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Diaspora et Education : Quels leviers de l’excellence

Jamel Gafsi-worldwide General manager chez Microsoft Innovation Centers

Se pencher sur le système d’éducation, c’est remonter aux origines de la chaine de formation des talents. Aller vers la ‘’Right Generation’’ ?

Lors de Tunis Global Forum, un panel s’est attaqué à la question sensible de l’éducation. Le rêve pour tout pays est de parvenir à générer des talents à grande échelle. Quel rôle pour la diaspora ? Nous éveiller aux clés de la réussite de certains systèmes d’éducation. Et, il s’agit là d’un véritable transfert d’expertise. Un réel exercice de Mentorat. Et cela est d’autant plus profitable que le pays est en cours de réformer son système universitaire, notamment.

« Faire aimer les sciences, c’est préparer la Tunisie de demain. » – Prof. Faouzi Derbel

Faire aimer les matières scientifiques aux jeunes

Les jeunes maitrisards et doctorants tunisiens sont très appréciés dans les universités et les laboratoires de recherche en Allemagne. Ils ont en général, un bon niveau dans les matières scientifiques, notamment en mathématiques, dira en substance Prof.Ing. Faouzi Derbel, Vice-recteur à l’université de Leipzig pour les sciences appliquées.

Pourtant Prof Norchène Ben Dahmene Mouelhi, Enseignante à l’IHEC Carthage lancera un cri d’alerte. Les récents résultats du bac 2025 indiquent que la tendance observée depuis quelques années déjà, se confirme. Il y a moins de bacheliers en section Mathématiques. Il y aurait même des lycées où faute de candidats, il n’existe pas de classe terminale Maths.

Yomna Rebai, DG au ministère de l’enseignement supérieur dira que la question est au cœur des réformes que le département entend entreprendre. Marouane Kessentini, Doyen du College of Computing Grand Valley, dans l’Etat du Michigan dira qu’il faut obligatoirement s’ouvrir aux matières scientifiques car toutes les filières s’ingéniorisent.

« Faire aimer les sciences, c’est préparer la Tunisie de demain. » – Prof. Faouzi Derbel

 

Outre que les diplômes scientifiques offrent des débouchés de grande qualité. Propos appuyé par Jamel Gafsi, worldwide General manager chez Microsoft Innovation Centers et promoteur du Lycée français international qui exploite deux collèges, l’un à Tunis et l’autre à Monastir. Jamel Gafsi considère qu’une éducation forte est un marqueur de développement. Et dans le même temps son levain. Que peut être l’apport de la Diaspora en la matière ?

L’enseignement ouvert

Mettre en valeur autant qu’en relief, la matière grise conviendront Jamel Gafsi et Norchène Ben Dahmane Mouelhi, est un levier de compétition pour l’avenir. Jamel Gafsi dira qu’il faudra affranchir les apprenants de la tutelle de l’enseignant.

Oui apprendre aux jeunes à apprendre est la voie royale confirme Norchène Ben Dahmane Mouelhi. Yomna Rebai dira que son Département explore ces pistes et que des projets pilotes ont eu lieu dans certains ISET et que les résultats sont concluants.

« Une éducation forte est à la fois un marqueur et un moteur de développement. » – Jamel Gafsi

 

Marouane Kessentini dira qu’aux Etats unis, les universités s’éloignent de tous les archaïsmes académiques et que les diplômes à l’avenir seront remplacés par des accréditations obtenues par les étudiants eux-mêmes auprès des opérateurs. Cette voie est rendue possible car les universités US se dotent de conseils consultatifs( ‘’Advisory Bords’’ ) lesquels poussent dans cette direction. Moins académiques ils plaident pour les savoirs pratiques et professionnels. Et même les associations des Alumni exercent une pression similaire.

Comment transposer ces expériences ? Via les partenariats de long terme entre universités dira Faouzi Derbel. Ainsi que les diplômations en co-tutelle ajoutera Nordhène Ben Dahmane.

Ali DRISS

EN BREF

  • Le Tunis Global Forum a mis l’accent sur le rôle stratégique de l’éducation pour créer des talents.
  • Un déclin des filières scientifiques inquiète les experts tunisiens et la diaspora.
  • Les intervenants plaident pour une pédagogie plus libre, des partenariats internationaux, et des réformes structurelles.
  • Aux États-Unis, les diplômes classiques reculent au profit d’accréditations professionnelles.
  • En Tunisie, des expériences pilotes d’enseignement ouvert ont montré des résultats encourageants.
  • Une nouvelle génération éducative pourrait émerger, à condition de faire levier sur la diaspora.

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Le film tunisien « Aïcha » sacré meilleur long métrage de fiction au Durban Film Festival 2025

« Aïcha » de Mehdi Barsaoui a remporté le Prix du meilleur long métrage de fiction à la 46ᵉ édition du Durban International Film Festival (DIFF), organisée du 17 au 27 juillet 2025 dans la ville de Durban, en Afrique du Sud.

Huit films ont été récompensés par huit prix lors de la cérémonie de clôture de cette 46ème édition dont le palmarès a été dévoilé dimanche.

Le prix du meilleur film est revenu à “Don’t Let’s go to the Dogs Tonight” de la réalisatrice sud africaine Emneth Davidtz.

Le prix du Meilleur documentaire a été décerné à “Of Mud and Blood” du cinéaste français Jean-Gabrirl Leynaud.

Créé en 1979, le Durban international film festival est un important rendez-vous cinématographique annuel en Afrique australe. Notons que les films qui participent au DIFF sont éligibles pour les Oscars dans les catégories meilleur documentaire et meilleur court métrage.

«Aïcha» (123′) est une coproduction de 2023 entre la Tunisie (Cinétéléfilms), la France, l’Italie, l’Arabie Saoudite et le Qatar. Ce film plusieurs fois primé a fait sa sortie nationale le 22 janvier 2025.

Cette fiction relate l’histoire d’une jeune femme, Aya, coincée dans une vie morne et sans perspective à Tozeur, au Sud de la Tunisie. Seule survivante d’un accident, elle décide de disparaître et se réinventer une nouvelle vie à Tunis.

L’actrice Fatma Sfar est à l’affiche de ce film porté par un casting composé d’acteurs et actrices comme Nidhal Saadi, Yasmine Dimassi et Hela Ayed.

«Aïcha», deuxième long-métrage Mehdi M. Barsaoui, a fait sa première mondiale dans la section Orizzonti de la 81è édition de la Mostra de Venise où il a eu le Prix du Meilleur Film Méditerranéen de la Mostra de Venise 2024, attribué par l’Académie des beaux-arts de Venise.

Ce film est également lauréat du prix SIGNIS du meilleur film de la compétition internationale du 39ème Festival international du Film de Mar del Plata, en Argentine (21 novembre-1er décembre 2024).

Sa distinction en Afrique du Sud s’ajoute à celles remportées au cours de l’année 2025 en obtenant les prix du meilleur film, du meilleur réalisateur et du public lors du 7ème Festival du Film Arabe de Zurich, en Suisse (2–6 avril 2025) ainsi que le prix du meilleur film au 5ème Festival du Film Arabe d’Al Qods, dans les Territoires palestiniens occupés (9-15 juillet).

Palmarès complet du DIFF 2025:

– Meilleur film africain : “Don’t Let’s go to the Dogs Tonight” par Emneth Davidtz
– Meilleur long métrage: “Aicha” par Mehdi Barsaoui
– Meilleur documentaire: “Of Mud and Blood” par Jean-Gabriel Leynaud
– Meilleur court-métrage : “Vox Humana” par Don Joseph’s Raphael Eblahan
– Meilleur court métrage sud africain: “B(l)ind” The Sacrifice” par Nakhane
– Meilleur montage : “Lurker” par Alex Russell
– Meilleur film étudiant : “The Taste of Park Belly” par Sophie Shui
– Meilleur film étudiant sud-africain: “Leapt Biches” par Dominique Spies

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Bourse de Tunis : Le Tunindex débute la semaine en repli de 0,16 %

Le marché Boursier a entamé la semaine du mauvais pied. L’indice de référence, Tunindex, a trébuché de 0,16% à 11855,8 points, dans un volume de 7,1 MD, rapporte l’intermédiaire en Bourse, “Tunisie Valeurs”.

Le titre MAGASIN GENERAL s’est placé au top line. L’action du spécialiste de la grande distribution s’est offert un volume très limité de 10 mille dinars sur la séance.

Le titre DELICE HOLDING a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. Son action a progressé de 2,2 % à 28,600 D, en animant le marché avec des échanges de 485 mille dinars.

Le titre MPBS a essuyé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du spécialiste en bois s’est repliée de 5,7 % à 7,970 D, dans un maigre flux de 13 mille dinars.

Le titre POULINA GROUP HOLDING a été mal orienté sur la séance. L’action du plus grand holding en Tunisie a reculé de 4,3% à 14,830 D. Valeur la plus dynamique de la séance, PGH a alimenté le marché avec des capitaux de 4,4 MD, soit 62 % des flux de la Cote.

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Diaspora tunisienne : vers une meilleure insertion économique et un climat propice à l’investissement

Une conférence régionale a été organisée lundi à Tunis (les gouvernorats de Tunis, de l’Ariana, de Ben Arous et de la Manouba) sur le rôle des tunisiens résidents à l’étranger dans la promotion de l’investissement direct.

Ont pris part à cette conférence, qui a été placée sous le thème” la modernisation des visions pour un avenir prometteur”, des représentants des structures publiques et des tunisiens résidents à l’étranger qui ont présenté, à cette occasion, des témoignages sur certaines difficultés rencontrées, malgré les efforts déployés par l’état en vue de faciliter leur insertion économique en Tunisie.

Parmi les thèmes abordés au cours de cette conférence, figurent les transferts financiers de la diaspora tunisienne et les investissements, qui constituent la première source de devises, précédant le secteur touristique, a déclaré Helmi Tlili, chargé de gestion de l’office des tunisiens à l’étranger (OTE).

Tlili a souligné que les tunisiens résidents à l’étranger investissent essentiellement dans le secteur des services, de l’agriculture et de l’industrie. Le gouvernorat de Tunis attire une part importante de ces investissements a-t-il précisé.

De son côté, le directeur général de la BNA Ahmed Ben Moulehom a relevé l’importance de cette conférence qui offre l’opportunité de présenter une panoplie de services bancaires et d’incitations au profit des tunisiens résidents à l’étranger dans le secteur de l’investissement, de l’immobilier et des transferts financiers.

Pour sa part, le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, a indiqué que cette conférence permettra de consolider la coordination entre les structures publiques, de faciliter l’insertion économique des tunisiens à l’étranger, de bénéficier de leur savoir faire et de les informer des nouvelles mesures en matière de numérisation et de simplification des procédures administratives.

De son côté, le gouverneur de Ben Arous Abdelhamid Boukadida a signalé l’importance de promouvoir la stratégie de communication de l’état, appelant au lancement d’une plateforme interactive pour l’échange des informations entre les responsables et les tunisiens résidents à l’étranger, afin de favoriser le climat entrepreneurial.

Le gouverneur de la manouba Mahmoud Chouaib a souligné que cette rencontre constitue une occasion idoine à même de renforcer les liens avec les tunisiens résidents à l’étranger et d’auditionner leurs préoccupations, alors que le premier délégué du gouvernorat de l’Ariana Farès Mejri, a souligné la nécessité de changer la nature des relations entre l’état et les tunisiens à l’étranger et de dépasser les obstacles bureaucratiques.

Selon les chiffres officiels, le nombre des tunisiens à l’étranger a atteint 1,7 millions répartis sur plus de 90 pays. La valeur des transferts de la diaspora tunisienne a atteint environ 7,5 milliards de dinars soit 60% du PIB.

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Biens immobiliers de l’État : De nouvelles cessions au profit de structures publiques tunisiennes

Des biens immobiliers domaniaux seront cédés au profit d’un nombre de structures publiques, à l’instar de l’Agence Foncière d’Habitation (AFH), de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), ainsi que des deux municipalités de Gafsa et de Kébili, et ce, conformément à la réglementation en vigueur, c’est ce qu’a été décidé, lors de la réunion de la commission consultative nationale des opérations immobilières, tenue, lundi, sous la présidence du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili.

D’après un communiqué, publié par le département des Domaines de l’Etat, il a été décidé, également, d’approuver l’acquisition de biens immobiliers pour la réalisation de projets publics à l’initiative des ministères de l’Intérieur, de la Santé et de l’Éducation.

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Séance plénière à l’ARP : Amina Srarfi répond aux députés sur les enjeux culturels

L’Assemblée des représentants du peuple tiendra, demain mardi à partir de dix heures du matin (10h00), une séance plénière consacrée à l’audition de la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi.

A l’ordre du jour, dix questions orales seront adressées à la ministre, selon un communiqué du Parlement.

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Tunisie–France : Intensification des échanges entre les deux parlements pour renforcer la coopération

La coopération entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et l’Assemblée nationale française a a été au centre d’une rencontre ce lundi au palais du Bardo entre Anouar Marzouki, vice-président du Parlement tunisien, et Emmanuel Blairy, vice-président du groupe d’amitié parlementaire France-Tunisie à l’Assemblée nationale française.

Les deux parties ont souligné, à cette occasion, l’importance d’intensifier les rencontres et les visites mutuelles entre les deux chambres législatives, compte tenu du rôle majeur que joue la diplomatie parlementaire dans le renforcement de la coopération, selon un communiqué du Parlement tunisien.

Cette entrevue a également permis un échange de vues sur les relations tuniso-françaises et leur évolution constante dans divers domaines, en raison de la proximité géographique et des liens historiques qui constituent un fondement essentiel de l’amitié entre les deux peuples.

Les discussions ont par ailleurs porté sur les divers domaines de coopération entre la Tunisie et la France et les perspectives de leur consolidation, notamment dans les secteurs économique, culturel et de l’enseignement supérieur.

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Tennis : Moez Chargui qualifié pour le tableau principal du Challenger de Porto

Le Tunisien Moez Chargui (312e mondial) s’est qualifié pour le tableau principal du Challenger de Porto de tennis, en battant le Portugais Diogo Marques (944e) en deux sets (6-1, 6-4), lundi pour le compte du deuxième tour préliminaire.

Lors du premier tour, Chargui a battu l’Australien Thomas Braithwhite (883e) par 2-0 (6-2, 6(2).

Le tournoi de Porto, classé parmi les tournois Challenger, se dispute sur des courts en dur avec un prize money total de 145250 dollars.

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Hépatite virale : un danger silencieux, mais guérissable avec un traitement adapté

Le ministère de la santé a souligné, ce lundi, l’importance du traitement de l’hépatite virale, une maladie qualifiée de “dangereuse et silencieuse”.

Selon un communiqué publié à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite (28 juillet), le ministère a indiqué que l’absence de symptômes dans les premiers stades de la maladie fait que de nombreuses personnes ignorent qu’elles en ont été infectées sachant que l’hépatite peut provoquer de graves complications au niveau du foie.

A cet effet, le ministère a souligné la nécessité de se faire vacciner contre l’hépatite de type B, vaccin disponible dans tous les centres de santé de base outre l’importance d’effectuer une analyse biologique pour diagnostiquer l’hépatite de type C. En cas d’infection confirmée, un traitement est également disponible gratuitement, rappelle le ministère.

D’après la même source, la prévention contre l’hépatite commence d’abord par une bonne hygiène personnelle et la vaccination, et ensuite par la réalisation des examens nécessaires sans hésitation.

Le ministère affirme que de nombreuses personnes atteintes ont complètement guéri après avoir reçu un traitement approprié faisant remarquer que des campagnes de sensibilisation et des consultations gratuites sont organisées au profit des citoyens.

L’hépatite virale est un groupe de virus (hépatites A, B, C, et les types plus rares E et D) pouvant provoquer des infections aiguës et chroniques du foie, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ces virus se transmettent généralement par du sang contaminé ou des produits sanguins infectés, par des actes médicaux utilisant du matériel contaminé, ou encore par la consommation d’aliments ou d’eau contaminés. Parmi les symptômes de la maladie figurent le jaunissement de la peau et des yeux, causé par l’obstruction des voies biliaires.

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Nouvelle gouvernance chez LLOYD Assurances : Karim Ghelala nommé Directeur Général, Yazid Sellaouti Vice-Président

Tunis, le 22/07/2025

Le Conseil d’Administration du LLOYD Assurances, en date du 22 juillet 2025, nomme Monsieur Karim Ghelala Directeur Général et confie la Vice-Présidence à Monsieur Yazid Sellaouti.

Ce changement dans la structure de gouvernance s’inscrit pleinement dans la vision stratégique du LLOYD Assurances, qui vise à consolider ses fondamentaux tout en accélérant sa transformation et son développement.

Précédemment Directeur Général Adjoint du LLOYD Assurances, Monsieur Karim Ghelala bénéficie d’un solide parcours dans le secteur des assurances. Son expertise métier et sa connaissance approfondie du marché tunisien représentent un levier majeur pour accompagner les prochaines étapes de croissance de l’entreprise.

Suite à ce changement de gouvernance, le Conseil d’Administration tient à saluer l’engagement exemplaire de Monsieur Yazid Sellaouti. Sous sa conduite, LLOYD Assurances a non seulement connu une croissance soutenue, mais a également modernisé son image et renforcé son positionnement grâce à une démarche d’innovation ambitieuse. En tant que Vice-Président, il poursuivra son rôle stratégique au sein de la gouvernance, apportant sa vision prospective ainsi que son expertise éprouvée pour accompagner les défis futurs de l’entreprise.

LLOYD Assurances renouvelle ainsi son engagement à servir ses clients, ses partenaires et l’ensemble de son écosystème avec exigence, innovation et responsabilité.

 

 

 

 

 

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FIC 2025 : Mohamed Assaf chante pour Gaza dans une soirée bouleversante

Le chanteur palestinien Mohamed Assaf s’est produit, dimanche soir, sur la scène de l’amphithéâtre antique de Carthage dans une prestation qui incarne la douleur et le cri des populations résilientes dans Bande de Gaza, sa ville natale.

De sa voix puissante venant des décombres d’une guerre sans merci dans les Territoires palestiniens occupés, Assaf a chanté pour ses compatriotes assiégés et affamés vivant au rythme infernal des bombardements et des scènes de deuil qui n’en finissent plus depuis le 7 octobre 2023.

En cette soirée estivale, les drapeaux palestiniens et tunisiens flottaient dans le ciel de l’amphithéâtre de plein air et ses gradins où retentissaient la voix de la Palestine et le fameux titre « Leve Palestina » devenu un hymne mondial en faveur des Palestiniens.

Présenté dans le cadre de la 59ème édition du Festival international de Carthage, ce spectacle dont les recettes iront au profit de Gaza, a été donné devant un public nombreux venu célébrer et le rêve et la douleur des palestiniens transmettant un message de fraternité pour «la liberté de la Palestine ».

A Carthage, le public a accompagné  Assaf chantant une triste mélodie conte le silence et l’oubli subissant une guerre d’extermination et militant pour chaque parcelle de ses Territoires occupés depuis plus de 77 ans.

Sur scène, l’artiste incarnait l’orgueil et la fierté d’un peuple résiliant malgré l’oppression. Trahi pas la douleur qui l’habite, Assaf ne pouvait cacher son émotion qui était palpable dans ses yeux: « Aujourd’hui, nous sommes dans notre chère Tunisie… “, a-t-il lancé en s’adressant au public avant de reprendre le fameux vers « Comment guérir de l’amour de la Tunisie » de son compatriote Mahmoud Darouiche (1941-2008).  Dans ce vers, le chantre de l’exil et de la terre natale, exprime son amour pour la Tunisie où il a vécu plusieurs années pendant une période de son exil entre Tunis, le Caire et Paris.

«Tout mon amour pour la Tunisie … Mes salutations à la Palestine et à Gaza qui subit l’extermination devant le silence du monde… », a encore déclaré Assaf, venu à Carthage, rendez-vous culturel phare, faire entendre sa voix malgré la douleur qui l’habite, comme il l’a affirmé.

Dans « Ya Donia Ichhadi », « Ya Palestine Jinalek » « La Koufie » « Cheddou el Hemma », chaque parole renvoie aux scènes largement médiatisées de la guerre dans la bande et la douleur des femmes endeuillées, des enfants mutilés et les cadavres entassés dans les hôpitaux d’une ville meurtrie par la guerre.

Assaf a interprété d’autres chansons patriotiques du large répertoire oriental telle que le fameux tube « Montassiba al Kamati Amchi » du chanteur libanais et grand défenseur de la cause palestinienne Marcel Khalifa. Cette chanson assez populaire écrite par le poète palestinien Samih al-Gâsem, a fait la popularité de Marcel lors de ses débuts dans les années 80 sur la scène de l’amphithéâtre de Carthage.

Il a encore chanté pour d’anciens artistes libanais telle que « Bektob Ismak ya Bladi », une chanson largement reprise par plusieurs artistes arabes du parolier-compositeur-interprète libanais Elie Shouiri (1939-1923) qui a été interprétée pour la première fois par son compatriote Joseph Azar.

Le public a également eu l’opportunité d’entendre « Mawtini », un tube éternel sur la résistance datant de 1934 et largement repris par des chanteurs arabes. Ecrit par le poète palestinien Ibrahim Touqan et composé par le compositeur libanais Mohamed Fleifel, ce poème était l’hymne officieux de la Palestine, de 1930 à 1972, et est devenu l’hymne national irakien depuis 2004.

La star de la chanson arabe qui s’est fait connaitre au programme « Arab Idol » en 2013 où elle a gagné la sympathie de 68 millions de votants arabes, a encore chanté des titres de son propre répertoire, à l’instar de « Gaza Ardh Almajd w Ardh el Ezza » et « Salama li Gaza Salam ».

Mohamed Assaf poursuit son rêve d’artiste et porte-parole de la question palestinienne ce qui fait de lui l’une des voix emblématiques de sa génération militant par l’art pour la dignité de ses compatriotes et une Palestine libre et indépendante.

L’enfant de Gaza a transmis depuis la Tunisie un message de paix et de fraternité qui va au-delà des frontières et de la haine qui habite ce monde en une époque où règnent les guerres et l’injustice.

Beaucoup plus qu’un spectacle, cette soirée à forte symbolique était un cri de douleur et d’espoir offrant un brin d’optimisme dans une période marquée par l’incertitude sur une paix durable au Proche-Orient.

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Athlétisme : Rihab Dhahri signe un record personnel au 2000 m steeple à Berlin

La Tunisienne Rihab Dhahri a terminé à la sixième place de l’épreuve du 2000 m steeple (dames), dans le cadre du Tour Continental d’argent d’athlétisme, organisé dimanche à Berlin (Allemagne).

Dhahri qui a réalisé par la même occasion un record personnel, a parcouru la distance en 6:16.62.

La première place est revenue à l’Allemande Lea Meyar en 5:57.76, devançant sa compatriote Jolanda Kallabis (6:04.79) et la Belge Eline Dalemans (6:0553).

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Wafa Majhoub et Mohamed Ayat sacrés champions d’Afrique de karaté à Abuja

La sélection tunisienne de karaté (seniors hommes et dames) a remporté six médailles (2 en or, 1 en argent et 3 en bronze) au Championnat d’Afrique qui s’est déroulé dans la capitale nigériane, Abuja, du 22 au 27 juillet courant.

Les médailles d’or ont été obtenues par Wafa Majhoub dans la catégorie des moins de 61 kg, après sa victoire en finale contre l’Égyptienne Norsine Ali sur un score de 7-6, et par Mohamed Ayat dans la catégorie des moins de 60 kg, qui a battu en finale l’Égyptien Ali Zied El Gharib sur un score de 2-1.

La médaille d’argent est revenue à Israa Betaïeb dans la catégorie des 68 kg, après sa défaite en finale face à l’Égyptienne Mona Shaabane sur un score de 1-4, tandis que les médailles de bronze ont été décernées à Rayane Ghazouani dans la catégorie des moins de 84 kg, Ahmed Rayane Tlili dans la catégorie des moins de 75 kg, et Tasnim Sayed dans la catégorie des moins de 68 kg.

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Diaspora : Quels talents pour bâtir la Tunisie de demain ?

La Diaspora, c’est la Tunisie qui respire ailleurs. La courtiser les yeux dans les yeux peut mener à un  ‘’Brain Back in progress’’.

Il a flotté un air de jouvence sur le déroulement des actes du Tunis Global Forum (TGF). Et il y avait un état d’effervescence juvénile. Le mental était tout d’allant et de mordant. Tout le monde en voulait. C’était à la fois ‘’Full Contact’’ et ‘’Action Directe’.

Une dynamique de ‘’Brain Back’’ a pris forme

Les ponts du dialogue entre la Diaspora et le pays ont été solidement, édifiés, dans un standard entrepreneurial. La flamme du Come-back a été réactivée. L’opération, à l’origine a été bien pensée. Et l’amorçage a été concluant. Il faut reconnaitre qu’elle a été bien ficelée, sur terrain, par l’Atuge et WATT (World Alliance of Tunisian Talents).

L’initiative à son origine partait d’un élan spontané de servir le pays. Elle est devenue un pari sur l’avenir du pays de la part de ses forces vives, qui ont réussi à l’international. Un discours neuf et engagé a été construit. Edifiant ! Et, prometteur !

« La diaspora, c’est la Tunisie qui respire ailleurs. »

 

‘’Se connecter, s’inspirer, se projeter’’

Adem Ghorbal, commissaire de Tunis Global Forum, haranguait l’auditoire tout feu, tout flamme. La finalité de TGF serait selon lui de jouer au convertisseur d’énergie. La charge émotionnelle de l’amour de la patrie peut en retour de flamme générer du business, et du développement.

Il appelle les talents tunisiens en tous pays à s’unir. Son propos est on ne peut plus enthousiaste : ‘’Se connecter, s’inspirer et enfin se projeter’’. Et il enchaîne : ‘’faire émerger en surface, ce qui existe dans la masse’’. Nous avons tout ce qu’il faut pour dessiner un meilleur avenir ensemble ‘’il faut y croire pour le faire pousser de terre’’. Et dans une suggestion de ‘’Géomètrie dans l’espace’’ il conclut ‘’ Songer à améliorer le parcours migratoire par une mobilité professionnelle circulaire’’. Et, le tour est joué.

« Le diplôme est un visa pour la réussite en affaires. »

 

Hazem Ben Gacem : Jouer ‘’Local Hood’’

C’est l’un de nos ‘’Wonder Boys’’. Et  il a fait du Brain Back, d’abord en solo. Et du mécénat en octroyant des bourses à des lauréats tunisiens pour entrer à Harvard. Et à présent il soutient corps et âme TGF.

HBG considère que le diplôme universitaire est un visa pour la réussite en affaires. C’est son crédo. Son parcours propre peut lui servir de faire valoir. Lors de son speech à Tunis Global Forum, il a rappelé que la Tunisie bénéficie d’un crédit de confiance à l’international, en partie parce qu’elle n’est pas largement médiatisée. On jouit du bénéfice du doute.

« Se connecter, s’inspirer, se projeter : la trilogie du retour gagnant. »

 

Cependant le doute est vite dissipé car les tunisiens sont habités par une ambition illimitée. Et en général ils finissent par percer. Hazem est à l’heure actuelle à la tête d’un Fonds d’investissement avec un capital de 3 milliards de dollars en cours d’augmentation à 5 milliards. Cela s’est fait dit-il en ‘’Six mois de travail et 35 ans d’expérience’’.

A quoi tient sa ligne de chance ? A son attachement à un référentiel de valeurs. Irremplaçable !

Ali DRISS

EN BREF

  • Le Tunis Global Forum (TGF) a rassemblé à Tunis les talents tunisiens du monde entier dans un esprit de reconnection active.
  • Le forum a insufflé une nouvelle dynamique de « Brain Back », portée par l’ATUGE, WATT et des figures de la réussite à l’international.
  • Adem Ghorbal a appelé à une mobilité circulaire et à l’émergence d’un nouveau modèle économique fondé sur les talents.
  • Hazem Ben Gacem, à la tête d’un fonds de 3 Mds $, milite pour le « Local Hood » et l’investissement dans la jeunesse tunisienne.
  • Une mobilisation ambitieuse pour transformer l’amour du pays en action concrète.

 

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Peut-on encore défendre la subvention du pain en Tunisie ?

PainL’expert financier Moez Hadidane tire la sonnette d’alarme sur la répartition jugée injuste des subventions publiques en Tunisie. Invité sur Express FM, il a mis en lumière, à partir de données fournies par la CONECT, les incohérences flagrantes d’un système censé soutenir les plus fragiles, mais qui profiterait principalement aux plus riches.

Selon lui, 75 % des subventions consacrées aux céréales bénéficient aux 20 % les plus aisés, tandis que les 20 % les plus pauvres du pays n’en perçoivent qu’à peine 1 %. Une situation qu’il qualifie de « déséquilibre flagrant ».

Où vont réellement les subventions ?

Hadidane détaille la ventilation actuelle de l’enveloppe annuelle de 20 milliards de dinars allouée par l’État tunisien :

  • 7 milliards de dinars sont consacrés aux carburants.
  • 3,8 milliards vont aux produits de base, dont 1,3 milliard spécifiquement destiné à la subvention du pain.
  • Ce dernier représente à lui seul 4 milliards de baguettes subventionnées, soit 320 millimes par unité.
  • 680 millions de dinars sont affectés au transport public.
  • La subvention des produits de base équivaut à 2,2 % du PIB et 6,4 % du budget de l’État.

Le paradoxe du pain

Hadidane insiste sur l’absurdité du système actuel : près d’un milliard de baguettes subventionnées sont gaspillées chaque année. Le coût de la subvention du pain – soit 1,3 milliard de dinars – permettrait, selon lui, de construire quatre hôpitaux universitaires ou d’acheter 2.200 bus neufs.

Pour l’expert, une réforme du système des subventions s’impose de toute urgence, avec une redistribution plus ciblée et plus juste, en faveur des populations réellement vulnérables.

ABS

Chiffres clés

  • 20 milliards TND — Montant annuel global des subventions publiques
  • 7 milliards TND — Subvention allouée aux carburants
  • 1,3 milliard TND — Subvention du pain (soit 320 millimes par baguette)
  • 1 milliard — Nombre de baguettes subventionnées gaspillées chaque année
  • 342 millions TND — Coût estimé d’un hôpital universitaire moderne.

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Gouvernance : Vers l’ancrage dans l’administration d’une culture du résultat

Le ministère des finances a été fortement secoué, ces derniers temps. Et pour cause. Il a eu beaucoup de difficultés à faire passer au parlement, le projet de loi portant clôture du budget de l’Etat pour l’exercice 2021. Ce projet dont l’examen par le parlement a été reporté à maintes reprises, se proposait d’évaluer l’exécution du budget, de vérifier si les objectifs budgétaires fixés ont été atteints ou non et si les prévisions du budget correspondent ou non aux dépenses programmées et exécutées.

En principe, au plan procédural  tout projet de clôture de budget fait l’objet de deux examens, le premier par les institutions de contrôle de l’Etat (Cour des comptes) tandis que le second, il est effectué par le parlement.

D’après les données officielles, les recettes effectives du budget de l’État en 2021 ont atteint 37 983,3 millions de dinars. Quant aux dépenses réalisées, elles se sont élevées à 42 547,7 millions de dinars, enregistrant ainsi un déficit de 4 564,4 millions de dinars.

L’enjeu pour le contrôle de l’Etat et pour le parlement était donc de montrer les tenants et aboutissants de ce déficit. Le rapport de la Cour des comptes a relevé deux importantes contreperformances:

  • Un déficit structurel persistant dans les établissements publics,
  • Un écart important entre prévisions budgétaires et résultats réels, nécessitant une révision des hypothèses financières.

Au rayon des recommandations, la Cour des Comptes a suggéré une étude d’impact rigoureuse pour évaluer chaque projet de de loi de clôture du budget.

Des irrégularités à la pelle

Discutant le projet de loi, les députés ont relevé moult irrégularités pour la plupart procédurales.

Ils ont évoqué le dépassement des délais légaux afférents au renvoi du projet devant le parlement et la violation des dispositions des articles 68 et 72 de la loi organique du budget.

Les députés ont, en outre, relevé l’absence des états financiers approuvés par la Cour des comptes et la non-application des règles de la comptabilité publique et de la comptabilité analytique.

« L’examen du budget 2021 ne révèle pas qu’un déficit comptable, mais un déficit de gouvernance. »

 

Face à ces irrégularités, les députés ont mis l’accent sur la nécessité de se conformer au cadre législatif régissant les finances publiques, soulignant que l’examen des projets de clôture du budget de l’Etat est une occasion pour appréhender non seulement des questions d’ordre formel mais aussi des problèmes de fond liés à la transparence et à la gouvernance.

L’argumentaire du ministère des finances, pas toujours convaincant

Dans le cadre de la continuité de l’Etat, l’actuelle ministre des finances, Mechket Slama Khaldi qui n’était pas membre du gouvernement à l’époque a eu à défendre le projet de loi et à justifier les contreperformances précitées.

Concernant la question du retard, elle a évoqué les bouleversements politiques et économiques survenus en 2021, notamment  l’avènement de la pandémie du corona virus Covid-19 et ses conséquences désastreuses. Elle a fait, également, une mention spéciale pour les difficultés rencontrées en matière de digitalisation en Tunisie, déplorant un retard par rapport à certains pays moins avancés.

« La transparence budgétaire commence par le respect des délais et des normes comptables. »

 

Au rayon des enseignements à tirer, elle a assuré que son département s’efforce d’accélérer les délais de clôture des budgets grâce à la modernisation des normes comptables et à un travail collaboratif entre les différentes parties prenantes.

A ce sujet,  elle a appelé à une meilleure coordination et interconnexion entre les ministères ce qui permettrait, d’après elle, de limiter les dysfonctionnements.

Globalement, elle a indiqué que des efforts sont actuellement déployés pour corriger les anomalies et améliorer les services publics.

Fin de l’impunité des gestionnaires du budget

Abstraction faite des points de vue des uns et des autres, nous pensons que la polémique qu’a suscitée, au parlement, l’examen du projet de loi portant clôture du budget 2021 a té éminemment positive. Elle a eu pour grande mérite d’avoir attiré l’attention sur deux failles majeures : le peu d’intérêt accordé par l’administration profonde  à l’évaluation des budgets et l’impunité dont jouissaient les responsables en charge. Dorénavant, ces responsables doivent rendre des comptes.

« Cette polémique pourrait marquer le début d’une culture du résultat dans l’administration tunisienne. »

 

C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous interdire de considérer cette polémique comme le début d’une grande révolution, celle de l’ancrage dans l’administration profonde d’une culture du résultat. Cette même culture qui fait référence à une approche organisationnelle où l’accent est mis sur l’atteinte d’objectifs quantifiables et la performance, souvent avec une forte orientation vers les chiffres et les indicateurs de succès.

Abou SARRA

EN BREF

  • Le projet de loi portant clôture du budget 2021 a suscité un vif débat au Parlement tunisien.
  • Un déficit de 4 564,4 MD a été enregistré, avec de nombreuses irrégularités dénoncées.
  • La Cour des comptes pointe un déficit structurel des établissements publics et des écarts de prévision.
  • La ministre Mechket Slama Khaldi invoque les crises de 2021 et le retard numérique comme freins.
  • Cette crise révèle le manque de culture de résultat et d’évaluation au sein de l’administration.
  • Désormais, les gestionnaires publics sont appelés à rendre des comptes.

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Nouvelle agence à Lyon : la TFB repart à la conquête des Tunisiens de France

La filiale de Lyon de la banque off shore  tunisienne, la Tunisian Foreign Bank (TFB) banque de droit français, basée, à Paris, vient de s’offrir une agence new look dans le 7ème arrondissement de La troisième ville de France. Objectif : améliorer l’image de marque de la TFB à Lyon et proposer un meilleur service à ses clients.

Loin d’être un simple évènement managérial et festif, le déménagement, ces derniers jours (fin juin 2025), de la TFB dans de nouveaux locaux à Lyon constitue un signe de bonne santé de la banque.

Il s’agit, de toute évidence, d’une performance lorsqu’on sait qu’il y a deux ans, la TFB était confrontée à de sérieuses difficultés au point que le gouvernement au temps de Nejla Bouden avait proposé sa cession. Et pour cause.

D’après un audit effectué en 2022, la TFB souffrait de beaucoup de faiblesses dont l’absence de vision et de stratégie et d’une mauvaise gouvernance. Cette dernière était perceptible à travers la mauvaise qualité des recrutements, la vente d’actifs à Paris et un climat social instable…

Enfin le bout du tunnel

L’audit signale, surtout, un faible impact de la TFB sur la communauté tunisienne en France et en Europe à travers son faible maillage territorial mal adapté avec seulement 5 agences alors que, en sa qualité de banque de droit français, elle pourrait s’implanter dans tous les pays de l’Union européenne, du moins dans les pays où il y a une forte colonie tunisienne.

En outre, on reproche à la TFB de ne pas fournir de produits adaptés aux besoins des Tunisiens en Europe (prêts pour étudiants entre autres…).

« Avoir un agrément d’une banque tunisienne en France est une précieuse opportunité qu’il faut préserver et protéger. » — Rachid Batita, DG STB

 

Point d’orgue de ces contreperformances : le blâme et l’amende de 700.000 euros des autorités françaises de contrôle bancaire pour défaut de système de contrôle interne et pour manquement à ses obligations en matière d’organisation comptable.

Quant la bonne gouvernance est assurée,  les résultats ne peuvent que suivre

Face à cette situation, les principaux actionnaires de la TFB, la société tunisienne de banque (STB, 39,9%), la Banque de l’Habitat (BH BANK, 27%) et la Caisse des dépôts et des consignations (CDC, 9,9%), ont décidé de garder la TFB. Mieux, ces mêmes actionnaires ont convenu de lui donner les moyens matériels et humains nécessaires pour se redresser à court terme.

Au nombre de ces moyens, figurent une augmentation de capital de 11 millions d’euros, un système d’information et la nomination à la tête de la banque d’un haut cadre chevronné connu par son expérience avérée dans le domaine bancaire et ses qualifications professionnelles et managériales.

Il s’agit de Mondher Ghazali qui avait occupé le poste de Directeur Général de l’Union Internationale de Banques (UIB), en remplacement de Kamel Néji, après avoir été son adjoint, depuis juin 2016. C’était d’après les professionnels l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Et lorsque le choix est fait sur la base de critères strictement professionnels, les résultats ne peuvent que suivre, en témoigne cet investissement, fut-il modeste de la nouvelle agence à Lyon.

« L’enjeu est stratégique : capter l’épargne en devises des 800.000 Tunisiens de France. »

 

Elle est assignée, d’ici fin 2026, à atteindre l’objectif que lui ont fixé ses deux principaux actionnaires: la STB et la BH. Celui là même qui consiste à ne plus solliciter leur assistance et à compter, dorénavant, sur ses propres moyens et ressources pour exister.

L’enjeu est de taille : selon Rachid Batita, actuel Directeur général de la STB, principal actionnaire de la TFB “avoir un agrément d’une banque tunisienne en France et par delà en Europe est une précieuse opportunité qu’il faut préserver et protéger”.

D’après lui, “Il est vrai que cette banque a connu des difficultés dont des charges d’exploitation énormes qui dépassent de loin son PNB“.

De nos jours, dit il, nous relevons des indices rassurants à même de garantir son redressement et sa pérennité. Au nombre de ces indices, il a cité une nouvelle direction forte une feuille de route cohérente. Mieux avec le nouveau code de change et les avantages qu’il propose aux tunisiens résidents à l’étranger (TRE) la banque sera en mesure de leur fournir le meilleur service et de collecter ainsi leur épargne en devises.

Concrètement, la TFB, qui a été créée en 1977, dispose de deux atouts majeurs pour se développer : son positionnement à Paris au milieu de l’Union européenne avec laquelle la Tunisie réalise plus de 75 % de son commerce extérieur, et la disponibilité d’une clientèle potentielle de plus de 800.000 Tunisiens résidents en France et une communauté d’environ 30.000 Français en Tunisie.

Abou SARRA

EN BREF

  • Après des années de difficultés, la TFB se relance en France avec une nouvelle agence à Lyon.
  • En 2022, un audit accablant avait pointé une gouvernance défaillante et une faible utilité pour la diaspora.
  • Soutenue par ses actionnaires tunisiens (STB, BH Bank, CDC), la banque a été recapitalisée et dotée d’une nouvelle direction.
  • Avec une feuille de route claire, elle vise l’autonomie d’ici fin 2026.
  • Objectif : redevenir un acteur bancaire majeur auprès des Tunisiens en Europe et capter leur épargne en devises.

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L’Accord d’association Tunisie –UE, trente ans après

La Tunisie et l’Union européenne ont célébré, le 17 juillet 2025, le 30ème anniversaire de l’Accord d’association conclu en 1995.

Cet accord, entré en application effective en Tunisie en 2008, a constitué, une trentaine d’années durant, le cadre juridique de la coopération et du partenariat entre l’UE et la Tunisie.

L’Accord d’Association, entré en vigueur le 1er mars 1998, dans l’UE, établit, à terme, une zone de libre-échange (ZLE) entre les deux parties.

Outre la libre circulation des marchandises, il contient des dispositions en matière de paiements, capitaux, concurrence et autres dispositions économiques et il établit une coopération dans les domaines politique, économique, social, scientifique et culturel.

Il définit par ailleurs le cadre général de la coopération financière, afin d’accompagner les dispositions de l’accord et le processus de réformes du pays.

Le dialogue politique établi par cet accord permet de couvrir tant les questions politiques (internationales, internes, droits de l’homme et démocratie), que les questions de migration et autres sujets d’intérêt commun.

Cet accord s’insère dans le cadre du processus euro-méditerranéen de Barcelone lancé en 1995. Il est basé sur le développement de la coopération sur le plan du dialogue politique et du partenariat économique et dans le domaine social et culturel, dans l’ensemble de l’espace euro-méditerranéen.

Par les chiffres, cet accord a consolidé les liens entre la Tunisie et l’UE,  en témoignent les statistiques suivantes :

  • 70% des exportations tunisiennes sont destinées à l’UE,
  • 50% des importations tunisiennes proviennent de l’UE,
  • 85% des IDE en Tunisie sont d’origine européenne,
  • Plus de 75% des touristes qui visitent la Tunisie sont d’origine européenne

L’union européenne est le plus grand partenaire de Tunisie en matière de coopération économique  et d’appui financier bilatéral.

Toutefois, une analyse fine de ces statistiques montre que cet accord n’a pas favorisé la mobilisation d’importants flux d’investissement ni l’intégration économique du pays. Une évaluation de l’Accord est vivement recommandé.

ABS

Chiffres clés

  • 70 % — des exportations tunisiennes sont destinées à l’Union européenne.
  • 50 % — des importations tunisiennes proviennent de l’UE.
  • 85 % — des IDE reçus par la Tunisie proviennent de pays européens.
  • 75 % — des touristes étrangers en Tunisie sont d’origine européenne.
  • 1995 — signature de l’Accord d’association Tunisie–UE, entré en vigueur en 1998.

 

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