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Mhamed Ali Ben Mahmoud : Comment vendre plus en écoutant mieux ? L’exemple BuzzBip


Diplômé de la Mediterranean School of Business à Tunis, Mhamed Ali Ben Mahmoud a façonné son parcours au cœur de l’écosystème exigeant des startups technologiques. Ses expériences au sein d’entreprises innovantes comme Med.tn, Expensya, Mass Analytics ou Go My Code lui ont permis d’apprendre auprès de fondateurs inspirants et de forger une conviction : un jour, il se lancerait dans sa propre aventure.

Ce pari, il l’a concrétisé avec BuzzBip, cofondée avec son associé Walid. « C’est une équipe d’enfer », affirme-t-il, décrivant une dynamique nourrie par la complémentarité, la passion et l’audace. Un trio indispensable pour affronter les incertitudes du marché tunisien, les lourdeurs administratives et les aléas économiques.

« Le marketing conversationnel, c’est créer un dialogue, pas imposer un message. »

 

L’idée fondatrice de BuzzBip est limpide : pour mieux vendre, il faut commencer par écouter. Dans un univers saturé de messages où les consommateurs se montrent volatils et exigeants, la startup mise sur le marketing conversationnel — personnalisation des échanges, transparence, et intelligence du dialogue — afin de créer une relation durable et efficace avec le client.

« Les startups tunisiennes sont un souffle d’espoir pour une génération en quête de sens. »

 

Ce choix stratégique s’inscrit dans un contexte tunisien contrasté : chômage des diplômés, manque d’investissements, mais aussi vitalité de jeunes entrepreneurs qui osent casser les codes. Portés par leur créativité et leur volonté de changement, ces acteurs innovants construisent des projets à fort impact, offrant à la fois des perspectives économiques et un souffle d’espoir à toute une génération en quête de sens et d’autonomie.

A.B.A

EN BREF

  • Mhamed Ali Ben Mahmoud, diplômé de la MSB, a travaillé dans plusieurs startups innovantes avant de cofonder BuzzBip.
  • Son associé Walid et lui misent sur la passion, l’audace et la complémentarité.
  • Leur credo : écouter avant de vendre, via le marketing conversationnel.
  • BuzzBip privilégie personnalisation et transparence pour fidéliser les clients.
  • Dans un contexte économique difficile, la startup incarne la résilience et la créativité d’une génération d’entrepreneurs tunisiens.

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Tunisie : un futur hub régional en biotechnologie grâce à un partenariat public-privé

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a examiné ce vendredi la création d’un centre régional de formation en biotechnologie, lors d’une réunion avec des chercheurs et experts du secteur.

Selon un communiqué du ministère, le projet envisagé ambitionne de répondre à plusieurs défis majeurs : offrir des formations de haute qualité dans le domaine des biotechnologies, développer la production de matériaux biologiques sur le territoire tunisien, attirer de nouveaux investissements dans ce secteur porteur, et renforcer la coopération avec les pays africains.

Ferjani a insisté sur l’importance d’accélérer les démarches pour concrétiser ce projet grâce à un partenariat public-privé. Il a rappelé que la Tunisie dispose des compétences scientifiques et industrielles nécessaires pour devenir une plateforme régionale en biotechnologie.

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Télécommunications : +2% de chiffre d’affaires en juin 2025

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications en Tunisie a progressé de 2 % en juin 2025, pour atteindre environ 339,9 millions de dinars (MD).

Selon les données publiées, vendredi 8 aout, par l’Instance nationale des télécommunications (INT), cette hausse intervient après un chiffre d’affaires d’environ 332,5 MD en mai 2025, également en hausse de 2 %. En avril 2025, le marché avait enregistré une baisse de 6 %, tombant à 325,3 MD.

En mars 2025, les transactions financières du secteur avaient connu une forte progression de 23 %, atteignant 346,4 MD, après un recul en février 2025, période marquée par le lancement du service de cinquième génération (5G).

S’agissant du marché de la téléphonie fixe, le taux d’abonnement mensuel pour chaque 100 familles a atteint 51,9 % en juin 2025, contre 50,3 % en juin 2024 et 49,1 % en juin 2023.

Pour les services Internet fixe, le nombre d’abonnements pour chaque 100 familles est passé à 50,1 % en juin 2025, contre 45,4 % en 2024 et 47,4 % en 2023.

En revanche, la téléphonie mobile a poursuivi sa baisse : le nombre d’abonnements mensuels pour chaque 100 habitants est passé de 135,6 % en juin 2023 à 125,5 % en juin 2024, puis à 122,1 % en juin 2025.

Le taux d’abonnement mensuel à l’Internet mobile a également reculé, atteignant 89,3 % en juin 2025, après 91,5 % en 2024 et 94 % en 2023.

L’Instance explique cette baisse par la résiliation des abonnements d’un opérateur de réseau mobile virtuel ayant cessé ses activités en 2024, ainsi que par la mise à jour des données des entreprises de télécommunications, dans le cadre de la résolution n°3 de 2024 relative à la protection des droits des utilisateurs lors de l’abonnement aux services de téléphonie mobile.

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BIGTECH AFRICA 2025 : TUNIS x SEOUL, deux plateformes qui rapprochent les continents

À l’occasion de BIGTECH AFRICA 2025, la Chambre de Commerce Tuniso-Coréenne (TKCC) organise une session spéciale le 10 septembre 2025, de 11h à 12h (CET), au Parc des Expositions du Kram, Tunis.

Objectif : ouvrir un espace de dialogue entre deux régions dynamiques – l’Afrique du Nord et l’Asie de l’Est – autour de l’innovation, de l’investissement et des nouvelles routes de croissance.

Tunis et Séoul : deux hubs pour les ambitions globales

Organisée par la TKCC, cette session réunira des intervenants de haut niveau pour explorer comment :

Tunis peut servir de plateforme de lancement stratégique pour l’innovation coréenne, visant les marchés africains et européens ;

Séoul peut devenir une porte d’entrée naturelle pour les startups africaines souhaitant s’implanter en Asie du Sud-Est.

L’événement s’inscrit dans un momentum bilatéral fort, où les échanges technologiques, les talents et les opportunités d’expansion trouvent un terrain fertile de part et d’autre.

🎫 Inscrivez-vous dès maintenant pour assister en présentiel ou recevoir le lien de diffusion en direct :

👉 https://shorturl.at/PsT9B

🌐 Inscription générale à BIGTECH AFRICA :

👉 https://lnkd.in/dFMB6gga

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StartUP : D’où est née l’idée de SD Academy ? Y a-t-il une histoire personnelle derrière ce projet engagé ?

L’idée de l’académie est née il y a longtemps. J’ai grandi avec elle. J’ai grandi dans le sud de la Tunisie, plus précisément à Médenine. Mon père est journaliste et ma mère est enseignante. Elle répétait toujours cette phrase : « Tout le bonheur du monde commence par l’éducation ». La plupart de nos conversations étaient des dialogues profonds et des discussions sur les groupes vulnérables et défavorisés qui avaient dû abandonner l’école.

Interview avec Farah Tounsi – Fondatrice de SD Academy.

Quels sont aujourd’hui les principaux obstacles que rencontrent les personnes sourdes et muettes en Tunisie pour accéder à l’éducation et à l’emploi ?

En réalité, de nombreux obstacles et problèmes existent dans la vie des personnes sourdes. Tout d’abord, il y a des lois qui existent mais ne sont pas réellement appliquées.

La loi stipule que pour qu’un enfant sourd soit intégré dans une école ordinaire, il doit passer par plusieurs étapes de formation dans des centres de soins, être soumis à des évaluations, et finalement, cinq autres enfants doivent quitter la classe pour que son intégration soit “légale”. C’est une loi qui est non seulement décourageante, mais aussi inapplicable et inefficace.

« Tout le bonheur du monde commence par l’éducation. »

 

De plus, les personnes sourdes qui ont la chance d’aller à l’école souffrent d’intimidation et, surtout, ne parviennent pas à suivre le système éducatif, qui n’est pas adapté à leurs besoins et à leurs spécificités.

Sans oublier que les enseignants ne connaissent pas la langue des signes, ce qui force les personnes sourdes à abandonner l’école à un très jeune âge.

SD Academy se présente comme une plateforme “intelligente” : en quoi cette intelligence se manifeste-t-elle concrètement ?

SD Academy est la première plateforme éducative intelligente en Tunisie destinée aux personnes sourdes et malentendantes. Son aspect intelligent réside dans le fait qu’elle propose un contenu pédagogique qui s’adapte aux besoins individuels de chaque apprenant et s’adresse à tous les profils de surdité.

La plateforme offre la possibilité aux personnes atteintes de surdité profonde d’apprendre en langue des signes à 100 %, avec une traduction en temps réel et synchronisée avec l’enseignant.

Comment avez-vous adapté les contenus pédagogiques aux besoins spécifiques de cette communauté ?

Au début du projet, nous avons effectué de nombreuses visites sur le terrain dans des centres pour personnes sourdes. Cela nous a permis de recenser les problèmes éducatifs qu’elles rencontrent et de mieux comprendre leurs méthodes d’apprentissage.

Nous avons ensuite travaillé avec des conseillers pédagogiques des directions régionales de l’éducation pour adapter le contenu éducatif tunisien. Nous y avons apporté de légères modifications pour qu’il soit plus en phase avec leurs besoins spécifiques.

Votre ambition va au-delà de l’éducation : vous parlez aussi d’intégration sociale et économique. Comment cela se traduit-il dans la pratique ?

SD Academy est bien plus qu’une simple plateforme éducative, c’est un état d’esprit. Son objectif principal est d’offrir une seconde chance éducative aux personnes sourdes, sans aucune limite d’âge ou de niveau d’expérience.

« C’est à nous d’apprendre à nous adapter aux personnes sourdes, pas à elles de s’adapter à un système qui les exclut. »

 

Nous avons des enfants qui n’ont jamais été scolarisés et qui commencent leur parcours d’apprentissage à partir de zéro avec notre programme.

Travaillez-vous en partenariat avec des écoles spécialisées, des associations ou des institutions publiques ?

Nous travaillons avec des startups, des écoles privées, des centres de soins pour personnes sourdes et, bientôt, des écoles publiques.

Quelles sont les outils mis à disposition sur la plateforme : vidéos en langue des signes, sous-titres, tutoriels visuels ?

Nous proposons différents packs adaptés aux besoins de chaque apprenant. Nos cours sont disponibles sur notre plateforme interactive en direct, avec des enregistrements. Nous avons également mis en place un système d’évaluation continue. Nos packs s’adressent aux personnes sourdes et muettes, à leurs parents et aux experts.

Combien de personnes utilisent aujourd’hui SD Academy ? Avez-vous des premiers retours sur l’impact ?

Tout d’abord, il est important de noter que nous avons mené des projets pilotes. Le projet étant autofinancé et notre équipe étant limitée, il était nécessaire de restreindre le nombre de participants sur la plateforme pour réduire les ressources. Nous avons donc eu plus de 150 inscriptions.

Cependant, cette situation ne durera pas, car nous avons signé un partenariat avec le ministère des Affaires sociales pour que SD Académie devienne une plateforme reconnue par l’État et puisse ainsi augmenter le nombre de nos apprenants.

« SD Academy, c’est bien plus qu’une école en ligne : c’est une seconde chance, un nouveau départ pour des personnes qu’on a trop longtemps ignorées. »

 

Concernant notre impact, je peux vous raconter une histoire. Lors d’une mission officielle avec le Croissant-Rouge des Émirats dans un village de sourds en Tunisie, une fille de 10 ans a retrouvé l’ouïe pour la première fois. Je me souviens très bien de sa réaction : sa peur, son souffle court, ses regards innocents et surtout le jour où elle a rejoint notre plateforme.

Elle a commencé son programme d’études en pleurant. Ce jour-là, elle a commencé une nouvelle vie avec un avenir prometteur.

L’inclusion des personnes sourdes passe aussi par la sensibilisation du grand public. Avez-vous mené des actions en ce sens ?

Nous travaillons activement sur des campagnes de sensibilisation, nous produisons des vidéos qui abordent des sujets d’intérêt pour les personnes sourdes et nous menons régulièrement des sondages pour recueillir l’avis des membres de la communauté.

« Grâce au numérique, une fille sourde de 10 ans a pu commencer à apprendre… en pleurant de joie. »

 

De plus, la deuxième version de notre plateforme inclut une section de type blog avec des articles, des histoires de réussite et des podcasts dédiés aux personnes sourdes.

Le numérique peut-il combler le vide laissé par les institutions en matière d’éducation inclusive ? Où voyez-vous ses limites ?

Oui, la technologie peut être une solution alternative pour combler le manque d’éducation dans les institutions, surtout dans les régions de l’intérieur du pays. Malheureusement, la majorité des personnes sourdes se trouvent dans ces zones, où la plupart des centres de soins sont fermés ou nécessitent des réparations. Avec la technologie numérique, nous pouvons créer une solution.

Quant aux limites, elles résident dans l’accès aux ressources électroniques, à internet et à l’électricité.

Comment financez-vous aujourd’hui le développement de la plateforme ? Des levées de fonds ou subventions sont-elles prévues ?

Tout ce que la plateforme a accompli a été réalisé grâce à un autofinancement. C’était une décision personnelle de ne pas contracter de prêt, surtout au début.

Oui, il existe un programme pour collecter des subventions, notamment après avoir obtenu l’accréditation de l’État.

Quelles sont vos prochaines étapes : développement régional, ouverture à d’autres handicaps, traduction en langues étrangères ?

Nos prochaines étapes majeures consistent à finaliser la nouvelle version de notre plateforme. Nous lancerons des projets B2G (Business-to-Government) à travers toute la Tunisie en partenariat avec le ministère des Affaires sociales. De plus, nous allons intensifier nos efforts de sensibilisation de la communauté et planifier notre expansion vers l’Afrique.

« Les lois existent, mais elles ne sont ni appliquées ni adaptées. L’innovation, elle, n’attend pas. »

 

Quel message adressez-vous à la société tunisienne concernant l’inclusion des sourds-muets ?

Je souhaite adresser un message à la société tunisienne : les personnes sourdes et malentendantes ne sont pas en marge de notre communauté. Elles font partie de nous, elles sont simplement différentes. C’est à nous d’apprendre à nous adapter à elles, et non l’inverse.

Nous devons reconnaître qu’elles sont des personnes comme nous, et qu’elles méritent l’égalité des chances en matière d’éducation et d’emploi, ainsi qu’une vie digne, comme n’importe qui d’autre.

Entretien initié par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • SD Academy est la première plateforme éducative tunisienne pensée pour les personnes sourdes et malentendantes.
  • Elle propose des contenus personnalisés, 100 % adaptés à la langue des signes.
  • L’initiative est autofinancée et portée par une vision inclusive de l’éducation.
  • Malgré les lois inadaptées, elle offre une seconde chance à ceux qui ont été exclus du système scolaire.
  • Soutenue par un partenariat avec le ministère des Affaires sociales, SD Academy prépare son expansion en Tunisie et en Afrique.

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Ooredoo lance Ooredoo Privilèges

Une nouvelle expérience digitale pour renforcer le pouvoir d’achat des clients

Dans le cadre de sa stratégie visant à enrichir le quotidien de ses abonnés et à soutenir leur pouvoir d’achat, Ooredoo Tunisie annonce avec fierté le lancement d’Ooredoo Privilèges, un nouveau service digital exclusif disponible dès aujourd’hui sur l’application My Ooredoo.

Développé en collaboration avec la startup tunisienne Club Privilèges, ce programme innovant offre aux clients Ooredoo un accès permanent à des réductions et avantages dans plus de 1200 enseignes et marques à travers la Tunisie. Que ce soit pour le shopping, la restauration, le bien-être, le voyage ou les loisirs, Ooredoo Privilèges apporte une valeur réelle et immédiate grâce à un processus simple en trois étapes : Choisir, Scanner et Économiser.

Grâce à son vaste réseau de partenaires, son intégration complète dans l’application My Ooredoo et son expérience 100 % digitale, Ooredoo Privilèges se veut un compagnon pratique et fiable dans le quotidien des clients, alliant simplicité, diversité et économies tangibles.

Sunil Mishra, Chief Marketing Officer de Ooredoo Tunisie, a déclaré : « Ooredoo Privilèges est bien plus qu’un programme de fidélité — c’est une passerelle vers la valeur au quotidien et une illustration de notre engagement à accompagner nos clients dans leur vie de tous les jours. En collaborant avec une startup tunisienne, nous soutenons également l’innovation et l’entrepreneuriat, tout en offrant un service simple, digital et gratifiant dès le premier jour. »

Ooredoo Privilèges illustre une fois de plus la mission de Ooredoo : être au cœur de la vie des clients — digitalement, localement et avec sens.

Site web : Ooredoo Tunisie

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OpenAI prépare une levée à 500 milliards

OpenAI est en pourparlers préliminaires sur une éventuelle vente secondaire de ses actions à des employés actuels et anciens, évaluée à environ 500 milliards de dollars. Ce qui représente un gain massif dans la valeur de la principale société d’intelligence artificielle. C’est ce que rapporte Bloomberg, mercredi 6 août 2025.

La société vise une vente d’actions de plusieurs milliards de dollars, selon les source. Lesquelles ajoutent que les investisseurs existants, dont Thrive Capital, ont contacté OpenAI pour acheter certaines actions des employés.

La dernière valorisation d’OpenAI s’élève à environ 300 milliards de dollars, sur un tour de table de 40 milliards mené par SoftBank Group. Cette nouvelle décision fait suite à l’annonce, il y a quelques jours, selon laquelle la startup avait levé 8,3 milliards de dollars auprès d’un groupe d’investisseurs pour la deuxième tranche de son tour de table de 40 milliards de dollars, qui a été sursouscrite près de cinq fois.

La dernière évaluation fait d’OpenAI la startup non cotée la plus valorisée au monde.

A rappeler qu’OpenAI a supervisé une série de lancements de nouvelles technologies, notamment une nouvelle plateforme open source, et se prépare actuellement à lancer son dernier modèle, GPT-5.

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BIGTECH 2025 en Tunisie : 12 000 participants attendus pour l’événement tech de référence en Afrique

La Tunisie s’apprête à devenir l’épicentre de la technologie africaine en accueillant la deuxième édition du BIGTECH Africa Expo 2025, le plus grand salon dédié à l’innovation, à l’intelligence artificielle et aux start-ups du continent.

L’événement se tiendra du 9 au 11 septembre 2025 au Palais des Expositions du Kram, avec plus de 12 mille participants attendus, venant de 12 pays. Organisé sur une superficie de dix mille mètres carrés, le salon réunira près de 200 start-ups et exposants, 50 investisseurs africains et internationaux, ainsi qu’une centaine d’experts de renom. Les secteurs clés mis en avant incluront la santé, l’agriculture, la finance numérique, l’IA, l’éducation, l’énergie et la cybersécurité.

Fort du succès de sa première édition, BIGTECH 2025 ambitionne de renforcer la position de l’Afrique comme hub technologique mondial, en facilitant les échanges entre entrepreneurs, investisseurs et décideurs publics.

Le salon se présente comme une plateforme incontournable pour le networking, le partage de connaissances et l’accélération de la transformation numérique sur le continent. En abritant ce salon, la Tunisie consolide son statut de carrefour des talents et des innovations, attirant les acteurs majeurs de l’écosystème tech.

Selon les organisateurs, BIGTECH 2025 vise à stimuler les collaborations et à ouvrir de nouvelles perspectives économiques pour les start-ups africaines à l’échelle internationale.

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Pourquoi les investisseurs chinois misent-ils sur les ressources stratégiques tunisiennes ?

Ces dernières semaines, les multinationales chinoises sont de plus en plus nombreuses à visiter la Tunisie, à y explorer des opportunités d’affaires et à prendre parfois des décisions d’investissement. Trois exemples méritent qu’on s’y attarde.

ChineLa première initiative, la plus importante est à l’actif du groupe multinational chinois Asie — Potash International investment (Guangzhou), spécialisé dans le commerce des céréales, le potasse, le transport maritime et la logistique internationale.

Un investissement de 800 MDT pour développer le gisement de Sra ouertane

En visite, en ce mois de juillet 2025,  dans la région du Kef (nord ouest de Tunisie ) où est localisé le gisement de phosphate de Sra ouertane, le président de cette  multinationale chinoise a annoncé son intention d’investir, dans une première étape 800 MDT pour le développement de ce gisement dont les réserves sont estimées à des milliards de tonnes.

Mieux, dans une déclaration aux médias, le responsable chinois, a tenu à confirmer « la volonté de son entreprise d’accélérer les démarches administratives pour obtenir les autorisations nécessaires au démarrage du projet ».

« Nous voulons accélérer les démarches pour démarrer rapidement l’exploitation du gisement de Sra Ouertane. »

Un investissement de 95 MDT pour créer une unité de brome et dérivés

La deuxième décision d’investissement chinois est attribué à la multinationale Shandong Haiwang Chemical Co., groupe spécialisée dans la chimie, notamment dans la production de brome. halogène  présent dans l’eau de mer et les sources salines. Il est utilisé comme désinfectant pour les piscines et spas.

Reçu le 17 juillet à Tunis,  par la  ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, le vice‑président du groupe Wu Yonghong, s’est engagé à investir en Tunisie quelque 95 millions de dollars dans une unité de dérivés de brome d’une capacité annuelle de près de 92000 tonnes.

« Huawei joue un rôle clé dans la transition numérique et énergétique de la Tunisie. »

 

Shandong Haiwang Chemical Co., 1ère entreprise du secteur en Chine et 3ème au rang mondial, est déjà titulaire de deux permis d’exploration des sels minéraux à Chott El Jérid Nord ainsi qu’à Al Adhibate Sud (gouvernorat de Tataouine).

Le groupe chinois ne compte pas s’arrêter là. Il a donné son accord de principe pour produire et valoriser le sel tunisien et d’autres ressources minières à haute valeur ajoutée.

Huawei pour aider la Tunisie à mener sa transition énergétique

La troisième initiative est à l’actif du groupe chinois Huawei spécialisé dans la fourniture de solutions dans le secteur des (TIC) et de réseaux de télécommunication aux opérateurs (matériels, logiciels et autres prestations de services…).

Une délégation de ce groupe a discuté, le 9 juillet 2025, à Tunis, avec Jalel TEBIB, Directeur Général de l’agence de promotion des investisseurs extérieurs (FIPA), des possibilités de coopération et d’investissement notamment dans le domaine de l’énergie numérique. Il s’agit de technologies appliquées à la gestion de l’énergie (intégration des technologies digitales comme l’IA,  l’IoT, le Cloud…). Objectif : optimiser la production, la gestion et la consommation d’énergies renouvelables en lien avec les objectifs de la Tunisie en matière de transition énergétique.

« Les Chinois ne sont pas des anges gardiens… mais des partenaires stratégiques à encadrer. »

 

Présent en Tunisie depuis 1999, Huawei Tunisie compte déjà une unité employant 200 personnes dont 90% sont des tunisiens est un acteur majeur dans les domaines des télécommunications, des services aux entreprises, des terminaux intelligents et des énergies renouvelables, jouant un rôle clé dans la transition numérique et énergétique de la Tunisie.

Mention spéciale pour la distinction du groupe Huawei en Tunisie. Lors de l’édition 2022 du Tunisia Investment Forum, organisée par FIPA, le groupe chinois a obtenu le Prix de l’industrie des TIC et du développement des talents.

Par delà cette intensification des investissements chinois en Tunisie, nous espérons que les détails de mise en œuvre de ces projets d’infrastructure seront bien négociés –bien négociés- par les tunisiens particulièrement en matière de soutenabilité environnementale et sociale. Les chinois ne sont pas des anges gardiens !!!.

Abou SARRA

EN BREF

  • Trois grandes entreprises chinoises accélèrent leur implantation en Tunisie.
  • Asia Potash investit 800 MDT dans le développement du gisement de Sra Ouertane.
  • Shandong Haiwang engage 95 millions USD pour une unité de brome à Chott El Jérid.
  • Huawei propose un partenariat stratégique dans la transition énergétique et numérique.
  • Si ces projets confirment l’attractivité tunisienne, ils exigent une vigilance renforcée sur l’impact social, environnemental et économique.

 

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Mehdi Ghazzai: L’IA à nos portes : 30 % des emplois sur la sellette d’ici 2030

Par Mehdi Ghazzai, expert en communication et systèmes IA 

D’après le McKinsey Global Institute, 400–800 millions de postes pourraient disparaître sous l’effet de l’automatisation d’ici dix ans, soit jusqu’à 30 % du travail mondial. En Tunisie, c’est près d’un emploi sur trois qui bascule vers les algorithmes : l’urgence n’est plus de débattre, mais de former et d’agir.

Qui serait prêt à perdre son travail au prochain déploiement de chatbot ? Aujourd’hui, une PME peut déployer en quelques semaines un agent vocal 24 h/24 et réduire ainsi de 30 % ses opérateurs sans ligne de code complexe. Une autre met à jour un outil de pilotage prédictif pour ajuster la maintenance : – 25 % d’arrêts machine et un bond immédiat de la productivité, sans intervention humaine.

Rappelons-nous : la première Révolution industrielle a mis près de 80 ans à traverser le monde. L’IA, elle, fait le tour du globe en quelques mois. Chaque tâche automatisée est un emploi menacé ; chaque POC low-code devient un séisme social latent. Si rien ne change, les Tunisiens les plus exposés (centres d’appel, back-office, marketing, R & D, logistique) n’auront pas le luxe d’une transition graduelle. Leur horizon ? Un monde où algorithmes et bots redéfinissent la valeur du travail humain.

Former ou périr : l’IA redessine les métiers

L’émergence de l’IA impose une remise à plat des fiches de poste. Un examen rigoureux des activités révélera d’un côté les tâches vouées à l’automatisation, de l’autre celles qui se muent en responsabilités nouvelles. Plutôt que de subir la disparition, les entreprises tunisiennes doivent apprendre à transférer les savoir-faire : la supervision de systèmes intelligents remplace la simple exécution, et l’analyse des résultats prévaut sur la routine.

Cette transition débute par un projet pilote, mené en quelques semaines, qui prouve que l’IA n’est pas un concurrent mais un levier de montée en compétences. Les enseignements de chaque expérience se partagent ensuite dans un hub IA tunisien, garantissant une diffusion rapide des bonnes pratiques. Sans cette stratégie, diagnostic, évolution des rôles, partage de retours, les métiers figés se verront balayés.

Et si l’État prenait le train en marche ?

Quand les entreprises expérimentent, l’administration reste à quai. Pourtant, services publics et collectivités sont les prochains visés : gestion des flux, accueil citoyen, traitement des dossiers, orientation des patients, suivi des élèves… Partout, l’IA peut se fondre dans les process existants et alléger la charge bureaucratique.
Imaginer le robot logiciel traitant instantanément les formulaires, le système conversationnel orientant le citoyen vers le bon interlocuteur, l’outil d’analyse anticipant les pics d’activité hospitalière… Ces usages ne relèvent pas de la science-fiction, mais d’un déploiement progressif et maîtrisé.

L’essentiel : diagnostiquer les besoins, lancer un pilote simple et observer, avant d’élargir. Une vague d’initiatives IA dans l’État tunisien créera un effet d’entraînement. Si chaque ministère partage ses retours dans le hub national, tout l’écosystème gagnera en agilité. Sans l’engagement public, l’IA restera un privilège privé. Mais si l’État intègre ses premiers modules intelligents à l’école, à l’hôpital, à la mairie, il trace la voie d’une transformation structurelle bénéfique pour tous.

Et si la souveraineté ne se limitait pas au discours et à la maîtrise des outils IA disponibles, mais à produire sa propre IA au sein d’un consortium de pays partageant nos valeurs ? La prochaine bataille de la souveraineté se jouera dans la construction d’un écosystème indépendant : data centers, normes éthiques et cadre législatif commun. Cette coalition deviendra un contre-poids naturel aux autres puissances étrangères.

L’heure est à l’anticipation : mieux vaut forger notre avenir algorithmique que le subir.

 

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La Tunisie Qui Gagne : Comment BuzzBip permet-il aux marques de parler aux bons clients au bon moment ?

Devons-nous de nouveau insister sur l’importance des jeunes startups dans le développement économique en créant des emplois, stimulant la transformation numérique et en répondent à des besoins nouveaux ou mal satisfaits ?  Les Startup sont de véritables catalyseurs de croissance, participant activement à la dynamisation des écosystèmes nationaux et régionaux. C’est le cas de BuzzBip, partie d’un projet de digitalisation des commerces en Tunisie.  BuzzBip s’est rapidement positionnée sur un enjeu plus stratégique : la conversion dans l’e-commerce via des messages ciblés, conversationnels et automatisés.

Rencontre avec Mhamed Ali Ben Mahmoud cofondateur, qui dévoile dans l’entretien ci-après les coulisses de cette solution qui séduit de plus en plus d’acteurs en Afrique et au Moyen-Orient.

Quelle a été l’étincelle initiale qui a donné naissance à BuzzBip ?

Tout a commencé avec Walid, mon cofondateur. On voulait aider les petits commerçants tunisiens à digitaliser leur marketing grâce à des QR codes, pour capter les données clients et créer du lien. Mais très vite, on a constaté que le marché n’était pas prêt. En écoutant les besoins du terrain, sur une urgence identifiée bien plus forte : permettre aux e-commerçants de mieux interagir avec leurs clients. C’est là qu’est née BuzzBip, une plateforme simple qui booste les ventes en envoyant le bon message, à la bonne personne, au bon moment.

« C’est en écoutant les petits commerçants que nous avons compris l’urgence d’un marketing plus humain, plus ciblé. »

Vous insistez sur la « segmentation » des bases e-commerce. Comment la définir-vous et quels sont les bénéfices concrets ?

Chez BuzzBip, la segmentation ne se limite pas à des filtres classiques. C’est une lecture fine et intelligente du comportement d’achat : fréquence d’achat, panier moyen, produits préférés, abandons de panier… Par exemple, un client qui revient tous les 15 jours, ou un autre qui clique souvent sur des chaussures sans jamais acheter : les identifier, les comprendre, et ensuite leur adresser un message ultra personnalisé. Résultat : moins de messages, mais beaucoup plus de pertinence et des conversions qui explosent.

En quoi l’intelligence de vos chatbots se distingue-t-elle de celle de vos concurrents ?

Nos bots ne se contentent pas de répondre : ils anticipent. Ils comprennent le contexte, les préférences du client, son historique d’achat… et proposent des actions concrètes qui conduisent à l’achat. Ils sont connectés aux outils e-commerce, CRM, réseaux sociaux, pour un parcours fluide. Et surtout, on les conçoit avec un seul objectif : générer des ventes. C’est notre ADN.

« La technologie n’est pas là pour remplacer la relation, mais pour la rendre plus juste et plus fluide. »

Pourriez-vous nous décrire le parcours type d’un consommateur qui interagit avec BuzzBip ?

Prenons l’exemple d’une boutique de prêt-à-porter : une cliente clique sur une pub Instagram, atterrit sur WhatsApp, le bot lui pose trois questions (taille, couleur, style), lui propose trois produits disponibles. Elle en choisit un, reçoit un lien de paiement, valide sa commande. Elle reçoit ensuite une confirmation par WhatsApp. Quelques jours plus tard, le bot lui demande si elle est satisfaite, puis lui recommande une nouvelle pièce. Tout est fluide, automatique, mais toujours personnalisé et humain.

Comment transformez-vous une interaction froide en une relation de confiance durable ?

Nous ne faisons pas de démarchage téléphonique classique. Chaque message est déclenché par un signal : un panier abandonné, une inactivité, un retour sur le site… Et nos échanges sont utiles, jamais intrusifs. Lorsqu’un message est bien ciblé et arrive au bon moment, la relation de confiance s’installe naturellement.

« Un bon message ne s’impose pas, il répond à un besoin que le client n’a pas encore formulé. »

Quelles sont vos principales mesures pour évaluer l’efficacité des campagnes ?

On suit tout : taux de clic, taux de réponse, taux de conversion, panier moyen… Mais notre KPI phare reste le chiffre d’affaires généré par campagne. C’est ce qui compte vraiment pour nos clients.

Quels sont vos marchés prioritaires aujourd’hui ?

Nos clients sont des e-commerçants, des marques, des PME, mais aussi des agences souhaitant proposer une solution efficace à leurs clients. Nous sommes actifs en Tunisie, venons de lancer le Kenya grâce au soutien de RedStart, et préparons notre déploiement en Arabie Saoudite avec E3 Ventures. Notre priorité, ce sont les marchés émergents, là où chaque conversion compte.

« Trop de messages tuent l’attention. La clé, c’est la pertinence, pas la quantité. »

Comment assurer-vous la protection des données personnelles ?

La sécurité et la conformité sont fondamentales pour nous. Toutes les données sont enregistrées avec consentement, sécurisées, traçables. Les utilisateurs peuvent à tout moment modifier ou supprimer leurs données. Nos infrastructures respectent les normes internationales.

Avez-vous des exemples concrets de retours clients ?

Oui, un exemple marquant est celui d’Arkan.tn : pour chaque dinar investi, ils en récupèrent 65. Ce type de retour nous motive chaque jour. Nos solutions créent une vraie valeur ajoutée, bien au-delà des simples clics.

Quel est votre modèle économique ?

Nous fonctionnons sur un modèle simple : un abonnement mensuel, plus des frais variables selon les volumes. Nous proposons également des offres spécifiques pour les agences, ainsi qu’un accompagnement premium pour les grandes marques. Pas de surprise, pas de coûts cachés.

Comment voyez-vous faire évoluer la relation client-marque avec l’essor de l’IA et des réseaux sociaux ?

Les clients veulent des réponses rapides, mais personnalisées. L’IA rend cela possible : elle permet d’écouter, de comprendre, d’agir. À l’avenir, les marques qui réussiront seront celles qui sauront parler « juste », et non pas simplement « plus ».

« Ce sont les signaux faibles — un clic, une absence — qui racontent le plus sur nos comportements. »

Quelles sont vos ambitions à moyen terme ?

Nous voulons devenir le leader du marketing conversationnel en Afrique et au Moyen-Orient. Après la Tunisie et le Kenya, l’Arabie Saoudite est notre prochaine étape. Côté produit, on mise sur l’IA, l’omnicanal et les intégrations e-commerce avancées.

Quel conseil donneriez-vous à une équipe qui souhaite lancer une solution de marketing conversationnel ?

Commencez simplement. Choisissez un canal, un cas d’usage, et excellez dessus. Et surtout : parlez constamment à vos utilisateurs. Ce sont eux qui vous donneront la vérité du marché.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • BuzzBip est une startup tunisienne spécialisée dans le marketing conversationnel automatisé.
  • Sa solution combine chatbots intelligents, segmentation fine et intégration e-commerce.
  • Chaque interaction est déclenchée par un signal client (clic, inactivité, panier abandonné…).
  • Résultat : moins de messages, plus de conversions, plus de chiffre d’affaires.
  • Active en Tunisie et au Kenya, BuzzBip prépare son lancement en Arabie Saoudite.
  • Objectif : devenir un acteur de référence en Afrique et au Moyen-Orient.

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