindre 8 milliards de dinars à la fin de l’année. Aujourd’hui, les 9 milliards sont acquis. Les investisseurs ont compris le jeu des taux et que l’impact de la baisse du taux directeur n’est pas uniforme pour toutes les opportunités de placement. L’épargne bancaire est directement affectée, mais les OPVCM, qui investissent dans des papiers à taux fixes, vont encore pouvoir bénéficier d’un rendement élevé durant des années. Ce n’est qu’en réinvestissant à moindre taux que les rendements vont commencer à reculer, tout en restant supérieurs à ceux des livrets d’épargne. 

Pour ceux qui veulent optimiser encore, ils doivent consacrer du temps pour examiner les états financiers des OPCVM, particulièrement la composition de l’actif. Plus il comporte des BTA, des obligations souveraines et corporate à taux fixes, plus le fonds en question continuera à offrir des rendements élevés pour une période plus longue que ses pairs. Cela permettra d’affiner la stratégie en attendant que l’économie redémarre et que tout cet argent accumulé se transforme en des financements du secteur productif.

 

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Les prix décélèrent, l’inflation à 5,3% fin juillet 2025

Les nouveaux chiffres de l’inflation sont tombés hier. La hausse des prix a atteint 5,3% en juillet 2025 contre 5,4% le mois précédent. Ce repli est principalement dû au ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe «produits alimentaires» de 50 points de base à 5,9% sur une année. Cette composante pèse 26,2% dans l’indice, ce qui fait d’elle l’élément déterminant de l’IPC.

Les 5,9% traduisent l’augmentation des prix des légumes frais de 25,3%, des viandes ovines de 19,1%, des fruits frais de 15,1% et des poissons frais de 11,0%. Nous comprenons donc la raison pour laquelle le citoyen n’arrive pas à comprendre une inflation à un seul chiffre. En revanche, les prix des huiles alimentaires ont baissé de 22,9%, ainsi que ceux des œufs de 4,7%.

Sur un an, les prix des produits manufacturés ont progressé de 5,3% en raison de la hausse des prix des produits de l’habillement et chaussures de 9,2% et des produits d’entretien courant du foyer de 5,3%. Pour les services, l’augmentation des prix est de 4,7% sur un an, principalement expliquée par la hausse des prix des services du groupe restaurant, cafés et hôtels de 11%.

En juillet 2025, le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) a légèrement augmenté pour s’établir à 5,6% après 5,5% le mois précédent. Les prix des produits libres (non encadrés) ont gagné 6,3% sur un an, ceux des produits encadrés ont évolué de 1,8%. Les produits alimentaires libres ont connu une hausse de 6,7% contre 0,5% pour les produits alimentaires à prix encadrés. Autrement dit, si l’État n’avait pas continué sa politique de subvention des matières de base, les prix auraient été à un autre niveau.

 

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Le service de la dette souveraine ne dépassera pas le milliard de dinars en août 2025

La fin de la saison estivale sera calme pour le Trésor, comme sa première partie. Le calendrier de remboursement de la dette locale comporte 5 échéances, mais une seule est réellement importante avec un encours de 700 MTND.

Les rendez-vous comportent les dates suivantes:

– BTCT 26 semaines 11/08/2025: 30,000 MTND,

– BTCT 26 semaines 12/08/2025: 40,880 MTND,

– BTCT 26 semaines 15/08/2025: 60,000 MTND,

– BTCT 52 semaines 22/08/2025: 700,000 MTND,

– BTCT 26 semaines 25/08/2025: 60,000 MTND.

La seule question est la manière dont le Trésor compte refinancer cette dette: par l’émission de BTA ou de BTCT. À notre avis, cela passerait par des BTA si l’opportunité se présentait. Au vu des engagements sociaux que l’État est en train de prendre, il faudra bien créer un espace budgétaire l’année prochaine. 

Sur le front de la dette extérieure, les informations publiques évoquent uniquement une tranche du financement FMI obtenu dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit 2016-2019: 25,6 MUSD, soit 74,100 MTND au cours de change d’aujourd’hui.

En tout, les remboursements seront d’environ 965 MTND, ce qui constitue un mois extrêmement allégé. À noter que septembre est également un mois sans échéances importantes, ce qui permet à l’État d’assurer une rentrée dans les meilleures conditions financières. Le compte courant du Trésor affiche déjà 1 537 MTND à la date du 1er août, ce qui est de bon augure pour les deux mois à venir.

Cette fin de l’année, significativement sans la pression des années précédentes, confirme que le Trésor ne compte pas lancer d’emprunts obligataires souverains cette année. Sa demande de liquidité a été réduite, ce qui ouvre la voie à une baisse prochaine du taux directeur et offre une marge plus grande pour les entreprises qui cherchent des financements. 

 

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La Bourse de Tunis a bien accéléré au mois de juillet

Le mois de juillet a été favorable pour la Bourse de Tunis. L’indice Tunindex a progressé de 2,23%, clôturant à 11 834,99 points, tandis que le Tunindex20 a gagné 1,89%, atteignant 5 306,27 points. Sur les 22 séances du mois, 15 ont terminé en hausse contre seulement 7 en baisse, témoignant de la bonne tenue du marché et d’un regain de confiance des investisseurs, notamment après la quasi-clôture de la saison des dividendes et la publication des indicateurs d’activité trimestriels.

Seuls deux secteurs ont affiché un repli au niveau de leurs indices sectoriels: Produits ménagers et de soins personnels (-2,44%) et Industries (-0,93%). Dans l’ensemble, la capitalisation boursière a terminé le mois sur une note positive, s’établissant à 30 459 MTND, dont 19,35% détenus par des investisseurs étrangers.

Les volumes d’échanges se sont élevés à 728,304 MTND, répartis comme suit: 231,057 MTND sur le marché de la dette et 170,413 MTND sur le compartiment actions, dont 69,253 MTND issus des transactions de blocs. Le volume moyen quotidien sur la cote de la Bourse a atteint 17,873 MTND, son niveau le plus élevé depuis le début de l’année, démontrant que la durée de la séance d’échange n’est pas le principal facteur déterminant des opérations.

Les investisseurs tunisiens continuent de dominer le marché, représentant 77,74% des volumes à l’achat et 81,26% des volumes à la vente. Les investisseurs étrangers affichent un solde net positif, mais limité, de 1,599 MTND, signe que le marché reste peu attractif pour les capitaux internationaux. Toutefois, cette tendance pourrait s’inverser d’ici la fin de l’année, notamment avec les introductions en Bourse annoncées.

Concernant la répartition par compartiments, 85,41% des opérations ont concerné le compartiment A, 13,82% le compartiment B et 0,77% le compartiment S.

Le top 3 des performances du mois est occupé par Office Plast (+31,90%), Smart Tunisie (+29,05%) et Délice Holding (+27,78%). À l’autre bout du spectre, nous trouvons les Ciments de Bizerte (-14,04%), la SIAME (-9,59%) et la Sotipapier (-8,11%).

Globalement, le mois a été bon et août suivrait la même tendance. Historiquement, le marché a montré une faible sensibilité envers les chiffres macroéconomiques attendus pour ce mois, ce qui présume un calme d’ici la reprise de septembre.

 

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La SRTGN réduit ses pertes, mais ses fonds propres sont toujours en rouge foncé

La Société régionale de transport du gouvernorat de Nabeul -SRTGN a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2023. Les revenus ont totalisé 73,424 MTND, en nette hausse de 11,0% par rapport à 2022. L’amélioration ne provient pas des revenus de transport des voyageurs, qui ont reculé de 1,9%, à 30,434 MTND, mais plutôt d’une subvention d’exploitation plus importante, de 41,311 MTND.

Les charges d’exploitation ont enregistré une baisse de 3,3%, à 66,856 MTND. Néanmoins, ce sont les dépenses non cash qui sont à l’origine de cette tendance, soit les dotations aux amortissements et aux provisions qui sont passées de 9,889 MTND fin 2022 à 6,284 MTND une année plus tard. Les achats consommés se sont établis à 16,143 MTND et les charges de personnel à 41,042 MTND, les deux en hausse respective de 6,2% et 2,6% en glissement annuel.

L’EBIT a retrouvé le territoire positif, à 6,567 MTND. Les charges financières nettes ont totalisé 9,588 MTND, contre 12,547 MTND en 2022. La société a vu sa dette financière baisser, à 17,292 MTND. Cela a donc consommé les bénéfices d’exploitation et le résultat net s’est retrouvé en rouge, à -2,867 MTND, mais nettement meilleur que les -15,246 MTND de 2022. Les fonds propres sont ainsi de -117,727 MTND.

La société peut bien améliorer sa trésorerie si elle parvient à récupérer son argent auprès de certains clients au titre desquels elle a constitué des provisions, à l’instar du ministère de l’Intérieur (21,510 MTND), du ministère de la Défense nationale (1,239 MTND), du ministère de la Justice (0,578 MTND) et du ministère des Finances (0,064 MTND). En même temps, plusieurs entités publiques figurent parmi la liste de fournisseurs, à l’instar d’AGIL (1,653 MTND) et de Tunisie Télécom (0,723 MTND). La société a aussi une dette envers l’administration fiscale de plus de 64,688 MTND, sans oublier les 25,253 MTND envers la CNSS, y compris de lourdes pénalités de retard.

Une Assemblée générale extraordinaire a été tenue le 8 juillet 2025 et a décidé la continuité de l’exploitation de la société tout en veillant à régulariser sa situation vis-à-vis de l’article 388 du Code des sociétés commerciales. Au vu de son rôle important à l’échelle de l’économie locale, nous pensons que la SRTGN mérite plus d’attention. L’élargissement de sa flotte et l’optimisation des trajets, outre une bonne gestion financière, sont la clé d’un repassage à des résultats positifs. L’injection de fonds propres demeure un passage obligatoire, afin d’améliorer la solvabilité et d’assainir la structure bilancielle de la société. Bref, c’est la même recette valable pour toutes les entreprises publiques en difficulté.

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