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Spoliations coloniales : Paris veut faciliter la restitution des biens culturels aux pays africains

Le gouvernement français a présenté mercredi 30 juillet en conseil des ministres un projet de loi visant à faciliter le retour des biens culturels, pillés pendant la période coloniale, à leurs pays d’origine.

Cette proposition s’appliquera en priorité aux pays africains. Mais elle aura une portée géographique mondiale afin d’accélérer la restitution de ces biens culturels appartenant actuellement aux collections nationales françaises. Selon le ministère de la Culture, ces objets devraient être restitués aux pays qui en ont été illégalement privés entre 1815 et 1972.

Le projet de loi restreint le principe d’« inaliénabilité » des œuvres appartenant aux collections nationales françaises. Les œuvres à restituer doivent avoir été acquises « par vol, pillage, cession ou donation obtenue par contrainte ou violence ou par une personne à laquelle elles n’auraient pas dû appartenir en principe », explique le ministère.

La décision de retirer des objets des collections et de les restituer à leur pays d’origine ne relèverait pas d’un processus législatif au cas par cas. Cependant, elle pourrait être prise par une décision gouvernementale ou par un comité scientifique bilatéral. Ce comité, composé d’historiens et d’experts français et de leurs collègues du pays réclamant les œuvres, serait chargé de les recenser et d’établir, si nécessaire, que les objets ont été acquis illégalement.

Concernant la période historique choisie, 1815 correspond à la fin des guerres napoléoniennes en Europe. Tandis que 1972 est l’année d’entrée en vigueur de la Convention internationale de l’UNESCO pour la protection des biens culturels contre le trafic illicite.

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La Russie est à l’abri des sanctions, selon le Kremlin

Le Kremlin a déclaré mercredi 30 juillet qu’il continuait de surveiller les déclarations du président américain Donald Trump concernant les sanctions contre Moscou. Mais, il estime que la Russie a acquis l’immunité contre de telles mesures. 

Le président Trump a déclaré que les États-Unis commenceraient à imposer des tarifs douaniers et d’autres mesures à la Russie dans 10 jours. Et ce, si Moscou ne progressait pas vers la fin de la guerre en Ukraine, qui dure depuis plus de trois ans et demi.

« Nous vivons depuis longtemps sous le poids de nombreuses sanctions, notre économie fonctionne sous de nombreuses restrictions », a assuré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Entre-temps, bien sûr, nous avons développé une certaine immunité face à cette question et nous continuons à prendre note de toutes les déclarations venant de Trump et d’autres représentants internationaux sur cette question ».

Quant à la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, elle a qualifié la menace de nouvelles sanctions de « routine », et qu’il était étrange que les États-Unis et l’Occident n’aient pas encore compris que l’imposition de telles mesures ne fonctionne pas et ne fait que nuire à leurs économies.

« De toute évidence, il n’y a plus d’autres options : elles ont été épuisées. Nous réagissons et prenons des mesures pour gérer la situation, voire la tourner à notre avantage ».

Rappelons que le vice-président du Conseil de sécurité et ancien président russe, Dmitri Medvedev, a déclaré, lundi 28 juillet, que chaque nouvel ultimatum de Donald Trump est une menace et un pas vers une guerre russo-américaine.

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Moins d’augmentations salariales cette année, selon la BCE

Selon les données de la Banque centrale européenne (BCE), publiées mercredi 30 juillet, qui couvrent environ 47 % des salariés de la zone euro, les augmentations de salaires sont limitées à 3,2 % cette année contre 4,6 % en 2024. Si l’on prend également en compte les différents versements uniques, les augmentations sont fixées à 2,9 % cette année contre 4,8 % l’année dernière.

Plus précisément, l’indice des salaires de la Banque centrale européenne (BCE), qui ne couvre que les conventions collectives actives, montre que l’augmentation salariale négociée, avec des paiements forfaitaires lissés, sera de 4,6 % en 2024 (sur la base d’une couverture moyenne de 49,6 % des travailleurs dans les pays participants) et de 3,2 % en 2025 (sur la base d’une couverture moyenne de 47,0 %).

La dynamique à la baisse de l’indice des salaires, selon la BCE, reflète en partie l’impact mécanique des importants paiements ponctuels (payés en 2024 mais non versés en 2025) et le caractère avancé des augmentations de salaires dans certains secteurs en 2024. L’indice des salaires hors paiements ponctuels affiche une hausse de 4,1 % en 2024 et de 3,8 % en 2025.

Les indications de l’indice des salaires de la BCE pour le premier trimestre 2026 devraient devenir plus complètes avec la signature de nouvelles conventions collectives de travail.

Depuis la dernière publication de données en juin 2025, l’indice des salaires de la BCE a été étendu aux conventions collectives en Belgique (rétroactivement à partir de janvier 2021). L’horizon de prévision a également été prolongé jusqu’à fin mars 2026.

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Le Canada envisage de reconnaître un État de Palestine

Le Canada envisage de reconnaître un État de Palestine lors de la réunion des Nations unies en septembre prochain. C’est ce qu’a annoncé, mercredi 30 juillet, le Premier ministre canadien, Mark Carney, accentuant ainsi la pression sur Israël; alors que la famine se propage à Gaza.

Cette annonce du Canada intervient après que la France et la Grande-Bretagne ont ces derniers jours déclaré qu’elles reconnaîtraient un Etat de Palestine lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Et ce si les combats à Gaza, une partie des territoires palestiniens occupés par Israël, n’avaient pas cessé d’ici là.

M. Carney a affirmé aux journalistes que la réalité sur le terrain, notamment la famine qui frappe la population de Gaza, signifiait que « la perspective d’un État palestinien s’éloigne littéralement sous nos yeux ».

« Le Canada condamne le fait que le gouvernement israélien a permis qu’une catastrophe se produise à Gaza », a-t-il dit.

La reconnaissance prévue était basée en partie sur les assurances répétées de l’Autorité palestinienne, qui représente l’État de Palestine à l’ONU, selon lesquelles elle réformait sa gouvernance et était disposée à organiser des élections générales en 2026 dans lesquelles le Hamas « ne peut jouer aucun rôle », souligne le Premier ministre du Canada.

Les annonces de certains proches alliés d’Israël reflètent l’indignation internationale croissante face aux restrictions imposées par Israël sur l’aide alimentaire et autre à Gaza dans le cadre de sa guerre contre le Hamas, et face à la grave crise humanitaire qui y sévit. Un Observatoire mondial de la faim a averti qu’un scénario catastrophe de famine se préparait dans l’enclave.

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FMI : croissance modérée aux États-Unis et en Europe dans l’ombre des tarifs douaniers

Le Fonds monétaire international (FMI) a légèrement révisé à la hausse ses prévisions de croissance mondiale pour 2025 et 2026. Tout en avertissant que l’économie mondiale est confrontée à des risques importants. Avec, notamment, une éventuelle augmentation des taux de droits de douane, des tensions géopolitiques et des déficits budgétaires plus importants qui pourraient entraîner des taux d’intérêt plus élevés. 

« L’économie mondiale est toujours touchée et continuera d’être touchée par les tarifs douaniers aux niveaux [actuels].Même si la situation n’est pas aussi mauvaise qu’elle pourrait l’être ». C’est ce qu’a déclaré Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du FMI, dans la dernière révision des Perspectives de l’économie mondiale publiées mardi 29 juillet.

En effet, dans son dernier rapport, le FMI a augmenté ses prévisions pour l’économie mondiale de 0,2 point de pourcentage à 3,0 % pour 2025 et de 0,1 point à 3,1 % pour 2026. En 2024, l’économie mondiale avait progressé de 3,3 %; alors que la moyenne historique avant la pandémie était de 3,7 %.

Par ailleurs, le Fonds s’attend à ce que l’inflation mondiale baisse à 4,2 % en 2025 et à 3,6 % en 2026. Mais il a averti qu’elle restera probablement supérieure à l’objectif aux États-Unis. Car les tarifs douaniers seront répercutés sur les consommateurs américains au cours du second semestre de l’année.

En outre, le taux tarifaire effectif de 17,3 % aux États-Unis – mesuré par les recettes douanières à l’importation en pourcentage des importations – a diminué depuis avril, mais reste bien supérieur au niveau estimé de 2,5 % début janvier. Le taux tarifaire correspondant pour le reste du monde est de 3,5 %, contre 4,1 % en avril, selon le FMI.

A cet égard, notons que le président américain Donald Trump a bouleversé le commerce mondial en imposant des droits de douane de 10 % à la quasi-totalité des pays depuis avril et en menaçant d’augmenter encore ces droits à partir de vendredi. Les droits de douane, bien plus élevés, imposés par les États-Unis sur les produits chinois, et par la Chine sur les produits américains, ont été gelés jusqu’au 12 août, les négociations américano-chinoises à Stockholm cette semaine pouvant conduire à une nouvelle prolongation.

Les États-Unis ont également annoncé des droits de douane élevés allant de 25 à 50 % sur les voitures, l’acier et d’autres métaux. Tandis que des droits de douane plus élevés sont toujours en attente sur les produits pharmaceutiques, le bois et les semi-conducteurs.

Cependant, les futures augmentations tarifaires ne sont pas reflétées dans les dernières données du FMI et pourraient encore augmenter les taux tarifaires effectifs, a averti le Fonds.

Le FMI estime toutefois que l’économie mondiale se montre résiliente pour l’instant, même si l’incertitude reste élevée.

M. Gourinchas a souligné dans le rapport du FMI que les perspectives économiques mondiales avaient été stimulées par la constitution de stocks de marchandises par les entreprises en prévision des droits de douane de Trump. « Mais cet effet s’estompera », a-t-il déclaré. Tout en ajoutant : « Cela freinera l’activité économique au second semestre et jusqu’en 2026 ».

Les tarifs douaniers devraient rester élevés et il y a déjà des signes que les prix à la consommation aux États-Unis commencent à augmenter, a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, il souligne que la dépréciation du dollar constitue un facteur inhabituel, jamais observé lors des précédentes tensions commerciales. La baisse du dollar aggrave le choc tarifaire pour les autres pays, prévient-il.

La croissance américaine devrait atteindre 1,9 % en 2025, soit 0,1 point de pourcentage de plus que ses prévisions d’avril, avant d’atteindre 2 % en 2026. Le nouveau projet de loi de réduction d’impôts et de dépenses de Trump devrait augmenter le déficit budgétaire américain de 1,5 point de pourcentage, les recettes douanières compensant cela d’environ la moitié, a déclaré le FMI.

Pour la zone euro, le FMI a augmenté sa prévision de 0,2 point de pourcentage à 1,0 % en 2025; alors que pour 2026, il a laissé sa prévision inchangée à 1,2 %.

Les perspectives de la Chine ont été revues à la hausse par le Fonds, de 0,8 point de pourcentage, à 4,8 % en 2025, reflétant une activité plus forte que prévu au premier semestre de l’année et une réduction significative des tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine après que Washington et Pékin ont déclaré une trêve temporaire.

Le FMI a également relevé ses prévisions de croissance pour la Chine en 2026 de 0,2 point de pourcentage à 4,2 %.

Dans l’ensemble, la croissance devrait atteindre 4,1 % dans les marchés émergents et les économies en développement en 2025 et 4,0 % en 2026, selon le rapport.

Le FMI a également révisé à la hausse ses prévisions pour le commerce mondial de 0,9 point à 2,6 %. Mais il a abaissé ses prévisions pour 2026 de 0,6 point à 1,9 %.

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Accord Trump-Von der Leyen … une capitulation européenne

Lorsqu’une partie capitule, la guerre prend fin, a commenté mardi 29 juillet le quotidien britannique The Guardian, à propos de l’accord Trump-Von der Leyen. 

L’accord Trump-von der Leyen, qualifié de « capitulation » par The Guardian, met en lumière les profondes divisions au sein de l’Union européenne. Malgré un consensus minimal pour éviter une guerre commerciale, cet accord est perçu comme humiliant, asymétrique et peu prometteur à long terme face à un Donald Trump imprévisible. La réaction désordonnée des dirigeants européens illustre l’absence d’unité stratégique et de confiance envers la Commission.

Cette désunion se manifeste dans d’autres dossiers, notamment la guerre en Ukraine, la défense, l’immigration et la suspension de Schengen, où des alliances ponctuelles et sélectives entre certains États membres affaiblissent la cohésion communautaire. Le modèle de cercles concentriques, souvent réactivé par l’Allemagne et la France, ravive le spectre d’une Europe à plusieurs vitesses, minée par des intérêts divergents et des rivalités internes, y compris entre Paris et Berlin.

D’autres analystes, comme Clemens Fust de l’Institut de Munich, craignent également cette situation, évoquant l’« humiliation » d’un accord asymétrique, qui reflète pourtant le véritable équilibre des forces.

L’Europe des cercles et des intérêts asymétriques

La réaction des chefs d’État et de gouvernement de l’UE au contenu de l’accord reflète essentiellement les causes qui y ont finalement conduit. Une Europe qui ne parvient pas à s’entendre sur l’évaluation de l’accord exposé est manifestement une piètre négociatrice pour l’obtenir à l’avance, incarnée par un président de la Commission qui ne bénéficie pas d’une confiance aveugle de la part des 27 titulaires de son mandat.

En entendant Orban dire que Trump « a mangé von der Leyen au petit-déjeuner » et Bayrou parler d’une « journée noire pour l’Europe de la liberté », ou encore en voyant le manque d’enthousiasme de Pedro Sanchez; le bilan initial de Friedrich Merz sur l’action unifiée et coordonnée des Européens qui a donné des résultats paraît déplacé.

Dans un contexte de « polycrise » mondiale, cette fragmentation stratégique remet en cause la capacité de l’UE à parler d’une seule voix sur la scène internationale, tant face aux États-Unis qu’à la Chine ou à la Russie.

Ceux qui ont abordé la question avec calme et selon la logique du « mieux vaut un accord que pas d’accord » le soulignent précisément. Puisque personne ne peut connaître les intentions de Trump ni prédire ses futures attaques, l’Europe devra s’unir si elle veut conserver un espoir face à lui. Seule une ligne commune permettra de faire face à un acteur impitoyable et risqué. La situation est similaire avec la Chine, comme l’a montré le récent sommet de Pékin, dont le résultat a également été médiocre.

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Le Maroc investit 6 milliards de dollars dans de nouveaux projets pétroliers et gaziers

Le Maroc se prépare à mettre en œuvre un plan d’expansion pétrolière et gazière de 6 milliards de dollars. C’est ce qu’indique un rapport d’OG Analysis publié le 30 juillet. Il s’intitule : « Une analyse stratégique du marché marocain du pétrole et du gaz jusqu’en 2032 ».

Il est précisé que ce plan vise à développer les infrastructures de gaz naturel liquéfié, les réseaux de pipelines et les réservoirs de stockage. Soutenant ainsi la croissance industrielle et réduisant la dépendance du Maroc aux importations de combustibles fossiles.

Le rapport montre que le Maroc se concentre sur le renforcement de ses capacités d’exploration et de production dans des zones telles que Guercif et les zones offshore. Et ce, avec la participation d’entreprises internationales telles que Sound Energy et Chariot Oil & Gas, selon le site marocain Al Oumk.

OG Analysis a également souligné les efforts visant à moderniser la raffinerie de Mohammedia pour lui permettre de traiter une variété de pétroles bruts. Et ce, en réponse à la demande locale croissante de produits pétroliers.

Outre l’intégration des sources d’énergie renouvelables dans les politiques environnementales nationales pour atteindre les objectifs de neutralité carbone, de nouvelles réserves d’hélium ont été découvertes dans la région de Guercif, élargissant la base de ressources naturelles du pays.

La même source relève que les réformes structurelles et les incitations juridiques ont contribué de manière significative à améliorer le climat d’investissement. Tandis que les projets d’infrastructures dans les ports de Jorf Lasfar et de Mohammedia renforcent la position du Maroc en tant que plaque tournante régionale pour le commerce de l’énergie.

Par ailleurs, la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a déclaré que les projets d’interconnexion énergétique entre le Maroc, les pays d’Afrique de l’Ouest et l’Europe nécessitent des investissements dépassant 25 milliards de dollars, nécessitant une coopération stratégique pour atténuer les risques et assurer un financement adéquat des secteurs public et privé.

Le ministre a expliqué que le Maroc est tenu de tripler ses investissements dans les énergies renouvelables. Il doit les quintupler dans les réseaux électriques et dans les énergies conventionnelles sur une base annuelle. Et ce, pour répondre aux besoins croissants et atteindre les objectifs climatiques et de développement.

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L’Asie absorbe 80 % des exportations pétrolières irakiennes

Les exportations moyennes de pétrole de l’Irak se situent entre 3,25 et 3,5 millions de barils par jour.

La direction générale de l’Organisation nationale de commercialisation du pétrole (SOMO – pour State Oil Marketing Organization) indique a que les marchés asiatiques absorbent 80 % des exportations totales de pétrole irakien. « Les exportations moyennes de pétrole de l’Irak se situent entre 3,25 et 3,5 millions de barils par jour. Et ce, conformément aux engagements du pays envers l’OPEP et aux décisions de ses alliés », ajoute l’organisation. Le pays prévoit d’augmenter sa capacité d’exportation de pétrole brut à 5,25 millions de barils par jour d’ici 2028.

A noter que les exportations pétrolières irakiennes sont destinées à trois marchés principaux. Tout d’abord, celui du Proche et de l’Extrême-Orient, représentant 78 à 80 % du total. Ensuite, le reste va aux marchés européen et américain, révèle l’agence de presse allemande DPA.

L’Irak exporte également des cargaisons de pétrole noir, de naphta, de carburéacteur, de condensats et de gaz naturel liquéfié. De même qu’il prévoit d’exporter du gazole selon un calendrier spécifique pour le trafic de pétroliers via les ports de Khor al-Zubair et d’Umm Qasr dans le sud de l’Irak, pour un total de 68 millions de barils en 2024.

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Les tarifs douaniers de Trump coûteront 2 000 milliards de dollars à l’économie mondiale

La politique commerciale du président américain ralentit les investissements et remodèle les chaînes d’approvisionnement, selon Bloomberg.

Les retombées mondiales des droits de douane imposés par Donald Trump devraient anéantir 2 000 milliards de dollars de l’économie mondiale d’ici 2027 en raison des perturbations du commerce et des investissements, rapporte Bloomberg lundi 28 juillet.

Le FMI et l’OCDE ont tous deux revu à la baisse leurs prévisions de croissance mondiale, invoquant les perturbations liées aux tarifs douaniers.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump s’est lancé dans une campagne de taxes douanières visant à protéger les fabricants américains et à combler les déficits commerciaux. En avril, il a instauré un droit de douane général de 10 % sur toutes les importations et des droits de douane plus élevés pour certains pays jugés comme ayant des pratiques commerciales déloyales envers les Etats-Unis. Certains droits de douane ont été suspendus pour des raisons de négociations commerciales, mais devraient entrer en vigueur le 1er août.

Selon Bloomberg, le niveau global des droits de douane américains est désormais le plus élevé depuis les années 1930, soit environ six fois plus qu’à l’arrivée de Trump au pouvoir. Cette politique pousse déjà les entreprises à geler leurs dépenses d’investissement, à réorienter leurs chaînes d’approvisionnement et à réduire leurs marges pour absorber la hausse des coûts.

« Le coup porté à l’économie mondiale atteindra 2 000 milliards de dollars d’ici la fin de 2027 par rapport à sa trajectoire d’avant la guerre commerciale », indique l’article.

À l’échelle mondiale, les investissements directs étrangers, considérés comme essentiels à la croissance économique à long terme, devraient connaître une nouvelle baisse cette année…

Les négociations tarifaires sont « mauvaises pour l’investissement », a déclaré Daniel Harenberg, économiste en chef chez Oxford Economics, les qualifiant de « taxe qui met du sable dans les roues des chaînes d’approvisionnement et du commerce mondial ».

A noter qu’à l’approche de la date limite pour l’imposition des droits de douane, des responsables américains rencontreront des représentants chinois cette semaine. D’autres accords majeurs, notamment avec le Canada, le Mexique, l’Inde et la Corée du Sud, sont toujours en suspens.

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Allemagne : déficit budgétaire de 172 milliards d’euros dans le budget 2027-2029

Un déficit de 172 milliards d’euros pour le budget 2027-2029, soit 28 milliards de plus que l’estimation précédente du gouvernement. C’est la somme enregistrée dans la planification budgétaire fédérale de l’Allemagne jusqu’en 2029. Laquelle devrait être approuvée par le cabinet demain, mercredi 30 juillet.

Les précédents calculs du gouvernement faisaient état d’un déficit de 144 milliards d’euros. Mais selon de nouveaux chiffres révélés le 28 juillet par les médias allemands citant des sources gouvernementales, il s’élèvera finalement à 172,1 milliards. Selon la première chaîne de télévision publique allemande, le projet souligne l’existence d’un « besoin d’action particulièrement important ».

Le déficit budgétaire de l’Allemagne s’est creusé en partie grâce au « stimulant de la croissance » que constituent les allégements fiscaux pour les entreprises. Mais aussi à l’augmentation du nombre de bénéficiaires de la « pension de maternité » à compter du 1er janvier 2027, soit un an plus tôt que prévu initialement.

Le journal BILD, citant des sources au sein du ministère fédéral des Finances, rapporte que le gouvernement devra économiser 34 milliards d’euros en 2027, 63 milliards en 2028 et 74 milliards en 2029.

Selon l’accord de la coalition, le gouvernement vise à réduire le nombre de fonctionnaires ministériels de 2 % par an et à diminuer les coûts administratifs de 10 %. Les programmes de financement ont déjà été réduits d’un milliard d’euros, tout comme les dépenses de développement.

Le ministre des Finances, Lars Klingbeil, a déclaré que ses efforts d’économies s’appuieraient sur les propositions des commissions de la protection sociale concernant les coupes dans les soins de santé, les retraites et la politique sociale dans son ensemble.

Le débat budgétaire débutera le 23 septembre et devrait s’achever avec l’approbation du plan le 28 novembre. Son montant total s’élève à 520,5 milliards d’euros. Soit une augmentation de 3,5 % par rapport à 2025.

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OPEP+ met la pression : respect strict des quotas exigé

Le Comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+ (JMMC) s’est réuni par vidéoconférence, lundi 28 juillet. Et ce, pour discuter des conditions du marché et de l’engagement des États membres à ajuster leur production.

Selon un communiqué de presse obtenu par la Plateforme ‘Energy’ basée à Washington, le Comité  de l’OPEP+

a réitéré l’importance de parvenir au plein respect des quotas de production et des compensations.

Le Comité ministériel a appelé les pays qui n’ont pas atteint la pleine conformité à soumettre des plans de compensation mis à jour au secrétariat de l’OPEP d’ici le 18 août 2025.

Comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+

Selon les détails fournis par le communiqué, le Comité a examiné les données de production de pétrole brut pour mai et juin 2025 et a noté la conformité globale des pays de la coalition.

Le Comité assure vouloir continuer de surveiller le respect des ajustements de production décidés lors de la 38e réunion ministérielle, tenue le 5 décembre 2024, et des ajustements de production volontaires supplémentaires annoncés par certains pays de l’OPEP+, comme convenu lors de la 52e réunion ministérielle tenue par le Comité ministériel le 1er février 2024.

Le secrétariat de l’OPEP a publié une déclaration précisant que la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+ n’a pas le pouvoir de prendre des décisions sur les niveaux de production.

Il a précisé que les affirmations liant la réunion du Comité ministériel conjoint à des changements de production ou à des ajustements volontaires effectués par le G8 sont inexactes et ne relèvent pas de sa compétence.

Plan visant à éliminer progressivement les réductions volontaires de production

Le groupe, qui comprend l’Arabie saoudite, la Russie, les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Irak, l’Algérie, Oman et le Kazakhstan, a décidé d’accélérer encore le plan en augmentant la production d’environ 548 000 barils par jour en août 2025, par rapport aux augmentations précédentes de 411 000 barils par jour convenues pour mai, juin et juillet.

Ce rythme est quatre fois plus rapide que le plan initial de l’alliance, qui prévoyait d’éliminer 2,2 millions de barils par jour de réductions volontaires de la production pétrolière à un rythme de 137 000 barils par jour par mois entre avril 2025 et septembre 2026.

L’approbation par les huit pays de cette augmentation plus importante signifie qu’ils récupéreront près de 80 % de l’augmentation prévue, qui comprend un ajustement de 300 000 barils par jour lié au niveau de référence des Émirats arabes unis, en seulement cinq mois.

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Medvedev : chaque nouvel ultimatum de Trump est un pas vers la guerre

Chaque nouvel ultimatum de Donald Trump est une menace et un pas vers une guerre russo-américaine. C’est ce qu’a déclaré, lundi 28 juillet, le vice-président du Conseil de sécurité et ancien président russe, Dmitri Medvedev, commentant la menace du président américain qui donne 10 à 12 jours pour un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

Medvedev, dans un message sur X diffusé lundi soir, a accusé Trump de jouer au jeu de l’ultimatum avec la Russie. Mais il a averti le président américain que « la Russie n’est pas Israël, ni même l’Iran ».

Son message en détail : « Trump joue au jeu de l’ultimatum avec la Russie : 50 jours ou 10… Il devrait se rappeler deux choses :

  1. La Russie n’est ni Israël ni même l’Iran.
  2. Chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre. Non pas entre la Russie et l’Ukraine, mais contre son propre pays. Ne suivez pas la voie de Joe l’endormi », a écrit Medvedev avec humour.

Un accord « anti-russe » 

Dmitri Medvedev avait auparavant indiqué que le cadre de l’accord conclu entre l’Union européenne et les États-Unis était « anti-russe ». Le comparant à une interdiction de facto d’acheter du pétrole et du gaz russes.

La Russie a répété à plusieurs reprises que le GNL américain était bien plus cher que le GNL russe. L’UE, qui a imposé des sanctions draconiennes à Moscou en raison de sa guerre en Ukraine, cherche depuis longtemps à réduire ses achats de pétrole et de gaz russes. Il a prédit que l’impact sur l’Europe et ses citoyens serait désastreux, car ils devraient payer plus cher leur énergie.

« Bien sûr, l’accord est clairement anti-russe en interdisant l’achat de notre propre pétrole et de notre propre gaz », a écrit Medvedev.

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L’Inde devient le 1er exportateur de smartphones vers les États-Unis, devant la Chine

L’Inde a dépassé la Chine pour devenir le premier exportateur de smartphones vers les États-Unis. Et ce, dans un contexte d’incertitude concernant les tarifs douaniers. C’est ce qu’il ressort des données du leader mondial de la technologie « Canalys » publiées mardi 29 juillet. 

Plus précisément, les smartphones assemblés en Inde ont représenté 44 % des importations de smartphones aux États-Unis au deuxième trimestre; contre seulement 13 % à la même période en 2024. En fait, le volume total de smartphones fabriqués en Inde a augmenté de 240 % par rapport à l’année précédente, révèle Canalys.

En revanche, la part de la Chine dans les exportations de smartphones vers les États-Unis a chuté à 25 % au cours du trimestre clos en juin, indique la même source.

La part du Vietnam dans les exportations de smartphones vers les États-Unis était également supérieure à celle de la Chine, à 30 %.

Une implantation accélérée d’Apple

A cet égard, l’augmentation des expéditions en provenance d’Inde est en grande partie due à l’accélération de l’implantation d’Apple dans ce pays, dans un contexte d’incertitude commerciale accrue entre les États-Unis et la Chine. C’est ce qu’a déclaré Sanyam Chaurasia, analyste principal chez Canalys. Une première pour l’Inde qui exporte davantage de smartphones vers les États-Unis que vers la Chine.

D’ailleurs, certaines informations montrent qu’Apple accélérerait ses projets de fabrication de la plupart des iPhones vendus aux États-Unis dans des usines en Inde.

A noter que le président américain Donald Trump a menacé Apple de droits de douane supplémentaires et a exhorté le PDG de la société, Tim Cook, à fabriquer ses iPhones aux États-Unis. Ce qui, selon les experts, serait presque impossible, car cela ferait grimper les prix des iPhones.

Alors que de nombreux produits clés d’Apple, notamment les iPhones et les ordinateurs portables Mac, ont bénéficié d’exemptions des « tarifs réciproques » de Trump, les responsables ont averti qu’il pourrait s’agir d’un répit temporaire.

Ses concurrents mondiaux, Samsung Electronics et Motorola, tentent également de déplacer l’assemblage des smartphones destinés aux États-Unis vers l’Inde. Bien que leur démarche ait été nettement plus lente et limitée en termes d’échelle par rapport à celle d’Apple, relève Canalys.

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Moody’s relève la note de crédit de la Turquie de « B1 » à « Ba3 »

L’économie de la Turquie revient à un cercle vertueux, surmontant les turbulences du marché survenues en mars dernier. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Mehmet Simsek.

Tous les indicateurs économiques, y compris les réserves de change du pays et l’indice boursier BIST 100, sont revenus aux niveaux où ils étaient à la mi-mars, suite aux mesures prises pour surmonter cette crise. Ainsi a affirmé Mehmet Simsek, sur la chaîne de télévision Kanal 7.

Il est rappelé que les turbulences à la Bourse turque ont été provoquées par l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal opposant politique du président, Tayyip Erdogan, le 19 mars. Elles avaient conduit à l’épuisement des réserves de change du pays, obligeant la Banque centrale à relever les taux d’intérêt.

La Banque centrale turque a récemment réduit la semaine dernière son taux d’intérêt de 300 points de base, à 43 %, poursuivant un cycle d’assouplissement monétaire qu’elle avait été contrainte d’interrompre temporairement en mars.

L’agence de notation Moody’s a relevé vendredi 25 juillet la note de crédit de la Turquie de « B1 » à « Ba3 », invoquant une meilleure crédibilité de la politique monétaire, une baisse de l’inflation et une réduction des déséquilibres économiques.

Le gouvernement turc prévoit que l’inflation se situera en fin d’année « dans la fourchette moyenne à élevée des prévisions de la banque centrale. Nous anticipons un taux inférieur à 29 % », a déclaré Mehmet Simsek.

L’inflation a ralenti à 35 % en Turquie en juin. La banque centrale estime que l’inflation sera contenue à 24 % d’ici la fin de l’année, avec une fourchette de prévision comprise entre 19 % et 29 %.

Toutefois, la croissance économique est restée inférieure aux prévisions ces derniers mois. Et il existe une « forte probabilité » d’un écart limité des recettes publiques par rapport à l’objectif, a déclaré M. Simsek.

Sur la base d’une feuille de route triennale pour l’économie turque annoncée en septembre dernier, le gouvernement turc prévoit une croissance du PIB de 4 % cette année. Selon les prévisions médianes de 34 économistes interrogés par Reuters entre le 18 et le 23 juillet, la croissance du PIB turc sera de 2,8 % cette année. Soit moins que les 3,2 % prévus en 2024.

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L’accord commercial entre les États-Unis et l’UE est déséquilibré, estime Benjamin Haddad

Benjamin Haddad, ministre français délégué chargé de l’Europe, a déclaré ce lundi 28 juillet que le cadre commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis comporte certains éléments positifs – comme des exemptions pour des secteurs français clés à l’instar des boissons alcoolisées -, mais reste « déséquilibré ».

« L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis offrira une stabilité temporaire aux opérateurs économiques menacés par l’escalade des tarifs douaniers américains; mais il est déséquilibré », a écrit M. Haddad sur la plateforme X.

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Merz : l’accord UE-États-Unis empêche une guerre commerciale

Le projet d’accord commercial conclu dimanche 27 juillet entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est bon. Car il évite une guerre commerciale et un coup dur pour le secteur automobile. C’est ce qu’a déclaré le chancelier allemand, Friedrich Merz, à l’annonce à partir de l’Ecosse dudit accord.

« Cet accord a permis d’éviter un conflit commercial qui aurait durement touché l’économie allemande, tournée vers l’exportation », rapporte un communiqué.

« Cela est particulièrement vrai pour l’industrie automobile, où les droits de douane actuels de 27,5 % seront réduits de près de moitié, à 15 % », ajoute-t-il.

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Trump gèle les restrictions à l’exportation de technologies vers la Chine

Le président américain Donald Trump a décidé de geler les restrictions sur les exportations de technologies américaines vers la Chine pour éviter d’entraver les négociations commerciales de Washington avec Pékin et pour lui permettre de rencontrer son homologue chinois Xi Jinping, prochainement. C’est ce que rapporte le Financial Times, citant des sources proches du dossier.

A Stockholm, les représentants des gouvernements des deux plus grandes économies du monde doivent se réunir à nouveau pour des négociations commerciales – leur troisième cycle, après ceux précédents à Genève et à Londres. La Chine doit se résoudre à un accord final avec les États-Unis jusqu’au 12 août. Et ce, après les accords préliminaires conclus entre Pékin et Washington en mai et juin, mettant fin à l’escalade des échanges tarifaires.

Selon Reuters, peu de progrès sont attendus dans les négociations entre les États-Unis et la Chine. Les analystes estimant qu’une nouvelle prolongation de 90 jours de la trêve sur les tarifs douaniers et les contrôles à l’exportation conclue à la mi-mai est probable.

Une éventuelle prolongation permettrait d’éviter une nouvelle escalade. De même qu’elle faciliterait la planification d’une éventuelle rencontre entre Trump et le président chinois Xi Jinping fin octobre ou début novembre.

Par ailleurs, notons que l’administration Trump s’apprête à imposer de nouveaux tarifs douaniers qui affecteront la Chine dans quelques semaines. Avec dans le viseur, notamment, les semi-conducteurs, les produits pharmaceutiques, les grues de chargement de navires et d’autres produits.

« Nous sommes très proches d’un accord avec la Chine. Nous avons effectivement conclu un accord avec elle; mais nous verrons comment cela se passe », a déclaré Trump aux journalistes dimanche.

Enfin, soulignons que les discussions d’aujourd’hui entre les États-Unis et la Chine se déroulent dans le sillage de l’accord commercial conclu avec l’UE pour des droits de douane de 15 % sur la plupart des produits européens.

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Ursula von der Leyen : l’accord avec les USA « apporte de la certitude en période d’incertitude »

« L’accord apporte de la certitude en ces temps incertains ». C’est ce qu’a déclaré, dimanche 27 juillet 2025, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Et ce, peu après sa rencontre avec le président américain Donald Trump à Turnberry, en Écosse. Laquelle a abouti à un accord commercial entre l’UE et les États-Unis, qui comprend des droits de douane de 15 % sur les exportations européennes.

Ursula von der Leyen a souligné que l’accord conclu « offre stabilité et prévisibilité aux citoyens et aux entreprises des deux côtés de l’Atlantique ». Tout en ajoutant qu’il s’agit d’un accord entre les deux plus grandes économies du monde, avec des transactions commerciales de 1,6 billion d’euros par an.

« Quelques semaines seulement après le sommet de l’OTAN, il s’agit du deuxième élément constitutif réaffirmant la coopération transatlantique », souligne la présidente de la Commission européenne.

Que prévoit l’accord ?

Se référant spécifiquement aux détails de l’accord commercial, Mme von der Leyen a souligné qu’un « taux tarifaire unique de 15 % » est prévu pour la grande majorité des exportations de l’UE. Il s’applique à la plupart des secteurs, y compris les voitures, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques.

Elle a également indiqué que des droits de douane nuls avaient été convenus sur un certain nombre de produits stratégiques : tous les aéronefs et leurs composants, des produits chimiques, des médicaments génériques, des produits agricoles, les ressources naturelles et les matières premières essentielles. « Nous continuerons à œuvrer pour ajouter davantage de produits à cette liste », a indiqué Ursula von der Leyen.

Concernant l’acier et l’aluminium, elle a déclaré que l’UE et les États-Unis étaient confrontés au défi extérieur commun de la surcapacité mondiale. Dans ce contexte, ils collaboreraient pour garantir une concurrence mondiale équitable et réduire les obstacles entre eux.

Enfin,  Mme von der Leyen a souligné qu’il avait été convenu de renforcer la coopération UE-États-Unis dans le secteur énergétique. « L’achat de produits énergétiques américains diversifiera nos sources d’approvisionnement et contribuera à la sécurité énergétique de l’Europe ». Le gaz naturel et le pétrole russes seraient remplacés par d’importants achats de gaz naturel liquéfié, de pétrole et de combustible nucléaire américains, d’une valeur de 750 milliards de dollars sur trois ans.

Interrogée sur sa rencontre avec le président américain, qui a duré environ une heure, la présidente de la Commission européenne a déclaré que les discussions avaient été « difficiles » mais « équitables », qualifiant le résultat de « bon » et « satisfaisant ». Elle a admis que les droits de douane de 15 % constituent certes un défi pour certains, mais qu’ils permettent de maintenir l’accès au marché américain.

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Chevron peut reprendre ses opérations au Venezuela

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé, vendredi 25 juillet, que le géant pétrolier américain Chevron avait obtenu l’approbation du gouvernement américain pour reprendre ses activités dans le pays, notamment le pompage de brut, qu’il avait suspendu en mai, après la révocation d’un permis spécial qui lui avait été accordé par une décision de Donald Trump.

« Chevron a été informée de la délivrance de permis qui lui permettent de reprendre ses activités au Venezuela », a affirmé Maduro lors d’une interview avec la chaîne de télévision teleSUR.

En effet, le président américain a annoncé fin février la révocation de la licence accordée à Chevron en novembre 2022 par son prédécesseur, Joe Biden, pour maintenir des opérations limitées au Venezuela. Le géant pétrolier a toutefois été autorisé à garantir le maintien de ses installations dans ce pays d’Amérique latine.

Rappelons que les relations entre Caracas et Washington sont tendues depuis des années. Les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 2019, lorsque les États-Unis et leurs alliés ont contesté la réélection de Maduro. Washington a imposé des sanctions et un embargo sur le pétrole vénézuélien.

Néanmoins, les canaux de communication restent ouverts, comme le démontre la récente libération de prisonniers américains au Venezuela en échange de plus de 200 citoyens de ce pays latino-américain qui ont été expulsés des États-Unis et transférés dans une prison de haute sécurité au Salvador au début de cette année.

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