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Tunisie | 132 tortues éclosent sur la plage d’un hôtel

Un événement rare et prometteur pour la biodiversité tunisienne s’est produit il y a quelques jours sur la plage d’un hôtel de la zone touristique d’El Kantaoui, dans le gouvernorat de Sousse : un nid de tortues marines a été découvert et surveillé avec succès, permettant à 132 bébés tortues de rejoindre leur habitat naturel en Méditerranée. Vidéo.

L’annonce a été faite par Olfa Chaïeb, chercheuse à l’Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM) et coordinatrice nationale du programme de suivi des éclosions de tortues marines en Tunisie.

Chaïeb a indiqué qu’un employé de l’hôtel avait donné l’alerte après avoir remarqué des signes d’éclosion, ce qui a entraîné une intervention rapide des spécialistes.

Touristes, résidents et personnel de l’hôtel ont collaboré à l’opération et, avec les spécialistes, ont formé une chaîne humaine pour aider les bébés-tortues à rejoindre la mer.

Selon le chercheur, environ 140 œufs ont été pondus dans un nid d’environ 50 centimètres de profondeur, probablement entre mai et juillet, période de nidification typique de ces reptiles marins. Parmi ceux-ci, 132 tortues ont éclos et ont atteint la mer en plusieurs vagues successives. Peu de pertes ont été enregistrées, un taux de survie jugé très satisfaisant par les biologistes.

Les tortues marines, en particulier la tortue caouanne (Caretta caretta), sont très sélectives quant à leurs sites de nidification : elles recherchent des plages calmes, propres et peu fréquentées, au sable de qualité. La présence d’un tel nid à El Kantaoui témoigne donc d’un écosystème côtier relativement bien préservé, malgré l’urbanisation continue liée au tourisme. Le littoral du gouvernorat de Sousse abrite plusieurs sites de nidification connus, notamment Meftah, Essalloum, Chott Meriem, El Kantaoui et Hergla.

Le programme national de surveillance des tortues marines, coordonné par l’INSTM, prévoit des opérations régulières de surveillance et de sensibilisation dans la zone. L’institut appelle à la vigilance et à la responsabilité collective. Les citoyens, les touristes et les professionnels du tourisme sont encouragés à signaler tout signe suspect de nidification ou d’éclosion sur les plages tunisiennes. Cette coopération est essentielle pour protéger cette espèce menacée, inscrite sur la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et contribuer à la préservation du patrimoine naturel tunisien.

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Bigtech Africa Expo 2025 | Tunis, plateforme pour le networking high-tech

Tunis deviendra l’épicentre de la technologie africaine en accueillant, du 9 au 11 septembre 2025, au Palais des Expositions du Kram, la deuxième édition de Bigtech Africa Expo 2025, le plus grand salon du continent dédié à l’innovation, à l’intelligence artificielle et aux startups.

Les organisateurs tablent sur plus de 12 000 participants venus de 12 pays.

Sur 10 000 mètres carrés, le salon réunira près de 200 startups et exposants, 50 investisseurs africains et internationaux et une centaine d’experts.

Les secteurs couverts incluent la santé, l’agriculture, la finance numérique, l’intelligence artificielle, l’éducation, l’énergie et la cybersécurité.

Fort du succès de sa première édition, BigTech 2025 vise à renforcer le rôle de l’Afrique en tant que pôle technologique mondial, en favorisant les échanges entre entrepreneurs, investisseurs et décideurs politiques.

Le salon se veut une plateforme incontournable de réseautage, de partage des connaissances et d’accélération de la transformation numérique sur le continent. C’est l’occasion de favoriser la collaboration et d’ouvrir de nouvelles opportunités commerciales aux startups africaines à l’international.

En accueillant cet événement, la Tunisie consolide son statut de pôle de talents et d’innovation, attirant des acteurs clés de l’écosystème technologique.

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Tunisie | Le taux d’inflation s’établit à 5,3% en juillet 2025

Alors que les Tunisiennes et les Tunisiens continuent de se plaindre de la hausse des prix des produits, notamment alimentaires, et une baisse continue de leur pouvoir d’achat, l’Institut national de la statistique (INS) a annoncé une baisse du taux d’inflation à 5,3% en juillet 2025 contre un taux de 5,4% le mois précédent.

L’INS attribue cette légère baisse en grande partie au ralentissement de la croissance des prix des produits alimentaires (5,9% en juillet 2025, contre 6,4% en juin 2025).

En effet, les prix des huiles alimentaires et des œufs ont diminué respectivement de 22,9% et 4,7%, tandis qu’une tendance à la hausse a été observée pour les légumes frais (+25,3%), la viande ovine (+19,1%), les fruits frais (+15,1%) et le poisson frais (+11%).

Parallèlement, la croissance des prix s’est accélérée pour les services de santé (4% en juillet contre 3,4% en juin) et ceux de transport (3,6% en juillet contre 3,3% en juin).

Les prix des produits manufacturés ont augmenté de leur côté de 5,3% sur un an, tirés par la hausse des prix des vêtements et des chaussures (+9,2%) et des produits d’entretien ménager (+5,3%).

Les prix des services ont augmenté de 4,7% sur un an, tirés par les prix élevés des services de restauration, de bar et d’hôtellerie (+11%).

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Kaïs Saïed | «Les Tunisiens giflent les traitres»

Les Tunisiens et les Tunisiennes donnent chaque jour leçon sur leçon et gifle sur gifle aux traîtres, aux agents et à leurs laquais à l’intérieur du pays. Ils giflent et donnent des leçons, et ils ont le droit d’exiger des comptes. C’est leur droit légitime, compte tenu de l’ampleur des souffrances qu’ils ont endurées», a déclaré Kaïs Saïed, lors de sa rencontre, mercredi 6 août 2025, au palais de Carthage, avec la Première ministre, Sarra Zaâfrani Zenzeri, pour discuter de plusieurs sujets liés au fonctionnement de plusieurs établissements publics.

Le président de la république a ajouté : «Nous devons œuvrer pour soulager les citoyens de leurs souffrances, jour et nuit, à toute heure, afin qu’ils puissent vivre comme ils l’entendent, dans la dignité.»

Saïed, toujours dans ses bottes, et se considérant en pleine guerre de libération nationale, selon une expression qui lui est chère, a affirmé que le peuple tunisien recouvrera pleinement, si Dieu le veut, tous ses droits.

Quant à ceux qui choisissent de s’opposer à cette voie, qu’ils se sachent qu’ils s’engagent dans une impasse, une voie qui ne les mènera jamais à leurs objectifs. Ces derniers, qu’il n’a pas nommément désignés sont, selon lui, «alliés à des forces extérieures, dont la seule ambition est de réduire cette nation à l’asservissement et au contrôle colonial.»

Qui n’a rien, se sert gratuitement

Pour le chef de l’État, les Tunisiens ont deux options : soit ils continuent à vivre comme ils le font, en ne se souciant que d’eux-mêmes, de leur ego et de leurs intérêts, sachant que cette voie est vouée à l’échec et que le peuple n’a pas choisie, soit ils optent pour une nouvelle vie, comme celle qu’ils ont connue au lendemain du 14 janvier 2011, fondée sur la solidarité, la coopération et l’élimination des inégalités entre riches et pauvres, entre personnes en bonne santé et malades, se soutenant mutuellement face à l’adversité et aux difficultés jusqu’à ce qu’elles soient surmontées.

Soulignant l’importance de la solidarité nationale, Kaïs Saïed a rappelé à Sarra Zaâfrani Zenzeri la scène historique et immortelle où un vendeur de légumes, lors des événements de janvier 2011, avait écrit sur son camion : «Qui n’a rien, se sert gratuitement.» Ce même esprit de soutien mutuel et de solidarité a été observé, ces derniers jours, chez des propriétaires de voitures particulières qui ont inscrit leur numéro de téléphone portable sur leurs véhicules et invité les citoyens ayant besoin d’un transport à leur envoyer des demandes par téléphone afin qu’ils puissent le leur assurer. C’était lors de la grève, la semaine dernière, des agents du transport public.

I. B.

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Kia PV5 | La technologie au service d’une mobilité sans limites

Dans le cadre du Tech Day Kia PV5 organisé à l’Ivex Studio de Gwangmyeong, Kia Corporation a présenté les coulisses du développement, le concept et les technologies de nouvelle génération de Kia PV5, le tout premier utilitaire 100% électrique de la marque.

Dans la droite ligne de sa stratégie mondiale visant à fournir des solutions de mobilité durables au plus grand nombre, Kia entend, avec PV5, révolutionner le marché mondial florissant des utilitaires.

Fruit d’un développement axé sur les besoins des clients, ce modèle, reposant sur une plateforme de nouvelle génération, est désormais produit en grande série.

Organisé sur le thème «Une technologie évolutive au service du développement de la mobilité», cet événement a été l’occasion pour Kia de présenter sa stratégie destinée à fournir des solutions de mobilité flexibles résolument tournées vers l’avenir qui surpassent les véhicules utilitaires traditionnels — renforçant ainsi sa position de leader dans le domaine de l’innovation au service des clients.

«Kia PV5 se veut bien plus qu’un simple véhicule – il marque la naissance d’un nouvel écosystème de mobilité flexible, totalement révolutionnaire, façonné dès le départ par les contributions de clients réels», explique Seokha Ju, vice-président et directeur du MSV Project Group 3 au sein de la Division R&D. Qui ajoute : «Notre plateforme dédiée et notre écosystème de conversion démontrent que les utilitaires Kia sont capables de répondre à presque tous les types de besoins — redéfinissant ainsi les modes de déplacement des particuliers et des professionnels

Un développement axé sur les besoins des clients

Kia a développé PV5 en s’appuyant sur un processus spécialement dédié aux PBV qui a su intégrer dès le départ les contraintes et attentes des clients. Désireux d’aller au-delà des enquêtes clients traditionnelles, Kia a souhaité collaborer directement avec des clients professionnels du monde entier pour concevoir l’architecture matérielle et logicielle du véhicule.

Dans le cadre de cette initiative, Kia a organisé le PBV Partners Day en 2022 et 2023, réunissant pour l’occasion plus de 120 clients venus de Corée de Sud, d’Europe, d’Amérique du Nord, du Moyen-Orient et du Japon.

Ces partenaires ont pu faire part de leurs retours de terrain directement basés sur les besoins concrets des professionnels dans le domaine de la mobilité, de la logistique, de la distribution et des services publics.

Leurs propositions ont été à l’origine de plusieurs choix de conception déterminants — tels que l’adoption de matériaux anti-taches ou la fonction «walk-through» disponible en option sur les versions L2H2 qui permet aux occupants de passer de la cabine à l’aire de chargement sans quitter le véhicule.

Ces initiatives sont le fruit de trois stratégies clés de développement de la gamme PBV : la minimisation du coût de détention total (TCO), la mise en œuvre d’un processus de développement dédié et la création d’un écosystème évolutif des architectures matérielle et logicielle.

Une plateforme modulaire au service de performances évolutives

Au cœur de PV5 se trouve la première plateforme de Hyundai Motor Group dédiée aux utilitaires 100% électriques — baptisée E-GMP.S (Electric-Global Modular Platform for Service). Reposant sur la technologie d’électrification éprouvée E-GMP du Groupe, la plateforme E-GMP.S bénéficie d’une architecture modulaire intégrée (IMA) permettant de standardiser les systèmes complexes — laquelle inclut les batteries, les moteurs électriques, la suspension et les structures de soubassement à des fins de simplification du processus de développement du véhicule. En renforçant la mutualisation des modules stratégiques, l’architecture IMA permet un déploiement horizontal de la gamme sur les différents segments de véhicules, et donc une réduction significative du délai de développement.

Dans le souci de maximiser l’espace intérieur, les principaux composants du système de propulsion électrique sont agencés de manière optimale dans le compartiment moteur, le siège conducteur étant également positionné plus en avant qu’à bord d’un utilitaire classique. PV5 doit son plancher surbaissé à l’adoption d’une configuration de suspension optimisée pour ce type d’architecture, tandis que la structure anticollision est associée à des éléments en acier à ultra-haute résistance pour garantir une protection exemplaire des occupants, du chargement et de tous les composants critiques.

La batterie voit sa sécurité encore améliorée par l’adoption d’une structure avant renforcée, par une garde au sol élevée gage d’une meilleure protection dans toutes sortes de conditions de conduite et par la présence de zones d’absorption plus importantes entre le pack de batterie et la structure de caisse du véhicule afin de garantir une protection plus efficace contre les chocs physiques.

Kia a également conçu la plateforme E-GMP.S en privilégiant sa facilité d’entretien : son architecture modulaire simplifie les opérations de maintenance, réduisant ainsi le coût total de détention (TCO) pour les gestionnaires de flotte. L’écosystème logiciel dédié — qui inclut un système de gestion de flotte (FMS) et une technologie d’infodivertissement basée sur le système d’exploitation Android Automotive — permet aux clients professionnels de gérer, de contrôler et de mettre à jour leurs véhicules en temps réel.

Afin de réduire le coût d’utilisation total du véhicule sur tout son cycle de vie, Kia a optimisé le partage des pièces et adapté ses systèmes de batterie et de moteur à des cas d’usage spécifiques, optimisant ainsi la compétitivité globale des coûts.

PV5 est disponible avec trois packs de batterie au choix : un pack LFP de 43,3 kWh, un pack NMC de 51,5 kWh et un pack NMC de 71,2 kWh — tous associés à un moteur électrique de 120 kW (163 ch) développant un couple de 250 Nm.

Système de carrosserie modulaire Flexible Body

Le système de carrosserie modulaire de Kia constitue une nouvelle approche révolutionnaire en matière de conception et de production, adoptée pour la première fois sur PV5. Reposant sur un système d’assemblage par blocs, cette technologie dédiée permet de modulariser des composants essentiels tels que les structures de caisse, les portes, les hayons et les panneaux extérieurs et intérieurs. Il est ainsi possible de développer et de produire, avec une grande flexibilité, différentes configurations de véhicule tout en améliorant à la fois la polyvalence de conception et l’efficacité de production.

La cabine avant et la structure de la première rangée sont standardisées sur toutes les versions de PV5, tandis que les modules arrière, les vitres de custode et le module de toit peuvent être échangés telles les pièces d’un puzzle. Un tel niveau de flexibilité permet à Kia de créer de nombreuses versions différentes de PV5 selon les besoins de ses clients.

Plusieurs configurations de base seront disponibles à terme, dont les versions PV5 Passenger, Fourgon L1H1, Fourgon L2H1 et Fourgon L2H2. Parmi elles, la version Fourgon L2H1 a été créée sur la base du Fourgon L1H1 en repoussant le porte-à-faux vers l’arrière de la plateforme et en insérant un module de carrosserie allongé. Ce dernier peut être aisément converti en un module de transport de passagers en changeant les modules de vitre de custode et de hayon – témoignant ainsi de l’efficacité et de l’intercompatibilité du système.

Pour optimiser encore la modularité, l’intégrité structurelle et la réparabilité de la carrosserie, Kia a également opté pour des moulures arrière en plastique composite à double couche constituées de trois éléments. Ces dernières peuvent être personnalisées en termes de taille, de forme et de finition pour s’adapter à diverses applications et à différents marchés. Cette structure composite permet de remplacer facilement et à moindre coût les sections endommagées sans avoir à déposer le panneau de carrosserie arrière dans son intégralité.

Pour optimiser la durabilité du châssis et réduire le niveau de bruits et vibrations, un exosquelette de type annulaire vient renforcer la partie arrière du véhicule, tandis que les versions allongées bénéficient d’une structure exosquelette à double anneau destinée à améliorer la rigidité de la partie arrière et du porte-à-faux.

Même le design extérieur a été pensé dans un souci d’efficience. Deux types de panneaux en acier sont utilisés en fonction de la configuration des portes coulissantes et des vitres de custode. Ces deux types de panneaux sont adaptés à différentes versions, ce qui permet tout à la fois une rationalisation de la production et une réelle différenciation en termes de design.

Un espace flexible, une modularité sans limites

En combinant la plateforme E-GMP.S et le système de carrosserie modulaire, PV5 offre une habitabilité et une capacité utile inégalées dans sa catégorie. Bien que sa longueur hors-tout (respectivement 4 495 mm et 4 695 mm pour les versions L1 et L2) le positionne sur le segment C, PV5 bénéficie d’un espace intérieur et d’une capacité de chargement maximisés grâce à son empattement de 2 995 mm et à son plancher surbaissé.

Les versions destinées au transport de passagers se distinguent par un volume de chargement de 3 615 litres avec les sièges de deuxième rangée rabattus, offrant ainsi la

praticité d’un van de taille moyenne tout en affichant des dimensions compactes. Malgré son long empattement, PV5 conserve un rayon de braquage réduit de 5,5 mètres garant d’une remarquable manœuvrabilité en espaces urbains restreints.

La gamme PV5 propose de multiples configurations de siège, 2-3-0 ou 2-2-3 par exemple. La hauteur de seuil, de seulement 399 mm au niveau de la porte coulissante et de 419 mm au niveau du hayon, facilite l’accès à la deuxième rangée pour tous les passagers, y compris pour les enfants et les personnes âgées.

La version Fourgon L2H1 offre jusqu’à 4 420 litres de volume de chargement, contre 5 165 litres pour le modèle L2H2. Ce dernier propose également une variante ‘Walk-Through’ caractérisée par une porte de séparation coulissante et un siège passager escamotable qui permettent de passer de la cabine à l’aire de chargement sans avoir à quitter le véhicule.

Pour encore plus de commodité, les accessoires d’origine Kia offrent des solutions telles qu’un plateau d’aplatissement des bagages et un kit de mise à niveau du plancher de chargement pour transporter des objets volumineux ou des palettes. PV5 propose d’autres solutions de rangement ingénieuses, telles que des casiers supérieurs avec ports USB, des compartiments de plancher et de bas de porte, une tablette centrale coulissante et de grands vide-poches intégrés aux portes.

PV5 est également équipé d’un système d’infodivertissement réservé à la gamme utilitaire PBV, qui repose sur le système d’exploitation Android Automotive et intègre un large éventail de fonctionnalités dédiées aux professionnels – dont la plateforme Pleos, qui permet d’utiliser des applications tierces, et un dispositif de contrôle pour les modèles de conversion. Ensemble, tous ces éléments forment un écosystème numérique évolutif spécialement conçu pour les clients professionnels.

Kia propose également d’autres fonctions, parmi lesquelles le système de prévention des erreurs de pédale de deuxième génération et le verrouillage automatique des portes en conduite pour plus de sécurité.

Convertible par nature

Au-delà de ses versions de base, PV5 a été conçu dès le départ pour se prêter à de multiples conversions. Le nouveau centre de conversion, lancé en même temps que la production de PV5, propose des modèles de conversion de première qualité fabriqués selon les mêmes normes de durabilité et de sécurité que les autres véhicules de la gamme Kia.

Les modèles de base sont pré-équipés et dépourvus des composants non essentiels (ex. : sièges et garnissages). Ils sont également dotés de ports d’alimentation électrique, d’unités de commande spécifiques aux PBV et sont compatibles avec les systèmes d’infodivertissement. Il en résulte une intégration simplifiée pour les partenaires spécialistes de la conversion de véhicules.

Le système de portail de conversion de Kia offre à l’ensemble des partenaires un accès sécurisé à des données techniques, à des manuels et à un service d’assistance technique individualisé – ce qui permet d’apporter des modifications certifiées de haute qualité au niveau mondial.

Grâce à ce système de conversion complet et à cette architecture évolutive, Kia permet à ses clients de mettre en œuvre des solutions de mobilité sur mesure et optimisées pour leurs activités.

Lancement de la production – avec des nouveautés à venir

La production en série des modèles PV5 Fourgon (L2H1) et PV5 Passenger débute dès ce mois-ci, et d’autres versions feront leur apparition ultérieurement. Kia prévoit d’étendre sa gamme utilitaire à l’avenir – avec PV7 en 2027 et PV9 en 2029 – en vue de proposer des modèles de plus grand gabarit à même de répondre à une plus grande diversité de besoins, tant au quotidien que dans un but professionnel.

Ces modèles reflètent la stratégie à long terme de Kia, qui considère les utilitaires 100% électriques comme un moteur clé de la croissance durable, et entend créer un écosystème de mobilité à la fois révolutionnaire et flexible, conçu pour répondre aux besoins des clients et reposant sur l’innovation.

Communiqué.

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Le GSIF Marthe Gautier officiellement agréé en Tunisie

Le Groupe scolaire international français Marthe Gautier vient d’obtenir l’agrément officiel du ministère de l’Éducation tunisien, étape fondatrice qui vient confirmer la solidité du projet pédagogique porté par l’établissement et renforcer la confiance des familles.

Implanté à Sousse, dans la zone d’El Kantaoui, le GSIF Marthe Gautier proposera dès la rentrée 2025-2026 un enseignement conforme aux standards du système éducatif français, dans un cadre plurilingue, exigeant et bienveillant.

Projet éducatif ambitieux, enraciné localement et ouvert sur le monde

Le GSIF Marthe Gautier est porté par le Groupe JL Invest, acteur tunisien reconnu dans les domaines de l’investissement responsable et du développement éducatif.

Enraciné dans la région de Sousse, ce projet scolaire s’inscrit dans une vision territoriale assumée et durable, tout en s’ouvrant aux standards internationaux de l’excellence éducative.

Conçu autour du principe fondateur «Le Parcours de l’Excellence», le projet met l’accent sur :

  • l’exigence académique et l’acquisition des fondamentaux, dans le respect des valeurs de la République française ;
  • le développement du bilinguisme, dès la maternelle, dans une approche culturelle inclusive ;
  • un partenariat éducatif fort avec les familles, acteurs à part entière de la coéducation ;
  • un cadre d’apprentissage sécurisé, à taille humaine, pensé pour l’épanouissement des élèves.

Le projet se déploie en deux grandes phases.

Dès la rentrée 2025-2026, l’école accueillera ses premiers élèves dans un bâtiment réaménagé, dédié aux niveaux maternelle et élémentaire, conçu pour offrir un environnement chaleureux, fonctionnel et conforme aux standards pédagogiques internationaux.

En parallèle, la construction d’un campus scolaire de nouvelle génération est engagée. Ce futur site, qui regroupe à terme tous les niveaux (de la maternelle au lycée), offrira aux élèves et aux familles une infrastructure moderne, durable et évolutive, pensée comme un véritable écosystème éducatif.

Réponse aux attentes croissantes des familles tunisiennes et binationaux

L’agrément ministériel vient conforter l’intérêt porté par les familles de la région, révélé par une étude de marché réalisée par le le Groupe JL Invest en 2025, qui souligne un fort désir d’accès à une éducation de haut niveau, en français, dans un cadre structuré et épanouissant.

Dès à présent, les familles intéressées peuvent entamer les démarches de préinscription via les canaux officiels de l’école.

Informations clés:

Niveaux ouverts à la rentrée 2025 : maternelle & élémentaire (jusqu’au CM1).

Adresse : Zone touristique Kantaoui, Hammam Sousse (anciens locaux réaménagés de l’école canadienne)

Contact :
📞 +216 21 214 214
🌐 www.marthegautier.school

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Pourquoi le dinar tunisien est la monnaie la plus forte d’Afrique

Cet article traduit d’un journal économique ghanéen souligne les succès des choix économiques et financiers de la Tunisie au lendemain de l’indépendance en 1956 qui ont permis au pays de Bourguiba, malgré les aléas de la conjoncture nationale, régionale et internationale, de préserver la valeur de sa monnaie nationale et le pouvoir d’achat de ses citoyens. «Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console », dit le célèbre adage. 

Christopher Sededzi Kwame

Sur un continent marqué par des défis économiques et des fluctuations monétaires, une monnaie continue de défier les pronostics, demeurant solide, forte et inégalée : le dinar tunisien. En 2025, le dinar tunisien (TND) demeure la monnaie la plus forte d’Afrique, s’échangeant à environ 2,87 TND pour 1 USD. Cet exploit impressionnant de la nation nord-africaine témoigne de la rigueur de ses politiques budgétaires, de la résilience de son économie et de son positionnement stratégique à l’international.

Le parcours monétaire de la Tunisie a commencé bien avant l’indépendance, le pays ayant connu différents systèmes monétaires sous différents régimes.

Durant la période ottomane (1574-1881), la Tunisie utilisait la monnaie ottomane en plus des pièces locales.

L’époque du protectorat français (1881-1956) a vu l’introduction du franc français comme monnaie officielle, intégrant la Tunisie au système monétaire français.

Le dinar tunisien a été officiellement créé le 29 octobre 1958, deux ans seulement après l’indépendance de la Tunisie vis-à-vis de la France en 1956.

Cette transition a marqué une étape cruciale dans l’établissement de la souveraineté économique de la Tunisie. La nouvelle monnaie a remplacé le franc français au taux de 1 000 francs pour 1 dinar, établissant immédiatement le dinar comme une monnaie relativement forte.

Le choix du nom «dinar» était symbolique, reliant la Tunisie à son héritage antique. Ce mot dérive du mot romain «denarius» et revêtait une importance historique dans les systèmes monétaires islamiques.

Cette décision reflétait la volonté de la Tunisie d’établir une monnaie qui honore à la fois son identité méditerranéenne et arabo-islamique.

Défis initiaux et stabilisation

La première décennie d’existence du dinar tunisien a été marquée par une gestion économique prudente sous l’administration du président Habib Bourguiba.

Le gouvernement a mis en œuvre des politiques visant à maintenir la stabilité monétaire tout en construisant les bases d’une économie moderne. Parmi les premières mesures clés, on peut citer :

– la création de la Banque centrale de Tunisie (BCT) en 1958 pour gérer la politique monétaire;

– la mise en place d’un contrôle des changes pour prévenir la fuite des capitaux;

– le développement des industries nationales pour réduire la dépendance aux importations;

– l’établissement des relations commerciales solides avec la France, ancienne puissance coloniale, et d’autres pays européens.

Facteurs contribuant à la vigueur du dinar

1. Politiques économiques stratégiques : l’approche tunisienne en matière de gestion économique se caractérise par son pragmatisme et sa vision à long terme.

Le pays a constamment mené des politiques privilégiant la stabilité à une croissance rapide, ce qui a été bénéfique pour le dinar.

La Tunisie a maintenu des taux d’inflation relativement faibles par rapport à de nombreux pays africains. La BCT a mis en œuvre des politiques monétaires efficaces qui ont permis de maintenir la stabilité des prix, préservant ainsi le pouvoir d’achat du dinar.

Malgré les difficultés économiques, la Tunisie a globalement évité les déficits budgétaires extrêmes qui ont affaibli d’autres monnaies africaines. Le gouvernement a mis en œuvre des programmes d’ajustement structurel et des réformes économiques qui ont renforcé la viabilité budgétaire.

La Tunisie applique un système de flottement géré pour sa monnaie, permettant à la Banque centrale d’intervenir sur les marchés des changes lorsque cela est nécessaire pour éviter une volatilité excessive.

2. Base économique diversifiée : contrairement à de nombreux pays africains fortement dépendants d’un seul produit de base, la Tunisie a développé une économie relativement diversifiée. Elle a bâti une base manufacturière importante, notamment dans les secteurs du textile, des pièces automobiles et de l’électronique. Cette capacité de production génère des recettes d’exportation et crée des emplois, contribuant ainsi à la stabilité économique.

Le pays a développé des secteurs de services solides, notamment le tourisme, les services financiers et les télécommunications. Le tourisme, en particulier, a été une source importante de recettes en devises.

La Tunisie produit divers produits agricoles, notamment de l’huile d’olive (dont elle se classe parmi les premiers producteurs mondiaux), des agrumes et des céréales. Cette diversité agricole assure la sécurité alimentaire et des opportunités d’exportation.

3. Avantages géographiques : la situation géographique de la Tunisie, au carrefour de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient, lui confère des avantages économiques considérables, notamment l’accès au marché européen.

La proximité de la Tunisie avec l’Europe et les accords commerciaux préférentiels avec l’Union européenne ont favorisé des relations commerciales solides. Le pays bénéficie de coûts de transport relativement faibles pour ses exportations vers les marchés européens.

Le littoral méditerranéen du pays est propice au tourisme et au commerce, ses principaux ports facilitant les échanges avec l’Europe et les autres pays méditerranéens.

La Tunisie sert de passerelle entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, bénéficiant des flux commerciaux entre ces régions.

4. Système financier solide : la Tunisie a développé un système financier relativement sophistiqué qui favorise la stabilité monétaire.

Le pays dispose d’un système bancaire bien réglementé, avec des banques nationales et internationales opérant dans des cadres réglementaires établis.

La Tunisie a développé des marchés de capitaux qui facilitent l’investissement et offrent des sources de financement alternatives aux entreprises et au gouvernement.

Des réglementations financières strictes contribuent au maintien de la confiance dans le système financier et, par extension, dans la monnaie.

5. Stabilité politique et cadre institutionnel : malgré le Printemps arabe et les transitions politiques qui ont suivi, la Tunisie a conservé une relative stabilité politique par rapport à nombre de ses voisins.

La transition démocratique réussie de la Tunisie après la révolution de 2011 a renforcé la confiance internationale dans la stabilité à long terme du pays.

Le pays a maintenu des cadres juridiques et institutionnels fonctionnels qui protègent les droits de propriété et les contrats, éléments essentiels à la confiance économique.

La Tunisie a entretenu de bonnes relations avec ses principaux partenaires internationaux, facilitant ainsi les échanges commerciaux et les flux d’investissement.

Vue d’ensemble

La position du dinar tunisien comme monnaie la plus forte d’Afrique n’est pas fortuite, mais le résultat de décennies de gestion économique prudente, de décisions politiques stratégiques et de circonstances favorables.

La force de la monnaie reflète la diversification économique de la Tunisie, sa stabilité politique, sa situation géographique stratégique et sa gestion financière saine.

Toutefois, le maintien de cette position nécessite une attention constante aux défis économiques, notamment le chômage des jeunes, la dette publique et l’instabilité régionale.

Le gouvernement tunisien et la Banque centrale doivent poursuivre la mise en œuvre de politiques visant à préserver les facteurs contribuant à la vigueur du dinar tout en relevant les défis émergents.

Le succès du dinar tunisien offre de précieux enseignements aux autres pays africains cherchant à renforcer leur monnaie.

Il démontre qu’avec des politiques appropriées, une diversification économique et une solidité institutionnelle, les pays africains peuvent atteindre et maintenir la stabilité monétaire, même dans des environnements régionaux et mondiaux difficiles.

Traduit de l’anglais.

Source : Pulse.

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La France suspend l’exemption de visa pour les officiels algériens

Les tensions entre Paris et Alger franchissent un nouveau seuil. Le président français Emmanuel Macron a décidé, mardi 5 juillet 2025, de suspendre l’accord bilatéral de 2013 permettant aux détenteurs de passeports diplomatiques et de service algériens de voyager en France sans visa.

Cette décision intervient dans un climat de forte crispation diplomatique entre les deux pays. En cause, selon l’Élysée : la détention de deux citoyens français en Algérie, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gliez, ainsi que le refus d’Alger de coopérer dans la reconduite à la frontière de plusieurs ressortissants algériens en situation irrégulière en France.

«Il est temps d’agir avec davantage de fermeté. L’attitude des autorités algériennes est inacceptable», a déclaré Macron, qui affirme ne plus avoir d’autre choix que d’adopter un «nouveau cap» dans la relation bilatérale.

Une mesure ciblée, un signal politique

L’accord suspendu concernait uniquement les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, leur permettant d’entrer en France sans visa pour des séjours officiels ou de courte durée. Désormais, ces personnes devront déposer une demande de visa régulière et justifier leur déplacement auprès des services consulaires français.

Selon Paris, plus de soixante ressortissants algériens visés par une OQTF (obligation de quitter le territoire français) n’ont pu être expulsés, faute de documents délivrés par les autorités consulaires algériennes.

Des sources diplomatiques algériennes laissent entendre que des mesures de réciprocité sont à l’étude.

Depuis plusieurs mois, les relations franco-algériennes se sont fortement dégradées. En mai, Alger avait expulsé 15 diplomates français, un geste auquel Paris avait répondu de manière symétrique. Les contentieux migratoires, mémoriels et sécuritaires s’accumulent, sur fond de désaccords croissants au sein du Maghreb et de recompositions régionales.

Cette suspension de l’exemption de visa pourrait constituer un précédent dans la manière dont la France redéfinit ses liens avec ses anciens partenaires maghrébins.

D. G.

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Tunisie | Les soldes d’été démarreront jeudi  

Mohsen Ben Sassi, président de la Chambre nationale du prêt-à-porter, relevant de l’Union tunisienne de l’industriel du commerce et de l’artisanat (Utica) a appelé les commerçants à s’engager dans les soldes d’été, qui auront lieu du 7 août au 17 septembre 2025.

Intervenant, le 4 août, dans l’émission ‘‘Ahla Sbeh’’ sur Mosaïque FM, à s’engager dans la saison des soldes, Mohsen Ben Sassi a ajouté que les soldes d’été ont perdu de leur attractivité et qu’ils peinent à mobiliser les commerçants.

Les baisses de prix varieront, selon les commerçants et les produits mis à la vente, entre 20 et 50%.

I. B.

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Environnement | Vulnérabilité et résilience de l’île de Kerkennah

Le bureau de UN-Habitat à Tunis annonce la publication officielle de l’évaluation multidimensionnelle de la vulnérabilité (MVA) de l’archipel de Kerkennah, au large de Sfax, au sud de la Tunisie.

Cette évaluation, réalisée en partenariat avec la municipalité de Kerkennah et avec le soutien de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Aecid), constitue une avancée majeure dans la construction de la résilience climatique au niveau local, dans une des régions les plus fragiles écologiquement et exposées au changement climatique en Tunisie. Réalisée dans le cadre de l’initiative mondiale d’UN-Habitat «Accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris en renforçant la résilience climatique des populations urbaines pauvres en Bolivie, Colombie, Éthiopie, Jordanie et Tunisie», l’évaluation offre une analyse complète de l’exposition, de la sensibilité et de la capacité d’adaptation de Kerkennah face aux risques climatiques.

Ce processus a été mené de manière inclusive, en impliquant les autorités locales, les organisations de la société civile et les partenaires nationaux.

L’évaluation se concentre sur les principaux risques climatiques de l’île, notamment l’élévation du niveau de la mer, l’érosion côtière et le stress hydrique, et propose des solutions concrètes pour renforcer la résilience locale : amélioration des infrastructures, préservation des écosystèmes fragiles, et renforcement des capacités institutionnelles.

«Nous avons identifié 33 projets à travers un processus entièrement participatif avec les habitants de Kerkennah, qui ont été impliqués activement dans la planification et la prise de décision. Sur ces 33 projets, nous espérons mettre en œuvre 15 projets prioritaires avec l’appui de nos partenaires», a déclaré Aida Robbana, la cheffe du bureau UN-Habitat en Tunisie. «Nous adoptons des approches innovantes en matière d’agriculture et de planification urbaine. Si le travail nécessitait des compétences techniques, il s’est également nourri de la participation active de l’ensemble des acteurs locaux», a ajouté Walid Belhadj Ali, expert principal de ce projet.

Cette évaluation MVA s’inscrit parmi les réalisations clés du projet Soumoud, qui fait partie du programme phare Rise Up d’UN-Habitat, visant à promouvoir la résilience urbaine à travers la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire.

La publication de la MVA coïncide également avec la participation active de la Tunisie au dialogue mondial sur la résilience urbaine.

Les 6 et 7 mai 2025, UN-Habitat Tunisie et la municipalité de Kerkennah ont pris part à l’Atelier mondial sur la résilience urbaine au climat organisé à Madrid en collaboration avec l’Aecid. L’événement a rassemblé des représentants de 9 pays et 15 villes, ainsi que des experts, bailleurs de fonds et institutions, pour échanger les meilleures pratiques et renforcer les synergies.

Lors de cet atelier, UN-Habitat Tunisie a présenté l’évaluation MVA de Kerkennah comme modèle d’analyse locale de la vulnérabilité. Elle a mis en avant les avancées réalisées en Tunisie en matière de planification climatique et de résilience. Et abordé les perspectives de transition vers des projets bancables et l’accès élargi aux financements climatiques.

Cet engagement à l’échelle internationale confirme le rôle de leadership de la Tunisie dans la résilience des zones côtières et démontre comment les données, la gouvernance inclusive et la coopération internationale peuvent catalyser un changement transformateur à l’échelle locale.

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Retour sur la prétendue «agression sexuelle» d’une touriste britannique à Sousse

On en sait un peu plus sur l’affaire de la touriste britannique qui affirme avoir été agressée sexuellement par un jeune opérateur de 20 ans, en pleine séance de parachute ascensionnel, alors qu’ils étaient en plein vol au-dessus d’une plage de Sousse, en Tunisie. Ce que les médias britanniques ont écrit mérite d’être corrigé, car les faits ne plaident pas en faveur de la version présentée par Michelle Wilson, 52 ans.

En fait, la dame ne s’est pas plainte de l’agression sexuelle dont elle aurait été victime aussitôt descendue sur la terre ferme. Elle était même rayonnante et a suivi l’ascension de son amie avec le même parachute et, surtout, le même agent, et n’a même pas tenté de l’en dissuader.

Ce n’est donc que plusieurs heures après les faits allégués qu’elle s’est plainte auprès de la guide représentant l’agence de voyage, en exigeant d’être remboursée des 600 livres sterling qu’elle a déboursés. La guide lui a expliqué que les choses ne se passe pas ainsi et qu’elle doit porter plainte contre son supposé agresseur, qu’une enquête (policière et judiciaire) soit diligentée et qu’un jugement soit prononcé pour que les procédures de remboursement soient engagées par l’agence de voyage en question. Elle l’a d’ailleurs amenée au poste de police où elle a déposé plainte. Le prétendu agresseur sexuel a été convoqué pour être auditionné le lendemain, et il est venu, a été entendu et a tout nié en bloc. Les enquêteurs ont alors convoqué Mme Wilson pour une confrontation avec le jeune homme qu’elle accuse, mais elle a rejeté la convocation en s’en tenant à sa demande de remboursement.

En l’absence de preuves prouvant les accusations de Mme Wilson, les enquêteurs ont relâché le jeune homme et renvoyé le dossier devant la justice qui devra examiner l’affaire fin septembre prochain.

Tout ce remue-ménage n’a pas empêché Mme Wilson de rester encore quatre jours après les faits et de terminer son séjour à l’hôtel avec son fils et son amie. Et elle a attendu le retour en Grande-Bretagne pour ameuter les médias de son pays. Sauf que sa demande de remboursement ne sera satisfaite qu’après les procédures d’usage et notamment les résultats des enquêtes lancées par l’agence de voyage et la compagnie d’assurance. Et dans l’état actuel de l’enquête et au vu des données recueillies sur place, rien n’indique qu’elle aura finalement gain de cause, car beaucoup de spécialistes du parachute ascensionnel sont unanimes : dans les conditions où l’ascension a eu lieu, avec des vents très forts, et la durée de celle-ci, 3 à 4 quatre minutes, l’agression sexuelle telle que décrite par la concernée ne pouvait avoir lieu, «techniquement» parlant, les deux mains de l’opérateur étant nécessairement occupées à manœuvrer l’engin volant.

De toute façon, attendons le résultat des enquêtes et le verdict de la justice avant de donner raison à la plaignante.

I. B.

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En Tunisie, les droits de douane américains se feront sentir sur de nombreux fronts

Pour les producteurs tunisiens, la principale préoccupation concernant l’imposition des droits de douane par Donald Trump n’est pas la perte de revenus ou de parts de marché auprès des consommateurs américains. Ils craignent plutôt les dommages que ces impositions causeront aux relations qu’ils ont durement cultivées. (Ph. L’huile d’olive est le principal produit d’exportation de la Tunisie vers les États-Unis).

Sabina Henneberg *

Depuis le début du mois, les États-Unis ont commencé à imposer un droit de douane de 25 % sur toutes les marchandises importées de Tunisie. Dans une lettre officielle envoyée le 7 juillet, Washington a invoqué l’excédent commercial «à long terme et très persistant» de ce pays d’Afrique du Nord avec les États-Unis comme raison de cette taxe.

Bien que la Tunisie ne soit pas un partenaire commercial majeur des États-Unis, cette décision met en évidence un changement plus large de la politique commerciale américaine, qui privilégie les équilibres bilatéraux à court terme aux relations économiques et sécuritaires de longue date. Pour les petites économies comme la Tunisie, les implications sont importantes.

Opportunités manquées

La Tunisie compte 12 millions d’habitants. Ses principales exportations sont les pièces automobiles, le textile, l’habillement, le pétrole et les produits agricoles. Seulement 3 % des exportations tunisiennes sont destinées aux États-Unis. En 2024, la Tunisie a enregistré un excédent commercial de 621 millions de dollars avec les États-Unis, selon les données du recensement américain. Cette même source indique qu’au cours des dernières années, les importations tunisiennes en provenance des États-Unis ont parfois dépassé les exportations, ce qui suggère que les échanges commerciaux entre les deux pays sont globalement équilibrés.

L’huile d’olive est le principal produit d’exportation du pays vers les États-Unis. Pour les producteurs, la principale préoccupation concernant les droits de douane n’est pas la perte de revenus ou de parts de marché auprès des consommateurs américains. Ils craignent plutôt les dommages qu’ils causeront aux relations qu’ils ont durement cultivées. L’un d’eux estime qu’à l’origine de son entreprise et de ses produits se trouve un héritage culturel qui a permis à la Tunisie d’être le premier pays arabe, sous la présidence d’Habib Bourguiba (1956-1987), à interdire la polygamie et à réduire considérablement le taux d’analphabétisme chez les filles. Bloquer soudainement le commerce bilatéral menace une amitié de plus de 200 ans entre les deux pays, ancrée dans des valeurs occidentales communes et une vision qui a façonné l’identité tunisienne.

Pour d’autres exportateurs, les droits de douane représentent une occasion manquée. Cela concerne en particulier les petits collectifs d’artisans, qui ont bénéficié de fonds américains pour développer leurs marchés en Amérique du Nord. Les exportations de produits tunisiens en bois d’olivier, notamment des bols et autres articles de cuisine, ainsi que des pièces décoratives sculptées dans des troncs d’olivier, ont commencé à augmenter grâce à la baisse des exportations de produits similaires en provenance des pays d’Europe du Sud, qui ont adopté la récolte mécanique des olives. La menace des droits de douane aurait commencé à avoir un effet dissuasif sur ces artisans, qui doivent désormais se tourner vers d’autres marchés pour développer leurs exportations.

Effets néfastes

L’économie tunisienne est déjà en difficulté, en raison de décennies de politiques inefficaces. Après la révolution du «Printemps arabe» de 2011, les gouvernements successifs ont reporté les réformes qui auraient permis d’attirer les investissements, laissant le pays avec un endettement élevé. Bien que des secteurs importants comme le tourisme aient commencé à se remettre de l’impact de la pandémie de Covid-19 et que le gouvernement ait reconnu la nécessité de relancer les industries du phosphate et de l’énergie, l’endettement de la Tunisie a continué d’augmenter.

Le 22 juillet, lors d’une visite officielle du conseiller spécial américain pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Massad Boulos, et du secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique du Nord, Josh Harris, le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré à ses invités que son pays avait décidé de diversifier ses partenariats stratégiques «pour servir les intérêts de son peuple». Cette remarque sur les partenaires stratégiques fait sans aucun doute allusion à la Russie et à la Chine; la Tunisie semble également approfondir ses relations avec l’Iran.

Les commentaires de Saïed ne doivent pas nécessairement être interprétés comme une réponse directe à la menace de droits de douane de Trump. Le président tunisien s’adressait au profond sentiment pro-palestinien de sa population et a peut-être choisi d’adopter une position farouchement anti-américaine, même sans la lettre du 7 juillet. Il a également régulièrement évoqué la réorientation des partenariats stratégiques de son pays. Parallèlement, les relations américano-tunisiennes ont souffert, leur trajectoire démocratique s’étant progressivement dégradée.

Mais le résultat est clair : ce pays arabe, connu pour son adhésion historique aux valeurs occidentales, pour avoir été le premier à abolir l’esclavage, pour avoir mis l’accent sur l’égalité entre les hommes et les femmes et pour avoir eu, de 2014 à 2022, la constitution la plus libérale du monde arabe, poursuit à toute vitesse sa réorientation, loin de l’alignement et des idéaux occidentaux.

Chercheuse principale au Washington Institute et directrice de son programme de recherche junior.

Traduit de l’anglais.

Source : Arab Gulf Business Insight.

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947 migrants morts ou disparus en Méditerranée en 7 mois

Quelque 6 487 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes en juillet 2025. Ce chiffre indique une baisse de 8 % par rapport au mois précédent (7 089), mais une augmentation de 9 % par rapport à janvier-juillet 2024. (Ph. Débarquement de migrants à Lampedusa en Italie).

Selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies (Projet Migrants Disparus), 947 personnes sont mortes ou ont disparu en Méditerranée au cours des sept premiers mois de 2025 (hors route de l’Afrique du Nord-Ouest), dont 662 le long de la route centrale (70 %). À la même période l’année dernière, on comptait 1 480 décès, dont 1 032 le long de la route centrale.

Selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), au cours des sept premiers mois de l’année, 36 547 arrivées par la mer ont été enregistrées, soit une augmentation de 9 % par rapport à la même période en 2024 (33 480).

Depuis début 2025, la Libye est le principal pays de départ, représentant 90 % de toutes les arrivées par la mer en Italie (58 % au cours des sept premiers mois de 2024).

La Tunisie reste le deuxième pays de départ, mais avec une réduction significative, passant de 36% au cours des sept premiers mois de 2024 à 7% de toutes les arrivées par mer au cours de la période janvier-juillet 2025.

En 2025, la Sicile continue d’être la région la plus touchée par les débarquements en Italie, notamment à Lampedusa, qui a enregistré 77% de toutes les arrivées par mer au cours des sept premiers mois de l’année (64% au cours de la même période en 2024).

Concernant les nationalités d’origine, depuis le début de l’année, les plus répandues sont le Bangladesh (32 %), l’Érythrée (14 %), l’Égypte (12 %), le Pakistan (8 %), l’Éthiopie (4 %), le Soudan (4 %), la Somalie (4 %), la Syrie (3 %), la Guinée (2 %), l’Iran (2 %), la Tunisie (2 %), le Nigéria (2 %), l’Algérie (2 %), le Mali (1 %) et la Côte d’Ivoire (1 %).

Par rapport aux sept premiers mois de l’année dernière, les nationalités les plus répandues parmi les arrivées par la mer en Italie ont connu une augmentation significative : celles en provenance d’Érythrée, d’Égypte et du Pakistan, tandis que celles en provenance de Tunisie, de Syrie et de Guinée ont diminué.

Entre janvier et juillet 2024, les mineurs non accompagnés ont représenté 14 % de toutes les arrivées par la mer en Italie, contre 18 % au cours des sept premiers mois de 2025.

Entre janvier et juillet 2025, 17 % des personnes ont été sauvées par les opérations de sauvetage des ONG en Méditerranée, soit une légère baisse par rapport à la même période de l’année précédente (21 %).

I. B.

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Mike Huckabee, le cadeau de Trump aux Israéliens

Il est plus pro-israélien que les Israéliens eux-mêmes. Donald Trump a dit de lui: «Personne n’aime Israël plus que lui». Il s’agit de l’ultra-sioniste Mike Huckabee, ambassadeur des États-Unis en Israël. Il a été gouverneur de l’Arkansas, candidat à la primaire républicaine pour l’élection présidentielle américaine mais surtout et avant tout il est pasteur évangélique. Il s’inscrit dans la lignée du pasteur Billy Graham surnommé « Le pape des Évangéliques » qui avait fait du soutien à Israël et de l’influence politique les deux moteurs de cette Église devenue incontournable aux États-Unis.

Imed Bahri 

Dans une enquête du New York Times (NYT) consacrée à Mike Huckabee, Elisabeth Bumiller indique qu’il est le premier pasteur évangélique à occuper le poste d’ambassadeur des États-Unis en Israël, une nomination qui a réjoui le gouvernement de Benjamin Netanyahu et les Évangéliques. 

Au milieu de la condamnation internationale de la guerre de Gaza qui dure depuis près de deux ans et de l’indignation suscitée par la famine qui s’aggrave, les défenseurs d’Israël critiquent désormais le pays, à l’exception de Huckabee. Même après que son patron, Donald Trump, a contredit Netanyahu et confirmé l’existence d’une véritable famine à Gaza, Huckabee n’a pas fait de même.

«Il y a de la faim et de graves problèmes doivent être résolus», a déclaré Huckabee depuis sa résidence du centre de Jérusalem. Il a toutefois ajouté: «Ce n’est pas comme au Soudan, au Rwanda ou dans d’autres endroits où il y a eu une famine massive»

Le ministère de la Santé de Gaza a pourtant annoncé que des dizaines de personnes dont de nombreux enfants étaient mortes de malnutrition. On ignore combien d’autres souffrent d’autres maladies.

Huckabee a également défendu la très controversée Fondation humanitaire de Gaza, une organisation «humanitaire» dirigée par son vieil ami Johnnie Moore, un autre chrétien évangélique. Cette organisation, soutenue par Israël et largement gérée par des mercenaires américains, a été vivement critiquée pour les tirs des forces israéliennes à proximité de ses sites de distribution alimentaire. Pour Huckabee, «l’opération a été un immense succès»

Comme les Israéliens, il a reproché aux Nations Unies de ne pas avoir fourni davantage d’aide, tandis que l’Onu accuse les restrictions militaires israéliennes d’entraver sa capacité à opérer à Gaza.

Briefé par l’armée israélienne

Vendredi, sous haute sécurité, Huckabee a accompagné Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient, lors d’une visite sur un site de la Fondation humanitaire pour Gaza Gaza afin de «se faire une idée précise de la distribution alimentaire à Gaza», selon une publication sur les réseaux sociaux. Il a ajouté que Witkoff et lui avaient reçu un briefing de l’armée israélienne et ont parlé à des personnes sur le terrain sans les identifier.

«Où est le tollé contre le Hamas?», a demandé Huckabee. La semaine dernière, il a qualifié de «révoltante» la condamnation par plus d’une vingtaine de pays, dont des alliés des États-Unis, des livraisons d’aide au compte-gouttes d’Israël à Gaza. Et a minimisé le déclin du soutien à Israël parmi certains Evangéliques et les partisans de Trump comme la députée républicaine de Géorgie Majorie Taylor première républicaine à qualifier la situation à Gaza de génocide, affirmant qu’il ne s’agissait «pas d’une tendance à long terme». Pour lui, ces critiques sont conjoncturelles et non un changement de position à l’endroit de l’État hébreu. 

Le premier voyage de Huckabee en Israël eut lieu avec un ami en 1973 alors qu’il avait 17 ans. Il se souvient qu’il y avait encore de vieilles voitures russes sur les routes ainsi que des moutons et des ânes à Jérusalem.

Marcher là où le Christ a marché

Ce voyage laissa une impression durable sur ce jeune homme originaire de Hope, en Arkansas. «C’était une expérience spirituelle pour moi et c’était comme se retrouver dans des lieux dont j’avais lu les récits toute ma vie dans la Bible», a-t-il déclaré dans une interview. Au cours du demi-siècle suivant, il s’engagea dans le service religieux et civique, fut gouverneur de l’Arkansas, se présenta deux fois à la présidence et effectua une centaine de voyages supplémentaires en Israël dont beaucoup comme guide pour des groupes chrétiens très actifs. «Nous marchions là où le Christ a marché», déclara Huckabee.

Aujourd’hui, sa nomination est une victoire pour les chrétiens évangéliques américains, un segment puissant de la base politique de Trump, qui croient depuis longtemps en Israël comme la terre promise aux Juifs par Dieu dans la Bible. Beaucoup considèrent également Israël comme le centre des prophéties bibliques, qui, selon eux, ouvriront la voie à la seconde venue du Christ.

Huckabee continue de s’occuper de ces groupes de visiteurs. Mi-juillet, il a adressé une lettre de colère au ministre israélien de l’Intérieur, se plaignant des retards bureaucratiques dans la délivrance de visas pour Israël aux groupes évangéliques américains. Ces groupes, selon Huckabee, «donnent de millions de dollars consacrés à la lutte contre l’antisémitisme et soutiennent concrètement les causes israéliennes». La situation a été résolue après que Huckabee a menacé d’appliquer un «traitement similaire» aux Israéliens demandant un visa pour les États-Unis.

Cependant, Huckabee est aussi un cadeau de l’administration Trump à Netanyahu qui subit une pression croissante pour mettre fin à la guerre à Gaza. Il y a deux semaines, il a assisté au procès pour corruption de Netanyahu et, dans une intervention inhabituelle qu’il a qualifiée d’acte d’amitié, il a accusé les juges qui présidaient le procès de partialité. Il a déclaré: «C’est sans précédent qu’en plein mandat, dans une période très difficile, vous passiez autant de temps à siéger dans un tribunal souvent devant des juges totalement iniques». Le mois dernier, Trump a publié sur les réseaux sociaux un appel à l’annulation immédiate du procès de Netanyahou.

Partisan de longue date des colonies en Cisjordanie

Huckabee, partisan de longue date des colonies juives en Cisjordanie, qui avait déclaré en 2008 que «les Palestiniens n’existent pas» a eu des contacts avec certains Palestiniens. Il a récemment rencontré Hussein al-Cheikh, le numéro deux de l’Autorité palestinienne. Il a appelé Israël à enquêter sur le meurtre d’un adolescent palestino-américain par des colons, qu’Huckabee a qualifié d’acte terroriste.

Mais il a fait preuve de prudence dans la transmission de ses messages. Dans un SMS adressé à Trump, publié par la Maison Blanche cinq jours avant la décision du président de bombarder les installations nucléaires iraniennes, il a écrit: «Dieu vous a sauvé à Butler, en Pennsylvanie, pour que vous soyez le président le plus influent du siècle, peut-être de tous les temps. De nombreuses voix s’adressent à vous, Monsieur, mais une seule compte: la sienne (la voix de Dieu)».

L’ambassadeur des Etats-Unis à Israël a récemment passé une heure au téléphone avec la mère d’un détenu israélien à Gaza. il a déclaré lui avoir parlé de son fils : «Je ne peux pas arranger les choses. J’aurais bien aimé bien le faire», ajoutant que le moins qu’il puisse faire était donc «d’écouter, juste écouter»

Deux mois après son arrivée à Jérusalem, Israël a lancé des frappes aériennes sur l’Iran et les deux pays se sont engagés dans une guerre de 12 jours. Huckabee, comme presque tout le monde en Israël, a passé des heures dans une pièce sécurisée et fortifiée. Il s’agissait de la petite buanderie de la résidence de l’ambassadeur, où il se retirait plusieurs fois par nuit avec sa femme, son équipe de sécurité et ses deux chiens. «J’étais comme un zombie», a-t-il déclaré.

En juin, Huckabee a déclaré à la BBC que l’établissement d’un État palestinien au Moyen-Orient relevait de la responsabilité des pays musulmans car ils ont une superficie 644 fois supérieure à celle d’Israël. Interrogé sur le lieu d’un État palestinien: «Je ne sais pas».

Huckabee n’a pas été directement impliqué dans les négociations intermittentes de cessez-le-feu à Gaza avec le Hamas, auxquelles participaient Steve Witkoff et Ron Dermer, le bras droit de Netanyahu. Il a indiqué interagir régulièrement avec le secrétaire d’État Marco Rubio qui était coprésident de sa campagne en Floride lors de sa campagne présidentielle de 2008.

Sa valeur unique en tant qu’ambassadeur, du moins aux yeux de ses partisans à Jérusalem et à Washington, réside dans sa relation étroite avec les dirigeants israéliens et ses liens de plusieurs décennies avec le pays. «Il amène des cars entiers d’Évangéliques en Israël deux fois par an», a déclaré Yehiel Leiter, l’ambassadeur d’Israël à Washington.

Malgré ses liens bien connus avec Israël, le pasteur Jack Sara, évangélique palestinien et président du Bethlehem Bible College en Cisjordanie occupée, a exprimé sa déception face au manque de contacts de Huckabee: «Nous ne sommes pas dans son radar. Nous nous sentons ignorés»

En mars, plus de 65 organisations de gauche, religieuses et de défense des droits humains, dont des groupes chrétiens, juifs et musulmans, ont exhorté le Sénat à rejeter la nomination de Huckabee comme ambassadeur en Israël. Ils ont fait valoir qu’il n’était pas qualifié pour ce poste en raison de ses «opinions extrémistes soutenant le génocide perpétré par le gouvernement israélien contre les Palestiniens et que sa nomination enhardirait les opposants à la paix et accentuerait les divisions, au lieu de favoriser le dialogue et une compréhension constructive». Ils n’ont pas été entendus. 

La prophétie de la fin des temps

Il y a cinq ans, dans le documentaire ‘‘Until the Kingdom Comes’’, la réalisatrice israélienne Maya Zinstein explorait ce qu’elle appelait «l’alliance contre nature» entre les Évangéliques américains et les colons juifs religieux en Cisjordanie. En se concentrant sur une église du Kentucky, elle a montré comment les Évangéliques prodiguent argent et soutien politique aux colons, ce qui, selon elle, favorise leur prise de contrôle de la Cisjordanie.

En revanche, les Évangéliques se rapprochent de l’accomplissement d’une prophétie de la fin des temps: la seconde venue du Christ ne peut se produire sans le retour de tous les Juifs en Terre Sainte. La prophétie envisage ensuite sept années de guerre ou tribulation après lesquelles les Juifs devront accepter Jésus ou être condamnés à l’enfer.

Le film met en scène des Evangéliques et des Israéliens de droite qui, malgré leurs divergences de vues sur la fin des temps, entretiennent une relation fondée sur l’intérêt mutuel. Dans une interview, Zinstein a raconté sa perplexité lorsque des Évangéliques américains lui ont dit qu’ils l’aimaient, jusqu’à ce que l’un d’eux lui explique: «Tu es la clé. Sans toi, Jésus ne reviendra pas».

Tous les Evangéliques ne croient pas à cette prophétie et Huckabee n’a pas exprimé son opinion à ce sujet. Il a déclaré jouant les modestes: «J’en savais beaucoup sur la fin du monde à 18 ans. Mais plus je vieillis, moins j’en sais, car c’est un mystère pour Dieu».

Prenant sa mission très au sérieux, Huckabee affirme: «Ma vie en Israël est une opportunité pour servir mon pays et ma religion». Il a ajouté : «Je dis aux gens que chaque jour, au réveil, je consulte les tweets du président pour voir si j’ai été renvoyé de mon poste».

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’’Au Couchant, l’espérance’’ | Sinoué au cœur des fractures marocaines

Paru chez Gallimard, dans la prestigieuse collection Blanche, le 8 mai 2025, ‘‘Au Couchant, l’espérance’’ est le nouveau roman de Gilbert Sinoué, écrivain franco-égyptien né en 1947 au Caire. Auteur de nombreux succès mêlant fiction et histoire (‘‘Le Livre de Saphir’’, ‘‘Avicenne ou la route d’Ispahan’’, ‘‘L’Enfant de Bruges’’), Sinoué s’impose une fois de plus comme un fin connaisseur des civilisations arabes et méditerranéennes. Son écriture, à la fois accessible et érudite, fait dialoguer mémoire collective et destins individuels.

Djamal Guettala 

Dans ce roman, l’auteur nous emmène au Maroc, au moment où le royaume bascule sous l’emprise coloniale. Tout commence le 12 août 1912 : le sultan Moulay Abd el-Hafid, affaibli et contraint à l’exil, détruit les symboles de sa souveraineté et quitte le pays à bord d’un croiseur français. Aux commandes : le général Hubert Lyautey, figure centrale de la politique coloniale française, qui lance à ses hommes : «Voilà. Et maintenant, nous allons faire le Maroc.»

Instauration de l’ordre colonial

Faire le Maroc ? L’expression n’est pas anodine. Elle est polysémique et veut dire aussi bien coloniser que construire. Faire le Maroc, pour qui, et avec quels moyens ? C’est cette interrogation que le roman déroule sur près d’un demi-siècle, en croisant les figures historiques majeures (Abd el-Krim, Churchill, Roosevelt, Mohammed V) et les trajectoires anonymes.

Au cœur de la narration, deux personnages : Hussein Chaoui, jeune journaliste marocain engagé, témoin lucide et critique des évolutions de son pays, et Violette, secrétaire française à la résidence coloniale, tiraillée entre son affection pour Hussein et sa loyauté implicite à l’ordre colonial. Leur relation amoureuse, passionnée et tragique, symbolise la tension permanente entre soumission et résistance, entre attirance et rejet, entre la modernité importée et la mémoire enracinée.

Une lumière qui persiste

La force de Sinoué réside dans sa capacité à raconter sans juger, à explorer les nuances de l’époque sans tomber dans les stéréotypes. La colonisation n’est jamais esthétisée, mais regardée dans sa complexité : instrument de domination, elle fut aussi cadre de réformes, d’ambitions, de heurts et de rêves. Le roman n’en masque pas les violences : il évoque les soulèvements du Rif, les exils forcés, les camps, la censure. Mais toujours, au milieu des ruines, subsiste une espérance – fragile, humaine, tenace.

‘‘Au Couchant, l’espérance’’ est un roman historique, mais surtout un roman d’alerte. Car ce que Gilbert Sinoué raconte, au fond, c’est l’histoire d’un peuple qui refuse de mourir, d’un royaume qui vacille mais ne tombe pas, et d’une lumière qui persiste même quand le soleil semble se coucher pour toujours.

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Instagram exige 1000 abonnés pour lancer un Live

Meta a modifié les règles de lancement d’une diffusion en Live sur Instagram. Celle-ci est désormais ouverte aux comptes disposant d’un profil public et d’au moins 1 000 abonnés, comme TikTok.

Ce changement, découvert par TechCrunch en l’absence d’annonce officielle du géant américain, empêche les petits créateurs et les utilisateurs occasionnels disposant de comptes privés ou d’un nombre d’abonnés réduit d’utiliser la fonctionnalité de diffusion en Live.

Cette mise à jour aligne le réseau social sur son concurrent TikTok, qui exige le même nombre minimum d’abonnés pour lancer une diffusion en Live. Sur YouTube, le seuil est de 50 abonnés.

Les personnes ne répondant pas aux exigences d’Instagram verront le message «Nous avons modifié les conditions d’utilisation de cette fonctionnalité. Seuls les comptes publics comptant au moins 1 000 abonnés pourront créer des vidéos en direct» lorsqu’elles cliqueront sur le bouton «Lancer un direct».

Comme le souligne TechCrunch, la nouvelle a suscité des réactions mitigées en ligne. «Les utilisateurs ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux, certains réclamant la levée de la limite», écrit le site.

Dans une déclaration à TechCrunch, un porte-parole d’Instagram a déclaré que cette mesure visait à améliorer l’expérience globale de diffusion en Live.

I. B.

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Après la visite de Meloni, vers un partenariat stratégique entre l’Italie et la Tunisie

La récente visite surprise de la présidente du conseil Italien Giorgia Meloni à Tunis a été vivement critiquée en Tunisie, en ce qui concerne surtout le volet de la lutte contre la migration illégale. Ces critiques ont fusé sur les réseaux sociaux qui expriment davantage l’opinion publique en Tunisie que les médias traditionnels. Est-ce pour rééquilibrer la couverture de cette visite que l’agence officielle italienne Ansa a consacré un article plus positif à cette visite, avec la langue de bois habituellement liée à un tel exercice. L’agence a réussi aussi la prouesse d’éviter le sujet qui fâche : la gestion de la migration illégale, qui est pourtant le sujet numéro un pour Mme Meloni lors de ses visites en Tunisie. Nous traduisons cet article ci-dessous ?  

La croissance des échanges commerciaux, les investissements ciblés et la coopération à plusieurs niveaux laissent entrevoir un avenir prometteur entre Rome et Tunis.

Quelques jours après la visite du Premier ministre Giorgia Meloni en Tunisie, le climat de coopération entre Rome et Tunis se renforce sur des bases économiques de plus en plus solides, ouvrant des perspectives de développement conjoint dans des domaines clés tels que le commerce, l’énergie, la formation professionnelle et l’investissement industriel.

Anis Basti, directeur du bureau du Centre de promotion des exportations (Cepex) à Milan, s’est confié à l’agence de presse Tap. Il a déclaré qu’entre janvier et mai 2025, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 10,45 milliards de dinars (3,16 milliards d’euros), avec un solde positif pour la Tunisie : les exportations tunisiennes vers l’Italie ont atteint 5,57 milliards (1,68 milliard d’euros), contre 4,87 milliards (1,47 milliard d’euros) pour les importations, et le taux de couverture des importations a dépassé 115 %, confirmant la compétitivité des produits tunisiens sur le marché italien.

Les principales exportations tunisiennes comprennent les composants pour les industries mécaniques et électriques (36,5 %), le textile (21,2 %), les plastiques, les produits chimiques, la céramique et l’ameublement (19,1 %), ainsi que les chaussures, le cuir et les spécialités agroalimentaires (11,7 %). La Tunisie importe principalement d’Italie des matières premières et des biens d’équipement, notamment des dérivés du pétrole, des machines agricoles, du textile et du cuir, essentiels au système productif tunisien. Le partenariat économique se renforce également en termes d’investissement.

Selon l’ambassade d’Italie à Tunis, l’Italie est le deuxième investisseur étranger en Tunisie, avec une part de 16 % des capitaux étrangers. Le pays abrite environ 1 000 entreprises italiennes opérant dans divers secteurs, employant plus de 83 000 personnes. Pour soutenir cette tendance, la Confédération des entreprises citoyennes tunisiennes (Conect) a annoncé une mission commerciale en Italie lors de la Foire internationale de Rimini en octobre. Un forum d’investissement est également prévu en Tunisie, co-organisé avec l’association des entreprises italiennes, pour renforcer la coopération industrielle et ouvrir de nouveaux horizons dans le contexte euro-méditerranéen.

Le renforcement du système de formation technique tunisien, dans le cadre du Plan Mattei, constitue également un pilier essentiel de la coopération.

Le 21 juin, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et l’Agence italienne de coopération au développement (AICS) ont signé un accord de 6,5 millions d’euros pour le lancement du projet triennal «Tunisie professionnelle», entièrement financé par l’Italie.

L’objectif est d’améliorer l’employabilité des jeunes Tunisiens et de lutter contre la migration irrégulière grâce à un système de formation plus moderne et inclusif, répondant aux besoins du marché du travail. L’ambassadeur d’Italie à Tunis a souligné l’intégration de cette initiative dans le Plan Mattei pour l’Afrique et la Vision Tunisie 2035, qui soutient la migration circulaire régulée et le développement humain durable.

Traduit de l’italien.

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Israël veut détruire Karim Khan et torpiller la CPI

Déjà visé par les sanctions américaines, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan voit désormais sa carrière et sa réputation menacées à cause de l’émission de mandats d’arrêt par la juridiction internationale contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Galant. L’avenir de la CPI risque également d’être compromis.

Imed Bahri

Une enquête de Middle East Eye a révélé les détails de la campagne d’intimidation menée contre le procureur de la CPI suite à son enquête sur les crimes de guerre israéliens à Gaza. 

Le média britannique a confirmé que la chronologie des événements montre que la pression sur Khan a commencé à s’intensifier en avril 2024 alors qu’il s’apprêtait à demander aux juges de la CPI d’émettre des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant puis s’est de nouveau intensifiée en octobre soit un mois avant que les juges n’émettent ces mandats.

Une équipe du Mossad à La Haye sur les traces du juge

Cette campagne vicieuse comprenait des menaces et des avertissements directs de la part de personnalités influentes, des fuites d’informations provenant de proches, de collègues et d’amis de sa famille complotant contre lui ainsi que des inquiétudes pour sa sécurité après le repérage d’une équipe du Mossad à La Haye et des fuites dans les médias concernant des allégations d’agression sexuelle.

Ces informations s’inscrivent dans le contexte des efforts de Khan pour monter un dossier contre Netanyahu et d’autres responsables israéliens pour leur gestion de la guerre contre Gaza, l’escalade de la colonisation et les violences contre les Palestiniens en Cisjordanie illégalement occupée.

Middle East Eye rapporte qu’en mai dernier, Khan avait reçu un avertissement l’informant que si les mandats d’arrêt émis l’année dernière contre Netanyahu et Gallant n’étaient pas retirés, la CPI serait détruite et lui-même avec elle.

Cet avertissement a été relayé par l’avocat britannico-israélien Nicholas Kaufman lors d’une rencontre entre Khan et son épouse Shyamala Alajendra dans un hôtel de La Haye.

Des allégations d’agression sexuelle contre Khan

Le média britannique rapporte que cette rencontre avait eu lieu moins de deux semaines avant la publication des allégations d’agression sexuelle contre Khan – qu’il dément catégoriquement – et à un moment où il s’apprêtait à demander de nouveaux mandats d’arrêt contre des responsables du gouvernement israélien.

Après l’échec d’une tentative de suspension, Khan aurait pris un congé dans le cadre d’une enquête de l’Onu sur les allégations portées contre lui. La pression sur Khan avait commencé à s’intensifier avant même que les allégations ne soient révélées dans les médias. Middle East Eye a obtenu des détails sur la correspondance entre Khan et la plaignante –une employée du tribunal– qui remettent en question certains articles des médias américains et britanniques sur l’affaire.

Middle East Eye rapporte que la plaignante a entretenu des relations amicales avec Khan et son épouse tout au long de la période où elle a allégué des agressions régulières de la part de Khan.

La plaignante a confirmé avoir pleinement coopéré à l’enquête de l’Onu mais n’a pas pu répondre aux questions posées ni corriger les inexactitudes en raison de «l’obligation de confidentialité et d’intégrité professionnelle». Khan a refusé de commenter les points soulevés dans cette enquête.

L’enquête révèle qu’en avril 2024, quelques semaines avant que Khan ne demande aux juges l’émission des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Galant, le ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque David Cameron a discrètement menacé Khan affirmant que la Grande-Bretagne cesserait de financer la CPI et s’en retirerait si des mandats d’arrêt étaient émis contre des dirigeants israéliens.

«Ciblez Israël et nous vous ciblerons !»

Cameron n’a pas répondu aux demandes de commentaires de Middle East Eye et le ministère britannique des Affaires étrangères a également refusé de commenter. Le lendemain de cet appel avec Cameron, 12 sénateurs républicains américains dont Marco Rubio, aujourd’hui secrétaire d’État de l’administration Trump, ont écrit à Khan pour l’avertir: «Ciblez Israël et nous vous ciblerons !»

Ils ont également menacé Khan par ces termes: «Si la Cour émettait des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens, les États-Unis sanctionneraient votre personnel et vos partenaires et vous interdiraient, ainsi qu’à vos familles, l’entrée aux États-Unis»

Le représentant républicain Lindsey Graham a menacé Khan et la CPI, affirmant qu’elle était «pour l’Afrique et les gens comme Poutine et non pour les démocraties comme Israël»

Khan a reçu un briefing de sécurité indiquant que le Mossad, l’agence de renseignement israélienne, était active à La Haye et représentait une menace potentielle pour le procureur.

La femme qui l’avait accusé d’inconduite sexuelle en mai 2024 lui a également envoyé un SMS lui disant qu’elle estimait qu’il y avait eu des «manigances et des tentatives de l’utiliser comme un pion dans un jeu auquel elle ne voulait pas participer». L’enquête interne du tribunal sur ses allégations a été close après son refus de coopérer.

La plaignante avait précédemment sollicité le soutien de Khan pour déposer une plainte contre un autre haut fonctionnaire de la CPI pendant la période où elle a allégué que Khan l’avait agressée. Les enquêteurs n’ont trouvé aucune preuve d’actes répréhensibles de la part du fonctionnaire en question.

Des accusations «fausses et trompeuses»

Selon Middle East Eye, Thomas Lynch, assistant spécial de Khan et ami de la famille, qui coordonne avec Israël sur la question palestinienne, a joué un rôle essentiel dans la transformation des allégations contre Khan en plainte officielle. Cependant, lors de conversations privées avec l’épouse de Khan, il a exprimé des doutes quant à la véracité des allégations et a jugé leur moment «suspect»

En réponse aux questions du média britannique, Lynch a qualifié les accusations contenues dans le rapport de «fausses et trompeuses».

Une avocate travaillant au tribunal a déclaré qu’un groupe au sein de l’institution s’oppose à la démarche de Khan et s’efforce de nuire à sa réputation. Elle a ajouté qu’en mai 2024, on lui avait demandé si Khan s’était comporté de manière inappropriée à son égard et qu’elle avait répondu: «C’est la dernière personne à laquelle je penserais pour ce genre de comportements»

La campagne contre Khan s’est accompagnée de mesures punitives et hostiles prises par les États-Unis contre la Cour. Depuis février, Washington a imposé des sanctions à Khan en raison des mandats d’arrêt émis contre Netanyahu et Galant, même si, comme Israël, ils ne reconnaissent pas la compétence de la Cour.

Le mois dernier, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à quatre juges de la Cour, les accusant d’actions illégales visant les États-Unis et Israël. Ce mois-ci, un conseiller juridique principal du Département d’État américain a averti l’organe de surveillance de la Cour que «toutes les options étaient envisageables» si les mandats d’arrêt contre Netanyahu et Yoav Galant n’étaient pas retirés.

Cependant, le 16 juillet, les juges de la CPI ont rejeté une demande israélienne de retrait des mandats d’arrêt dans l’attente de la décision de la Cour sur la contestation persistante par Israël de sa compétence dans cette affaire.

Pressions israéliennes contre la prédécesseure de Khan

Une source bien informée à La Haye, s’adressant à Middle East Eye sous couvert d’anonymat, a déclaré: «Il s’agissait d’une tentative visant non seulement à affaiblir Karim Khan mais aussi à affaiblir la CPI elle-même de la part de pays qui prétendent respecter le droit international». Il a ajouté que M. Khan avait strictement respecté toutes les procédures légales lors du dépôt des demandes de mandat.

«Toutefois, s’il y a une chose que l’on peut lui reprocher c’est qu’il a plutôt ralenti le processus», a poursuivi la source. Depuis sa prise de fonctions de procureur en 2021, M. Khan a renforcé les critères d’émission des mandats d’arrêt exigeant une perspective réaliste de condamnation. L’enquête pénale sur les crimes de guerre présumés dans les territoires palestiniens occupés a été ouverte quelques mois seulement avant l’entrée en fonction de M. Khan, succédant à Fatou Bensouda, ancienne ministre gambienne de la Justice et actuelle ambassadrice à Londres. Le Guardian a révélé l’année dernière que le Mossad, l’agence de renseignement israélienne, avait exercé des pressions et menacé Mme Bensouda au cours d’une campagne de plusieurs années qui n’a pas réussi à la dissuader d’ouvrir l’enquête. M. Khan a ensuite été placé sous surveillance après sa prise de fonctions.

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Pour un meilleur rayonnement de la Tunisie en Afrique

Le Tunisia Consortium for African Development (Tucad) est une initiative ambitieuse rassemblant des entreprises tunisiennes désireuses d’unir leurs efforts pour pénétrer les marchés africains dans des secteurs stratégiques tels les infrastructures, l’énergie, le transport et les télécoms», a déclaré Anis Jaziri, président de Tunisia Africa Busisness Council (TABC).

M. Jaziri a présenté cette initiative lors d’une réception donnée hier, lundi 4 août 2025, en l’honneur des ambassadeurs tunisiens accrédités à l’étranger, ainsi que des chefs de mission diplomatique et consulaire africains accrédités en Tunisie, et ce en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, qui a salué de son côté l’importance stratégique des initiatives telles que Tucad, tout en soulignant «le rôle crucial que jouent les structures étatiques comme les ambassades, mais également les acteurs privés et les organisations comme TABC, dans l’ancrage de la Tunisie dans son espace africain naturel.»

Il a aussi lancé un appel à une mobilisation collective, associant institutions publiques et secteur privé, pour renforcer les instruments de la diplomatie économique, au service du rayonnement de la Tunisie sur tout le continent.

La soirée a permis aussi de passer en revue les actions menées par le TABC au cours de l’année écoulée, et de tracer les perspectives de coopération sud-sud dans une logique de développement durable et de co-construction.

M. Jaziri a également dévoilé le programme d’actions de son think tank pour le second semestre 2025, qui reflète une volonté claire de positionner la Tunisie comme acteur économique incontournable en Afrique, et qui s’établit comme suit :

4-10 septembre : Intra-African Trade Fair – IATF, Alger – Salon continental organisé par Afreximbank, réunissant 1600 exposants.

7-8 octobre : Forum Invest In Senegal, Dakar – Plateforme d’investissement axée sur la Vision 2050 du Sénégal.

9–10 octobre : Forum Investir au Burkina Faso, Ouagadougou – Renforcement de la coopération régionale.

28 octobre-1er novembre : Mission multisectorielle en Guinée – En marge de la 2ᵉ édition du Forum Forum pour la Croissance Inclusive en Afrique .

13 novembre : FITA Pitch Days, Tunis – Rencontres entre porteurs de projets, investisseurs et bailleurs de fonds.

Décembre (date restant à fixer): Mission multisectorielle au Bénin, Cotonou – En partenariat avec le Revia.

Les détails de ces évènements sont disponibles sur ce lien.  

Cette soirée a marqué un moment fort de convergence entre diplomatie et monde économique, consolidant le rôle de la Tunisie comme acteur moteur de l’intégration africaine.

TABC a réaffirmé son engagement à porter la voix de l’entreprise tunisienne à l’échelle continentale, en étroite collaboration avec les ambassades, les partenaires africains et les institutions nationales.

I. B.

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