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Jendouba et Kairouan dopent les investissements déclarés en 2025 grâce au tourisme et aux énergies renouvelables

De janvier à juin 2025, la Tunisie a enregistré une progression des investissements déclarés à l’échelle nationale , annonce La Tunisia Investment Authority (TIA).

Dans un communiqué publié, jeudi, la TIA  précise que le total des investissements s’élève à 3 299,8 millions de dinars, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à la même période en 2024.

Cette dynamique est largement portée par un projet touristique majeur dans le gouvernorat de Jendouba, d’un montant de 300 millions de dinars, qui devrait générer 600 nouveaux emplois, explique l’Instance.

Et d’ajouter que les investissements déclarés devront  créer environ 45 839 opportunités d’emploi, soit une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente.

Les opérations de création dominent, représentant 75 % des investissements (2 477,9 millions de dinars) et 88 % des emplois déclarés (40 310 postes).

Sur le plan sectoriel, le secteur industriel reste en tête, captant 37 % des investissements totaux et 39 % des emplois projetés, avec une augmentation de 9,6 % des investissements et de 7,5 % des créations d’emplois par rapport à 2024.

Le secteur des services suit avec 23 % des investissements (749,2 millions de dinars) et 48 % des emplois (21 795 postes). Le secteur agricole, malgré un recul de 18 %, représente 18 % des investissements (586,6 millions de dinars) et 4 832 emplois.

Le tourisme, avec 13 % des investissements (434,3 millions de dinars), contribue à la création de 1 050 emplois, tandis que les énergies renouvelables représentent 9 % des investissements (307 millions de dinars).

Au niveau régional, Kairouan se distingue avec 10,1 % du total, grâce à un projet d’énergie renouvelable de 280 millions de dinars. Les investissements dans les zones de développement régional atteignent 1 685,3 millions de dinars, soit 51 % du total, indique la même source.

Par ailleurs,  projets d’intérêt National (PIN) ont été déclarés à la TIA totalisant 715,2 millions de dinars et prévus pour créer 1319 emplois.

En termes de structure du capital, les projets avec participation étrangère s’élèvent à 944,5 millions de dinars (29%) et devraient générer 8880 emplois, soit 19% des emplois déclarés.

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Kaïs Saïed salue le sacre d’Ahmed Jaouadi : “La Tunisie est un pays de champions” (video)

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, 6 août 2025, au palais de Carthage, le nageur tunisien, Ahmed Jaouadi, qui vient de remporter deux médailles d’or aux Championnats du monde de natation organisés récemment à Singapour.

À cette occasion, le chef de l’État a décerné au nageur, Ahmed Jaouadi, le premier grade de l’Ordre national du mérite dans le domaine du sport, saluant ses performances ainsi que sa contribution au rayonnement sportif de notre pays sur la scène internationale.

« Je tiens à te féliciter pour cet exploit personnel, qui est aussi un exploit pour la Tunisie tout entière, Pays des champions par excellence », s’est exprimé le chef de l’Etat en s’adressant au nageur Ahmed Jaouadi avant de poursuivre : « Lorsque tu étais dans le bassin de la compétition, la seule chose qui t’a certes hantée était de décrocher la victoire et de porter haut le drapeau de ton pays où qu’il se trouve.»

Et le président Saïed d’ajouter que « Je sais parfaitement que tu as travaillé dur et fort pour venir à bout de ce sacre international », réaffirmant à ce propos que “l’époque de la participation pour la simple et insignifiante participation est désormais révolue”.

“Si participation il y a, ça doit être pour réaliser des exploits et décrocher des sacres”, a-t-il encore martelé.

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Kaïs Saïed reçoit Sarra Zaafrani : examen des dérives dans les services publics

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, mercredi, après-midi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Selon un communiqué de la présidence de la République, la réunion a été l’occasion de débattre d’une série de questions liées à la marche de nombre de services publics et de passer en revue plusieurs pratiques “inhabituelles” devenues récurrentes ces derniers jours.

Face à cette situation, le chef de l’Etat a souligné que le peuple tunisien connaît parfaitement « les moindres détails », assurant qu’il parviendra à mettre en échec les maigres tentatives visant à le persécuter et à exacerber la situation.

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Réforme du Code pénal : un tournant contre l’immobilisme administratif ?

Scandales FinanciersLe parlement a adopté, le 24 juillet 2025, un projet de loi portant amendement des articles 96 et 98 du Code pénal, en vigueur depuis 1985. Cette révision vient en principe mettre fin à une ancienne polémique en ce sens où l’armada des 700 mille fonctionnaires du pays s’est constamment référée à ces articles pour justifier son immobilisme et manque d’initiative.

Selon le député Yassine Mami, qui a voté pour la révision de cet article, «ces articles avaient instauré un climat de peur et de méfiance au sein des institutions publiques, dissuadant les fonctionnaires de toute forme d’initiative ou de souplesse dans la gestion des dossiers. Résultat : des services bloqués, des projets retardés, des citoyens découragés».

Ce que change concrètement l’article 96

Dans le détail, l’ancien article 96 prévoyait jusqu’à dix ans de prison, une amende, ainsi qu’une exclusion définitive de la fonction publique à l’encontre de tout agent qui, sans base légale explicite, procurait un avantage à autrui ou à lui-même, même en l’absence d’intention frauduleuse.

L’article 96 newlook, c’est-à-dire révisé, introduit plusieurs changements majeurs. Ainsi, la peine de prison encourue a été réduite, passant de dix à six ans. L’amende, auparavant calculée soit sur la base du dommage causé à l’administration, soit sur l’avantage obtenu, est désormais limitée à la valeur du préjudice matériel effectif. Le champ d’application de la loi a également été élargi : au lieu de détailler les fonctions au sein des structures publiques, le texte vise désormais tout fonctionnaire ou employé dans une entreprise à participation publique.

« Ces articles avaient instauré un climat de peur au sein des institutions publiques. »

 

Par ailleurs, la définition de l’infraction a été recentrée. Elle ne couvre plus toute obtention d’avantage injustifié ou toute violation réglementaire, mais uniquement les cas où un agent abuse de sa fonction pour causer volontairement un préjudice matériel à l’administration, en échange d’un avantage indu. Une précision importante a été introduite concernant les entreprises publiques : en cas de préjudice, l’amende sera calculée au prorata de la part détenue par l’État dans leur capital. Cette reformulation vise ainsi à mieux encadrer l’infraction et à en restreindre le champ d’application.

L’article 98 adapté au nouveau cadre

L’article 98 newlook, c’est-à-dire amendé, sera adapté au nouvel article 96. Il rappelle notamment la prise en compte de la proportion de participation publique dans le calcul des amendes et encadre davantage l’application des peines complémentaires.

Il stipule, entre autres, que le tribunal, dans tous les cas prévus à l’article 96 (nouveau), doit statuer, en plus des peines prévues dans cet article, sur la restitution de ce qui a été saisi ou détourné ou de la valeur du bénéfice ou du profit obtenu, même s’il a été transféré aux ascendants, descendants, frères, conjoint ou beaux-parents de l’auteur, et que cet argent reste tel quel ou soit converti en d’autres gains.

« La réforme distingue enfin l’agent de bonne foi de celui qui abuse du système. »

 

Ces personnes ne seront exemptées de cette disposition que si elles prouvent que la source de ces fonds ou gains n’est pas le produit du crime, compte tenu du deuxième alinéa de l’article 96 (nouveau). Dans tous les cas mentionnés dans l’article susmentionné, le tribunal peut prononcer l’une des peines complémentaires prévues à l’article 5 du présent Code à l’encontre de la personne dont l’implication a été établie.

Une distinction inédite entre bonne foi et malveillance

Par-delà cet assouplissement de la loi, un des principaux résultats de cette modification sera le suivant. La nouvelle loi va contribuer à l’acquittement et à la libération de nombreuses personnes accusées et emprisonnées, par l’effet de cet article. Elle contribuera à mettre fin à ce que les fonctionnaires prétendent être « l’état de terreur » dans lequel ils auraient évolué.

Autre nouveauté de taille apportée par cet amendement. La nouvelle loi fait une distinction claire entre deux profils de fonctionnaires : d’une part, l’agent public de bonne foi, qui prend des décisions dans une logique de service public ; et d’autre part, celui qui abuse de sa position pour servir ses intérêts personnels.

Une réforme jugée encore incomplète

En dépit de l’importance de cet amendement tant attendu, des experts estiment que cette révision n’est pas suffisante. Ils pensent que si les fonctionnaires tunisiens sont parvenus, au regard de l’ampleur des affaires de corruption, du blocage des projets, de détournements de fonds publics…, à porter tant de préjudices aux services publics, ils pourraient être encore plus pernicieux avec une loi plus souple et plus clémente. Le principe étant « Illi ysrak yghleb Illi hahi » (le voleur triomphe toujours du moralisateur).

« La digitalisation reste la seule garantie contre la mal gouvernance. »

 

Tout en reconnaissant que cet amendement est un pas en avant sur la voie de la moralisation des fonctionnaires et de la bonne gouvernance, la nouvelle loi gagnerait, néanmoins, à être accompagnée par des mécanismes de motivation et de rémunération selon le mérite, l’ultime but étant d’encourager les fonctionnaires à prendre des initiatives et à veiller au bien public.

Une réforme à inscrire dans une transformation globale

L’enjeu serait d’agir, également en amont, c’est-à-dire sur la formation des fonctionnaires dans l’université, particulièrement à l’École nationale d’administration (ENA), aux institutions de formation spécialisées, celles des juges, des douaniers, des policiers, des fiscalistes…

« La peur de l’article 96 a bloqué des projets et découragé des citoyens. »

 

Il s’agit aussi d’intensifier au sein des services publics les mécanismes de contrôle et de surveillance et d’adopter, à cette fin, des technologies modernes : digitalisation, intelligence artificielle, caméras de surveillance…

L’article 87, le frein ignoré ?

Quant à nous, nous pensons que l’amendement des articles 96 et 98 ne serait qu’un pétard mouillé, voire un trou dans l’eau tant qu’un autre article dissuasif du Code pénal demeure en vigueur, en l’occurrence, l’article 87. Cet article prévoit des peines d’emprisonnement et d’amende, avec une peine doublée si l’auteur est un fonctionnaire. Il vise spécifiquement les situations où une personne abuse de son influence ou de ses relations (réelles ou supposées) avec un fonctionnaire public ou assimilé, dans le but d’obtenir des droits ou des avantages pour autrui, même si ces avantages sont justifiés.

« Ce n’est pas en révisant les lois qu’on contourne qu’on combat la corruption. »

 

Cela pour dire, in fine, que le meilleur moyen de dissuader la mal gouvernance et la corruption ne serait pas de réviser uniquement les lois qu’on peut toujours contourner mais plutôt d’accélérer la digitalisation de l’administration tunisienne et l’instauration de la traçabilité des documents.

Abou SARRA

EN BREF

  • Le parlement a adopté l’amendement des articles 96 et 98 du Code pénal.
  • Objectif : alléger les peines et redéfinir l’abus de fonction.
  • La réforme distingue désormais l’intention frauduleuse de l’erreur administrative.
  • L’article 96 réduit la peine maximale de 10 à 6 ans.
  • L’article 98 encadre les peines complémentaires et les restitutions.
  • Mais des experts dénoncent une réforme incomplète si l’article 87 reste en vigueur.
  • Le véritable changement passerait par la formation, la digitalisation et la traçabilité.

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Festival des arts populaires à Oudhna : une première édition entre tradition tunisienne et ouverture internationale

Dans une soirée musicale authentique et typiquement tunisienne, le rideau est tombé, mardi 5 août 2025, sur la première édition du Festival international des arts populaires, organisée depuis le 26 juillet dernier sur la scène du site archéologique d’Oudhna (Gouvernorat de Ben Arous).

En présence du gouverneur de Ben Arous, Abdelhamid Boukadida, ainsi que de plusieurs cadres locaux, un large public d’amateurs de musique populaire a répondu présent pour assister à cette soirée de clôture, portée par la légende vivante du patrimoine musical tunisien, Noureddine Kahlaoui. Véritable pilier de la scène populaire, l’artiste a interprété une sélection de ses titres emblématiques, restés intemporels au fil des décennies.

A ses côtés, s’est produite sa fille Meriem Noureddine qui s’impose peu à peu comme une artiste prometteuse du renouveau du patrimoine populaire, qu’elle revisite avec une touche contemporaine, sans en trahir l’âme.

Placée sous l’égide du ministère des affaires culturelles, cette première édition a proposé une programmation riche et variée, mettant en lumière des troupes venues de Tunisie et de l’étranger.

Le festival, qui s’est déroulé du 26 juillet au 5 août, a offert au public onze spectacles réunissant artistes et troupes représentant la Tunisie, l’Egypte et la Palestine. Il a ainsi constitué un véritable carrefour de cultures, offrant aux arts populaires une belle opportunité d’exprimer toute leur vitalité dans l’écrin historique du site archéologique d’Oudhna doté d’un amphithéâtre d’une capacité d’accueil pouvant atteindre 16 000 spectateurs.

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FIH 2025 : Koum Tara envoûte Hammamet avec un chaâbi métissé et hypnotique

Des vibrations musicales inédites et métissées ont résonné aux quatre coins du théâtre de plein air du centre culturel international de Hammamet (CCIH), dans la soirée du 5 août 2025. “Koum Tara”, un groupe de virtuoses franco-algériens, a conquis le public par sa présence  sur scène en transformant chaque instant musical en une véritable parenthèse hypnotique.

Dans ce concert, les instruments dans leur diversité ont livré des sonorités imprégnées de poésie algérienne : la violoncelliste, entourée de violonistes, d’un batteur et d’un pianiste, a façonné une matière sonore nouvelle, enrichie par des instruments comme le oud, la contrebasse ou encore la traditionnelle darbouka (percussion). Une douceur auditive rare s’est imposée pendant plus d’une heure et demie de concert envoûtant, où chaque morceau en live s’élançait comme une invitation à l’évasion.

Le projet “Koum Tara”, imaginé par le compositeur Karim Maurice, repose sur quatre répertoires distincts : musiques du monde, sonorités traditionnelles chaâbi, jazz et et musique classique, pensée pour un quatuor donnant à découvrir un mélange réussi. A cette alchimie se joint le chanteur et musicien Hamidou, dont la voix et le charisme ajoutent une dimension vibrante aux compositions et textes de Karim Maurice.

Le bal s’est ouvert avec le morceau “Zidane”, joué en live pendant plus de cinq minutes, avant d’enchainer avec “Ya Taleb”, “Ana Andi”, ou encore leur emblématique “Koum Tara”. Majoritairement instrumentales, leurs chansons captent l’humain, et transmettent la diversité et l’amour universel dans une poétique qui célèbre la vie.

“Koum Tara”, c’est l’ouverture du chaâbi algérien à la musique du monde. Un dialogue riche, inattendu, mais profondément harmonieux où chaque musicien a apporté sa culture et sa musicalité.

Lancé en 2018, le projet puise son inspiration dans l’héritage des grands noms du chaâbi algérien : Mahboub Bati, Mohamed El Badji, Dahmane El Harrachi. Entre sonorités modernes, accents psychédéliques et touches électro, le groupe trace son chemin depuis sept ans en France et ailleurs.

Après “Koum Tara”, la scène s’apprête d’ores et déjà à accueillir “Arboune”, le seul spectacle cent pour cent chorégraphique de cette édition, signé Imed Jemaa, réunissant un florilège de jeunes danseurs contemporains tunisiens.

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FIC 2025: Saint Levant mêle rap, oud et dabka dans un show inoubliable

La soirée du 5 août 2025 était parmi les plus attendues de la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC). Annoncé sold out depuis plusieurs semaines, le concert de Saint Levant confirmait l’immense attente autour de la venue de ce phénomène palestino-algérien.

De son vrai nom Marwan Abdelhamid, Saint Levant est l’étoile montante d’une musique polyglotte et engagée qui fait vibrer la jeunesse du monde arabe, et bien au-delà, avec des chansons en arabe, français et anglais, mêlant amour, exil, identité et messages forts en faveur de la Palestine.

Sur la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage, le jeune artiste a livré une performance où il a, en parfaite complicité avec un public portant, corps et âme, la cause palestinienne, enchaîné ses titres les plus emblématiques comme “On This Land”, “Daloona”, “Forgive Me”, “Galbi”, “Exile”, “Deira”, “Kalamantina”…

Dans une mise en scène symbolique, où flottaient côte à côte les drapeaux de la Tunisie, de la Palestine et de l’Algérie, la voix de Saint Levant s’est posée comme un souffle vibrant sur les pierres millénaires du théâtre antique. Dès les premières notes de “From Gaza With Love”, la foule a chanté à l’unisson dans une ferveur exceptionnelle.

Entre confidences intimes, paroles de résistance et moments d’exaltation, Saint Levant a tissé près de deux heures de communion avec un public majoritairement jeune, mais aussi composé de familles et de fans de tous horizons, présents depuis des heures avant le spectacle pour vivre cet instant tant attendu.

Acclamé par ses fans, l’artiste a également offert deux morceaux inédits, deux nouveautés : “ya samra” et “ya sabah el fol wel yasmin”.

Malgré quelques soucis techniques au niveau du son, et un répertoire encore modeste, Marwan Abdelhamid a confié avoir donné à Carthage le concert le plus long de sa carrière. Là où ses spectacles ne dépassent généralement pas une heure, il est resté deux heures sur scène, chantant, jouant du saxophone et du oud, dansant sur des airs arabes et tunisiens, notamment sur l’incontournable “Sidi Mansour”, dans une ambiance rythmée par la “dabka” palestinienne, des danses algériennes et tunisiennes.

Le jeune artiste a profité de cette soirée pour rendre hommage à plusieurs figures clés de son parcours, comme Souhayl Guesmi (alias Ratchopper), producteur bien connu sur la scène rap tunisienne, ou encore Mabrouka, sa nourrice tunisienne, dont il a déjà partagé l’histoire sur les réseaux sociaux.

A seulement 25 ans, avec quatre albums à son actif, Saint Levant -auteur-compositeur-interprète et rappeur- a signé à Carthage son tout premier concert en Tunisie à guichets fermés, dans la liesse et la ferveur, où la Palestine chantée et scandée a résonné dans les voix d’un public debout, les poings levés…et lumière dans les yeux.

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FIH 2025 : Balti, figure du rap arabe, fait vibrer la scène

La soirée musicale du 4 août 2025 au théâtre de plein air au Centre culturel international de Hammamet, avec le rappeur tunisien Balti, figure emblématique de la scène musicale maghrébine et arabe, a été incontestablement l’un des temps forts de la 59ème édition du Festival international de Hammamet (FIH).

Réputé pour son tube à succès “ya lili”, qui cumule à ce jour plus de 785 millions de vues depuis sa sortie en octobre 2017, Balti a offert un spectacle complet, alliant performance artistique et complicité exceptionnelle avec un public venu en masse, notamment de jeunes attirés par un genre musical qui reflète à travers des paroles sur le monde ou sur soi, leur quotidien et leur vécu dans un langage qui leur est proche voire familier.

Ce concert a marqué la première soirée consacrée au rap dans cette édition du FIH, traduisant une volonté d’ouverture vers les expressions artistiques contemporaines. La soirée s’est révélée être un véritable espace de dialogue entre l’artiste et ses fans, à travers des morceaux ancrés dans la réalité, abordant sans détour ni artifice des thématiques qui les touchent de plus près.

Balti a ouvert le bal avec “helma”, un morceau porteur d’espoir et de résilience, avant d’enchaîner avec “walla Lala”, “douza douza”, “ana”, “clandestino”, puis “dima méchi”, avant que l’émotion atteint son apogée au rythme avec “ya lili”.

La seconde partie du concert a offert un éventail plus large de titres comme “ya hasra”, empreint de nostalgie, suivi de “ghriba alaya” et “allo allo”. Balti a également interprété certaines de ses productions les plus récentes, notamment “sahbek rajel”, abordant la confiance, l’amitié et la trahison, ainsi que “mama”, hommage vibrant à la mère, avant de clôturer la soirée avec “jey merrif”.

Lors d’une conférence de presse tenue après le concert, Balti a exprimé sa joie de retrouver la scène du prestigieux Festival international de Hammamet. Il a mentionné que la sélection des titres avait été motivée par le désir de transmettre des messages en résonance avec les tourments et les rêves de la nouvelle génération.

Aujourd’hui, Balti s’impose comme l’un des artistes rap les plus influents du monde arabe et du continent africain. Le succès phénoménal de “ya lili” -devenue la vidéo musicale la plus vue en Afrique et l’un des plus grands succès de l’histoire du rap maghrébin- a propulsé sa carrière au-delà des frontières. Un parcours porté par un répertoire singulier, sensible et percutant : un rap à fleur de peau, à fleur de mots.

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SIAME en tête, Délice Holding dévisse : les tops et flops de la Bourse de Tunis

La Bourse de Tunis a clôturé la séance sur une note baissière. Le Tunindex a lâché -0,55% à 11 749,39 points dans un modeste volume de 4 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».

Le titre SIAME s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la société s’est bonifiée de 5,9 % à 2,520 D en amassant un volume réduit de 7 mille dinars.

Le titre STA est parvenu à terminer la séance en territoire positif. L’action s’est offert un gain de 3,3 % à 31,000 D.Sur la séance, la valeur a amassé un flux dérisoire de mille dinars.

Victime d’un courant vendeur, le titre DELICE HOLDING a accusé la plus forte baisse de la séance. Le titre s’est délesté de –4,3 % à 13,000 D dans un flux de 218 mille dinars.

Le titre ASSAD a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action a dévissé de –4,1 % à 2,110 D mobilisant de faibles échanges de 56 mille dinars sur la séance.

Le titre SFBT a été le titre le plus convoité de la séance. L’action a alimenté le marché avec des capitaux de l’ordre de 1,6 MD notant que la valeur a affiché une baisse de –1,7 % à 11,800 D.

 

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Festival Maghrébin du Couscous 2025 : un voyage culinaire entre Tunis, Zarzis et Kairouan

La 8ème édition du Festival Maghrébin du Couscous aura lieu du 11 au 17 Aout à Tunis, Zarzis et Kairouan, avec la participation des professionnels, d’amateurs du monde culinaire et des régions de la Tunisie. Les pays du Maghreb présents à cette manifestation sont l’Algérie, du Maroc et la Mauritanie.

Cet événement est organisé conjointement par l’association “Saveurs de Mon Pays” et “Couscous Academy” a déclaré à l’agence TAP Mme Latifa Khairi, fondatrice du festival et de l’association, dont l’objectif est de réunir les amateurs, les artistes, les journalistes et les personnalités publiques autour du couscous en vue de promouvoir les produit du terroir, tout en valorisant cet important patrimoine. En effet, “suite à l’inscription du Couscous au Patrimoine immatériel de l’UNESCO en 2020, cet héritage tant sauvegardé par nos ancêtres sera, durant cet événement, célébré au service du tourisme culinaire et gastronomique et de la culture”, a-t-elle ajoutée.

L’avant-festival sera marqué par l’organisation d’un couscous-débat à l’espace des arts “Esskifa” place Romdhane Bey, Tunis medina.

La ville de Zarzis abritera le 11 Août 2025 le show “Couscous B’Weld el Bhar”, animé par Latifa Khairi, suivi le 12 août d’un show intitulé “karkar el 7hoût ya 3aroussa” animé par Hana Gharbi.

La ville de Kairouan accueillera, le 13 aout, une table ronde et un concours de couscous préparé par des femmes sous le signe “graines au féminin”.

Le festival démarre à la banlieue Nord de Tunis le 16 août 2025 pour les amoureux de ce plat et des recettes ancestrales qui seront invités à assister, de 19h à 00h, à des shows culinaires, des expositions, des animations et des dégustations.

Le 17 août 2025, les invités auront l’occasion de découvrir, de 19 h à 00h, le Spectacle “Elbouzidaya” de l’artiste Souad Chehibi, et le spectacle musical de l’artiste Nejha Jamel.

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Introduction en Bourse de BNA Assurances : le CMF accorde son visa au prospectus

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a annoncé, mercredi, 6 août 2025, avoir accordé son visa au prospectus d’admission par inscription directe, au marché principal de la cote de la Bourse, des actions de la société BNA Assurances.

Toutefois, le CMF a fait savoir que « l’admission définitive des 87 391 790 actions de nominal un (1) dinar chacune, reste tributaire de la présentation d’un prospectus », ajoutant qu’il a « décidé de retenir un cours d’introduction qui sera égal au cours moyen pondéré sur les cinq dernières séances de bourse qui précèdent le jour d’introduction ».

Et de préciser que cette opération a pour but d’accroître la notoriété de l’entreprise ; d’ancrer encore plus la crédibilité, la transparence et la confiance de la compagnie ; de renforcer les relations avec les différents acteurs  et d’accroître la liquidité du titre.

Il importe de souligner que la date de la première cotation et le cours d’introduction des titres sur le marché principal de la cote de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis fera l’objet d’un avis.

Le 24 juin 2025, le Conseil d’administration de la Bourse de Tunis avait donné son accord de principe à l’admission des actions de la société BNA Assurances sur le marché principal de la Cote de la Bourse.

BNA Assurances, anciennement connue sous le nom AMI Assurances, a été fondée en 2003 à la suite du transfert du portefeuille de la société coopérative d’assurance et de réassurance Ittihad.

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Hammamet Valley Hub réunit les entrepreneurs tunisiens du monde pour booster les startups

La ville d’Hammamet (gouvernorat d Nabeul) a abrité, mardi, la rencontre annuelle des entrepreneurs tunisiens résidant à l’étranger avec les hommes d’affaires locaux, organisée par l’incubateur de startups, “Hammamet Valley Hub”.

La directrice des programmes à Valley hub, Olfa Sokari, a indiqué à l’Agence TAP que ce rendez-vous auquel ont pris part des jeunes porteurs de projets et des entrepreneurs tunisiens résidant à l’étranger vise à promouvoir l’écosystème entrepreneurial et à renforcer le réseautage économique.

Elle a ajouté que les programmes d’accompagnement assurés par Valley Hub a permis de lancer 10 projets innovants en tourisme écologique, développement durable et en technologie dont certains ont obtenu le label startup.

De son côté, le président de Valley Hub, Lotfi Gabsi, a souligné que cette rencontre, à laquelle a pris part, l’association des Tunisiens des grandes écoles (ATUGE), est une opportunité éminente pour créer des liens professionnels entre jeunes entrepreneurs au Cap Bon et entrepreneurs tunisiens à succès diplômés des grandes écoles en Europe et dans le monde.

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Intégration scolaire en Tunisie : 22 000 élèves handicapés inscrits pour 2025-2026

Les travaux du colloque national sur l’intégration scolaire « Défis et perspectives » ont démarré mercredi au siège du Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de Formation (CENAFFIF), à Tunis, et se poursuivra jusqu’au 8 août.

La directrice générale de l’enseignement primaire, Nadia Ayari, a souligné lors de ce forum que le nombre d’élèves intégrés dans les établissements scolaires (primaires, collèges et lycées) s’éleve à 22 000, précisant que le nombre d’élèves bénéficiant d’une carte d’invalidité et d’enfants autistes a augmenté, selon les dernières statistiques du ministère de l’Éducation.

Elle a ajouté que les ministères de l’Éducation, de la Santé et des Affaires sociales ont signé en juillet dernier une circulaire commune qui définit les procédures et les mécanismes d’inscription des élèves handicapés pour l’année scolaire 2025-2026 afin de les permettre de suivre un parcours scolaire normal et bénéficier de services de soutien et d’accompagnement et stipule les obligations de chaque ministère pour garantir une année scolaire inclusive aux enfants handicapés.

Ayari a rappelé que l’acceptation des dossiers des enfants destinés à être intégrés dans les écoles publiques passe nécessairement par les commissions régionales d’intégration des personnes handicapées afin d’étudier la possibilité d’intégrer l’enfant handicapé (qui doit nécessairement être titulaire d’une carte d’invalidité) ou l’enfant ayant des difficultés d’apprentissage dans les établissements scolaires. Leurs dossiers sont examinés par des spécialistes de la santé et de l’éducation et par le ministère des Affaires sociales afin de décider de leur intégration dans le parcours scolaire normal ou de leur orientation vers des centres spécialisés.

Le ministère de l’Éducation a élaboré, en collaboration avec les ministères concernés, un plan national visant à créer une plateforme numérique qui rassemble les données des élèves handicapés et permet aux parents d’accéder à l’information et de suivre le parcours de l’élève intégré dans l’établissement d’enseignement public (mécanismes, suivi, accompagnement psychologique, etc.), Selon la directrice générale de l’enseignement primaire.

Pour sa part, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a estimé que ce forum reflète l’importance accordée par les politiques publiques à la mise en place de conditions propices permettant aux personnes handicapées de jouir de leur droit à l’éducation et à la formation.

Il a souligné que le ministère de l’Éducation s’efforce de mettre en place des établissements scolaires adaptés aux spécificités des élèves handicapés, tels que des couloirs, des rampes d’accès et des sanitaires, et qu’il achètera, pour la prochaine année scolaire, des tables et des chaises spécialement conçues pour les élèves souffrant d’un handicap physique.

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Marché immobilier résidentiel en Tunisie : Mubawab publie son Guide S1 2025

Mubawab.tn, première plateforme immobilière digitale en Tunisie, publie la 10ème édition du Guide de l’Immobilier – 1er semestre 2025, une analyse exclusive de l’évolution du marché résidentiel au cours des six premiers mois de l’année, S1 2025. Ce document de référence, basé sur des données collectées entre janvier et juin 2025, dresse un état des lieux détaillé de l’offre, de la demande et des prix, tout en mettant en lumière les zones les plus attractives pour l’achat d’un appartement.

Une méthodologie rigoureuse et ciblée

L’analyse porte exclusivement sur les appartements à usage d’habitation, à l’exclusion des terrains, biens commerciaux, agricoles, villas et biens proposés à la location. Les données proviennent des annonces publiées par les professionnels de l’immobilier sur le site Mubawab.tn. Les prix ont été calculés au mètre carré, en tenant compte des spécificités géographiques ainsi que de la nature des biens (neufs ou anciens).

Certaines variations de prix, parfois significatives, s’expliquent par des facteurs locaux comme l’arrivée de nouveaux promoteurs, le démarrage ou la clôture de la commercialisation d’un projet immobilier au cours de la période étudiée.

Des indicateurs clés qui confirment la dynamique du marché

Le premier semestre 2025 se caractérise par une hausse générale des prix. Le prix moyen/m²  pour les appartements a augmenté de 4 % par rapport au second semestre 2024, et de 7 % sur une base annuelle comparée à la même période en 2024. En revanche, la demande pour les appartements, neufs ou anciens, a reculé de 1 %, tandis que l’offre a progressé de 3 % sur un an.

Une offre dominée par les biens anciens

L’analyse met en lumière une prédominance des biens anciens, qui représentent 68 % de l’offre globale sur le site Mubawab.tn, contre 32 % pour les appartements neufs. Plus spécifiquement, 59 % de l’offre d’appartements est composée de biens anciens, tandis que les biens neufs représentent 41 %. Dans le segment des villas, la répartition reste équilibrée avec 55 % d’anciennes contre 45 % de neuves.

En termes de prix, les appartements neufs ont enregistré une hausse semestrielle de 2 %  et de 5 % sur un an, confirmant la bonne dynamique du neuf dans plusieurs zones.

Une bonne adéquation entre les typologies disponibles et les besoins

Le marché reste bien calibré en matière de typologies. Les appartements S+2 sont les plus représentés dans l’offre (41 %) comme dans la demande (43 %), suivis par les S+3 (32 % de l’offre, 28 % de la demande). Les S+1 constituent 19 % de l’offre et 24 % de la demande, alors que les logements S+4 et plus sont minoritaires (8 % de l’offre, 6 % de la demande).

En ce qui concerne les superficies, les appartements entre 90 et 130 m² restent les plus prisés, avec 37 % de l’offre et 37 % de la demande, suivis de près par ceux de 50 à 90 m² (28 % de l’offre, 32 % de la demande). Ces chiffres traduisent une adéquation solide entre les biens disponibles et les préférences des acquéreurs.

Les zones les plus recherchées en Tunisie

Le guide met en évidence les localisations par ville les plus convoitées par les internautes sur Mubawab.tn. La Marsa se hisse en tête avec 20 % des recherches, suivie par Ariana Ville (11,9 %), La Soukra et Hammamet (9 % chacune), et Le Kram (5,4 %).

Au niveau des quartiers, les plus recherchés sont Ain Zaghouan Nord (5,5 %), El Aouina (5,3 %), Les Jardins de Carthage (5,1 %), suivis de La Soukra (4,7 %) et Hammamet Nord (4,2 %). Ces zones confirment leur attractivité, portée par une offre équilibrée et des infrastructures en développement.

Focus régions : prix moyens au m² et évolutions notables

Dans le Grand Tunis, les prix les plus élevés pour les appartements neufs ont été relevés aux Jardins de Carthage (5460 DT/m²), puis à la Marsa (4740 DT/m²) et enfin à Ain Zaghouane Nord (4410 DT/m²). Pour l’ancien, Berges du Lac 2 se distingue avec un prix moyen de 4980 DT/m². À Riadh Al Andalous, le neuf a connu une hausse spectaculaire de 18 %, tandis que Les Jardins d’El Menzah 2 ont enregistré une progression de 17 % pour les biens anciens.

Dans la région du Cap Bon, concernant les appartements neufs, les prix restent globalement stables. À Hammamet Sud, le mètre carré s’élève à 3490 DT en moyenne, un prix inchangé par rapport à l’année précédente. Kélibia affiche un prix de 2730 DT/m², également stable, tout comme Hammamet Nord qui atteint 3620 DT/m², avec une variation annuelle insignifiante de 1 %.

Au Sahel, c’est à El Kantaoui que les prix sont les plus élevés, avec 4630 DT/m² pour les appartements neufs, suivi par Chott Meriem à 3610 DT/m² pour le neuf également. À l’inverse, une baisse de 3 % a été enregistrée à Hammam Sousse, fixant le prix du neuf à 3130 DT/m².

Un marché solide qui poursuit sa montée en valeur

Au terme de cette analyse, il apparaît clairement que le marché immobilier tunisien maintient une dynamique positive, malgré une demande en léger repli. L’évolution des prix, tant semestrielle qu’annuelle, reflète une hausse constante de la valeur des biens résidentiels, notamment dans les zones à forte attractivité. Les données de Mubawab.tn révèlent un marché à la fois structuré, adaptable et toujours porteur pour les investisseurs comme pour les acheteurs particuliers.

À propos de Mubawab

Mubawab est la plateforme digitale de référence dans le secteur immobilier national. Mubawab offre à ses utilisateurs un éventail d’annonces proposées par les professionnels du secteur. La notoriété de Mubawab lui vaut aujourd’hui la confiance des internautes, avec 500.000 visites par mois. Avec un portefeuille clients de près de 400 partenaires et plus de 45.000 annonces actives, le portail est une valeur sûre pour les agences et promoteurs immobiliers en Tunisie. Mubawab, filiale du groupe Africa Property Portals, est aujourd’hui le leader incontesté sur le marché immobilier en Tunisie et au Maroc. C’est le premier portail immobilier qui cherche à révolutionner les métiers de l’immobilier, le structurer et accompagner la dynamique que connaît ce secteur à fort potentiel.

 

 

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Nabeul : 180 000 quintaux de blé et 51 000 d’orge collectés durant la campagne 2025

À la clôture des moissons lancées le 11 juin, les quantités de céréales collectées dans le gouvernorat de Nabeul ont atteint 231 000 quintaux.

Le responsable des grandes cultures à l’union régionale de l’agriculture, Mohamed Charef Ben Mâaouia, a indiqué que cette production considérée comme “satisfaisante” se répartit entre 180 mille quintaux de blé et 51 mille quintaux d’orge.

Il a Par ailleurs appelé à accélérer le versement des primes de livraison rapide du blé (140 dinars le quintal) et d’orge (90 dinars le quintal) aux agriculteurs bénéficiaires.

Cette année, la superficie emblavée dans la région qui assure 15% de la production céréalière nationale, s’élève à 70 mille ha, dont 47 mille ha de céréales, répartis entre 22,090 ha de blé dur, 2100 ha de blé tendre et 20790 ha d’orge, 1500 ha de triticale et 16300 de fourrages.

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Enseignement supérieur : 115 bourses pour étudier au Maroc et en Algérie ouvertes aux bacheliers 2025

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé mercredi l’ouverture des candidatures pour les étudiants tunisiens afin de bénéficier de 115 bourses d’études dans des établissements universitaires publics au Maroc et en Algérie dans le cadre des programmes d’échange étudiant pour l’année universitaire 2025-2026 pour les titulaires du baccalauréat 2025.

La date limite pour le dépôt des candidatures a été fixée au 10 août, selon un communiqué publié mercredi sur le site web du ministère.

Les bourses sont réparties en deux groupes :

– 32 bourses pour étudier la médecine dans les facultés de médecine de Rabat, Casablanca, Agadir et Tanger,

-10 bourses pour étudier la médecine dentaire dans les facultés de médecine dentaire de Rabat et Casablanca,

-8 bourses pour étudier la pharmacie dans les facultés de pharmacie de Rabat et Casablanca. Toutes ces bourses sont ouvertes aux titulaires du baccalauréat de cette année ou d’un diplôme équivalent, dans les filières sciences expérimentales et mathématiques, avec une moyenne au baccalauréat d’au moins 15,50 sur 20 pour la session 2025.

Selon le communiqué, il n’est pas possible, pour ce groupe, de postuler à la même spécialité que celle obtenue dans les universités tunisiennes.

Le deuxième groupe comprend 12 bourses pour intégrer la section des sciences économiques et de gestion des écoles nationales de commerce et de gestion de Casablanca, Kenitra et Tanger (pour les titulaires d’un baccalauréat en économie et gestion, sciences expérimentales et mathématiques), et 10 bourses pour intégrer la section des études agricoles de l’Institut Hassan II d’agriculture et de médecine vétérinaire à Rabat (ouvertes aux titulaires d’un baccalauréat en mathématiques et sciences expérimentales), ainsi que 22 bourses pour intégrer les écoles nationales des sciences appliquées « section ingénieur » à Tétouan, El Jadida et Agadir et 6 bourses pour étudier dans les écoles nationales supérieures des arts « section ingénieur » à Casablanca et Meknès (les deux sections sont ouvertes aux titulaires d’un baccalauréat en sciences expérimentales, mathématiques, techniques et informatiques).

Les candidats à la deuxième série de bourses doivent être titulaires du baccalauréat 2025 ou d’un diplôme équivalent avec une moyenne minimale de 14,00 sur 20 pour la session 2025.

Les dossiers reçus par le ministère dans les délais fixés et répondant aux conditions susmentionnées seront classés par section et par type de baccalauréat, selon un ordre différentiel basé sur le total obtenu à partir du calcul de la formule propre à chaque groupe parmi les groupes 1 et 2. La liste des candidats admis dans chaque spécialité sera établie en fonction du pourcentage de chaque type de baccalauréat par rapport au nombre total de candidats, sachant que l’admission définitive des étudiants est soumise à l’accord des autorités marocaines et algériennes.

Les personnes souhaitant participer au programme d’échange étudiant pour l’année universitaire 2025-2026 peuvent soumettre leur candidature au plus tard le dimanche 10 août 2025 à 23h59, heure de Tunis, en utilisant le formulaire électronique disponible à l’adresse suivante : https://forms.office.com/r/rbir0GuT8s. Aucune candidature reçue par le ministère après cette date ne sera prise en considération.

Le ministère a indiqué que la liste des candidats retenus sera publiée sur le site officiel du ministère le lundi 18 août 2025. L’annonce des résultats vaut convocation officielle des étudiants retenus à la réunion d’information qui se tiendra à la Cité des sciences le mercredi 20 août 2025 à 10 heures du matin.

Il est à noter que le ministère ne prend en charge aucun frais, y compris les frais de transport international, selon le communiqué.

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Tunisie : vers une loi sur les franchises pour encadrer les prix et renforcer la transparence

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC), a proposé un projet de loi relatif à la gestion des contrats d’exploitation sous l’appellation d’origine (Franchise) visant à mettre un terme au monopole des prix et à renforcer la transparence et l’équilibre du marché.

Dans un communiqué publié, mercredi, dont une copie est parvenue à l’agence TAP, l’OTIC souligne que le projet de loi va permettre d’abaisser les prix et protéger les droits du consommateur tunisien, rappelant la proposition relative à la création d’une instance nationale des contrats d’exploitation sous l’appellation d’origine qui sera chargée de l’octroi des autorisations, le contrôle et le suivi du degrés de conformité de ces contrats avec les lois tunisiennes.

La présentation de cette initiative, précise encore l’organisation, intervient à cause de la hausse des prix enregistrée avec le démarrage des soldes d’été 2025, notamment, dans les secteurs du prêt à porter, des chaussures, outre les meubles et les parfums.

L’organisation estime que le marché tunisien est actuellement soumis à la domination croissante des marques étrangères qui opèrent sous le système de franchise sans s’engager réellement à transférer la technologie et à contribuer à l’intégration de la main-d’œuvre et des produits tunisiens.

Toujours selon l’OTIC, les données disponibles révèlent que ces marques ont fixé des prix dépassant de loin ceux pratiqués dans les pays d’origine, outre le manque de transparence aux niveaux de la fixation des marges bénéficiaires et du coût réel du produit, et l’utilisation des enseignes de marque comme moyen de pression pour justifier les prix.

À cet égard, l’organisation a souligné qu’un certain nombre de concessionnaires locaux et de distributeurs de marques étrangères exercent un contrôle unilatéral sur la tarification des produits, conformément au principe de la liberté des prix et du droit de franchise. Ces pratiques conduisent à une situation de monopole déguisée qui affaiblit la concurrence et déforme les règles du marché libre.

En revanche, les produits tunisiens rencontrent des difficultés d’accès au marché en raison de la domination des marques étrangères sur les chaines d’importation et d’exposition, outre le financement des matières premières soumis à des conditions anticoncurrentielles et la domination des façades commerciales et des grandes surfaces.

L’organisation a imputé cette situation à l’absence d’une politique nationale claire qui privilégie la production locale et instaure une souveraineté économique durable basée sur l’autosuffisance et la consommation responsable.

Dans le même contexte, elle a exhorté les députés à soutenir la proposition législative en raison de son impact direct sur la réduction des prix, le soutien à l’économie nationale et la protection du pouvoir d’achat du consommateur.

L’Organisation tunisienne pour informer le consommateur, a appelé les composantes de la société civile et les organismes nationaux à interagir avec la proposition législative, à la soutenir et à contribuer à son développement en un cadre juridique global et équitable.

La proposition s’attaque à un ensemble de déséquilibres, notamment en imposant des obligations légales claires aux exploitants de marques étrangères liées au transfert de technologie, à la formation professionnelle, en intégrant le produit local à hauteur d’au moins 60 %, en accordant des conditions pour l’approvisionnement exclusif depuis l’étranger, et en ouvrant la voie à une fabrication locale partielle ou totale, selon l’organisation.

La proposition propose d’inclure des clauses explicites dans les contrats commerciaux qui interdisent la spéculation et la fixation arbitraire des prix et permettent aux organismes de contrôle d’intervenir rapidement en cas de perturbation de l’équilibre des prix ou d’absence de transparence.

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QNB – Revue Economique : What to expect from the Chinese consumer?

Chinese consumer spending slowed significantly in Q2 this year, after a strong start in early 2025. In recent months, growth in real terms dropped to the lowest rate since the start of the year. Importantly, despite new incentive measures to stimulate consumption, household savings rate has been stable, pointing to the difficulty of changing entrenched household habits.

In fact, Chinese households have long been viewed as the missing piece in the country’s economic puzzle and something that goes beyond cyclical patterns. Despite government stated efforts to enact a transition from investment-led growth into services and consumption, analysts and policymakers have pointed to persistently low consumption as a drag on growth – especially in a country of 1.4 billion people with rising income levels.

This perceived underperformance is not fully without cause, as Chinese consumers have remained cautious amid waves of economic disruption: the pandemic, a prolonged property market correction, and increased policy unpredictability.

However, despite those facts, we do believe there is a general misunderstanding about the overall magnitude and importance of Chinese private consumption.

 

While the ratio of Chinese consumption over headline GDP cannot be compared to those found in affluent, highly consumerist, private sector driven economies, such as the US, it does not deviate significantly from the ratio from other advanced economies. This is particularly the case for advanced manufacturing, export-oriented economies from Asia, such as Japan, South Korea, Taiwan, and Singapore – countries that adopt an economic model that China emulates.

Moreover, in terms of growth dynamics, Chinese consumers have comfortably outperformed their peers even in the most growth-prone large emerging economies of the BRICS (Brazil, Russia, India, China, and South Africa) and MIST (Mexico, Indonesia, South Korea, and Türkiye) over the last decade.

 

In addition to those more constructive facts on Chinese household consumption, we believe that the next phase of the country’s growth story could see consumers playing a much more central role. Not only are there strong structural reasons for this shift, but recent policy direction and macro data also support an even more positive outlook. In particular, we highlight three main arguments.

First, according to the People’s Bank of China (PBoC), the local central bank, personal deposits in the Chinese banking system increased from USD 11.8 trillion pre-pandemic to USD 22.3 trillion in May 2025. This impressive build-up of private savings can be quickly mobilized for more consumption or investments over the medium-term, if confidence in the future is further restored. This would contribute for continued consumer growth and an increase in the overall share of private consumption on GDP. However, the bar is high for a significant increase of consumer spending in China. Households in China tend to be conservative with their finances and prefer to save more on the back of limited social support system from the government. Despite this, only a small change in the savings rate would be enough to create a significant impact on consumption and investment. This is expected to take place as plans to broaden the incipient welfare system are gradually executed.

Second, China is actively aiming to further rebalance its growth model away from the need for large infrastructure investments. While much of the recent focus has been on accelerating advanced manufacturing – particularly in sectors such as electric vehicles, batteries, and semiconductors –, policymakers are equally explicit about the need to boost household demand. Beijing has outlined plans to raise the share of consumption in GDP from the current 40% to 50% by 2035. This ambition is being supported by social policy reforms, housing support programmes, lower-tier city revitalization, and support for household credit, particularly in consumer finance. Rather than temporary stimulus, savings can be quickly mobilized for more consumption or investments over the medium-term, if confidence in the future is further restored. This would contribute for continued consumer growth and an increase in the overall share of private consumption on GDP. However, the bar is high for a significant increase of consumer spending in China. Households in China tend to be conservative with their finances and prefer to save more on the back of limited social support system from the government. Despite this, only a small change in the savings rate would be enough to create a significant impact on consumption and investment. This is expected to take place as plans to broaden the incipient welfare system are gradually executed.

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