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Bourse de Tunis : SFBT, la bière compense le recul des boissons gazeuses

La Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT) affiche des résultats contrastés au deuxième trimestre 2025. Tandis que les ventes de boissons gazeuses accusent un net repli, la performance des bières — tant sur le marché local qu’à l’export — tire les résultats vers le haut.

Forte dynamique sur la bière, recul marqué des sodas

Le chiffre d’affaires hors taxes de la bière locale s’élève à 171,7 millions de dinars, en hausse de 10,13 % par rapport à la même période de 2024. L’export progresse encore plus fortement (+30,5 %), atteignant près de 1,75 million de dinars. Les volumes suivent cette dynamique : 504 605 hectolitres de bière ont été vendus (+10,17 %), pour une production en hausse de 7,05 %.

À l’inverse, le chiffre d’affaires des boissons gazeuses chute de 13,1 % sur le marché local et de 54,1 % à l’export. Les volumes vendus reculent de 14,57 %, et la production diminue de 8,26 %, à 346 919 hectolitres. Cette tendance reflète une demande en berne, sans doute liée aux effets de saisonnalité, à la concurrence et aux arbitrages des consommateurs.

Une politique d’investissement soutenue

Sur la période, la société a poursuivi ses investissements, principalement dans l’achat de matériel et d’emballages consignés (casiers et bouteilles), afin de moderniser sa chaîne logistique et améliorer la gestion des flux.

Une gestion prudente de l’endettement

Les soldes bancaires tiennent compte des recouvrements clients et des dividendes reçus, déduction faite des principaux décaissements (impôts, salaires, fournisseurs), traduisant une gestion équilibrée de la trésorerie et de la dette.

 

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Bourse de Tunis : ICF, un chiffre d’affaires en forte hausse au 1er semestre 2025

La Société Les Industries Chimiques du Fluor (ICF) affiche une performance remarquable au 2ᵉ trimestre 2025. Son chiffre d’affaires a bondi de 64,6 % par rapport à la même période de 2024, atteignant 52,9 millions de dinars, contre 32,1 millions un an plus tôt. Sur l’ensemble du premier semestre, le chiffre d’affaires progresse de 45,6 %, pour s’établir à 104,7 millions de dinars.

Cette croissance s’explique principalement par l’augmentation des quantités vendues et l’amélioration des prix de vente du fluorure d’aluminium, produit phare de l’entreprise.

Moins de production, mais plus de rentabilité

Paradoxalement, la production de fluorure d’aluminium a reculé de 10 % sur le semestre. Cette baisse est liée à un entretien préventif programmé, dans le cadre de la maintenance régulière des installations industrielles.

Malgré cet arrêt temporaire, ICF a su capitaliser sur la hausse des prix et une stratégie commerciale efficace pour maintenir ses parts de marché face à une concurrence internationale féroce. Sa résilience s’appuie sur une fine connaissance du marché et une gestion proactive de ses enjeux.

Une stratégie d’investissement durable

ICF poursuit également son programme d’investissement structurant, articulé autour de quatre piliers : le développement de l’énergie photovoltaïque, l’optimisation de la consommation d’eau, les projets environnementaux, et la modernisation de l’outil de production. Ces axes traduisent l’engagement de l’entreprise en faveur d’une croissance durable et responsable.

 

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Bourse de Tunis : STAR Assurances, un premier semestre 2025 porté par la croissance des primes et des produits financiers

Au 30 juin 2025, la Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances (STAR) affiche une performance solide, avec une croissance significative des primes émises et une amélioration de ses produits financiers. Le chiffre d’affaires global s’établit à 252,7 millions de dinars, en hausse de 7,4 % par rapport à la même période de 2024.

Croissance dans toutes les branches

Dans le segment non-vie, la progression est particulièrement marquée dans la branche santé (+10,7 %), soutenue par les nouvelles souscriptions et la revalorisation des assiettes de cotisation. La branche transport enregistre un bond de 22,6 %, grâce au développement des polices d’abonnement et de nouvelles affaires en assurance aviation. Le segment automobile, pilier traditionnel de l’activité, progresse de 4,8 %, dopé par les produits TRIK ESSLAMA, les contrats flottes et l’assurance frontières.

Côté assurance vie, la croissance atteint 14,9 %, tirée par les offres d’épargne et les couvertures temporaires décès collectives.

Les primes acquises s’élèvent à 220,4 MD, en hausse de 6,4 %, tandis que les primes cédées enregistrent une évolution plus modérée de 0,8 %.

Baisse maîtrisée des indemnisations

Les indemnisations versées diminuent de 4,8 %, à 133,5 MD, contre 140,3 MD un an plus tôt. Cette baisse s’explique principalement par la diminution des sinistres en assurance automobile (-7,5 %), notamment grâce à la réduction de la fréquence des accidents matériels et corporels. Les branches transport (-0,5 MD), santé (-0,3 MD) et vie (-0,3 MD) affichent également des indemnisations en léger recul.

Résultat financier en forte progression

Les produits financiers bruts s’élèvent à 64,9 MD, en hausse de 17,2 % sur un an. Cette progression est notamment portée par une plus-value sur cession de titres d’environ 5,3 MD, témoignant d’une gestion financière active et performante.

 

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Bourse de Tunis : BH LEASING, huasse des revenus au 1er semestre 2025

À l’issue du premier semestre 2025, BH LEASING affiche une progression globale de ses indicateurs financiers, malgré un léger recul de l’activité commerciale. Les mises en force enregistrent une baisse de 3 %, principalement en raison de la persistance de tensions sur l’approvisionnement en matériel. Cette contrainte logistique freine les nouvelles opérations de financement.

En revanche, les revenus de l’activité principale sont orientés à la hausse. Les revenus bruts de leasing augmentent de 9 %, tandis que les revenus nets progressent de 6 %, traduisant une bonne maîtrise des charges et une amélioration de la rentabilité.

Les capitaux propres de l’entreprise poursuivent leur renforcement avec une croissance de 7 % avant affectation, consolidant la solidité financière de l’établissement.

Cependant, la société doit composer avec une augmentation de 4 % des engagements classés, une évolution attribuée à l’impact de la nouvelle législation sur les chèques, récemment mise en œuvre par les autorités. Ce contexte appelle à une vigilance accrue en matière de gestion du risque.

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Bourse de Tunis : Tunisair, entre redressement opérationnel et pressions financières

Malgré un contexte encore difficile, Tunisair enregistre des signaux encourageants à mi-parcours de l’année 2025. Le deuxième trimestre a été marqué par une légère progression du trafic passagers (+0,5 %) et une amélioration notable du taux de remplissage, qui atteint 75,2 %, en hausse de 3,4 points par rapport à la même période de 2024. Des indicateurs qui traduisent une meilleure optimisation des capacités disponibles, malgré l’instabilité persistante de la flotte.

Sur l’ensemble du premier semestre, la compagnie a transporté près de 1,16 million de passagers, en léger repli de 1,5 % sur un an. Cette contraction s’explique en partie par la réduction des heures de vol sur les avions propres à Tunisair, compensée par une hausse du recours à l’affrètement externe.

Une gestion plus fine de la performance

Le coefficient de chargement a progressé de 1 point au 2ᵉ trimestre et de 1,5 point au premier semestre, traduisant une amélioration de la rentabilité par vol. Les revenus liés au transport ont, quant à eux, progressé de 8 % sur le deuxième trimestre, et de 4 % sur le semestre glissant. Des résultats qui confirment les efforts de redéploiement commercial et d’ajustement des capacités.

Coûts en montagnes russes

Du côté des charges, les évolutions sont contrastées. Bonne nouvelle : la facture carburant a reculé de près de 27 % au 2ᵉ trimestre, sous l’effet conjugué de la baisse des volumes consommés (-7,96 %), de la chute du prix du baril (-19,69 %) et de l’effet de change favorable (-5,3 %). En revanche, les coûts de location d’avions se sont envolés : +49 % au 2ᵉ trimestre et +68 % sur le semestre, conséquence directe de l’intensification du recours aux vols affrétés.

Autre signal structurel : la baisse des effectifs de 11 %, principalement liée aux départs en retraite, tandis que les redevances de leasing reculent de 7 % grâce à la clôture de deux lignes de crédit.

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Bourse de Tunis : SAM redresse ses ventes au 2e trimestre 2025 après un début d’année en recul

Le chiffre d’affaires de la Société Atelier du Meuble intérieurs “SAM” du deuxième trimestre de 2025, a enregistré une augmentation de 8% par rapport à la même période de 2024 ce qui a permis de rattraper la baisse enregistrée durant le premier trimestre (-6%). Il s’ensuit que les revenus SAM du premier semestre 2025 ont augmenté de 2% par rapport au premier semestre 2024.

Le chiffre d’affaires à l’export a nettement régressé au 30.06.2025 vu qu’en 2024 un marché exceptionnel a été réalisé en Libye, ce marché représenté à lui seul 66% du CA du premier semestre de 2024.

L’évolution positive de la SAM durant le premier semestre de 2025 a contribué à l’évolution du CA consolidé qui a enregistré une augmentation de 4% durant la même période.

Le carnet des commandes confirmées fin juin 2025 s’élève à 3,5 millions de dinars ce qui garantit une évolution du chiffre d’affaires durant le semestre à venir.

L’investissement cumulé au 30 juin 2025 a enregistré une diminution de 14% par rapport à la même période de 2024.

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Office Plast : un sinistre impacte le chiffre d’affaires au 1er semestre 2025

Au terme du premier semestre 2025, la valeur de la production de la société Office Plast s’élève à 17,92 MDT soit une augmentation de 6% par rapport à la même période de 2024 afin de satisfaire son carnet des commandes.

Le chiffre d’affaires relatif au premier semestre 2025 a enregistré une baisse de 6% par rapport à la même période de 2024. Cette baisse est le résultat des livraisons annulées suite à l’incendie qui a touché notre dépôt de stockage de produits finis. Ce dépôt est assuré et le dossier de l’indemnisation des dégâts subis est en avancement avec notre compagnie d’assurance.

La valeur des investissements au premier semestre 2025 est de 657 471 DT soit une hausse de 63 % par rapport à la même période de l’exercice 2024.

Les immobilisations financières de la société s’élèvent à 3 150 000 DT au premier semestre 2025.

L’endettement de la société s’élève à 19,15 MDT au 30 juin 2025 contre 21,43 MDT au 30 juin 2024 soit une baisse de 12%.

Au 30 juin 2025, la trésorerie d’Office Plast ressort positive de 451 584 DT.

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Diaspora – Myriam Maatoug, fondatrice de Dar Oomi à Zarzis : “Bâtir en Tunisie, c’est résister”

Sous le soleil de Zarzis, elle a retrouvé sa terre, sa langue, ses ancêtres et ses rêves. Après 43 années d’exil en France, elle a troqué la rigueur comptable contre la chaleur d’une maison d’hôtes qu’elle a bâtie pierre par pierre, comme on répare une mémoire dispersée.

Dans cette Tunisie qu’elle chérit malgré ses blessures, elle incarne une fidélité farouche à ses racines, un engagement lucide envers un avenir à construire, et un amour profond pour un pays que tant quitter mais qu’elle a choisi de retrouver. Pour Myriam Maatoug, fondatrice de la maison d’hôte haut de gamme “Dar Oomi” revenir, ce n’est pas seulement rentrer : c’est reconnaître qu’on appartient toujours à un lieu beaucoup plus vaste que soi chargé d’histoire et leg d’une grande civilisation. Entretien.

Pourquoi avoir quitter la France pour revenir à Zarzis ?

J’ai passé quarante-trois années loin d’ici. J’ai quitté la Tunisie à dix-sept ans, après y avoir grandi, après y avoir obtenu mon bac. Je suis partie étudier, persuadée que ce n’était qu’une parenthèse. Mais la vie en a décidé autrement. J’ai construit ma carrière dans mon pays d’accueil et j’ai vraiment cru être devenue française mais sans le sentiment d’y avoir réellement été adoptée. À force de courir, j’avais oublié d’où je venais. Jusqu’au jour où j’ai compris que quelque chose manquait, qu’un vide plus profond que le temps s’était creusé.

« Revenir, ce n’est pas seulement rentrer. C’est reconnaître qu’on appartient à un lieu plus vaste que soi. »

 

Alors je suis rentrée. Rentrée là où je suis en paix. Zarzis, c’est ma boussole, ma terre, le berceau de mes ancêtres. Là où repose ma mère, là où mon père est né. C’est là que je me sens entière. Ailleurs, je n’étais que de passage.  C’est chez moi c’est pas ailleurs et nous ne nous sentons bien que chez nous. Je pense qu’on ne se rend compte de cela qu’à un certain âge lorsqu’on a accompli beaucoup de choses.

Mais beaucoup pensent que la qualité de vie est meilleure en Europe…

C’est ce qu’on croit. On me dit souvent : « Tu peux parler, tu as vécu en France. »

Mais que sait-on de ce qu’est vivre là-bas ? J’ai travaillé quinze heures par jour, six jours sur sept. Je n’ai pas vu les saisons passer. J’ai payé 42 % d’impôts chaque année. J’ai travaillé dur, mais je n’ai pas vécu. Et puis, malgré les diplômes, malgré la réussite, on reste « l’Arabe ».

« En France, j’ai travaillé. Mais je n’ai pas vécu. »

 

Quand on est une femme, c’est pire encore. Aujourd’hui, ce n’est plus une origine, c’est une mise en accusation. On devient « musulman » comme on devient suspect.

L’Europe se réfère. La peur y circule en silence. La haine y prend forme dans les urnes. L’Histoire se répète, et cela glace.

Quel a été le déclencheur de votre retour ?

La mort de ma mère. Ce fut un point de bascule. Elle était algérienne, mais elle a voulu être enterrée à Zarzis, là où elle avait été la plus heureuse. C’est dire la force de l’attachement.

Avec mon frère Hichem, qui vivait en Thaïlande, nous avons compris que notre lieu d’ancrage était ici, et pas ailleurs. À Tunis, on nous appelait les « Akkara » — ceux qui parlent avec un « G » au lieu du « Qāf », ceux qu’on regarde avec un mélange de condescendance et d’amusement. Mais ici, à Zarzis, on est chez soi. La terre vous accueille comme une mère absente trop longtemps. Elle vous enveloppe, vous dit sans parler : « Tu es revenu, tu es des nôtres. »

« La terre vous dit sans parler : tu es revenu, tu es des nôtres. »

 

Ce sentiment, c’est une chaleur qui ne s’explique pas. C’est un lien invisible autour de l’âme. Et cela ne se découvre qu’à un certain âge, quand on a appris à écouter les voix de nos origines, celles qui nous appellent du plus profond de notre subconscient. Cette source d’émotions, de pensées, d’impulsions et de souvenirs qui agissent au-delà de notre compréhension consciente.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur la Tunisie ?

Un regard d’amour lucide. Nous avons un pays extraordinaire, mais nous avons oublié qui nous sommes. C’est ici qu’a été fondée la première université du monde. C’est ici qu’est née l’école obligatoire, le Code du Statut Personnel, l’abolition de l’esclavage, l’une des premières Constitutions de la région. Et pourtant, nos enfants partent, nos ingénieurs, médecins, managers, startuppers et scientifiques choisissent Dubaï, Casablanca, Paris, ou encore Montréal. Et là-bas, ils brillent : en médecine, en tech, en tourisme, en recherche. Ils sont à la pointe, partout.

« Notre Sud peut se redresser sans perdre son âme. »

 

Mais il y a aussi ceux qui choisissent de rester et qui ne doivent pas baisser les bras. Nous devons résister, aimer cette terre, la défendre, et reconstruire ce qui a été abîmé. L’avenir n’est pas ailleurs. Il est ici, si nous y croyons, si nous avons foi en notre Tunisie et si nous savons nourrir le rêve.

Vous avez lancé un projet ambitieux à Zarzis. Pouvez-vous nous en parler ?

J’ai tout quitté. Vendu ma maison à Paris, fermé mon cabinet d’expert-comptable. Mon frère Hichem qui vit en Thaïlande m’a rejoint. Ensemble, avec nos propres moyens, nous avons lancé « Dar Oomi », une maison d’hôtes que nous avons bâtie pierre par pierre, sans banque, sans dettes avec des fonds propres. Il nous a fallu huit ans pour y réussir. C’est notre offre à Zarzis.

Ce n’est pas qu’un projet touristique…

Non. C’est un geste symbolique. Nous avons voulu montrer qu’en Tunisie, on peut faire du haut de gamme, offrir un service d’excellence sans renier l’authenticité.

Assez de cette image du séjour tout compris à 300 €. La Tunisie mérite mieux. Elle peut rayonner autrement.

« La Tunisie mérite mieux qu’un séjour tout compris à 300 €. »

 

Et cela fonctionne ?

Oui. Nous avons hébergé un séminaire de Chanel. Nous sommes référencés chez Relais & Châteaux. Nous sommes approchés par d’autres grandes maisons. Cela prouve que rien n’est hors de portée, si on travaille avec rigueur et sincérité.

Combien de suites compte Dar Oomi ?

Sept aujourd’hui. Et quatre autres sont en cours de construction. Chaque suite porte le nom d’une femme d’exception. C’est notre manière de leur rendre hommage, de faire vivre leur mémoire entre les murs. Nous achevons là, la suite baptisée “Fatma Al Fihria”, la Tunisienne qui a bâti la première université au Maroc à Fès “l’Université Al Quaraouiyine”.

Quel bilan tirez-vous après trois ans d’activité ?

Nous sommes heureux. Ce que nous faisons, nous le faisons avec exigence, avec cœur.
Nous ne cherchons pas la rentabilité à tout prix, mais la justesse. Nous voulons que notre rêve porte d’autres rêves. Que Zarzis devienne une destination de lumière. Que notre Sud se redresse sans perdre son âme.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Myriam Maatoug a quitté la France après 43 ans pour revenir à Zarzis, sa ville natale.
  • Elle y a fondé “Dar Oomi”, une maison d’hôtes haut de gamme construite sans dettes, avec son frère.
  • Le projet incarne un retour aux racines, mais aussi une vision d’excellence et d’authenticité pour la Tunisie.
  • Référencée chez Relais & Châteaux, “Dar Oomi” attire une clientèle internationale exigeante.
  • Pour elle, revenir, c’est réparer, transmettre, et montrer que l’avenir peut aussi se construire ici, avec foi et exigence.

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BRICS : la Tunisie doit garder ses distances, éviter les aventures hasardeuses et idéations fallacieuses

Moktar Lamari
Moktar Lamari

Récemment, un débat médiatique a été enclenché au sujet du principe de l’adhésion ou pas de la Tunisie au bloc des BRICS. Certains économistes et avec l’appui de Médiaş à la recherche du buzz ont soutenu l’adhésion. Ils ont tout faux…

Faut-il que la Tunisie rejoigne les BRICS ? Cette question, longtemps théorique, prend aujourd’hui un tour plus concret. Depuis que le bloc s’est élargi en 2024 avec l’intégration de nouveaux membres comme l’Égypte, l’Arabie saoudite ou l’Iran, l’idée circule à Tunis : pourquoi ne pas envisager une adhésion ?

Dans un monde devenu multipolaire, le groupe emmené par Pékin et Moscou représente, pour certains, une alternative crédible à l’ordre occidental dominé par Washington et Bruxelles.

Mais derrière cette perspective séduisante, se cache une réalité bien plus nuancée.

Rejoindre les BRICS ne serait pas seulement un symbole géopolitique : ce serait un engagement profond, aux implications économiques, diplomatiques et stratégiques majeures. Et à ce jour, rien ne garantit que la Tunisie y trouverait son compte.

« Rejoindre les BRICS ne doit pas être un geste de posture, mais un choix stratégique soutenu par des capacités réelles. »

 

Les BRICS : une dynamique qui séduit

Nés au début des années 2000 sur une hypothèse économique, les BRICS se sont transformés, deux décennies plus tard, en force politique. Ils regroupent aujourd’hui des géants démographiques (Chine, Inde), des puissances régionales (Brésil, Russie), et des États émergents cherchant à remodeler les règles du jeu international. L’ajout de nouveaux membres du Moyen-Orient et d’Afrique renforce cette tendance.

Ce bloc ambitionne de créer un ordre mondial « plus équilibré », remettant en question l’unilatéralisme occidental. Il dispose de sa propre banque de développement, milite pour des échanges commerciaux en monnaies locales, et prône un rejet des standards imposés par les grandes institutions financières traditionnelles.

Un discours qui, forcément, trouve un certain écho en Tunisie, pays fragilisé par une décennie de crise économique et de dépendance extérieure.

Une Tunisie à la recherche d’options

La Tunisie traverse une période délicate. L’économie peine à se relever : croissance molle, dette publique en hausse, pression du FMI, perte de pouvoir d’achat, et fuite des jeunes diplômés. Face à cela, le discours présidentiel de rupture avec les anciennes logiques de dépendance occidentale prend de l’ampleur.

Dans ce contexte, les BRICS peuvent apparaître comme une alternative – une ouverture vers d’autres partenaires, une chance de financement sans conditionnalité politique, une opportunité d’échapper à l’étau des plans d’ajustement. L’attrait est compréhensible.

D’autant que certains voisins (comme l’Algérie ou l’Égypte) ont déjà manifesté un intérêt fort, voire entamé des démarches concrètes.

« La Tunisie n’a pas besoin de changer de dépendance. Elle doit sortir de la dépendance tout court. »

 

Mais des obstacles sérieux sur la route

Pourtant, un examen plus rigoureux s’impose. Car les BRICS ne sont ni une organisation économique homogène, ni une union politique cohérente.

C’est un club informel, sans règles fixes d’adhésion, sans mécanisme de redistribution, et sans garantie de solidarité.

La Tunisie, aujourd’hui, n’a pas les atouts économiques qui justifieraient son intégration. Son marché intérieur est limité, ses exportations peu diversifiées, et son niveau d’endettement réduit sa marge de manœuvre. Contrairement à l’Égypte ou à l’Arabie saoudite, elle ne possède pas de ressources stratégiques qui intéressent directement les géants du bloc. Et sa capacité à peser dans les décisions communes serait plus que marginale.

Sur le plan diplomatique, l’adhésion poserait également problème. Elle risquerait d’altérer les relations déjà fragiles avec l’Union européenne, qui reste – malgré les tensions – le principal partenaire économique de la Tunisie. Elle brouillerait aussi le message traditionnel de neutralité active porté par la diplomatie tunisienne depuis l’indépendance.

« Sans marché intérieur puissant ni ressources stratégiques, la Tunisie ne pèserait guère dans ce club informel. »

 

Une posture de prudence constructive

Cela ne signifie pas que la Tunisie doit ignorer les BRICS. Au contraire, un rapprochement pragmatique, une participation en tant qu’observateur, ou un approfondissement des relations bilatérales avec certains membres (Chine, Inde, Afrique du Sud…) peuvent constituer des pistes pertinentes. Ce serait une manière de diversifier ses options, sans s’enfermer dans une logique d’alignement systématique.

La Tunisie n’a pas besoin de changer de dépendance – de l’Ouest vers l’Est – mais de sortir de la dépendance tout court. Cela suppose de reconstruire une économie productive, de restaurer la confiance des investisseurs, d’offrir une visibilité politique claire, et de maîtriser son avenir diplomatique avec intelligence.

En conclusion, l’adhésion aux BRICS, aujourd’hui, serait une décision précipitée, plus dictée par la frustration que par une vision de long terme.

« L’Europe reste le marché naturel de la Tunisie. L’Asie, c’est très loin, sur tous les plans. »

 

La Tunisie a d’abord besoin de se consolider, de se projeter, et de renforcer sa voix, avant de prétendre jouer dans la cour des puissances émergentes.

La Tunisie est pays lilliputien, une économie qui a besoin de marché et d’ouverture sur le monde, des pays les plus proches aux plus lointains. L’Europe reste le marché naturel de la Tunisie. L’Asie c’est très loin et sur tous les plans, économiques, culturels, social, etc.

On se rappelle des enseignements de Bourguiba qui a été l’un des fondateurs des pays non-alignés. Des enseignements qui restent actuels et des directives pertinentes encore aujourd’hui.

Rejoindre les BRICS ne doit pas être un geste de posture. Ce doit être un choix stratégique, cohérent, et soutenu par des capacités réelles. Pour l’instant, la sagesse commande de rester à distance… tout en gardant les yeux ouverts.

Par Moktar Lamari
E4T, 24 juillet 2025

EN BREF

  • Le débat sur une possible adhésion de la Tunisie aux BRICS refait surface, amplifié par le discours présidentiel et l’élargissement du bloc.
  • Si les BRICS offrent une alternative à l’ordre occidental, leur structure informelle limite les garanties concrètes.
  • La Tunisie manque pour l’instant de leviers économiques et diplomatiques pour peser dans un tel groupe.
  • Une posture de neutralité active et des partenariats bilatéraux ciblés seraient plus cohérents à ce stade.
  • La prudence stratégique s’impose : renforcer la souveraineté avant d’envisager un alignement.

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Bourse Tunis : le Tunindex clôture en baisse, ARTES draine 3 MD

Le marché Boursier a clôturé la séance sur une note baissière. Le Tunindex s’est délesté de -0,06 % à 11 848,82 points dans un volume de 7,7 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».

Notons la réalisation d’une transaction du bloc de 3 MD sur le titre ARTES.

Le titre STB s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la banque publique s’est hissée de 5,7% à 2,960 D, dans un volume relativement garni de 380 mille dinars.

Le titre HANNIBAL LEASE s’est retrouvé parmi les meilleures performances. L’action du leaseur a progressé de 4,5 % à 7,000 D, dans un volume modeste de 10 mille dinars.

Le titre SOTETEL s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a trébuché de –3,1 % à 6,000 D, en amassant des échanges de 343 mille dinars.

Du côté des baisses, le titre CELLCOM a accusé une glissade de -3,1 % à 1,910 D faisant savoir que l’action a amassé un volume de 49 mille dinars sur la séance.

ARTES a chapeauté le palmarès des volumes en drainant un flux de 3 MD sur la séance. Le titre a pris 1,8 % à 10,590 D.

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Alerte Météo : vents dépassant 60 km/h, vigilance jaune dans 8 gouvernorats

L’Institut National de la Météorologie (INM) a actualisé, mardi, sa carte de vigilance, en plaçant plusieurs régions du pays en vigilance jaune, en raison de la persistance des vents forts.

Les régions concernées par cette actualisation sont le Grand Tunis, Bizerte, Nabeul, Béja, Zaghouan, Siliana, Tozeur et Tataouine.

D’après l’institut, la météo est marquée, mardi, par des vents assez forts à forts dépassant temporairement 60 km/h en rafales avec phénomènes locaux de sable sur le sud.

La Vigilance jaune, requiert selon l’INM, une attention particulière en pratiquant des activités sensibles au risque météorologique.

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FIC2025: “Soirée tunisienne” intergénérationnelle en hommage au patrimoine musical national

L’amphithéâtre antique de Carthage, a abrité, lundi soir, une “Soirée tunisienne” intergénérationnelle en hommage à la chanson tunisienne authentique, quoique l’innovation faisait défaut.

D’anciens chanteurs et chanteuses comme Nawel Ghachem, Karim Chouaib, Mohsen Rais, Moncef Abla, en passant par les artistes de la nouvelle génération à l’instar de Noha Rhaiem, Raja Ben Said, Sarah Nouiri, Anis Letaief et Imed Aziz, ont chanté l’amour, la nostalgie et la joie.

Présenté dans le cadre de la 59ème édition du Festival International de Carthage (FIC), ce spectacle s’inscrit dans le cadre des efforts du FIC « pour préserver le patrimoine musical tunisien, encourager la création artistique tunisienne et en assurer la promotion à l’échelle nationale et internationale. »

Sous la direction du maestro Youssef Belhani, l’Orchestre National Tunisien, a accompagné les artistes dans des performances en solo, en duo ou en groupes. Des extraits de chansons tunisiennes assez connues ont été interprétées par la pléiade d’artistes offrant une collection de leurs propres œuvres ainsi que d’autres tubes assez célèbres.

Belhani a parfaitement dirigé cette « Soirée Tunisienne » mettant en valeur une palette de styles musicaux qui rendent hommage à des œuvres, -d’artistes, auteurs, compositeurs et interprètes-, devenues partie intégrante de la mémoire collective tunisienne.

L’atout de ce spectacle est de présenter un héritage musical qui trouve toujours sa place dans les festivals et manifestations artistiques nationales. Une interaction était d’ailleurs constatée auprès des spectateurs qui chantaient en chœur avec des artistes de divers horizons, des chansons célébrant le large patrimoine musical hérité de génération en génération.

Cependant, le rythme lent a gâché certaines parties du spectacle présentant des chansons qui s’inscrivent dans le même esprit de l’héritage lyrique des pionniers sans aucune innovation.

“Soirée tunisienne” était une tentative de valoriser le patrimoine musical qui mériterait d’être valorisé à travers une vision artistique bien réfléchie assurant sa continuité et sa transmission auprès des jeunes générations.

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Bizerte : 110 MD pour achever la 3e tranche du programme de développement intégré

Une séance de travail a été consacrée, mardi, au siège du gouvernorat de Bizerte au suivi de l’achèvement de la troisième tranche du programme de développement intégré.

Ce programme concerne l’exécution de projets liés à l’infrastructure de base dans onze délégations, à savoir, Bizerte-nord, Bizerte-sud, Zarzouna, Menzel Jemil, El Alia, Ras Jebel, Gar El Meleh, Utique, Menzel Bourguiba, Mateur et Ghazela, moyennant une enveloppe de 110 millions de dinars.

De son côté, le gouverneur de la région, Salem Ben Yaâcoub, a appelé à accélérer le rythme de réalisation, à résoudre les problématiques liées aux études techniques ou à l’exécution matérielle des travaux, et à rationaliser les dépenses concernant certains volets du projet.

Il a également insisté sur la nécessité de garantir la qualité des travaux, soulignant l’importance de trouver des solutions concrètes pour mobiliser les fonds complémentaires relatifs à la première tranche du programme, qui concerne les délégations de Sejnane, Joumine et Tinja.

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FIH 2025 : “La Dame de Kerkoine” fait revivre la cité punique de Kerkouane sur scène

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, lundi soir, “La Dame de Kerkouane”, une pièce de théâtre qui met en lumière l’histoire punique de la cité historique de “Kerkouane”, véritable joyau patrimonial au Cap Bon tunisien classé sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1986.

Cette pièce est dans la continuité d’une performance scénique éponyme, sur l’histoire de la cité punique de Kerkouane, présentée sur le site archéologique de Kerkouane lors de la cérémonie d’ouverture de la 34ème session du Mois du patrimoine (18 avril au 18 mai 2025).

“La Dame de Kerkoine” est mise en scène par le duo Wajdi Gaidi & Houssem Sahli d’après un texte d’Amine Khammassi avec l’aide d’historiens et en puisant dans plusieurs références littéraires comme “Salammbo” de Gustave Flaubert.

Cette œuvre alliant théâtre, musique, danse et chant en langue punique qui se déroule presque entièrement en langue punique ancienne, accompagnée d’un sur titrage en anglais et en arabe.

La « Dame » de Kerkouane, incarne l’une des pièces maîtresses et uniques de ce même lieu. La trame se situe vers l’an 256 av. J.-C, pendant la première guerre romano-carthaginoise et plus précisément au moment de l’assaut destructeur de l’armée romaine sous le commandement des consuls Lucius Manlius Vulso Longus et Marcus Atilius Regulus.

Une période exceptionnelle reconstituée notamment à travers des costumes punico-phéniciens, réalisés à partir de données iconographiques et plus encore par l’utilisation de la langue phénicienne.

La création s’ouvre sur une chorégraphie de jeunes danseuses avant d’embarquer éminemment dans un voyage historique au cœur d’une ville où règnent les croyances ancestrales et les traditions sociales naissantes.

La danse, le théâtre et un mapping qui raconte quelques aspects de la cité antique de Kerkouane, fusionnent, afin de donner vie à la pièce et d’entretenir les faits qui se succèdent sur 1h20 de temps. Une narration en langue arabe ponctue les actes de la création.

Le langage est un élément central de la pièce : l’arabe littéraire et le dialecte tunisien se sont confondues, tout le long de la performance. Des intermèdes en arabe littéraire ou en dialecte tunisien aèrent la pièce.

Une cinquantaine d’acteurs ont occupé la scène, en alternant ou en rassemblant rôles phares, secondaires ou même en assurant des apparitions ou en dansant.

Initialement chanteurs, Mariem Larayedh et Montassar Bezzez sont à l’affiche de cette pièce réunissant des acteurs professionnels et amateurs. Deema Sahli, 12 ans, plus jeune actrice dans le casting est parmi d’autres jeunes issus de Nabeul et des régions qui se sont engagés dans ce projet.

Cette création immersive, portée par les technologies numériques et les jeux de lumière, a offert une relecture sensorielle du quotidien des habitants de la cité punique de Kerkouane, tout en retraçant les bouleversements historiques qu’elle a connus au fil des siècles.

Le site de l’Unesco présente une cité phénicienne, sans doute abandonnée pendant la première guerre punique (vers 250 av. J.-C.), qui offre les seuls vestiges d’une ville phénico-punique. Ses maisons ont été construites selon un plan type, suivant un modèle d’urbanisme très élaboré.

La Cité punique de Kerkouane, situé à l’extrémité du Cap Bon sur une falaise qui domine la mer, apporte un témoignage exceptionnel sur l’urbanisme phénico-punique.

Contrairement à ce qui s’est passé à Carthage, Tyr ou Byblos, aucune agglomération romaine ne s’est surimposée à la ville phénicienne dont le port, les remparts, les quartiers d’habitation, les boutiques, les ateliers, les rues, les places, les temples et la nécropole se dessinent nettement dans leur état du IIIe siècle av. J.-C.

Les premières fouilles effectuées ont montré une ville qui remonte au VIe siècle avant J.-C. Les données actuelles présentent la physionomie d’une ville punique telle qu’elle se présentait à la fin du IVe siècle av. J.-C. et durant la première moitié du IIIe siècle avant J.-C., indique le site de l’INP.

Avec ses rues perpendiculaires et ses places aménagées à l’abri de remparts flanqués de tours, elle est d’un apport considérable tant sur celui de la connaissance de l’urbanisme punique que sur le plan de l’architecture notamment domestique, le genre de vie citadin, les croyances religieuses, l’artisanat, les relations commerciales et les échanges culturels avec le monde méditerranéen: Grèce, Sicile, Phénicie, Egypte…

“Narrer ou raconter des faits d’une manière précise. La dramaturgie façonnée compte pour moi plus que la langue parlée ou de communication”, a déclaré Houssem Sahli.

S’exprimant lors d’un point de presse organisé à l’issue du spectacle, Sahli a présenté une œuvre composée d’acteurs professionnels et amateurs, qui a été mise en scène avec l’aide d’historiens et de spécialistes ». Wajdi Gaidi a évoqué « une volonté de valoriser le patrimoine de la ville de Kerkouane ».

L’équipe artistique de “La Dame de Kerkoine” aspire à investir d’autres sites et monuments historiques aussi bien que les salles de théâtre en Tunisie et à l’étranger.

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Gouvernance : BH Leasing annonce la nomination de son nouveau président et de deux directeurs

Le conseil d’administration de la société BH Leasing réuni le 22 juillet 2025, a décidé de nommer :

– Monsieur Mohamed MABROUK en qualité de Président du Conseil d’administration
– Monsieur Ibrahim AMMAR au poste de Directeur Général
– Madame Thouraya MZOUGHI EL AYEB au poste de Directeur Général Adjoint

Cette décision prendra effet à partir du 28 juillet 2025.

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Bizerte : Réouverture de la recette des finances de Menzel Jemil après réaménagement

La recette des finances municipale de Menzel Jemil à Bizerte a été inaugurée, hier lundi, après le parachèvement des travaux de réaménagement.

Moyennant une enveloppe de 466 mille dinars, ces travaux ont porté, notamment, sur la modernisation de différents espaces administratifs et le lancement de nouveaux services, dont le paiement électronique.

Dans ce cadre, le gouverneur de la région, Salem Ben Yaâcoub, a souligné que la réouverture de la recette des finances de Menzel Jemil permet désormais aux citoyens de la région de bénéficier d’un accès à des services administratifs de qualité.

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Tunis abritera la conférence mondiale du CRF 2025 sur la gouvernance numérique et la conformité

La Tunisie abritera, du 7 au 10 octobre 2025, la conférence annuelle du Corporate Registers Forum (CRF),  sous le thème « Nouveaux défis pour les registres d’entreprises : plus de transparence et d’efficacité ».

Porté par le Registre National des Entreprises (RNE), Cet événement se veut une plateforme dynamique pour les leaders internationaux de la gestion des registres d’entreprises, de la gouvernance numérique, de la réforme réglementaire et de l’administration publique.

L’objectif est de favoriser des échanges stratégiques, le partage des meilleures pratiques et la création de partenariats, permettant ainsi d’élargir le réseau professionnel et de rencontrer des personnalités clés dans différents  domaines.

Y prendront part des dirigeants de registres d’entreprises, des décideurs politiques, des experts juridiques et des organisations internationales, a-t-on lu sur le portail électronique du forum.

Parmi les thèmes qui seront débattus, figurent notamment la transformation numérique et automatisation, la transparence et l’intégration,  la cybersécurité, la protection des données et les préoccupations en matière de confidentialité, la Conformité, IA et analyse des données, les mises à jour en temps réel et surveillance des registres en plus de l’initiative mondiale sur les identifiants uniques pour les entreprises.

Un espace d’exposition sera également aménagé pour favoriser la rencontre des participants et la promotion des services et produits.

Il s’agit également de l’organisation des ateliers pour permettre aux participants d’engager des discussions approfondies et partager leurs expériences.

Le Corporate Registers Forum (CRF) est une association internationale, composée de plus de 60 registres d’entreprises, répartis dans le monde entier, qui partagent leurs meilleures pratiques par des moyens formels et informels afin d’améliorer les normes.

Sa conférence en 2024 organisée au Qatar s’est axée sur les thèmes liés à la coopération mondiale, à l’application et  la conformité, à la propriété effective et à l’avenir des registres d’entreprises.

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Tunisie–Libye : Mission commerciale à Tripoli et Zliten pour booster le secteur des BTP en septembre 2025

L’état d’avancement des préparatifs de la mission commerciale itinérante dédiée au secteur des matériaux de construction et des travaux publics prévue, la dernière semaine du mois de septembre prochain, à Tripoli et à Zliten, en Libye, a été au centre d’une rencontre tenue, lundi, entre le Président Directeur Général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine et le Président du comité de gestion de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Zliten, Jalal Abdallah Bani, à la maison de l’Exportateur.

Cette mission cible plus de 20 entreprises tunisiennes actives dans les domaines de la construction, des travaux publics, ainsi que des bureaux d’études et d’ingénierie civile, outre des fabricants et commerçants de matériaux sanitaires, électriques et de construction, en plus de prestataires de services d’ingénierie et de maintenance, indique le Cepex dans un communiqué.

L’objectif étant de renforcer le partenariat économique entre la Tunisie et la Libye.

Selon le centre, cette mission s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son programme promotionnel pour l’année 2025. Elle vise à élargir le réseau de relations des entreprises tunisiennes et à les connecter directement aux responsables, décideurs de projets et superviseurs des infrastructures en Libye, et ce, en collaboration avec les chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture à Zliten et à Tripoli.

Lors de cette rencontre, le PDG du Cepex a souligné l’importance de développer la coopération commerciale entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives aux entreprises tunisiennes exportatrices vers le marché libyen.

De son côté, le Président du comité de gestion de la chambre de Zliten a exprimé la disposition de son institution à organiser un forum économique tuniso-libyen, en plus de rencontres professionnelles bilatérales et de visites de terrain qui auront lieu le mois prochain à Tripoli et Zliten.

Il a également insisté sur l’impératif d’inviter les décideurs dans le domaine des matériaux de construction et des travaux publics à participer aux activités de cette mission commerciale, dans le but de soutenir les relations économiques bilatérales.

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