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Fort séisme dans l’ouest de la Turquie : Istanbul secouée

Un séisme de magnitude 6,19 a frappé dimanche soir la région de Sındırgı, dans la province turque de Balıkesir, a annoncé le Centre allemand des sciences de la Terre. La secousse, enregistrée à 19h53 (heure locale), s’est produite à une profondeur de 10 kilomètres.
Selon l’Autorité de gestion des catastrophes et des urgences (AFAD), le tremblement de terre a été ressenti à Istanbul et dans plusieurs provinces avoisinantes. Aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé jusqu’à présent.
Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a précisé sur la plateforme X que l’AFAD et ses équipes avaient immédiatement lancé des opérations de vérification sur le terrain et qu’elles continuaient à suivre la situation de près.

La Presse avec Agences

Plan sioniste de contrôle de la ville de Gaza : Condamnations tous azimuts

• Berlin, jusqu’ici l’un des plus fidèles alliés, a réagi en suspendant les exportations des armes que l’entité sioniste pourrait utiliser dans l’enclave palestinienne
• Le Hamas dénonce un « nouveau crime de guerre» qui «coûtera cher» à l’armée d’occupation

SYNTHÈSE — De l’Allemagne, l’un des plus fidèles alliés de l’entité sioniste, qui a annoncé suspendre les exportations d’armes susceptibles d’être utilisées par l’Etat yoyou dans la bande de Gaza à la Chine qui a dénoncé des «actions dangereuses», le plan sioniste de contrôle de la ville de Gaza a suscité une vaste réprobation internationale.

Selon le plan validé dans la nuit de jeudi à vendredi (hier) par le cabinet de sécurité sioniste, l’armée d’occupation «se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat», indique un communiqué des bureaux du Premier ministre.

«Le cabinet de sécurité — par un vote à la majorité — a adopté cinq principes pour conclure la guerre: le désarmement du Hamas ; le retour de tous les otages — vivants et morts — ; la démilitarisation de la bande de Gaza ; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza ; l’établissement d’une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne», ajoute le texte.

«Catastrophe»

Le chef de l’opposition sioniste, Yaïr Lapid, a dénoncé hier matin sur X la décision du cabinet, la qualifiant de «catastrophe qui va entraîner beaucoup d’autres catastrophes». Il a estimé que ce plan allait amener «la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et (provoquer) une faillite diplomatique».

Plus tôt, jeudi, le Premier ministre sioniste avait annoncé sur Fox News que l’entité sioniste avait «l’intention» de prendre le contrôle de l’enclave mais « pas (de) la gouverner» ou de la «garder».

Actuellement, l’armée sioniste occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.

Actuellement, l’armée sioniste occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.

«Pas une promenade de santé»

Le Hamas a quant à lui parlé d’un «nouveau crime de guerre» : «une aventure criminelle qui lui coûtera cher» et aboutira au «sacrifice des otages», a affirmé hier le Hamas.

«L’approbation par le cabinet sioniste des plans visant à occuper la ville de Gaza et à évacuer ses habitants constitue un nouveau crime de guerre que l’armée d’occupation souhaite commettre contre la ville et ses près d’un million d’habitants», a réagi le mouvement palestinien. «Cette aventure criminelle coûtera cher et ne sera pas un voyage facile» pour l’armée sioniste, ajoute ce communiqué diffusé sur Telegram.

Toujours, selon le Hamas, cette décision d’occuper Gaza-City confirme que Benjamin Netanyahu et son gouvernement « ne se soucient pas du sort de leurs otages ». «Ils ont compris que l’extension de l’agression signifie leur sacrifice, révélant leur imprudence envers la vie des prisonniers pour des objectifs politiques ayant déjà échoué», soutien le mouvement palestinien, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 depuis Gaza en territoire sioniste.

Dénonçant «un revirement flagrant du processus de négociation (…) malgré la proximité d’un accord final», le mouvement palestinien assure que «toute escalade (…) ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux» pour l’entité sioniste.

Le Hamas soutient «qu’il n’épargnera aucun effort pour prendre toutes les mesures afin de préparer le terrain à un accord, y compris avancer vers un accord global pour libérer tous les prisonniers de l’occupation en une seule fois, parvenir à un arrêt de la guerre et au retrait des forces d’occupation».

Et les premières réactions internationales ne se sont pas fait attendre :

ONU

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde l’entité sioniste, par la voix d’une porte-parole, contre «une escalade dangereuse» qui «risque d’aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens».

Le plan du gouvernement sioniste «doit être immédiatement stoppé», a lancé le Haut-Commissaire aux droits de l’homme Volker Türk, car il «va à l’encontre de la décision de la Cour internationale de justice selon laquelle Israël doit mettre fin à son occupation dès que possible, de la réalisation de la solution à deux Etats convenue et du droit des Palestiniens à l’autodétermination».

«Tout porte à penser que cette nouvelle escalade entraînera des déplacements forcés encore plus massifs, plus de meurtres,

plus de souffrances insoutenables, des destructions insensées et des crimes atroces», dénonce le Haut-Commissaire.

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait tenir aujourd’hui à 19H00 GMT une réunion d’urgence sur Gaza ont indiqué à l’AFP plusieurs sources diplomatiques.

Allemagne

L’Allemagne a amorcé hier un changement de cap majeur vis-à-vis de l’entité sioniste, dont il était jusqu’ici l’un des plus fidèles alliés, en annonçant suspendre les exportations d’armes que l’Etat sioniste pourrait utiliser à Gaza.

Il devient «de plus en plus difficile de comprendre» en quoi le plan militaire sioniste permettrait d’atteindre ses objectifs dans la bande de Gaza, a asséné dans un communiqué le chancelier allemand Friedrich Merz. «Dans ces circonstances, le gouvernement allemand n’autorise pas, jusqu’à nouvel ordre, les exportations d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza», a ajouté M. Merz, officiellement parti en vacances mercredi.

Union européenne

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a exhorté l’entité sioniste à «revenir» sur son plan pour Gaza. «Le gouvernement israélien doit revenir sur sa décision de prolonger son opération militaire à Gaza», a dit la cheffe de l’Exécutif européen sur le réseau social X. «Un cessez-le-feu est nécessaire immédiatement», a-t-elle affirmé, appelant à ce que l’aide humanitaire accède «immédiatement et sans entrave à Gaza».

Fin juin, la Commission européenne avait déjà estimé que l’entité sioniste violait un article de l’accord d’association qui l’unit à l’UE, en matière de respect des droits de l’homme, en raison de la situation humanitaire désastreuse à Gaza. En guise de riposte, elle avait ensuite proposé de suspendre certains financements européens pour des start-up sionistes. Cette proposition est examinée depuis plusieurs jours parmi les Etats membres qui ne l’ont pas encore validée.

Au sein même de la Commission, les lignes commencent elles aussi à bouger. Dans une interview donnée à Politico cette semaine, sa vice-présidente Teresa Ribera a estimé que la situation à Gaza « ressemblait beaucoup» à un «génocide».

Royaume-Uni

«La décision du gouvernement israélien d’intensifier son offensive à Gaza est une erreur et nous l’exhortons à (la) reconsidérer immédiatement», a com- menté le Premier ministre britannique Keir Starmer. «Cette action ne contri- buera en rien à mettre fin au conflit ni à obtenir la libération des otages. Elle ne fera qu’engendrer davantage de massacres», a-t-il conclu.

Jordanie

Le roi Abdallah II de Jordanie a fait état de son « rejet catégorique » du plan sioniste qui « sape la solution à deux Etats et les droits du peuple palestinien », dans une conversation téléphonique avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

Belgique

La Belgique a quant à elle annoncé convoquer l’ambassadrice de l’entité sioniste après l’annonce du plan sioniste pour Gaza. « L’objectif est clairement de témoigner de notre totale désapprobation quant à cette décision », a affirmé le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot.

Espagne

Le plan sioniste ne provoquera « que davantage de destructions et de souffrances», a jugé le ministre espagnol des Affaires étrangères, Manuel Albares.

Chine

Pékin a exprimé sa «grave inquiétude», exhortant l’entité sioniste à « cesser immédiatement ses actions dangereuses». «Gaza appartient au peuple palestinien» et est une «partie intégrante du territoire palestinien», a réagi la diplomatie chinoise.

Arabie saoudite

L’Arabie saoudite «condamne catégoriquement la poursuite des crimes de famine, des pratiques brutales et d’un nettoyage ethnique contre le peuple palestinien frère».

Turquie

Le ministère turc des Affaires étrangères a «appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en vue d’empêcher la mise en œuvre» du plan sioniste qui «vise à déplacer de force les Palestiniens de leur propre terre en rendant Gaza inhabitable».

Suisse

«L’intensification des hostilités risque d’aggraver encore la situation humanitaire déjà catastrophique », selon le ministère suisse des Affaires étrangères.

Egypte

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné «dans les termes les plus forts» le plan sioniste.

Une municipalité espagnole interdit Ramadan, l’Aïd et les célébrations musulmanes des espaces publics

La municipalité de Jumilla, dans la région de Murcie en Espagne, a décidé d’interdire toutes les célébrations religieuses musulmanes dans ses bâtiments municipaux et espaces publics, provoquant une forte polémique et une vague d’indignation. Cette décision, adoptée par le conseil local, vise particulièrement les festivités du Ramadan et de l’Aïd al-Adha.
Le vote, soutenu par le Parti populaire (PP) et le parti d’extrême droite Vox, marque une première en Espagne au niveau local. Juan Agustín Navarro, conseiller municipal pour Vox, a affirmé espérer que cette interdiction « empêchera à l’avenir toute célébration de la fin du Ramadan ou de l’Aïd ici ».
Cette mesure soulève de nombreuses critiques, notamment pour son possible non-respect de l’article 16.1 de la Constitution espagnole, qui garantit la liberté religieuse et idéologique, sauf en cas de menace pour l’ordre public.
Face aux accusations, Navarro a justifié la décision en qualifiant les célébrations musulmanes de « coutumes étrangères » qu’il accuse la gauche de vouloir imposer à l’identité espagnole.
Le Parti socialiste espagnol (PSOE) a vivement condamné cette interdiction. Juan Antonio González Gómarez, membre du conseil, a déclaré « avoir honte de l’adoption d’une telle loi », tandis que Juana Guardiola, porte-parole socialiste, a dénoncé un « acte sectaire et xénophobe » visant une communauté vivant pleinement en tant que citoyens espagnols.
Cette décision s’inscrit dans un contexte tendu en Espagne concernant les droits des musulmans. Récemment, en Catalogne, la maire de Ripoll, Silvia Orriols, a interdit le port du burkini dans les piscines publiques de Barcelone, au nom de « raisons de sécurité », une mesure également critiquée pour restreindre la liberté d’expression religieuse.

La crainte d’une occupation totale : «Que pourrait-il nous arriver de pire?»

… s’interrogent les Gazaouis

« Mais quand donc ce cauchemar prendra-t-il fin ? » : la perspective d’une extension des opérations de l’armée sioniste dans la bande de Gaza suscite le désespoir des Palestiniens du territoire, à bout après 22 mois de siège et de guerre.

« Nous vivons déjà chaque jour avec l’angoisse et la peur de l’inconnu. Les discussions sur l’expansion des opérations terrestres par Israël signifient plus de destruction et de mort », s’alarme Ahmad Salem, 45 ans, résident d’un camp de réfugiés dans le nord de Gaza, et aujourd’hui déplacé dans l’ouest du territoire. « Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Si Israël étend de nouveau ses opérations terrestres, nous serons les premières victimes (…). Tout ce que nous voulons, c’est vivre en paix. Nous ne pouvons pas en supporter davantage », lâche-t-il, interrogé par l’AFP.

Le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a réuni hier en fin d’après-midi son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans la bande de Gaza, où l’extension des opérations de l’armée semble acquise selon les médias sionistes, qui évoquent une possible conquête totale du territoire.

« Nous lisons et entendons tout dans les nouvelles (…) et rien de tout cela n’est en notre faveur », s’accable Sanaa Abdullah, 40 ans, habitante de Gaza-ville (nord). « Israël ne veut pas s’arrêter. Les bombardements continuent, le nombre de martyrs et de blessés monte en flèche, la famine et la malnutrition s’aggravent, et les gens meurent de faim. Que pourrait-il nous arriver de pire ? », fustige-t-elle.

« Des chiffres ou des animaux »

Après près de 22 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre l’entité sioniste le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est menacée d’une « famine généralisée » selon l’ONU et est totalement dépendante de l’aide humanitaire. Quelque 2,4 millions de Palestiniens y vivent au quotidien sous les bombes. L’armée sioniste occupe ou opère au sol dans près de 75% du territoire, principalement depuis ses positions permanentes le long de la frontière.

Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 87,3% du territoire est militarisé par l’entité sioniste et soumis à des ordres d’évacuation.

Les zones non occupées sont aussi les plus densément peuplées : les villes de Khan Younès et Gaza, et les camps de réfugiés de Deir al Balah. « Maintenant, ils parlent de plans pour étendre leurs opérations comme si nous n’étions même pas humains, juste des animaux ou des chiffres », s’offusque Sanaa.

« Une nouvelle invasion terrestre signifie de nouveaux déplacements, de nouvelles peurs, et nous ne trouverons même pas d’endroit où nous cacher. La situation est déjà insupportable, pas d’eau, pas assez de nourriture. Que se passera-t-il s’ils commencent une autre opération terrestre ? Dieu seul est avec nous… »

« Nous avons vécu beaucoup de guerres auparavant, mais aucune comme celle-ci. Cette guerre est longue et épuisante. D’un déplacement à un autre, nous sommes exténués », souligne à l’AFP Amal Hamada, 20 ans, du nord de Gaza, aujourd’hui déplacée à Deir al-Balah (centre). « À mon âge, je devrais être à l’université, continuer mes études, non pas vivre dans une tente, perdre tout ce que j’aime, subir la famine et les déplacements forcés ».

« Nous ne pouvons même plus bouger. Si une nouvelle opération terrestre commence, ce sera une catastrophe humanitaire encore plus grande. Nous n’avons plus la force de courir, de fuir, ou même de crier. Le monde doit agir avant que nous soyons effacés. Quand ce cauchemar prendra-t-il fin ? ».

L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté sioniste la mort de 1.219 personnes, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.

Les représailles sionistes ont fait au moins 61 258 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé de Gaza, jugées fiables par l’ONU. Mardi, au cours d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, un haut responsable onusien a mis en garde contre « les conséquences catastrophiques » d’un élargissement des opérations militaires sionistes à Gaza.

La Presse de Tunisie avec agences

Pour demander la fin de la guerre : Des proches de sionistes détenus dans le territoire lancent une flottille au large de Gaza

• Le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne annonce avoir enregistré 100 nouveaux décès au cours des dernières 24 heures.
• Nouveaux ordres d’évacuation à Gaza-ville après un tir de roquette
• Réunion du cabinet de sécurité sioniste sur l’occupation totale de l’enclave palestinienne

SYNTHÈSE — Une vingtaine de membres de familles d’otages détenus à Gaza ont lancé hier une flottille de protestation depuis Ashkelon à la frontière maritime avec la bande de Gaza, appelant à la libération immédiate de leurs proches.

Comptant une dizaine de bateaux, la flottille, coordonnée avec l’armée et la police sionistes, a duré environ deux heures, selon le Haaretz. Avant de mettre les voiles, les familles ont déclaré vouloir mener cette action pour «réclamer à grands cris le retour de (leurs) proches». «Les discussions actuelles sur l’occupation de Gaza et l’extension des combats les exposent à un danger immédiat de mort ou de disparition. Le retour des 50 otages est la seule image réelle de la victoire israélienne», ont-elles ajouté.

«Netanyahu agit de manière à les tuer»

Une fois en mer, les familles ont diffusé des appels à l’aide avec des haut-parleurs en direction de Gaza et de jeter des bouées de sauvetage à la mer en guise de geste symbolique. «Mayday ! Mayday ! Mayday ! Nous avons besoin de toute l’aide internationale pour secourir les otages », a lancé Yehouda Cohen, père d’un otage et membre de ce groupe parti à bord de trois bateaux du port sioniste d’Ashkelon, à la frontière nord de la bande de Gaza, puis rejoints en mer par plusieurs autres embarcations.

M. Cohen, une des figures de proue parmi les familles des otages, a accusé le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, de mettre en danger la vie des captifs en prévoyant une invasion totale du réduit palestinien, ravagé par 22 mois de guerre. «Le gouvernement de Netanyahu agit de manière à les tuer, cherchant à faire la guerre sur toute la bande de Gaza, mettant les otages en danger», a-t-il affirmé en anglais dans un mégaphone.

Ce dernier a également lancé un appel direct au ministre sioniste des Affaires stratégiques et négociateur en chef de la délégation sioniste, Ron Dermer, et au chef d’état-major de l’armée sioniste, Eyal Zamir : «C’est le moment de faire preuve de courage et de leadership. Si vous continuez à faire obstruction, à retarder les choses et à ne pas ramener nos proches à la maison, ce sera une tragédie pour des générations. La responsabilité vous incombe. Ne sacrifiez pas nos proches sur l’autel d’une guerre sans fin».

Une réunion du cabinet de sécurité sioniste consacrée à l’élargissement de l’offensive terrestre dans la bande de Gaza et à la volonté de Benjamin Netanyahu d’occuper totalement l’enclave palestinienne s’est tenue hier soir à partir de 19h (heure locale) au bureau du Premier ministre à Al-Qods, selon le journal Haaretz.

En dehors du bâtiment où se tient la réunion, des centaines de manifestants se sont rassemblés pour demander la fin de l’offensive sioniste et la libération des otages sionistes encore détenus dans l’enclave par le mouvement Hamas.

Dans une interview avant-hier à la chaîne américaine Fox News, Netanyahu avait assuré que l’entité sioniste avait l’intention de «prendre le contrôle de toute la bande de Gaza». «C’est notre intention, afin de garantir notre sécurité, d’éliminer le Hamas, de permettre à la population de Gaza d’être libérée, et de transférer le territoire à une gouvernance civile qui ne soit ni le Hamas, ni un groupe prônant la destruction d’Israël ».

Mardi, le chef d’état-major Eyal Zamir a présenté au Premier ministre Netanyahu des plans visant à intensifier progressivement les combats.

La réunion, à laquelle participait également le ministre de la Défense Israel Katz et qui a duré environ trois heures, s’est déroulée dans un contexte de tensions croissantes entre les membres du cabinet de sécurité et les dirigeants de l’armée sioniste. Zamir aurait averti les dirigeants politiques que l’intensification de la guerre mettrait en danger la vie des otages restants.

Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 par le Hamas et ses alliés, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée sioniste. 

4 nouveaux décès causés par la famine

Par ailleurs, les hôpitaux de l’enclave assiégée ont annoncé avoir enregistré quatre nouveaux décès «dus à la famine et à la malnutrition au cours des dernières 24 heures», selon le ministère de la Santé de l’enclave, portant le nombre total de décès liés à la famine à 197, dont 96 enfants. Au total, au moins 61 258 Palestiniens ont été tués et 152 045 ont été blessés par l’armée sioniste depuis le début de l’offensive sioniste contre l’enclave en octobre 2023.

Pendant la réunion du cabinet de sécurité hier soir, l’armée sioniste a publié par l’intermédiaire de son porte-parole arabophone des ordres d’évacuation concernant plusieurs quartiers de Gaza-ville, dans le nord de l’enclave, l’une des dernières régions de l’enclave qui n’est pas encore totalement contrôlée par les troupes sionistes.

Ces avertissements concernent les quartiers d’al-Daraj et d’al-Touffah et interviennent après qu’un tir de roquette, intercepté, aurait été tiré en direction du territoire sioniste depuis cette zone, selon les affirmations de l’armée sioniste.

L’entité sioniste a intensifié ses opérations de déplacement forcé dans le nord de Gaza au cours de l’été, repoussant les Palestiniens dans des zones de plus en plus petites de l’enclave. Début juin, l’ONU a estimé que l’entité sioniste avait placé environ 85 % de la bande de Gaza sous le coup d’ordres d’évacuation forcée.

Dans un communiqué publié à la mi-journée, le ministère de la Santé de Gaza a indiqué avoir enregistré 100 nouveaux décès lors des dernières 24 heures, soit entre mercredi et hier midi. Parmi ces nouvelles victimes, au moins 98 Palestiniens ont été tués dans des frappes ou des tirs de l’armée, auxquels s’ajoutent quelque 603 blessés. Deux corps ont également été retrouvés sous des décombres.

Un enfant mort lors d’un largage d’aide à Khan Younès

Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, plusieurs frappes aériennes sionistes ont visé Gaza-ville pendant la journée. La première, qui a ciblé une tente abritant des personnes déplacées dans le quartier de Cheikh Radwan, a fait au moins six morts, dont une femme et plusieurs enfants, selon l’agence. La deuxième attaque a visé un autre quartier résidentiel de la ville, tuant une femme et blessant plusieurs autres personnes, toujours d’après l’agence.

Plus tôt dans la journée, l’armée sioniste a affirmé avoir tué « des dizaines de combattants et démantelé des tunnels » du Hamas dans plusieurs quartiers de Gaza-ville.

De plus, un enfant est mort à Khan Younès alors qu’il tentait de récupérer des vivres largués par un avion, selon la chaîne al- Jazeera citant une source de l’hôpital Nasser. Les agences des Nations unies avertissent depuis longtemps que les largages aériens sont inefficaces et dangereux.

La Presse de de Tunisie avec agences et médias

France : le plus grand incendie de forêt depuis près de 80 ans reste hors de contrôle

Un incendie d’une ampleur exceptionnelle continue de ravager le sud de la France, a annoncé jeudi une source officielle. Il s’agit du plus grand feu de forêt que le pays ait connu depuis près de huit décennies.

Depuis son déclenchement mardi, le feu a détruit 16 000 hectares de forêts et de villages situés à environ 100 kilomètres de la frontière espagnole, près de la mer Méditerranée. Une personne a perdu la vie et deux autres, dont un pompier, ont été gravement blessées.

La propagation rapide de l’incendie est due aux vents violents et à une végétation extrêmement sèche, conséquence d’une longue période de sécheresse dans la région méditerranéenne.

La ministre de l’Environnement, Agnès Pannier-Runacher, a déclaré à France Info que le feu progresse désormais plus lentement, mais reste hors de contrôle.

Christophe Magnier, responsable de la lutte contre l’incendie, a exprimé à BFMTV son espoir de contenir le feu dans la journée, tout en précisant que la situation reste critique.

Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer l’origine du sinistre. Les scientifiques soulignent que les vagues de chaleur prolongées dans la région méditerranéenne augmentent le risque d’incendies de forêt.

Par ailleurs, Météo France a annoncé une nouvelle vague de chaleur qui touchera d’autres zones du sud du pays à partir de vendredi, avec des températures élevées attendues pendant plusieurs jours.

Nouveau virus en Chine : des milliers de cas de Chikungunya signalés

Le virus Chikungunya, transmis par les moustiques, a infecté plusieurs milliers de personnes en Chine ces dernières semaines, constituant l’une des plus importantes flambées de ce virus dans le pays depuis sa première apparition il y a près de vingt ans.

Plus de 7 000 cas ont été recensés dans la ville de Foshan, située dans la province du Guangdong, avec des cas isolés dans d’autres villes voisines. Face à cette situation préoccupante, les autorités locales ont mis en place un plan d’action combinant mesures sanitaires classiques et innovations pour freiner la propagation.

S’appuyant sur un “guide Covid-19”, elles ont déployé des tests de masse, isolé les personnes infectées, et procédé à la désinfection de quartiers entiers. Plusieurs dizaines d’hôpitaux ont été mobilisés à Foshan, où le nombre de lits d’isolement équipés de protections anti-moustiques dépasse désormais 7 000.

Parmi les mesures innovantes, les autorités ont introduit des poissons mangeurs de larves dans les plans d’eau urbains, zones propices à la prolifération des moustiques. Elles ont également relâché des moustiques “éléphants” (moustiques géants non piqueurs) qui se nourrissent des moustiques tigres, connus pour transmettre le virus Chikungunya.

Le Chikungunya est un virus principalement transmis à l’homme par les piqûres de moustiques infectés, notamment les espèces Aedes aegypti et Aedes albopictus. Ces moustiques sont également vecteurs d’autres maladies comme la dengue ou le Zika.

Les symptômes du Chikungunya apparaissent généralement entre 4 et 8 jours après la piqûre. Ils comprennent fièvre, fatigue, nausées, et surtout des douleurs articulaires sévères qui peuvent durer des mois, voire plusieurs années. Le nom “Chikungunya” signifie en langue kimakonde, parlée au sud de la Tanzanie où le virus a été découvert en 1952, “devenir tordu”, en référence à la posture courbée des malades due aux douleurs articulaires.

Le virus ne se transmet pas directement entre humains et est rarement mortel. Toutefois, les nourrissons et les personnes âgées sont plus à risque de développer des formes graves. Aucun traitement spécifique n’existe, mais le paracétamol est recommandé pour soulager la douleur et la fièvre.

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