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Brahim Ammar, nouveau DG de BH Leasing

Le conseil d’administration de BH Leasing, réuni le 22 juillet, annonce la nomination de Brahim Ammar comme nouveau DG de la compagnie, et ce à partir du 28 courant.

Brahim Ammar est diplômé en gestion bancaire de la Faculté des sciences économiques de Sousse, d’un master en technique bancaire, d’un MBA en Risk Management et d’un MBA en services financiers de l’Université de Montréal au Canada.

Le conseil a également décidé de nommer Mohamed Mabrouk au poste de président du conseil d’administration, alors que Thouraya Mzoughi El Ayed occupera le poste de DGA.

Bon vent à tous.

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Nécessité d’accélérer la numérisation des biens publics

La numérisation des biens domaniaux, tant mobiliers qu’immobiliers, ainsi que la cartographie numérique du patrimoine de l’État ont été au centre d’une séance de travail conjointe tenue mercredi 30 juillet entre le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, et le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi.

À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont convenu de l’élaboration d’un plan d’action conjoint pour la mise en œuvre et le suivi des projets liés à la transformation numérique du secteur domanial.

Wajdi Hedhili a souligné l’urgence d’accélérer la concrétisation des programmes en cours, estimant que la digitalisation du patrimoine public constitue un levier majeur de développement économique et social. Il a insisté sur le rôle de cette transition dans l’amélioration du climat des affaires, la simplification des procédures, la réduction des délais, et le renforcement de la transparence au service des citoyens et des investisseurs.

De son côté, Sofiene Hemissi a réaffirmé la priorité accordée par son département aux projets de numérisation dans ce secteur stratégique. Il a plaidé pour une approche progressive et coordonnée avec l’ensemble des parties prenantes, en vue de mettre en place un tableau de bord dynamique permettant le suivi en temps réel des biens de l’État et l’optimisation de leur gestion, dans le respect des normes et réglementations en vigueur.

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« Automotive Smart City » : Fatma Thabet appelle à une synergie nationale

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a souligné, mercredi 30 juillet, l’impératif de conjuguer les efforts et de renforcer la coordination entre toutes les parties prenantes afin de concrétiser le projet stratégique « Automotive Smart City », porté par une demande croissante d’investissements dans la filière des composants automobiles.

La ministre s’exprimait ainsi lors de la troisième réunion du groupe de travail chargé du suivi du projet. A cette occasion, a rappelé que cette initiative s’inscrit pleinement dans les grandes orientations de la Stratégie Industrielle et de l’Innovation – SII -, ainsi que dans le cadre du Pacte pour la Compétitivité de l’Industrie Automobile, à l’horizon 2027.

Elle a précisé que ce projet vise à positionner durablement la Tunisie comme une plateforme régionale de référence dans la fabrication de composants automobiles, ouvrant ainsi la voie à une augmentation significative des exportations nationales.

Actuellement, la filière regroupe près de 300 entreprises, génère plus de 120 000 emplois, avec une production évaluée à 8 milliards de dinars et des exportations dépassant les 7,5 milliards de dinars.

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Mondiaux de natation : Ahmed Jaouadi, mettre du 800 m avec un record personnel

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi a remporté la médaille d’or du 800 m nage libre, mercredi 30 juillet, lors des Championnats du monde des sports aquatiques qui se déroulent actuellement à Singapour, en bouclant la course en 7:36.88.

Jaouadi a devancé au classement les Allemands Sven Shwartz (7:39.96) et Luka Martens (7:40.19).

Il est à rappeler qu’Ahmed Jaouadi participera également à l’épreuve du 1500 mètres nage libre, prévue le 2 août prochain.

A noter que le nageur tunisien, âgé de 20 ans, avait remporté la médaille d’or du 1500 m nage libre et la médaille de bronze du 800 m lors des Championnats du monde en petit bassin à Budapest en 2024.

Aux Jeux olympiques de Paris 2024, il avait terminé quatrième du 800 m et sixième du 1500 m nage libre.

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Alerte météo : onze régions placées en vigilance jaune

Les régions du Grand Tunis, Bizerte, Nabeul, Béja, Zaghouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Gafsa ont été placées en vigilance jaune, mercredi 30 juillet, par l’Institut national de la météorologie (INM), en raison de la persistance du vent violent.

D’après l’INM, des cellules orageuses locales accompagnées de pluies isolées sont attendues mercredi. En outre, des vents assez forts à forts dépassant temporairement les 60 km/h soufflent en rafales et sous orages.

La « Vigilance jaune » requiert, selon l’INM, une attention particulière en pratiquant des activités sensibles au risque météorologique.

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La BCT laisse inchangé son taux directeur à 7,5%

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé, mercredi 30 juillet 2025, de maintenir son taux directeur inchangé à 7,50%.

Le Conseil d’administration a, en effet, passé en revue l’évolution récente de la conjoncture économique et financière aussi bien à l’échelle internationale que nationale ainsi que l’évolution de l’inflation, qui, en dépit de la détente récente, se maintient encore sur un palier supérieur à 5%, selon un communiqué publié sur le site officiel de la BCT.

D’après la BCT, l’environnement international reste confronté à des risques financiers et économiques inédits, induits par les tensions commerciales et géopolitiques. Ces tensions continueront de peser sur les perspectives de croissance des principales économies, et exacerberont l’incertitude quant à l’évolution des prix internationaux des produits de base et de l’inflation. La marge de manœuvre des banques centrales pour poursuivre l’assouplissement monétaire s’est sensiblement réduite récemment, cédant la place à la prudence quant aux ajustements des taux d’intérêt.

Un redressement graduel de la croissance

Sur le plan national, la BCT a souligné que « les indicateurs conjoncturels disponibles laissent présager un redressement graduel de la croissance après un léger ralentissement au cours du premier trimestre 2025. Ce renforcement devrait être favorisé par la reprise de l’activité des principales industries exportatrices et le dynamisme de la demande intérieure.

D’ailleurs, les flux d’importation se sont maintenus en hausse soutenue, durant le deuxième trimestre 2025, particulièrement les importations des matières premières et demi-produits ».

Hause du déficit commercial de 8 017 à 9 900 MDT

Au niveau du secteur extérieur, le déficit commercial (FOB-CAF) s’est situé à 9 900 millions de dinars (MDT) au terme du premier semestre 2025, contre 8 017 MDT, un an auparavant, induisant un creusement du déficit courant, qui a atteint 3 399 MDT (ou 1,9% du PIB) à fin juin 2025, contre 1 964 MDT (ou 1,2% du PIB) une année auparavant. L’aggravation du déficit courant a été relativement atténuée par la bonne tenue des flux des revenus de travail et des recettes touristiques.

Résilience avoirs avoirs nets en devises

Les avoirs nets en devises continuent à faire preuve de résilience. Elles se sont établies à 23,2 milliards de dinars (ou 101 jours d’importations) à la date du 29 juillet 2025 contre 24,4 milliards une année auparavant. Pour sa part, le taux de change du Dinar continue à bien se comporter vis-à-vis des principales devises, ce qui devrait soutenir la détente de l’inflation.

S’agissant des prix à la consommation, « l’atténuation des tensions provenant des facteurs externes sur la formation des prix, conjuguée à la transmission des actions antérieures de politique monétaire, a soutenu la poursuite du processus désinflationniste graduel durant le premier semestre 2025.

Le taux d’inflation reste stable à 5,4%

Le taux d’inflation s’est stabilisé à 5,4% au mois de juin 2025, contre 6,2 % au terme de l’année 2024. Cet apaisement a marqué particulièrement la principale mesure de l’inflation sous-jacente « hors prix des produits alimentaires frais et des produits à prix administrés » qui s’est établie à 4,7 % en mai-juin 2025 contre 5,2 % en décembre 2024.

Le ralentissement de l’inflation des produits administrés s’est poursuivi, sur fond du maintien du gel de la plupart des prix, en évoluant de 1,5 % au mois de juin 2025 contre 3,8 % à fin 2024. En revanche, les conditions d’offre limitées ont continué d’attiser les pressions sur l’inflation des produits alimentaires frais, qui s’est maintenue élevée, à 13,6 % au mois de juin 2025 contre 12,6 % à fin 2024 et une moyenne historique de 5 %.

La BCT considère que les récentes prévisions laissent entrevoir une poursuite de l’orientation baissière graduelle de l’inflation, durant le second semestre 2025, avec un taux moyen de 5,3% pour toute l’année, contre 7 % en 2024.

Toutefois, des tensions inflationnistes plus fortes et plus persistantes que prévu provenant de l’évolution des prix internationaux des principaux produits de base et des matières premières pourraient porter l’inflation à la hausse.

Le Conseil considère que les risques haussiers pesant sur la trajectoire de l’inflation demeurent actifs et qu’il est nécessaire de continuer à soutenir le processus désinflationniste en cours et de ramener l’inflation à sa moyenne de long terme.

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Tunisie : salariés sans voiture en détresse face à l’arrêt total des bus et métros

La circulation du métro léger et des bus paralysée en Tunisie en raison d’une grève générale du transport terrestre. 

La circulation du métro léger et des bus a été totalement paralysée ce mercredi matin dans le Grand Tunis et dans les régions, en raison de la grève générale dans le secteur du transport terrestre de voyageurs. Cette grève, lancée par la Fédération générale du transport relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), est prévue pour trois jours, du 30 juillet au 1er août 2025.

Les entreprises concernées incluent la Société des Transports de Tunis (Transtu), la Société nationale de transport interurbain, ainsi que les sociétés régionales de transport routier. Les stations de transport sont presque désertées, à l’exception de quelques passagers non informés.

Un réseau de transport complètement à l’arrêt

À la station du métro léger de la Cité El Khadra à Tunis, aucune rame n’est passée depuis l’aube. De nombreux usagers, pris au dépourvu, ont été contraints de marcher ou de chercher un taxi. La même situation prévaut à l’arrêt de bus d’El Manar 2, où toutes les lignes sont suspendues. Un usager déplore le manque de respect envers les citoyens, notamment ceux qui travaillent loin et n’ont pas de véhicule personnel.

Seuls les taxis individuels et les voitures de transport collectif continuent de circuler, mais l’ensemble du réseau terrestre est paralysé, perturbant gravement les déplacements intra et interurbains. Des photos publiées par la Fédération montrent des bus immobilisés dans les dépôts, tandis que des agents participent à des sit-in de protestation dans les locaux des compagnies.

Un conflit social sans issue

Cette grève fait suite à l’échec de plusieurs négociations entre la Fédération, le ministère des Affaires sociales, les représentants du gouvernement et l’administration concernée. Dans un communiqué, la Fédération a accusé le gouvernement de fuir ses responsabilités, affirmant que le taux de réussite de la grève a atteint 100 % dès les premières heures.

Le ministère du Transport a répondu en rappelant que l’intérêt du citoyen reste sa priorité, soulignant les efforts de l’État pour moderniser le parc de transport et améliorer les conditions de travail du personnel. Toutefois, le ministère estime que les revendications sociales, jugées excessives, dépendent de l’amélioration des recettes des entreprises publiques de transport.

Des mesures préventives, dont la réquisition pour assurer un service minimum, ont été annoncées pour limiter l’impact de ces perturbations.

Avec TAP

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Tunisie : leader africain des exportations à forte valeur ajoutée

L’Afrique regorge de ressources naturelles : elle est très riche en gaz, pétrole, minerais comme le phosphate, l’or, le cobalt, etc. Cependant, cette richesse n’est pas suffisante en l’absence de décisions judicieuses pour être exploitée et servir le développement des pays du continent.

Selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), intitulé « La dépendance à l’égard des produits de base est profonde. Les pays en développement doivent ajouter de la valeur pour inverser la tendance », près de neuf pays africains sur dix sont dépendants des matières premières.

En ce qui concerne les critères dudit classement, un pays est considéré comme “dépendant“ si 60 % de ses exportations sont constituées de produits de base.

Et ces derniers se répartissent en trois catégories :

  • les produits énergétiques (pétrole, gaz et charbon);
  • les produits miniers (or, cobalt, lithium, fer, cuivre, bauxite et manganèse);
  • les produits agricoles, tels que le cacao, la noix de cajou, le maïs, le thé, le café, les produits halieutiques et les animaux.

Au vu de ce qui précède, la Tunisie se classe comme la championne d’Afrique des pays dont les exportations ne dépendent pas des matières premières.

En effet, le pourcentage des exportations des matières premières des exportations totales est à 21,5 %. Ceci est un bon indicateur de l’activité économique en Tunisie, comme le souligne le rapport de la CNUCED. D’après l’Institut national de la statistique (INS), en 2024, le top 10 des produits tunisiens exportés comptait machines et appareils électriques, vêtements et accessoires, chaussures, chaudières réacteurs et autres engins, optique et appareils scientifiques, matières plastiques et ouvrages. Tous ces produits révèlent la prospérité de l’industrie en Tunisie par rapport à d’autres pays africains.

Dans ce classement, la Tunisie est suivie par le Maroc, Eswatini, le Lesotho et l’Egypte. Ce nombre, assez faible en le comparant au nombre total des pays africains (54), témoigne des mesures collectives que doit adopter le continent afin de créer des industries manufacturières qui assurent la transformation des matières premières. C’est dans cette optique qu’est créée la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Espérons qu’un jour l’Afrique utilisera ses ressources convenablement pour se développer et ainsi être plus indépendante économiquement.

Eya Kharrat

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Emna Harriga, lauréate 2025 pour sa contribution scientifique en intelligence artificielle

Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a attribué le « prix de la meilleure recherche scientifique féminine » de l’année 2025 à la chercheuse Emna Harriga, comme annoncé dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Emna Harriga a été récompensée pour le développement d’une plateforme d’intelligence artificielle destinée à la recherche de traitements contre les agents pathogènes.

Dans le cadre de cette distinction, elle bénéficiera d’un financement de 15 000 dinars provenant du budget du ministère.

Ce prix, décerné annuellement à une chercheuse tunisienne, coïncide avec la célébration de la Journée nationale de la femme, observée chaque 13 août.

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JCC 2025 : À vos films, prêts, postulez !

L’appel à films est ouvert pour participer à la Compétition officielle des longs-métrages de la 36ᵉ édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), qui se déroulera du 13 au 20 décembre 2025.

*Dans un post publié ce mardi 28 juillet sur la page Facebook du festival, le comité général des JCC a annoncé que les inscriptions pour la Compétition officielle des longs-métrages sont ouvertes jusqu’au 15 septembre 2025. Les films doivent obligatoirement être inscrits via le lien suivant : https://inscription.jcctunisie.org.*

Selon le règlement du festival, la Compétition officielle est dédiée aux films produits après le 1ᵉʳ janvier 2025.

Le comité d’organisation de cette édition 2025 des JCC est dirigé par Tarek Ben Chaabane, critique de cinéma et enseignant en Théories du cinéma à l’École supérieure de l’audiovisuel et du cinéma (ESAC, Université de Carthage). Avant sa nomination, le 19 avril dernier, M. Ben Chaabane faisait déjà partie du comité directeur des JCC en tant que directeur artistique. Les Journées Cinématographiques de Carthage sont placées sous l’égide du ministère des Affaires culturelles.

Avec TAP

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Tunisie : un budget 2026 axé sur la justice sociale et le développement régional

 L’examen des principaux axes du budget économique pour 2026 a été au centre d’un conseil ministériel tenu mardi au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Lors de cette réunion, indique un communiqué, le Conseil a passé en revue les principaux indicateurs de la situation économique actuelle, ainsi que les axes clés du schéma de développement pour 2026, visant à consolider les fondements de l’État social et à instaurer la justice sociale. Ces principaux axes ont pour objectif d’accorder une attention particulière aux catégories sociales vulnérables et à faible revenu, de s’efforcer autant que possible de garantir leur intégration économique et d’améliorer leurs conditions de vie.

Concernant le deuxième indicateur, précise la même source, il porte sur l’emploi et la lutte contre le chômage, à travers l’ouverture de nouvelles perspectives de recrutement dans la fonction publique au cours de l’année 2026 et la régularisation de plusieurs situations administratives. Quant au troisième indicateur, il traite des mesures visant à encourager l’investissement dans le développement régional, s’appuyant sur les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030.

Les autres indicateurs portent sur les moyens de stimuler l’investissement public en tant que catalyseur de l’investissement privé, d’encourager les sociétés communautaires et les petites et moyennes entreprises (PME) à investir dans les secteurs de la santé, des transports et de l’éducation. Il s’agit également de promouvoir l’investissement dans les énergies renouvelables, d’œuvrer à l’intégration de l’économie parallèle et de mener une réforme ainsi qu’une restructuration des entreprises publiques.

Parmi les indicateurs examinés lors de ce conseil figurent également la modernisation du tissu industriel et le développement de politiques industrielles liées au marché intérieur ou africain, tout en veillant à adopter un plan industriel intégrant l’innovation et les technologies modernes. S’y ajoutent l’amélioration de la compétitivité de l’économie, la promotion d’un climat des affaires favorable, le renforcement des infrastructures ainsi que la stimulation des secteurs de l’industrie, du commerce, du tourisme, des transports et des communications.

Dans ce contexte, le Conseil a recommandé d’accélérer l’élaboration du projet de budget économique pour 2026, en s’appuyant sur les données recueillies lors des consultations locales, régionales et des districts dans le cadre de la préparation du plan de développement quinquennal 2026-2030. Le Conseil a tenu à souligner la nécessité de garantir un équilibre entre la croissance économique et la justice sociale, d’une part, et la cohérence de ce projet avec le plan de développement et la loi de finances pour 2026, d’autre part, dans le cadre de la mise en œuvre du programme économique et social de l’État.

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement a souligné que « le projet de budget économique pour l’année à venir est un élément clé dans la concrétisation de la politique économique et sociale de l’État, de ses grands choix et priorités ». Elle a expliqué que ce projet s’inscrit dans la continuité de l’orientation visant à établir « un nouveau modèle économique et social capable d’atteindre l’équilibre entre croissance économique et justice sociale, conformément à l’approche du président de la République ». Elle a précisé que le budget économique est un « document d’orientation » élaboré sur la base des travaux des conseils locaux, régionaux et des districts dans le cadre du plan de développement 2026-2030.

« C’est aussi un document qui définit les grandes hypothèses des équilibres économiques et sociaux », a-t-elle ajouté, en se fondant sur une approche juste et équitable, ainsi que sur une vision intégrée de la transition vers une économie nationale productive, autonome et indépendante. La cheffe du gouvernement a également indiqué que le projet de budget économique pour 2026 s’inscrit dans une « nouvelle approche participative » visant à assurer *« la complémentarité et l’harmonie entre ce projet, le budget de l’État pour 2026 et le plan de développement 2026-2030 ». Ce plan, a-t-elle poursuivi, repose sur une « approche ascendante », allant du local au régional avant d’atteindre le niveau national, conformément à la vision du chef de l’État, qui entend rompre avec les anciennes méthodes n’ayant pas permis de réaliser la justice et l’équité.

Avec TAP

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Étudiants tunisiens à l’étranger : L’UGET réclame des cellules diplomatiques dédiées

L’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) a appelé, dans un communiqué publié à l’occasion de la clôture de l’année universitaire 2024-2025, à la nécessité de limiter les pouvoirs des conseils scientifiques au sein des universités, tout en soulignant l’importance de mettre en place des cellules diplomatiques chargées d’accompagner et d’encadrer les étudiants tunisiens à l’étranger.

Dans son communiqué, l’UGET a affirmé que « les conseils scientifiques agissent en dehors de l’intérêt général », suggérant d’accorder aux représentants des étudiants un pouvoir de décision conjoint avec les membres des conseils scientifiques, ainsi que de réviser la loi électorale régissant ces conseils et de publier les procès-verbaux de leurs réunions.

Concernant la situation des étudiants tunisiens à l’étranger, l’organisation estudiantine a souligné que des milliers d’entre eux rencontrent de nombreuses difficultés, notamment en matière de services consulaires, du fait d’un suivi insuffisant et d’une communication limitée avec les consulats et ambassades.

L’organisation a insisté sur la nécessité de créer une cellule diplomatique dédiée aux affaires des étudiants tunisiens dans chaque ambassade ou consulat, ainsi que sur l’utilisation de plateformes numériques pour simplifier les démarches administratives et garantir une meilleure représentation des étudiants à l’étranger.

Par ailleurs, elle a appelé à l’élaboration d’un plan national visant à renforcer les capacités d’accueil des foyers universitaires, notamment à Jendouba, Kébili, Nabeul, Kasserine et Sidi Bouzid, ainsi qu’à réviser les conditions d’attribution des bourses universitaires. Elle a également plaidé pour la rénovation des infrastructures des foyers et des restaurants universitaires et l’amélioration des services universitaires.

Avec TAP

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Le Comité exécutif de l’ACNOA trace les grandes lignes d’une gouvernance solidaire futuriste

Le Comité exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) s’est réuni en session extraordinaire le 28 juillet 2025 à Annaba (Algérie), en marge des Premiers Jeux Africains Scolaires.

A cette occasion, il a tracé les grandes lignes d’une gouvernance solidaire et tournée vers l’avenir, démontrant une nouvelle fois sa capacité à conjuguer vision stratégique, solidarité institutionnelle et innovation pour servir les aspirations du sport africain et de sa jeunesse.

Les travaux, qui étaient présidés par l’Honorable Mustapha Berraf, également membre du CIO et président de la Fondation Olympafrica, ont rassemblé les membres statutaires, ainsi que plusieurs responsables de commissions spécialisées de l’ACNOA.

Le Comité exécutif a, à cette occasion, évalué la mise en œuvre du plan d’action quadriennal 2025-2028 et pris des décisions structurantes sur les dossiers en cours.

« Notre mission est de faire du sport un instrument de transformation sociale, d’unité africaine et d’émancipation des jeunes. À travers ces Jeux Scolaires, nous posons les fondements d’une Afrique sportive plus équitable et plus ambitieuse », a déclaré Mustapha Berraf en ouverture des travaux.

 Un bilan positif des Jeux africains en cours

Le Comité exécutif a salué l’organisation exemplaire des Premiers Jeux Africains Scolaires dans les villes de l’est algérien, notamment à Annaba, Constantine, Skikda et Sétif.

Les membres du Comité ont unanimement exprimé au passage leur satisfaction quant à l’accueil, aux infrastructures, à la sécurité et à l’ambiance générale.

« Les athlètes sont heureux, les délégations également, et cela illustre que l’Afrique sait organiser de grands événements avec excellence », a souligné un des intervenants après la visite du village des Jeux.

Les discussions ont porté sur des ajustements logistiques, notamment sur la question des délégations dispersées entre plusieurs sites, ce qui a impacté leur participation à la cérémonie d’ouverture. L’Exécutif a émis une recommandation forte, celle de regrouper les délégations avant les cérémonies officielles pour renforcer la solennité et l’unité de ces moments.

Cap sur les grands rendez-vous à venir

Le Comité exécutif s’est également penché sur les rendez-vous au programme pour le reste de l’année, notamment le Forum sur l’égalité des genres dans le sport, prévu les 10 et 11 novembre 2025 au Burundi, sous la supervision de Lydia NSEKERA, présidente de la Commission Égalité au CIO. Le président Berraf a manifesté son adhésion à cette initiative : « Nous devons soutenir activement la participation des femmes et intégrer pleinement la dimension genre dans toutes nos politiques sportives », a-t-il déclaré.

Autre rendez-vous programmé, le Forum sur le développement durable prévu à Tunis, les 3 et 4 octobre 2025, qui mettra l’accent sur la protection de l’environnement et le sport écoresponsable et qui s’inscrit dans la dynamique de durabilité que l’ACNOA porte avec conviction. Sans oublier les Jeux Africains de la Jeunesse Angola 2025, pour lesquels le Comité a acté la planification détaillée des prochaines étapes préparatoires, avec une attention particulière sur l’inclusivité et les critères de qualification des jeunes athlètes.

 Résolutions stratégiques et nouvelles impulsions

Les membres du Comité ont par la suite adopté plusieurs résolutions à la clôture de leurs travaux, entre autres :

– L’approbation du programme Solidarité Olympique 2025-2028, incluant un renforcement du soutien aux femmes entraineurs et cadres techniques. Un plan stratégique en faveur du sport féminin africain a été adopté, avec la contribution annoncée de Fatma Samoura, ancienne SG de la FIFA, pour accompagner la recherche de financements dédiés.

– Autre résolution, l’appel à la coordination renforcée avec les comités d’organisation locaux, notamment dans le cadre des Jeux de Dakar 2026 et de Luanda 2025, en vue de rationaliser les arrivées, la communication inter-villages et l’optimisation des cérémonies officielles. Sans oublier la validation à l’unanimité de la mascotte et du logo des Jeux Scolaires, présentés par le comité local d’organisation.

Une gouvernance tournée vers la concertation

Fidèle à son approche inclusive, le président Berraf a soutenu l’idée de la tenue de réunions conjointes entre l’ACNOA et les comités nationaux concernés pour les préparatifs des prochains événements : « Il faut que tout le monde connaisse clairement la situation et les responsabilités qui lui incombent. La concertation est notre meilleure garantie de réussite », a-t-il martelé. L’Exécutif s’est également félicité des nouvelles alliances stratégiques internationales et de l’image positive croissante de l’ACNOA dans les sphères olympiques mondiales.

Une Afrique en mouvement unie par le sport

A l’issue de la rencontre d’Annaba, Mustapha Berraf s’est félicité de la capacité de l’ACNOA à anticiper, mobiliser et construire autour de valeurs fortes. Alors que les Premiers Jeux Africains Scolaires Algérie 2025 marquent une étape historique, les résolutions prises par le Comité exécutif à Annaba tracent déjà la voie d’une Afrique sportive plus innovante, solidaire et performante.

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Tunisair : hausse de 4 % des revenus au 1er semestre 2025

Les revenus du transport réalisés par Tunisair ont augmenté de 4 % durant le premier semestre 2025, par rapport à la même période de l’année précédente, pour dépasser 728,027 millions de dinars (MD). Ces chiffres ressortent des indicateurs d’activité publiés mardi sur le site de la Bourse de Tunis.

Dans la même tendance haussière, la compagnie aérienne enregistre une progression du taux de remplissage de 3,6 points sur le premier semestre 2025, pour atteindre 74,8 %, contre 71,2 % fin juin 2024. Le coefficient de chargement a quant à lui augmenté de 1,5 point, passant de 62,1 % durant le premier semestre 2024 à 63,6 % au cours du premier semestre 2025. Toutefois, le nombre de passagers a diminué de 1,5 %, pour s’établir à 1 155 997 durant les six premiers mois de l’année 2025.

Par ailleurs, Tunisair a constaté une baisse du nombre d’heures de vol de sa flotte TU, en raison des aléas affectant ses appareils, compensée par une augmentation du nombre d’heures de vol d’avions loués. Concernant les charges, la compagnie a relevé une hausse des loyers d’avions de 68 % au premier semestre 2025, en lien avec l’accroissement des vols affrétés.

En revanche, elle a observé une baisse des dépenses de carburant de 23,7 %, sous l’effet de la diminution du volume consommé, de la baisse du prix du baril et des variations du taux de change. Enfin, Tunisair a aussi enregistré une réduction de ses effectifs de 11 %, due aux départs à la retraite, ainsi qu’une diminution des redevances de leasing de 7 %, suite à la clôture de deux lignes de crédit.

Avec TAP

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Le marché boursier a clôturé la séance sur une note baissière

 Le Tunindex s’est déprécié de 0,06 % pour s’établir à 11 848,82 points, avec un volume d’échanges de 7,7 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse Tunisie Valeurs.

À noter, la réalisation d’une transaction en bloc de 3 MD sur le titre ARTES. Le titre STB a enregistré la meilleure performance de la séance. L’action de la banque publique a progressé de 5,7 % pour atteindre 2,960 D, avec un volume relativement élevé de 380 mille dinars.

Le titre HANNIBAL LEASE a figuré parmi les meilleures performances. L’action du loueur a gagné 4,5 % pour s’établir à 7,000 D, dans un volume modeste de 10 mille dinars. Le titre SOTETEL s’est retrouvé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a reculé de 3,1 % à 6,000 D, avec un volume d’échanges de 343 mille dinars. Parmi les titres en baisse, CELLCOM a enregistré une baisse de 3,1 % à 1,910 D, avec un volume de 49 mille dinars sur la séance. ARTES a dominé le palmarès des volumes, avec un flux de 3 MD sur la séance. Le titre a progressé de 1,8 % pour atteindre 10,590 D.

Avec TAP

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L’exode des cerveaux: Quel avenir pour la Tunisie ?

Durant la dernière décennie, l’exode des cerveaux s’est considérablement aggravé. Beaucoup de jeunes compétents (ingénieurs, médecins, enseignants-chercheurs…) ont choisi de quitter le pays pour aller s’installer de l’autre côté de la Méditerranée dans l’espoir de trouver de meilleures conditions de vie. 

 

Rien qu’en 2022, pas moins de 1 600 médecins des 1 900 médecins formés dans les facultés tunisiennes ont quitté le pays. Idem dans le domaine de l’ingénierie. D’après l’ancien président de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT), Kamel Sahnoun, 39 000 ingénieurs tunisiens ont quitté le pays sur un total de 90 000 ingénieurs inscrits dans l’ordre.

 

Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. La première est l’impossibilité d’atteindre une stabilité financière en Tunisie. Nos compétences ne quittent pas le pays par désamour ou par manque de patriotisme, mais parce qu’elles aspirent à des salaires dignes des longues années d’études et de formation qu’elles ont suivies.

 

En effet, en Tunisie, un ingénieur peine à acquérir un logement. L’inflation galopante, combinée à une rémunération modeste, affaiblit considérablement le pouvoir d’achat.

 

Par ailleurs, les conditions de travail dans les pays développés sont bien meilleures. On y trouve davantage d’opportunités pour évoluer, apprendre et réussir sa carrière. Il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle du bien-être global dans cette décision d’immigration.

 

Ainsi, dans les pays du Nord, les services fondamentaux tels que l’éducation, la santé, le transport, l’administration et même les loisirs sont plus développés et accessibles. Ce cadre de vie représente un facteur puissant d’attraction.

 

Une véritable problématique s’impose : Combien de ressources financières ont été investies pour former nos compétences ? Comment peut-on envisager une relève économique alors que la population éduquée est en train de déserter le pays ?

 

A cause de ce phénomène, plusieurs domaines en Tunisie sont confrontés à des défis majeurs. Il y a moins d’enseignants qui assurent des cours dans les universités. Par conséquent, les nouveaux étudiants ne trouvent plus un cadre académique compétent pour se former sur de bonnes bases et assurer la relance globale du pays.

 

Le secteur de la santé est lui aussi en train de subir les impacts de cet exode. De nombreux médecins quittent le pays, attirés par de meilleures conditions de travail à l’étranger. Cette fuite progressive entraîne un déficit de personnel médical dans les hôpitaux publics, déjà fragilisés. Si la tendance se poursuit, la Tunisie risque de connaître des zones médicalement désertées, où l’accès aux soins deviendra un privilège rare. Ce qui devrait être un droit fondamental, celui à la santé publique, risque alors de devenir un simple souvenir d’un passé révolu.

 

De nombreuses mesures doivent être prises et adoptées avec pour objectif de freiner ce phénomène et d’assurer un cadre général plus propice à l’épanouissement afin que nos “cerveaux” soient les bâtisseurs de leur pays.

Eya Kharrat

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Transports interurbain et urbain paralysés : trois jours de grève annoncés

La Fédération générale des transports a réaffirmé, mardi 29 juillet 2025, son engagement à mener une grève générale sectorielle les 30, 31 juillet et 1er août. Et ce, suite à l’échec des négociations tenues ce jour avec le gouvernement. Celui-ci a rejeté toutes les propositions syndicales, selon un communiqué de la fédération.

D’après la même source, la grève touchera la Société nationale de transport interurbain, la Société des transports de Tunis, ainsi que l’ensemble des sociétés régionales de transport public routier. « Cette décision a pour but de défendre le service public du transport et de protéger les droits des agents et des ouvriers, face à l’indifférence du gouvernement », précise le communiqué. Pour la Fédération, la sauvegarde du secteur des transports est une responsabilité nationale partagée, qui ne peut aboutir qu’à travers un véritable partenariat entre toutes les parties prenantes.

Dans un communiqué publié avant l’ouverture des négociations, la fédération avait exhorté le gouvernement à faire preuve de responsabilité et de sérieux, en adoptant une feuille de route incluant des solutions concrètes et urgentes pour rétablir la confiance et jeter les bases d’une réforme durable du secteur. Elle a souligné que les négociations restent dans l’impasse en raison de la lenteur des réponses gouvernementales et de l’absence de décisions fermes. Malgré la gravité de la situation, l’ampleur des défis et l’aggravation des problèmes structurels qui menacent la pérennité du secteur.

Avec TAP

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Voici les pays les plus diplômés du monde

L’accès à l’enseignement supérieur d’une population est souvent considéré comme un indicateur de la prospérité économique d’un pays. Mais est-ce réellement le cas ?

 

D’après le classement publié par Visual Capitalist intitulé “The World’s Most Educated Countries“, Irlande figure en tête de ce classement avec un pourcentage de 52,4 % de la population âgée de 25 à 64 ans détenant un diplôme de licence ou plus. La Suisse, Singapour et la Belgique suivent de près, chacune dépassant 44% en termes de taux d’éducation. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas, les Etats-Unis, l’Australie, etc. figurent successivement parmi les dix premiers.

Le classement des dix premiers pays soulève une multitude de questionnements.

L’absence des pays comme la France (25e), l’Italie (30e), le Canada (15e), l’Allemagne (20e) ou encore la Chine (36e) parmi les premiers de la classe résonne comme un paradoxe au vu de leur influence économique et scientifique sur l’échelle mondiale. C’est étonnant à première vue. Mais seulement à première vue. Car, en réalité, les nations sont classées en termes de pourcentage de la population ayant accès à l’enseignement supérieur, ce qui fait que des pays très peuplés comme la Chine ou l’Inde peuvent avoir un nombre respectable de diplômés mais qui se dilue sous l’effet de la surpopulation.

On ne peut pas ne pas nous interroger sur l’absence de pays africains et arabes dans un classement qui compte 36 pays. Cela souligne l’ampleur des efforts qui doivent être fournis par ces nations afin de sortir de ce gouffre éducatif et réussir à construire une population plus instruite prête à contribuer au développement et à l’innovation à l’échelle mondiale.

Voici les 10 pays les plus éduqués selon le classement de CBRE Research :

Irlande

Suisse

Singapour

Belgique

Royaume-Uni

Pays-Bas

États-Unis

Australie

Suède.

 

Eya Kharrat

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Turquie : visitez Didim, vous serez émerveillés!  

Didim, la charmante ville côtière d’Aydın, est un véritable joyau caché sur la côte égéenne de la Turquie. Elle évoque un sentiment de paradis avec ses plages de sable doré, ses paysages naturels à couper le souffle et sa riche histoire.

Didim est facilement accessible depuis les aéroports de Bodrum, Muğla et İzmir. Elle offre des expériences captivantes grâce à une sélection variée d’hébergements, allant des luxueux hôtels cinq étoiles aux agréables boutiques. En savourant les délices de la mer Égée dans ces établissements attrayants, vous savourerez chaque instant passé à Didim.

Voici cinq raisons de découvrir cette pittoresque escapade égéenne pendant les chaudes journées d’été.

 Eaux douces, plages de rêve

Bénéficiant d’une nature magnifique, Didim se distingue par son littoral, parsemé de plages idylliques. Que vous vous prélassiez au soleil ou que vous nagiez toute la journée dans mille nuances de bleu, ces plages vous offrent l’expérience ultime du bord de mer.

Altınkum, qui signifie littéralement « sable doré », est la plage la plus emblématique de Didim, avec son sable propre et sa mer cristalline. Cependant, d’autres endroits tranquilles comme les plages de Sarıkum, Huzur et Akbük promettent également une journée paisible au bord de la mer. Pour ceux qui recherchent l’aventure, des excursions quotidiennes en bateau au départ des côtes de Didim permettent de découvrir de nombreuses criques et baies cachées, telles que Cennet Akvaryum et Saplı Ada.

De plus, le monde sous-marin de la mer Égée autour de Didim offre de formidables possibilités d’explorer la vie marine. Vous pouvez plonger à partir de bateaux et explorer une grande variété de poissons, de nombreux récifs peu profonds et d’anciennes amphores, ainsi qu’un ancien navire de la garde côtière délibérément coulé ici.

 

 

Une passerelle vers les merveilles de l’Antiquité

Didim se distingue également par la richesse de son patrimoine antique et de ses trésors sur la magnifique côte égéenne. L’ancienne Didim, ou Didyma, était un ancien sanctuaire de Miletus, l’une des villes ioniennes les plus importantes. Didyma était célèbre pour son temple d’Apollon, relié à Miletus par une voie sacrée. Ce sanctuaire, l’un des plus grands temples du monde antique, servait de centre essentiel de prophétie dans l’Antiquité.

Heredotus mentionne également le temple d’Apollon de Didyma, ce qui ajoute à son importance historique. Aujourd’hui, le temple est relativement bien préservé, avec des ruines de colonnes ioniques et le célèbre relief de Méduse sculpté dans la pierre.

Depuis le temple, les amoureux de la nature peuvent faire une randonnée sur l’ancienne voie sacrée ou opter pour une demi-heure de route pour visiter Miletus, la ville des philosophes.

 Beauté intacte au-delà de la côte

Outre ses trésors et merveilles historiques cachés, Didim abrite également des paysages naturels à couper le souffle qui offrent une évasion parfaite aux amateurs de nature. L’une des merveilles naturelles les plus remarquables est le lac Bafa, le plus grand lac de la région égéenne et l’un des principaux sites de tourisme écologique de Turquie. Le parc naturel du lac Bafa propose de nombreux sentiers de randonnée et est très prisé pour l’observation des oiseaux, car de nombreuses espèces migratrices vivent et se reproduisent dans le lac et ses environs.

Le lac compte également trios îles. Louer un bateau pour explorer les îles, les paysages rocheux, les oliveraies et les monastères et églises historiques du lac doit figurer sur votre liste de choses à faire.

L’âme locale de Didim : marchés, bazars bio

Didim abrite plusieurs marchés locaux authentiques et bazars bio où vous pourrez trouver des cadeaux originaux pour vous ou vos proches. Les bazars biologiques présentent un large éventail de fruits et légumes de saison de la mer Égée. Tandis que les marches locaux proposent des produits artisanaux, des textiles aux céramiques.

Faire ses achats dans ces marches communautaires est un excellent moyen de soutenir les producteurs traditionnels, de découvrir la culture locale de première main et de savourer les délices régionaux comme un véritable habitant de la mer Égée. Vous devriez surtout acheter de l’huile d’olive et du miel biologiques. N’oubliez pas d’explorer les stands de nourriture des marchés où vous pourrez déguster les délicieux plats de rue.

Un gout égéen aux tables Didim

En ce qui concerne la nourriture, Didim est l’endroit idéal pour découvrir les saveurs exquises de la cuisine égéenne. Les matinées commencent par des petits déjeuners traditionnels où les légumes frais, les légumes verts, les olives, le pain local croustillant trempé dans de l’huile d’olive extra vierge et les confitures maison à base de fruits locaux, tells que les figues et les raisins, sont à l’honneur.

Le déjeuner et le diner proposent des plats à base d’huile d’olive préparés avec des légumes de saison et des herbes locales comme le denizbörülcesi (salicorne) et le şevketibostan (chardonbéni). Ces plats sont souvent servis en tant que plats principaux ou entrées légères, aux côtés de salades colorées et de fruits de mer fraîchement pêchés.

Grâce à la générosité de la mer Égée, les tables sont remplies de bars, de daurades, de poulpes, de calamars et de crevettes. Tout cela fera de vos vacances à Didim une expérience inoubliable.

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