Des centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir sur la place Zitouna, dans le quartier du Lac 2, près de l’ambassade des États-Unis.

Ce rassemblement a été organisé à l’initiative conjointe du Réseau tunisien de lutte contre la normalisation avec l’entité sioniste et de la Coordination de l’action commune pour la Palestine.

Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre d’un sit-in de 48 heures, incluant une marche vers l’ambassade, visant à « imposer un blocus symbolique à ses accès » et à « exiger la levée du siège imposé sur la bande de Gaza ainsi que l’arrêt de la guerre d’extermination contre ses habitants ».

Slaheddine Masri, porte-parole du sit-in, a déclaré à l’agence TAP que les manifestants passeraient deux nuits consécutives dans des tentes dressées sur la place Zitouna.

Il a ajouté : « Nous discuterons, durant ce sit-in, des différentes étapes de la mobilisation afin d’en maximiser l’impact. Notre objectif principal est de défendre les droits des enfants de Gaza et de ses habitants affamés et opprimés. »

Il a précisé que cette action était une protestation contre « les crimes commis contre la population de Gaza, en raison de la guerre et du blocus imposés par l’occupation sioniste », soulignant qu’une nouvelle action était prévue lundi devant l’ambassade américaine.

Selon lui, les manifestants brandiront des photos des enfants palestiniens victimes de l’agression et tenteront d’entraver l’accès à l’ambassade.

Un important dispositif sécuritaire a été déployé aux alentours du sit-in, a rapporté le correspondant de l’agence TAP, précisant qu’aucun incident notable n’avait été signalé.

Le rassemblement a débuté vers 19 heures avec la participation d’environ 300 personnes, qui ont scandé des slogans dénonçant « l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien », tout en réclamant la fermeture de l’ambassade et l’expulsion de l’ambassadeur. Des drapeaux tunisiens et palestiniens ont été brandis, ainsi que ceux de factions de la résistance, comme le Hamas, le Front populaire de libération de la Palestine et le Hezbollah libanais.

Les manifestants ont frappé sur des casseroles en bord de route, où la circulation était dense, en scandant « Gaza a faim, Gaza a faim », suscitant des réactions de soutien de la part des automobilistes, qui ont klaxonné en signe de solidarité.

Avec TAP

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