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Tunisie : N’est-il pas temps de repenser la séance unique ?

Chaque été, les administrations tunisiennes passent en « séance unique ». Comprenez : des horaires réduits, souvent de 8h à 14h, appliqués en juillet et août. Si la mesure se voulait à l’origine un compromis entre efficacité et conditions climatiques éprouvantes, elle devient de plus en plus difficile à justifier à l’heure où la rapidité et la disponibilité des services publics sont des exigences citoyennes, et non des luxes.

Cette organisation saisonnière, bien qu’ancienne, provoque désormais plus de frustrations que de soulagement. Le citoyen, pris au piège de guichets saturés et de délais rallongés, voit son quotidien entravé par une administration aux horaires figés. Et pour les entreprises, notamment les PME, ces deux mois de ralentissement généralisé peuvent freiner des procédures clés et impacter leur productivité.

Alors, faut-il supprimer la séance unique ? Pas forcément. Il est temps de la réformer intelligemment, en tenant compte à la fois du bien-être des agents et du droit des usagers à un service accessible. Une refonte de la séance unique doit aller de pair avec une vraie stratégie de digitalisation.

Aujourd’hui encore, de nombreuses démarches nécessitent un déplacement physique. En permettant aux agents de travailler à distance et en développant des services en ligne efficaces, la pression sur les guichets pourrait être réduite tout en maintenant un service actif au-delà des heures physiques d’ouverture.

Repenser la séance unique, c’est en réalité repenser le rapport entre l’administration et le public. C’est passer d’une logique figée à une culture de service. Il ne s’agit pas de supprimer une mesure protectrice, mais de la moderniser pour qu’elle réponde aux exigences d’aujourd’hui : proximité, efficacité, adaptabilité.

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Ons Jabeur à Wimbledon : Retour à la lumière ?

Alors qu’elle débute ce lundi son parcours à Wimbledon face à Viktoriya Tomova, Ons Jabeur suscite l’attente d’une Tunisie entière. En quête de rebond après une saison difficile, la finaliste des éditions 2022 et 2023 espère retrouver sur le gazon londonien l’élan qui avait fait d’elle une icône du tennis mondial.

Aujourd’hui, la Tunisie retient son souffle. Tous les regards se tournent vers le gazon sacré de Wimbledon, où Ons Jabeur, notre championne nationale, entame un nouveau chapitre de sa carrière face à la Bulgare Viktoriya Tomova. Un premier tour qui va bien au-delà d’un simple match de tennis.

À 29 ans, Ons Jabeur n’est plus la joueuse classée dans le Top 10 qui enflammait les courts et les cœurs. Actuellement 59e mondiale, elle traverse une saison compliquée, émaillée de blessures et d’éliminations précoces, comme à Eastbourne il y a quelques jours. Pourtant, son nom reste synonyme d’élégance, de créativité et de résilience.

Wimbledon, c’est un tournoi à part. C’est ici qu’en 2022, puis en 2023, Ons Jabeur a offert à la Tunisie – et à l’Afrique – ses plus belles émotions tennistiques, atteignant deux finales consécutives, performance historique et inédite. Ce gazon londonien semble fait pour son jeu, imprévisible et inspiré, capable de déstabiliser les meilleures.

Mais aujourd’hui, l’enjeu est tout autre. Il ne s’agit plus de défendre un rang ou d’aller chercher un titre, mais de retrouver une dynamique, une confiance, une identité de jeu. De prouver que l’histoire n’est pas finie. Que malgré le classement, malgré les doutes, l’étincelle est toujours là.

Le défi ne sera pas simple. Si elle passe Tomova, se dressera peut-être devant elle Jelena Ostapenko, 20e mondiale, joueuse redoutable et imprévisible. Mais Ons Jabeur n’a jamais fui la difficulté. Et c’est précisément dans l’adversité qu’elle a souvent trouvé son plus beau tennis.

Ce lundi 30 juin, ce n’est pas seulement une joueuse qui entre en lice. C’est une nation entière qui vibre à l’unisson. Wimbledon 2025 est peut-être l’occasion de rallumer la flamme, de rappeler à tous – et à elle-même – que le rêve peut encore recommencer.

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Tensions États-Unis-Espagne : Rabat saisit l’opportunité diplomatique

Au moment où les relations entre Washington et Madrid se tendent, Rabat renforce discrètement son partenariat stratégique avec les États-Unis.

La crise ouverte entre Donald Trump et Pedro Sánchez sur les dépenses militaires de l’OTAN profite directement au Maroc. Alors que Madrid refuse catégoriquement de porter son budget défense au-delà de 2,1% du PIB, loin des 5% réclamés par Washington, Rabat consolide discrètement son statut de partenaire privilégié des États-Unis.

Une stratégie marocaine payante

Cette montée en puissance n’est pas le fruit du hasard. Depuis la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en décembre 2020, le royaume a multiplié les gestes d’allégeance : normalisation avec Israël, acquisition de 13 milliards de dollars d’armement américain entre 2018 et 2023, participation renforcée aux exercices militaires « African Lion ».

Face à une Espagne jugée « peu fiable » par Washington depuis le retrait d’Afghanistan, le Maroc incarne désormais la stabilité régionale. Trump, qui n’hésite plus à menacer Madrid de sanctions commerciales, voit en Mohammed VI un allié malléable, aligné sur les priorités américaines : lutte antiterroriste, dissuasion iranienne, normalisation avec Israël.

L’Espagne marginalisée

Cette stratégie payante pourrait même déboucher sur un transfert partiel des fonctions logistiques américaines d’Espagne vers le Maroc. Si les infrastructures marocaines ne rivalisent pas encore avec les bases de Rota ou Morón, le signal politique est clair : Rabat aspire à devenir l’interlocuteur privilégié de Washington en Méditerranée.

L’Espagne de Sánchez, isolée diplomatiquement, assiste impuissante à cette redistribution des cartes. Ses alliances historiques et son ancrage européen ne compensent plus un déficit de vision stratégique face à la patience marocaine.

Dans ce nouveau jeu méditerranéen, le royaume chérifien avance méthodiquement ses pions. Et marque des points décisifs.

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Quand Mbappé et Yamal décrochent le bac en Tunisie !

À l’annonce des résultats du baccalauréat en Tunisie, les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés, comme chaque année, avec une vague de félicitations, de statistiques et d’émotions.

Mais cette fois, une série de publications humoristiques a retenu l’attention : des montages photo et de faux bulletins annonçant que des stars du football international, comme Kylian Mbappé, Lamine Yamal …, auraient obtenu leur bac tunisien avec mention. Si le ton est clairement ironique, le contenu a parfois été pris au sérieux par de nombreux internautes.

Ce phénomène, bien qu’anecdotique en apparence, met en lumière un problème plus profond : la difficulté persistante de distinguer le vrai du faux sur les réseaux sociaux. À mesure que les publications satiriques se multiplient, certains usagers – notamment parmi les générations les moins familières avec les codes du numérique – tombent dans le piège de la crédulité. On a vu circuler de véritables messages de félicitations adressés à ces faux bacheliers, preuve que l’humour ne fait pas toujours rire tout le monde, et surtout, n’est pas toujours compris.

La désinformation, même lorsqu’elle emprunte la voie de l’humour ou de la parodie, reste un fléau en Tunisie. En se propageant à travers des contenus viraux, elle contribue à brouiller les repères du public. Car derrière une blague apparemment inoffensive peut se cacher une conséquence bien réelle : la banalisation de la fausse information et la perte de vigilance face à la véracité des contenus partagés.

Ce genre de publications révèle aussi un déficit inquiétant de culture numérique. Beaucoup d’internautes n’ont pas encore acquis les réflexes élémentaires de vérification des sources, de compréhension des formats satiriques ou de reconnaissance des canulars. Le fait que certains prennent pour argent comptant une plaisanterie aussi grossière montre à quel point l’esprit critique numérique reste fragile, surtout chez les utilisateurs moins jeunes qui n’ont pas grandi avec ces codes.

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La Tunisie face aux investisseurs : Une confiance à consolider

En ces temps de doutes économiques, la Tunisie envoie un message qui mérite d’être entendu : malgré les tempêtes, elle reste une terre d’accueil pour l’investissement étranger. Une performance qu’on aurait pu juger improbable il y a encore quelques mois, mais que les chiffres confirment avec force : en 2024, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi de 26% par rapport à l’année précédente. Un sursaut salutaire, mais fragile.

À l’occasion du 30e anniversaire de la FIPA, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur, le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh a tenu à souligner que cette embellie n’était pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’un tissu économique résilient, porté par plus de 4000 entreprises étrangères, qui assurent 55% de nos exportations et emploient quelque 450.000 Tunisiens. Ce sont là des données qui devraient peser dans les choix politiques à venir.

Mais il ne suffit pas de se féliciter d’un bon chiffre. Encore faut-il garantir qu’il se reproduise, qu’il se transforme, qu’il se diffuse dans les régions, dans les secteurs stratégiques, dans l’avenir. Car l’attractivité ne se décrète pas – elle se construit, patiemment, avec des institutions solides, une administration efficace, une stabilité juridique et une vision.

Le gouvernement semble en avoir pris conscience. La mutation de la FIPA, passée d’une agence de promotion à un acteur d’accompagnement, est un pas dans la bonne direction. L’ouverture à des secteurs innovants – transition énergétique, relocalisation industrielle, numérique, IA – est un signal fort. Mais encore faut-il que la stratégie se traduise sur le terrain. Les réformes promises, comme la rationalisation des structures d’investissement, ne peuvent plus attendre.

Car la Tunisie n’est pas seule sur le marché des investisseurs. Elle est en concurrence avec ses voisins, avec des économies émergentes agiles, avec des territoires où l’administration ne fait pas fuir les projets, mais les accompagne.

Ce regain d’intérêt pour notre pays est une chance. À nous de ne pas la gaspiller. À nous de transformer cette confiance encore fragile en véritable ancrage économique. L’avenir ne dépend pas uniquement de ceux qui investissent, mais aussi de ceux qui savent les retenir.

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