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OneTech Holding entame le rachat total de Techniplast

OneTech Holding (OTH) renforce sa maîtrise sur Techniplast en rachetant la totalité des parts détenues par Tavernier Benoit et Industrie (TBI). L’accord conclu prévoit l’acquisition progressive des 20% détenus par TBI dans le capital de Techniplast, spécialiste de l’injection plastique.

À ce jour, OTH a déjà repris 7,3% du capital, correspondant à 36,5% de la participation de TBI, et s’engage à finaliser le rachat des 12,7% restants d’ici fin 2025, conformément au protocole d’accord signé entre les deux sociétés.

Cette opération permettra à OTH de consolider sa position majoritaire, qui s’élève actuellement à 80%, dans Techniplast. La filiale, qui est bénéficiaire, contribuera ainsi davantage aux résultats du groupe.

Ce rachat total s’inscrit dans la stratégie d’OTH visant à renforcer son contrôle opérationnel et stratégique sur Techniplast, dont la croissance commerciale dynamique et la contribution à la chaîne de valeur du groupe sont particulièrement importantes.

 

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L’indien Tata Motors rachète Iveco

Le constructeur indien Tata Motors a signé un accord pour acquérir le groupe italien Iveco, spécialiste des véhicules industriels, pour 3,8 milliards d’euros. Cette opération exclut la division défense d’Iveco, qui sera vendue au groupe italien Leonardo pour 1,7 milliard d’euros. La finalisation est prévue début 2026, après obtention des autorisations réglementaires et cession de la branche blindée.

Cette fusion vise à créer un acteur mondial majeur du poids lourd, avec un chiffre d’affaires combiné de 22 milliards d’euros et plus de 540 000 véhicules vendus par an. Tata Motors, dominant sur le marché indien et les pays émergents, et Iveco, bien implanté en Europe et en Amérique latine, comptent mutualiser leurs ressources, notamment en recherche et développement, pour accélérer l’innovation autour des véhicules zéro émission.                                                        

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L’innovation n’est pas le seul chemin vers le succès

Contrairement aux idées reçues, innover ne garantit pas toujours le succès financier. C’est la conclusion d’une étude récente publiée dans International Journal of Entrepreneurial Behavior & Research, menée par Colin Donaldson, Sascha Kraus, Andreas Kallmuenzer et Cheng-Feng Cheng. En analysant 128 startups incubées en Espagne, les chercheurs ont identifié des combinaisons de facteurs relationnels et humains qui permettent aux jeunes entreprises de mieux performer, selon leur niveau d’innovation.

L’étude révèle que la performance financière ne dépend pas uniquement de l’innovation, mais aussi des compétences sociales, du capital relationnel et de la capacité à mobiliser les ressources. Ces facteurs varient toutefois selon que la startup est très innovante ou non.

Pour les startups très innovantes: les compétences en communication, persuasion et influence sont souvent décisives.
Certaines réussissent grâce à un vaste réseau de contacts (les bâtisseurs relationnels), d’autres en s’appuyant sur leur environnement entrepreneurial (les emprunteurs relationnels), ou encore en combinant réseau, compétences sociales et accès intelligent aux ressources (les mobilisateurs sociaux).

Pour les startups moins innovantes mais rentables: la clé réside dans la bonne gestion des ressources.
Certaines réussissent seules, avec peu de réseau mais une forte capacité à optimiser ce qu’elles possèdent (les mobilisateurs uniques). D’autres s’appuient à la fois sur leur réseau, les ressources disponibles et le soutien de l’écosystème (les chasseurs pragmatiques ou les mobilisateurs d’écosystème).

Ce que cela change pour les acteurs de l’écosystème

Cette étude envoie un message clair: il n’existe pas de modèle unique pour réussir. Mieux vaut comprendre le profil de sa startup et miser sur les bons leviers.

  • Les entrepreneurs doivent adapter leur stratégie: les plus innovants devraient développer leurs compétences relationnelles, tandis que les moins innovants doivent apprendre à mieux mobiliser et exploiter leurs ressources.
  • Les incubateurs et accélérateurs gagneraient à proposer des accompagnements ciblés selon le degré d’innovation.
  • Les décideurs publics devraient concevoir des dispositifs de financement plus différenciés, car même les startups modestes peuvent réussir si elles sont bien entourées et bien outillées.

«L’innovation ne suffit pas à elle seule. Ce sont les bonnes combinaisons de relations, de compétences et de ressources qui font la différence», concluent les auteurs.

 

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Dubaï lance la première famille émiratie virtuelle propulsée par l’intelligence artificielle

La Digital Dubai Authority a annoncé le lancement de la toute première famille émiratie virtuelle soutenue par l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à créer une interface interactive qui incarne la société émiratie, reflète ses aspirations et transmet la vision d’un avenir plus intelligent et durable. Elle servira également de relais pour diffuser les messages gouvernementaux et de sensibilisation de manière plus proche et accessible au grand public.

Ce projet innovant, qui s’inscrit dans la stratégie de transformation numérique de l’émirat, ambitionne de présenter les services digitaux de Dubaï de façon ludique et adaptée à tous les segments de la population. L’idée est de rapprocher les citoyens des services publics numériques à travers un format familier et engageant.

Dans les prochaines étapes, d’autres personnages viendront compléter cette famille virtuelle, dont un père, une mère et un frère. L’objectif est de constituer un modèle numérique complet d’une famille émiratie, capable de communiquer efficacement sur les services digitaux à travers des technologies d’IA et l’exploitation de données avancées.

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Ces startups tunisiennes sont éligibles à un concours d’innovation environnementale

Le ministère de l’Environnement a annoncé la prolongation du délai de dépôt des candidatures pour les concours nationaux d’innovation dédiés à la lutte contre la pollution plastique. Les startups tunisiennes ont désormais jusqu’au 10 août 2025 pour soumettre leurs projets.

L’appel s’adresse aux jeunes entreprises tunisiennes développant des solutions innovantes dans trois domaines clés:
– la réduction et substitution du plastique à usage unique,
– le recyclage et la valorisation dans le cadre d’une économie circulaire,
– les technologies de suivi et de contrôle de la pollution plastique.

Cette initiative est portée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le ministère de l’Environnement tunisien et avec l’appui du gouvernement de la République populaire de Chine.

Les projets sélectionnés bénéficieront d’un soutien financier, d’un accompagnement personnalisé, ainsi que d’opportunités de rencontres à l’échelle internationale. L’objectif est de soutenir des idées capables de contribuer à une gestion durable des déchets plastiques tout en favorisant l’entrepreneuriat vert.

Les candidatures se font en ligne via des formulaires spécifiques à chaque thématique, disponibles sur les plateformes du ministère de l’Environnement. Les porteurs de projets intéressés sont invités à postuler sans tarder.

Plus d’informations sur le site officiel du ministère de l’Environnement: www.environnement.gov.tn

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Les Ciments de Bizerte en difficulté: l’activité principale suspendue…

La société Les Ciments de Bizerte traverse une crise majeure. Confrontée à une chute de son chiffre d’affaires, à des difficultés de trésorerie et à l’incapacité d’honorer ses engagements financiers, elle a été contrainte de suspendre temporairement son activité principale.

Depuis plusieurs mois, l’entreprise ne produit plus de clinker, faute de coke de pétrole, un combustible indispensable qu’elle ne parvient plus à importer en raison de ses contraintes financières. Son activité actuelle se limite à l’importation et au broyage de clinker, ainsi qu’au déchargement de navires de coke de pétrole au profit d’autres entreprises.

Malgré cette situation, quelques indicateurs affichent une légère embellie. Au deuxième trimestre 2025, la production de ciment a atteint 41 009 tonnes, soit une hausse de 23,21% par rapport à la même période en 2024. Cette progression est attribuée au broyage de clinker importé. En revanche, la production de chaux a reculé de 17,25%, reflet d’une demande en baisse sur le marché local.

Le chiffre d’affaires local a enregistré une amélioration, passant de 8,02 millions de dinars au deuxième trimestre 2024 à 9,72 millions de dinars en 2025, soit une hausse de 21,11%. Parallèlement, l’activité de déchargement du coke de pétrole, assurée pour le compte de tiers, a généré un revenu de 908 276 dinars grâce au traitement de sept navires, représentant 75 690 tonnes.

Sur le plan financier, la situation reste préoccupante. L’endettement de la société a continué d’augmenter: les crédits à moyen terme sont passés de 120,7 millions de dinars à 121,9 millions, et les crédits de gestion, liés notamment au préfinancement des stocks, ont légèrement reculé à 26,7 millions. Ces créances seront honorées à leur échéance, bien qu’un renouvellement soit envisageable.

Face à cette crise, un plan de restructuration est en cours de déploiement. Il vise à restaurer la santé financière de l’entreprise et à redynamiser ses activités. Ce plan prévoit notamment la reprise progressive de la production de clinker et de ciment, la maîtrise des coûts, la poursuite des importations de clinker pour maintenir la présence commerciale, ainsi qu’un effort pour stabiliser le climat social. Un cabinet spécialisé accompagnera la société dans cette démarche.

Les prochains mois seront déterminants pour Les Ciments de Bizerte, qui espère retrouver une trajectoire de croissance durable.

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L’Espagne prolonge la durée du visa de recherche d’emploi: voici les critères d’éligibilité!

L’Espagne a officiellement prolongé la validité de son visa de recherche d’emploi, passant de 3 à 12 mois. Entrée en vigueur le 20 mai, cette mesure vise à attirer davantage de travailleurs qualifiés étrangers pour combler les pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs, selon Schengen News.

Concrètement, ce visa permet aux professionnels non européens de s’installer en Espagne pendant un an pour chercher un emploi. Une fois un contrat obtenu, le visa de recherche est automatiquement converti en visa de travail, entraînant les obligations habituelles vis-à-vis de la sécurité sociale et de l’administration fiscale espagnole.

Pour bénéficier de ce visa prolongé, les candidats doivent répondre à au moins l’une des conditions suivantes, d’après Publico:

  • avoir obtenu un diplôme dans une université espagnole;
  • être enfant ou petit-enfant d’un citoyen espagnol;
  • exercer une profession qualifiée et recherchée en Espagne.

Ils doivent également démontrer qu’ils disposent de ressources financières suffisantes pour vivre en Espagne pendant un an, soit au moins 600€ par mois, ou 7 200€ au total.

Le dossier de demande doit inclure un diplôme universitaire (licence, master ou doctorat) obtenu en Espagne, une assurance santé valide pour toute la durée du séjour, une déclaration prouvant que le candidat dispose de ressources financières suffisantes, ainsi qu’un casier judiciaire vierge en Espagne et dans les pays de résidence précédents. La demande doit également être déposée pendant la validité du permis d’études ou dans les 90 jours suivant son expiration. À noter que ce visa peut aussi bénéficier à ceux qui envisagent de créer une entreprise en Espagne.

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Trump taxe le cuivre et supprime les exemptions douanières pour les petits colis

Donald Trump a signé mercredi une série de décrets réinstaurant des droits de douane massifs, dont une taxe de 50% sur les produits semi-finis en cuivre importés, applicable dès ce vendredi. Cette mesure, justifiée au nom de la sécurité nationale, ne concerne pas le cuivre brut, mais vise des produits comme les fils, tuyaux, câbles ou composants électroniques.

La réaction des marchés ne s’est pas fait attendre: le cours du cuivre a chuté de 20% à la Bourse des métaux de New York. Le Canada, deuxième fournisseur du marché américain après le Chili, figure parmi les pays les plus exposés.

Parallèlement, Trump a mis fin à l’exemption douanière pour les colis de moins de 800 $, ciblant notamment les livraisons en provenance du Mexique et du Canada, au nom de la lutte contre le fentanyl.

Le président américain a aussi formalisé une surtaxe de 50% sur les biens brésiliens, invoquant des raisons politiques liées aux accusations visant Jair Bolsonaro. L’Inde, quant à elle, est menacée de sanctions douanières pour ses liens économiques avec la Russie.

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Ce pays africain séduit les investisseurs du secteur minier

Le Maroc s’impose en 2024 comme la juridiction minière la plus attractive d’Afrique, selon le dernier classement du Fraser Institute publié le 29 juillet. Le royaume passe devant le Botswana, leader en 2023, et occupe désormais la 18e place mondiale sur 82 juridictions évaluées.

Premier producteur africain d’argent et exportateur majeur de phosphates, le Maroc se démarque cette année par une forte progression de son indice de perception des politiques minières (PPI): il gagne 49 points, passant de la 80e place mondiale en 2023 à la 28e en 2024.

Le pays se hisse aussi à la première place africaine en termes de potentiel minéral attractif pour les investisseurs, se classant 14e dans le monde devant la Zambie et la RDC.

En Afrique de l’Ouest, le Ghana domine la sous-région, devant le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Au total, 20 pays africains figurent cette année dans le classement.

 Top 3 africain:                               

  1. Maroc (18e mondial)
  2. Botswana (20e)
  3. Zambie (28e)

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Unimed vise 165 millions de dinars de CA en 2025

Le laboratoire pharmaceutique tunisien Unimed prévoit un chiffre d’affaires de 165 millions de dinars en 2025, en hausse de 12% par rapport à 2024. Présentant les résultats et perspectives du groupe, le directeur général adjoint Mohamed Ali Akkari a souligné une dynamique de croissance soutenue à tous les niveaux, portée par une stratégie axée sur l’export, l’innovation et les investissements industriels.

 

 

 

Croissance sur tous les indicateurs

Après avoir atteint 147 millions de dinars de chiffre d’affaires en 2024, Unimed vise 27,2 millions de dinars de résultat net en 2025. Sur les six premiers mois de l’année, les revenus ont déjà bondi de 15%, avec un deuxième trimestre en forte hausse de 29%, dépassant de 12% les prévisions budgétaires.

Sur le marché hospitalier tunisien, Unimed se positionne deuxième derrière Roche, devançant des poids lourds comme Novartis ou Pfizer. Elle est également le premier fournisseur de l’État en médicaments. Sa croissance dans ce segment atteint 25,79% au premier semestre, contre une moyenne de 12,14% sur le marché.

Dans le circuit officinal privé, Unimed occupe la 10e place, mais sa croissance de 17,28% dépasse là aussi la moyenne du marché (12,76%). En volume, elle est troisième sur le marché combiné (hospitalier et officinal), affichant une performance industrielle nettement au-dessus de la moyenne.

Stratégie export et innovation

Spécialisée dans les médicaments stériles et injectables, Unimed bénéficie de nombreuses certifications internationales (EMA, ANSM, GMP, CE…). Elle s’appuie sur des partenariats avec de grands laboratoires et développe ses propres produits pour renforcer sa présence à l’étranger.

Unimed veut réduire la part de la sous-traitance à l’export (65% actuellement) au profit de ses produits propres. Des autorisations de mise sur le marché (AMM) ont été obtenues ou déposées en Mauritanie (11), à Oman (16), au Burkina Faso et au Togo (66), avec 23 autres récemment ajoutées. L’objectif est de générer 110 millions de dinars de chiffre d’affaires export sur trois ans, avec des négociations en cours dans plusieurs pays africains.

Investissements massifs et projets structurants

Entre 2025 et 2026, Unimed prévoit 39 millions de dinars d’investissement, répartis notamment entre:

  • une chaîne de conditionnement (2,2 Mtnd),
  • une station solaire couvrant 40% des besoins électriques,
  • des travaux de maintenance et de modernisation (4 Mtnd),
  • des équipements pour le développement de nouvelles molécules (400 Mtnd annoncés),
  • et l’extension du site Unimed 2, dotée de 25 000 m² de salles blanches, pour un coût de 62 Mtnd.

Par ailleurs, des discussions avancées sont en cours avec un partenaire international pour un contrat de 10 ans, qui inclurait un investissement de 18 millions de dinars dans des machines destinées à l’export vers l’Europe et l’Amérique.

Avec cette feuille de route ambitieuse, Unimed consolide sa position de leader national tout en affirmant ses ambitions de devenir un acteur pharmaceutique régional incontournable.

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Chèques sans provision: l’ANPME veut l’arrêt des poursuites contre les plus de 60 ans. Détails

L’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) alerte sur l’ampleur de la crise des chèques sans provision en Tunisie, avec près de deux millions d’affaires recensées en 2022, selon un magistrat. Dans un communiqué publié le 26 juillet 2025, elle réclame la fin de leur criminalisation, estimant que l’emprisonnement des dirigeants en faillite ne permet ni de récupérer les dettes ni de relancer l’activité économique.

Selon l’ANPME les chiffres soulignent l’ampleur du problème: alors qu’en 2022, un juge au tribunal de Monastir a mentionné plus de deux millions de cas de chèques impayés, le ministère de la Justice n’en reconnaît officiellement que 114 603. Par ailleurs, le Registre national des entreprises révélait la même année que près de 350 000 entreprises n’avaient plus déclaré leurs revenus fiscaux depuis plus de trois ans, signalant un effondrement du tissu entrepreneurial.

Dans la majorité des cas, les porteurs de chèques sans provision sont d’anciens patrons en faillite, qui ont déjà liquidé leurs biens pour éviter la prison. Leur incarcération ne permet ni de récupérer les fonds, ni de les réintégrer dans le circuit économique.

L’association attribue cette crise à des facteurs structurels remontant à l’après-révolution: montée de l’informel (qui représente désormais près de 50% du marché), pressions fiscales croissantes, afflux massif d’importations bon marché, embauches publiques hasardeuses, réduction des financements étatiques après 2016, et retrait des banques dans l’octroi des facilités de caisse. Les chocs récents — pandémie de Covid-19 et guerre en Ukraine — ont aggravé la situation en fragilisant davantage les PME.  

Devant cette situation, l’ANPME appelle à:

  • la dépénalisation du chèque sans provision, en conformité avec les standards internationaux,
  • l’application effective de la loi en vigueur, notamment l’abandon des poursuites contre les plus de 60 ans et le respect du délai de prescription,
  • la promotion de moyens de paiement alternatifs via les banques publiques,
  • un programme national pour réinsérer les débiteurs économiquement fragilisés,
  • et une relance claire de l’investissement à travers un cadre incitatif plus juste.

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Textile: l’UE supprime les droits de douane pour certains produits tunisiens

L’Union européenne a officiellement mis en œuvre de nouvelles dérogations commerciales au profit du secteur textile tunisien. Adopté le 24 juillet 2025, un règlement d’exécution de la Commission européenne précise les modalités d’application des règles préférentielles pour l’entrée sur le marché européen de certains produits textiles et d’habillement fabriqués en Tunisie. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité de la révision du Protocole 4 de l’Accord d’association UE-Tunisie, déjà entré en vigueur de manière rétroactive depuis le 22 janvier 2025.

Ces nouvelles mesures concernent notamment des produits tels que les pantalons, t-shirts, chemises, robes, sous-vêtements, vêtements de travail et maillots de bain. Pour ces catégories, l’Union européenne accorde des quotas annuels qui permettent d’accéder au marché européen sans droits de douane, même si les produits n’ont pas été intégralement transformés en Tunisie. Par exemple, le contingent autorise chaque année l’exportation de 3 220 000 pantalons masculins en denim et de 1 515 000 pantalons féminins en denim. Dans ce cadre, une simple coupe de tissu suivie de la confection suffit pour qu’un vêtement soit reconnu comme d’origine tunisienne. Ce principe, appelé «simple transformation», est une dérogation aux règles classiques qui exigent généralement une double transformation (filature + confection) pour bénéficier du traitement préférentiel.

Les entreprises tunisiennes peuvent ainsi importer des matières premières depuis l’étranger, effectuer la coupe et la confection localement, et tout de même profiter des avantages douaniers offerts par l’Accord d’association. Cette flexibilité réduit les contraintes d’approvisionnement et améliore la compétitivité du secteur tunisien face à d’autres pays exportateurs comme le Maroc, la Turquie ou le Bangladesh. Le règlement européen prévoit une période d’application de cinq ans pour ces quotas, avec des ajustements possibles selon les volumes utilisés. Si le quota annuel est consommé à 100%, il peut être automatiquement augmenté de 10% pour l’année suivante. À l’inverse, si moins de 85% est utilisé, une partie du quota non consommé peut être reportée.

Pour bénéficier de ces dérogations, les exportateurs tunisiens doivent présenter une preuve d’origine, notamment un certificat EUR.1, avec une mention spécifique indiquant que le produit relève de la dérogation prévue à l’Appendice B du Protocole 4. Les produits qui remplissent déjà les règles d’origine classiques de l’accord continuent à être exportés librement et sans limitation de quantité. Les dérogations ne les remplacent pas, mais s’ajoutent comme une option supplémentaire pour les entreprises qui souhaitent diversifier leurs chaînes d’approvisionnement. 

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85% des Marocains connectés à la 5G en 2030: un nouveau plan ambitieux lancé

Le Maroc voit ses ambitions à la hausse en matière de connectivité mobile. L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a annoncé le 25 juillet le lancement d’un plan d’investissement massif de 80 milliards de dirhams, soit près de 8,9 milliards de dollars, pour généraliser l’accès à la 5G dans le Royaume. L’objectif est désormais de couvrir 85% de la population marocaine d’ici à 2030, au lieu des 70% initialement fixés dans la stratégie «Maroc Digital 2030».

Le programme débutera fin 2025 et s’inscrit dans une dynamique nationale de transformation numérique. En plus du déploiement de la 5G, l’ANRT prévoit de mettre à jour le Plan national des fréquences (PNF), d’étendre le réseau de fibre optique et d’améliorer l’accès au haut débit, notamment dans les zones rurales, montagneuses et insuffisamment desservies. Une enquête nationale sera menée afin d’identifier les localités à faible couverture et les intégrer dans un plan prioritaire d’aménagement numérique.

 

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La BCT veut se protéger contre les cyberattaques: un appel d’offres lancé pour une solution anti-ransomware

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé ce mardi 29 juillet 2025 le lancement d’un appel d’offres national pour acquérir et mettre en place une solution de sécurisation anti-ransomware de sa plateforme de sauvegarde. L’objectif: renforcer la protection de ses données sensibles contre les attaques informatiques, notamment les rançongiciels, tout en assurant la continuité de ses services.

Dans ce cadre, la BCT cherche à s’équiper d’une solution complète incluant l’acquisition de la technologie, sa mise en œuvre ainsi qu’un programme de formation. L’initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de mise à niveau des systèmes de sécurité de l’institution financière, conformément aux normes et recommandations en matière de cybersécurité.

Les entreprises intéressées par le marché peuvent retirer le dossier de consultation à l’adresse du siège de la Banque centrale à Tunis ou le demander par e-mail. Les offres doivent être soumises sous pli fermé au plus tard le 25 août 2025 à midi. Seul le cachet du bureau d’ordre de la BCT fera foi pour la date de réception.

Le dossier de candidature doit comporter un ensemble complet de documents administratifs, techniques et financiers. Notamment: une déclaration sur l’honneur, un cautionnement provisoire de 2 000 dinars, une attestation CNSS valide, ainsi qu’une preuve d’habilitation à commercialiser les solutions proposées. L’offre technique devra décrire en détail la solution envisagée, les qualifications de l’équipe intervenante, ainsi que la méthodologie de mise en œuvre.

L’appel d’offres précise également que toute indication sur l’identité du soumissionnaire ou le contenu financier sur l’enveloppe extérieure entraînera le rejet automatique de l’offre. Une fois soumises, les propositions seront valables pendant 120 jours à compter de la date limite de dépôt.

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11 entreprises s’unissent pour produire du lait en poudre en Algérie

Baladna Algeria a signé des contrats initiaux d’une valeur de plus de 500 millions de dollars pour lancer la première phase de son projet agro-industriel intégré en Algérie. Ce projet, dédié à la production de lait en poudre, représente un investissement total de 3,5 milliards de dollars. Les accords ont été conclus avec des fournisseurs et des cabinets de conseil algériens et internationaux.

L’événement marque le coup d’envoi officiel de l’un des plus grands projets laitiers au monde, destiné à renforcer la sécurité alimentaire de l’Algérie et réduire sa dépendance aux importations.

Baladna Algeria, société par actions créée par Baladna Q.P.S.C. et le Fonds national d’investissement d’Algérie, pilotera ce projet qui couvrira 117 000 hectares. L’objectif principal est de satisfaire 50% de la demande nationale algérienne en lait en poudre, tout en générant plus de 5 000 emplois et en contribuant aussi à la production de viande rouge.

Les contrats signés concernent notamment les technologies agricoles, les lignes de production, l’équipement d’irrigation, le forage de puits, ainsi que les études d’impact environnemental et topographiques. Parmi les entreprises internationales mobilisées figurent GEA (Allemagne), Valmont (États-Unis), Urbacon UCC (Qatar) et EHAF (consultant en ingénierie). Du côté algérien, des entreprises comme Condor-Travocovia, RedMed Contracting et EFORHYD seront également impliquées.

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Code de la route: ce qui change pour les motos

Les conducteurs de deux-roues devront bientôt s’habituer à garder leurs phares allumés, même en plein jour. C’est l’une des nouveautés majeures du projet de réforme du Code de la route annoncé lundi 28 juillet 2025 par Sami Rachikou, directeur de la Police de la circulation, sur les ondes de la Radio nationale.

Cette mesure, déjà en vigueur dans plusieurs pays européens, vise à améliorer la visibilité des motos et à réduire les accidents impliquant ce type de véhicule, particulièrement vulnérable dans le trafic. Selon Rachikou, «il s’agit d’une mesure de bon sens qui permettra de sauver des vies». Le gouvernement mise ainsi sur une approche préventive pour renforcer la sécurité routière.

Le texte du projet de réforme, élaboré en collaboration avec les ministères du Transport et de l’Équipement, a déjà été validé en Conseil ministériel. Il sera prochainement soumis à l’Assemblée des représentants du peuple pour adoption après la trêve parlementaire.

Parmi les autres changements à venir figure le lancement d’une application mobile dédiée à la circulation: les usagers pourront y consulter leurs infractions en temps réel, payer leurs amendes et accéder à des contenus de sensibilisation. Cette digitalisation s’inscrit dans une stratégie plus large pour moderniser la gestion de la circulation et responsabiliser les automobilistes.

En parallèle, la Direction générale de la circulation et l’Observatoire national de la sécurité routière intensifient leurs campagnes de sensibilisation, avec pour objectif d’ancrer une culture de prudence sur les routes tunisiennes.

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La SAM rebondit au deuxième trimestre 2025 malgré un recul de l’export en Libye

La société SAM a enregistré une progression de 8% de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2025, selon ses indicateurs d’activité publiés sur le site du Conseil du marché financier (CMF). Ce rebond a permis de compenser le recul de 6% enregistré au premier trimestre, portant la croissance globale des revenus à 2% pour le premier semestre par rapport à la même période en 2024.

Ce redressement s’explique principalement par la performance du marché local, alors que les ventes à l’export ont fortement baissé. La chute s’explique par un effet de base défavorable: en 2024, la SAM avait réalisé une opération exceptionnelle en Libye qui représentait à elle seule 66% du chiffre d’affaires semestriel.

Malgré cette baisse à l’international, le chiffre d’affaires consolidé du groupe a crû de 4% au premier semestre 2025, porté par une dynamique soutenue sur le marché domestique. Autre indicateur encourageant: le carnet de commandes confirmées à la fin juin s’élève à 3,5 millions de dinars, assurant une bonne visibilité sur le second semestre.

En revanche, les investissements ont fléchi. À fin juin 2025, leur montant cumulé est en recul de 14% comparé à la même période l’année précédente.

Côté finances, l’endettement de la société s’est alourdi de 49%, atteignant 1.072 mille dinars. Cette augmentation est due à un recours au financement de stock (400 mille dinars) destiné à préserver la trésorerie et à honorer les engagements de livraison pour le second semestre.

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Délice Holding divise par deux la valeur nominale de ses actions

Délice Holding a annoncé une décision stratégique qui pourrait dynamiser l’intérêt des investisseurs. L’Assemblée générale extraordinaire de la société, tenue le 23 mai 2025, a approuvé le fractionnement de la valeur nominale de ses actions, passant de 10 à 5 dinars.

Ce split, qui prendra effet le 1er août 2025, permettra à Délice Holding d’augmenter significativement le nombre de ses titres en circulation, passant à 109 814 524 actions. Ce changement vise à améliorer la liquidité du titre en Bourse, le rendant plus accessible à un plus grand nombre d’investisseurs, notamment les petits porteurs.

Cette opération technique n’affecte ni la valeur globale du capital de la société ni les droits des actionnaires existants. Elle est souvent perçue comme un signal positif sur la solidité et les perspectives de croissance d’une entreprise.

 

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Votre permis de conduire serait suspendu si…

Un nouveau texte est sur le point de bouleverser les habitudes des automobilistes tunisiens: le retrait du permis de conduire redeviendra obligatoire en cas d’infractions graves, comme le franchissement d’un feu rouge ou un excès de vitesse important. C’est ce qu’a annoncé Sami Rachikou, directeur de la police de la circulation au ministère de l’Intérieur, ce lundi 28 juillet 2025, lors de son intervention dans l’émission “يوم سعيد” sur la Radio nationale.

Ce projet de réforme, élaboré en concertation avec les ministères du Transport et de l’Équipement, vise à rétablir une sanction immédiate et dissuasive face à la montée des comportements dangereux sur la route. Selon Rachikou, le retrait du permis s’appliquera dès un dépassement de la vitesse autorisée de plus de 10 km/h:
– +10 km/h → retrait du permis pour 1 mois
– +20 km/h → retrait pour 2 mois
– +30 km/h → retrait pour 3 mois

Il a également confirmé une révision de l’article 100 du Code de la route, qui permettra à la police de constater les infractions à l’aide de technologies modernes, notamment les caméras de surveillance. Une mesure qui devrait réduire la dépendance aux contrôles manuels et renforcer l’efficacité du système.

Adopté récemment en conseil ministériel, le projet de loi sera transmis au Parlement après la fin de la pause estivale, en vue d’une entrée en vigueur dans les plus brefs délais, a indiqué le directeur.

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