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Étudier aux États-Unis : attention à vos réseaux sociaux

Vous envisagez de poursuivre vos études aux États-Unis ? Prenez garde à ce que vous publiez en ligne. À l’heure où l’Amérique de Donald Trump renforce son contrôle migratoire, les réseaux sociaux des étudiants étrangers sont désormais passés au peigne fin.

Critiques à l’encontre des États-Unis, positions politiques sensibles (comme la défense des Palestiniens ou la dénonciation des politiques migratoires ou commerciales de Trump) : autant de contenus susceptibles de compromettre un projet académique outre-Atlantique. Les autorités américaines exigent aujourd’hui l’accès aux comptes de réseaux sociaux des candidats aux visas étudiants, dans le but déclaré de « détecter toute hostilité envers les États-Unis ».

Résultat : les universités ne sont plus totalement libres d’accueillir des étudiants internationaux, indépendamment de leur origine, religion ou opinion.

Le média suisse RTS cite le cas de Kamil Lahlou, étudiant à l’EPFL, sélectionné pour un prestigieux projet de master dans un laboratoire affilié à Harvard. Une opportunité unique qu’il a finalement dû abandonner. En cause : le climat de surveillance imposé par l’administration Trump.

Selon RTS, « fin mai, dans un contexte de contestation politique et de manifestations propalestiniennes sur les campus américains, le président Trump ordonne la suspension des processus de visa étudiant ». À la reprise des procédures en juin, les autorités demandent aux candidats de rendre leurs comptes de réseaux sociaux publics afin d’en examiner le contenu.

Une demande perçue comme une intrusion par Kamil Lahlou : « C’est typiquement le genre de pratique qu’on associe à des régimes autoritaires. J’étais très surpris de voir ça aux États-Unis. Je n’avais pas envie de me soumettre à cela », explique-t-il.

Ce n’est pas seulement la surveillance qui l’a poussé à renoncer. L’incertitude qui règne actuellement dans le monde académique américain — coupes budgétaires, autocensure, pressions institutionnelles — a aussi pesé dans sa décision. « C’était très difficile à accepter, mais avec du recul, je pense avoir fait le bon choix ».

Pour Me Jaci Ohayon, avocate spécialisée en immigration américaine à Genève, cette mesure soulève de nombreuses questions : « Le tri des réseaux sociaux est confié au personnel consulaire, ce qui laisse une large part de subjectivité. Et les critères d’évaluation restent flous ».

Elle déplore une mise en place précipitée, sans cadre juridique précis. Avec ses confrères, elle tente actuellement d’identifier les « lignes rouges » à ne pas franchir pour éviter un refus de visa : quels types de contenus posent problème ? Existe-t-il des tendances récurrentes ? Comment orienter au mieux les futurs candidats ?

Toutes les universités américaines sont concernées par ces mesures, qui compromettent l’ouverture du pays aux talents internationaux. Malheureusement, peu d’établissements ailleurs dans le monde rivalisent avec la qualité académique offerte par les institutions américaines.

Il faudra donc composer avec ces restrictions, au moins jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Et espérer qu’en 2028, un vent moins autoritaire soufflera sur la Maison Blanche.

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Top 20 des TikTokeurs en Tunisie en 2025

TikTok en Tunisie regorge d’étoiles montantes aux idées novatrices et à l’engagement fort. Le magazine électronique Favikon a établi le classement des 20 créateurs de contenus tunisiens qui se sont distingués en 2025 par leur portée et leur créativité.

On retrouve dans le top 5 Douha Laribi (1ère), Rahma Laribi (2e), Hagani (3e), Ghofran Khmiri (4e) et Ayoub Meftah (5e).

Les contenus de ces as des réseaux sociaux ne brillent pas par leurs qualité informationnelle et/ou niveau intellectuel, mais c’est la règle pour ce genre d’exercice : plus ça vole bas, plus ça rapporte de l’audience. Plus c’est léger, plus ça accroche. Donc, sérieux s’abstenir !   

Le classement 2025 des TikTokeurs tunisiens s’établit comme suit :  

20. Cheb Bachir

19. Trabelsi Hiba | Barbie

18. Kheli Nacer | Nacer ben chaaben

17. Rafika Aouaay

16. Ha5il

15. Manel Amara

14. Asmakhalil

13. Jihan Miled

12. Hamma Stories

11. Fatma Loulaa

10. Nael Le Ziente

09. Samy Chaffai

08. Dhouha Hamza

07. Amal Lajmi

06. Ela Ben Salem

05. Ayoub Meftah

04. Ghofran Khmiri

03. Hagani

02. Rahma Laribi

01. Douha Laribi

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25 000 cas d’enfants en danger signalés chaque année en Tunisie

Le Délégué général à la protection de l’enfance au ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors s’est inquiété du nombre alarmant de cas de violence et d’abus impliquant des enfants. S’exprimant à la radio nationale le mardi 5 août 2025, Moncef Ben Abdallah a révélé que son service traite environ 25 000 signalements d’enfants en danger chaque année.

Ce chiffre, bien que stable, reflète une tendance inquiétante à la multiplication des formes d’abus, notamment la violence verbale, les agressions physiques, les abus sexuels et l’exposition à des contenus inappropriés sur les réseaux sociaux.

Ben Abdallah a souligné que l’exposition de mineurs à des images obscènes ou indécentes, même passivement via les plateformes numériques, est légalement reconnue comme une forme d’exploitation sexuelle. La prévalence croissante de ces contenus sur Internet en a fait une priorité absolue pour les autorités tunisiennes.

Outre les cas de maltraitance directe, le responsable a également souligné la situation critique des enfants privés de soutien familial, un groupe vulnérable souvent négligé. Pour répondre à leurs besoins, le ministère a créé des centres d’accueil et de soutien intégrés, offrant un environnement stable, des services sociaux et des parcours de réinsertion sociale.

Afin d’améliorer la réactivité, deux lignes d’assistance téléphonique dédiées à la protection de l’enfance ont été mises en place : le numéro gratuit 192 pendant les heures ouvrables et le 1809 en dehors des heures ouvrables.

Ces mécanismes permettent une alerte rapide et une orientation immédiate vers les services appropriés.

Ces chiffres soulignent la fragilité persistante du tissu familial et social en Tunisie, où la violence envers les enfants reste souvent banalisée. Si la protection de l’enfance demeure une priorité institutionnelle, les capacités d’intervention restent insuffisantes face aux besoins croissants.

I. B.

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Lina Khouili crée le buzz avec un look sans voile, la toile réagit vivement

Lina Khouili crée le buzz avec un look sans voile, la toile réagit vivement

L’instagrameuse et femme d’affaires Lina Khouili fait une nouvelle fois parler d’elle sur les réseaux sociaux. Après avoir menacé il y a quelque temps de poursuivre en justice ceux qui ont diffusé ses photos sans hijab, elle apparaît récemment avec un tout nouveau look, sans voile, suscitant une vague de critiques en ligne. Cette transformation […]

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Tunisie : des pages suspectes ciblent l’institution sécuritaire, le ministère de l’Intérieur réagit

Tunisie : des pages suspectes ciblent l’institution sécuritaire, le ministère de l’Intérieur réagit

Le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir identifié plusieurs pages suspectes sur les réseaux sociaux diffusant de fausses informations visant à discréditer l’institution sécuritaire. Dans un communiqué officiel, le ministère a précisé que ces pages n’ont aucun lien avec ses services ou ses unités, et qu’elles s’inscrivent dans une tentative désespérée de saper l’autorité de […]

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Vidéo virale : une jeune fille pleure au concert d’Al Chami, sa mère dénonce le harcèlement

Vidéo virale : une jeune fille pleure au concert d’Al Chami, sa mère dénonce le harcèlement

Lors d’un concert du chanteur syrien Al Chami, très populaire dans les festivals tunisiens, une jeune fille mineure a été filmée en larmes, profondément émue en chantant ses chansons. La vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, a suscité une vague de réactions virulentes, certains internautes estimant qu’elle était trop jeune pour exprimer une telle […]

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Si Trump facturait l’accès aux réseaux sociaux, combien cela couterait-il aux Tunisiens ? 

Les réseaux sociaux et outils numériques américains structurent aujourd’hui profondément la société tunisienne. Ils offrent des opportunités immenses, mais imposent aussi une dépendance silencieuse. Le vrai défi est désormais d’équilibrer cette influence, pour que la Tunisie passe de consommateur passif… à acteur souverain de son avenir numérique. Mais si Trump décidait de facturer aux Tunisiens – et pas qu’eux – l’accès aux réseaux sociaux, combien cela couterait ? 

Moktar Lamari *

Cela coûtera à la Tunisie 2 à 3 milliards de $ US annuellement. Pour les détenteurs des comptes Facebook et extensions Meta (Messenger, WhatsApp, etc.). Pas loin de 36 dinars par mois, pas loin de 400 dinars par an et par accès. Détail et contexte…

Nous sommes début août, et depuis 2 jours, les marchandises tunisiennes arrivant aux ports américains sont imposées à 25% de taxe, comme l’a décidé Trump.
On comprend que la Tunisie a accepté le deal. Mais ce n’est pas fini. Trump demanderait plus à la Tunisie, et pays comparables ayant refusé de pactiser avec Israël et les Accords d’Abraham, ou ayant des contentieux avec les États-Unis.

Dans le sillage des tractations de l’imposition de nouveaux tarifs douaniers, le Président Trump peut veut rendre payant la connexion à tous les réseaux sociaux et plateformes numériques à la Tunisie, et pas seulement.

Pour l’instant c’est quasiment gratuit, pour cultiver l’addiction et saturer l’espace face aux compétiteurs. Mais, pas certain que ça dure…cette gratuité stratégique et à double tranchant.

Facturation de la connexion aux réseaux sociaux

On explore ici un scénario hypothétique rendant l’accès aux réseaux sociaux américains payant pour la Tunisie, actuellement gratuit. Ce n’est qu’une Simple hypothèse fictive, mais plausible. Sortez vos calculettes…

Chaque jour, des millions de Tunisiens ouvrent leur application Facebook, scrollent sur Instagram, envoient des messages sur WhatsApp, utilisent Zoom, teams, visionnent des vidéos sur de multiples plateformes, interrogent ChatGPT…
Et derrière cette routine numérique se cache un véritable moteur économique, dominé par des plateformes quasiment toutes américaines et gratuites pour l’essentiel des usages.

En 2025, on estime que plus de 7,25 millions de Tunisiens ont un compte individuel actif sur les réseaux sociaux ( sans compter les institutions et les entreprises privées).

C’est plus de 60 % de la population totale, et près de 82 % des adultes. Mais ces chiffres ne sont que la partie visible de l’iceberg. Ce qui se joue derrière les écrans, c’est une économie digitale qui brasse deux à trois milliards de dollars chaque année en Tunisie.

Le poids écrasant de Facebook et consorts

Facebook reste incontestablement la plateforme la plus utilisée en Tunisie, avec près de 9 millions d’utilisateurs actifs, au total (compte individuel et institutionnel). À elle seule, elle concentre la majorité des investissements publicitaires numériques via ses formats sponsorisés, ses publicités en story, ses groupes commerciaux ou ses pages professionnelles.

Quasiment tous les ministères, entreprises publiques, banques et institutions diverses communiquent par Facebook, ayant des difficultés à entretenir et mettre à jour leurs sites web.

C’est un autre drame du pays, ces solutions de facilité, tous communiquent par Facebook, et échangent des documents stratégiques par des comptes e-mails et serveurs nuagiques hébergés aux États-Unis, ou chez les géants de la Tech américaine. L’Europe n’y pas dans cette course infernale au numérique.

Instagram, également propriété de Meta, attire quant à lui environ 3,4 millions de Tunisiens, principalement les jeunes urbains et les amateurs de contenu visuel.
TikTok, en plein essor, dépasse désormais les 5 millions d’utilisateurs adultes, séduisant une génération ultra-connectée par ses vidéos courtes et virales.

YouTube n’est pas en reste, utilisé par environ 7 millions d’internautes, autant pour l’information, la musique, que le divertissement.
LinkedIn, plus discret, atteint les 2,45 millions de membres, consolidant son rôle de réseau professionnel en Tunisie, particulièrement chez les diplômés et jeunes actifs.

Une économie numérique en croissance rapide

L’impact de ces plateformes ne se mesure pas seulement en clics ou en likes. Il se chiffre aussi en dollars et en euros. En 2024, les dépenses publicitaires numériques en Tunisie ont atteint environ 200 millions de dollars. C’est un record, porté en grande partie par les campagnes diffusées sur Facebook, Google, YouTube et TikTok.

Le premier poste de dépense est la publicité sur les moteurs de recherche, essentiellement via Google Ads, qui attire à lui seul plus de 66 millions de dollars US. Un outil incontournable pour les commerçants, entreprises ou hôtels cherchant à attirer une clientèle ciblée.

La publicité vidéo arrive juste derrière, avec près de 31 millions d’euros investis sur des plateformes comme YouTube ou TikTok. Ces formats visuels, qu’il s’agisse de vidéos longues ou de contenus très courts, ont désormais la préférence des annonceurs. Leur efficacité, notamment sur mobile, est jugée bien supérieure aux formats classiques.

L’affichage publicitaire — les bannières sur les sites ou dans les applications — reste lui aussi significatif, représentant près de 29 % des dépenses numériques. Ces formats, très utilisés sur Facebook ou Instagram, permettent aux marques d’ancrer leur présence dans la navigation quotidienne des internautes.

Enfin, les petites annonces numériques — du type «classés», comme celles vues dans les groupes Facebook de vente locale ou sur des plateformes spécialisées — génèrent à elles seules environ 5,7 millions d’euros. Un chiffre modeste, mais en progression constante.

La montée de la publicité programmatique

Un autre changement majeur s’opère discrètement : la transition vers la publicité programmatique, c’est-à-dire l’achat automatisé d’espaces publicitaires en temps réel. En 2023, ce marché représentait déjà 94 millions de dollars en Tunisie. Il pourrait atteindre 144 millions d’ici 2028, selon les dernières prévisions.

Ce système permet aux marques de cibler très précisément leurs audiences, en fonction de leur âge, de leur localisation, de leurs centres d’intérêt, ou de leur historique de navigation.

En parallèle de cette transformation sociale et économique, un autre pan du numérique s’est développé : celui de la visioconférence et de la collaboration professionnelle à distance.

Depuis la pandémie, Zoom s’est imposé comme le leader dans les universités, les ONG, les conférences et les webinaires. Il est aujourd’hui encore massivement utilisé dans les formations en ligne et les événements virtuels.

Microsoft Teams s’est, lui, implanté dans les grandes entreprises, les banques, les écoles privées et certaines administrations. Il est plébiscité pour sa capacité à centraliser les échanges, les documents et les réunions.

Google Meet, plus léger et souvent gratuit, reste la solution préférée des startups et des structures plus modestes, notamment celles déjà intégrées à l’écosystème Google (Gmail, Google Drive, Agenda…).

Quant à Slack, il reste marginal en Tunisie, sauf dans les entreprises technologiques tournées vers l’international ou les projets freelance collaboratifs.
Ces outils ont permis l’essor du télétravail, du freelancing, et d’une nouvelle culture professionnelle, hybride, mobile, et bien souvent connectée à des marchés extérieurs.

Une dépendance stratégique aux géants américains

Si la digitalisation tunisienne est impressionnante par sa rapidité et sa profondeur, elle soulève aussi des questions géopolitiques et économiques. Car toutes ces plateformes — Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Zoom, Teams — sont américaines ou chinoises.

Les données des utilisateurs, les règles de modération, les algorithmes qui déterminent ce que nous voyons ou non… tout cela échappe au contrôle des utilisateurs.

La quasi-totalité des revenus publicitaires générés en ligne transitent par des entreprises étrangères. Et les contenus mis en avant sont souvent dictés par des logiques globales, peu adaptées aux réalités locales.

Face à cela, peu d’alternatives locales ont émergé. Les initiatives tunisiennes dans le numérique — réseaux sociaux, moteurs de recherche, outils collaboratifs — restent embryonnaires. La souveraineté numérique du pays demeure, pour l’heure, un défi plus qu’un projet.

La souveraineté numérique ne se décrète pas

L’enjeu pour la Tunisie n’est pas de se déconnecter, ni de rejeter ces outils, mais plutôt d’organiser une cohabitation intelligente : accompagner les usages, réguler les abus, protéger les données, former les professionnels, encourager l’innovation locale.

Car le numérique n’est pas qu’un outil de consommation. C’est un espace économique, culturel, politique. Un espace où se joue une part de l’avenir du pays.
En 2025, les réseaux sociaux et outils numériques américains structurent profondément la société tunisienne. Ils offrent des opportunités immenses, mais imposent aussi une dépendance silencieuse. Le vrai défi est désormais d’équilibrer cette influence, pour que la Tunisie passe de consommateur passif… à acteur souverain de son avenir numérique.

Derrière les chiffres, une dépendance stratégique

Tous ces investissements se font presque exclusivement via des plateformes étrangères, principalement américaines. Facebook, Instagram, Google, YouTube, TikTok, LinkedIn : tous ces géants captent non seulement l’attention des internautes, mais aussi les budgets publicitaires des entreprises tunisiennes.

Cette dépendance soulève des questions. Qui contrôle les données des utilisateurs ? Qui fixe les règles de modération ou les algorithmes de diffusion ? Et surtout, quelle part de cette manne économique revient réellement à l’économie tunisienne ?
Les réseaux sociaux américains offrent aux Tunisiens des opportunités réelles : de visibilité, d’emploi, de commerce, de formation.

Mais ils concentrent aussi le pouvoir entre les mains d’acteurs globaux, difficilement régulés à l’échelle nationale. Le défi, pour les prochaines années, sera donc d’accompagner cette croissance numérique tout en veillant à ce qu’elle serve aussi les intérêts locaux : en encourageant l’émergence de créateurs tunisiens, en soutenant les startups locales, ou en encadrant mieux l’usage des données personnelles.

Les réseaux sociaux ne sont plus une distraction. Ils sont une industrie. Et en Tunisie, cette industrie est de plus en plus américaine, de plus en plus lucrative et de plus en plus incontournable.

Et à cause de cela, Trump peut faire mal, très mal, s’il décide de monnayer l’accès aux réseaux sociaux en Tunisie, ou ailleurs dans des pays comparables.

Imaginez la Tunisie sans Facebook!

* Economiste universitaire.

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Après son divorce d’Alaa Chebbi, Ramla Dhouibi retrouve l’amour avec Aziz Sahli

Après son divorce d’Alaa Chebbi, Ramla Dhouibi retrouve l’amour avec Aziz Sahli

L’influenceuse tunisienne Ramla Dhouibi a créé la surprise en officialisant sa relation avec le célèbre médecin esthétique Dr Aziz Sahli. C’est à travers une publication partagée sur ses réseaux sociaux, où elle apparaît rayonnante aux côtés du spécialiste, que la jeune femme a choisi d’annoncer ce nouveau chapitre de sa vie. La nouvelle a rapidement […]

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Première apparition publique : Adel Chadli et Khaoula Slimani s’affichent ensemble

Première apparition publique : Adel Chadli et Khaoula Slimani s’affichent ensemble

Lors d’une récente manifestation sportive organisée en Tanzanie, l’attention du public et des internautes s’est portée sur la première apparition officielle du duo formé par l’influenceuse tunisienne Khaoula Slimani et l’ancien international Adel Chadli. Khaoula, connue pour sa présence remarquée sur les réseaux sociaux et qui a choisi de se voiler depuis quelques mois, et […]

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Festivals et diffusion de photos d’enfants | Le ministère réagit

Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des personnes âgées a pris des mesures fermes suite à la diffusion illégales sur les réseaux sociaux de photos et vidéos d’enfants, capturées lors de différents festivals.

Relayées sans autorisation, les images et vidéos étaient accompagnées de nombreux commentaires dénigrants et dégradants, ce qui fait l’objet de signalement ayant retenu l’attention du ministre qui a demandé au délégué général de la protection de l’enfance de saisir le ministère public pour l’ouverture d’une enquête.

Dans son communiqué, le ministère a souligné que la protection de l’enfant est une responsabilité collective, rappelant que la Constitution tunisienne garantit les droits de l’enfant, tout en mettant en garde contre la diffusion d’images de mineurs sans autorisation, une pratique illégale et contraire au Code de la protection de l’enfant.

Le département de la famille et de l’enfance a par ailleurs lancé un appel aux familles, les encourageant à une utilisation responsable des réseaux sociaux pour assurer une éducation équilibrée à leurs enfants. Enfin, les médias ont aussi été appelés à s’engager activement dans la prévention des comportements qui portent atteinte aux droits et au bien-être des enfants.

Y. N.

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Tunisie : amendes et peines de prison pour la diffusion illégale d’images d’enfants

Tunisie : amendes et peines de prison pour la diffusion illégale d’images d’enfants

Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors a annoncé avoir saisi le délégué général à la protection de l’enfance afin d’informer le ministère public et de demander l’ouverture d’une enquête, à la suite de signalements concernant la diffusion de photos et de vidéos portant atteinte à des enfants lors […]

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Tunisie : Mehrez Ghannouchi, ou quand les likes ne suffisent pas !

Il pensait que sa notoriété médiatique suffirait. Suivi par des milliers de Tunisiens pour ses bulletins météorologiques précis et ses interventions pédagogiques, Mehrez Ghannouchi, plus connu sous le surnom de « Monsieur Météo », a tenté de transformer son aura numérique en succès politique.

Candidat aux élections législatives partielles dans la circonscription de Bizerte-Nord, il n’a pourtant pas réussi à convaincre les électeurs. Son échec rappelle une vérité politique implacable : la popularité virtuelle ne garantit pas les voix dans les urnes.


Ingénieur à l’Institut national de la météorologie (INM) et ancien visage familier des bulletins météo à la télévision, Mehrez Ghannouchi jouit d’une image publique positive. Sur Facebook ses vidéos explicatives sur les vagues de chaleur ou les phénomènes climatiques extrêmes sont largement partagées. En avril dernier, il surprend en annonçant sa candidature pour succéder au député décédé Sami Essaïed à Bizerte-Nord, espérant porter un « souffle nouveau » à la vie politique locale.

Une campagne trop connectée, pas assez enracinée

Durant la campagne électorale, Mehrez Ghannouchi mise largement sur les réseaux sociaux pour faire passer son message. Lives sur Facebook, vidéos bien produites, publications interactives : sa stratégie est moderne, mais elle peine à s’ancrer dans les réalités locales. À Bizerte, les attentes sont concrètes : emploi, environnement, services publics, mobilité. Face à des candidats mieux implantés sur le terrain, avec des réseaux associatifs ou militants solides, la communication numérique ne suffit pas.


Les résultats tombent : Ghannouchi ne franchit pas le seuil nécessaire pour remporter les élections. Il est devancé par des profils moins connus au niveau national, mais bien plus enracinés localement. Une claque électorale, mais aussi une leçon. La visibilité ne remplace ni le contact direct avec les électeurs, ni l’élaboration d’un programme clair et adapté aux spécificités du territoire.


Ce revers illustre un décalage de plus en plus visible entre influence numérique et influence électorale. À l’heure où de nombreux candidats misent sur leur image en ligne, l’échec de « Monsieur Météo » montre que les électeurs cherchent encore autre chose : de la proximité, de l’écoute et des solutions concrètes.

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