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Tunisie : vers une nouvelle politique publique pour l’emploi et la formation professionnelle 2026-2030

Une réunion s’est tenue mercredi dernier au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de formation, sur la mise en place d’une politique publique, relative à l’emploi, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et les sociétés communautaires, dans le cadre du Plan de développement 2026‑2030.

Au cours de cette réunion, tenue en présence du ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued, les participants ont insisté sur l’importance d’adopter une nouvelle approche pour mettre en œuvre des politiques adaptées aux réalités régionales et aux préoccupations des acteurs concernés, dans le cadre d’une réforme globale, lit-on dans un communiqué du ministère publié ce vendredi.

Les intervenants ont appelé à une mobilisation collective entre les différents partenaires engagés dans les domaines de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat. Il a également été souligné que l’appui à l’innovation locale et l’encouragement à l’autonomie sont des axes essentiels.

Le projet des sociétés communautaires a été aussi au cœur des discussions et l’accent a été mis sur la nécessité d’assurer une bonne gouvernance et d’améliorer l’accompagnement et le soutien, outre l’adaptation du cadre légal aux particularités de ce type de structures.

Le bilan de 2021‑2025 a été également présenté et les priorités en matière de formation professionnelle ont été définies.

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ANETI : 52 % des agences passent à l’enregistrement à distance des demandeurs d’emploi

L’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) a annoncé sur son site web que 52 % de ses agences dans différentes régions du pays utilisent désormais la plateforme d’enregistrement à distance.

La transition numérique a concerné 48 agences de l’ANETI, où les demandeurs d’emploi et les entreprises peuvent désormais s’inscrire à distance.

Le projet de généralisation de la plateforme numérique, financé par la Banque mondiale et l’Union européenne, s’inscrit dans le cadre d’une réforme globale adoptée par l’agence à l’horizon 2030.

Il comprend, outre la numérisation, la restructuration des services aux demandeurs d’emploi, le développement d’outils d’accompagnement à l’entrepreneuriat et la création de services destinés aux entreprises, afin de renforcer la capacité de l’agence à s’adapter aux mutations du marché du travail et à garantir une interaction plus efficace entre l’offre et la demande.

 

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Les perspectives économiques 2026 en Tunisie  

Le conseil des ministres tenu mardi 29 juillet 2025, sous la présidence du Premier ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, a examiné les principaux indicateurs de la situation économique actuelle et les principales caractéristiques du modèle de développement pour l’exercice 2026, dont l’objectif primordial est de renforcer les fondements de l’État social et de la justice sociale, notamment en renforçant la prise en charge des groupes vulnérables et à faibles revenus, en facilitant leur intégration économique et en améliorant leurs conditions de vie.

Le deuxième objectif concerne la relance de l’emploi et la réduction du taux de chômage, notamment par la création de nouvelles opportunités de recrutement dans le secteur public et la régularisation de plusieurs situations administratives.

Le troisième axe concerne l’investissement dans le développement régional, en s’appuyant sur les résultats des conseils locaux, régionaux et de district dans le cadre de l’élaboration du Plan de développement 2026-2030.

D’autres priorités stratégiques comprennent la stimulation de l’investissement public comme moteur de l’investissement privé, le soutien aux entreprises communautaires et aux petites et moyennes entreprises, l’investissement dans les secteurs de la santé, des transports et de l’éducation, la promotion des énergies renouvelables, l’intégration de l’économie informelle et la restructuration et la réforme des institutions publiques.

Les objectifs complémentaires portent sur le renouvellement du tissu industriel et le développement de politiques industrielles axées sur les marchés nationaux et africains, l’adoption d’une stratégie industrielle intégrant l’innovation et les technologies modernes, l’amélioration de la compétitivité économique et du climat des affaires et la modernisation des infrastructures, avec des mesures incitatives pour les secteurs de l’industrie, du commerce, du tourisme, des transports et des communications.

Le Conseil des ministres a recommandé d’accélérer l’élaboration du plan économique 2026, sur la base des données de terrain collectées lors des consultations locales, régionales et départementales dans le cadre du plan de développement 2026-2030.

Ce plan devra garantir un équilibre entre croissance économique et justice sociale, et être aligné sur le Plan de développement et la Loi de finances 2026, conformément au programme économique et social de l’État.

Comme on le voit, les orientations retenues sont toutes budgétivores et le communiqué du Premier ministère n’évoque à aucun moment les moyens qui vont permettre de financer la débauche de dépenses publiques envisagées, alors que l’Etat traverse une grave crise financière, que la croissance demeure atone peinant à atteindre 2% et que les financements extérieurs risquent d’être très couteux, étant donné la note souveraine du pays, qui est CCC1.

I. B.  

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Tunisie – Banque mondiale : Cap sur les réformes et les investissements pour l’emploi

La Tunisie renforce son partenariat stratégique avec la Banque mondiale et l’IFC, dans le cadre de son prochain Plan national de développement. Au cœur des discussions : gouvernance, justice sociale et projets créateurs d’emplois, notamment dans les énergies renouvelables et l’agroalimentaire.

Le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a reçu ce lundi 30 juin 2025 le Représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, Alexandre Arobbio, ainsi que Sarah Morsi, Représentante résidente de la Société financière internationale (IFC). Une rencontre qui s’inscrit dans une dynamique de consolidation des relations avec les institutions financières internationales, à l’heure où la Tunisie prépare son Plan national de développement 2026-2030.

À cette occasion, le Secrétaire d’État a salué la solidité d’un partenariat vieux de plus de soixante ans entre la Tunisie et la Banque mondiale. Il a appelé à l’intensification de l’appui international dans la mise en œuvre d’un programme de réformes « ambitieux », fondé sur une amélioration de la gouvernance, la réduction des disparités régionales et la promotion d’une justice sociale équitable.

Ce programme est directement lié aux grandes orientations du futur Plan national de développement, actuellement en cours d’élaboration selon une approche participative et inclusive. L’enjeu est de traduire ces priorités en actions concrètes et en investissements structurants, avec l’appui des partenaires internationaux.

Des projets à fort impact dans des secteurs stratégiques

Pour leur part, les représentants de la Banque mondiale et de l’IFC ont réaffirmé leur engagement à soutenir la Tunisie, tant sur le plan technique que financier. Ils ont insisté sur l’importance de la coordination et de l’efficience dans la mise en œuvre des projets en cours, notamment ceux réalisés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

Sarah Morsi, de l’IFC, a particulièrement mis en avant les investissements dans des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables et les industries agroalimentaires, reconnus pour leur potentiel en matière de création d’emplois durables. Elle a également exprimé la volonté de l’IFC de renforcer son soutien aux projets alignés sur les priorités nationales, dans un esprit de co-construction avec les autorités tunisiennes.

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Tunisie : « Accompagnant de vie », un métier avec emploi garanti

La Tunisie se dote d’un nouveau métier à fort potentiel d’employabilité : l’accompagnant de vie. Annoncée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, cette nouvelle filière de formation professionnelle se présente comme une réponse directe à la fois aux besoins croissants en matière d’aide sociale et à la nécessité de renforcer l’insertion des jeunes dans le monde du travail.

Un métier humainement essentiel, professionnellement porteur

La fonction d’accompagnant de vie cible un public souvent vulnérable : personnes âgées, en situation de handicap, souffrant de maladies chroniques ou atteintes de troubles du spectre de l’autisme. Il s’agit de leur offrir un soutien adapté, aussi bien sur le plan physique que psychologique et social, dans une logique d’accompagnement global.

Selon le ministre, cette formation est conçue pour répondre à des standards élevés. Elle mise sur l’acquisition de compétences en communication, en soins de base, en accompagnement psychosocial, ainsi qu’en gestion des situations sensibles. « Ces compétences ne peuvent être développées que dans un cadre rigoureux, mêlant apprentissage théorique et immersion pratique », a-t-il insisté.

Une insertion professionnelle quasi assurée

Fait remarquable : le programme affiche un taux d’insertion professionnelle pouvant atteindre les 100 %. Cela s’explique par une forte demande, tant sur le plan national qu’international, pour ce type de profils qualifiés. Le ministère prévoit également une évaluation continue du parcours afin de garantir la qualité de la formation et de l’adapter en permanence aux besoins du marché.

Le cursus sera disponible dans les centres de formation professionnels publics et privés, conformément à une stratégie plus large de modernisation de la formation professionnelle. Celle-ci vise à mieux répondre aux réalités sociales du pays et aux mutations du marché du travail, en développant des métiers à la fois utiles et porteurs.

En investissant dans ce nouveau métier, la Tunisie ouvre ainsi une double voie : celle de l’inclusion sociale des personnes fragiles, et celle d’un avenir professionnel prometteur pour de nombreux jeunes en quête de perspectives concrètes.

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