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Des distributeurs d’eau Kumulus à l’aéroport Enfidha-Hammamet

L’aéroport international d’Enfidha-Hammamet, au centre de la Tunisie, a installé des distributeurs d’eau Kumulus innovants, conçus pour extraire l’humidité de l’air et la convertir en eau potable. La société gestionnaire de l’aéroport, TAV Tunisie, a annoncé cette innovation, précisant que «cette initiative vise à offrir une alternative écologique, économique et durable à l’eau en bouteille», qui provoque une pollution au plastique.

Utilisant une technologie de pointe, ces appareils captent l’humidité ambiante, qui est ensuite filtrée, minéralisée et transformée en eau potable, le tout sans aucun raccordement au réseau public d’eau.

Chaque distributeur peut produire en moyenne 30 litres d’eau potable par jour, réduisant ainsi considérablement la consommation de plastique à usage unique et les émissions de CO2 liées au transport et à la logistique de l’eau, tout en offrant aux voyageurs et au personnel un accès continu à une eau fraîche et propre, a ajouté l’entreprise.

TAV Tunisie a également confirmé que l’aéroport international Habib-Bourguiba de Monastir sera équipé de distributeurs d’eau Kumulus dans les prochains jours. Kumulus Water est une startup tunisienne spécialisée dans les solutions innovantes de production d’eau à partir de l’air.

En 2023 seulement, la startup a permis d’éviter le rejet de 8 000 kilogrammes de CO2 et l’utilisation de 5 000 kilogrammes de plastique. Depuis sa création en 2021, la startup a reçu plusieurs prix et financements internationaux. Elle fait partie des cinq jeunes entreprises à fort potentiel sélectionnées par le Global Scale-up Program – une plateforme d’innovation ouverte pilotée par Terna avec Microsoft, Mind the Bridge et Elis – qui ont présenté leurs projets à Turin et Rome dans le cadre de «A Bridge to Tunisia» pour «transformer la collaboration énergétique entre les deux rives de la Méditerranée en un cercle vertueux d’innovation et de développement durable».

I. B. (avec Ansamed)

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Tourisme à Djerba : vers un été prometteur et une île plus propre grâce à l’initiative “Djerba sans plastique”

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a annoncé une hausse attendue de l’activité touristique à Djerba en août, saluant les efforts conjoints des municipalités, de la société civile et des professionnels pour améliorer la propreté de l’île.

Lors d’une visite ce lundi à Djerba, dans le cadre d’une tournée dans le gouvernorat de Médenine, il a salué la mobilisation des professionnels du secteur touristique qui ont financé 45 agents de propreté durant toute la saison estivale, mis à disposition des trois municipalités de l’île pour faire face à l’augmentation significative de la population et à la multiplication des déchets.

Il a insisté sur la nécessité de pérenniser ces actions et de renforcer l’implication citoyenne pour préserver l’environnement.

Tekaya a également rappelé l’importance du projet “Djerba sans plastique”, visant à bannir le plastique et à promouvoir des alternatives écologiques. Par ailleurs, il a confirmé une reprise touristique en août, avec une augmentation des arrivées et des nuitées, soulignant que le secteur génère jusqu’à 50 millions de dinars par jour en haute saison, contre 25 à 30 millions de dinars par jour en période hivernale.

En marge de sa visite, le ministre a inspecté le site d’un futur complexe touristique écologique à Ben Guerdane, d’une superficie de 35 hectares, situé à Henchir Boukornine, et a évoqué la diversification des produits touristiques. Il s’est également penché sur la situation de l’artisanat à Djerba.

La veille, Tekaya avait inauguré le Festival international de poterie de Guellala et rencontré des professionnels du tourisme à Zarzis pour discuter des défis du secteur, dont la fermeture de près de la moitié des hôtels locaux.

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Les «barbechas» tunisiens et la concurrence des migrants subsahariens

Dans une enquête intitulée «Les collecteurs de plastique en Tunisie luttent contre la crise et l’afflux de migrants», l’agence AFP donne voix à ces hommes et ces femmes qui fouillent les poubelles pour collecter les bouteilles en plastique à revendre aux centres de recyclage, et qui doivent désormais faire face à la concurrence des migrants subsahariens sur cette activité informelle, exténuante et mal rémunéré.

«Face à des opportunités d’emploi limitées, à une inflation galopante et à un chômage élevé, des milliers de Tunisiens se sont tournés vers la collecte du plastique pour survivre», écrit l’agence, qui voit dans le développement de cette activité le «reflet de l’aggravation de la crise économique en Tunisie et des défis migratoires croissants.»

«Un kilo de bouteilles en plastique ne rapporte que 0,5 à 0,7 dinar tunisien, soit moins de 0,25 dollar», rapporte l’agence qui cite

Hamza Chaouch, président de la Chambre nationale des collecteurs de déchets recyclables, estimant à 25 000 le nombre de collecteurs de plastique en Tunisie, dont environ 40 % dans la capitale. «Nombre d’entre eux sont aujourd’hui des travailleurs, des retraités et des agents de nettoyage qui complètent leurs revenus, face à la hausse constante du coût de la vie», ajoute l’AFP.

Le taux de pauvreté en Tunisie qui dépasse 15 %, le taux de chômage autour de 16 % et l’inflation dépassant 5,4 % pousse davantage de personnes vers cette activité informelle qui attire de nombreux migrants d’Afrique subsaharienne, dont beaucoup sont bloqués en Tunisie après avoir échoué à traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe.

Ce qui crée une concurrence entre les collecteurs locaux, appelés aussi «barbechas» (fouilleurs) et les travailleurs migrants qui n’a pas encore dégénéré en violence, mais cela ne saurait tarder.

Des responsables de centres de recyclage ont cru avoir trouvé la solution en refusant de travailler avec les «barbechas» subsahariens, mais cela ne semble pas avoir dissuadé ces derniers qui, pour la plupart, n’ont pas d’autres sources de revenu, les autorités ayant interdit le travail des migrants irréguliers.

I. B.   

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