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Tilli Tanit promeut la broderie tunisienne à l’internationale

À l’occasion de la Journée mondiale de la broderie, célébrée le 30 juillet de chaque année, l’Agence italienne de coopération au développement (AICS) à Tunis a mis en lumière Tilli Tanit, un atelier de broderie fondé à Mahdia par Nejib Belhaj.

Cette entreprise est désormais soutenue par le projet «Sumud – résilience, innovation et durabilité pour les micros, petites et moyennes entreprises artisanales, agricoles et touristiques en Tunisie», financé par l’AICS et mis en œuvre par Oxfam Italie en partenariat avec l’Association des volontaires pour le service international (Avsi), la Région Toscane, Shanti et l’Association pour une agriculture durable (Apad).

Plus qu’un simple atelier, Tilli Tanit est un véritable lieu de rencontre entre patrimoine culturel, innovation contemporaine et engagement social, écrit l’AICS Tunis sur ses réseaux sociaux, précisant que, depuis sa création en 2014, l’objectif est clair : promouvoir le savoir-faire textile de Mahdia tout en offrant des perspectives professionnelles dignes et stables aux artisans de la région.

L’atelier compte aujourd’hui une équipe de cinq personnes, dont quatre femmes et l’organisation y est à taille humaine, caractérisée par un esprit de solidarité et de flexibilité : Nejib est responsable de la direction artistique et des relations avec la clientèle, tandis que sa sœur Zahra gère l’administration et les finances. Ensemble, ils incarnent une vision commune guidée par des valeurs de respect, de coopération et de transmission. L’environnement de travail est convivial et permet aux employés de concilier vie professionnelle et vie personnelle, contribuant ainsi à un travail digne et épanouissant.

Tilli Tanit se distingue par sa production artisanale contemporaine et de haute qualité. Chaque pièce est le fruit d’un travail artisanal minutieux utilisant des matières premières locales telles que le raphia, la viscose et la laine, ainsi que des matériaux non conventionnels comme le plastique, affirmant ainsi une approche durable et créative.

L’atelier conçoit des tableaux brodés, des tissus décoratifs et des pièces uniques, souvent en collaboration avec des artistes, des designers ou des concept stores.

Grâce au soutien attentif et structuré du projet Sumud, Tilli Tanit a pu franchir une étape importante dans son développement.

Deux axes d’avenir s’offrent à lui : offrir un jour des opportunités d’emploi aux femmes en situation de vulnérabilité, par exemple celles en prison ou sans soutien financier, grâce à la broderie; créer un atelier-école pour transmettre son savoir-faire et attirer les nouvelles générations vers cet artisanat encore méconnu. Tilli Tanit se présente comme un modèle inspirant de résilience, de créativité et d’engagement. Forte d’une vision claire et profondément ancrée dans les traditions locales, cette entreprise se réinvente sans cesse pour valoriser l’artisanat tunisien à l’international.

I. B. (d’après Ansa)

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Carthage | Nouvelles découvertes au temple de Tanit et Baal Hammon à Carthage

Dans le cadre du projet d’aménagement et de valorisation du Tophet de Carthage, des fouilles archéologiques au temple de Tanit et Baal Hammon ont permis la découverte d’un nombre important de jarres votives et d’offrandes.

Selon l’Institut national du patrimoine (INP), certaines de ces jarres datent du Ve siècle av. J.-C., voire de la fin du VIe siècle av. J.-C., tandis que d’autres datent du IIIe siècle av. J.-C.

Selon la même source, ces jarres contiendraient des restes calcinés d’enfants prématurés, de nouveau-nés et de divers animaux, qui auraient été enterrés selon les rites religieux pratiqués à Carthage à l’époque.

Les fouilles, poursuit l’INP, ont également permis de mettre en lumière les transformations subies par le site sacré à l’époque romaine.

L’équipe a mis au jour des murs datant des IIe et IIIe siècles après J.-C., ainsi que d’autres datant de la fin de l’époque romaine. L’INP a souligné que les travaux scientifiques de terrain se poursuivent, menés par l’équipe de recherche impliquée dans le projet de mise en valeur du Tophet.

Selon l’institut, le projet vise à approfondir l’étude des composantes du temple carthaginois et de ses modifications au cours des périodes historiques ultérieures, afin de présenter et d’interpréter le site de manière moderne et scientifiquement précise, tant pour les spécialistes que pour le grand public.

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Medlink | Câble vert européen entre la Tunisie et l’Italie

Le projet de câble électrique sous-marin Medlink, reliant les zones de production d’énergie renouvelable de Tunisie et d’Algérie à l’Italie, fait partie des projets transfrontaliers éligibles à un financement au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe.

Cela est confirmé par l’acte délégué par lequel la Commission européenne a établi la liste des projets transfrontaliers d’énergie verte – 13 au total – bénéficiant d’un statut spécial, les rendant éligibles à des subventions pour des études ou des travaux de construction au titre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe.

Medlink prévoit le développement d’environ 10 gigawatts d’énergie renouvelable en Algérie et en Tunisie, produisant 30 térawattheures (TWh) par an pour la consommation locale et l’exportation, ainsi que 4 GW de nouvelle capacité électrique via un câble sous-marin vers l’Europe via le nord de l’Italie, qui sera le grand bénéficiaire de ce projet.

La liste actualisée comprend également deux parcs éoliens impliquant la Lettonie, en partenariat avec la Lituanie et l’Estonie; un projet de chauffage urbain vert entre l’Allemagne et la Pologne; et un projet d’étude sur le potentiel des énergies renouvelables offshore entre le Portugal et le Luxembourg.

La Commission européenne devrait lancer l’appel à propositions dans les prochaines semaines.

I. B. (d’après Ansamed).

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L’écrivain israélien David Grossman | «Le génocide à Gaza me brise le cœur»

«Pendant des années, j’ai refusé d’utiliser ce mot : ‘‘génocide’’ [en parlant du massacre des Palestiniens par l’armée israélienne, Ndlr]. Mais maintenant, je ne peux m’empêcher de l’utiliser, après ce que j’ai lu dans les journaux, après les images que j’ai vues et après avoir parlé avec des personnes présentes», a expliqué l’écrivain israélien David Grossman dans une interview accordée au journal italien La Repubblica.

«Le simple fait de prononcer ce mot, ‘‘génocide’’, en référence à Israël, au peuple juif : cela seul, le fait même qu’il soit associé à eux [les Palestiniens, Ndlr], suffirait à dire que quelque chose de très grave nous arrive. Je veux parler en tant que quelqu’un qui a tout fait pour éviter de qualifier Israël d’État génocidaire. Et maintenant, avec une immense douleur et le cœur brisé, je dois voir ce qui se passe sous mes yeux. ‘‘Génocide’’. C’est un mot qui fait boule de neige : une fois prononcé, il prend de l’ampleur, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance», poursuit l’auteur de romans à succès et d’essais comme ‘‘Un peuple invisible : Les Palestiniens d’Israël’’.

«Je reste désespérément fidèle à l’idée de deux États, principalement parce que je ne vois pas d’alternative», affirme l’écrivain. «Ce sera complexe, et nous et les Palestiniens devrons faire preuve de maturité politique face aux attaques qui ne manqueront pas de se produire. Mais il n’y a pas d’autre solution», ajoute-t-il.

Le président français Emmanuel Macron propose de reconnaître l’État palestinien. «Je pense que c’est une bonne idée, et je ne comprends pas l’hystérie qui l’a accueillie ici en Israël. Peut-être que traiter avec un véritable État, avec de véritables obligations, et non avec une entité ambiguë comme l’Autorité palestinienne, présentera des avantages», estime Crossman. Qui conclut : «Il faudra évidemment des conditions très précises : pas d’armes. Et la garantie d’élections transparentes, interdites à quiconque envisagerait de recourir à la violence contre Israël.»

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Auto | Le J7 SHS établit de nouvelles normes de sécurité

Le 6 mai, le J7 SHS (également connu sous le nom de J7 PHEV sur certains marchés) a démontré ses formidables capacités en obtenant la note de sécurité cinq étoiles de l’ANCAP, atteignant 81 % pour la Protection des occupants adultes , 85 % pour la Protection des occupants enfants, 84 % pour l’Assistance à la sécurité et 80 % pour la Protection des usagers vulnérables de la route, démontrant ses capacités complètes de protection. Lors du test de collision latérale, toutes les zones critiques du corps des deux mannequins enfants ont été bien protégées, obtenant la note maximale.

Le J7 SHS, avec des performances de pointe dans sa catégorie, une autonomie très longue, une consommation de carburant ultra-faible (consommation de carburant CS ) et une autonomie d’électricité pure, offre non seulement une expérience dynamique comparable à celle des voitures de performance, mais assure également la stabilité de conduite dans diverses conditions de route grâce à une régulation précise par le système DHT intelligent, posant ainsi une base solide pour les performances de sécurité.

​Cette réussite témoigne non seulement de la haute performance du J7 SHS en matière de sécurité, mais témoigne également de sa progression constante sur la scène internationale.

De plus, en avril 2025, le J7 SHS a passé avec succès le rigoureux programme européen d’évaluation des véhicules neufs (Euro NCAP) avec d’excellentes notes. À ce jour, le J7 SHS a obtenu la double certification des deux autorités de sécurité mondiales les plus strictes, complétant ainsi le dispositif de sécurité d’Omoda&Jaecoo.

Force certifiée Hardcore !

Lors des tests ANCAP, le J7 SHS a obtenu des résultats remarquables. Dans la catégorie Protection des enfants, il a obtenu un score impressionnant de 85 %. Lors du test de collision latérale, toutes les parties critiques du corps des deux mannequins enfants, notamment la tête, le thorax et l’abdomen, ont bénéficié d’une protection complète et excellente, obtenant la note maximale et démontrant l’engagement sans faille du J7 SHS pour la sécurité des enfants.

En matière d’assistance à la sécurité, le J7 SHS a démontré ses systèmes avancés d’assistance à la sécurité avec un excellent score de 84 %.

Les tests ont révélé que le système de freinage d’urgence autonome (AEB) a obtenu de bons résultats dans les situations impliquant des piétons, des cyclistes, des motocyclistes et d’autres véhicules, évitant ou atténuant les collisions dans la plupart des cas.

Le système d’assistance au maintien dans la voie, incluant le maintien d’urgence dans la voie et l’assistance au maintien dans la voie, a également obtenu d’excellents résultats.

Le J7 SHS a excellé en matière de protection des occupants adultes, obtenant un score de 81 %.

Lors du crash-test de collision frontale décalée (MPDB), l’habitacle est resté stable, offrant une protection adéquate. Protection optimale du thorax et des jambes du conducteur, ainsi que des autres parties du corps du conducteur et du passager avant. De plus, le J7 SHS est équipé d’un airbag rideau central, qui prévient efficacement les collisions entre les occupants avant lors d’impacts latéraux, offrant une bonne protection de la tête aux deux occupants avant.

En matière de protection des usagers vulnérables de la route , le J7 SHS a également obtenu un excellent score de 80 %.

Carla Hoorweg, directrice générale d’ANCAP, a salué les performances du J7 SHS : «Jaecoo a obtenu de solides résultats lors de sa première évaluation ANCAP, démontrant un bon niveau de protection des occupants. Il est encourageant de voir de nouveaux entrants sur le marché offrir à la fois sécurité et énergie alternative.»

Cela reconnaît non seulement les performances de sécurité du J7 SHS, mais reconnaît également pleinement ses avancées innovantes en matière de sécurité automobile.

Double couronnement cinq étoiles !

Les récompense par les cinq étoiles ANCAP et l’Euro NCAP témoignent pleinement de la technologie Super Hybride de pointe d’Omoda&Jaecoo, dont le premier modèle équipé d’une technologie hybride révolutionnaire, le J7 SHS, offre des performances de pointe, une autonomie exceptionnelle, une consommation de carburant extrêmement faible et l’endurance d’un véhicule 100 % électrique de sa catégorie. Il offre non seulement une expérience dynamique comparable à celle des véhicules hautes performances, mais garantit également une stabilité de conduite dans diverses conditions routières grâce à la régulation précise du système DHT intelligent, posant ainsi de solides bases en matière de sécurité.

Cette réussite, qui répond aux normes de sécurité les plus strictes d’Australie, est la parfaite alliance entre sécurité de pointe et technologie hybride de pointe, conférant au modèle J7 SHS une compétitivité inégalée.

Grâce à son leadership mondial en matière de technologie Super Hybrid, la marque redéfinit les normes de sécurité à l’ère de la nouvelle énergie.

Dans les évaluations de sécurité aux tests de performance, le J7 SHS a constamment conquis les marchés mondiaux grâce à sa robustesse. Il a réalisé des percées en matière d’endurance grâce à sa nouvelle technologie énergétique de pointe, en participant au rigoureux Marathon Super Hybride au Mexique, en Thaïlande et au Brésil début avril. Il a établi un nouveau record mondial d’endurance hybride avec une autonomie totale de 1 613,1 km au Mexique, a établi la norme avec une consommation de carburant de 3,1 L CS en Thaïlande et a offert d’excellentes performances d’endurance en mode électrique pur et silencieux sur des terrains complexes au Brésil.

Depuis début 2025, le J7 SHS a parcouru 15 pays sur quatre continents, parcourant plus de 10 000 kilomètres de Marathon Super Hybride, prouvant ainsi sa fiabilité et sa sécurité avec une robustesse à toute épreuve.

La marque Omoda&Jaecoo a toujours conservé une position de leader en matière de sécurité mondiale. Aujourd’hui, avec l’obtention de la certification ANCAP cinq étoiles pour le J7 SHS, la marque confirme ses performances exceptionnelles en matière de sécurité mondiale et ajoute une médaille de poids à son palmarès grâce à sa double certification cinq étoiles.

Cette étape importante souligne non seulement la quête constante de la marque en matière de normes de sécurité, mais inspire également aux consommateurs du monde entier une confiance totale dans ses performances en matière de sécurité.

À l’avenir, Omoda&Jaecoo continuera de faire de la sécurité son pilier, en approfondissant continuellement ses innovations technologiques et en proposant des solutions de mobilité toujours plus sûres, fiables et de haute qualité aux utilisateurs du monde entier.

Communiqué.

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Amir, l’ange de Gaza broyé par la machine génocidaire israélienne

C’est l’histoire déchirante d’Amir, un enfant palestinien de Gaza envoyé par sa famille à un centre de distribution de la très contestée Fondation humanitaire pour Gaza pour essayer de ramener de quoi manger. En dépit de son très jeune âge, de la famine qui épuise son corps, il a parcouru 12 kilomètres pieds nus sous un soleil de plomb pour être tué avec sang froid par l’armée génocidaire israélienne. Alors que tous les enfants du monde profitent des vacances d’été, s’amusent et jouent, le quotidien des enfants de Gaza, c’est la famine, l’humiliation et la mort. 

Imed Bahri

Anthony Aguilar, officier à la retraite de l’armée américaine, a présenté une série de témoignages concernant les violations et les crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre la population civile palestinienne affamée de Gaza. Le journal arabophone londonien Al Quds al-Arabi est revenu sur ce témoignage poignant. 

L’ancien lieutenant-colonel des forces spéciales américaines a accusé la très opaque Fondation humanitaire pour Gaza, financée par les États-Unis, de complicité dans ces crimes, arguant que cela implique nécessairement la complicité des États-Unis.

Aguilar a démissionné de la sulfureuse fondation, qu’il avait rejointe en mai et n’y est resté qu’environ un mois, en raison des horribles crimes israéliens dont il a été témoin contre les Palestiniens affamés dans les centres de distribution d’aide à Gaza, comme il l’a révélé dans sa récente interview avec le célèbre présentateur américain Tucker Carlson. Cette interview d’une heure a été vue des millions de fois sur diverses plateformes (près de 4 millions de vues sur Twitter par exemple) en moins de 24 heures.

Des crimes financés par les contribuables américains

Carlson a réagi avec force aux révélations d’Aghalir, convenant avec lui que les actions de l’organisation financée et soutenue par les Américains en collusion avec Israël, la rendent complice de ces crimes financés par les contribuables américains.

Carlson est l’une des figures les plus marquantes du mouvement Maga (Make America Great Again) qui soutient Trump. De nombreuses voix influentes au sein de ce mouvement ont commencé à critiquer les événements à Gaza et le soutien continu des États-Unis à Israël.

Lors de l’interview, Carlson a critiqué le directeur de la Fondation d’aide humanitaire pour Gaza, le qualifiant de sioniste chrétien étant donné que c’est un Évangélique. 

Une poignée de riz et de lentilles ramassées par terre

Dans son témoignage, l’ancien officier Aguilar a livré des récits à la fois horrifiants et bouleversants des actions criminelles commises par les forces d’occupation israéliennes. Il a ainsi raconté l’histoire déchirante de l’enfant Amir, pieds nus et émacié par une faim extrême. Il a marché 12 kilomètres sous un soleil de plomb, espérant obtenir un repas. Après des heures d’attente, on ne lui a donné qu’une poignée de riz et de lentilles qu’il avait ramassées par terre.

Dans son témoignage, Aguilar déclare à propos de l’enfant qui avait à peu près le même âge que son fils: «Il s’est approché de moi, m’a embrassé la main (une importante marque de respect dans la tradition arabe) et m’a dit : Merci». Quelques minutes plus tard alors qu’il partait avec le reste des civils, l’armée israélienne a tiré des gaz lacrymogènes et des balles sur la foule blessant Amir et le tuant sur le coup. L’officier américain a pris quelques photos d’Amir quelques minutes seulement avant son assassinat. 

L’ancien officier avait déjà raconté cette histoire lors de plusieurs interviews dans les médias ces derniers jours après avoir rompu le silence sur les événements horribles dont il avait été témoin durant son mandat. Évidemment, il a été la cible d’une campagne de diffamation israélienne mais il a affirmé qu’il continuerait à défendre sa position.

Aguilar a appelé à la fin de la famine orchestrée par Israël à Gaza et a appelé les États-Unis à assumer leurs responsabilités et à cesser leur implication dans la guerre d’extermination israélienne à Gaza.

Dans une apparition médiatique quelques jours plus tôt sur la BBC, il a confirmé que des soldats israéliens avaient ouvert le feu sur des civils palestiniens. Il a également déclaré avoir vu l’armée israélienne tirer des obus d’artillerie depuis un char Merkava sur une foule de civils et un véhicule transportant des civils détruit en quittant la zone.

Aguilar affirme catégorique: «Franchement, je peux dire qu’ils sont coupables. Jamais de toute ma carrière je n’ai été témoin d’un recours à la force aussi brutal, aveugle et injustifié contre une population civile sans défense et affamée. J’ai été témoin, sans l’ombre d’un doute, de crimes de guerre. J’ai été témoin de crimes de guerre commis par l’armée israélienne».

Aguilar a souligné que l’utilisation d’obus d’artillerie, d’obus de mortier et l’attaque de civils avec des obus de char constituent un crime de guerre.

L’Occident banalise le génocide des Palestiniens

Il est à indiquer que pour exclure les Nations Unies et des organisations humanitaires internationales, Tel-Aviv a lancé le 27 mai un plan de distribution d’aide par l’intermédiaire de la Fondation humanitaire pour Gaza, une organisation soutenue par Israël et les États-Unis mais rejetée par l’Onu. Chaque jour lors des distributions des maigres rations alimentaires, des civils palestiniens sont tués par l’armée israélienne qui contrôle les centres de la sulfureuse Fondation. 

Le génocide, soutenu par les États-Unis, a fait plus de 204 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 9 000 disparus, sans compter les centaines de milliers de déplacés et une famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes.

Les Américains et les Israéliens auraient-ils accepté que leurs propres enfants soient affamés puis tués cyniquement comme Amir? Évidemment non mais ce qui est tout aussi évident c’est que les droits de l’homme avec lesquels ils nous bassinent depuis longtemps ne s’appliquent que pour l’homme blanc.

Pour l’Occident, la souffrance des Palestiniens ou des pauvres migrants africains est une chose banale qu’ils observent avec une complète indifférence comme si la norme est que ces gens souffrent. 

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À Carthage, l’Histoire s’invite au café

Sous l’ombre bienveillante des ruines antiques, la mémoire carthaginoise s’apprête à vibrer de nouveau. Ce samedi 2 août 2025 à 17h30, le café culturel Scipion, situé au cœur de Carthage, accueillera une rencontre exceptionnelle organisée par l’Association du Récif Culturel, sous la présidence de Néjib Gaça.

L’événement, à la fois historique et symbolique, portera sur un moment clé de l’histoire antique : la bataille de Cannes, opposant les forces de Carthage à celles de Rome. Intitulée «La bataille de Cannes : génie tactique et création stratégique», la conférence sera assurée par Mourad Jebali, historien reconnu pour ses travaux sur l’armée d’Hannibal et les guerres puniques.

Deux invités de marque prendront part au débat : l’écrivain auteur d’ouvrage sur l’histoire carthaginoise historien tous deux figures incontournables des études carthaginoises.

Mais au-delà du contenu érudit, c’est le choix du lieu qui interpelle : le café Scipion, nommé d’après le général romain vainqueur d’Hannibal à Zama. Une provocation ? Plutôt un pied de nez à l’histoire dominante. Pour Néjib Gaça, président de l’association organisatrice, «il s’agit de retourner les symboles, d’investir les lieux de mémoire pour y faire résonner notre propre récit, celui de la grandeur carthaginoise.»

Un geste politique et culturel assumé, dans une Tunisie en quête de repères. «En choisissant Scipion pour honorer Hannibal, nous célébrons le génie de notre peuple, la fierté d’un héritage, et la capacité à transformer les cafés en espaces de pensée et de transmission», ajoute un membre de l’association.

La rencontre est également née d’une dynamique locale, impulsée par les habitants de la banlieue nord de la capitale et les habitués du café, désireux de faire des lieux de sociabilité ordinaire des poumons culturels vivants.

Dans un contexte méditerranéen traversé par les tensions identitaires et les relectures du passé, cette initiative locale réaffirme une vérité simple : l’Histoire ne se résume pas aux musées. Elle se raconte, se discute, et s’habite – parfois autour d’un café.

Djamal Guettala 

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Tunisie | Hausse des recettes touristiques de 8,2% au 20 juillet 2025

Le directeur général de l’Office national du tourisme (ONTT), Mehdi Haloui, a fait savoir qu’au 20 juillet 2025, la Tunisie avait accueilli 5 279 768 touristes, enregistrant une hausse de 19,8% par rapport à l’année 2024 et une augmentation de 16,2% par rapport à l’année de référence 2019.

Les nuitées ont également connu, à la même date, une progression de 7,1%, atteignant le chiffre de 12 362 062. Idem pour les revenus touristiques qui ont atteint 3 899,1 millions de dinars (MDT), soit une hausse de 8,2% par rapport à 2024, a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 1er août 2025.

Le taux d’occupation jusqu’au 20 juillet s’est établi à 35,3%, très faible certes, mais en hausse de 2,1% par rapport à 2024.

Le marché européen a connu une croissance de 10,7 %, avec 1 592 816 visiteurs en provenance des pays de l’Union européenne (UE).

Quant aux pays voisins, ils ont enregistré une hausse de 9,8%, avec 2 748 687 touristes, dont 1 246 000 Libyens et 1 459 000 Algériens.

Enfin, le nombre de Tunisiens résidant à l’étranger ayant visité la Tunisie a augmenté de 7,5 %, atteignant 805 361 visiteurs.

I. B.

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Etats-Unis | Entrée en vigueur du droit de douane de 25% pour la Tunisie   

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi 31 juillet 2025 de nouveaux droits de douane pouvant atteindre 40% (Laos et Myanmar) sur les marchandises importées de dizaines de pays, invoquant une fois de plus les pouvoirs d’urgence qu’il affirme utiliser pour réduire le déficit commercial du pays avec nombre de ses partenaires commerciaux.

Pour la Tunisie le taux désormais appliqué est de 25% et on ne sait pas si des négociations ont eu lieu entretemps entre les responsables des deux pays.

Ce sont les exportateurs d’huile d’olive, de dattes et de produits artisanaux vers le marché américain qui vont être les plus affectés par ce nouveau taux, lequel va réduire énormément leur compétitivité par rapport à leurs concurrents.

Pour ce qui est de l’Afrique du Nord, l’Algérie et la Libye se sont vues infliger des taux élevés de 30%. Le taux est de 10% pour le Maroc et l’Egypte, pays ayant établi des relations diplomatiques avec Israël. Ceci explique-t-il cela ? En partie…

I. B.

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La Tunisie peut diminuer de 59% les cancers du col de l’utérus d’ici 2090

Nous publions ci-dessous le résumé d’un rapport scientifique intitulé «Stratégies de dépistage de l’ADN du VPH et de vaccination en Tunisie» réalisé par un groupe de scientifiques tunisiens et publié le 31 juillet 2025 par la prestigieuse revue Nature. Et qui offre des orientations précieuses aux décideurs pour l’élaboration de futures stratégies de prévention du cancer du col de l’utérus en Tunisie.

En Tunisie, le cancer du col de l’utérus se classe au 14e rang des cancers les plus fréquents, en grande partie dû au risque élevé de types de virus du papillome humain (VPH), notamment les VPH 16 et 18.

Les efforts de dépistage actuels sont limités, avec seulement 17% de toutes les femmes âgées de 35 à 60 ans subissant un test Pap. L’introduction du vaccin contre le VPH en 2025 dans le cadre du programme national de vaccination scolaire, ciblant les filles de 11 à 12 ans, devrait réduire le fardeau du cancer du col de l’utérus.

Cependant, parallèlement à la vaccination, des stratégies de dépistage améliorées sont essentielles pour la détection précoce et la prévention des cancers liés au VPH.

Cette étude vise à évaluer le rapport coût-efficacité de différentes stratégies de dépistage du VPH en Tunisie, en examinant spécifiquement la combinaison de différentes fréquences de dépistage du VPH et d’un programme de vaccination ciblant les filles de 11 à 12 ans.

L’objectif est de déterminer la stratégie de dépistage la plus rentable pour compléter les efforts de vaccination afin de réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus.

Une analyse coût-efficacité a été menée du point de vue du système de santé tunisien en utilisant le modèle HPVsim, un outil de simulation multi-agents qui capture la dynamique de transmission du VPH et la progression du cancer du col de l’utérus.

Quatre approches ont été comparées : (1) le maintien de la stratégie actuelle de dépistage par frottis cervical combiné à la vaccination; (2) l’introduction du test ADN du VPH une fois entre 35 et 40 ans; (3) l’introduction du test ADN du VPH deux fois entre 35 et 45 ans, avec un intervalle de 5 ans; et (4) l’introduction du test ADN du VPH tous les 5 ans pour les femmes âgées de 35 à 60 ans.

Toutes les approches ont été combinées au programme de vaccination. Des taux de couverture du dépistage de 15%, 25%, 33%, 50% et 70% ont été testés pour chaque approche. Les principaux critères de jugement comprenaient le nombre de cas de cancer évités, le coût total de l’intervention et l’augmentation des coûts par cas de cancer évité. La littérature académique et les données existantes ont été incluses sur les variables démographiques, l’incidence et la mortalité du cancer du col de l’utérus, les coûts de traitement, les coûts d’administration du vaccin et d’autres paramètres du modèle.

Toutes les interventions ont entraîné une réduction substantielle des cas de cancer du col de l’utérus, avec des diminutions allant de 41% à 59% des cas cumulés entre 2025 et 2090.

L’approche la plus intensive, impliquant un test ADN HPV tous les 5 ans pour les femmes âgées de 35 à 60 ans, a permis la plus forte réduction, avec une diminution de 59% du nombre cumulé de cas de cancer du col de l’utérus d’ici 2090, bien qu’elle ait également entraîné les coûts les plus élevés. L’option la moins coûteuse, qui a conservé le test Pap actuel parallèlement à la vaccination, a réduit les cas de cancer du col de l’utérus de 41%.

Bien que l’introduction du test ADN HPV augmente considérablement les coûts, une fréquence élevée de dépistage permet des bénéfices de santé publique plus rapides.

Le scénario combinant vaccination et maintien des pratiques de dépistage actuelles s’avère le plus rentable dans le contexte tunisien.

Si le prix du test ADN HPV est réduit à 9 US$, la stratégie de dépistage la plus fréquente deviendrait l’option la plus rentable, offrant à la fois une efficacité élevée et une viabilité financière. La réduction du coût du test ADN HPV pourrait rendre un dépistage plus fréquent financièrement viable, offrant ainsi de meilleurs bénéfices de santé publique.

Ces résultats offrent des orientations précieuses aux décideurs pour l’élaboration de futures stratégies de prévention du cancer du col de l’utérus en Tunisie.

Ont contribué à l’étude Anas Lahdhiri, Beya Benzina,  Emna Ennaifer,  Haifa Tounsi,  Ahlem Gzara,  Soumaya Rammeh-Rommani, Oumaima Laraj,  Heger Arfaoui,  Robyn Stuart,  Amira Kebir et Slimane Ben Miled.

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La Palestine, angle mort de la politique étrangère de l’Italie de Meloni

«L’initiative urgente à prendre est la reconnaissance nationale immédiate de l’État de Palestine» est l’intitulé de de l’appel lancé par 35 anciens ambassadeurs italiens dans une lettre ouverte adressée à la Première ministre Giorgia Meloni, publiée dimanche 27 juillet 2025. (Ph. Meloni n’est pas seulement insensible aux souffrances des Palestiniens – son fond raciste y est pour beaucoup -. Elle est aussi une pro-israélienne notoire).

Latif Belhedi

Les signataires, – dont Pasquale Ferrara, Pasquale Quito Terracciano, Ferdinando Nelli Feroci, Stefano Stefanini, Rocco Cangelosi et Vincenzo De Luca – demandent de «suspendre toute relation et coopération» avec Israël dans les secteurs militaire et de la défense; de «soutenir au sein de l’Union européenne (UE) toute initiative impliquant des sanctions individuelles» ; et de «se joindre au consensus européen» pour la suspension temporaire de l’accord Israël-UE.

«L’horreur perpétrée dans la bande de Gaza par Israël contre la grande majorité des civils sans défense» pousse les ambassadeurs à abandonner le langage prudent de la diplomatie, le langage secret réservé aux initiés. Et à prendre une initiative aussi inhabituelle que pertinente par son contenu et son timing.

L’ambiguïté n’est plus possible

Cette voix s’élève haut et fort dans le débat politique divisé depuis des jours – majorité d’un côté, aux côtés de la Première ministre Giorgia Meloni dont la position sur cette question est presque calquée sur celle du président américain Donald Trump, opposition de l’autre – sur la reconnaissance ou non, au moins, de l’État de Palestine.

L’appel compte d’ailleurs parmi ses signataires des personnalités qui ont occupé pendant des années des postes institutionnels de premier plan : au sein de l’UE, au Palazzo Chigi, présidence du Conseil des ministres, à l’Otan et au Quirinal, la présidence de la république, ainsi que, bien sûr, dans les plus hautes fonctions diplomatiques. «Il y a des moments dans l’histoire où l’ambiguïté ou le juste milieu ne sont plus possibles», avertissent-ils. Et d’ajouter : «Et ce moment est venu pour Gaza».

Les anciens ambassadeurs ont dénoncé «les violations flagrantes des droits de l’homme et de la dignité humaine» et «les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le mépris constant du droit international et du droit humanitaire, dont le gouvernement israélien, comme tous les gouvernements, doit répondre.» Face à tout cela, «les déclarations, aussi nécessaires soient-elles, ne sont plus utiles», mais «des gestes politiques et diplomatiques concrets et efficaces».

Silence radio de Giorgia Meloni

Cet appel a été accueilli par un silence généralisé de la majorité, tandis que les partisans de Meloni ont souligné que la Première ministre avait «toujours» soutenu la solution «deux peuples, deux États», mais que reconnaître la Palestine aujourd’hui, comme elle l’a elle-même déclaré, ne constituerait pas une décision décisive. L’opposition, cependant, applaudit et retrouve une nouvelle énergie : «Nos diplomates sont un beau témoignage de dignité et de véritable patriotisme», déclare Giuseppe Conte, tandis que ses chefs de groupe aux commissions des affaires étrangères de la Chambre des députés et du Sénat, Francesco Silvestri et Bruno Marton, soulignent comment «ces ambassadeurs enseignent à Meloni ce que signifie représenter l’État avec honneur et dignité».

«Si Meloni ne nous écoute pas, qu’au moins il les écoute», a exhorté le secrétaire de +Europa, Riccardo Magi, soulignant que «reconnaître l’État de Palestine ne légitimerait pas le Hamas». Nicola Fratoianni, chef du parti Si, a qualifié cette décision de «leçon de dignité» pour le gouvernement, donnée par «une figure emblématique de notre histoire diplomatique».

Quand est-ce le bon moment ?

Lorsque le Premier ministre a déclaré que l’État palestinien n’était «pas le bon moment», il a répondu : «Quand est-ce le bon moment pour le reconnaître ? Quand il n’y aura plus de Palestiniens vivants ?» Ce sont des concepts qu’Elly Schlein elle-même met en avant depuis longtemps : «Il n’est pas trop tôt, comme le dit Meloni ; après cela, il sera trop tard, et il risque de ne plus rien rester à reconnaître.» De plus, le secrétaire du Parti démocrate estime que «cet acte constituerait une contribution concrète au processus de paix au Moyen-Orient». «Il y a des moments dans l’histoire où l’ambiguïté se mue en complicité. Et à Gaza, ce moment est arrivé», ajoute Angelo Bonelli, député AVS et co-porte-parole d’Europa Verde. Et si le gouvernement «continue de refuser de reconnaître l’État de Palestine», il fait «un choix de lâcheté politique et de subordination morale».

D’après Ansamed.

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Tunisie – Italie | Convergence sur la migration, divergence sur la Palestine

L’entretien, jeudi 31 août 2025, entre le président de la République, Kaïs Saied, et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, en visite de travail en Tunisie a porté, selon Tunis, sur l’engagement commun à intensifier la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment les transports, la santé, l’agriculture et l’énergie, mais aussi sur la situation en Palestine. Selon Rome, l’entretien a surtout porté sur la coopération bilatérale autour du Plan Mattei et de la question migratoire, principale préoccupation de la partie Italienne, qui est restée silencieuse sur la Palestine. Vidéo.

Imed Bahri

Les principaux points abordés ont porté sur la coopération au développement (étayée par la déclaration conjointe signée en janvier), le lien entre eau et agriculture (notamment le projet Tanit), le futur centre régional de formation agricole et la gestion des migrations.

L’énergie a également été au cœur des discussions : l’interconnexion Elmed a été présentée comme un projet d’infrastructure stratégique, aux côtés de la Terna Innovation Zone, une nouvelle plateforme de formation et d’innovation dans le secteur de l’énergie.

Vers une «coalition méditerranéenne»

Selon les médias italiens, Meloni, qui s’est rendue ensuite à Ankara, œuvre à la construction d’une «coalition méditerranéenne» avec des partenaires comme la Turquie, qui a étendu ces dernières années son influence déjà considérable en Libye, conservant un bastion à Tripoli et Misrata, tout en dialoguant directement avec le leader oriental Khalifa Haftar en Cyrénaïque.

Selon une exclusivité d’Agenzia Nova, le chef du gouvernement d’union nationale libyen, Abdelhamid Dabaiba, devrait également être à Istanbul aujourd’hui.

La question des voies de migration légales a également été soulevée dans le cadre du Processus de Rome, un élément moteur de la diplomatie régionale italienne.

Selon le communiqué de la présidence de la république tunisienne, la nécessité d’une coordination des efforts de toutes les parties prenantes pour organiser des ponts aériens afin de permettre le retour volontaire des migrants irréguliers actuellement en Tunisie figure parmi les principaux sujets abordés.

L’importance du démantèlement des réseaux criminels de traite des êtres humains a également été soulignée, ajoute le communiqué en précisant que le président Saïed a souligné que la Tunisie a supporté un lourd fardeau et que cette situation ne peut perdurer, réaffirmant la position ferme et inébranlable de la Tunisie, qui refuse de devenir un point de transit ou un lieu d’installation permanent pour les migrants irréguliers.

La Tunisie a traité les migrants avec humanité lors du démantèlement de plusieurs camps. Cependant, aucun État ne peut accepter des individus se trouvant sur son territoire en violation de ses lois, d’autant plus que ces migrants irréguliers sont victimes d’un système international injuste, dont la Tunisie elle-même est également victime, a déclaré Saïed, en réponse au organisations nationales et internationales qui dénoncent les abus dont sont victimes les migrants subsahariens dans notre pays de la part des autorités sécuritaires lors de ces opérations de démantèlement de camps.  

Saïed : «Le peuple palestinien meurt de faim et de soif»

Les deux dirigeants ont également abordé plusieurs questions régionales, notamment la situation en Palestine occupée et les crimes génocidaires perpétrés par les forces d’occupation sionistes, souligne le communiqué de la présidence tunisienne. Qui ajoute : «Outre les dizaines de milliers de martyrs et de blessés, les forces d’occupation s’attaquent délibérément aux fondements de la vie, notamment par la famine et la privation, même d’une goutte d’eau. Le peuple palestinien meurt de faim et de soif sous les yeux du monde entier.»

Le président Saied a réitéré, à cette occasion, la position inébranlable de la Tunisie : le peuple palestinien a le droit légitime d’établir un État indépendant et pleinement souverain sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Qods Al-Charif pour capitale, un droit qui ne s’éteindra pas avec le temps.

Il a également déclaré que la légalité internationale s’érode face à une nouvelle légitimité humanitaire qui émerge, comme en témoignent les vastes manifestations à travers le monde dénonçant ces crimes.

Meloni insensible aux souffrances des Palestiniens

Sur cette question palestinienne, où l’Italie semble calquer sa position sur celle des Etats-Unis, la Première ministre Giorgia Meloni, dont c’est la cinquième visite à Tunis en deux ans, a été totalement silencieuse. Selon le communiqué officiel italien, l’entretien Meloni-Saïed a porté sur «l’engagement commun à lutter contre les réseaux criminels de traite des êtres humains et, parallèlement, à promouvoir les voies de migration légale, notamment dans le cadre du processus de Rome».

Rappelons, à ce propos, que 35 anciens ambassadeurs italiens ont adressé, dimanche, une lettre à Mme Meloni lui demandant de «suspendre toute relation et coopération» avec Israël dans les secteurs militaire et de la défense; de «soutenir au sein de l’Union européenne toute initiative impliquant des sanctions individuelles»; et de «se joindre au consensus européen» pour la suspension temporaire de l’accord Israël-UE.

Pour le moment, Mme Meloni et son gouvernement d’extrême droite restent complètement sourdes et aveugles face aux souffrances du peuple palestinien et aux crimes de guerre perpétrés par Israël à Gaza et en Cisjordanie.

Vidéo.

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Tunisie | La Tunisie, ses richesses, ses lobbies et ses ripoux

«La Tunisie regorge de ressources et de richesses, et elle ne sera pas une proie facile pour les lobbies et leurs agents, à tous les niveaux» a déclaré Kaïs Saied, lors de sa rencontre, mercredi 30 juillet 2025, au palais de Carthage, avec le Premier ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, le ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Imed Bahri

Ce n’est pas la première fois que le président de la République évoque la richesse de la Tunisie et dénonce les lobbies d’intérêt qui, selon lui, cherchent à les accaparer avec l’aide de certains agents de l’Etat. Et nous sommes douze millions de Tunisiennes et de Tunisiens qui voudrions le prendre au mot notre président: «Oui, nous sommes riches, mais on nous vole !» Sauf que sous voudrions voir cette prophétie se réaliser, d’abord en voyant ces supposées richesses se traduire par une relative prospérité économique, laquelle est devenue un rêve irréalisable pour beaucoup d’entre nous. Ensuite, ces groupes d’intérêt et les agents de l’Etat qui sont à leur service, quand va-t-on enfin les mettre hors d’état de nuire, étant supposé que ce sont eux qui accaparent nos richesses et nous les volent ?

Il y a comme un sentiment de frustration qu’exprime le chef de l’Etat et qui est partagé par une majorité de Tunisiens et qui se traduit par cette simple question : si les richesses d’un pays sont faites pour être équitablement partagées entre les citoyens, qu’est-ce qui empêche le pouvoir exécutif de garantir ce partage équitable ?

Le président voudrait, et il l’a répété hier, que «les efforts de l’Etat se poursuivent sans relâche afin que personne ne reste démuni ou privé», et personne n’oserait s’opposer à une si noble intention, sauf qu’entre les intentions du chef de l’exécutif et la réalité que les Tunisiens constatent autour d’eux, entre la parole et l’action, le diagnostic du mal et le remède préconisé pour le guérir, il y a comme un fossé qu’il va falloir combler un jour.

«Un responsable qui n’est pas un modèle d’intégrité et d’austérité, qui ne ressent pas constamment la souffrance des citoyens et qui ne s’efforce pas de lever tous les obstacles, mais les multiplie délibérément dans de nombreux cas, n’est pas digne de ses responsabilités», a déclaré Saïed, selon un communiqué de la présidence. Et d’ajouter que ce responsable qui n’a pas le sens de la responsabilité ou qui est au service de groupes d’intérêt «sera remplacé par des jeunes convaincus de contribuer à la lutte de libération nationale, avec l’esprit de combattant pour la dignité de leur pays et le droit de leur peuple à une vie décente.»

Là aussi, si les «coupables» sont désignés, bien qu’assez vaguement, on ne sait pas ce qui empêche de leur demander des comptes et, le cas échéant, de les mettre hors d’état de nuire ?

Là, également, il y a un hiatus incompréhensible entre la volonté du chef de l’Etat et sa traduction dans la réalité par les autres membres de l’exécutif. Ira-t-on jusqu’à penser que les membres du gouvernement ne contrôlent pas suffisamment l’administration publique dont ils ont la charge ou qu’étant eux-mêmes, dans leur majorité, issus de cette machine bureaucratique, ils rechignent à sévir contre certains de leurs anciens collègues convaincus de laisser-aller, de sabotage ou de corruption active ?

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L’OIM Tunisie a facilité le rapatriement de 5336 migrants en 7 mois

Plus de 5 000 migrants ont été assistés dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire au cours de la première partie de l’année 2025, a indiqué le bureau des Tunis de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie dans un communiqué publié le 30 juillet 2025, à Tunis, où elle fait état d’avancées significatives de son programme d’Aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) durant la première partie de l’année 2025.

Au 30 juillet 2025, l’OIM a appuyé le retour volontaire de 5336 migrants vers leurs pays d’origine.

Les retours volontaires réalisés ont concerné 25 pays, via 12 vols charters et 201 vols commerciaux. Cette flexibilité opérationnelle a permis de répondre efficacement aux besoins individuels et aux exigences logistiques.

En coordination avec les autorités consulaires et les bureaux de l’OIM dans les pays d’origine, les migrants ont bénéficié d’un appui pour l’obtention de documents de voyage, d’un accompagnement durant le transit, ainsi que d’une assistance à la réintégration une fois de retour. Celle-ci comprend un appui socio-économique, un accompagnement psychosocial et des orientations vers des services communautaires, afin de favoriser une réintégration durable.

La coopération continue entre l’OIM, les autorités tunisiennes concernées et les autres acteurs nationaux joue un rôle essentiel dans la facilitation des retours dans de bonnes conditions, contribuant à une gouvernance migratoire efficace et collaborative.

«La hausse constante des retours volontaires et de l’assistance à la réintégration reflète la confiance que les migrants placent dans l’OIM Tunisie, ainsi que la solidité de nos partenariats avec les parties prenantes nationales et internationales. Nous restons pleinement engagés à garantir que chaque retour soit sûr, digne et adapté aux besoins des migrants de retour», a déclaré Nawal Barkat, coordinatrice principale à la protection à l’OIM Tunisie.

«Ces résultats témoignent de la pertinence croissante du retour volontaire et de la réintégration dans le cadre d’une approche humaine et fondée sur les droits en matière de gestion des migrations», souligne l’OIM Tunisie qui «réaffirme son engagement à renforcer des options de retour sûres et dignes, conformément aux normes internationales et aux priorités nationales.»

«Je rêvais d’une vie meilleure à l’étranger, mais la réalité était loin de ce que j’avais imaginé. Après de nombreuses difficultés, j’ai compris que rentrer en Guinée avec le soutien de l’OIM n’était pas un échec, mais un nouveau départ. Choisir le retour volontaire a été la décision la plus raisonnable pour moi», a confié Djibril Sidibé, retourné volontairement en Guinée le 24 avril 2025.

Ces progrès ont été rendus possibles grâce au soutien généreux des gouvernements de l’Union européenne, de l’Italie, du Royaume-Uni, du Royaume des Pays-Bas, de la France, de l’Autriche, de la Suisse et de la République tchèque, dont les contributions continues ont permis de renforcer et de pérenniser le programme AVRR en Tunisie.

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Les incohérences des politiques énergétiques de la Tunisie

La nécessité de développer des modes de transport alternatifs et de renforcer les transports en commun a été soulignée par l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) dans une étude intitulée «Le secteur des transports : le chaînon manquant de la transition énergétique». (Ph. Bus de la Transtu : le transport public est le principal consommateur d’énergie finale en Tunisie).

Dans ce document, l’OTE souligne que la Tunisie souffre depuis plusieurs années d’un important déficit énergétique, qui a quadruplé entre 2016 et 2024, passant de -2 505 millions de dinars tunisiens (MDT) à -10 718 MDT.

Les produits pétroliers représentent la plus grande charge et le plus grand coût énergétique pour l’État, a également indiqué l’Observatoire, précisant que le secteur des transports était le principal consommateur d’énergie finale (carburants consommés pour les besoins du transport routier) en 2023, avec une part de 32%.

De plus, les produits pétroliers représentaient la moitié de la demande d’énergie primaire en 2024.

Malgré ces données, l’OTE estime que «les autorités restent impassibles, continuant de mettre en œuvre des politiques énergétiques parfois importées et déconnectées de la réalité et des besoins du pays. Elles agissent comme si la consommation de pétrole était inévitable, avec très peu d’alternatives viables.»

L’Observatoire appelle donc à revoir les priorités, à mettre en œuvre des politiques visant à réduire la dépendance aux produits pétroliers, à développer les modes de transport alternatifs et les transports publics, et à accroître les investissements dans le raffinage du pétrole afin d’améliorer le taux de couverture de la consommation intérieure.

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Meloni aujourd’hui à Tunis pour quoi faire ?

La présidence de la république a annoncé ce matin que la présidente du conseil italien Girogia Meloni sera en visite de travail à Tunis ce jeudi 31 juillet 2025, une visite surprise, éclair et non annoncée qui suscite de sérieuses interrogations sur son objet et son timing.    

Latif Belhedi

Le communiqué laconique d’une ligne et demi n’en dit pas davantage, mais on peut s’attendre à ce que Mme Meloni soit reçue au Palais de Carthage par le président de la république Kaïs Saïed et que la rencontre soit une occasion pour faire le bilan du très controversé accord migratoire entre l’Union européenne et la Tunisie, signé il y a deux ans, et dont la présidente du conseil italien était la principale instigatrice, côté européen.

Malgré les critiques ayant entouré cet accord, aussi bien au sud qu’au nord de la Méditerranée, notamment son «manque de transparence concernant le respect des droits de l’Homme en Tunisie», selon les critiques de plusieurs Ong internationales, Mme Meloni s’est souvent dit très satisfaite du fait que la partie tunisienne ait fait sa part dans la lutte contre la migration illégale et que l’activité des garde-côtes tunisiens ont fortement réduit l’afflux de migrants vers les côtes italiennes. Ce qui est vrai. Il n’en reste pas moins que les migrants, subsahariens et autres, ainsi empêchés de rejoindre l’Europe, commencent à s’installer en Tunisie et cela crée des problèmes économiques et sociaux pour notre pays, pays de transit en passe de devenir pays d’installation.

Quoi qu’il en soit, et en attendant d’en savoir davantage sur les raisons de cette visite et sur ses retombées, les Tunisiens espèrent voir leur président poser sérieusement ce problème avec son hôte et identifier ensemble des solutions viables.

La Tunisie, qui fait face à une grave crise économique et financière, se traduisant par des forts taux d’inflation, de chômage, de pauvreté et d’endettement extérieur (plus de 80% de son PIB), ne peut pas continuer à garder les côtes italiennes et celles des pays européens au risque d’aggraver davantage la situation intérieure.

L’Italie est certes de plus en plus engagée économiquement en Tunisie, notamment dans le domaine de l’énergie, mais cet engagement reste pour le moment au plus près des intérêts stratégiques de l’Italie, qui cherche à devenir un hub énergétique au sud de l’Europe, et ne profite pas encore de manière perceptible à l’économie tunisienne qui reste en berne. Ce qui suscite chez les experts et les observateurs des interrogations légitimes sur les intérêts de la Tunisie dans la poursuite de la coopération énergétique avec l’Italie, dont le coût des impacts négatifs sur l’environnement risque d’être plus important que les hypothétiques bénéfices qu’elle espère en engranger. Ce qui a poussé l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) à critiquer, dans une récente étude intitulée «Le secteur des transports : le chaînon manquant de la transition énergétique», ce qu’il a appelé les «politiques énergétiques parfois importées et déconnectées de la réalité et des besoins du pays».

Ces questions, et bien d’autres, ce sont les responsables tunisiens qui doivent se les poser et les mettre sur la table lors de leurs négociations avec leurs homologues italiens et européens.

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Deux enfants morts et un disparu au large des côtes tunisiennes

«Deux enfants sont morts et une personne est portée disparue après le naufrage d’un navire marchand lundi lors d’une opération [de sauvetage de migrants illégaux] dans la zone SAR tunisienne», a déclaré Sea Watch, une organisation humanitaire ayant son siège à Berlin (Allemagne) et qui exerce une activité de recherche et de sauvetage de personnes en mer Méditerranée, au moyen de navires dont elle est propriétaire et exploitante.

«Nous avons vu le bateau en détresse avec 90 personnes à bord, en mer depuis trois jours. Nous avons appelé à l’aide. Frontex est arrivée six heures plus tard, a repéré le navire et est partie. Les autorités italiennes font tout leur possible pour les empêcher d’atteindre l’Italie. Il existe un risque que les garde-côtes libyens les emmènent en Libye. Notre navire, l’Aurora, aurait pu intervenir, mais il est bloqué par les autorités italiennes à Lampedusa pour des raisons infondées», rapporte l’ONG, dans un communiqué publié mardi rapporté par l’agence italienne Ansa.

L’UE laisse les gens se noyer à ses frontières

«Hier matin [lundi,Ndlr], les personnes étaient encore abandonnées à leur sort en mer. Les navires de sauvetage européens auraient pu les atteindre en environ trois heures, mais ils ont choisi de ne pas intervenir», a poursuivi Sea Watch. Et d’enchaîner : «Lorsque le navire marchand Port Fukuka, situé à proximité, a tenté de les secourir, il a chaviré. Toutes les personnes à bord sont tombées à la mer. Une fois secourus, deux enfants étaient morts et une personne était portée disparue. Aujourd’hui, les personnes sont toujours à bord du navire marchand. Le danger est imminent que les soi-disant garde-côtes libyens les kidnappent et les emmènent en Libye : vers la torture et la mort. C’est inacceptable. Notre navire de sauvetage rapide Aurora aurait pu intervenir pour secourir ces personnes. Il n’est qu’à quatre heures et demie de route, mais il est retenu par les autorités italiennes dans le port de Lampedusa pour des raisons infondées.»

Pour Sea Watch, «ce ‘‘spectacle’’ honteux n’est pas encore terminé, mais les autorités italiennes et européennes n’ont pas réagi. Ce système fait ce pour quoi il a été conçu : laisser des gens se noyer aux frontières de l’Europe. Silencieusement, systématiquement.»

I. B.

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Tunisie | Appendicite meurtrière ou la décadence d’un système

Une jeune fille est morte d’une appendicite (Alya Bhiri, 21 ans, le dimanche 20 juillet à l’hôpital de Gafsa, Ndlr) ça arrive encore en 2025. Mourir d’une appendicite en 2025 est excessivement rare fort heureusement, mais pas exclu. Sauf qu’entre populisme, efficience et rationalisme, il va falloir choisir, sinon il va falloir ne pas s’étonner et s’indigner quand des innocents vont mourir à cause du manque de moyens dans les hôpitaux publics.

Dr Monem El Achkham *

Quand la mort survient dans un milieu hospitalier et dans le cadre d’une prise en charge adéquate, c’est toujours regrettable, mais ça fait partie des quelques rares appendicites meurtrières répertoriées partout dans le monde et que la médecine actuelle admet difficilement que ça ne puisse être évitable.

En revanche, quand ça survient parce qu’on a refusé des soins à une jeune fille de 18 ans, ou à n’importe quel âge d’ailleurs, dans un hôpital public ou même dans une clinique privée, ça ne peut que nous fondre profondément le cœur et cette énormité ne peut être qualifiée que des plus odieux et des plus abjectes des crimes, auquel un établissement de santé puisse s’adonner.

Devant un pareil drame et parce que je sais qu’il y en a d’autres qui ont souffert le même dessein et qui ont préféré pudiquement le silence, je me sens épouvantablement coupable et je vous expliquerai le bien-fondé de ma culpabilité.

Je ne m’attarderai bien entendu pas sur les ineptes écumeurs qui, sciemment et sans aucune décence en profitent pour régler leurs comptes, l’un avec un directeur régional de la santé publique, l’autre avec un directeur d’hôpital, de brillants anciens agents des bureaux des entrées qui accablent leurs collègues et qui s’attribuent le mérite de la protection de la veuve et de l’orphelin à leurs époques, sans oublier ceux qui ont choisi comme souffre-douleurs, ce criminel de médecin qui n’est là que grâce à l’argent de leurs impôts et qui s’est égaré du noble objectif de sa mission sous le poids des privilèges.

La recherche de boucs émissaires

Cette histoire d’argent des impôts, je conçois que ce soit un manque de pertinence manifeste de l’aborder dans ces quelques paragraphes, mais j’ai envie de dire à ce génie qui a inventé cette formule que l’accès aux études médicales ne se passe pas comme si tout le monde pouvait y prétendre et que le seul mérite aura été d’avoir été tiré au sort en fonction de la quantité d’argent des impôts alloués aux études médicales. Et je finirai par m’enquérir à son sujet de la tragique entrave qui l’a empêché d’en profiter le cas échéant.

Quant à ces méprisables pseudos intellectuels qui n’hésitent pas à désigner des coupables, de jeter l’anathème sans scrupule sur d’honnêtes personnes, en fonction d’infâmes affinités, d’ignobles connivences, sans aucune connaissance ni expertise et en ne souciant nullement du mal qu’ils sont susceptibles d’occasionner injustement, je leur dis que dans ce drame, je suis l’un des principaux coupables et je vais vous le prouver, mais vous l’êtes probablement autant que moi, même si vous pensez que votre hargne et votre aigreur enrobées de vertus vous disculpe.

Dans nos hôpitaux et pour les avoir fréquentés un moment dans ma vie, il est complètement naïf et niais de penser qu’un patient puisse être pris en charge correctement et traité humainement. Des urgences submergées de patients demandeurs de soins, c’est tout à fait normal, qu’un médecin soit obligé de voir 10 patients par heure, soit un patient toutes les six minutes si ce n’est plus, je vous promets que ne serait-ce que trier les vraies urgences devient tout bêtement illusoire.

Alors que dire si de plus est, on exige de l’agent du guichet qui n’est généralement qu’un agent administratif, de ne pas refuser les vraies urgences ?

Se donne-t-on les moyens de nos exigences ?

Il est vrai que la loi tunisienne poursuit pénalement toute non-assistance à une personne en péril, mais est-ce que l’exécutif tunisien se donne vraiment les moyens de ses ambitions ? Il est clair que non et j’en prends pour exemple le cas de notre collègue pharmacien qui paye pour la défaillance du système de santé, et ce n’est pas faute de l’avoir signalé (Personnel soignant en Tunisie : Un métier dangereux…).

Je ne sais pas si vous le savez mais refuser un patient qui ne dispose pas de carnet de soins ou de laisser-passer, ce n’est pas une initiative ou une invention de l’agent, c’est le ministère de la Santé qui l’exige ! Et comment voulez-vous que l’agent en question distingue la vraie urgence de la simple consultation ? Dans ces cas-là, puisqu’il y va de l’intégrité physique du citoyen, qu’il est impératif de s’en acquitter sans faille, chaque agent doit avoir signé une décharge attestant avoir reçu et pris connaissance d’une procédure d’accueil, identifiant l’ensemble des directives et l’engage à les appliquer. Si l’administration ne dispose pas d’une telle décharge et que le ministère ne dispose pas du modèle électronique ou en papier de ladite procédure, c’est le système qui est défaillant et non pas l’agent.

Et qu’est-ce qu’on reproche au médecin qui a examiné la défunte et qui a demandé des examens, que malheureusement le pauvre père ne peut pas se payer ? Et d’abord pourquoi est-ce qu’il est obligé de se les faire faire dans le privé l’infortuné père ?

En outre, dans les conditions d’affluences et de délabrement des urgences en Tunisie, vous pensez vraiment qu’il est impossible de passer à côté de vraies urgences ?

Maintenant si réellement on est très à cheval sur l’approche sociale et les besoins élémentaires du citoyen, pourquoi en priver les plus démunis en leurs interdisant l’accès aux soins s’ils ne disposent pas de couverture sociale ? L’accès à la santé n’est-il pas un droit constitutionnel opposable à l’Etat tunisien et indépendamment du statut social ?

Des patients qui meurent dans les salles d’attente

J’ai exercé étant jeune dans les hôpitaux de la capitale et je m’en veux encore d’avoir vu mourir des patients dans les salles d’attente parce qu’ils attendaient leur tour, que j’avais cent vingt patients à examiner et sans avoir eu le temps réel ne serait-ce que pour constater leur présence.

J’ai récemment été amené à aider à l’hôpital et J’ai dû aller chercher des fils de suture et des sondes qui ne coûtaient rien du tout, pour pouvoir opérer un patient. Le manque du matériel de base, parfois même quand les équipements lourds sont disponibles sans être fonctionnels, dénote une méconnaissance totale des priorités en matière de santé, à moins que ce ne soit délibérément intentionnel !

Mais ce que je ne me suis jamais expliqué, c’est qu’en 2001 après avoir passé mes examens de spécialité et après avoir fini mes stages à l’étranger, j’avais postulé contre l’avis de mon patron feu Pr Abdeljelil Zaouche, à qui je dois tout ce que je suis, pour un poste à l’hôpital de Gafsa, alors qu’il n’y avait à l’époque aucun chirurgien et que les patients mouraient de l’appendicite, j’ai essuyé un refus après un an et sept mois d’attente, pour un problème de B2 en rapport avec une enquête de sécurité me classant politiquement douteux. Ce qu’il fallait en déduire raisonnablement, c’est que si on a le moindre doute sur votre allégeance au pouvoir, on préférerait laisser des citoyens mourir plutôt que de prendre le moindre risque de vous mettre dans le circuit. Cette parenthèse est bien évidemment destinée à ceux qui persistent à croire que c’était mieux avant.

En ce qui concerne notre actuel système de santé, l’intention est certainement meilleure, mais les conditions sont au mieux les mêmes et au pire, elles se sont dégradées en raison du coup de plus en plus exorbitant des soins avec un système dans l’impossibilité de suivre.

Il est bien évidemment plus simple et je dirais même plus rassurant de désigner un bouc émissaire en la personne du directeur régional, du directeur de l’hôpital, du médecin aux urgences ou du personnel de l’accueil, mais je vous promets que le problème est complètement ailleurs.

Un système de santé malade et à bout de souffle

Notre système est à bout de souffle. Nos hôpitaux surexploitent le personnel médical et paramédical, les centres hospitalo-universitaires fonctionnent d’une façon absolument perverse, les chefs des services et les aînés ont plus de facilités à asservir les jeunes médecins déjà submergés, que de faire faire leurs travails à des paramédicaux syndiqués. Les paramédicaux syndicalistes jouissent d’un pouvoir et d’une influence démesurée, ils en abusent et s’enorgueillissent, pour eux certes c’est une gloire, pour le pays la faillite d’un système. La centrale syndicale n’ignore pas qu’une catégorie du personnel est à l’origine de graves dépassements et que non seulement elle n’apporte pas sa part à l’édifice, mais en plus elle bride et freine tout effort de changement et de réforme, mais que voulez-vous c’est légitime de penser aux prochaines élections.

L’hôtellerie et les sanitaires dans la majorité des hôpitaux de Tunisie sont une véritable ignominie, une humiliation et un déshonneur pour nous tous.

Quand vous avez eu la malchance de voir la salle de déchoquage, les conditions dans lesquelles les patients sont accueillis, traités et examinés à l’hôpital de Gafsa, vous ne manquerez pas de vous rendre compte que c’est absolument une atteinte à la dignité humaine.

J’ai récemment eu l’occasion d’intervenir deux ou trois fois là-bas et j’ai été sidéré, horrifié et profondément consterné par la hauteur du désastre. J’avais décidé d’alerter et puis sous prétexte que l’effet escompté d’une telle alerte ne vaudrait peut-être pas la tumulte et le tapage que ça engendrerait, mon égoïsme a pris le dessus et j’ai préféré honteusement faire comme si de rien n’était et ne serait-ce que pour ça je me sens affreusement coupable de ce qui est arrivé à la pauvre jeune fille morte dans d’atroces souffrance, de la faute d’un système conçu avec un écart abyssal entre la théorie, les moyens, la méthode, la pratique et ne pouvant donc raisonnablement pas éviter ce genre de drame.

A un moment, j’ai été convié en ma qualité de représentant du conseil de l’ordre du sud-ouest à un conseil régional du gouvernorat de Gafsa pour une collecte de don pour Gaza. Dans la salle il y avait tous les directeurs régionaux, les avocats, l’UGTT et plein d’autres honorables représentants de la société civile. Il est vrai qu’avant même l’initiative du gouverneur pour cette action, nous médecins de la région, avions déjà initié une action dans ce sens et encourageons tout ce qui puisse renforcer de telles actions. Quand j’ai été invité à prendre la parole et après les hypocrites éloges de rigueur pour la vénérable assistance, j’ai posé une question : pouvez-vous me dire messieurs dames les conseillers, comment vous pouvez-vous donnez le droit dans ce conseil de discuter de tout ce qui concerne la région, entre autres les problèmes de santé, entre vous, en toute suffisance et fatuité, sans éprouver le besoin ne serait-ce que pour un avis éclairé et technique, d’inviter la représentation des médecins ? Plaît-il ? Je crois savoir et sans prendre de grands risques d’erreur que c’est en plus le cas partout en Tunisie, car c’est le règlement.

J’aurais aimé pouvoir officiellement siéger dans ce conseil afin de dénoncer, proposer et m’opposer. Là aussi j’ai lâchement fait le choix de me satisfaire de l’acquiescement protocolaire de ces férus de petits fours sans relancer l’affaire, par paresse et en me disant qu’on ne s’improvise pas militant audible.

Nous sommes tous terriblement coupables

Le prétexte est mince me diriez-vous, je vous le concède et j’avoue me sentir terriblement coupable. La vérité, il y a aussi cette ambiance de populisme rampant qui fait que le militantisme, les dénonciations, les revendications et les propositions de réforme ont peu de crédit devant l’accusation facile, l’insulte, le complotisme, la haine et que je ne pouvais en aucun cas cautionner ce qui me semble être la plus grave des dérives.

Cette ambiance destructrice et toxique, qui joue sur les peurs et la suspicion, ne fait que dégrader les volontés et la morale, et nous sommes tous responsables de l’avoir au mieux toléré et au pire entretenu.

Nous sommes tous coupables de privilégier la vengeance et les représailles à l’avis éclairé et à l’anticipation.

Nous sommes tous coupables de laisser ces pantins agitateurs et écervelés dominer la seine.

Le décès tragique de cette innocente jeune fille, le deuil de la famille et l’accablement du père étaient-ils évitables ? Certainement que oui. Est-ce la faute d’un responsable, d’un médecin ou d’un agent défaillant dans un système bien huilé et qui a fait ses preuves ? Rien n’est moins sûr, ce système a prévu de n’accepter que les patients ayants des papiers valides ou qu’il s’acquitte des frais d’enregistrement, sauf pour les urgences. Mais est-ce que le ministère de la Santé dispose de décharge signée par les agents d’accueil attestant qu’ils ont pris connaissance d’une procédure détaillée qui définit les inscriptions aux urgences ?

Et puis pour être conséquent, n’importe quelle petite douleur, aussi banale soit elle, peut cacher une urgence. Il revient donc au médecin de faire la part des choses en examinant tout patient avant qu’il ne soit inscrit. Mais le médecin, ce n’est pas un extra-lucide, pour diagnostiquer les vraies urgences, il a besoin de radios et d’analyses ! Il a donc besoin d’examiner comme il se doit le patient.

La solution la plus logique serait donc de ne refuser personne indépendamment de sa situation administrative. Et ne pensez surtout pas qu’avec ça on s’approche du risque zéro, loin de là.

Quand on demande des examens, qu’ils ne soient pas disponibles à l’hôpital et que le pauvre papa ne peut pas se les offrir dans le privé, qu’est-ce que les responsables et les agents sont censés faire ? Et ce sont eux qu’on désigne comme coupables ? C’est eux qu’on lynche sur la place publique ? Ils étaient peut-être censés payer à tous les consultants leurs examens dans le privé ?

Non, non et non c’est la faute de ce système défaillant, dépassé et qui est complètement en rade. Ayons donc la décence de reconnaître nos défaillances, évitons les formules faciles, la paraphrase, les insultes et le lynchage.

Notre système de santé est complètement bancal, il faut commencer par l’admettre et planifier la restructuration, les solutions les plus courageuses ne sont bien évidemment pas les plus populaires. Le partenariat public privé est une nécessité élémentaire et je ne m’étalerai pas là-dessus.

Quand on a une IRM et une salle de cathétérisme dans une petite ville, qu’elles fonctionnent très en-dessous de leurs capacités, pourquoi ne pas en faciliter l’accès à tous les patients plutôt que de vouloir absolument en installer d’autres dans le public ? Pourquoi ne pas utiliser le budget alloué pour combler d’autres besoin ? Mais je ne crois pas que ce soit dans l’ordre du jour, car bien que plausible et pertinent il n’en reste pas moins, impopulaire. Alors entre populisme, efficience et rationalisme, il va falloir choisir, sinon il va falloir ne pas s’étonner et s’indigner quand d’autres innocents vont mourir.

* Chirurgien à Gafsa.

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Congrès de New York sur les deux États |  Avancée historique pour la Palestine

La reconnaissance, lors du récent congrès de New York (28-30 juillet 2025), du principe des deux États comme issue politique viable au conflit israélo-palestinien marque un tournant diplomatique majeur. Longtemps entravée par l’intransigeance du gouvernement Netanyahu, cette avancée s’inscrit dans un contexte régional et international en pleine mutation, où la résistance palestinienne, l’éveil de l’opinion publique occidentale et les pressions juridiques internationales ont convergé pour impulser une nouvelle dynamique.

Abdelhamid Larguèche *

Résilience de la résistance palestinienne : la détermination du peuple palestinien, notamment à Gaza, a été décisive. Face à une offensive israélienne de plus en plus dénoncée par les organisations internationales comme relevant d’une «politique de génocide» – caractérisée par des bombardements intensifs, un blocus humanitaire et des déplacements forcés –, la résistance n’a pas fléchi.

Plus de 60 000 morts parmi les Palestiniens à Gaza, en majorité des civils, et une crise humanitaire sans précédent ont bouleversé la conscience mondiale, rendant le statu quo intenable. En mai 2024, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ainsi que contre plusieurs dirigeants du Hamas. Bien que ces mandats n’aient pas encore été exécutés, ils constituent un signal fort : l’impunité d’Israël n’est plus acquise. La CPI a également engagé une enquête sur les transferts forcés de population et les blocus alimentaires, renforçant la légitimité des revendications palestiniennes.

Le tournant de l’opinion publique occidentale : l’évolution de l’opinion publique en Europe et aux États-Unis a constitué un second levier crucial. Les mobilisations massives à Londres, Berlin, Paris et New York, appuyées par les prises de parole d’intellectuels et d’artistes, ont contraint plusieurs gouvernements à revoir leur position.

L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu l’État de Palestine. Aux États-Unis, la fracture au sein du Parti Démocrate – incarnée par des figures telles que Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez – avait poussé l’administration Biden à infléchir sa ligne, même si l’arrivée de Trump à la Maison blanche a changé la donne. De son côté, l’Union européenne a menacé d’imposer des sanctions ciblées contre les colons extrémistes et a suspendu certains accords militaires avec Israël.

Rôle des «puissances» arabes et relance diplomatique : l’Arabie Saoudite, l’Égypte et le Qatar ont joué un rôle déterminant dans la relance du processus des deux États. Le plan de paix saoudien, subordonnant toute normalisation avec Israël à la création d’un État palestinien, a été soutenu par la Ligue arabe et par l’Onu.

La résolution 2728 du Conseil de sécurité, adoptée en mars 2024, exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, a illustré l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale. Fait notable : les États-Unis se sont abstenus d’opposer leur veto, pour la première fois contre une résolution défavorable à Israël.

Emergence d’un nouvel ordre juridique international: les actions de la CPI ont introduit une nouvelle donne juridique incontournable :

  • Appel à des sanctions ciblées contre les auteurs présumés de crimes de guerre ;
  • Recommandation d’un gel des ventes d’armes à Israël, déjà partiellement appliqué par plusieurs pays européens ;
  • Demande d’un embargo international, sur le modèle de celui imposé à l’Afrique du Sud sous l’apartheid.

Les prochaines étapes pour concrétiser cette percée: pour que le congrès de New York, coprésidé par l »Arabie saoudite et la France, ne reste pas un simple geste symbolique, des mesures concrètes s’imposent :

  • une reconnaissance massive de l’État de Palestine par l’Assemblée générale de l’Onu (au-delà des 140 États actuels) ;
  • des sanctions économiques contre les colonies israéliennes ;
  • la suspension des accords militaires avec Israël tant que les violations du droit international se poursuivent ;
  • l’application effective des mandats de la CPI, assortie d’un mécanisme renforcé d’extradition.

Lueur d’espoir après des décennies d’occupation : le chemin vers une paix juste reste semé d’embûches, mais le congrès de New York a démontré une vérité essentielle : le droit international, lorsqu’il est soutenu par une mobilisation populaire mondiale, peut faire plier même les pouvoirs les plus arrogants.

Un fait historique a d’ailleurs marqué ce sommet : le ministre britannique des Affaires étrangères a présenté des excuses officielles, reconnaissant que la Déclaration Balfour de 1917, censée garantir en même temps les droits nationaux du peuple palestinien, n’avait jamais été pleinement appliquée par la puissance mandataire.

«La justice est comme le soleil : tôt ou tard, elle finit par percer les nuages», disait Mahmoud Darwich

* Historien.

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