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Festival des arts amateurs à Raoued « Twiza Fest » du 16 au 20 août : Une initiative inspirante

Dans et autour de la plage de Raoued, le festival propose chaque année une programmation éclectique : concerts, théâtre, cinéma, arts visuels et formes artistiques diverses. Des journées thématiques ponctuées de projections, dont celles de la compétition officielle, viennent enrichir le programme.

La Presse — Le Festival des arts amateurs à Raoued ( Twiza Fest ) revient du 16 au 20 août 2025 pour une 5e édition baptisée Fares Khaled, en hommage au jeune étudiant de 21 ans, décédé le 7 avril dernier suite à une chute mortelle survenue alors qu’il tentait de hisser le drapeau de la Palestine. La réalisatrice et directrice photo, Fatma Cherif, en sera la présidente d’honneur.

Créé par l’association El Mouvma Organization, formée par des jeunes originaires de Raoued, «Twiza Fest» se déploie sous le slogan fondateur : « Les marginaux aussi ont droit à la culture ». Le terme Twiza, issu de la langue amazighe, évoque la solidarité et la coopération au service du bien commun.

Ses fondateurs croient en la nécessité de conquérir les droits par les arts et l’importance d’amener la création au plus près du citoyen, où qu’il soit. Animés par l’enthousiasme et le désir de créer, ils travaillent et rêvent sous la devise: « Approche-toi de ceux qui ouvrent en toi des fenêtres de lumière et qui te disent que tu peux illuminer le monde. » .

 

Dans et autour de la plage de Raoued, le festival propose chaque année une programmation éclectique : concerts, théâtre, cinéma, arts visuels et formes artistiques diverses. Des journées thématiques ponctuées de projections, dont celles de la compétition officielle, viennent enrichir le programme.

Il est question aussi de différents ateliers, de rencontres et autres tables rondes animés par un nombre d’experts et de spécialistes sur différents thèmes liés aux droits humains, l’émigration et la question environnementale.

L’événement est une belle occasion pour les habitants des marges de rencontrer l’art et la culture. Porté par une vocation sociale et économique, il attire chaque année des candidatures venues de plusieurs régions du pays pour prendre part à la programmation et à sa compétition officielle. 

Ils aiment leur ville, unis par la passion des arts et la conviction de leur rôle dans le changement, tout en rêvant d’une répartition équitable des richesses sociales et des créations artistiques, les initiateurs de «Twiza Fest» ont cru à une manifestation à la mesure de leurs rêves et de leur foi en le pouvoir des arts à transformer l’être humain. Bon vent!

« Imagine ton âme écouter » de Karim Thlibi au festival de Carthage : Retenir l’essentiel

Nul besoin de mots ou alors juste un peu, l’unique langue que prône l’œuvre est celle de l’affect et de la psyché. Son langage est tissé d’émotions, de sons qui s’enracinent dans un inconscient collectif, fait de douleurs et d’espérances communes surgissant des profondeurs des temps.

Une multitude de ressentis-son et voix que l’on saisit ici et maintenant, permis par les magnifiques interprétations vocales des chanteurs en solo ou en dialogue et celles des chœurs.

La Presse — «Tkhayel rouhek tasmaa», Et si ton âme pouvait entendre…C’est ainsi que Karim Thlibi a invité, le 8 août, le public du festival de Carthage à entrer dans son psychodrame musical — premier du genre en Tunisie — inspiré du roman Ghadan yawm al kiyama (Demain… Jour de la Résurrection) de Mohsen Ben Nafissa.

Une œuvre vivante, organique, qui évolue à chaque représentation. Pour rappel, le psychodrame musical est une forme de thérapie artistique mêlant musique et jeu théâtral pour explorer et soigner des blessures psychologiques. C’est une tout autre version du spectacle que l’on a rencontrée, le 8 août, très différente de la première représentation qui porte le même nom que l’œuvre dont elle s’inspire, et de celle donnée l’année dernière au Festival de Hammamet, intitulée Tkhayel (Imagine).

Dans cette œuvre musicale singulière, que l’on peut considérer comme une forme de « thérapie », l’Orchestre symphonique tunisien a été pleinement associé, grâce à son expertise et à sa capacité à insuffler à la musique qu’il interprète l’atmosphère recherchée par Thlibi. La compréhension de l’orchestre et de ses membres de l’idée centrale du projet fait, en soi, partie intégrante de celui-ci. De même pour les Voix de l’Opéra et pour les différents artistes qui y participent.

Une belle assemblée a investi la scène du théâtre romain de Carthage avec, répartis sur les deux côtés, les musiciens de l’Orchestre sous la direction du chef d’orchestre Mohamed Bouslama, le violoniste Zied Zouari s’y détachant debout ; au milieu, les solistes entre musiciens et chanteurs : Nasreddine Chably, Saber Radouani, Dali Chebil, Najwa Amor, Nay Al Barghouti, Hssin Ben Miloud (gasba), Hedi Fahem (guitare), Sirine Harabi, Hamdi Al Jamoussi et le soprano Bahaeddine Ben Fadhel ; et tout en haut, de part et d’autre, les chœurs (dirigés par Haithem Gdiri).

La version proposée à Carthage était plus épurée, retenant et allant à l’essentiel : le langage vocal et musical. Exit la vidéo réalisée par Abdelhamid Bouchnak qui figurait dans les premières versions ; on pouvait voir, à la place, un montage de divers effets visuels qui servaient les différents tableaux psychodramatiques et ponctuaient les passages d’un « état » à l’autre. Exit aussi les mises en scène chorégraphiques et théâtrales.

Autant d’éléments qui rapprochaient le travail de Thlibi de l’œuvre d’art totale, que le compositeur et arrangeur a décidé de réduire à l’essentiel pour donner à écouter, à ressentir et à vivre des fragments de vie tragiques, entre autres ce qui se passe actuellement à Gaza. « Je ne pouvais et ne peux me détacher de ça.

Je ne peux pas normaliser avec le fait que des gens meurent de faim à Gaza. Il faut en parler ici et maintenant, car Gaza reflète l’histoire d’une accumulation de défaites qui pèsent lourd sur nos épaules », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse qui a suivi le spectacle.

«Imagine…», «Te souviens-tu…?», « Souris…», «Pardonne…», «Lève la tête et regarde en haut !»… C’est avec ces mots (que l’on a eu du mal à entendre à cause d’un problème de sonorisation) que l’acteur Mohamed Mrad, sollicité pour prendre part à ce spécial Carthage, a ouvert la représentation. Dominant la scène, en tant que narrateur, il a fait des apparitions entre les différents morceaux, sa voix grave et sa belle présence scénique annonçant, à travers quelques mots, l’avènement d’un nouvel état.

A ce même niveau de la scène se jouaient délicatement, par moments, des scènes d’acrobaties de « tissus aériens » soulignant cette sensation de suspension dans le temps distillée par l’œuvre de Thlibi. Les acrobates, s’enroulant autour d’un long tissu blanc, prenaient parfois la forme de cocons suspendus et figés dans les airs, métaphore de l’idée de l’attente développée dans cette œuvre. Le dénouement des cocons se fait attendre mais finit par se faire souple et majestueux…

Nul besoin de mots, ou alors juste l’essentiel : l’unique langue que prône l’œuvre est celle de l’affect et de la psyché. Son langage est tissé d’émotions, de sons qui s’enracinent dans un inconscient collectif, fait de douleurs et d’espérances communes surgissant des profondeurs des temps. Une multitude de ressentis — sons et voix — que l’on saisit ici et maintenant, permis par les magnifiques interprétations vocales des chanteurs en solo ou en dialogue et celles des chœurs.

Car il n’y a pas plus expressif et plus sincère qu’un son émis dans son instantanéité, surgissant de nos tripes, de nos mémoires corporelles et culturelles. C’est ce matériau que Karim Thlibi a investi, à l’origine et lieu de rencontre de toutes les musiques.

Deux heures d’une musique jaillissante de lieux lointains de l’âme, faite de différentes tonalités et vibrations, allant du patrimoine tunisien à l’opéra, du traditionnel au contemporain, et figurées à merveille par le jeu symbiotique de l’Orchestre symphonique tunisien, les solos des musiciens (exceptionnels Hsine Ben Miloud et Zied Zouari) et une riche palette de tessitures vocales (entre solistes et chœur) et instrumentales.

La musique, qui prenait tout l’espace, épousait les mouvements rythmiques et réguliers des vagues, tantôt monotones et violentes, tantôt vibrantes et apaisées, vaincues et triomphantes, souriantes et tristes, lucides et folles… pour raconter nos douleurs, nos défaites et nos espérances et rappeler ainsi la fragilité et l’instabilité de la condition humaine.

L’hommage à la Palestine, Karim Thlibi le voulait présent et prononcé à travers quatre pièces dont Bakitina, l’émouvante Cheddou baadhkom et Ezman, qu’il a changée pour parler des joues d’un enfant palestinien… De quoi mettre en avant la lutte continue du peuple palestinien et sa patience à supporter l’insupportable. Des images et des séquences vidéo arborant en grand le drapeau palestinien et illustrant le calvaire et les souffrances de ce brave peuple, causés par l’entité sioniste, ont été projetées. Vive la Palestine libre !

Saint Levant au Festival international de Carthage : Un artiste reconnaissant et un jeune public conquis

D’aucuns diront que l’heure n’est pas à la fête alors que les gens à Gaza se font toujours tuer par attaques directes ou par l’immonde emploi de la famine comme arme de guerre.

Mais il ne s’agit pas ici de faire la fête, mais plutôt de continuer d’exister, malgré eux, malgré tout et de maintenir vive et vivante la mémoire d’un pays, de tout un peuple que l’on veut gommer et effacer à jamais.

C’est là que le rôle des chanteurs, des poètes et autres artistes prend tout son sens pour célébrer l’identité et la mémoire.

La Presse — Une affluence record, pour cette 59e édition du festival international de Carthage, a marqué la soirée du 5 août, celle du concert du jeune artiste Saint Levant, accueilli avec fougue et passion par ses fans et autres curieux venus très nombreux.

À seulement 23 ans, ce jeune auteur-compositeur-interprète s’est imposé avec un style unique, mêlant dans ses chansons le palestinien, le français et l’anglais, pour devenir l’une des voix les plus prometteuses de la scène musicale internationale et une figure prisée de la Génération Z. Son œuvre profondément personnelle, et résolument politique, aborde l’exil, les racines et l’identité. A travers chaque mot, chaque son, chaque image et chaque style vestimentaire, il raconte une histoire chargée de sens.

Sa bande de musiciens, collaborateurs et autres Djs l’ont précédé sur scène pour préparer son entrée en lançant l’emblématique chanson «Mawtini» (ma patrie), un poème écrit par le poète palestinien Ibrahim Touqan et composé par Mohamed Fleyfel.

Saint Levant,vêtu d’un maillot de l’équipe nationale tunisienne, foule la scène du théatre antique avec marche et salut militaire sous les vibrantes acclamations du public. Il entame son concert avec une petite compilation qui chante la Palestine avec sonorités et rythmes populaires réhaussés par les pas enracinés dans la terre de la dynamique danse Dabké que l’artiste a repris en leitmotiv, en frappant des pieds le sol tout au long du concert.

Marwan Abdelhamid (son vrai nom) a toujours revendiqué et mis en avant ses origines palestiniennes, mobilisant, depuis le génocide en cours à Gaza entamé depuis le 7 octobre 2023 par l’entité sioniste, toute son énergie artistique pour alerter l’opinion et éveiller les consciences sur la réalité de l’occupation israélienne. Il a même changé sa ligne éditoriale sur instagram en supprimant, entre autres, tous ses contenus qui pourraient faire de lui le crooner des débuts.

D’aucuns diront que l’heure n’est pas à la fête alors que les gens à Gaza se font toujours tuer par attaques directes ou par l’immonde emploi de la famine comme arme de guerre. Mais il ne s’agit pas ici de faire la fête, mais plutôt de continuer d’exister, malgré eux, malgré tout et de maintenir vive et vivante la mémoire d’un pays, de tout un peuple que l’on veut gommer et effacer à jamais. C’est là que le rôle des chanteurs, des poètes et autres artistes prend tout son sens pour célébrer l’identité et la mémoire.

Saint Levant est né à El Qods, pendant la deuxième Intifada et a grandi pendant dix ans à Gaza, à laquelle il a dédié son premier EP «From Gaza with Love». Lors des attaques sionistes de la ville en 2007, Marwan et sa famille ont été contraints de fuir en Jordanie, où il a passé le reste de sa jeunesse avant de s’installer à Los Angeles. Il connaît donc et, à l’instar de nombreux Palestiniens , le drame de l’exil forcé et le chante pour maintenir intacte l’histoire de son pays.

En février 2024, il dévoile son clip «Deira», tourné dans les paysages de Jordanie aux côtés du jeune rappeur gazaoui MC Abdul (15 ans). Cumulant plusieurs millions de vues, le clip rend hommage à Gaza à travers l’hôtel Deira — conçu et géré par son père, architecte et entrepreneur —, détruit par les frappes sionistes depuis le 7 octobre 2023.

Surplombant la mer à Al-Rimal, l’hôtel était autrefois l’une des plus belles structures de la ville et l’endroit où Marwan se sentait vraiment chez lui. L’artiste l’imagine comme un lieu de retour : une destination personnelle, un point de repère symbolisant une Palestine libre.

L’artiste s’est aussi engagé en dehors de la scène pour la défense de la culture et de l’héritage palestiniens. Il a créé en 2023 la Fondation 2048 (the 2048 Foundation), une association à but non lucratif dont l’objectif est de financer les projets culturels et artistiques palestiniens. Ce nom commémore le centenaire de la Nakba (la catastrophe) de 1948.

«Je chante l’exil (la ghorba), mais ce soir je ne me sens pas du tout dépaysé parmi vous. Je me sens comme dans mon pays. Regardez-moi ce public!», lance dans sa langue natale Saint Levant, très ému devant un Carthage noir, ou plutôt étincelant de monde — sur des sonorités pop algériennes qui constitue une des influences de son nouvel album «Love Letters».

Un projet porté par des titres aux sons hybrides à l’instar du Raï et autres rythmes plus anciens du funk des années 1980, et qui embrasse la pluralité de son propre héritage culturel lui qui est d’une mère franco-algérienne et d’un père serbo-palestinien.

 

Un beau désordre

«Je n’ai pas la carrière de Nancy Ajram, la mienne a démarré il y a seulement trois ans, mais je promets de vous offrir un beau concert», annonce l’artiste qui avait assisté, le 2 août dernier, à la prestation de la chanteuse libanaise, une occasion pour lui de vivre l’ambiance du festival et d’établir un premier contact avec son public.

Un public qui lui a exprimé lors de son concert beaucoup d’amour, que l’artiste a tenu à  lui rendre dans la limite de ce que son répertoire pouvait lui permettre en proposant un programme fait de ses morceaux les plus emblématiques dans une ambiance et une mise en scène très décontractée où l’on décèle des références populaires palestiniennes et maghrébines.

Et une partie de DJ set avec une mixtape très hétéroclite combinant des bouts de tubes tunisiens comme «Sidi Mansour», de la dabka palestinienne, du Shakira, de la détonante darbouka orientale… Une manière de revisiter des morceaux populaires qui ont marqué la mémoire collective arabe et de rendre hommage à une arabité qu’il revendique haut et fort dans un beau désordre, accompagné par sa bande d’amis et collaborateurs qui ont fait vibrer et enflammé la scène et, par effet de vague, les gradins de Carthage!

Marwan, très reconnaissant, a rendu hommage à son public et à la Tunisie en brandissant du haut de la scène le drapeau national et en leur adressant un touchant message d’amour à travers la chanson «Athada Al Alem» de Saber Rebai.

Grand hic de la soirée et pas le moindre, la sonorisation qui a malheureusement fait défaut gâchant par moments ses chansons qui déjà condensent des effets sonores et autre Auto-Tune (un logiciel qui corrige la hauteur (tonalité) d’une voix ou d’un instrument, le plus souvent pour lisser les imperfections et rendre les notes plus justes.).

Cela a occulté quelquefois sa voix au profit des enregistrements sonores . On a eu droit aussi à quelques petites coupures de son et autres grésillements et craquement de baffles. Des problèmes que l’on n’a pas rencontré dans d’autres concerts lors de cette édition de Carthage et qui ont fini par gâcher quelques passages du concert.

Le son, et spécialement pour ce concert, aurait dû être le plus net possible car les nouvelles chansons de l’artiste regorgent déjà d’effets sonores et sans ces conditions l’on peut facilement tomber dans la cacophonie. Les jeunes de la génération Z debout et jusqu’au bout, faisant fi de ces désagréments, ont accompagné, ravis et conquis, l’artiste et sa bande en chantant en chœur, en sautant, en dansant et en clamant une Palestine libre du fleuve Jourdain à la mer Méditerranée!

Au centre de la scène arabe

Cette identité musicale unique qui combine musiques arabes, R&B et hip-hop, Saint Levant la rehausse avec différentes collaborations avec des figures de la scène artistique arabe. Il se plaît à rassembler de nombreux artistes et parvient avec la combinaison de leurs univers à créer de nouvelles figures, de nouvelles esthétiques.

Il a travaillé entre autres avec le DJ et fashion designer cairote Xander Ghost avec lequel il s’est produit au Caire, avec Lyna Zerrouki, jeune réalisatrice franco-algérienne qui a réalisé deux de ses clips et notre Ratchopper national Aka Souhayl Guesmi avec lequel il a signé son morceau trend «Kalamantina» et qui était présent ce soir-là sur la scène de Carthage. Producteur, DJ et compositeur, ce dernier a collaboré avec des rappeurs comme Ghali, Castro, ALA , 4LFA et bien d’autres.

D’ailleurs c’est «Kalamantina» qui a cloturé le dynamique concert de Saint Levant, chantée en chœur avec un public plus que conquis malgré les quelques points faibles et maladresses qu’on peut expliquer peut-être par un manque de maturité par rapport ce genre de scène, car un Carthage bondé peut être très intimidant.

« Imagine » de Karim Thlibi : Une version « spécial Carthage »

Après le festival international de Hammamet l’année dernière, le spectacle symphonique « Imagine », signé par Karim Thlibi avec l’Orchestre symphonique tunisien et les Voix de l’Opéra, sera présenté, le 8 août, lors de  la 59e édition du festival international de Carthage.

La Presse — Tiré du roman « Demain .. Jour de la Résurrection » de l’écrivain tunisien Mohsen Ben Nefissa, « Imagine», qui est conçu comme un psychodrame musical, puise dans la mémoire collective tunisienne et met en lumière la richesse infinie de notre héritage en réunissant différents genres musicaux, auxquels Thilibi ajoute différents éléments audiovisuels agencés par Abdelhamid Bouchnaq.

Joué avec l’Orchestre symphonique tunisien sous la direction du chef d’orchestre Mohamed Bouslama, le spectacle fait intervenir différents artistes entre voix et sollistes : Nay Al Barghouti, Zied Zouari, Haythem Hadhiri, Mohamed Ali Chebil, Hssin Ben Miloud, Hedi Fahem, Saber Radouani, Sirine Harabi, Hamdi Al Jamoussi, Haroun Karoui et Nasreddine Chebli.

Présentée plusieurs fois dans différentes occasions, l’œuvre est en constante évolution avec des modifications et autres réécritures apportées à chaque représentation. «Un spectacle figé, que l’on ressort à l’identique comme un plat conservé au frigo, me paraît contraire à l’essence même de l’art et de la vie.

La version qui sera présentée à Carthage a été pensée spécialement pour ce festival. Elle reste fidèle à l’esprit de la création originale tout en portant une énergie propre à ce moment précis», avait confié Karim Thlibi à La Presse dans une interview publiée le 7 juillet dernier.

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