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Giorgia Meloni à Tunis ce jeudi 31 juillet

Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, est attendue à Tunis pour une visite de travail le jeudi 31 juillet 2025.

C’est ce qu’indique un communiqué publié par la présidence de la République tunisienne tôt dans la matinée de ce jeudi.

Quelques jours après avoir reçu à Rome le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, Georgia Meloni vient à Tunis pour rencontrer le président tunisien, Kaïs Saïed. Sans doute pour parler de coopération économie et sécuritaire.

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Visa refusé : l’Algérie parmi les nationalités les plus rejetées au monde

Dans un monde où le passeport devrait ouvrir les frontières, il sert parfois à les refermer. D’après les données publiées récemment par Imperial Citizenship, l’Algérie figure au 4ᵉ rang mondial, derrière le Nigeria, la Syrie et l’Afghanistan, des nationalités les plus fréquemment confrontées au refus de visa, avec un taux de rejet atteignant 43 %.

Derrière ces chiffres, une réalité brutale : des milliers d’Algériens voient leurs projets d’études, de travail ou de voyage brisés, non pour des raisons individuelles, mais à cause de leur nationalité, regrette le site algérien.

Demander un visa est déjà un processus complexe. Mais pour les Algériens, cela relève souvent de l’épreuve. Dossiers volumineux, frais élevés, justificatifs à répétition, délais longs et, au bout du compte, un simple « non » – souvent sans justification officielle.

Ce refus n’est pas une abstraction statistique. « Concrètement, il signifie des étudiants privés d’avenir, des chercheurs empêchés de collaborer à l’international, des familles séparées, et des talents découragés. Une injustice structurelle qui alimente un sentiment d’exclusion et pousse parfois les plus déterminés à l’exil définitif ».

Un passeport, deux mondes

L’indice Henley Passport Index, publié le 22 juillet 2025, classe l’Algérie à la 81ᵉ place mondiale en termes de liberté de circulation, avec un accès à seulement 55 destinations sans visa préalable ou avec visa à l’arrivée. À l’échelle africaine, le passeport algérien se classe 34ᵉ sur 54, au même niveau que le Mali.

À l’autre bout du spectre, des pays africains comme les Seychelles (156 destinations) ou l’Île Maurice (149) démontrent qu’une stratégie diplomatique active peut améliorer considérablement la mobilité de leurs citoyens, rapporte algerie360.com.

Pour de nombreux jeunes Algériens, ajoute la même source, cette réalité est vécue comme une inégalité de traitement. Dans une époque qui valorise la mobilité, l’interconnexion et l’ouverture, être limité par son passeport est plus qu’un désagrément : c’est un obstacle à l’épanouissement personnel, professionnel et académique.

Appel à repenser la mobilité algérienne

« Cette situation pose une question fondamentale : comment permettre aux Algériens d’accéder plus librement au monde ? », s’interroge algerie360.com. Et de répondre : « Les solutions existent : renforcer les relations bilatérales, négocier des accords de mobilité ciblés, améliorer la transparence des procédures, et surtout, changer l’image diplomatique du pays à l’international. Il ne s’agit pas seulement d’améliorer un classement, mais de donner à chaque citoyen la possibilité de construire son avenir au-delà des frontières ».

Plus facile à dire qu’à faire.

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Kaïs Saïed : « La Tunisie ne sera pas une proie facile aux mains des lobbies »

« Un pays truffé de richesses et de potentialités, la Tunisie ne sera pas une proie facile aux mains des lobbies et de leurs auxiliaires à quelque niveau que ce soit ».

Voilà l’avertissement du président de la République, Kais Saïed, adressé à qui veut l’entendre.

Les propos du chef de l’Etat ont été exprimés, lors d’une réunion tenue, mercredi 30 juillet 2025, au palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, en présence des ministres des Finances et de l’Economie, rapporte un communiqué de la présidence de la République.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a souligné que le travail se poursuit sans relâche ni répit afin d’éradiquer la misère et de lutter contre la privation.

Il a, dans ce contexte, tancé les responsables en poste en mal de sobriété et d’austérité et qui sont indifférents aux souffrances des citoyens, soulignant qu’ils ne sont pas à la hauteur de la responsabilité qui leur incombe. « Ceux-ci doivent céder leur place aux jeunes patriotes imprégnés de l’idée de contribuer énergiquement à la bataille de la libération nationale », a-t-il encore asséné.

Lire aussi : Kaïs Saïed : « La lutte pour la libération, un combat entre le peuple et un système en crise »

Plan de développement et loi des finances 2026

Sur un autre plan, le président Saïed a évoqué une série de dossiers, dont notamment le bilan des réunions tenues avec les membres des conseils locaux et régionaux avant l’élaboration du rapport de synthèse sur les plans de développement au triple niveau régional, des districts et national.

A ce titre, le chef de l’État a mis l’accent sur la nécessité d’inscrire le projet de loi de finances pour l’année à venir dans le cadre des résultats préliminaires découlant de ces réunions, dès lors que « la loi de finances n’est pas une simple palette de chiffres et de taux mais plutôt une illustration des choix du peuple dans tous les domaines ».

Et le président de la République d’ajouter que le schéma de développement, qui fait objet de quête, est pourtant facile à identifier. Ses contours étant définis par le peuple tunisien, a-t-il dit, les parties qui en sont concernées n’ont plus qu’à œuvrer à le concrétiser.

Demander des comptes et non un règlement des comptes

Tout en rappelant le droit du peuple tunisien à demander des comptes à ceux qui sont à l’origine de ses souffrances pendant des décennies durant, le chef de l’Etat a précisé que la redevabilité ne signifie nullement un « règlement de comptes » mais plutôt se fier à une justice équitable qui fait référence à la loi.

S’adressant à « ceux qui cherchent à faire remonter le temps en arrière », le président Saïed a souligné que le peuple tunisien est ferment résolu à aller de l’avant, animé d’une volonté inflexible ne pouvant être entamée par les rumeurs, les mensonges et les campagnes virulentes fusant de l’étranger et de la Tunisie.

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Américains et Chinois d’accord pour prolonger leur trêve tarifaire

Les négociateurs américains et chinois ont conclu, mardi 29 juillet, leur dernier cycle de négociations commerciales à Stockholm avec un accord visant à prolonger la trêve tarifaire. C’est ce qu’a déclaré le négociateur commercial chinois, Li Chenggang, sans donner de détails sur cette prolongation, rapporte Bloomberg

Les discussions ont été franches et approfondies, a souligné Li Chenggang. Tout en ajoutant que les deux parties poursuivront leur communication étroite à l’avenir. L’agence de presse chinoise Chine nouvelle a qualifié les discussions de « constructives », et que les deux pays « continueront à travailler » pour prolonger leur trêve commerciale.

Ces discussions pourraient ouvrir la voie à une rencontre entre les présidents américain et chinois, respectivement Donald Trump et Xi Jinping, cette année. Cependant, Trump nie avoir sollicité une telle rencontre, et les responsables de Pékin n’en ont fait aucune mention.

A noter qu’après avoir menacé pendant des mois les partenaires des Etats-Unis de droits de douane élevés, Trump a réussi à conclure des accords commerciaux avec l’Union européenne, le Japon et d’autres pays. Mais la puissance économique de la Chine et son contrôle d’une grande partie du commerce mondial des terres rares rendent ces négociations particulièrement complexes.

En mai, les deux parties ont renoncé à s’imposer mutuellement des droits de douane à trois chiffres, ce qui aurait équivalu à un embargo commercial bilatéral. Mais les chaînes d’approvisionnement et les marchés financiers pourraient être confrontés à de nouvelles turbulences en l’absence d’accord, après cette trêve.

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Mazarine et l’ETAP font revivre la magie des colonies à El Faouar

Dans le cadre de leur engagement en faveur du développement social à El Faouar (gouvernorat de Kébili), où elles exercent leurs activités en Tunisie, la société pétrolière Mazarine Energy et son partenaire, l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), ont récemment organisé une série d’actions solidaires visant à améliorer les conditions de vie dans la région.

La première action a récompensé la réussite et l’excellence scolaires. Elle a bénéficié à 81 élèves du lycée d’El Faouar (un record) ayant réussi leur baccalauréat en 2025.

La deuxième initiative, lancée au cours du mois de juillet par Mazarine Energy et l’ETAP, a été organisée en collaboration avec l’Organisation nationale de l’enfance tunisienne (ONET). Elle a permis de financer des colonies de vacances pour 50 enfants orphelins ou issus de familles démunies de la région d’El Faouar, âgés de 8 à 14 ans. Ces enfants ont ainsi pu profiter d’un excellent séjour à Hammamet, d’une durée d’environ dix jours.

A rappeler que cette initiative avait été lancée en 2023, avec l’organisation d’un premier séjour à Zarzis pour 40 enfants. En 2024, le nombre de bénéficiaires est passé à 50 enfants pour des colonies organisées dans le gouvernorat de Monastir.

Ces actions variées s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie sociale de long terme menée par Mazarine Energy et l’ETAP à El Faouar. Elles font partie d’un vaste programme de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), visant à améliorer durablement les conditions de vie dans la région.

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Les cryptomonnaies bannies en Algérie : sanctions et implications

« Un coup de tonnerre réglementaire s’abat sur les cryptomonnaies en Algérie. Dans une décision sans appel, le pays tourne définitivement le dos à toute forme d’usage, de création ou d’échange des monnaies virtuelles ». C’est par ces deux phrases que le site algerie360.com décrit la nouvelle donne de la cryptomonnaie en Algérie, citant le Journal officiel. 

Ainsi, après le Maroc, l’Algérie vient à son tour d’interdire tout usage des monnaies virtuelles dans le pays.

En effet, le nouveau texte de loi 25-10, publié dans le Journal officiel n°48 du 24 juillet 2025, révise en profondeur la législation existante sur « la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en y intégrant un volet strictement répressif à l’encontre des actifs numériques ».

Autrement dit, le gouvernement algérien entend « refermer la porte à un univers perçu comme opaque, instable et hors de contrôle ». Et ce, au moment même où les usages non réglementés des cryptomonnaies se multiplient à travers le monde.

Le nouveau texte vient renforcer la loi 05-01 de 2005 en y insérant des dispositions précises et radicales. Ainsi, « plus aucune tolérance ne sera accordée aux transactions ou activités liées aux devises numériques », écrit algerie360.com.

Mais il va bien au-delà d’une simple interdiction d’usage. Car, le nouvel article 6 bis intégré à la loi, stipule que sont désormais interdits :

  • l’émission d’actifs virtuels de toute nature ;
  • leur achat, leur vente ou leur détention ;
  • leur usage comme moyen de paiement ou d’investissement ;
  • leur promotion ou leur publicité, sous quelque forme que ce soit ;
  • l’exploitation ou la création de plateformes d’échange ou de portefeuilles électroniques associés.

Comprendre dans ce cadre que, en Algérie, «… même la seule possession d’une cryptomonnaie comme le Bitcoin ou le Tether (USDT) est dorénavant considérée comme un acte délictueux sur le territoire national ».

Sanctions pénales et financières pour les contrevenants

L’article 31 bis indique que cette interdiction s’accompagne d’autres sanctions. Ledit article « établit un régime répressif modulé en fonction de la gravité de l’infraction, allant jusqu’à des peines de prison ferme ».

De ce fait, toute personne contrevenant à ces dispositions encourt :

  • une peine de prison de 2 mois à 1 an ;
  • une amende allant de 200 000 à 1 000 000 de dinars algériens ;
  • ou les deux à la fois, selon la nature et la gravité de la violation.

En clair, le législateur algérien vise à dissuader formellement toute tentative de recours aux cryptomonnaies, qu’elle soit à titre personnel, professionnel ou spéculatif. « Le texte ne laisse aucune ambiguïté : aucune forme d’utilisation n’échappe désormais à la vigilance des autorités ».

Volonté de transparence financière

Toujours selon notre source, « cette évolution législative s’inscrit dans une dynamique plus large de contrôle et de sécurisation du système financier national. Pour les pouvoirs publics, il s’agit avant tout de répondre aux risques croissants que représentent les cryptomonnaies dans les circuits économiques ».

Par cette loi 25-20 du 24 juillet, l’Algérie compte suivre une ligne de conduite ferme face aux défis posés par les monnaies numériques ; lesquelles, en plus de leur volatilité, sont souvent associées à « des pratiques frauduleuses, du financement illicite à l’évasion fiscale ».

Mais une question se pose : les cryptomonnaies ne sont dépourvues d’aucune utilité ? Ne vaudrait-il pas encadrer leurs usages en mettant en place des garde-fous ?

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Tunisie : Loukil Group passe à l’assemblage du camion Eicher Pro 2049 Diesel 

Le Groupe Loukil poursuit son développement stratégique dans le secteur des véhicules industriels avec une nouvelle étape majeure : le lancement de l’assemblage du camion Eicher Pro 2049 Diesel au sein de l’usine UNITED AFRICAN AUTO INDUSTRIES (UAAI), située à Ben Arous.

Ce modèle, reconnu pour sa robustesse, sa fiabilité et sa polyvalence, est initialement proposé en version électrique sur d’autres marchés. Pour répondre aux spécificités du marché tunisien et maghrébin, le Pro 2049 sera introduit dans une version Diesel, mieux adaptée aux besoins locaux actuels en matière d’infrastructure et d’exploitation avec une PTAC de 2.5 T.

L’assemblage en SKD (Semi Knocked Down) sera assuré par UAAI, l’unité industrielle du Groupe Loukil spécialisée dans le montage de véhicules utilitaires et industriels, nous apprend une source bien informée. La distribution commerciale sera prise en charge par Loukil Véhicules Industriels (LVI), représentant officiel de la marque EICHER en Tunisie depuis 2021.

Le camion Eicher Pro 2049 Diesel se positionne comme un utilitaire léger idéal pour les usages urbains et interurbains. Doté d’un moteur performant, d’une cabine moderne et d’une charge utile optimisée, il cible les besoins des professionnels du transport, de la logistique et des services, explique la même source.

Avec cette nouvelle étape, le Groupe Loukil affirme sa vision industrielle ambitieuse, en valorisant le montage local, la création d’emplois qualifiés et le transfert de savoir-faire dans le secteur automobile.

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Kaspersky plaide pour plus de transparence dans l’utilisation de l’IA

L’IA (Intelligence artificielle) est une arme à double tranchant : si elle permet des gains d’efficacité significatifs et offre de nouvelles opportunités pour les entreprises comme pour les particuliers, elle peut aussi être utilisée à mauvais escient par les cybercriminels pour, entre autres, faciliter la création de logiciels malveillants. Selon une récente étude Kaspersky, 52 % des entreprises dans le monde craignent une perte de confiance de leurs clients si elles n’améliorent pas leur protection contre les cyberattaques utilisant l’IA. Parallèlement, 41 % déclarent ne pas disposer de l’expertise nécessaire en matière de menaces externes pour se protéger efficacement contre de tels scénarios. Avec ses « Recommandations pour le développement et le déploiement sécurisés des systèmes d’IA », Kaspersky propose des conseils spécifiques que les entreprises peuvent utiliser pour déployer l’IA de manière sécurisée et responsable. En complément, le livret « Principes d’utilisation éthique des systèmes d’IA en cybersécurité » complète ces lignes directrices avec des principes éthiques pour le développement et l’utilisation de l’IA dans la cybersécurité.

L’intelligence artificielle se développe rapidement et, bien que son potentiel soit bénéfique pour les entreprises et les particuliers, des cybercriminels mal intentionnés l’utilisent déjà pour étendre leurs capacités de nuisance.

Une récente enquête Kaspersky révèle que la plupart des entreprises sont conscientes de ces dangers : 58 % des entreprises mondiales craignent une perte de données confidentielles et 52 % une perte de confiance, ainsi que des dommages financiers (52 %), si elles n’améliorent pas leur protection contre les attaques basées sur l’IA. Cependant, les connaissances nécessaires font souvent défaut : 41 % des personnes interrogées déclarent ne pas disposer d’informations pertinentes de la part d’experts externes sur les attaques basées sur l’IA.

Kaspersky prône donc des recommandations claires pour le développement et l’utilisation éthiques de l’IA afin de prévenir efficacement toute manipulation et tout abus. En 2024, Kaspersky a signé le Pacte sur l’IA de la Commission européenne, une initiative visant à préparer les organisations à la mise en œuvre de la loi sur l’IA – le premier cadre juridique global sur l’IA au monde, adopté par l’Union européenne (UE). En décembre de la même année, Kaspersky a également présenté ses lignes directrices pour le développement et le déploiement sécurisés des systèmes d’IA lors d’un atelier organisé au Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) 2024 à Riyad. La transparence, la sécurité, le contrôle humain et la protection des données constituent les principes fondamentaux de cette démarche.

« L’IA éthique est la base de la confiance, de la conformité et de la réussite durable des entreprises. Elle permet aux entreprises de minimiser efficacement les risques de violations de données et de menaces liées à l’IA, tout en respectant scrupuleusement les exigences réglementaires telles que la loi européenne sur l’IA. Dans un monde de plus en plus numérisé, l’utilisation responsable de l’IA n’est pas seulement une question technologique, mais aussi une question d’intégrité et de pérennité pour les entreprises… », commente Jochen Michels, Directeur des Affaires Publiques Europe chez Kaspersky.

« L’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour renforcer la cybersécurité, de la détection des menaces à la prédiction des attaques. Mais qui décide du périmètre d’utilisation de ces outils ? En cas de faille de sécurité, les dommages sont souvent plus importants pour les individus et les groupes vulnérables que pour les grandes organisations. Nous avons besoin de systèmes non seulement efficaces, mais aussi sécurisés et éthiques, garantissant un partage équitable du pouvoir, des responsabilités et des préjudices dans notre monde numérique », déclare Liliana Acosta, fondatrice et PDG de Thinker Soul, un cabinet de conseil basé sur l’éthique, la pensée critique et la philosophie pour accompagner les entreprises dans leur transformation numérique.

La transparence, la sécurité, le contrôle et la protection des données comme pierres angulaires d’une utilisation éthique de l’IA

Pour soutenir l’adoption d’une IA éthique, Kaspersky a développé des recommandations et des principes pour son utilisation responsable.

Les recommandations pour le développement et le déploiement sécurisés des systèmes d’IA abordent les aspects clés du développement, du déploiement et de l’exploitation des systèmes d’IA, notamment la conception, les bonnes pratiques de sécurité et l’intégration, sans se concentrer sur le développement de modèles fondamentaux.

Parmi ces aspects figurent :

  • Sensibilisation et formation à la cybersécurité : Kaspersky met l’accent sur l’accompagnement de la direction et la formation spécialisée des employés. Ils doivent comprendre les menaces liées à l’IA grâce à des formations régulièrement mises à jour et adaptées aux nouveaux risques.
  • Modélisation des menaces et évaluation des risques : la modélisation proactive des menaces (par exemple, STRIDE, OWASP) permet d’identifier les vulnérabilités en amont. Kaspersky souligne l’importance d’évaluer les risques tels que l’empoisonnement des données et l’utilisation abusive des modèles.
  • Sécurité de l’infrastructure (cloud) : une sécurité cloud renforcée est essentielle. Kaspersky recommande le chiffrement, la segmentation du réseau, le principe de Zero trust et l’application régulière de correctifs pour prévenir les failles.
  • Sécurité de la supply chain et des données : les outils d’IA tiers présentent des risques pour les données et la confidentialité. Kaspersky recommande des audits stricts, l’utilisation de capteurs de sécurité et des politiques de confidentialité strictes pour prévenir les abus.
  • Tests et validation : la validation continue des modèles détecte les problèmes tels que la dérive des données et les attaques adverses. Kaspersky recommande la surveillance, le partitionnement des jeux de données et la révision de la logique de décision.
  • Défense contre les attaques spécifiques au Machine Learning : pour se prémunir contre les attaques telles que l’injection de prompt ou les entrées adversariales, Kaspersky suggère un entraînement avec des exemples adversariaux, la détection des anomalies et la distillation des modèles.
  • Mises à jour de sécurité et maintenance régulières : la mise à jour fréquente des outils d’IA et la participation à des programmes de bug bounty (chasse aux failles) permettent de corriger les vulnérabilités et de renforcer la résilience des systèmes.
  • Conformité aux normes internationales : Kaspersky insiste sur le respect des standards mondiaux (par exemple le RGPD, l’AI Act européen) ainsi que sur la réalisation d’audits réguliers afin de garantir la conformité légale, éthique et en matière de protection de la vie privée.

Les « Principes d’utilisation éthique des systèmes d’IA en cybersécurité » préconisent une meilleure éducation et des normes claires axées sur la transparence, la sécurité, le contrôle humain et la protection des données, afin de prévenir efficacement la manipulation et l’utilisation abusive des applications d’IA.

Ces principes incluent :

  • Transparence : informer les clients de l’utilisation de l’IA et du Machine Learning; expliquer leur fonctionnement; développer des systèmes aussi interprétables que possible; et mettre en place des mécanismes de contrôle pour garantir des résultats valides.
  • Sécurité : prioriser la sécurité tout au long du développement et du déploiement; effectuer des contrôles de cybersécurité spécifiques; minimiser la dépendance aux données d’apprentissage externes; mettre en œuvre des stratégies de protection multicouches; et privilégier les solutions cloud dotées de garanties appropriées.
  • Contrôle humain : assurer la supervision humaine de tous les systèmes d’IA/ML; assurer une surveillance continue par des spécialistes; et combiner algorithmes et expertise humaine.
  • Protection des données : respecter la confidentialité des données personnelles; limiter et réduire le traitement des données; pseudonymisation ou anonymisation; garantir l’intégrité des données; et appliquer des mesures techniques et organisationnelles pour protéger la confidentialité.

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Américains et européens ont conclu un accord sur les droits de douane

Américains et européens ont conclu un accord sur les droits de douane. Tout le monde l’attendait, il est là. Un accord commercial, in extremis  a été trouvé entre l’Union européenne et les Etats-Unis portant les droits de douane à 15% sur les exportations européennes.

« We have a deal », a annoncé Ursula von der Leyen ce dimanche 27 juillet en Ecosse où le président américain est en visite. Bruxelles et Washington ont conclu un accord commercial prévoyant des droits de douane de 15% sur les exportations européennes en direction du marché des États-Unis, rapportent la plupart des médias.

De ce côté, Donald Trump s’est félicité en ces termes : « Je crois que c’est le plus grand accord jamais signé ». Et la présidente de l’UE d’enchérir: « Nous avons un accord entre les deux plus grandes économies du monde », a indiqué la présidente de la Commission européenne, annonçant que les États-Unis vont imposer des droits de douane de 15% aux produits de l’UE ».

Selon le terme de l’accord, l’Union européenne va investir 600 milliards de dollars aux États-Unis. Et elle va également acheter pour 750 milliards de dollars d’énergie américaine ainsi que du matériel militaire américain.

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Zoubeir Baya prend les commandes de l’Etoile 

Zoubeir Baya a été élu président de l’Étoile Sportive du Sahel (ESS) jusqu’en 2028. En effet, l’assemblée élective s’est tenue, jeudi 24 juillet, au complexe du club, en présence des adhérents, de nombreuses figures du monde sportif ainsi que d’anciens présidents du club sahélien, rapporte Mosaïque FM.

Le nouveau président n’a été que confirmé, car il assurait déjà la présidence du comité provisoire du club depuis le mois d’août 2024.

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La France reconnaîtra l’Etat de Palestine en septembre

Le président français Emmanuel Macron a annoncé que la France va reconnaitre officiellement l’État de Palestine, et ce devant l’impasse diplomatique et le désastre humanitaire à Gaza.

Il en fera l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre 2025. Au passage, le chef de l’Etat français a rappelé que « Mahmoud Abbas a dénoncé les attentats du 7-Octobre, promis de renouveler la gouvernance de l’Autorité palestinienne et de démilitariser le Hamas ».

Est-ce qu’il sera suivi par d’autres grands pays? Il l’espère en tout cas.

A souligner que c’est le consul général de France à Jérusalem, Nicolas Kassianides, qui a apporté la missive à Mahmoud Abbas, jeudi 24 juillet.

 

Voici le contenu intégral de la missive de Macron:

« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine.

J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain.

L’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue.

La paix est possible.

Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza. Il faut aussi garantir la démilitarisation du Hamas, sécuriser et reconstruire Gaza. Il faut enfin bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient.

Il n’y a pas d’alternative

Les Français veulent la paix au Proche-Orient. Il nous appartient, à nous Français, avec les Israéliens, les Palestiniens, nos partenaires européens et internationaux, de démontrer que c’est possible.

À la lumière des engagements que le président de l’Autorité palestinienne a pris auprès de moi, je lui ai donc écrit ma détermination à avancer.

Confiance, clarté et engagement.

Nous gagnerons la paix ».

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Khaled Khiari (SG adjoint de l’ONU) : impératif d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Le secrétaire général adjoint pour le Moyen-Orient de l’ONU, le Tunisien Khaled Khiari, exhorte le Conseil de sécurité à pousser en faveur d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et de la libération de tous les otages, avertissant que la guerre est devenue « un cauchemar d’une ampleur historique » et qu’« il est grand temps » de mettre fin aux combats et de permettre le retour des otages.

Il a déclaré aux ministres et aux ambassadeurs que les discussions en cours doivent aboutir à une fin permanente des hostilités, à l’entrée sans enclave de l’aide humanitaire, ainsi qu’au début de la reconstruction et du redressement.

Au passage, il a dressé un tableau extrêmement sombre de la situation sur le terrain, citant l’intensification des opérations militaires israéliennes, notamment à Deir Al-Balah, entraînant de nouveaux déplacements massifs.

Des locaux de l’ONU ont également été touchés, entravant les opérations humanitaires et aggravant une situation déjà catastrophique.

 

Le bilan humanitaire s’aggrave

Selon les chiffres des autorités sanitaires locales, au moins 1 891 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 30 juin, dont 294 auraient été tués en tentant de récupérer de l’aide près de points de distribution militarisés.

Les ordres d’évacuation continuent de provoquer des déplacements répétés, tandis que l’insécurité alimentaire et la malnutrition s’aggravent, malgré une légère augmentation de l’entrée de l’aide humanitaire.

Côté israélien, 13 soldats ont été tués durant la même période. Les groupes armés palestiniens poursuivent des tirs sporadiques de roquettes vers Israël. Selon des sources israéliennes, 50 otages – dont 28 seraient morts – sont toujours détenus par le Hamas et d’autres groupes.

 

Lieux de culte frappés

Dans son discours, M. Khiari a également souligné les préoccupations croissantes concernant les victimes civiles et les attaques contre des sites protégés.

Il a par ailleurs condamné une frappe survenue le 17 juillet contre l’église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, qui a tué trois personnes et en a blessé plusieurs autres. La frappe a forcé l’évacuation d’environ 600 Palestiniens, dont des enfants et des personnes handicapées, qui y avaient trouvé refuge.

Le bureau du Premier ministre israélien a exprimé ses regrets, qualifiant la frappe de « tir égaré » et a annoncé l’ouverture d’une enquête, selon M. Khiari.

Graves pénuries de carburant

Depuis le 9 juillet, Israël a autorisé des livraisons limitées de carburant via le point de passage de Kerem Shalom/Karim Abu Salem après 130 jours de blocus total.

Cependant, la quantité autorisée est « une infime partie de ce qui est nécessaire pour faire fonctionner les services vitaux à Gaza, où presque tous les aspects de la vie dépendent du carburant », a averti M. Khiari.

Cisjordanie occupée

Concernant la Cisjordanie occupée, M. Khiari a fait état de niveaux de violence élevés, notamment des opérations militaires israéliennes meurtrières, des attaques de colons contre des Palestiniens et des représailles palestiniennes contre des Israéliens.

Il a également souligné que l’Autorité palestinienne traverse une grave crise budgétaire, avec 2,7 milliards de dollars de recettes douanières retenues, l’empêchant de payer les salaires et d’assurer les services de base.

« Si elle n’est pas traitée de toute urgence, la dégradation de la situation budgétaire et institutionnelle de l’Autorité palestinienne pourrait avoir des conséquences catastrophiques, compromettant les progrès réalisés depuis des années dans la construction des institutions palestiniennes », a-t-il mis en garde, appelant à un soutien international immédiat.

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Italie – Algérie : la coopération énergétique, sécuritaire et migratoire au sommet

À l’occasion d’un sommet bilatéral à Rome, jeudi 24 juillet 2025, la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, et le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, ont affiché une entente renforcée autour de la coopération énergétique, sécuritaire et migratoire.

Mme Meloni a saisi l’occasion pour saluer une relation « d’un niveau jamais atteint ». Laquelle est consolidée par la signature de nouveaux accords, notamment dans les secteurs du gaz, du pétrole et du numérique. Alors que par ailleurs les entreprises Sonatrach et ENI poursuivent leur rapprochement stratégique, comme le souligne l’AFP.

En effet, l’Italie, qui s’est tournée vers l’Algérie pour réduire sa dépendance au gaz russe, en a fait son premier fournisseur énergétique en Afrique, ajoute l’agence.

Et ce n’est pas tout, les deux pays ont aussi signé des accords dans plusieurs autres domaines, dont la défense, la lutte contre le terrorisme et contre l’immigration illégale.

Ainsi, l’agence française établit un parallèle entre cette coopération étroite entre Algériens et Italiens à l’inverse des relations entre l’Algérie et la France qui restent gelées, « sur fond de crise diplomatique persistante ».

A noter que le président algérien aura une rencontre avec le pape Léon XIV, d’origine augustinienne, un symbole fortement apprécié en Algérie, rappelle l’AFP.

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Les transferts des TRE et les recettes touristiques se sont élevés à plus de 8,5 milliards de dinars en 2024

Les recettes touristiques sont en hausse de 8,1 % et les transferts des Tunisiens à l’étranger de 8,2 %. Tandis que le service de la dette extérieure recule légèrement. C’est ce qu’indiquent les derniers indicateurs monétaires et financiers de la Banque centrale de Tunisie, arrêtés au 20 juillet 2024.

Les recettes touristiques cumulées ont atteint 3 899,1 millions de dinars, enregistrant une hausse de 8,1 % par rapport à la même période de 2023. Les revenus du travail, principalement les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), ont également progressé de 8,2 %. Ils passent ainsi de 4 286,2 millions de dinars (MDT) en 2023 à 4640,5 MDT en 2024.

En parallèle, le service de la dette extérieure a légèrement diminué de près de 3 %, se situant à 8890,9 millions de dinars.

Ces chiffres confirment une dynamique positive dans les secteurs du tourisme et de la diaspora, deux sources essentielles de devises pour le pays.

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Energie : un forage très prometteur à Kébili reçoit l’appui des autorités publiques

Le déficit énergétique est devenu une préoccupation majeure en Tunisie, et ce depuis de nombreuses années, pesant lourdement sur l’économie nationale. D’où l’importance d’encourage l’exploration et le forage de puits. Pour vous donner une idée, rien qu’en 2024, le déficit en énergie de la Tunisie a représenté 57 % du déficit commercial total du pays.

Durant les cinq premiers mois de l’année 2025, le pays a enregistré un déficit significatif de sa balance commerciale, estimé à 8,4 milliards de dinars. Plus de la moitié de ce déséquilibre, soit 4,3 milliards de dinars, provient du déficit de la balance énergétique.

Cette situation préoccupante s’explique essentiellement par une baisse continue de la production nationale d’hydrocarbures, en recul de 16 % en 2024 par rapport à 2023. Alors que la demande énergétique ne cesse de croître. Depuis 2010, la consommation a augmenté en moyenne de 3 % par an pour l’électricité et de 1,4 % pour les produits pétroliers.

Cette dynamique a entraîné une hausse constante des importations de pétrole et de gaz, accentuant la dépendance énergétique du pays. Les conséquences sont multiples : recours accru à l’endettement extérieur pour financer ces importations; baisse des réserves en devises; risque de dépréciation du dinar face au dollar et à l’euro; et hausse de l’inflation.

Comment le réduire le déficit énergétique?

Face à la lente progression du développement des énergies renouvelables – développement freiné notamment par des difficultés de financement – et à l’impossibilité de recourir à l’énergie nucléaire à moyen terme, la seule solution viable à court terme reste l’exploitation optimale des ressources nationales.

Dans ce contexte, chaque projet de forage de pétrole et de gaz revêt donc un caractère stratégique. Ainsi, les récents travaux de forage en cours dans la région de Kébili effectués par la société Mazarine Energy sont à même de constituer une bonne nouvelle pour l’économie tunisienne. Surtout que les premières estimations font état d’un potentiel de production important en pétrole et en gaz.

La prise de conscience des autorités quant à l’impact économique d’une meilleure valorisation des ressources nationales a permis de mobiliser un soutien institutionnel total en faveur de ce projet.

Cette orientation des autorités à tous les niveaux constitue une étape essentielle vers la réduction de la dépendance énergétique du pays.

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Un avion de ligne avec 49 personnes à son bord s’écrase en Russie

Un avion de ligne transportant à son bord 49 personnes – dont cinq enfants – « a disparu des radars » en Russie ce jeudi 24 juillet. Le fuselage en flammes de l’appareil a été découvert par des secouristes, rapporte la chaîne de télévision BFMTV reprenant une dépêche de l’Agence France-Presse.

L’avion de ligne a disparu des radars dans la région de l’Amour (Extrême-Orient russe), a déclaré le gouverneur de la région, Vassili Orlov, cité par l’AFP. « Les services d’urgence ont annoncé qu’un avion de ligne Antonov-24 qui effectuait un vol entre Blagovechtchensk et Tynda avait disparu des radars aujourd’hui », a-t-il affirmé sur Telegram.

Selon le communiqué de presse du parquet des transports d’Extrême-Orient, l’avion a disparu du radar après avoir effectué une deuxième approche pour atterrir à l’aéroport de Tynda.

L’avion An-24 d’Angara Airlines, qui n’a fait part d’aucun signal concernant d’éventuels problèmes dans les airs, « n’a pas répondu à la communication à un point de contrôle situé à plusieurs kilomètres de l’aéroport de Tynda », indique pour sa part l’agence de presse russe TASS dans un communiqué.

Par conséquent, « la version envisagée par les autorités est celle d’une erreur de l’équipage, qui a heurté une colline lors de l’atterrissage par mauvais temps. D’autres versions seront également étudiées », selon une autre source citée par l’agence.

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L’incendie sur l’autoroute entre Hammamet et Tunis maîtrisé

Un important incendie s’est déclaré dans la soirée de mercredi 23 juillet 2025 en bordure de l’autoroute A1, dans le sens Hammamet–Tunis aux abords d’une station d’essence, se propageant sur un terrain agricole dans la région de Grombalia.

C’est en tout cas ce que montrent des vidéos postées sur Facebook mettant en lumière – sans jeu de mot –  les dégâts du sinistre : des flammes imposantes ont ravagé la végétation sèche le long de l’autoroute; tandis qu’un épais nuage de fumée noire s’élevait dans le ciel, réduisant fortement la visibilité sur cet axe stratégique reliant le nord au centre du pays, écrit un site de la place.

A noter que cet incendie, aussi spectaculaire qu’il paraisse, semble pas avoir intéressé les médias en ligne. A se demander!

Cependant, après la peur des usagers, les unités de la protection civile sont parvenues très rapidement à maîtriser les flammes et empêcher ainsi leur propagation à d’autres zones.

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Tunisie – Météo : avec 47 degrés, Tozeur a été la région la plus chaude mercredi 23 juillet

Le gouvernorat de Tozeur a été la région ayant enregistré la température la plus élevée, le mercredi 23 juillet 2025, quelque 47 degrés, selon les données de l’Institut national de météorologie (INM) publiées dans la soirée du 23 juillet. Mais les gouvernorats de Kébili et Kairouan ont eux aussi été très touchés, avec des températures qui ont atteint les 46 degrés.

Cette vague de chaleur a également affecté d’autres gouvernorats à l’instar de Siliana, Jendouba et Gafsa (près de 45 degrés), Sidi Bouzid, Béja et Le Kef (44 degrés), selon les mêmes données.

L’INM avait déjà averti d’une hausse des températures ce mercredi, dans le cadre d’une vague de chaleur qui devrait se poursuivre jeudi et vendredi.

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Crise de la dette : la révolution blockchain peut-elle sauver les États ?

« SOS Économie en détresse… Les chiffres sont là. La dette publique américaine s’élève aujourd’hui à près de 37 000 milliards de dollars. Un chiffre vertigineux, qui ne surprend plus vraiment tant il est devenu une constante du paysage économique global. Pourtant, derrière cette inertie apparente se cache un poids structurel considérable, qui ne freine pas seulement les finances publiques, mais étouffe aussi l’innovation du secteur privé ».

Voilà l’entame d’un article intitulé “Bitcoin et blockchain : Les solutions à la crise de la dette des Etats ?“ qui à la fois alerte et éclaire. Il est paru dans le site du Journal Du Coin.

C’est un autre article publié par Forbes qui aurait attiré l’auteure – une certaine Magali Bourdou – dudit article. En effet, Brian Domitrovic, historien et auteur du livre “Free Money“, suggère l’hypothèse suivante : « Et si la blockchain, et plus précisément le Bitcoin, pouvait contribuer à sortir de cette impasse ? (entendez la “… crise de la dette des Etats“, ndlr). Non pas en annulant magiquement les dettes, mais en ouvrant une brèche dans le monopole des obligations d’État comme référence “sans risque“ ».

 

La dette publique américaine a atteint un niveau vertigineux de près de 37 000 milliards de dollars, exerçant une pression considérable sur l’innovation financière. Le Bitcoin et la blockchain pourraient offrir une alternative au monopole des obligations d’État en créant des instruments financiers décentralisés, traçables et programmables.

 

Pour rentrer dans le vif du sujet, Magali Bourdou présente deux idées-forces de son article, à savoir : la dette publique américaine a atteint un niveau vertigineux de près de 37 000 milliards de dollars, exerçant une pression considérable sur l’innovation financière; le Bitcoin et la blockchain pourraient offrir une alternative au monopole des obligations d’État en créant des instruments financiers décentralisés, traçables et programmables.

Selon notre consœur, Brian Domitrovic s’inquiète moins du «… montant astronomique de la dette », que du «… fait qu’elle soit devenue la norme mondiale de la sécurité financière ». Pour étayer ses propos, elle rappelle que « les obligations du Trésor américain sont utilisées comme étalon dans le calcul des taux d’intérêt. Cette domination empêche l’émergence de véritables alternatives privées », ajoute-t-elle.

Et elle poursuit l’explication. « Depuis des décennies, le gouvernement américain pousse les banques à intégrer ces obligations dans leurs bilans, souvent au détriment de produits financiers innovants. Le marché privé est ainsi dans l’incapacité de développer ses propres titres “sans risque”, pourtant nécessaires à une diversification saine de l’économie ».

 

Lire aussi : Le GENIUS Act marque un tournant majeur pour la crypto aux États-Unis

 

Cependant, tout n’est pas perdu, notamment avec le développement technologique. Ainsi, sous l’intertitre Blockchain : Des titres financiers décentralisés à portée de clic“, Magali Bourdou pense que «… grâce à la technologie blockchain, il devient techniquement possible de créer des instruments financiers décentralisés, traçables, transparents et programmables. On parle déjà de smart bonds, ces obligations intelligentes dont le cycle de vie est entièrement automatisé par des contrats intelligents ».

Et ce qui paraissait ou était de la science-fiction il y a de cela quelques années, ne l’est pas aujourd’hui. La preuve? « En 2018, la Banque mondiale lançait le projet Bond-i pour émettre des obligations sur une infrastructure blockchain », rappelle l’auteure. Six ans plus part, en février 2024, Hong Kong franchissait une nouvelle étape avec l’émission de 750 millions de dollars via une blockchain privée développée par HSBC. « La transaction, d’une efficacité redoutable, s’est réglée en une journée, contre cinq habituellement ». Sans doute, cela avait poussé la BEI (Banque européenne d’investissement) à s’engouffrer elle aussi dans la brèche, toujours selon Magali Bourdou.

 

« En 2018, la Banque mondiale lançait le projet Bond-i pour émettre des obligations sur une infrastructure blockchain », rappelle l’auteure. Six ans plus part, en février 2024, Hong Kong franchissait une nouvelle étape avec l’émission de 750 millions de dollars via une blockchain privée développée par HSBC.

 

En tout cas, toutes études montrent que « la blockchain offre une réduction de coûts, une accélération des règlements (T+1), une meilleure traçabilité et une transparence accrue. Bref, tout ce que la finance traditionnelle réclame depuis des années ».

Comment desserrer les freins politiques et juridiques?

Toutefois, cette avancée technologique se heurte à des entraves réelles, tient à le rappeler Mme Bourdou. « D’abord, les systèmes bancaires actuels, dits legacy, sont rarement compatibles avec les blockchains. Ensuite, il n’existe pas encore de cadre juridique harmonisé pour reconnaître et encadrer ces nouveaux instruments. Quel statut donner à une obligation entièrement gérée par code? Comment l’intégrer dans le droit financier classique? », s’interroge-t-elle.

Mais quid des intérêts géopolitiques? « Car admettre que le privé, via des protocoles décentralisés comme Ethereum ou Bitcoin, puisse émettre des actifs sûrs revient à remettre en cause le monopole implicite des États sur la confiance ».

Dans ce sens, notre consœur rappelle une citation de l’ancien président de la Fed, Alan Greenspan : « Il serait poignant que les titres de la dette fédérale mordent la poussière, alors que l’innovation des titres privés prendrait le relais ».

A partir de là, on arrive à la “nouvelle hiérarchie de la confiance“, à savoir la crypto et la blockchain.

Notre journaliste-analyste souligne : « La blockchain propose de reconstruire la confiance autrement. Non plus en s’appuyant sur la parole de l’État, mais sur la rigueur d’un protocole informatique, immuable et transparent. À condition, bien sûr, que cette confiance soit partagée, comprise et adoptée ».

 

« La blockchain propose de reconstruire la confiance autrement. Non plus en s’appuyant sur la parole de l’État, mais sur la rigueur d’un protocole informatique, immuable et transparent. À condition, bien sûr, que cette confiance soit partagée, comprise et adoptée ».

 

Dans ce cadre, elle rappelle que de nombreuses initiatives émergent ici et là pour construire ce pont entre finance traditionnelle et finance décentralisée. L’International Capital Market Association (ICMA) travaillerait sur des standards pour l’émission de titres blockchain. Dans la même optique, des banques centrales testent actuellement des émissions pilotes. Et de son côté, le Trésor britannique a même évoqué la possibilité de lancer ses propres gilts tokenisés, précise Mme Bourdou.

Cependant, «… ce mouvement reste lent, fragmenté et parfois freiné par des réticences idéologiques ou corporatistes. Pour que la promesse devienne réalité, il faudra une impulsion coordonnée : des régulateurs audacieux, des institutions bancaires prêtes à évoluer et des investisseurs convaincus que la confiance ne réside plus uniquement dans le drapeau imprimé sur un bon du Trésor ».

 

« Bitcoin et la blockchain ne règleront pas la crise de la dette d’un coup de baguette magique. Mais ils offrent une opportunité : celle de désétatiser partiellement la sécurité financière… »

 

Voici la conclusion qui mérite d’être considérée dans sa juste valeur : « Bitcoin et la blockchain ne règleront pas la crise de la dette d’un coup de baguette magique. Mais ils offrent une opportunité : celle de désétatiser partiellement la sécurité financière. En laissant au privé la capacité de créer des titres alternatifs crédibles, adossés à des mécanismes technologiques robustes, on pourrait enfin sortir d’un système hypertrophié et redonner à l’innovation financière l’espace qu’elle mérite.

La blockchain ne sauvera pas les États. Mais elle pourrait bien sauver la finance de ceux-ci ».

A bon entendeur, salut !

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