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Nuit des étoiles 2025 : La Cité des Sciences de Tunis lève les yeux vers le cosmos

La 22e édition de la Nuit des étoiles, organisée le 1er août à la Cité des Sciences de Tunis, promet une immersion fascinante dans l’astronomie, mêlant observations spatiales, conférences et animations artistiques. Un événement grand public pour célébrer la beauté de l’univers.

Dans une interview accordée à RTCI le 29 juillet 2025, Najoua Bey, directrice scientifique de la Cité des Sciences, a dévoilé les temps forts de cette manifestation qui attire chaque année entre 5 000 et 6 000 visiteurs. Placée sous le signe de la vulgarisation scientifique, cette nuit unique invite le public à explorer le ciel à travers des télescopes, des expositions et des débats animés par des experts tunisiens et internationaux.

Au cœur de l’événement, deux conférences marqueront les esprits. La physicienne Sana Amaïri, spécialiste des communications quantiques à Abu Dhabi, décryptera le rôle de la lumière comme « messager de l’univers », dans le cadre de l’Année internationale de la physique quantique proclamée par l’UNESCO. Suivra l’intervention de Sadok Abbaki, Ingénieur de recherche en électronique au CNRS, sur un enjeu brûlant : la gestion des débris spatiaux, une pollution méconnue mais croissante. Ces interventions, conçues pour un large public, seront ponctuées de performances musicales et d’interludes au saxophone ou au canon.

Le clou de la soirée résidera dans l’observation de la voûte céleste, guidée par des médiateurs scientifiques. Grâce à des télescopes motorisés fournis par la Cité des Sciences et ses partenaires – dont l’Institut national de météorologie et l’association Jeune Science –, les visiteurs pourront admirer la Lune en premier quartier et surtout Saturne, avec ses célèbres anneaux et ses lunes. Un laser vert permettra également de tracer les constellations, telles que les « Trois Belles d’Été » (Véga, Altaïr et Deneb), dont les noms rappellent l’héritage de l’astronomie arabe.

L’événement mise sur une approche sensorielle et ludique. Un écran géant diffusera des images comparatives des télescopes Hubble et James Webb, révélant les progrès technologiques en astronomie. Une pièce de théâtre scientifique sur le système solaire et un quiz interactif (« Quiz Astro ») viendront renforcer la dimension festive. Najoua Bey a souligné l’évolution de cette manifestation, passée d’une simple soirée d’observation il y a 22 ans à un événement pluridisciplinaire. « Le public est aujourd’hui plus averti et curieux, grâce à l’accès aux technologies », a-t-elle relevé.

Tunisie : Prolongation d’un an de la zone frontalière tampon à partir du 29 août 2025

Un décret gouvernemental n°376 daté du 28 juillet 2025, publié ce mardi au Journal Officiel de la République tunisienne (JORT n°96), prolonge d’une année supplémentaire la déclaration de la zone frontalière tampon.
Selon l’article premier du décret, cette prolongation prend effet à compter du 29 août 2025.
Pour rappel, cette zone avait été instaurée par décret présidentiel le 29 août 2013. Elle couvre les zones frontalières sud, sud-est et ouest de la Tunisie, en bordure des frontières avec la Libye et l’Algérie.
Le texte fondateur de 2013 comprenait 12 articles définissant les limites géographiques de cette zone, les conditions d’accès et de sortie, ainsi que les prérogatives accordées aux forces militaires, sécuritaires et douanières dans cette zone sensible.

Transport public : mesures exceptionnelles prises face à la grève annoncée

À la suite de la grève annoncée par l’Union générale des transports, le ministère des Transports informe le public que des perturbations importantes sont attendues dans les services de transport public collectif à Tunis et dans plusieurs régions, du mercredi 30 juillet 2025 à minuit jusqu’au vendredi 1er août 2025 à minuit.
Afin de garantir le droit à la mobilité des citoyens durant cette période, le ministère a pris les mesures exceptionnelles suivantes :
• Autorisation temporaire pour les voitures de taxi « Louage » de circuler librement sur tout le territoire national, sans se limiter à la zone de circulation spécifiée dans leur carte d’exploitation.
• Autorisation similaire pour les taxis collectifs et les véhicules de transport rural d’effectuer des trajets dans leur gouvernorat de rattachement sans contrainte de zone de circulation.
• Mobilisation de personnels pour assurer un service minimum et faciliter les déplacements essentiels des citoyens.
Le ministère tient à assurer que sa priorité reste la satisfaction des besoins des citoyens ainsi que l’intérêt général. Il poursuit ses efforts d’investissement pour renforcer la flotte de véhicules par l’acquisition de nouveaux moyens de transport, dans le but d’améliorer les conditions de déplacement, préserver la dignité des usagers et faciliter leur vie quotidienne. Par ailleurs, le ministère travaille activement au développement des infrastructures, à la construction et à l’aménagement d’ateliers dans des conditions optimales, afin d’améliorer la performance de ses employés.
Enfin, malgré les signes positifs de redressement du secteur du transport public, notamment grâce aux actions étatiques pour maintenir la continuité du service public, le ministère rappelle que les revendications sociales, essentiellement financières et jugées excessives, ne pourront être satisfaites que si les entreprises de transport améliorent leurs revenus et stabilisent leurs équilibres financiers.
Le ministère des Transports réaffirme sa détermination à poursuivre ses efforts pour offrir aux citoyens des services de qualité dans les meilleures conditions.

Clôture de la session parlementaire : 80 lois adoptées, dont 10 prêts d’investissement

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, a annoncé, mardi 29 juillet 2025, la clôture de la troisième session ordinaire de la législature parlementaire.
Dans son allocution, il a présenté un bilan détaillé des activités législatives, diplomatiques et de contrôle parlementaire menées au cours de cette session. Le Parlement a tenu 64 séances plénières, au cours desquelles une proposition de loi et 23 projets de loi ont été adoptés, dont 11 concernent l’approbation de prêts, parmi lesquels 10 sont destinés à des investissements.
Par ailleurs, 27 séances ont été consacrées à l’adoption de textes législatifs, en plus de celles dédiées à l’examen des missions générales et spéciales du budget.
Brahim Bouderbala a précisé que 15 séances ont été réservées à la discussion du budget économique et de la loi de finances, totalisant 1 277 interventions. En outre, 9 séances ont été spécifiquement consacrées à la loi de finances, avec 54 interventions enregistrées.
Les commissions permanentes ont, de leur côté, tenu 198 réunions, dont 138 auditions. Le bureau de l’Assemblée s’est réuni à 32 reprises, dans un objectif de bon fonctionnement des structures parlementaires.
Depuis le début de son mandat, le Parlement a adopté 80 projets de loi, dont trois émanent d’initiatives législatives des députés. Ces textes ont couvert des domaines variés : financement de projets d’investissement, secteurs social et sanitaire, lutte contre le dopage, réforme du Code de commerce, de la loi électorale, du décret sur la réconciliation pénale, création de l’institution Fidaa, amendements au Code pénal, à la loi organique relative aux conseils locaux, régionaux et des districts, ainsi qu’à la législation encadrant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance.
Enfin, le président du Parlement a rappelé que quatre séances plénières de dialogue et 14 séances de questions orales ont été tenues dans le cadre du travail de contrôle parlementaire, dont la dernière, tenue ce mardi, avec 10 questions adressées à la ministre des Affaires culturelles.

Le projet du budget économique 2026 présenté en Conseil ministériel à la Kasbah

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri, a présidé ce mardi matin, au Palais du gouvernement à la Kasbah, un Conseil ministériel consacré à l’examen des grandes lignes du budget économique pour l’année 2026.
Dans son allocution d’ouverture, la cheffe du gouvernement a souligné que ce projet constitue un instrument fondamental pour la mise en œuvre de la politique économique et sociale de l’État, traduisant les priorités nationales dans le cadre d’un nouveau modèle économique équilibré, axé sur la croissance et la justice sociale, conformément à la vision du président de la République, Kaïs Saïed.
Le projet du budget économique 2026 est présenté comme un document d’orientation stratégique, s’appuyant sur les travaux des conseils locaux, régionaux et interrégionaux, menés dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030. Il en expose les grandes hypothèses macroéconomiques et sociales selon une approche équitable et intégrée visant une transition vers une économie productive, résiliente et souveraine.
Sarra Zaafrani Zanzri a également insisté sur la nouvelle approche participative adoptée dans l’élaboration de ce projet, qui vise à assurer une cohérence étroite entre le budget économique, la loi de finances 2026 et le plan de développement. Ce processus repose sur une méthode ascendante, partant des collectivités locales pour atteindre le niveau national, rompant ainsi avec les pratiques antérieures jugées inéquitables.
Le Conseil a par ailleurs passé en revue les principaux indicateurs économiques actuels, ainsi que les axes prioritaires du modèle de développement pour 2026, qui visent notamment à :
• Renforcer les fondements de l’État social, avec une meilleure prise en charge des catégories vulnérables ;
• Lutter contre le chômage et favoriser l’emploi à travers de nouveaux recrutements dans la fonction publique et la régularisation de situations administratives ;
• Stimuler le développement régional à partir des besoins exprimés localement ;
• Encourager l’investissement public et privé, notamment en faveur des coopératives citoyennes et des PME ;
• Accroître les investissements dans les secteurs de la santé, de l’éducation, du transport et des énergies renouvelables ;
• Intégrer l’économie parallèle ;
• Réformer les entreprises publiques ;
• Moderniser le tissu industriel en développant des politiques orientées vers les marchés intérieur et africain, tout en intégrant l’innovation et les technologies de pointe ;
• Améliorer la compétitivité de l’économie et renforcer l’attractivité du climat des affaires ;
• Développer les infrastructures et dynamiser les secteurs stratégiques comme l’industrie, le commerce, le tourisme et les télécommunications.
En conclusion, le Conseil a recommandé d’accélérer la finalisation du projet du budget économique 2026, en s’appuyant sur les données issues des consultations locales et régionales, tout en assurant son alignement avec le plan de développement 2026-2030 et la loi de finances, dans le cadre du programme économique et social national.

Face au déficit énergétique, l’Observatoire tunisien de l’économie appelle à investir dans des transports alternatifs

L’Observatoire tunisien de l’économie a souligné, dans une récente note d’analyse intitulée « Le secteur du transport, le grand oublié de la transition énergétique », la nécessité urgente de développer des modes de transport alternatifs et de renforcer les transports en commun.
Dans cette note, l’Observatoire rappelle que la Tunisie souffre d’un important déficit énergétique depuis plusieurs années. Ce déficit s’est multiplié par quatre entre 2016 et 2024, passant de -2505 millions de dinars (MD) à -10 718 MD.
Les produits pétroliers représentent la part la plus lourde du coût énergétique supporté par l’État, précise encore l’Observatoire. En 2023, le secteur du transport a été le principal consommateur d’énergie finale (essentiellement des carburants routiers), avec une part de 32 %. En 2024, les produits pétroliers ont représenté à eux seuls la moitié de la demande en énergie primaire.
Malgré ces constats, l’Observatoire déplore l’inertie des responsables publics, accusés de poursuivre des politiques énergétiques souvent importées et déconnectées des réalités nationales. « Les dirigeants agissent comme si la consommation de produits pétroliers était une fatalité, à laquelle très peu d’alternatives sont possibles », déplore la note.
L’Observatoire plaide ainsi pour une révision des priorités nationales, appelant à des politiques claires pour réduire la dépendance aux produits pétroliers, développer les transports alternatifs et collectifs, et renforcer l’investissement dans le raffinage afin d’améliorer le taux de couverture de la consommation intérieure.

Vents forts et mer agitée cette nuit sur plusieurs régions

Des passages nuageux sont attendus durant la nuit sur la plupart des régions, selon les prévisions de l’Institut national de la météorologie (INM).
Le vent soufflera du secteur nord-ouest sur le nord et le centre du pays, et du secteur est sur le sud. Il sera fort, avec des rafales pouvant temporairement dépasser les 60 km/h près des côtes et dans les régions sud, et faible à modéré ailleurs.
La mer sera très agitée.
Les températures minimales varieront entre 18 et 23 degrés dans le nord et sur les hauteurs, et entre 24 et 28 degrés dans le reste du pays.

« Asayel » ouvre la première édition du Festival International des Arts Populaires : À Oudhna, le patrimoine en scène

Alliant puissance visuelle, richesse sonore et raffinement chorégraphique, ce spectacle a rendu un vibrant hommage à l’identité culturelle tunisienne.

À une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, sur les hauteurs du majestueux site archéologique d’Oudhna, chargé d’histoire et empreint de mémoire millénaire, s’est tenu un événement culturel d’envergure : l’ouverture officielle de la première édition du Festival international des arts populaires, organisé pour la première fois en Tunisie, à l’initiative du ministère des Affaires culturelles.

Le coup d’envoi du festival a été marqué par la présentation du spectacle « Asayel », une création de la Troupe nationale tunisienne des arts populaires, qui a transporté le public dans un voyage sensoriel et émotionnel à travers les multiples facettes du patrimoine tunisien. Alliant puissance visuelle, richesse sonore et raffinement chorégraphique, ce spectacle a rendu un vibrant hommage à l’identité culturelle tunisienne.

Dès les premières minutes, « Asayel » a conquis l’assistance par ses tableaux spectaculaires, alliant rituels traditionnels, danses régionales et scènes de la vie quotidienne, dans une mise en scène qui fusionne avec finesse l’héritage folklorique et l’esthétique contemporaine.

L’accent a été mis sur une narration visuelle pure : aucun mot, uniquement le langage du corps, le rythme des tambours, les mouvements synchronisés et les gestes symboliques pour évoquer émotions, traditions et récits populaires. Puisant dans la richesse des cultures rurales et urbaines de Tunisie, le spectacle a peint un kaléidoscope de scènes inspirées du quotidien, des fêtes, des rituels de passage et des traditions équestres.

Des séquences spectaculaires de fantasia (courses de chevaux traditionnelles) ont ponctué la performance, conférant au spectacle une intensité dramatique et une touche d’authenticité rare. Avec « Asayel », le patrimoine n’est pas figé, il vit, il respire et se réinvente. Le spectacle a réussi à conjuguer fidélité aux racines et modernité artistique, offrant une lecture renouvelée du folklore tunisien qui parle à toutes les générations.

Il s’agit d’une œuvre où se rencontrent la mémoire collective et l’innovation scénique, dans un langage universel capable de transcender les frontières.

Cette ouverture a été saluée par le public et les participants, tunisiens et étrangers, comme un moment fort du festival et une promesse d’éditions futures tout aussi riches. Dans le décor grandiose du théâtre de Oudhna, entre colonnes antiques et ciel étoilé, la culture tunisienne s’est donnée en spectacle, avec fierté et éclat. 

Nabeul : saisie de matériel de camping illégal sur plusieurs plages

L’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) a annoncé, ce mardi, la poursuite de ses campagnes de lutte contre les dépassements et l’installation anarchique sur le domaine public maritime, et ce, jusqu’à la fin de la saison estivale sur l’ensemble des plages du gouvernorat de Nabeul.
Une campagne conjointe a été menée récemment par l’antenne régionale de l’APAL à Nabeul, en coordination avec la Garde maritime et la municipalité de Nabeul. Cette opération a permis de constater et de lever plusieurs infractions sur les plages, notamment l’occupation illégale de l’espace public par des installations de camping.
Les interventions ont abouti à la saisie de divers équipements de camping sur les plages de Neapolis, Sidi Mahersi, Bin El Ouidiane et Mimosa. Des campements sauvages, constituant des « points noirs » sur ces sites, ont également été démantelés.
Par ailleurs, l’APAL a fait savoir que les campagnes de nettoyage manuel des plages se poursuivent dans d’autres régions du pays. Lundi, ces opérations ont ciblé les plages de Sangho à Zarzis et Yéti 1 à Djerba, sous la supervision de l’antenne régionale de Médenine. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du programme de ratissage régulier, de tamisage du sable, ainsi que de nettoyage manuel des dunes et des accès aux plages.

Wael Jassar au festival international de Hammamet : Il a fait vibrer les cœurs

Dans un amphithéâtre comble, Wael Jassar a livré une performance mémorable à la 59e édition du Festival international de Hammamet. Entre classiques intemporels, hommages émouvants et clins d’œil au patrimoine tunisien, l’artiste libanais a enchanté un public conquis d’avance.

Wael Jassar, véritable star de la chanson arabe, s’est emparé de la scène de l’amphithéâtre de la ville de Hammamet durant plus d’1h30 de concert live. Le public de la 59e édition du FIH, plus enthousiaste que jamais à l’idée de l’écouter en direct, a fait de cette soirée un «Sold Out», dès l’annonce officielle de la programmation. 

D’emblée, les admirateurs, en masse, répondent présents devant le lieu mythique de la ville : l’impatience bat son plein, l’excitation se fait sentir. Wael Jassar fait sensation auprès des fans présents à l’instant où il frôle la scène. Instant magique certes mais familier et toujours aussi agréable pour Jassar qui a l’habitude de se produire en Tunisie, presque chaque année.

L’idole remue chez son public différentes émotions, et bouleverse par la portée romantique de ses morceaux.  Au fil de son concert, il a oscillé entre chansons nouvelles, tubes anciens, et quelques reprises. Sa présence magnétique et sa manière d’entretenir sa relation avec ses admirateurs restent sans doute une des plus plaisantes, admirables, émouvantes.

L’amour prôné, à travers ses rythmes entraînants, parvient à marquer durablement des générations entières. Les présents ont dansé, chanté en chœur, accompagnant ainsi Wael Jassar sur des tubes à succès tels que «Ghariba Al Nes», «Mahma Yikoulou», et «Kollou Waad». 

L’instant majestueux de la soirée fut sa reprise de «Alf Lila et Lila» de Oum Kalthoum, en y ajoutant sa propre touche. Succès garanti ! Il a enchaîné avec une reprise de Fairouz «Nassem Alayna El Hawa», rendant ainsi hommage à Ziad Rahabani, icône de la chanson arabe et fils de Fairouz, décédé  plus tôt dans la journée du 26 juillet 2025.

Et en guise presque de clôture, Wael Jassar a créé la surprise en reprenant un morceau extrait du patrimoine musical tunisien «Asl Ezzine». Un choix qui a interpellé son auditoire et une manière pour lui de conclure en beauté ce spectacle musical de haut niveau. 

Tunisair enregistre 728 MD de revenus au 1er semestre 2025 malgré une baisse du trafic

La compagnie aérienne nationale, Tunisair, a enregistré une augmentation de 4 % de ses revenus de transport au premier semestre 2025, atteignant 728 millions de dinars, contre 697 millions sur la même période en 2024. Cette performance s’accompagne toutefois d’une baisse de 1,5 % du nombre de passagers transportés.
Cette légère diminution est liée à une réduction des heures de vol de la flotte propre de la compagnie, due à son instabilité. Cependant, cette baisse a été compensée par une augmentation significative des heures de vol des avions affrétés, notamment au cours du deuxième trimestre 2025, tendance qui s’est maintenue sur l’ensemble du premier semestre, selon un communiqué publié sur le site de la Bourse des Valeurs Mobilières.
Par ailleurs, le taux de remplissage des vols a progressé de 3,6 points, passant de 71,2 % à 74,8 % entre janvier et juin 2025, témoignant d’une meilleure optimisation des capacités.
Sur le plan des charges, le transporteur national a réussi à réduire ses coûts de carburant de près de 27 % au deuxième trimestre 2025 par rapport à fin juin 2024. Cette baisse s’explique par une diminution des quantités consommées (-7,96 %), une baisse du prix du baril (-19,69 %) et une amélioration du taux de change (+5,3 %).
En revanche, les coûts liés à la location d’avions ont augmenté de 49 % au deuxième trimestre et de 68 % sur l’ensemble du premier semestre, en raison de l’accroissement des vols affrétés.

CONDOLEANCES :

La direction générale, le staff managérial ainsi que l’ensemble du personnel de la BH Bank présentent

à M. Chamseddine Hammar

leurs sincères condoléances suite au décès de son cher et regretté père.  

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa Miséricorde

Tunisie : la moitié des voitures ont plus de 15 ans… et ça coûte cher à tout le monde !

Ibrahim Debbache, Président de la chambre nationale des constructeurs et des concessionnaires automobiles, a alerté ce mardi 29 juillet 2025 sur l’état du parc automobile tunisien, dont la moitié des véhicules a plus de 15 ans. Il a souligné que l’importation de voitures d’occasion contribue à l’augmentation de la consommation de pièces de rechange et aggrave la pollution environnementale.
Selon Debbache, les consommateurs tunisiens privilégient l’achat de véhicules via le marché parallèle, notamment par des revendeurs ou par le système de franchise douanière pour les résidents à l’étranger (FCR). Cette préférence s’explique par des prix et des taxes moins élevés que pour les véhicules neufs. Toutefois, il précise que les agents automobiles ne s’opposent pas au principe de la franchise douanière, mais critiquent la prolifération d’un marché non réglementé qui en résulte, et qui contribue au vieillissement du parc national.
Dans une déclaration à la radio nationale, Ibrahim Debbache a aussi insisté sur la nécessité urgente de renouveler le parc automobile tunisien et d’adapter le marché aux standards internationaux, notamment en encourageant l’adoption de véhicules électriques et hybrides, face aux défis du système de transport public.
Par ailleurs, il a indiqué que 60 000 véhicules devraient être importés en 2025 via 37 agents répartis à travers le pays, dont 10 000 voitures populaires destinées au grand public.
Enfin, il a expliqué que la hausse des prix des véhicules est due à plusieurs facteurs : la dépréciation du dinar tunisien entre 2011 et 2018, une augmentation de 25 % de la taxe sur la consommation, la hausse de la TVA de 17 % à 19 %, ainsi que la flambée des prix sur les marchés internationaux.
“Ces éléments posent des défis majeurs pour la filière automobile tunisienne, qui doit conjuguer modernisation, accessibilité et respect de l’environnement”, a-t-il encore précisé.

Tout ce qu’il faut savoir sur la réforme du Code de la route en Tunisie

Le colonel-major Chamseddine Adouani, chef du bureau de communication de l’Observatoire national de la sécurité routière, a annoncé ce mardi 29 juillet 2025 une série de réformes substantielles du Code de la route, mises en œuvre depuis 2020, dans le cadre des efforts nationaux pour améliorer la sécurité routière en Tunisie.
Parmi les principales mesures adoptées figurent l’instauration d’un mécanisme de retrait immédiat des infractions, ainsi que l’utilisation accrue de caméras de surveillance pour prouver les infractions, notamment dans les cas de conduite dangereuse.
Par ailleurs, un système de points sur le permis de conduire est en cours d’introduction afin de renforcer la dissuasion des contrevenants. Ce dispositif s’accompagne d’une révision des amendes, avec la suppression des petites sanctions financières de 6 et 10 dinars pour une meilleure efficacité des mesures de répression.
Intervenant sur les ondes d’Express Fm, le colonel-major Adouani a également indiqué que des améliorations techniques des véhicules sont prévues pour renforcer la sécurité, garantissant que les voitures jouent un rôle préventif dans la protection des conducteurs et des passagers.
Dans le même temps, un nouveau cahier des charges relatif aux motos, couvrant la fabrication, l’assemblage et la distribution, est en cours de finalisation et devrait être adopté prochainement.
Enfin, les autorités développent des dispositifs améliorés pour détecter la conduite sous l’influence de l’alcool et des substances narcotiques, dans le but de mieux contrôler et sanctionner les comportements à risque sur la route.

Trois entreprises tunisiennes à la pointe de la fabrication de médicaments contre le cancer

Lors de son intervention mardi 29 juillet 2025 sur les ondes de Diwan Fm, le Dr Slim Bouzguenda, porte-parole officiel de la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique, a annoncé que la Tunisie produit depuis plusieurs années une gamme de médicaments destinés au traitement du cancer. Selon lui, au moins trois entreprises tunisiennes sont aujourd’hui actives dans ce secteur stratégique.
Le Dr Bouzguenda a en outre souligné les avancées récentes dans le développement de médicaments biologiques innovants. Plusieurs laboratoires locaux ont obtenu les licences nécessaires auprès des autorités compétentes, ouvrant la voie à une production nationale plus diversifiée et performante.
“La maîtrise des techniques de fabrication de médicaments à haute valeur ajoutée, jusqu’ici importés en devises étrangères via la pharmacie centrale, représente un tournant pour notre industrie pharmaceutique”, a-t-il expliqué. “Cette évolution permettra de réduire considérablement les délais d’attente pour les patients tunisiens et d’assurer un accès plus rapide aux traitements essentiels”, a-t-il encore précisé.

Transport terrestre : la grève sectorielle maintenue du 30 juillet au 1er août

La Fédération générale du transport a annoncé mardi 29 juillet 2025 que la séance de négociation tenue ce jour avec la partie gouvernementale s’est soldée par un échec, cette dernière ayant rejeté l’ensemble des revendications syndicales.

Face à cette impasse, la Fédération confirme le maintien de la grève générale sectorielle programmée les 30 et 31 juillet ainsi que le 1er août 2025. Ce mouvement concerne la Société nationale de transport interurbain, la société Transtu ainsi que toutes les sociétés publiques régionales de transport routier.

Selon le communiqué de la Fédération, cette décision vise à défendre le service public de transport et à préserver les droits des agents et des travailleurs. Elle dénonce par ailleurs un « entêtement » et un « manque de sérieux » de la part du gouvernement dans la gestion des revendications des agents du transport terrestre de voyageurs, qualifiant sa politique de « tergiversation » et d’« indifférence ».

Vers un forum économique tuniso-libyen autour des matériaux de construction

Les préparatifs de la mission commerciale itinérante dédiée au secteur des matériaux de construction et des travaux publics, prévue pour la dernière semaine de septembre 2025 à Tripoli et Zliten (Libye), ont été au centre d’une rencontre tenue lundi à la Maison de l’Exportateur.

Cette réunion a réuni le Président Directeur Général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine, et le Président du comité de gestion de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Zliten, Jalal Abdallah Bani.
Selon un communiqué du CEPEX, la mission ciblera plus de 20 entreprises tunisiennes opérant dans les domaines de la construction, des travaux publics, de l’ingénierie civile, ainsi que dans la fabrication et la commercialisation de matériaux sanitaires, électriques et de construction. Des prestataires de services d’ingénierie et de maintenance y prendront également part.

Cette initiative vise à renforcer le partenariat économique entre la Tunisie et la Libye, en connectant directement les entreprises tunisiennes aux responsables, décideurs de projets et superviseurs d’infrastructures en Libye. Elle s’inscrit dans le cadre du programme promotionnel 2025 du CEPEX, en partenariat avec les chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture de Tripoli et Zliten.

Lors de la rencontre, Mourad Ben Hassine a souligné l’importance d’intensifier la coopération commerciale bilatérale et d’ouvrir de nouveaux horizons aux exportateurs tunisiens. De son côté, Jalal Abdallah Bani a réaffirmé la volonté de son institution d’organiser un forum économique tuniso-libyen, assorti de rencontres professionnelles et de visites de terrain en Libye.

Il a également insisté sur la nécessité d’impliquer les décideurs du secteur des matériaux de construction et des travaux publics afin de garantir le succès de cette mission et de dynamiser les échanges entre les deux pays.

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