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Zaghouan : crédits saisonniers aux céréaliers en hausse de 48 % en 2024-2025

La valeur des crédits saisonniers destinés aux céréaliculteurs à Zaghouan en 2024-2025, a atteint 4,5 millions de dinars, soit une hausse de 48% par rapport à l’année précédente, où le volume des crédits saisonniers a été de 2,8 millions de dinars.

Ce financement, alloué à 160 agriculteurs dans la région, a été destine à l’achat des intrants de la production céréalière.

Le responsable du financement au commissariat régional au développement agricole, Khaled Ben Mestoura, a indiqué à l’Agence TAP que 108 MD ont été attribué par la commission d’octroi des crédits, 3,3 MD sous forme de prêts bancaires directs et 165 millions de dinars financés par les associations de développement agricole.

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Rentrée scolaire 2025-2026 : paiement des inscriptions en ligne via le Wallet e-Dinar

Les élèves des écoles primaires, collèges et lycées, ainsi que les parents peuvent désormais payer à distance les frais d’inscription pour l’année scolaire 2025-2026, en utilisant le portefeuille numérique « Wallet e-Dinar », disponible gratuitement dans les bureaux de la poste tunisienne. Le Wallet e-Dinar de la Poste Tunisienne est sécurisé, simple à utiliser et valable dix ans. Cette solution est rechargeable avec un montant allant jusqu’à 3000 dinars et aucun frais n’est appliqué lors de l’inscription, a indiqué la Poste dans un communiqué publié, mardi.

Les élèves et les parents peuvent effectuer, également, l’inscription scolaire en associant l’application mobile « D17 » au « Wallet e-Dinar » et les différentes cartes de paiement électroniques de la Poste Tunisienne.

Le paiement doit être effectué via le site du ministère de l’Education : www.inscription.education.tn en utilisant les différentes cartes de paiement électroniques de la Poste, a encore précisé la même source .

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Tunisie : L’OTE renforce ses services sociaux pour les Tunisiens à l’étranger

Le développement et l’amélioration des interventions des attachés sociaux et des délégués régionaux relevant de l’Office des Tunisiens à l’Étranger (OTE) conformément aux évolutions sociales et aux nouvelles dispositions législatives, ont été au centre de la réunion annuelle des cadres sociaux de l’Office, tenue lundi à Tunis.

Selon un communiqué de l’OTE, l’objectif est d’améliorer la qualité des services sociaux destinés aux membres de la communauté tunisienne à l’étranger et à leurs familles vivant en Tunisie.

La rencontre annuelle a été aussi une occasion pour évaluer l’efficacité des interventions sociales et les défis de terrain auxquels sont confrontés les cadres sociaux dans la prise en charge des préoccupations des Tunisiens de l’étranger ou de leurs familles restées dans leurs régions.

Les participants ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place une infrastructure numérique pour renforcer les outils de communication, faciliter le suivi des activités et anticiper les pistes d’amélioration des services.

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Tunisie : Déficit commercial en hausse à 11,9 milliards de dinars à fin juillet 2025

Le déficit commercial aux prix courants s’est creusé, à fin juillet 2025, pour s’établir à un niveau de (-11904,5 MD) contre (-9631,8 MD), durant les sept premiers mois de l’année 2024, a annoncé, mardi, l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture a atteint un niveau de (75,6%) contre (79,4%) durant la même période en 2024.

D’après une note publiée par l’INS, ce déficit provient, principalement, de l’énergie de (-6037,2 MD), des matières premières et demi-produits de (-3800,4MD), des biens d’équipement de (-1959,6 MD) et des biens de consommations (-930,7 MD).

En revanche le groupe alimentation a enregistré un excédent de (+823,4 MD).

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie s’est réduit à (-5867,4 MD), tandis que le déficit de la balance énergétique s’est établi à ( -6037,2MD), contre (-6591,7 MD), durant les sept premiers mois de l’année 2024.

Baisse de 0,2% des exportations

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants, durant les sept premiers mois de l’année 2025, montrent que les exportations ont baissé de 0,2% pour atteindre  le niveau de 36973,4 MD, contre 37034,9 MD, au cours de la même période 2024.

Selon les secteurs, les exportations ont enregistré une hausse dans le secteur mines, phosphates et dérivés de (+8,6%) et le secteur des industries mécaniques et électriques de (+6,5%).

Par ailleurs, les exportations ont enregistré une baisse dans le secteur de l’énergie de (-34,8%) sous l’effet de la diminution des ventes des produits raffinés (381,3 MD contre 1143,1 MD), ainsi que le secteur des industries agroalimentaires de (-17,5%) à la suite de la baisse de la valeur des ventes en huiles d’olives (2506,1 MD contre 3636,2 MD) et le secteur textile, habillement et cuirs de (-0,2%).

Pour les exportations tunisiennes vers l’Union Européenne, durant les sept premiers mois de l’année 2025, (70,6% du total des exportations), elles ont atteint la valeur de 26120,1 MD contre 25914,6 MD durant les sept premiers mois de l’année 2024.

Les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+15,4%), la France (+7,5%) et les Pays Bas (+11,8%).En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-9,4%) et l’Espagne (-30,4%).

Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec la Libye (+12,5%), avec le Maroc (+38,5%), avec l’Algérie (+20,8%) et avec l’Égypte (+48,9%).

Hausse de 4,7% des importations

Quant aux importations, elles ont atteint le niveau de 48877,9 MD contre 46666,7 MD, durant la même période de l’année 2024, enregistrant, ainsi, une hausse de 4,7%.

Selon le groupement des produits, les importations ont enregistré une augmentation au niveau des importations des biens d’équipement de (+18,6%) et des matières premières et demi-produits de (+6,6%), de même les importations des biens de consommation sont en hausse de (+12,1%).

En revanche, les importations des produits énergétiques ont enregistré une baisse de (-14,9%) et les produits alimentaires de (-5,1%).

En ce qui concerne les importations avec l’Union Européenne (44,2% du total des importations), elles ont atteint 21591,4 MD contre 20639,5 MD, durant les sept premiers mois de l’année 2024.

Les importations ont augmenté avec la France (+12,7%), et avec l’Allemagne (+10,3%).

En revanche elles ont baissé avec l’Italie (-0,7%), avec la Grèce (- 29,7%) et avec la Belgique (-7,6%).

Hors Union Européenne, les importations ont augmenté avec la Chine (+37,2%) et la Turquie (+14,9%). En revanche, elles ont enregistré une diminution avec la Russie (-21,9%) et l’Inde (-9,2%).

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Tabarka : le mégaprojet touristique Costa Coralis en attente de feu vert

Le projet Costa Coralis, prévu sur 140 hectares à Tabarka (Jendouba), pourrait transformer la ville en pôle touristique majeur. Porté par la société Hayfa pour le développement et l’investissement, il a déjà suscité l’intérêt d’investisseurs locaux et étrangers, selon Saadallah Khalfaoui, membre du conseil d’administration. Deloitte estime qu’il pourrait créer plus de 12 000 emplois.

En attendant les autorisations définitives des ministères concernés, un projet pilote de 7 hectares a été lancé face à l’hôtel La Cigale. Doté d’un capital de 5,5 milliards de dinars, il prévoit un hôtel haut de gamme, des espaces commerciaux et culturels, et des infrastructures de congrès et de cinéma pour dynamiser la ville toute l’année.

Costa Coralis vise à combler les faiblesses structurelles de Tabarka – capacité hôtelière limitée (5 000 lits) et aéroport sous-utilisé – à travers cinq pôles : portuaire, santé, commerce, loisirs et immobilier, renforçant ainsi son attractivité au-delà de la saison estivale.

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QNB Tunisia s’engage pour la protection des océans à travers la campagne internationale lancée du Groupe QNB “Le Pacte Bleu”

Dans le cadre de l’initiative internationale “Le Pacte Bleu” lancée par le Groupe QNB, QNB Tunisia a organisé une série d’activités de sensibilisation à l’importance de la protection de l’environnement marin, dédiées aux enfants des collaborateurs de la banque.

Placée sous le thème “Les Petits Gardiens de la Mer”, cette action vise à éveiller dès le plus jeune âge une conscience écologique, à travers des ateliers ludiques et créatifs conçus pour stimuler l’imagination des enfants tout en les sensibilisant aux enjeux environnementaux marins.

Encadrés par des spécialistes de l’association “Abysse Plongée”, les enfants ont participé à des activités éducatives et artistiques, réalisant de magnifiques œuvres inspirées du monde marin. Ces moments de partage ont permis d’explorer, de manière pédagogique, les défis liés à la préservation des océans et à la protection de la biodiversité marine.

Le point fort de l’événement fut la signature symbolique du Pacte Bleu par les enfants, marquant leur engagement à adopter des gestes simples mais significatifs pour la sauvegarde de l’environnement marin. Par ce geste, ils deviennent de véritables ambassadeurs de demain, porteurs d’un message fort en faveur de la planète.

 #QNBBluePledge 

Site web : Qnb Tunisia

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Quels métiers verts créeront le plus d’emplois durables en Tunisie ?

Economie VerteEn l’absence de stratégies dynamiques et crédibles pour aider les Tunisiens à s’adapter au dérèglement climatique auquel la Tunisie est sérieusement exposée, des ONG s’emploient, par de petites initiatives, à alerter sur l’enjeu de s’y préparer. Il s’agit, particulièrement, d’intensifier la formation des ressources humaines dans les métiers verts ou verdissants.

Le partenariat CCIT–EFE-Tunisie

C’est dans ce contexte que s’inscrit la conclusion, ces derniers jours, d’une convention de partenariat entre la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT) et l’organisation EFE-Tunisie (Education For Employment Tunisie), organisation à but non lucratif faisant partie d’un réseau international dont le programme Challenge Fund for a Just Transition. Ce programme vise à contribuer à l’atténuation du changement climatique en soutenant les petites entreprises vertes en croissance (PEC).

Objectifs et limites du programme

Objectif du partenariat : accélérer l’intégration des jeunes dans les métiers verts et former 235 jeunes (dont au moins 50 % de femmes) dans des emplois verts au sein d’entreprises ayant engagé une transition écologique, en particulier dans le secteur industriel.

Le communiqué publié à cette occasion précise que ce rapprochement entre acteurs économiques et structures de formation « ambitionne à répondre à un double enjeu, renforcer les compétences vertes au sein des entreprises et offrir aux jeunes des débouchés professionnels dans des secteurs en mutation ».

« Les métiers écologiques sont désormais un prérequis essentiel pour une économie durable. »

 

Par-delà ces détails, cette initiative est certes louable, mais elle demeure fort limitée dans le temps (durée réduite du programme) et dans l’espace (Tunis), alors que les enjeux sont énormes.

Un retard face aux pays voisins

Est-il besoin de rappeler qu’au moment où des pays comme le Maroc, l’Égypte, la Jordanie, également exposés au réchauffement climatique, investissent intensément dans la formation aux métiers verts et verdissants, la Tunisie est carrément à la traîne.

Pour une formation généralisée aux métiers verts et verdissants

D’où l’enjeu, pour les gouvernants qui veulent entendre, d’intensifier la formation dans les métiers verts et verdissants et de saisir cette précieuse opportunité qu’offrent la transition énergétique et l’adaptation au réchauffement climatique pour créer, partout dans le pays, des métiers spécialisés, utiles et surtout durables.

« Former aux métiers verts, c’est investir dans des compétences recherchées en Tunisie comme à l’étranger. »

 

On ne le répétera jamais assez : ces métiers écologiques dans l’industrie sont devenus, de nos jours, un prérequis essentiel pour la transition vers une économie plus durable. Ils offrent de nombreuses opportunités d’emploi et permettent de contribuer activement à la protection de l’environnement.

Les secteurs et les types de métiers écologiques

Ces métiers se retrouvent dans de nombreux secteurs d’activité, tels que le bâtiment, les transports, l’industrie, l’énergie, l’agriculture, la gestion des déchets, la protection de la nature.

On distingue deux types de métiers écologiques dans l’industrie :

  • Les métiers verts, directement liés à l’environnement : ingénieurs en énergies renouvelables, techniciens en génie climatique, responsables de station d’épuration, agents d’entretien des espaces verts, hydrobiologistes, techniciens de la qualité de l’eau, chargés de mission RSE, experts en développement durable, conseillers en rénovation énergétique, responsables de la gestion des déchets, techniciens de traitement des déchets…
  • Les métiers verdissants, métiers traditionnels intégrant des pratiques écologiques : acheteurs responsables, conducteurs d’engins de chantier à faible émission, carrossiers-peintres utilisant des produits écologiques, agents d’entretien utilisant des produits respectueux de l’environnement…
« Pendant que nos voisins accélèrent, la Tunisie reste à la traîne dans la formation verte. »

Un investissement rentable pour l’État

Tout investissement dans la formation aux métiers verts et verdissants est un bon placement pour l’État tunisien, car il permet de disposer de ressources humaines bien qualifiées et fortement demandées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Abou SARRA

EN BREF

  • La Tunisie reste en retard dans la formation aux métiers verts, malgré l’urgence climatique.
  • Un partenariat entre la CCIT et EFE-Tunisie vise à former 235 jeunes, dont 50 % de femmes, aux emplois verts.
  • Ces métiers concernent l’énergie renouvelable, la gestion des déchets, l’eau, le bâtiment, l’agriculture, les transports…
  • On distingue les métiers verts (directement environnementaux) et verdissants (intégrant des pratiques écoresponsables).
  • Les experts appellent à un déploiement national, à l’image du Maroc et de l’Égypte, pour allier transition écologique et création d’emplois durables.

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Amnistie pour chèques impayés : un conflit d’intérêts au Parlement ?

ARPL’évènement parlementaire a été, ces derniers jours,  le rejet,  le 21 juillet 2025, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’une proposition législative portant amnistie générale pour le délit d’émission de chèques sans provision.

L’objectif prétendu –bien prétendu- des députés auteurs de cette initiative était double : désengorger les tribunaux et les prisons, et favoriser la réinsertion économique des condamnés, tout en maintenant le droit des créanciers à recourir aux voies civiles.

Rejet de l’extension de l’amnistie aux montants de plus de 5000 dinars

Ce projet visait, dans sa première version, à accorder une amnistie générale aux personnes ayant émis des chèques sans provision de petits montants, voire des montants ne dépassant pas les cinq mille dinars.

C’est sa deuxième mouture présentée en séance plénière qui a été rejetée. Cette dernière élargissait l’amnistie à tous les chèques sans provision sans distinction du montant.

En plus clair encore, la première version prévoyait un plafond de 5 000 dinars, alors que la seconde ne le prévoyait plus, sachant que le nombre total des émetteurs de chèques sans provision détenus en prison a été estimé, au début de cette année,  par la ministre de la justice à 406 avant de baisser 136 par l’effet de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques et son corollaire, la régularisation de la majorité des situations.

« Toute loi qui ne protège pas la victime constitue une forme de criminalité légale. » — Fatma M’seddi

 

Concernant les 136 détenus qui restent, ils ont émis des chèques de différents montants, et non uniquement inférieurs à cinq mille dinars. Les personnes concernées par ce plafond ne sauraient dépasser quelques dizaines, voire quelques individus seulement.

Conséquence : avec la suppression du plafond, l’amnistie engloberait tous ceux qui ont émis des chèques de gros montants.

C’est ce qui explique les raisons qui ont amené la plupart des députés à voter contre cette proposition. Ils ont estimé que cette deuxième version ne garantit pas efficacement les droits des créanciers et qu’elle ouvre la voie à des abus qui pourraient être incontrôlables.

Nous nous empressons de signaler que le projet n’est pas totalement abandonné. D’après le député Ahmed Saïdani, le projet est simplement revenu à la commission pour être remanié.

« En 2011, la libération massive de condamnés avait causé la faillite de nombreux petits commerçants. »

 

Avec ce rejet, le parlement aurait reçu une nouvelle claque

Pour les observateurs de la chose parlementaire, le rejet de cette initiative parlementaire a décrédibilisé davantage le parlement en ce sens où des députés ont osé proposer un projet de loi dénué de tout bon sens et contraire à la loi. Et pour cause.

Cette proposition législative présentée à la hussarde pèche par son timing. Elle est présentée  à une période de démobilisations générale (vacances estivales).Le choix du timing ne serait pas innocent, il reflèterait la recherche d’objectifs malsains.

Cette initiative parlementaire est dénuée de tout bon sens et est contraire à la loi pour une raison simple : l’émission d’un chèque sans provision est considérée partout dans le monde comme une escroquerie caractérisée. Le chèque étant un instrument de paiement qui repose sur la confiance; l’émettre sans provision, c’est obtenir un bien ou un service en trompant sciemment son bénéficiaire.

C’est pourquoi, à travers cette initiative législative scélérate, le parlement, si jamais il avait adopté le projet sous prétexte que l’Etat a l’habitude de promulguer des amnisties fiscales,  aurait  choisi les escrocs contre les victimes. Car, que cette amnistie ait un plafond de 5000 dinars ou plus les créanciers victimes restent victimes.  Il s’agit, le plus souvent,  de commerçants, d’artisans, de fournisseurs de marchandises et de services.

« Avec ce projet, le Parlement aurait choisi les escrocs contre les victimes. »

Pour Fatma M’seddi, la proposition législative serait une forme de « criminalité légale »

Commentant sur sa page facebook cette affaire, la dynamique députée de Sfax, Fatma M’seddi a estimé que « toute loi qui ne protège pas la victime constitue une forme de « criminalité légale »  et de « clémence anarchique ».

Elle estime que l’initiative législative concernent l’amnistie, qu’elle prenne la forme d’une « amnistie générale », d’un « règlement fiscal » ou d’un « arrangement pénal », ne sont que des accoutrements séduisants dissimulant un risque réel d’impunité ».

Elle a mis en garde contre le risque de reproduire, selon ses termes, « la catastrophe de 2011, lorsque des milliers de condamnés pour émission de chèques impayés avaient été libérés sans obligation de régularisation, causant la faillite de nombreux petits commerçants, artisans et fournisseurs ».

La question qui se pose dès lors est de savoir pour quelle raison certains députés ont proposé un tel projet de loi controversé.

Selon Riadh Jrad, chroniqueur de télévision, généralement bien informé auprès des premiers décideurs du pays, « il y aurait un conflit d’intérêts concernant certains députés initiateurs de ce projet, ils seraient eux-mêmes émetteurs de chèques sans provision et chercheraient, à travers cette loi qu’ils ont soumise, à obtenir une amnistie ».

Morale de l’histoire : les informations qui circulent selon lesquelles les députés ne seraient au parlement que pour servir leurs propres intérêts et non  ceux des communautés qu’ils y représentent ne seraient pas infondées.

Abou SARRA

EN BREF

  • Le 21 juillet 2025, l’ARP a rejeté une proposition d’amnistie générale pour chèques sans provision.
  • La première version limitait l’amnistie aux montants inférieurs à 5 000 dinars, mais la deuxième, rejetée, supprimait ce plafond.
  • Les députés ont estimé que la mesure favorisait les auteurs de chèques impayés, y compris de gros montants, au détriment des victimes.
  • Fatma M’seddi a dénoncé une « criminalité légale » et un risque d’impunité.

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Bourse de Tunis: UNIMED leader des échanges, SOTUMAG en forte progression

Le marché boursier a terminé la séance du lundi sur une note baissière. L’indice de référence s’est effrité de –0,01 % à 11 863,37 points dans un volume réduit de 2,4 MDt.

Le titre SOTUMAG s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux de 24 mille dinars, l’action a signé une avancée de 5,7 % à 8,030 Dt.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre MAGASIN GENERAL a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. L’action a inscrit une hausse de 4,4 % à 7,660 Dt.

Le titre SOTETEL s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste des réseaux de télécommunications a reculé de –6 % à 5,800 Dt. La valeur a drainé un volume global de 192 mille dinars sur la séance.

Dans le registre des baisses, le titre MPBS a régressé de –2,3 % à 8,200 Dt. L’action du spécialiste des panneaux de bois a amassé un flux limité de 12 mille dinars sur la séance.

Le titre UNIMED a chapeauté le palmarès des échanges. L’action du fleuron national des produits stériles a progressé de 1,6 % à 9,530 Dt, en alimentant le marché avec des capitaux de 542 mille dinars.

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Exposition “Visages et causettes” : portraits et confidences par Karim Wardani à Akouda

L’exposition de l’artiste Karim Wardani “Visages et causettes” aura lieu du 13 au 20 aout 2025 à l’initiative de la Maison de la culture d’Akouda, dans le gouvernorat de Sousse.

Le vernissage est prévu le 13 Août à 19h à la galerie de la Maison de la culture, indiquent les organisateurs, ajoutant que Karim Wardani y expose des portraits de personnalités d’Akouda et d’ailleurs.

Au-delà de la ressemblance physique, le travail reflète une recherche approfondie dans les traits de la personnalité les moins visibles et qui se manifestent au peintre après des heures de causettes interminables avec les sujets.

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Yassir Jradi, chanteur de l’amour et de la révolution, célébré un an après sa disparition

La famille, les amis et les fans du chanteur de l’amour et de la révolution, calligraphe et artiste aux multiples talents, Yassir Jradi, qui avait fait de la musique un miroir de rêves et de liberté, annoncent l’organisation du deux rencontres pour commémorer le premier anniversaire de sa disparition (12 aout 2024) à Gabès et à Tunis.

La maison de la Culture Mahmoud El Bardi à Gabès abritera le 13 aout à 17h30 la commémoration du 1er anniversaire de décès de Yassir Jradi et  la commémoration du 1er anniversaire de décès de l’artiste sera ensuite organisée le 16 aout à 19h à la Salle du 4ème Art à Tunis.

Les organisateurs expliquent la tenue de ces deux rencontres autour de l’artiste défunt dans ces deux villes “parce qu’il a vécu entre Tunis et Gabès, parce que son cœur s’est arrêté à Tunis et qu’il a été enterré à Gabès”.

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Tunisie : Emna Hariga primée pour une plateforme d’IA accélérant la découverte de médicaments

Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a organisé lundi, une cérémonie de remise du prix de la meilleure recherche scientifique féminine pour l’année 2025, sur le thème « Le rôle de l’intelligence artificielle dans le développement des capacités individuelles ».

La chercheuse Emna Hariga a remporté le premier prix, tandis que les lauréates des deuxième et troisième places, respectivement Saloua Sahnoun et Dalia El Euch, ont été récompensées en présence de la ministre de la Famille, Asma Jebri, et du ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hmissi.

Emna Harika, ingénieure en chimie analytique et chercheuse à l’Institut Pasteur, a remporté le premier prix pour ses recherches sur le développement d’une plateforme intelligente visant à accélérer la découverte de médicaments antimicrobiens, grâce aux technologies de l’intelligence artificielle. La recherche se concentre sur la lutte contre le coronavirus et la leishmaniose, une maladie qui menace la vie des enfants de moins de six ans et qui touche chaque année près d’un million de personnes dans le monde.

La chercheuse a confirmé que la plateforme avait contribué à la découverte de cinq nouveaux médicaments, qui devraient entrer en phase préclinique et obtenir un brevet, précisant que les recherches visaient également à élargir le champ d’action de la plateforme à d’autres maladies telles que le paludisme, tout en simplifiant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans ce domaine, dans le but de produire des médicaments moins nocifs et ayant moins d’effets secondaires.

La chercheuse Saloua Sahnoun, titulaire d’un doctorat en génie électrique, a obtenu la deuxième place pour ses travaux de recherche intitulés « Reconnaissance des gestes de la main à l’aide de l’intelligence artificielle au service de la médecine intelligente ». La recherche porte sur l’interaction entre l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine, ce qui permet de contrôler une main artificielle fonctionnant automatiquement par la pensée et de l’utiliser pour les personnes souffrant de troubles neurologiques et sensoriels.

La troisième place a été attribuée à Dalia el Euch, professeure adjointe en linguistique, pour sa recherche intitulée « L’utilisation excessive des pronoms personnels chez les personnes atteintes de schizophrénie ». Elle a analysé 80 ans de recherche dans ce domaine et a pu démontrer que l’analyse linguistique neurologique assistée par l’intelligence artificielle permet un diagnostic précoce de la schizophrénie, une maladie mentale dont les symptômes n’apparaissent qu’à un stade avancé, ce qui rend son traitement difficile.

La ministre de la Famille, Asma Jebri, a souligné à cette occasion que le choix du thème « L’intelligence artificielle au service du renforcement des capacités » s’inscrit dans la logique des mutations mondiales et reconnaît l’importance de ce domaine dans la construction de l’avenir de l’économie, de la recherche et de la gestion.

Elle a souligné que « les femmes tunisiennes occupent la première place en Afrique et dans le monde arabe » en ce qui concerne le nombre des chercheuses (55,1 %) et la deuxième place au niveau mondial concernant le nombre de femmes titulaires d’un diplôme supérieur dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (58 %).

Elle a indiqué que la valeur du prix avait été augmentée de 10 000 à 15 000 dinars, et qu’un comité scientifique supervisant l’évaluation avait été créé, dans le cadre d’une approche participative réunissant 13 ministères et un certain nombre d’experts et d’universitaires.

Pour sa part, le ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hmissi, a souligné l’importance de mettre la recherche scientifique au service des domaines sociaux, estimant que l’intelligence artificielle ne se limite plus au milieu universitaire, mais fait désormais partie de la vie quotidienne au sein de la famille, en particulier pour les enfants. Il a appelé à la mise en place d’un cadre national clair pour une utilisation sûre et responsable de cette technologie.

 

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Noureddine Taboubi : « L’UGTT n’est pas au-dessus de la loi »

“Toute partie disposant de dossiers ou d’informations sur des soupçons de corruption visant l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ou ses dirigeants est appelée à saisir la justice », a souligné, ce lundi, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi.

Dans une déclaration précédant le démarrage des travaux de la commission administrative extraordinaire de l’UGTT tenue à Tunis pour discuter des derniers développements notamment suite à l’attaque ayant ciblé l’organisation syndicale jeudi dernier, Taboubi a assuré que “l’UGTT n’est pas au-dessus de la loi”.

Le secrétaire général de la centrale syndicale a affirmé que le bureau exécutif tolère la critique constructive, mais rejette « la diffamation et les fausses accusations».

Le responsable syndical a dénoncé la campagne de dénigrement et de diabolisation menée contre des dirigeants de l’UGTT rappelant que les manifestants rassemblés, jeudi dernier, devant le siège de la centrale syndicale ont tenté de faire intrusion aux locaux de l’organisation et ont brandi des slogans hostiles revendiquant le gel de son activité.

A cette occasion, Taboubi a rappelé le rôle historique de l’UGTT dans le mouvement national et la lutte pour l’indépendance, soulignant que la centrale syndicale a été fondée sur « l’esprit patriotique et le sens des responsabilités ».

Il a, en outre, critiqué « le deux poids, deux mesures » dans la délivrance des autorisations de manifestations, affirmant que parfois les activités de l’UGTT ne sont pas autorisées alors que « la voie reste libre » pour ses opposants.

Taboubi a souligné que l’UGTT a longtemps revendiqué la suppression de la sous-traitance et défendu les droits des travailleurs en situation précaire notamment les enseignants suppléants et les docteurs chômeurs.

Déplorant l’absence de dialogue avec le gouvernement, il a réaffirmé que la grève n’est pas une fin en soi pour l’UGTT, mais un moyen de pousser à la négociation.

« Plus de 97 % des préavis de grève dans le secteur public ont abouti à des solutions avant leur exécution », a-t-il précisé, accusant toutefois les autorités de chercher aujourd’hui « à forcer l’escalade pour affaiblir l’Union ».

Selon lui, les campagnes visant les dirigeants syndicaux s’inscrivent dans une tentative plus large de « museler les composantes de la société civile ».

Il a assuré que l’UGTT continuera à défendre les droits et les libertés « dans le respect de la loi, des institutions de l’État et dans le rejet de la violence » signalant que la commission administrative nationale prendra les décisions appropriées pour riposter.

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Kébili : avancement des projets de forage de puits pour lutter contre la pénurie d’eau

La réalisation de projets de forage de puits dans plusieurs oasis à Kébili a atteint un taux d’avancement qui varie de 10 à 80%.

Le responsable des ressources hydrauliques au commissariat régional au développement agricole (CRDA), Sofien Ayadi, a indiqué à l’Agence TAP que ces travaux qui visent à combler la pénurie d’eau d’irrigation, sont réalisés à Jaziret Louhichi de Souk Al Ahad à Kébil-nord (10%), Douz (25%), Rjim Matoug (40%), Ras Al Ain au centre-ville de Kébili (50%) et Bazma à Kébili sud (80%).

Il a ajouté que d’autres projets sont en phase d’appels d’offres destinés à aménager cinq puits profonds et 7sept puits géothermaux, outre la création d’un puits à Om Somâa de Souk Al Ahad.

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Santé publique : vigilance renforcée contre le virus Chikungunya en Tunisie

“Aucun cas d’infection par le virus Chikungunya n’a été enregistré en Tunisie”, a souligné le ministère de la santé dans un communiqué publié lundi sur sa page officielle en réponse aux informations relayées sur les réseaux sociaux à ce sujet.

Le ministère assure avoir pris toutes les mesures nécessaires pour renforcer la surveillance sanitaire, la vigilance et le suivi épidémiologique dans l’ensemble du pays, ainsi qu’aux points d’entrée, grâce aux services de contrôle sanitaire aux frontières.

Selon la même source, l’ensemble des établissements de santé, aux niveaux national et régional, ont pris toutes les mesures préventives requises pour faire face à toute évolution relative à ce virus ou à d’autres urgences sanitaires.

Par ailleurs, le ministère appelle les citoyens et les médias à se référer aux sources officielles pour s’informer et à éviter de relayer des informations non vérifiées.

“Le Chikungunya n’est pas un virus nouveau. Il circule depuis plusieurs années, en particulier dans les régions tropicales, et se transmet principalement par la piqûre du moustique-tigre (Aedes). Les voyageurs se rendant dans ces zones sont invités à prendre les précautions nécessaires avant leur départ”, ajoute le communiqué.

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Tunisie : lancement d’un projet pour améliorer l’accès des jeunes vulnérables à la santé sexuelle et mentale

L’association tunisienne de la santé de la reproduction (ATSR) a annoncé, ce lundi, le lancement officiel du projet “Promotion de l’accès des jeunes vulnérables aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et de santé mentale”.

Selon un communiqué publié sur la page officielle de l’association, ce projet de deux ans a pour objectif global de renforcer l’accès équitable et inclusif des jeunes, en particulier ceux vivant dans des contextes de vulnérabilité sociale, aux services de SSR et de santé mentale.

Il sera piloté par la Fédération Internationale pour la Planification Familiale – Bureau de la Région Arabe (IPPF-AWRO), en partenariat avec l’Office national de la famille et de la population (ONFP) en tant que partenaire institutionnel stratégique et l’ATSR en tant qu’association membre de l’IPPF, ainsi que d’autres organisations thématiques et personnes ressources.

Ce projet initialement de recherche et de coordination intersectorielle sera implémenté dans quatre régions: Grand Tunis, Jendouba, Kairouan et Tataouine, lit-on de même source.

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Mort de Fadhel Jaziri : retour sur l’héritage artistique d’un géant tunisien

La scène culturelle et artistique tunisienne vient de perdre l’illustre artiste, comédien, dramaturge et metteur en scène Fadhel Jaziri, décédé à l’âge de 77 ans après un long combat contre la maladie.

Avec sa disparition, la Tunisie perd l’une de ses plus grandes icônes dans les domaines du théâtre, de la musique et du cinéma. Le défunt était un artiste exceptionnel, polyvalent et profondément ancré dans la scène culturelle tunisienne et arabe.

Fadhel Jaziri a laissé un précieux héritage artistique, fruit de plus de quatre décennies de contributions à la scène culturelle et artistique. Il a interprété des rôles dans plusieurs œuvres cinématographiques et réalisé de nombreux films, dont “Thalathoun” (Trente) et “Khousouf” (Eclipse).

Son nom est profondément ancré dans la mémoire du public grâce à de nombreux spectacles musicaux marquants, notamment “Nouba” (1991), qui a réuni des centaines de voix remarquables, ainsi que “la Hadhra”, présenté en plusieurs versions au fil des années, ou encore “Mahfel”, spectacle d’ouverture de la 57ème édition du Festival international de Carthage (FIC 2023). Mais aussi d’autres productions théâtrales et musicales ayant rencontré un immense succès populaire, dont la plus récente, “Au Violon”, présentée dans la soirée du dimanche 10 août 2025 dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Hammamet (FIH2025).

Paix à son âme.

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Technologies de l’eau : quand la Tunisie laisse filer ses talents

Un constat : en dépit de la gravité du stress hydrique auquel la Tunisie est confrontée, les gouvernants du pays ont cette tendance fâcheuse à ne pas accorder d’intérêt aux inventions mises au point par des Tunisiens pour économiser l’eau. Ce sont toujours les étrangers qui s’empressent de les valoriser et d’en tirer le meilleur profit.

IrriApp : l’irrigation intelligente ignorée localement

C’est le cas de l’invention IrriApp, conçue par Irwise, startup tunisienne spécialisée dans l’ingénierie de l’irrigation. Il s’agit d’une technologie de pointe d’irrigation à distance. À peine mise au point, son concepteur, Mohamed Mekki Maâlej, a annoncé aux médias que l’application serait valorisée, en priorité, en Algérie, en Libye et au Maroc, et non en Tunisie, pour deux raisons.

Le diffuseur enterré : une innovation qui séduit ailleurs

Autre exemple : l’invention du diffuseur enterré de Bellachheb Chahbani. Elle ne sera pas industrialisée en Tunisie, aucun homme d’affaires du pays n’ayant voulu y investir. Elle sera en revanche valorisée sur les marchés MENA et africains, deux zones aux besoins énormes en matière d’adaptation au réchauffement climatique.

Transformer l’air en eau potable : l’exemple Kumulus Water

Dernier exemple en date : l’invention permettant de transformer l’humidité de l’air ambiant en eau potable, sans aucun raccordement au réseau hydraulique.

Portée par la startup franco-tunisienne Kumulus Water, cette technologie vient d’être adoptée et valorisée par l’entreprise turque TAV Tunisie, exploitante des aéroports d’Enfidha et de Monastir.

Des générateurs atmosphériques installés à Enfidha

La valorisation de cette invention a débuté par l’installation de plusieurs machines à l’aéroport international Enfidha-Hammamet. Ces générateurs atmosphériques fonctionnent sans raccordement au réseau d’eau : ils captent l’humidité ambiante, la filtrent, l’enrichissent en minéraux, puis la transforment en eau potable de haute qualité.

Le lancement officiel du projet a eu lieu le 31 juillet 2025. Selon TAV Tunisie, cette initiative s’inscrit dans une politique RSE ambitieuse, visant à proposer une alternative écologique, économique et durable à la consommation d’eau en bouteille.

Un appel à suivre l’exemple

Espérons que nos aéroports suivront TAV Tunisie et équiperont à leur tour leurs installations en machines Kumulus Water pour tirer profit de cette solution innovante. C’est la moindre des choses qu’ils puissent faire !

ABS

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