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Festival de Sousse | Pas de concert de Haezz en raison de l’annulation du vol Tunisair

L’Ambassade d’Autriche en Tunisie a annoncé l’annulation du concert de Haezz prévu ce soir dans le cadre du festival international de Sousse.

« En raison de l’annulation sans remplacement du vol Tunisair, le concert de Haezz d’aujourd’hui est malheureusement annulé », lit-on dans un communiqué publié ce vendredi 8 août 2025 par l’ambassade

La même source appelle les détenteurs de billets à contacter directement l’organisation du festival, en commentant : «L’Ambassade d’Autriche ainsi que le comité d’organisation regrettent vivement cette annulation. Nous vous remercions de votre compréhension ».

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Tunisair : réglez vos excédents bagages avec vos Miles !

Tunisair poursuit sa stratégie de fidélisation en lançant un nouveau service  : la possibilité pour les membres du programme Fidelys de régler leurs excédents de bagages en Miles.

Cette offre confirme la volonté de la compagnie aérienne de récompenser concrètement la fidélité de ses passagers. Grâce à cette initiative, les voyageurs les plus assidus peuvent désormais convertir leurs Miles Tunisair en services pratiques, tels que :

– Ajout de jusqu’à deux bagages supplémentaires (23 kg par pièce);

– enregistrement d’un bagage plus lourd (jusqu’à 32 kg);

– Transport d’un bagage de plus grand volume (jusqu’à 203 cm);

– Offrir ces options à un proche.

Disponible dans tous les points de vente Tunisair, ce service est accessible sur simple présentation du numéro de carte Fidelys, du code PIN et d’un solde de Miles suffisant. Le barème varie en fonction de la destination choisie.

Avec cette nouvelle offre, Tunisair confirme son ambition de proposer des avantages concrets et personnalisés, tout en renforçant l’attractivité de son programme de fidélité. Une démarche qui illustre sa volonté de placer l’expérience client au centre de ses priorités.

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Entreprises publiques : pragmatisme

Nos ministres peuvent-ils (elles) avoir le sommeil ? A commencer par le ministre du Transport face à l’effondrement et à l’agonie de Tunisair qui fut en son temps l’incarnation et le symbole de cette Tunisie sûre et conquérante. La SNCFT, Etat dans l’Etat, qui marqua de son empreinte les Trente Glorieuses, l’âge d’or de l’économie nationale, sombre dans le coma, dans un état de mort clinique. Le transport urbain est victime d’euthanasie précoce. Il poursuit sa descente aux enfers, au grand dam des usagers qui n’en peuvent plus. La CTN, qui sillonnait naguère les mers chaudes et froides, voit son pronostic vital engagé. Pour combien de temps encore ? Ce navire amiral du transport maritime bat de l’aile plus qu’il n’arbore le pavillon national. Sa flotte se rétrécit comme peau de chagrin, entraînée qu’elle est sur la même pente que Tunisair, la SNCFT et bien d’autres encore.

Grandeur et décadence, vie et mort programmée d’entreprises publiques que rien ne prédestinait à une telle tragédie. Figures emblématiques, elles connurent leur heure de gloire sous la houlette de dirigeants visionnaires, aidés en cela par la politique volontariste de l’Etat. Ces entreprises phares, qui dominaient et structuraient le paysage productif, étaient les principaux leviers de développement d’une économie en construction, aux premiers stades de son démarrage. Elles étaient aussi l’affirmation d’une volonté d’émergence sur la scène mondiale après la longue nuit coloniale. Il y flottait un air de souveraineté retrouvée. Elles avaient osé et elles avaient réussi à faire jeu égal jusqu’à susciter la crainte de concurrents de réputation mondiale.

 

Le temps a, semble-t-il, suspendu son vol sur les ports de Sfax, Bizerte et Zarzis. Ils sont aujourd’hui beaucoup moins ouverts sur le monde qu’ils ne l’étaient par le passé

 

Le ministre de l’Equipement n’est pas non plus à l’abri de terribles insomnies. Il a bien des raisons de s’inquiéter de l’état de délabrement de nos ports, devenus la risée des transporteurs mondiaux. Les bateaux, quand il leur arrive de s’arrimer à quai, y accostent pour ne jamais sortir dans les délais qui sont de rigueur, ne serait-ce que dans le pourtour méditerranéen. Maintenus en rade, faute de manutention aux standards mondiaux, ils provoquent une véritable saignée en ces temps de disette de devises. Que n’a-t-on construit les quais 8 et 9 du port de Radès et mis fin à une gestion calamiteuse d’un autre âge des flux de marchandises !

Le temps a, semble-t-il, suspendu son vol sur les ports de Sfax, Bizerte et Zarzis. Ils sont aujourd’hui beaucoup moins ouverts sur le monde qu’ils ne l’étaient par le passé. Et ne parlons pas de ce serpent de mer qu’est le port en eau profonde d’Enfidha, dont on n’arrête pas de parler depuis plus de 20 ans. Que d’occasions et d’opportunités d’investissements perdues !

Que de rendez-vous ratés pour enclencher une vraie dynamique de développement et une montée en gamme de l’industrie automobile et de bien d’autres filières industrielles ! On n’arrête pas de nous promettre la lune, comme si parler valait réalisation, au seul motif de se dédouaner ou de se faire bonne conscience. Le fait est que les ministres continuent leur chemin sur les décombres de notre infrastructure de transport, pourtant véritable épine dorsale de l’économie nationale. Pendant ce temps, le pays s’enfonce dans la dé pression et poursuit son inexorable déclassement.

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, pur produit de ce secteur qu’elle maîtrise et qu’elle porte au plus profond d’elle-même, a bien des soucis à se faire à l’idée de voir se saborder de la pire des manières la CPG, l’ETAP…, hier fleurons de l’activité minière et pétrolière dans la région. Le séisme postrévolutionnaire est passé par là.

Ici aussi, comme ailleurs, les transitions énergétiques et environnementales, si nécessaires pour préparer l’avenir, ont pris trop de retard et sont dans un état embryonnaire. Pourtant, le déficit énergétique et le stress hydrique font peser de sérieuses menaces sur le pays. Dire qu’on voyait venir le danger, qu’on avait largement anticipé ses effets sur la balance des paiements, l’agriculture et l’industrie ! A qui la faute ? Comment expliquer cette passivité des pouvoirs publics ?

Anticiper, agir, c’est devenu au-dessus de nos moyens. A peine sommes-nous capables de réagir dans l’urgence, en mode survie, forcément sans grand succès au regard de l’étendue des dégâts. Le coût de l’immobilisme est si élevé qu’il condamne à la paralysie.

 

A quoi peut-on s’attendre dans ces conditions? Gérer le vide ou tirer des plans sur la comète ? Difficile de déplacer les montagnes, pris qu’est le pays dans l’étau des contraintes à nulle autre pareilles. Que peut-on planifier dès lors, sinon craindre le repli, le déclassement et le déclin?

 

Dans ces conditions, le ministre de l’Economie et de la Planification, universitaire et économiste chevronné, une tête bien faite et bien pleine, qui a pour champ de vision l’ensemble des entreprises, paraît en lévitation, hors-sol. Il a d’autant plus de soucis – de quoi troubler son sommeil – qu’il a une conscience aiguë du poids des contraintes qui limitent sa marge de manœuvre.

Quelle politique économique ? Quel type de planification à court ou à moyen terme peut-on mettre en œuvre quand les déficits jumeaux crèvent structurellement tous les plafonds, quand les transferts des revenus du tourisme et des TRE couvrent à peine le service d’une dette abyssale et non soutenable ? Que faire quand le taux d’investissement, à force d’errements budgétaires, chute à près de 11% ? Moins du tiers de ce qu’il est dans la région.

L’épargne nationale, au regard de la situation des entreprises publiques maintenues sous perfusion, est descendue à son plus bas étiage : à peine 6%. A quoi peut-on s’attendre dans ces conditions? Gérer le vide ou tirer des plans sur la comète ? Difficile de déplacer les montagnes, pris qu’est le pays dans l’étau des contraintes à nulle autre pareilles. Que peut-on planifier dès lors, sinon craindre le repli, le déclassement et le déclin?

A quoi bon égrener la liste des ministres aux bilans peu reluisants, qui peinent à agir, alors qu’ils nous proposent à chaque fois de remettre les choses à l’endroit ? Peuvent-ils dormir du sommeil des braves, sachant que de partout montent la déception, les frustrations et la colère ? On a sacrifié l’avenir sans même tirer la moindre satisfaction du présent. Ni investissements structurants, ni projets futuristes, rien de ce qui pourrait nourrir le rêve tunisien : les prix flambent, le chômage se propage comme une traînée de poudre, la misère se répand – plus d’un Tunisien sur quatre vit sous le seuil de pauvreté -, le déclassement social s’institutionnalise. L’informel n’est pas loin de devenir la norme et l’économie formelle l’exception, tout en étant victimes d’une fiscalité devenue confiscatoire.

 

Le pragmatisme et l’aptitude au changement sont de rigueur. Se rendre à l’évidence est une vertu cardinale qui honore plus qu’elle ne décrédibilise. Il faut traiter le mal à la racine pour briser ce cercle vicieux qui sape les fondements des entreprises publiques, ultime creuset de développement.

 

Face à ce malstrom qui balaie tout sur son passage et menace d’emporter des entreprises publiques qui donnent encore des signes de vie, il faut savoir raison garder. Plu tôt que de se résigner ou de s’abriter derrière les mots, mieux vaut s’armer de courage, d’audace, d’humilité et de réalisme. A l’ère de l’IA, l’idéologie n’a plus cours. Le pragmatisme et l’aptitude au changement sont de rigueur. Se rendre à l’évidence est une vertu cardinale qui honore plus qu’elle ne décrédibilise. Il faut traiter le mal à la racine pour briser ce cercle vicieux qui sape les fondements des entreprises publiques, ultime creuset de développement. C’est ici, en même temps qu’à l’extérieur, qu’il faut aller chercher la croissance avec les dents.

Les entreprises publiques, en raison de leur énorme potentiel de développement, doivent retrouver leur statut et leur rôle de pôle de création de richesse, d’innovation technologique et sociale, de leadership et de locomotive de l’économie nationale. Elles doivent retrouver les motivations, les ressorts et les leviers d’une croissance et d’un développement durable.

Sous quelle forme pourraient-elles refaire surface? Le tout-Etat ne garantit pas l’Etat social, pas plus que le moins d’Etat sans redistribution juste et efficace n’est une panacée. Le choix du scénario importe moins que la capacité de rebond des entreprises : restructuration, choix d’un partenaire stratégique, privatisation partielle ou totale. L’essentiel est qu’il y ait un appel d’air : assainissement et injection de capitaux, recapitalisation… Et une autonomie de décision pleine et entière, à travers un mode de gouvernance à l’abri de toute interférence poli tique, sous la houlette de dirigeants d’entreprise visionnaires et de réputation internationale, sans lésiner sur les moyens de leur rétribution.

Quand on est pauvre, la seule recette qui vaille est de pratiquer une politique de riche. Pour se faire respecter et entendre ici et ailleurs. La présence de top managers à la tête des entreprises rassure et sécurise. Ils sauront mobiliser les capitaux des SICAR qui cherchent à s’investir et à rallier les clients aux quatre coins de la planète. Ils ont obligation de résultat après avoir validé leur plan d’action et leur programme. D’un mot, si la volonté d’éviter un naufrage collectif d’entreprises publiques que rien ne condamnait au déclin y est, c’est maintenant ou jamais qu’il faut agir. C’est une question de vie ou de mort. Qui oserait dans ces conditions manifester la moindre résistance sans s’exposer aux pires des déconvenues ?

Cet édito est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n°925 du 30 juillet au 27 août 2025.

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Tunisair : Quand la « fierté nationale » vire au cauchemar collectif

Alors que l’été bat son plein et que les aéroports tunisiens sont submergés par le flux saisonnier de voyageurs, Tunisair s’enfonce dans une spirale de chaos organisationnel, battant des records de retards, d’annulations et de colère publique. Une situation qui semble, cette année, atteindre un sommet d’indignation rarement égalé – malgré les promesses présidentielles et les engagements gouvernementaux.

« Ni les conditions à bord des avions, ni la ponctualité des vols ne sont acceptables », avait lancé le président Kaïs Saïed en mars 2025, dénonçant l’état déplorable des services de la compagnie nationale. Deux mois plus tard, il réaffirmait son attachement à l’entreprise publique : « Tunisair doit redevenir un symbole de fierté nationale », tout en promettant que « les institutions et entreprises publiques tunisiennes ne seront jamais mises en vente ».

Mais sur le tarmac comme sur les réseaux sociaux, les faits contredisent lourdement les discours. Depuis début juin, les incidents s’enchaînent, exposant au grand jour les failles profondes d’une compagnie que ni les injections financières, ni les slogans patriotiques ne semblent remettre sur pied.

Une colère virale et un ras-le-bol généralisé

Sur Facebook, X et Instagram, la colère est virale. « Tunisair considère et traite ses passagers comme du bétail ! », s’insurge un utilisateur. Un autre décrit une scène ubuesque : « Sur Orly, les derniers vols sont déroutés vers Roissy sans prévenir, des familles entières errent en pleine nuit. »

L’exemple du vol TU 999, Nice–Tunis, du 30 juin dernier, a fait figure de déclencheur symbolique : 150 passagers, dont des enfants et des personnes âgées, apprennent à 23h passées que leur vol est annulé – sans solution de rechange, sans hébergement, sans encadrement.

Et pourtant, Tunisair se voulait rassurante : « Le nombre d’avions en état de voler a doublé depuis l’année dernière », expliquait-on en interne. Mais cette « amélioration » semble dérisoire face à l’ampleur du désordre opérationnel.

Une machine déréglée, une gouvernance dépassée

La compagnie a tenté de temporiser : dans un communiqué publié récemment, Tunisair évoque « des perturbations généralisées du trafic aérien ayant entraîné des ajustements horaires sur plusieurs vols ». Elle affirme déployer « toutes les mesures nécessaires pour limiter l’impact sur ses passagers ». Des mots qui peinent à masquer le décalage flagrant entre la communication officielle et la réalité vécue par les usagers.

Au cœur du problème : une désorganisation chronique, une flotte toujours trop réduite, une maintenance insuffisante, un personnel sous pression, et une gouvernance incapable de restaurer la confiance. Loin d’un redressement, c’est une entreprise à la dérive qui se profile.

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Tunisair: ses chiffres d’avril et mai 2025

 Tunisair transporte plus de 427 000 passagers en avril-mai 2025

La compagnie nationale Tunisair affiche un bilan solide pour les mois d’avril et mai 2025, avec 427 143 passagers transportés sur l’ensemble de ses lignes. La majorité des voyageurs ont été enregistrés sur les liaisons vers l’Europe, qui concentrent plus de 350 000 passagers, suivies de l’Afrique subsaharienne (20 323 passagers) et du Canada (9 733 passagers).

Le taux de remplissage s’élève à 76 %, traduisant une optimisation des capacités sur le réseau. Sur le plan financier, Tunisair réalise un chiffre d’affaires de 187,515 millions de dinars tunisiens (MDT) sur cette période, estimant qu’il s’agit d’une dynamique commerciale encourageante à l’approche de la haute saison estivale.

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Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

Les derniers développements géopolitiques relatifs à la guerre russo-ukrainienne laissent espérer un retour des flux touristiques sur la Tunisie. Mais les problématiques majeures de l’aérien sont loin d’être résolues.

Le tourisme russe à la peine en Tunisie. Avec tout juste 14 000 visiteurs comptabilisés en 2024, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché s’est littéralement effondré. L’époque n’est pourtant pas si lointaine quand la destination en recevait plus de 630 000, dépassant la barre des 6,4 millions de nuitées dans les hôtels du pays. C’était en tout cas jusqu’en 2019.

Il y eut au passage la crise Covid mais aussi et surtout, il y a 3 ans, le déclenchement de la guerre avec l’Ukraine qui a totalement freiné tout espoir de reprise des flux touristiques sur la Tunisie et qui a conduit à l’effondrement des chiffres.

Sauf que la guerre n’a pas pour autant empêché les Russes de partir en vacances à l’étranger. Ils ont continué à voyager mais vers d’autres destinations.

Malgré la situation en effet, un pays comme la Türkiye a continué de recevoir une moyenne annuelle de 6 millions de Russes, en plus de l’Egypte (1,6 million) et des Emirats Arabes Unis (1,99 million) selon les chiffres de l’année 2024.

Le frein de l’aérien

Comment se fait-il donc que la Tunisie a perdu cette clientèle quand d’autres destinations ont au contraire enregistré des progressions à deux chiffres dans certains cas ? L’explication tient en un mot: l’aérien.

Sur le marché russe, les compagnies aériennes tunisiennes n’ont en effet pas été en mesure d’assurer la continuité. Principale cause, la propriété initiale des avions des deux compagnies battant pavillon tunisien, en l’occurrence Nouvelair et Tunisair qui ne sont pas propriétaires de la majorité de leurs appareils.

Pour le cas de la compagnie publique, elle n’en détient que deux en propre, les autres appartenant soit à des compagnies tierces soit à des compagnies de leasing (selon la formule de sale & lease back pour les dernières introductions).

S’agissant d’entreprises soumises au droit européen, ces dernières ont obligation de respecter à la lettre les mesures de sanctions que l’Occident a décrétée vers le territoire russe, empêchant par voie de fait les compagnies tunisiennes de pouvoir opérer librement sur Moscou ou Saint-Pétersbourg, les deux principales villes de départs programmées par les tour-opérateurs.

Contraintes en série

Les autres destinations touristiques n’étant pas soumises à ces contraintes grâce à une capacité aérienne importante et des avions souvent en propre, elles ont réussi à s’imposer là où la Tunisie a manifestement échoué.

Mais quand bien même quelques vols auront été opérés notamment par Nouvelair en 2024, les difficultés opérationnelles ont été nombreuses pour les transporteurs aériens de manière générale. D’abord pour ce qui concerne les surprimes d’assurance étant donné que la Russie est considérée comme une zone à risque.

Ensuite, et dans ce même contexte, des vols ont été, à maintes reprises, perturbés par des déroutements, les transporteurs recevant des Notam de dernière minute pour les informer de déviations imprévues pour raisons sécuritaires.

La 7e liberté, une solution plausible

Et pour ne pas arranger les choses côté tunisien, les difficultés d’octroi de visa pour les équipages devant séjourner sur le territoire russe entre deux vols sont restées sans solution.

Pour certains opérateurs, face à la situation qui prévaut, l’alternative doit passer par des compagnies tierces en 7e liberté. La direction générale de l’Aviation civile affirme ne pas s’opposer à cette option, rappelant qu’elle a accordé des autorisations dans ce sens à 13 reprises au cours de l’année 2024 à des compagnies aériennes venues opérer sur la Tunisie. «Il suffit juste de nous en informer suffisamment à l’avance pour étudier les dossiers», prévient un responsable de cette administration du ministère du Transport.

Quant aux compagnies russes, étant bannies de l’espace aérien européen, la desserte de la Tunisie s’avère pour elles tout bonnement impensable étant donné les détours auxquels elles seraient soumises et aux répercussions que cela engendrerait sur la durée, d’une part, et la rentabilité, d’autre part, des vols.

Espérer une reprise

En 2025, les choses pourraient évoluer. Au conditionnel. Car les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles n’y paraissent. D’abord et au vu des avancées politiques actuelles, la possibilité d’une cessation des hostilités à court ou moyen termes semble aujourd’hui être une option réelle.

Mais cela entraînera-t-il une levée immédiate des sanctions occidentales contre le régime de Moscou ? Difficile d’imaginer en tout cas un retour à la normale en quelques semaines; le cas échéant, ce sera plusieurs mois, si ce n’est quelques années.

Ces T.O qui voient grand

En attendant, le tourisme tunisien garde espoir. Les projections pour l’année 2025 sont pour le moins optimistes avec un total de 168 vols annoncés dès le 26 avril. Les principaux tour-opérateurs, Express Tour et Grand Express, ont prévu 163 vols avec Nouvelair.

Ces dessertes seront consolidées par le retour du T.O Biblio Globus qui envisage un programme de vols s’étalant du 26 avril au 5 novembre 2025 avec une capacité de 124 740 sièges. Le voyagiste a prévu de s’adosser à la compagnie tunisienne Express Airlines dont le dossier est en cours d’examen au niveau de la DGAC laquelle va se pencher sur la faisabilité de ce programme et sa correspondance aux dispositions existantes en matière d’aéronautique et de législation.

Et si la totalité du programme était respectée, ce serait 160 000 sièges qui seraient injectés, ce qui permettrait un sursaut du marché. Mais dans l’état actuel des choses, et en dépit de toute la bonne volonté des différents intervenants, la Real Politik n’a pas encore dit son dernier mot.

Hédi HAMDI

 

 

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Affaire AirHelp / Tunisair: le transporteur national monte au créneau

Suite à son classement par la société AirHelp comme étant la plus mauvaise parmi les compagnies sondées, Tunisair riposte pour démonter l’argumentaire.

Tunisair 109e et dernière compagnie du classement d’AirHelp pour l’année 2024: l’information a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux le weekend écoulé, certains étant surpris par un tel réquisitoire, d’autres au contraire estimant que les retards enregistrés par la compagnie sur certains de ses vols n’étaient qu’un juste retour des choses.

Les dessous d’AirHelp

Mais sur quels critères AirHelp a-t-elle établi ce classement polémique ? D’abord, il faut savoir qu’il s’agit plus d’une entreprise à but lucratif qu’une association de protection des passagers comme elle se plait à le revendiquer. Elle se propose en effet de gérer les dossiers des voyageurs aériens ayant subi des retards sur les vols des compagnies aériennes avec la promesse de leur obtenir jusqu’à 600 euros de compensation, mais en contre-partie, elle récupère une commission quand elle réussit à faire payer la compagnie. Chose à laquelle les passagers ne s’attendent souvent pas. Elle n’hésite pas à se présenter comme «leader mondial du marché des droits des passagers et de l’indemnisation de vol», mais loin de tenir ses engagements.

Critères discutables

En second lieu, AirHelp use de critères somme toute discutables pour évaluer les compagnies aériennes. Dans le cas de Tunisair, elle pointe du doigt la ponctualité des vols, le service-client, mais aussi «l’efficacité du service client» sans aucune référence ou outil de mesure fiable ou indiscutable basé sur un panel représentatif de passagers ou sur un sondage concret fait dans les règles de l’art.

Tunisair n’est certes pas exempte de tout reproche, loin s’en faut, mais le classement qui lui a été attribué ne peut pas se résumer à ces quelques critères, certes impactants mais loin d’être suffisants pour mesurer sa fiabilité de manière globale.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, Tunisair rappelle qu’elle a été «classée dans le domaine de la sécurité aérienne avec un score de 6/7 par Skytrax, une agence de notation reconnue et dotée d’une riche expertise», souligne-t-elle. Dans le classement Skytrax pour les prestations de services, et certainement beaucoup plus fiable car usant des outils de mesure concrets, Tunisair récolte entre 2 et 3 étoiles. Très loin en tout cas de l’image attribuée par AirHelp.

Elle ne manque pas de souligner également qu’elle « compte parmi les compagnies les plus sûres au monde. Ses standards en matière de sécurité figurent parmi les plus élevés, grâce à une expertise technique reconnue et un personnel hautement qualifié.» «La compagnie est reconnue pour ses normes de sécurité élevées, attestées par des certifications internationales prestigieuses telles que l’IOSA (IATA Operational Safety Audit) et l’ISO 9001.»

Et à tous ceux qui ont pris ce classement pour de l’argent comptant, il n’est pas inutile de rappeler que dans le ciel européen, toute compagnie ne respectant pas les normes établies est tout simplement bannie de son espace aérien et placée dans une black-list (pour les plus dangereuses d’entre elles). Plus encore et pour être habilitée à faire du long-courrier et notamment des vols sur le Canada, Tunisair a obligation d’être parfaitement en phase avec les exigences et les critères les plus stricts en matière de transport aérien, et qu’elle doit être au même niveau de conformité que les majors internationales parmi les plus réputées.

D.T

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Offre Tunisair : franchise bagage supplémentaire pour les vols entre Monastir et la France

Tunisair annonce vouloir enrichir l’expérience de ses passagers avec une offre exclusive sur les vols entre Monastir et plusieurs grandes villes françaises (Paris, Lyon, Nice et Marseille).

Communiqué- Jusqu’au 17 novembre 2024, profitez d’une franchise bagage en soute étendue à 32 kg, au lieu des 23 kg habituels, permettant ainsi de transporter davantage sans frais supplémentaires.

Par cette initiative, Tunisair démontre son engagement à répondre aux attentes de ses passagers et à leur offrir un confort accru.

Période de réservation

La réservation de cette offre exclusive est possible jusqu’au 17 novembre 2024.

Période de voyage

Départs de France : du 1er novembre 2024 au 31 mars 2025

Départs de Monastir : du 9 novembre 2024 au 31 mars 2025

Réservez dès maintenant via nos canaux de vente habituels .

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