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BRICS : la Tunisie doit garder ses distances, éviter les aventures hasardeuses et idéations fallacieuses

Moktar Lamari
Moktar Lamari

Récemment, un débat médiatique a été enclenché au sujet du principe de l’adhésion ou pas de la Tunisie au bloc des BRICS. Certains économistes et avec l’appui de Médiaş à la recherche du buzz ont soutenu l’adhésion. Ils ont tout faux…

Faut-il que la Tunisie rejoigne les BRICS ? Cette question, longtemps théorique, prend aujourd’hui un tour plus concret. Depuis que le bloc s’est élargi en 2024 avec l’intégration de nouveaux membres comme l’Égypte, l’Arabie saoudite ou l’Iran, l’idée circule à Tunis : pourquoi ne pas envisager une adhésion ?

Dans un monde devenu multipolaire, le groupe emmené par Pékin et Moscou représente, pour certains, une alternative crédible à l’ordre occidental dominé par Washington et Bruxelles.

Mais derrière cette perspective séduisante, se cache une réalité bien plus nuancée.

Rejoindre les BRICS ne serait pas seulement un symbole géopolitique : ce serait un engagement profond, aux implications économiques, diplomatiques et stratégiques majeures. Et à ce jour, rien ne garantit que la Tunisie y trouverait son compte.

« Rejoindre les BRICS ne doit pas être un geste de posture, mais un choix stratégique soutenu par des capacités réelles. »

 

Les BRICS : une dynamique qui séduit

Nés au début des années 2000 sur une hypothèse économique, les BRICS se sont transformés, deux décennies plus tard, en force politique. Ils regroupent aujourd’hui des géants démographiques (Chine, Inde), des puissances régionales (Brésil, Russie), et des États émergents cherchant à remodeler les règles du jeu international. L’ajout de nouveaux membres du Moyen-Orient et d’Afrique renforce cette tendance.

Ce bloc ambitionne de créer un ordre mondial « plus équilibré », remettant en question l’unilatéralisme occidental. Il dispose de sa propre banque de développement, milite pour des échanges commerciaux en monnaies locales, et prône un rejet des standards imposés par les grandes institutions financières traditionnelles.

Un discours qui, forcément, trouve un certain écho en Tunisie, pays fragilisé par une décennie de crise économique et de dépendance extérieure.

Une Tunisie à la recherche d’options

La Tunisie traverse une période délicate. L’économie peine à se relever : croissance molle, dette publique en hausse, pression du FMI, perte de pouvoir d’achat, et fuite des jeunes diplômés. Face à cela, le discours présidentiel de rupture avec les anciennes logiques de dépendance occidentale prend de l’ampleur.

Dans ce contexte, les BRICS peuvent apparaître comme une alternative – une ouverture vers d’autres partenaires, une chance de financement sans conditionnalité politique, une opportunité d’échapper à l’étau des plans d’ajustement. L’attrait est compréhensible.

D’autant que certains voisins (comme l’Algérie ou l’Égypte) ont déjà manifesté un intérêt fort, voire entamé des démarches concrètes.

« La Tunisie n’a pas besoin de changer de dépendance. Elle doit sortir de la dépendance tout court. »

 

Mais des obstacles sérieux sur la route

Pourtant, un examen plus rigoureux s’impose. Car les BRICS ne sont ni une organisation économique homogène, ni une union politique cohérente.

C’est un club informel, sans règles fixes d’adhésion, sans mécanisme de redistribution, et sans garantie de solidarité.

La Tunisie, aujourd’hui, n’a pas les atouts économiques qui justifieraient son intégration. Son marché intérieur est limité, ses exportations peu diversifiées, et son niveau d’endettement réduit sa marge de manœuvre. Contrairement à l’Égypte ou à l’Arabie saoudite, elle ne possède pas de ressources stratégiques qui intéressent directement les géants du bloc. Et sa capacité à peser dans les décisions communes serait plus que marginale.

Sur le plan diplomatique, l’adhésion poserait également problème. Elle risquerait d’altérer les relations déjà fragiles avec l’Union européenne, qui reste – malgré les tensions – le principal partenaire économique de la Tunisie. Elle brouillerait aussi le message traditionnel de neutralité active porté par la diplomatie tunisienne depuis l’indépendance.

« Sans marché intérieur puissant ni ressources stratégiques, la Tunisie ne pèserait guère dans ce club informel. »

 

Une posture de prudence constructive

Cela ne signifie pas que la Tunisie doit ignorer les BRICS. Au contraire, un rapprochement pragmatique, une participation en tant qu’observateur, ou un approfondissement des relations bilatérales avec certains membres (Chine, Inde, Afrique du Sud…) peuvent constituer des pistes pertinentes. Ce serait une manière de diversifier ses options, sans s’enfermer dans une logique d’alignement systématique.

La Tunisie n’a pas besoin de changer de dépendance – de l’Ouest vers l’Est – mais de sortir de la dépendance tout court. Cela suppose de reconstruire une économie productive, de restaurer la confiance des investisseurs, d’offrir une visibilité politique claire, et de maîtriser son avenir diplomatique avec intelligence.

En conclusion, l’adhésion aux BRICS, aujourd’hui, serait une décision précipitée, plus dictée par la frustration que par une vision de long terme.

« L’Europe reste le marché naturel de la Tunisie. L’Asie, c’est très loin, sur tous les plans. »

 

La Tunisie a d’abord besoin de se consolider, de se projeter, et de renforcer sa voix, avant de prétendre jouer dans la cour des puissances émergentes.

La Tunisie est pays lilliputien, une économie qui a besoin de marché et d’ouverture sur le monde, des pays les plus proches aux plus lointains. L’Europe reste le marché naturel de la Tunisie. L’Asie c’est très loin et sur tous les plans, économiques, culturels, social, etc.

On se rappelle des enseignements de Bourguiba qui a été l’un des fondateurs des pays non-alignés. Des enseignements qui restent actuels et des directives pertinentes encore aujourd’hui.

Rejoindre les BRICS ne doit pas être un geste de posture. Ce doit être un choix stratégique, cohérent, et soutenu par des capacités réelles. Pour l’instant, la sagesse commande de rester à distance… tout en gardant les yeux ouverts.

Par Moktar Lamari
E4T, 24 juillet 2025

EN BREF

  • Le débat sur une possible adhésion de la Tunisie aux BRICS refait surface, amplifié par le discours présidentiel et l’élargissement du bloc.
  • Si les BRICS offrent une alternative à l’ordre occidental, leur structure informelle limite les garanties concrètes.
  • La Tunisie manque pour l’instant de leviers économiques et diplomatiques pour peser dans un tel groupe.
  • Une posture de neutralité active et des partenariats bilatéraux ciblés seraient plus cohérents à ce stade.
  • La prudence stratégique s’impose : renforcer la souveraineté avant d’envisager un alignement.

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Bourse Tunis : le Tunindex clôture en baisse, ARTES draine 3 MD

Le marché Boursier a clôturé la séance sur une note baissière. Le Tunindex s’est délesté de -0,06 % à 11 848,82 points dans un volume de 7,7 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».

Notons la réalisation d’une transaction du bloc de 3 MD sur le titre ARTES.

Le titre STB s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la banque publique s’est hissée de 5,7% à 2,960 D, dans un volume relativement garni de 380 mille dinars.

Le titre HANNIBAL LEASE s’est retrouvé parmi les meilleures performances. L’action du leaseur a progressé de 4,5 % à 7,000 D, dans un volume modeste de 10 mille dinars.

Le titre SOTETEL s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a trébuché de –3,1 % à 6,000 D, en amassant des échanges de 343 mille dinars.

Du côté des baisses, le titre CELLCOM a accusé une glissade de -3,1 % à 1,910 D faisant savoir que l’action a amassé un volume de 49 mille dinars sur la séance.

ARTES a chapeauté le palmarès des volumes en drainant un flux de 3 MD sur la séance. Le titre a pris 1,8 % à 10,590 D.

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Alerte Météo : vents dépassant 60 km/h, vigilance jaune dans 8 gouvernorats

L’Institut National de la Météorologie (INM) a actualisé, mardi, sa carte de vigilance, en plaçant plusieurs régions du pays en vigilance jaune, en raison de la persistance des vents forts.

Les régions concernées par cette actualisation sont le Grand Tunis, Bizerte, Nabeul, Béja, Zaghouan, Siliana, Tozeur et Tataouine.

D’après l’institut, la météo est marquée, mardi, par des vents assez forts à forts dépassant temporairement 60 km/h en rafales avec phénomènes locaux de sable sur le sud.

La Vigilance jaune, requiert selon l’INM, une attention particulière en pratiquant des activités sensibles au risque météorologique.

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FIC2025: “Soirée tunisienne” intergénérationnelle en hommage au patrimoine musical national

L’amphithéâtre antique de Carthage, a abrité, lundi soir, une “Soirée tunisienne” intergénérationnelle en hommage à la chanson tunisienne authentique, quoique l’innovation faisait défaut.

D’anciens chanteurs et chanteuses comme Nawel Ghachem, Karim Chouaib, Mohsen Rais, Moncef Abla, en passant par les artistes de la nouvelle génération à l’instar de Noha Rhaiem, Raja Ben Said, Sarah Nouiri, Anis Letaief et Imed Aziz, ont chanté l’amour, la nostalgie et la joie.

Présenté dans le cadre de la 59ème édition du Festival International de Carthage (FIC), ce spectacle s’inscrit dans le cadre des efforts du FIC « pour préserver le patrimoine musical tunisien, encourager la création artistique tunisienne et en assurer la promotion à l’échelle nationale et internationale. »

Sous la direction du maestro Youssef Belhani, l’Orchestre National Tunisien, a accompagné les artistes dans des performances en solo, en duo ou en groupes. Des extraits de chansons tunisiennes assez connues ont été interprétées par la pléiade d’artistes offrant une collection de leurs propres œuvres ainsi que d’autres tubes assez célèbres.

Belhani a parfaitement dirigé cette « Soirée Tunisienne » mettant en valeur une palette de styles musicaux qui rendent hommage à des œuvres, -d’artistes, auteurs, compositeurs et interprètes-, devenues partie intégrante de la mémoire collective tunisienne.

L’atout de ce spectacle est de présenter un héritage musical qui trouve toujours sa place dans les festivals et manifestations artistiques nationales. Une interaction était d’ailleurs constatée auprès des spectateurs qui chantaient en chœur avec des artistes de divers horizons, des chansons célébrant le large patrimoine musical hérité de génération en génération.

Cependant, le rythme lent a gâché certaines parties du spectacle présentant des chansons qui s’inscrivent dans le même esprit de l’héritage lyrique des pionniers sans aucune innovation.

“Soirée tunisienne” était une tentative de valoriser le patrimoine musical qui mériterait d’être valorisé à travers une vision artistique bien réfléchie assurant sa continuité et sa transmission auprès des jeunes générations.

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Bizerte : 110 MD pour achever la 3e tranche du programme de développement intégré

Une séance de travail a été consacrée, mardi, au siège du gouvernorat de Bizerte au suivi de l’achèvement de la troisième tranche du programme de développement intégré.

Ce programme concerne l’exécution de projets liés à l’infrastructure de base dans onze délégations, à savoir, Bizerte-nord, Bizerte-sud, Zarzouna, Menzel Jemil, El Alia, Ras Jebel, Gar El Meleh, Utique, Menzel Bourguiba, Mateur et Ghazela, moyennant une enveloppe de 110 millions de dinars.

De son côté, le gouverneur de la région, Salem Ben Yaâcoub, a appelé à accélérer le rythme de réalisation, à résoudre les problématiques liées aux études techniques ou à l’exécution matérielle des travaux, et à rationaliser les dépenses concernant certains volets du projet.

Il a également insisté sur la nécessité de garantir la qualité des travaux, soulignant l’importance de trouver des solutions concrètes pour mobiliser les fonds complémentaires relatifs à la première tranche du programme, qui concerne les délégations de Sejnane, Joumine et Tinja.

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FIH 2025 : “La Dame de Kerkoine” fait revivre la cité punique de Kerkouane sur scène

Le théâtre de plein air de Hammamet a accueilli, lundi soir, “La Dame de Kerkouane”, une pièce de théâtre qui met en lumière l’histoire punique de la cité historique de “Kerkouane”, véritable joyau patrimonial au Cap Bon tunisien classé sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1986.

Cette pièce est dans la continuité d’une performance scénique éponyme, sur l’histoire de la cité punique de Kerkouane, présentée sur le site archéologique de Kerkouane lors de la cérémonie d’ouverture de la 34ème session du Mois du patrimoine (18 avril au 18 mai 2025).

“La Dame de Kerkoine” est mise en scène par le duo Wajdi Gaidi & Houssem Sahli d’après un texte d’Amine Khammassi avec l’aide d’historiens et en puisant dans plusieurs références littéraires comme “Salammbo” de Gustave Flaubert.

Cette œuvre alliant théâtre, musique, danse et chant en langue punique qui se déroule presque entièrement en langue punique ancienne, accompagnée d’un sur titrage en anglais et en arabe.

La « Dame » de Kerkouane, incarne l’une des pièces maîtresses et uniques de ce même lieu. La trame se situe vers l’an 256 av. J.-C, pendant la première guerre romano-carthaginoise et plus précisément au moment de l’assaut destructeur de l’armée romaine sous le commandement des consuls Lucius Manlius Vulso Longus et Marcus Atilius Regulus.

Une période exceptionnelle reconstituée notamment à travers des costumes punico-phéniciens, réalisés à partir de données iconographiques et plus encore par l’utilisation de la langue phénicienne.

La création s’ouvre sur une chorégraphie de jeunes danseuses avant d’embarquer éminemment dans un voyage historique au cœur d’une ville où règnent les croyances ancestrales et les traditions sociales naissantes.

La danse, le théâtre et un mapping qui raconte quelques aspects de la cité antique de Kerkouane, fusionnent, afin de donner vie à la pièce et d’entretenir les faits qui se succèdent sur 1h20 de temps. Une narration en langue arabe ponctue les actes de la création.

Le langage est un élément central de la pièce : l’arabe littéraire et le dialecte tunisien se sont confondues, tout le long de la performance. Des intermèdes en arabe littéraire ou en dialecte tunisien aèrent la pièce.

Une cinquantaine d’acteurs ont occupé la scène, en alternant ou en rassemblant rôles phares, secondaires ou même en assurant des apparitions ou en dansant.

Initialement chanteurs, Mariem Larayedh et Montassar Bezzez sont à l’affiche de cette pièce réunissant des acteurs professionnels et amateurs. Deema Sahli, 12 ans, plus jeune actrice dans le casting est parmi d’autres jeunes issus de Nabeul et des régions qui se sont engagés dans ce projet.

Cette création immersive, portée par les technologies numériques et les jeux de lumière, a offert une relecture sensorielle du quotidien des habitants de la cité punique de Kerkouane, tout en retraçant les bouleversements historiques qu’elle a connus au fil des siècles.

Le site de l’Unesco présente une cité phénicienne, sans doute abandonnée pendant la première guerre punique (vers 250 av. J.-C.), qui offre les seuls vestiges d’une ville phénico-punique. Ses maisons ont été construites selon un plan type, suivant un modèle d’urbanisme très élaboré.

La Cité punique de Kerkouane, situé à l’extrémité du Cap Bon sur une falaise qui domine la mer, apporte un témoignage exceptionnel sur l’urbanisme phénico-punique.

Contrairement à ce qui s’est passé à Carthage, Tyr ou Byblos, aucune agglomération romaine ne s’est surimposée à la ville phénicienne dont le port, les remparts, les quartiers d’habitation, les boutiques, les ateliers, les rues, les places, les temples et la nécropole se dessinent nettement dans leur état du IIIe siècle av. J.-C.

Les premières fouilles effectuées ont montré une ville qui remonte au VIe siècle avant J.-C. Les données actuelles présentent la physionomie d’une ville punique telle qu’elle se présentait à la fin du IVe siècle av. J.-C. et durant la première moitié du IIIe siècle avant J.-C., indique le site de l’INP.

Avec ses rues perpendiculaires et ses places aménagées à l’abri de remparts flanqués de tours, elle est d’un apport considérable tant sur celui de la connaissance de l’urbanisme punique que sur le plan de l’architecture notamment domestique, le genre de vie citadin, les croyances religieuses, l’artisanat, les relations commerciales et les échanges culturels avec le monde méditerranéen: Grèce, Sicile, Phénicie, Egypte…

“Narrer ou raconter des faits d’une manière précise. La dramaturgie façonnée compte pour moi plus que la langue parlée ou de communication”, a déclaré Houssem Sahli.

S’exprimant lors d’un point de presse organisé à l’issue du spectacle, Sahli a présenté une œuvre composée d’acteurs professionnels et amateurs, qui a été mise en scène avec l’aide d’historiens et de spécialistes ». Wajdi Gaidi a évoqué « une volonté de valoriser le patrimoine de la ville de Kerkouane ».

L’équipe artistique de “La Dame de Kerkoine” aspire à investir d’autres sites et monuments historiques aussi bien que les salles de théâtre en Tunisie et à l’étranger.

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Gouvernance : BH Leasing annonce la nomination de son nouveau président et de deux directeurs

Le conseil d’administration de la société BH Leasing réuni le 22 juillet 2025, a décidé de nommer :

– Monsieur Mohamed MABROUK en qualité de Président du Conseil d’administration
– Monsieur Ibrahim AMMAR au poste de Directeur Général
– Madame Thouraya MZOUGHI EL AYEB au poste de Directeur Général Adjoint

Cette décision prendra effet à partir du 28 juillet 2025.

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Bizerte : Réouverture de la recette des finances de Menzel Jemil après réaménagement

La recette des finances municipale de Menzel Jemil à Bizerte a été inaugurée, hier lundi, après le parachèvement des travaux de réaménagement.

Moyennant une enveloppe de 466 mille dinars, ces travaux ont porté, notamment, sur la modernisation de différents espaces administratifs et le lancement de nouveaux services, dont le paiement électronique.

Dans ce cadre, le gouverneur de la région, Salem Ben Yaâcoub, a souligné que la réouverture de la recette des finances de Menzel Jemil permet désormais aux citoyens de la région de bénéficier d’un accès à des services administratifs de qualité.

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Tunis abritera la conférence mondiale du CRF 2025 sur la gouvernance numérique et la conformité

La Tunisie abritera, du 7 au 10 octobre 2025, la conférence annuelle du Corporate Registers Forum (CRF),  sous le thème « Nouveaux défis pour les registres d’entreprises : plus de transparence et d’efficacité ».

Porté par le Registre National des Entreprises (RNE), Cet événement se veut une plateforme dynamique pour les leaders internationaux de la gestion des registres d’entreprises, de la gouvernance numérique, de la réforme réglementaire et de l’administration publique.

L’objectif est de favoriser des échanges stratégiques, le partage des meilleures pratiques et la création de partenariats, permettant ainsi d’élargir le réseau professionnel et de rencontrer des personnalités clés dans différents  domaines.

Y prendront part des dirigeants de registres d’entreprises, des décideurs politiques, des experts juridiques et des organisations internationales, a-t-on lu sur le portail électronique du forum.

Parmi les thèmes qui seront débattus, figurent notamment la transformation numérique et automatisation, la transparence et l’intégration,  la cybersécurité, la protection des données et les préoccupations en matière de confidentialité, la Conformité, IA et analyse des données, les mises à jour en temps réel et surveillance des registres en plus de l’initiative mondiale sur les identifiants uniques pour les entreprises.

Un espace d’exposition sera également aménagé pour favoriser la rencontre des participants et la promotion des services et produits.

Il s’agit également de l’organisation des ateliers pour permettre aux participants d’engager des discussions approfondies et partager leurs expériences.

Le Corporate Registers Forum (CRF) est une association internationale, composée de plus de 60 registres d’entreprises, répartis dans le monde entier, qui partagent leurs meilleures pratiques par des moyens formels et informels afin d’améliorer les normes.

Sa conférence en 2024 organisée au Qatar s’est axée sur les thèmes liés à la coopération mondiale, à l’application et  la conformité, à la propriété effective et à l’avenir des registres d’entreprises.

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Tunisie–Libye : Mission commerciale à Tripoli et Zliten pour booster le secteur des BTP en septembre 2025

L’état d’avancement des préparatifs de la mission commerciale itinérante dédiée au secteur des matériaux de construction et des travaux publics prévue, la dernière semaine du mois de septembre prochain, à Tripoli et à Zliten, en Libye, a été au centre d’une rencontre tenue, lundi, entre le Président Directeur Général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine et le Président du comité de gestion de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Zliten, Jalal Abdallah Bani, à la maison de l’Exportateur.

Cette mission cible plus de 20 entreprises tunisiennes actives dans les domaines de la construction, des travaux publics, ainsi que des bureaux d’études et d’ingénierie civile, outre des fabricants et commerçants de matériaux sanitaires, électriques et de construction, en plus de prestataires de services d’ingénierie et de maintenance, indique le Cepex dans un communiqué.

L’objectif étant de renforcer le partenariat économique entre la Tunisie et la Libye.

Selon le centre, cette mission s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son programme promotionnel pour l’année 2025. Elle vise à élargir le réseau de relations des entreprises tunisiennes et à les connecter directement aux responsables, décideurs de projets et superviseurs des infrastructures en Libye, et ce, en collaboration avec les chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture à Zliten et à Tripoli.

Lors de cette rencontre, le PDG du Cepex a souligné l’importance de développer la coopération commerciale entre les deux pays et d’ouvrir de nouvelles perspectives aux entreprises tunisiennes exportatrices vers le marché libyen.

De son côté, le Président du comité de gestion de la chambre de Zliten a exprimé la disposition de son institution à organiser un forum économique tuniso-libyen, en plus de rencontres professionnelles bilatérales et de visites de terrain qui auront lieu le mois prochain à Tripoli et Zliten.

Il a également insisté sur l’impératif d’inviter les décideurs dans le domaine des matériaux de construction et des travaux publics à participer aux activités de cette mission commerciale, dans le but de soutenir les relations économiques bilatérales.

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Jeux Africains Scolaires 2025 : La Tunisie totalise 25 médailles dont 6 en or après deux jours de compétition

À l’issue de la deuxième journée des compétitions, lundi, la moisson tunisienne aux premiers Jeux Africains Scolaires, actuellement en cours en Algérie, s’est élevée à 25 médailles (6 en or, 10 en argent et 9 en bronze).
Les médailles d’or ont jusqu’ici été remportées en lutte, grâce à :
Mohamed Aziz Arafoui (lutte gréco-romaine, catégorie -51 kg),
Sara Boussetta (lutte féminine, -46 kg),
Rahma Rezgui (lutte féminine, -49 kg),
Amna Hammami (lutte féminine, -53 kg),
Israa Selimi (lutte féminine, -57 kg),
et en natation par Aicha Ben Miled, en 200 mètres papillon.
Pour rappel, la Tunisie participe à ces Jeux Africains Scolaires avec 192 athlètes, engagés dans 18 disciplines.

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Natation : Ahmed Jaouadi se qualifie brillamment pour la finale du 800 m aux Mondiaux 2025

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi s’est qualifié, mardi matin, pour la finale du 800 mètres nage libre lors des Championnats du monde de sports aquatiques qui se déroulent actuellement à Singapour.

Auteur d’un temps de 7 minutes 41 secondes et 58 centièmes, Ahmed Jaouadi a survolé les séries et établi un nouveau record personnel. L’Australien Samuel Short a pris la deuxième place du classement général avec un temps de 7 min 42 s 22, suivi de l’Allemand Sven Schwarz, troisième avec 7 min 43 s 60.

La finale aura lieu, mercredi, à partir de 12h02 (HT).

Il est à noter qu’Ahmed Jaouadi participera, également, à l’épreuve du 1500 mètres nage libre, prévue pour le 2 août prochain.

Pour rappel, Ahmed Jaouadi (20 ans) avait remporté la médaille d’or du 1500 m nage libre et la médaille de bronze du 800 m lors des Championnats du monde en petit bassin à Budapest en 2024. Aux Jeux olympiques de Paris 2024, il avait terminé quatrième du 800 m et sixième du 1500 m nage libre.

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Services publics, lobbies et patriotisme : Les mises en garde fermes de Kais Saïed depuis Carthage

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, lundi, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

La réunion, cite un communiqué, a été l’occasion de débattre de la marche de nombre de services publics et de passer en revue une série de phénomènes “anormaux”, tels que les coupures à répétition d’eau et d’électricité et le non-ramassage des déchets dans plusieurs régions.

Les atteintes au domaine public et à l’environnement ainsi que le blocage de la mise en œuvre des projets, toutes types confondus, ont été également évoqués lors de cette rencontre.

Dans ce contexte, le président de la République, a souligné que cette situation laisse à dire sans nul conteste que ceux qui en sont à l’origine cherchent par tous les moyens à nuire aux citoyens et à servir les intérêts des lobbies et de leurs serviteurs.

Face à la persistance de cette situation, le président de la République a souligné que l’État tunisien dispose des moyens juridiques appropriés pour faire imposer le respect de la loi et demander des comptes à quiconque se hasarderait à porter atteinte au fonctionnement régulier et normal de ses institutions.

Sur un autre plan, le chef de l’Etat a pris connaissance de l’avancement du processus de restructuration de plusieurs institutions.

Cette restructuration, cite le communiqué, s’inscrit dans la perspective de préserver l’argent public et vise à ouvrir de nouvelles opportunités aux jeunes.

A ce titre, le président Saïed a rappelé son appel incessant à ce que le patriotisme, le labeur et dévouement soient les critères-clés à retenir lors de tout processus de sélection, mettant en garde quiconque “se barricadant dans son bureau comme dans une salle d’attente” ou “assis entre deux chaises” qu’il n’aura plus de place au sein l’État tunisien.

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Classement Wta : Ons Jabeur 71e mondiale, Sabalenka conserve la première place

La Tunisienne Ons Jabeur a gagné une place au classement WTA, publié lundi, pour devenir 71e, tandis que le Top 10 est toujours largement dominé par le Biélorusse Aryna Sabalenka devant l’Américaine Coco Gauff et la Polonaise Iga Swiatek.

La meilleure progression de la semaine est à mettre au profit de la Canadienne  Leylah Fernandez, qui remonte au 24e rang mondial après son titre à Washington.  La russe Anna Kalinskaya, finaliste dans la capitale américaine, fait un bond de 17 places pour remonter au 31e rang.

Top 10 du classement WTA au 28 juillet 2025:
1. Aryna Sabalenka (BLR) 12.420 pts
2. Coco Gauff (USA) 7.669
3. Iga Swiatek (POL) 6.813
4. Jessica Pegula (USA) 6.423
5. Mirra Andreeva (RUS) 4.914
6. Zheng Qinwen (CHN) 4.553
7. Amanda Anisimova (USA) 4.470
8. Madison Keys (USA) 4.374
9. Jasmine Paolini (ITA) 3.576
10. Paula Badosa (ESP) 3.454.

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Diaspora et Education : Quels leviers de l’excellence

Jamel Gafsi-worldwide General manager chez Microsoft Innovation Centers

Se pencher sur le système d’éducation, c’est remonter aux origines de la chaine de formation des talents. Aller vers la ‘’Right Generation’’ ?

Lors de Tunis Global Forum, un panel s’est attaqué à la question sensible de l’éducation. Le rêve pour tout pays est de parvenir à générer des talents à grande échelle. Quel rôle pour la diaspora ? Nous éveiller aux clés de la réussite de certains systèmes d’éducation. Et, il s’agit là d’un véritable transfert d’expertise. Un réel exercice de Mentorat. Et cela est d’autant plus profitable que le pays est en cours de réformer son système universitaire, notamment.

« Faire aimer les sciences, c’est préparer la Tunisie de demain. » – Prof. Faouzi Derbel

Faire aimer les matières scientifiques aux jeunes

Les jeunes maitrisards et doctorants tunisiens sont très appréciés dans les universités et les laboratoires de recherche en Allemagne. Ils ont en général, un bon niveau dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques, dira en substance Prof.Ing. Faouzi Derbel, Vice-recteur à l’université de Leipzig pour les sciences appliquées.

Pourtant Prof Norchène Ben Dahmene Mouelhi, Enseignante à l’IHEC Carthage lancera un cri d’alerte. Les récents résultats du bac 2025 indiquent que la tendance observée depuis quelques années déjà, se confirme. Il y a moins de bacheliers en section Mathématiques. Il y aurait même des lycées où faute de candidats, il n’existe pas de classe terminale Maths.

Yomna Rebai, DG au ministère de l’enseignement supérieur dira que la question est au cœur des réformes que le département entend entreprendre. Marouane Kessentini, Doyen du College of Computing Grand Valley, dans l’Etat du Michigan dira qu’il faut obligatoirement s’ouvrir aux matières scientifiques car toutes les filières s’ingéniorisent.

« Faire aimer les sciences, c’est préparer la Tunisie de demain. » – Prof. Faouzi Derbel

 

Outre que les diplômes scientifiques offrent des débouchés de grande qualité. Propos appuyé par Jamel Gafsi, worldwide General manager chez Microsoft Innovation Centers et promoteur du Lycée français international qui exploite deux collèges, l’un à Tunis et l’autre à Monastir. Jamel Gafsi considère qu’une éducation forte est un marqueur de développement. Et dans le même temps son levain. Que peut être l’apport de la Diaspora en la matière ?

L’enseignement ouvert

Mettre en valeur autant qu’en relief, la matière grise conviendront Jamel Gafsi et Norchène Ben Dahmane Mouelhi, est un levier de compétition pour l’avenir. Jamel Gafsi dira qu’il faudra affranchir les apprenants de la tutelle de l’enseignant.

Oui apprendre aux jeunes à apprendre est la voie royale confirme Norchène Ben Dahmane Mouelhi. Yomna Rebai dira que son Département explore ces pistes et que des projets pilotes ont eu lieu dans certains ISET et que les résultats sont concluants.

« Une éducation forte est à la fois un marqueur et un moteur de développement. » – Jamel Gafsi

 

Marouane Kessentini dira qu’aux Etats unis, les universités s’éloignent de tous les archaïsmes académiques et que les diplômes à l’avenir seront remplacés par des accréditations obtenues par les étudiants eux-mêmes auprès des opérateurs. Cette voie est rendue possible car les universités US se dotent de conseils consultatifs( ‘’Advisory Bords’’ ) lesquels poussent dans cette direction. Moins académiques ils plaident pour les savoirs pratiques et professionnels. Et même les associations des Alumni exercent une pression similaire.

Comment transposer ces expériences ? Via les partenariats de long terme entre universités dira Faouzi Derbel. Ainsi que les diplômations en co-tutelle ajoutera Nordhène Ben Dahmane.

Ali DRISS

EN BREF

  • Le Tunis Global Forum a mis l’accent sur le rôle stratégique de l’éducation pour créer des talents.
  • Un déclin des filières scientifiques inquiète les experts tunisiens et la diaspora.
  • Les intervenants plaident pour une pédagogie plus libre, des partenariats internationaux, et des réformes structurelles.
  • Aux États-Unis, les diplômes classiques reculent au profit d’accréditations professionnelles.
  • En Tunisie, des expériences pilotes d’enseignement ouvert ont montré des résultats encourageants.
  • Une nouvelle génération éducative pourrait émerger, à condition de faire levier sur la diaspora.

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Le film tunisien « Aïcha » sacré meilleur long métrage de fiction au Durban Film Festival 2025

« Aïcha » de Mehdi Barsaoui a remporté le Prix du meilleur long métrage de fiction à la 46ᵉ édition du Durban International Film Festival (DIFF), organisée du 17 au 27 juillet 2025 dans la ville de Durban, en Afrique du Sud.

Huit films ont été récompensés par huit prix lors de la cérémonie de clôture de cette 46ème édition dont le palmarès a été dévoilé dimanche.

Le prix du meilleur film est revenu à “Don’t Let’s go to the Dogs Tonight” de la réalisatrice sud africaine Emneth Davidtz.

Le prix du Meilleur documentaire a été décerné à “Of Mud and Blood” du cinéaste français Jean-Gabrirl Leynaud.

Créé en 1979, le Durban international film festival est un important rendez-vous cinématographique annuel en Afrique australe. Notons que les films qui participent au DIFF sont éligibles pour les Oscars dans les catégories meilleur documentaire et meilleur court métrage.

«Aïcha» (123′) est une coproduction de 2023 entre la Tunisie (Cinétéléfilms), la France, l’Italie, l’Arabie Saoudite et le Qatar. Ce film plusieurs fois primé a fait sa sortie nationale le 22 janvier 2025.

Cette fiction relate l’histoire d’une jeune femme, Aya, coincée dans une vie morne et sans perspective à Tozeur, au Sud de la Tunisie. Seule survivante d’un accident, elle décide de disparaître et se réinventer une nouvelle vie à Tunis.

L’actrice Fatma Sfar est à l’affiche de ce film porté par un casting composé d’acteurs et actrices comme Nidhal Saadi, Yasmine Dimassi et Hela Ayed.

«Aïcha», deuxième long-métrage Mehdi M. Barsaoui, a fait sa première mondiale dans la section Orizzonti de la 81è édition de la Mostra de Venise où il a eu le Prix du Meilleur Film Méditerranéen de la Mostra de Venise 2024, attribué par l’Académie des beaux-arts de Venise.

Ce film est également lauréat du prix SIGNIS du meilleur film de la compétition internationale du 39ème Festival international du Film de Mar del Plata, en Argentine (21 novembre-1er décembre 2024).

Sa distinction en Afrique du Sud s’ajoute à celles remportées au cours de l’année 2025 en obtenant les prix du meilleur film, du meilleur réalisateur et du public lors du 7ème Festival du Film Arabe de Zurich, en Suisse (2–6 avril 2025) ainsi que le prix du meilleur film au 5ème Festival du Film Arabe d’Al Qods, dans les Territoires palestiniens occupés (9-15 juillet).

Palmarès complet du DIFF 2025:

– Meilleur film africain : “Don’t Let’s go to the Dogs Tonight” par Emneth Davidtz
– Meilleur long métrage: “Aicha” par Mehdi Barsaoui
– Meilleur documentaire: “Of Mud and Blood” par Jean-Gabriel Leynaud
– Meilleur court-métrage : “Vox Humana” par Don Joseph’s Raphael Eblahan
– Meilleur court métrage sud africain: “B(l)ind” The Sacrifice” par Nakhane
– Meilleur montage : “Lurker” par Alex Russell
– Meilleur film étudiant : “The Taste of Park Belly” par Sophie Shui
– Meilleur film étudiant sud-africain: “Leapt Biches” par Dominique Spies

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Bourse de Tunis : Le Tunindex débute la semaine en repli de 0,16 %

Le marché Boursier a entamé la semaine du mauvais pied. L’indice de référence, Tunindex, a trébuché de 0,16% à 11855,8 points, dans un volume de 7,1 MD, rapporte l’intermédiaire en Bourse, “Tunisie Valeurs”.

Le titre MAGASIN GENERAL s’est placé au top line. L’action du spécialiste de la grande distribution s’est offert un volume très limité de 10 mille dinars sur la séance.

Le titre DELICE HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. Son action a progressé de 2,2 % à 28,600 D, en animant le marché avec des échanges de 485 mille dinars.

Le titre MPBS a essuyé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du spécialiste en bois s’est repliée de 5,7 % à 7,970 D, dans un maigre flux de 13 mille dinars.

Le titre POULINA GROUP HOLDING a été mal orienté sur la séance. L’action du plus grand holding en Tunisie a reculé de 4,3% à 14,830 D. Valeur la plus dynamique de la séance, PGH a alimenté le marché avec des capitaux de 4,4 MD, soit 62 % des flux de la Cote.

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Diaspora tunisienne : vers une meilleure insertion économique et un climat propice à l’investissement

Une conférence régionale a été organisée lundi à Tunis (les gouvernorats de Tunis, de l’Ariana, de Ben Arous et de la Manouba) sur le rôle des tunisiens résidents à l’étranger dans la promotion de l’investissement direct.

Ont pris part à cette conférence, qui a été placée sous le thème” la modernisation des visions pour un avenir prometteur”, des représentants des structures publiques et des tunisiens résidents à l’étranger qui ont présenté, à cette occasion, des témoignages sur certaines difficultés rencontrées, malgré les efforts déployés par l’état en vue de faciliter leur insertion économique en Tunisie.

Parmi les thèmes abordés au cours de cette conférence, figurent les transferts financiers de la diaspora tunisienne et les investissements, qui constituent la première source de devises, précédant le secteur touristique, a déclaré Helmi Tlili, chargé de gestion de l’office des tunisiens à l’étranger (OTE).

Tlili a souligné que les tunisiens résidents à l’étranger investissent essentiellement dans le secteur des services, de l’agriculture et de l’industrie. Le gouvernorat de Tunis attire une part importante de ces investissements a-t-il précisé.

De son côté, le directeur général de la BNA Ahmed Ben Moulehom a relevé l’importance de cette conférence qui offre l’opportunité de présenter une panoplie de services bancaires et d’incitations au profit des tunisiens résidents à l’étranger dans le secteur de l’investissement, de l’immobilier et des transferts financiers.

Pour sa part, le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, a indiqué que cette conférence permettra de consolider la coordination entre les structures publiques, de faciliter l’insertion économique des tunisiens à l’étranger, de bénéficier de leur savoir faire et de les informer des nouvelles mesures en matière de numérisation et de simplification des procédures administratives.

De son côté, le gouverneur de Ben Arous Abdelhamid Boukadida a signalé l’importance de promouvoir la stratégie de communication de l’état, appelant au lancement d’une plateforme interactive pour l’échange des informations entre les responsables et les tunisiens résidents à l’étranger, afin de favoriser le climat entrepreneurial.

Le gouverneur de la manouba Mahmoud Chouaib a souligné que cette rencontre constitue une occasion idoine à même de renforcer les liens avec les tunisiens résidents à l’étranger et d’auditionner leurs préoccupations, alors que le premier délégué du gouvernorat de l’Ariana Farès Mejri, a souligné la nécessité de changer la nature des relations entre l’état et les tunisiens à l’étranger et de dépasser les obstacles bureaucratiques.

Selon les chiffres officiels, le nombre des tunisiens à l’étranger a atteint 1,7 millions répartis sur plus de 90 pays. La valeur des transferts de la diaspora tunisienne a atteint environ 7,5 milliards de dinars soit 60% du PIB.

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