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Piraterie d’État | Israël intercepte la flottille Handala en haute mer

La marine israélienne a une fois de plus frappé en haute mer. Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2025, le navire civil Handala, en route vers la bande de Gaza, a été intercepté dans les eaux internationales. À son bord, 21 civils – journalistes, militants, médecins et membres d’ONG – transportaient une aide symbolique, dont du lait infantile et des médicaments, destinée à une population gazaouie asphyxiée depuis 18 ans sous un blocus inhumain.

Djamal Guettala

L’opération, qualifiée par plusieurs ONG de piraterie d’État, s’est déroulée dans le plus grand secret, avec coupure brutale des communications et confiscation de tout matériel audiovisuel. Depuis, le Handala est remorqué vers le port israélien d’Ashdod, et l’équipage demeure entre les mains des autorités israéliennes.

La politique du silence

Cet assaut, qui se déroule en plein été 2025, souligne une nouvelle fois la stratégie israélienne : empêcher à tout prix que la solidarité internationale ne franchisse la ligne de feu, ne diffuse la vérité sur le terrain et ne brise l’isolement imposé à Gaza.

Les autorités israéliennes n’ont pas officiellement communiqué sur cette opération, tandis que les médias arabes et les ONG dénoncent une violation flagrante du droit international.

La flottille Handala symbolise ce combat civil et pacifique qui refuse de plier face à l’injustice. Le choix de son nom n’est pas innocent : Handala, l’enfant rebelle créé par le caricaturiste palestinien Naji Al-Ali, reste le symbole d’une résistance populaire face à l’oppression.

Gaza, une prison à ciel ouvert

Depuis 2007, la bande de Gaza est enfermée dans un siège total. L’aide humanitaire, les produits de première nécessité, les médicaments, tout est soumis à des contrôles drastiques. Ce blocus a transformé ce territoire en l’une des zones les plus fragiles et démunies au monde. Plus de 80 % de la population dépend de l’aide extérieure, selon les Nations unies.

Face à cette situation, la société civile internationale multiplie les initiatives pour dénoncer et briser ce blocus, malgré la répression. L’interception du Handala rappelle douloureusement celle de la flottille Mavi Marmara en 2010, où plusieurs militants avaient été tués. Cette fois, bien que non meurtrière, l’opération israélienne n’en est pas moins lourde de sens.

Silence des puissances, révolte des peuples

Alors que les grandes capitales gardent le silence, des mobilisations s’organisent déjà dans plusieurs villes du Maghreb, du Moyen-Orient et d’Europe. À Tunis, Marseille, Beyrouth, Oslo, des manifestants se rassemblent pour dénoncer cet acte de piraterie et réclamer la libération immédiate des membres de la flottille.

Ce drame silencieux met en lumière l’écart grandissant entre des États complices ou passifs, et des peuples qui refusent de se taire.

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État d’urgence à bord du navire Handhala après l’approche d’un navire suspect en Méditerranée

Le navire Handhala, en route vers la bande de Gaza pour tenter de briser le blocus sioniste, a déclaré l’état d’urgence samedi 26 juillet, après l’approche d’un navire inconnu au large des côtes palestiniennes. À bord, les membres de l’équipage soupçonnent qu’il pourrait s’agir d’un bâtiment militaire sioniste.
L’alerte a été donnée par le journaliste marocain Mohamed El Bakkali, correspondant d’Al Jazeera en Europe et volontaire embarqué sur Handhala. Dans une publication sur Facebook, il a rapporté l’apparition d’un navire non identifié, provoquant la mise en alerte de l’équipage.
Le navire Handhala, appartenant à la coalition de la Flottille de la Liberté, se trouvait samedi soir à environ 180 km de Gaza, à l’endroit même où la précédente embarcation Maddeline avait été interceptée.
La situation à bord est suivie en temps réel : la coalition diffuse en direct les déplacements du navire via YouTube et partage des images radar en continu.
Présente à bord, la députée européenne française Emma Fourreau a indiqué sur la plateforme X (ex-Twitter) que Handhala était à moins de 180 km de Gaza. « Nous venons de dépasser le point où Maddeline a été stoppée. Il ne nous reste qu’une nuit. Nous allons y arriver », a-t-elle écrit, appelant à la solidarité internationale.
Dans un communiqué plus tôt dans la journée, la coalition avait également signalé la présence de drones survolant le navire, qui a quitté récemment les côtes de l’entité sioniste.
Cette initiative s’inscrit dans une nouvelle tentative de briser le blocus sioniste imposé à la bande de Gaza depuis plus de 15 ans.

L’ISBAT célèbre ses 103 ans : Un colloque sur l’Art et le Design à l’Ère du Décloisonnement

L’Institut Supérieur des Beaux Arts de Tunis (ISBAT), institution pionnière dans l’enseignement des arts et du design en Tunisie, célèbre cette année son 103ème anniversaire. Pour marquer l’occasion, l’institut organisera au mois de novembre prochain, un colloque international de grande envergure interrogeant la dialectique entre l’Art et le design ainsi que leur l’interconnectivité dans les pratiques artistiques contemporaines. Un sujet pertinent, qui est d’autant plus que jamais d’actualité que les frontières entre ces deux disciplines sont de plus en plus mouvantes. Cette nouvelle dynamique a mené à un décloisonnement des genres et à des redéfinitions disciplinaires. Désormais, il est aujourd’jui simpliste, voire réducteur, de considérer qu’arts et designs évoluent en vase clos, avec des modalités d’enseignement, de formation et des cheminements créatifs distincts et séparés. En effet,, les lignes de démarcation classiques se sont brouillées, faisant de l’Art et du Design des disciplines qui se renvoient l’une à l’autre dans un effet de miroir.
C’est la première fois qu’un colloque d’une telle envergure va avoir lieu au sein même de l’ISBAT. Au programme : des communications scientifiques qui seront présentées par des intervenants tunisiens et étrangers, six workshops transcréatifs (chacun encadré par un designer, un plasticien et un architecte) ainsi qu’une rencontre intergenérationnelle qui remontera aux temps et aux origines de l’interdisciplinarité à l’ISBAT (anciennement École de Tunis, ITAAUT, etc.).
 » Art &Design : territoires partagés, résonances et tensions » se veut un projet scientifique, artistique et culturel de grande envergure et à fort impact qui accordera une grande place aux échanges, aux partages, à la co-création. Un évènement qui renforcera le positionnement de l’ISBAT en tant qu’Ecole-mère.
L’appel à communication est désormais disponible sur Calenda et le dernier délai de soumission des propositions est prévu pour le 10 septembre 2025.

Siliana : Trois incendies de forêt maîtrisés

Les unités de la protection civile dans le gouvernorat de Siliana, en collaboration avec les agents forestiers, sont parvenues, samedi après-midi, à maîtriser trois incendies de forêt survenus dans différentes zones depuis vendredi.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le commissaire régional au développement agricole à Siliana, Jamel Ferchichi, a précisé que les incendies se sont déclarés à Djebel Jama (délégation de Siliana Nord), à Djebel Balouta (entre les délégations de Siliana Sud et Kesra), ainsi qu’à Djebel Dahar, à Bargou et Ouled Bouhani, cet incendie s’étant étendu jusqu’à Djebel Mansour dans la délégation d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan).
Les services régionaux de l’Équipement ont mobilisé une chargeuse et deux niveleuses pour ouvrir des pistes agricoles et faciliter l’accès des camions-citernes aux zones difficiles d’accès, assurant que la situation est désormais sous contrôle, bien que les opérations de refroidissement et de surveillance se poursuivent.
Selon la même source, les superficies endommagées ne sont pas encore précisément déterminées, mais l’incendie de Djebel Dahar, à Bargou et Ouled Bouhani, qui s’est propagé jusqu’à Djebel Mansour, a ravagé d’importantes zones forestières.
À noter que certaines poches de feu s’étaient rallumées vendredi à Djebel Balouta, Djebel Bargou et Ouled Bouhani, avant de se propager rapidement sous l’effet du sirocco.

Orages et vents violents prévus cette nuit dans plusieurs régions

Des cellules orageuses accompagnées de pluies éparses sont attendues cette nuit dans les régions de l’ouest, du centre et du sud, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).
Le vent soufflera du secteur nord sur le nord et le centre du pays, et du secteur est sur le sud. Il sera relativement fort à fort, notamment près des côtes, sur les hauteurs et dans le sud, avec des tourbillons de sable locaux. Lors du passage des cellules orageuses, des rafales pouvant temporairement dépasser les 70 km/h sont prévues.
La mer sera très agitée. Les températures nocturnes varieront entre 19°C et 26°C au nord et au centre, et entre 27°C et 32°C dans le sud.

Intronisé Président de l’ESSahel : Zoubeir Beya face à divers chantiers !

Ex-gloire des années 90, il revêt un nouvel habit, celui de meneur d’un club qui veut se relancer. 

La Presse —Reconverti d’ex-joueur international en président d’un grand club come l’Etoile, Zoubeir Beya crée l’événement. Lui-même a déclaré qu’il ne pensait pas un jour endosser cette responsabilité. D’ailleurs, notre football n’a pas cette tradition avec les ex-joueurs qui se transforment souvent en entraîneurs.

Beya, qui peut être considéré comme l’une des ex-gloires monumentales de l’ESS,  était à la barre depuis un bon moment dans le cadre d’un comité provisoire qui a bataillé sur un front hypersensible et fatigant, celui des dettes. Aidé beaucoup par les socios et par les donateurs fidèles, ce comité a réussi à clore maints dossiers et épongé des dettes faramineuses envers des ex-entraîneurs et ex-joueurs locaux et étrangers. Un héritage lourd qui a handicapé l’ESS ces dernières saisons. 

Et comme attendu, c’était le seul candidat à des élections tant attendues pour rompre avec le provisoire. Les ex-présidents de clubs et dirigeants connus n’étaient pas enthousiastes pour revenir depuis des années. Alors la voie était libre pour Zoubeir Beya qui jouit d’une popularité au niveau du public. Il restera toujours un ex-joueur de calibre à l’Etoile et cela lui donne un crédit inusable et un respect intarissable. Sans oublier qu’il a assumé ses responsabilités dans un moment critique. 

Maintenant, Beya et son équipe passent du statut «provisoire» à celui permanent. Donc, ils n’auront plus cette clémence et cette patience de la part des supporteurs qui veulent revoir leur club jouer les premiers rôles. La saison 24-25 peut être considérée comme très satisfaisante avec un début chaotique et un superbe retour qui aurait pu amener le titre de champion si les Etoilés n’avaient pas perdu des points faciles en fin de parcours. La présence en coupe de la CAF est un stimulant pour Lassâad Dridi et ses joueurs. 

On attend toujours les renforts définitifs, surtout côté joueurs étrangers. Mais ce seront toujours des recrutements étudiés bon marché pour ne plus alourdir les caisses du club et se trouver dans des litiges douloureux plus tard. 

Sauver les autres sections

L’ESS  a été par le passé un exemple d’un club omnisports brillant. Les quatre sections des sports collectifs gagnaient des titres et produisaient de grands joueurs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. En hand, en basket ou en volley, ces trois sections souffrent du manque de moyens et de mauvais résultats. Ce sera aussi un chantier grand ouvert pour l’équipe de Zoubeïr Beya. 

Reste alors le développement des ressources du club comme un chantier actif et sensible. 

L’Etoile a plusieurs licenciés et des charges élevées. En même temps, il y a un public nombreux et un potentiel important de sponsoring dans la région. Beya sera-t-il capable de cibler plus de mécènes et sponsors et couper court avec le modèle traditionnel des mécènes historiques du club ? Il a déjà commencé à varier le portefeuille des sponsors même si ce sont des montants moyens. L’équilibre budgétaire sera sa vraie épreuve en fin de saison. Et il le sait bien. 

Le ST dans le vif du sujet : Créer l’éclair

De retour au complexe sportif Hédi-Ennaifer, le groupe stadiste s’apprête à mettre le cap sur Sfax où le onze de Chokri Khatoui croisera l’USM, demain, dans le cadre du barrage menant au Super tunisien.

La Presse — C’est un Stade quelque peu expérimental que les puristes ont suivi lors des dernières répétitions, trois au total. Le bilan est d’ailleurs évocateur de certaines failles identifiées en défense, alors qu’en attaque, c’est toujours le même refrain avec une indigence récurrente.

Khatoui a donc beaucoup de travail avant de proposer un onze qui tienne la route. Cependant, du point de vue individuel, le coach dispose de plusieurs joueurs talentueux, à l’instar de Smaâli, Atoui, Dabbebi, Saâfi, Ayari, Gharbi et autre Ferchichi. Ce qui lui permettrait de varier ses plans de jeu sans souffrir de l’absence de joueurs qui assimilent rapidement et qui apportent cette touche technique qui fait la différence.

La saison passée, au ST, que ce soit avec Maher Kanzari ou Chokri Khatoui, l’équipe s’est quelque peu illustrée par ce jeu de transition rapide grâce à un milieu de terrain généreux en efforts. A cet effet, Rayan Smaâli, Mugisha Bonheur, et à un degré moindre Amath Ndaw et Yussuf Touré, incarnaient cette approche, même si en fin de compte, la réussite dépend finalement de l’efficacité.

Affinités et automatismes en cours…

Demain au Taïeb Mhiri de Sfax, face à une USM toujours assez bien rodée, le ST doit mettre en avant son jeu en bloc et ne plus se disperser comme face à Ahly du Caire en amical. Quant au coach, il doit aligner des joueurs qui ont des affinités sur le terrain car, actuellement, les automatismes, en cours de développement, tardent à se traduire par une identité de jeu claire.

Ligne par ligne, le Stade doit se mettre à la fois au service du jeu de projection tout en ne laissant pas le temps à l’adversaire de se replacer. En défense par exemple, le quatuor Khalfa-Sahraoui-Arous-Mizouni doit proposer des séquences de jeu denses tout en combinant avec les médians que seraient Elyès Jelassi, Smaâli et Touré, voire Ndaw. Plus globalement enfin, le ST doit soigner ses amorces offensives. 

Clairement, l’on ne peut toujours tout imputer au manque de réalisme offensif, car le problème est aussi celui de l’absence de créateur et de justesse technique dans les derniers 20 mètres. Au ST, aujourd’hui, le club peut compter sur plusieurs finisseurs et animateurs de couloirs, mais c’est la vérité du terrain qui installera une certaine hiérarchie. A titre d’exemple, qui des six attaquants récupérés cet été marquera son territoire ? Khemissi a marqué des points, Guezmir est à revoir et les Aifia, Hanchi, Jaouadi et Béji n’ont pas encore percé, du moins en marge des tests amicaux.

Forcément, cette donne peut laisser croire que le staff compterait sur les joueurs en place depuis la saison écoulée, mais rien n’est moins sûr car l’amalgame est toujours possible en espérant que la mayonnaise prenne. Bref, en attaque toujours, Khatoui peut toujours s’en remettre aux ailiers gauches Sajed Ferchichi et Moncef Gharbi. 

Aux ailiers droits Youssef Saâfi et Khalil Ayari. Et aux pointes Atoui et Dabbebi pour performer face aux Bleus. Toujours volet front stadiste, l’absence d’informations sur Sadok Kadida relance les spéculations sur son avenir immédiat et certaines velléités de départ. 

Or, actuellement, le Stade a vraiment besoin d’un joueur capable de créer l’éclair. Bref, si le véloce attaquant stadiste ne figure pas sur la feuille de match demain, le ST va devoir composer avec ses forces, ses atouts, en espérant que l’efficacité soit au rendez-vous et qu’elle se mette surtout au service du jeu.

« Dialogue des Cordes 2 » de Kamel Ferjani à Hammamet : Quand la mémoire chante

Avec « Dialogue des Cordes 2 », le maestro Kamel Ferjani a dirigé un concert profond et vibrant, entre hommages, métissages sonores et réinvention de la musique arabe. Une performance magistrale, à la croisée de l’âme et du monde.

Mardi soir, le théâtre de plein air de Hammamet s’est transformé en une scène d’émotion à l’occasion du spectacle «Dialogue des Cordes 2», conçu et dirigé par le maestro et compositeur Kamel Ferjani. Entouré d’un ensemble orchestral raffiné et de voix d’exception : Haythem Hadhiri, Rihab Sghaier, Slim Dammak, Boutheina Nabouli et Haythem Guediri, Ferjani a offert au public une odyssée musicale de près de deux heures, mêlant subtilité instrumentale et intensité vocale.

Après avoir été directeur du festival de Hammamet puis de Carthage pour les trois dernières années, Kamel Ferjani retrouve son public avec enthousiame. Son projet : réconcilier patrimoine et modernité, en insufflant une dynamique nouvelle à la musique arabe, ouverte aux résonances du monde.

Avant même la première note, la soirée a débuté sur une note d’émotion : une courte projection a rendu hommage à Ouanès Khlijène (1958–2024), figure emblématique de la scène musicale tunisienne, disparu il y a un an jour pour jour. Témoignages d’artistes et extraits de son œuvre ont rappelé la trace indélébile laissée par ce grand compositeur, ami et collaborateur de Ferjani.

C’est Haythem Hadhiri qui a donné le ton au concert avec une interprétation poignante du morceau «El Bostene», instaurant d’emblée une atmosphère à la fois intimiste et collective,  reflet fidèle de l’esprit du «Dialogue des Cordes 2». Naviguant entre sonorités orientales et influences occidentales, le spectacle a proposé une traversée musicale, façonnée par la vision de Ferjani, fervent défenseur d’une «musique du monde » à racines multiples.

Parfaitement structuré, à la manière d’une œuvre dramatique, le concert s’est imposé comme une mosaïque sonore et esthétique, où chaque artiste a joué son rôle dans une fusion envoûtante de voix, d’instruments et de présence scénique. Parmi les moments forts, on retiendra le titre «Istekhbar», composé par Ferjani et arrangé par Khlijène, en introduction, suivi de «Elil Ya Rouhi», sur un texte d’Adam Fethi, revisité pour l’occasion.

L’émotion a atteint son apogée avec le poème «Kabert Ya Ommi» du grand Nizar Qabbani, hommage vibrant à la figure maternelle. Les reprises interprétées par Rihab Sghaier, telles que «Mahla Layali Ichbilia» ou encore «Zahrat El Madaen », ont touché au cœur un public de mélomanes, tandis que Slim Dammak a marqué les esprits avec des titres comme «Ana Hawit» ou l’intemporelle «Ya Rayah», emblème du répertoire algérien.

Boutheina Nabouli, quant à elle, a revisité le patrimoine tunisien avec justesse et émotion, en interprétant entre autres, «Ah Ouaddaouni», témoignant d’une belle maîtrise du registre classique. En apothéose, l’ensemble des artistes s’est réuni pour une performance collective bouleversante sur le titre «El Kamar El Massloub», poème du Palestinien Tawfiq Ziyad, symbole d’une humanité partagée et d’un combat artistique sans frontières.

Approvisionnement et circuits de distribution : Lutte serrée contre les dérives du marché

Face à la flambée des prix et à la persistance des pratiques spéculatives dans le secteur agricole, les autorités tunisiennes multiplient les initiatives pour encadrer les circuits de distribution, sécuriser l’approvisionnement du marché et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Malgré les contrôles renforcés, le monopole et la rétention de stocks continuent de désorganiser la chaîne d’approvisionnement. Une réunion interministérielle tenue le 16 juillet 2025 a marqué un tournant, avec l’annonce de mesures d’urgence, allant de la constitution de stocks de régulation à l’intensification des contrôles, en passant par des réformes structurelles du cadre réglementaire.

Une stratégie qui vise à contrer les déséquilibres conjoncturels et à refonder durablement la distribution des produits agricoles.

La Presse —En dépit des opérations intensifiées de contrôle des prix, de suivi de l’état d’approvisionnement des marchés locaux en denrées alimentaires et de lutte contre le monopole de certains produits, les pratiques spéculatives, de monopole se sont multipliées depuis des années.

En effet, des instructions fermes et des directives ont été données pour le renforcement des opérations de contrôle des circuits de distribution afin de faire face à toute éventuelle spéculation que pourrait connaître le marché local, contrecarrer les infractions enregistrées et d’éviter le recours de certains commerçants au stockage et au monopole de certains produits alimentaires. 

Les circuits de distribution des produits agricoles sont souvent désuets, inadaptés et présentent un rapport coût/avantage élevé. C’est pour cela qu’ils sont peu attractifs et qu’une grande partie de la production est souvent écoulée dans les circuits parallèles.

Encadrer la distribution des produits agricoles 

Face à la montée des tensions sur les marchés agricoles et à la recrudescence des pratiques spéculatives, une série de mesures urgentes ont été prises pour encadrer la distribution des produits agricoles. Ces décisions, annoncées lors d’une réunion interministérielle le 16 juillet 2025, visent à garantir l’approvisionnement régulier des marchés, protéger le pouvoir d’achat des citoyens et soutenir les producteurs locaux dans un contexte de forte volatilité.

L’objectif principal était d’évaluer la situation de l’approvisionnement en produits agricoles à l’approche de l’automne, période traditionnellement marquée par une baisse de production, notamment pour les pommes de terre, les tomates et les oignons. Un état des lieux complet a été présenté, mettant en évidence des tensions sur certains produits, des risques accrus de spéculation et des dysfonctionnements dans les circuits de distribution.

Les ministres de l’agriculture et du commerce ont souligné l’urgence d’agir pour éviter une flambée des prix et une rupture d’approvisionnement dans les zones sensibles, notamment dans les gouvernorats du Grand Tunis, de Sfax, de Kairouan et de Béja.

Constitution de stocks de régulation 

Selon les données fournies sur le site spécialisé «Agri Tunisie», le ministère de l’Agriculture a mis en place un stock de régulation spécifique de 11.000 tonnes de pommes de terre afin de stabiliser le marché en cas de tensions d’approvisionnement ou de flambée des prix. 

Ce dispositif s’intègre dans une stratégie plus large de sécurisation du marché, qui prévoit la mobilisation de 45.000 tonnes au total, réparties entre les 20.000 tonnes de réserves traditionnelles, déjà stockées et régulièrement utilisées chaque année à cette période, et 25.000 tonnes supplémentaires hors programme, mobilisées à titre exceptionnel pour répondre à la baisse de rendement prévue cette année (2025).

La même source indique que ces quantités seront stockées dans des entrepôts agréés situés dans les régions de Jendouba, Siliana, Zaghouan et Kasserine, avec un suivi quotidien assuré par les délégations régionales. Les opérateurs privés sont tenus de vendre ces produits dans les circuits réglementés, sous peine de sanctions prévues par le décret-loi n°2022-47 du 4 juillet 2022, modifiant la loi n°94-86 relative aux circuits de distribution des produits agricoles et de la pêche.

L’exécutif a également décidé d’intensifier les contrôles sur les entrepôts, les routes et les points de distribution. «Une coordination nationale entre les services du ministère du Commerce, les brigades économiques et les forces de sécurité a été mise en place pour détecter les pratiques de rétention de stocks, de vente hors circuit et de manipulation des prix. Cette mesure vise à assurer la traçabilité des produits et à prévenir les détournements vers les marchés parallèles», assure la même source.

Pallier les éventuelles pénuries

Pour faciliter l’écoulement de la production locale, le ministère du Commerce a décidé de promouvoir le rôle des marchés de gros dans la stabilisation des prix et la régulation des flux de marchandises. 

Les autorités ont prévu un programme d’importation ciblé, avec des prix encadrés, pour pallier les éventuelles pénuries sur certains produits stratégiques comme l’oignon, la tomate et les fruits d’été. Les importations seront réalisées en concertation avec les chambres syndicales et les coopératives agricoles, afin de ne pas perturber le marché local.

Au-delà des mesures conjoncturelles, le gouvernement envisage une réforme structurelle des circuits de distribution agricoles. Le décret-loi n°2022-47 introduit de nouvelles définitions pour les entrepôts de stockage, les unités de conditionnement et les collecteurs de production. 

Les exploitants d’entrepôts doivent désormais tenir un registre officiel, afficher leur activité sur la façade du local et se conformer aux normes de sécurité et de prévention des risques. Toute rétention de stock ou spéculation est passible de sanctions allant jusqu’à 100.000 dinars d’amende et deux ans d’emprisonnement, selon les articles 29 à 31 de la loi modifiée. 

A travers ces mesures, les ministères de tutelle cherchent à préserver l’équilibre du marché agricole face aux défis climatiques, logistiques et économiques, à garantir un approvisionnement régulier et à protéger les consommateurs. 

Kaïs Saïed invité à l’ouverture de l’IATF 2025 à Alger : Un rendez-vous africain majeur pour le potentiel économique tuniso-algérien

La Tunisie et l’Algérie, deux pays limitrophes du Maghreb, ont toujours entretenu des relations de coopération étroites et privilégiées, des relations marquées par une histoire commune  aux divers niveaux, culturel, religieux, économique, géographique et linguistique, et ce, avant l’indépendance même des deux pays frères et voisins.

La Presse — En effet, outre les relations bilatérales illustrées par la signature périodique d’accords portant sur les divers domaines dont notamment l’énergie, l’environnement, l’industrie, plus précisément celle pharmaceutique, la pêche, la justice, le commerce et autres technologies sans oublier les secteurs innovants dont les start-up, la coopération tuniso-algérienne, élevée au rang de partenariat, vient d’être mise en valeur à l’occasion de l’audience accordée, il y a à peine une semaine au Palais de Carthage, par le Président de la République, Kaïs Saïed, à l’ambassadeur d’Algérie à Tunis qui lui a remis une lettre d’invitation de son homologue, Abdelmajid Tebboune, pour assister à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Salon africain du commerce intra-africain (Iatf 2025) qui est une sorte de sommet économique continental et une étape majeure pour le développement des échanges commerciaux entre les différents pays d’Afrique.

D’ailleurs, tout en réitérant son engagement en faveur de l’identité africaine de la Tunisie, le Chef de l’Etat s’est félicité de l’initiative du Président algérien et a mis l’accent sur l’importance des richesses naturelles de l’Afrique qui dispose, ainsi, des atouts nécessaires pour garantir le développement et l’essor de ses peuples.

Le Président Kaïs Saïed a tenu à rappeler, à cette occasion, ses positions voulant que la prospérité de l’Afrique ne puisse être réussie que par ses propres enfants grâce, surtout, à une coopération Sud-Sud et une logique de souveraineté et de solidarité.

Et tout en mettant en exergue la solidité des liens entre les deux pays, fondés sur une vision commune de l’avenir, le Président de la République a mis l’accent sur la détermination à consolider la coopération bilatérale, marquée par la conviction commune quant à l’unité de destin entre les deux pays frères et voisins.

Il est utile de noter que l’on enregistre une mobilisation active de notre pays en vue d’avoir  une participation de taille à ladite 4e édition de l’Iatf 2025, prévue du 4 au 10 septembre 2025 à Alger. L’événement, organisé sous le thème, “Une porte vers de nouvelles opportunités”, constitue une plateforme continentale de premier plan pour dynamiser les échanges commerciaux entre les divers pays africains dans la mesure où il s’agit d’une vitrine stratégique pour positionner les produits tunisiens sur le marché africain, et une opportunité majeure pour nouer des partenariats d’investissement à forte valeur ajoutée”, selon les propres termes du ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations

Cette participation tunisienne à l’Iatf 2025, considérée comme étant l’un des plus grands rendez-vous économiques du continent, intervient à un moment où les échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie se distinguent par leur grand volume, à savoir 7,7 milliards de dinars en 2024, sans oublier qu’à  cette édition de 2025, l’on s’attend à la participation de plus de deux mille exposants et 35 mille visiteurs venus de plus de 140 pays, avec des transactions commerciales et accords d’investissements prévus et estimés à plus de 44 milliards de dollars.

Au vu de l’ampleur des opportunités qui s’offrent en marge de cet événement majeur, la Tunisie et l’Algérie sont, de l’avis des observateurs, déterminées à unir leurs efforts pour investir ensemble en Afrique, un marché en pleine croissance et qui offre des potentiels réels pour les entreprises des deux pays frères.

Stratégie nationale : Faire de la diaspora un partenaire du futur

Malgré son rôle vital dans l’économie nationale, la diaspora tunisienne reste largement sous-exploitée. Alors que ses transferts représentent plus de 6 % du PIB, son potentiel en tant qu’investisseur et partenaire stratégique demeure freiné par des obstacles structurels. Comment instaurer, enfin, une relation de confiance et transformer cette force dispersée en moteur de développement ?

La Presse — En dépit de son rôle majeur dans l’économie nationale, la diaspora tunisienne demeure encore largement sous-mobilisée dans les politiques de développement. C’est le constat dressé par le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, lors de la deuxième édition du Tunisia global forum (TGF), organisée mardi 22 juillet, par l’Association des tunisiens des grandes écoles (Atuge).

Rappelant que les Tunisiens de l’étranger représentent un capital humain stratégique, Nouri a appelé à transformer cette richesse en actif financier durable au service du développement national.

Une stratégie d’intégration encore incomplète

Pour le gouverneur de la BCT, il est temps de réorienter la stratégie nationale vers une intégration plus effective de la diaspora dans l’élaboration des politiques publiques. Cela passe par un soutien renforcé aux réseaux associatifs et aux organisations professionnelles, ainsi qu’un accès facilité à une information claire et centralisée.

La mise en place de plateformes numériques figure parmi les outils envisagés. À ce titre, la BCT prévoit de lancer prochainement « EXOP », une plateforme numérique destinée à permettre le dépôt en ligne et le suivi des requêtes adressées à l’institution. Une nouvelle version de la plateforme dédiée aux investissements en devises des non-résidents, accessible via le site « fiche-invest.bct.gov.tn/Fichinvest », est également annoncée.

Au-delà de la communication, la Banque centrale mise sur la création d’instruments financiers adaptés aux besoins de la diaspora. Parmi les pistes avancées figurent les «diaspora bonds», des obligations spécifiquement conçues pour les Tunisiens résidant à l’étranger, dont les fonds pourraient être orientés vers le financement de projets d’infrastructure ou d’entreprises locales. Des produits d’épargne innovants, pensés pour cette catégorie d’investisseurs, sont également en gestation.

Reconnecter les talents avec les territoires

Pour renforcer les liens entre la diaspora et le pays, l’Atuge organise une tournée nationale dans le cadre du « Mois de la Diaspora » (15 juillet – 15 août 2025). Cette initiative passera par Sfax, Siliana, Hammamet, Sousse, Le Kef, Djerba et Béja, avec pour objectif de reconnecter les talents à leur terre d’origine, en les mettant en lien avec les écosystèmes entrepreneuriaux régionaux. Selon Amine Aloulou, président de l’Atuge, cette tournée vise à faire émerger des projets innovants, valoriser les réussites locales, et identifier les opportunités d’investissement spécifiques à chaque région.

Des expériences inspirantes à méditer

A ce titre, plusieurs pays ont su transformer leur diaspora en levier de développement. Le Maroc, en misant sur des institutions dédiées et des incitations ciblées, a su instaurer une relation durable avec ses ressortissants à l’étranger. L’Inde a capitalisé sur la digitalisation pour fluidifier les services à distance, tandis que la Chine et le Vietnam ont mobilisé leur diaspora dans des secteurs stratégiques via des zones économiques spéciales.

Ces modèles montrent qu’en combinant confiance, incitations et vision, la diaspora peut devenir un moteur économique puissant, une leçon dont la Tunisie pourrait s’inspirer.

Lever les freins : administration, finance, transport

Derrière chaque projet d’investissement ajourné ou chaque billet d’avion annulé, il y a souvent bien plus qu’un simple obstacle logistique, il y a une frustration, un sentiment de distance qui s’installe, et parfois même une forme de renoncement. Pour de nombreux Tunisiens vivant à l’étranger, vouloir investir dans leur pays d’origine relève trop souvent du parcours du combattant.

Amine Aloulou, président de l’Atuge, le résume clairement : «La déconnexion croissante entre la diaspora et la Tunisie n’est pas qu’une question géographique, elle est aussi administrative, financière et symbolique. Les lenteurs bureaucratiques, l’opacité des procédures, l’accès difficile à une information fiable, les blocages bancaires à répétition, ou encore la cherté et l’irrégularité du transport aérien alimentent un climat d’incertitude qui freine les élans les plus sincères».

Pourtant, le désir de contribuer existe. Il suffit de tendre l’oreille à ces Tunisiens de Paris, Montréal, Doha ou Berlin qui, malgré les années passées loin du pays, continuent de rêver d’y bâtir, d’y investir, d’y transmettre. Mais encore faut-il qu’ils se sentent attendus, écoutés et respectés. Et lever ces freins n’est pas un luxe, c’est une urgence. Moderniser l’administration, simplifier l’environnement bancaire, fluidifier la mobilité aérienne : ce sont là les préalables indispensables pour rétablir la confiance.

Encore faut-il aussi rompre avec une posture perçue comme opportuniste. Trop souvent, les membres de la diaspora ont le sentiment d’être sollicités uniquement en temps de crise, comme des recours de dernière minute ou, pire, comme des vaches à lait. Cette impression d’instrumentalisation fragilise le lien avec le pays d’origine, et alimente un malaise profond. Contribuer, oui, mais pas à n’importe quel prix, et certainement pas sans reconnaissance sincère ni place réelle dans les décisions.

C’est donc et d’abord un changement de regard qu’il faut opérer. Considérer la diaspora non pas comme un simple portefeuille, mais comme une richesse plurielle, humaine, économique et culturelle. Une force à associer, à impliquer, à intégrer pleinement dans les grandes orientations du pays.

Car cette confiance, si elle est retrouvée, pourra ouvrir les vannes d’un investissement massif, structurant, profondément enraciné, car qui mieux que la diaspora, riche de compétences, de réseaux et d’attachement affectif, peut incarner une vision durable et inclusive du développement tunisien ?

Singapour 2025 : Jaouadi renonce au 400 m et vise les finales du 800 et du 1500 m

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi ne disputera pas l’épreuve du 400 mètres nage libre aux Championnats du monde des sports aquatiques, actuellement en cours à Singapour. Cette décision a été prise en concertation avec le staff technique de l’équipe nationale afin de permettre à l’athlète de se concentrer pleinement sur ses épreuves phares : le 800 m et le 1500 m nage libre.
Selon Saïf El Fehri, directeur technique national de la Fédération tunisienne de natation, Jaouadi devait initialement ouvrir la participation tunisienne aux mondiaux avec les séries du 400 m prévues ce 27 juillet. Toutefois, le choix a été fait de privilégier la récupération et la préparation spécifique aux longues distances, notamment en raison de la densité du calendrier.
Le nageur tunisien sera aligné dans la deuxième série du 800 m le 29 juillet à 4h16 (heure tunisienne). En cas de qualification, il disputera la finale le 30 juillet à 12h02. Il poursuivra ensuite avec le 1500 m nage libre, dont la troisième série est programmée le 2 août à 5h10, suivie d’une éventuelle finale le 3 août à 12h29.
Ahmed Jaouadi mène une délégation tunisienne composée de :
Mohamed Yassine Ben Abbas, engagé sur les 100 m et 200 m dos ainsi que le 400 m quatre nages ;
Belhassen Ben Milad, inscrit au 200 m papillon ;
Jamila Boulakbash, qui participera au 800 m nage libre.
Les Championnats du monde des sports aquatiques ont débuté le 11 juillet et se poursuivront jusqu’au 3 août 2025. L’événement comprend six disciplines : natation en bassin, eau libre, natation artistique, water-polo, plongeon et plongeon de haut vol.

Latifa Arfaoui au Festival de Carthage : entre nostalgie et hommage à la Tunisie

La chanteuse tunisienne basée en Egypte Latifa Arfaoui s’est produite, vendredi soir, sur la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage devant un public assez nombreux.

Ce spectacle a été donné dans le cadre de la 59ème édition du Festival International de Carthage, coïncidant avec la célébration du 68ème anniversaire de la Fête de la République (1957-2025).

La star de la musique pop arabe a fait un retour mitigé à Carthage après une absence de près sept ans. Son précédent spectacle en 2019 était présenté dans le cadre de la 55ème édition du Festival International de Carthage.

En guise d’hommage à la Tunisie, Latifa a interprété une de ses nouvelles chansons en dialecte tunisien qui s’intitule « Nhebek » (Je t’aime) dans laquelle elle exprime son amour, sa fierté et sa gratitude pour sa Patrie.

Accompagnée par la Troupe Nationale de Musique dirigé par le Maestro Youssef Belhani, Latifa, de son nom de scène, a interprété un bouquet de ses nouvelles et anciennes chansons dont des tubes à succès en dialectes tunisien et égyptien.

De ses anciens albums, Latifa a interprété des ballades romantiques ancrées dans le patrimoine local comme « Lemdina elarbi », « Inchallah Terjaa lya » ou encore en égyptien « Ya Sidi Massi Alina », « Hobbak Hadi », « Baheb Fi Gharamak », « Kerehtak ».

En toute aisance, la chanteuse a profité de l’enthousiasme de ses fans. Elle a gagné les faveurs du public qui chantait en chœur et s’est parfois contentée d’interpréter les passages du début cédant le micro à la chorale de fans.

La performance était loin de camoufler les capacités vocales limitée de l’artiste, aujourd’hui âgée de 64 ans, en comparaison avec ses débuts.

L’artiste avait fait ses débuts en Tunisie avant de s’installer en Egypte et entamer une carrière arabe depuis près de de quatre décennies au cours de laquelle elle a collaboré avec de grands compositeurs à l’instar de Baligh Hamdi, Mohamed Abdelwaheb et Ammar Cherii.

Ayant à son actif un large répertoire composé d’une vingtaine d’albums et de singles, l’artiste est aussi lauréate de plusieurs récompenses dont le prestigieux prix World music Award 2004 de la meilleure artiste arabe,

Latifa a clôturé sa performance avec “Ahimou Bi Tounès al Khadra”, ancienne chanson patriotique composée par l’artiste irakien Khadem Essaher. Ce tube est un hymne à la Tunisie à l’occasion de la fête de la Répulique et que l’artiste a interprété avec ses fans connaissant la plupart de ses chansons par cœur.

Sous la direction du maestro Belhani, les musiciens tunisiens ont assuré avec brio ce qui a aidé à maintenir le rythme de la soirée marquée par des moments de tiédeur.

Latifa a fait un retour à demi-teinte sur la scène de l’amphithéâtre de Carthage qui l’avait plusieurs fois accueilli depuis ses débuts.
Quoique sa popularité et son énergie sur scène n’étaient pas toujours au rendez-vous, les anciens succès de Latifa demeurent gravés dans la mémoire et la voix de la chorale de ses fans.

Djerba : menace de grève des bacs du 31 juillet au 2 août 2025

Djerba : menace de grève des bacs du 31 juillet au 2 août 2025

Un préavis de grève plane sur le service des bacs reliant l’île de Djerba au continent via le port de Jorf, avec un arrêt d’activité annoncé du 31 juillet au 2 août 2025 si aucun compromis n’est trouvé. Ce moyen de transport maritime, vital pour les habitants et les touristes, est au centre de tensions […]

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Décès de l’artiste-plasticien autodidacte Hammadi Ben Saad à 77 ans

Décès de l'artiste-plasticien autodidacte Hammadi Ben Saad à 77 ans | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Nécrologie) – L’artiste plasticien Hammadi Ben Saad est décédé à près de 77 ans après un long et riche parcours artistique entamé au milieu des années soixante-dix. Dans un faire-part publié, vendredi soir, le ministère des Affaires Culturelles a regretté la perte d’un l’artiste autodidacte talentueux.

Hammadi ben Saad (1948- 2025) a commencé sa carrière en tant qu’instituteur avant de se diriger vers l’action culturelle dans les clubs d’arts plastiques pour enfants dans la Capitale Tunis où il est né. Par la suite, il a fait une résistance de trois années à la Cité des Arts de Paris ce qui lui a permis d’enrichir son expérience artistique.

Ben Saad a participé à de nombreuses expositions collectives notamment dans le cadre de l’École des beaux-arts de Tunis ou encore des expositions personnelles en Tunisie et à l’étranger, dans des pays comme la France, l’Italie, la Suisse et le Danemark.

La critique estime que ses œuvres sont d’une valeur artistique exceptionnelle et s’élèvent au rang des grandes œuvres muséales.

Bir El Kassaa : Ce fruit a bondi de 87 %… et ce légume a perdu un quart de sa valeur !

Les prix de plusieurs variétés de poissons ont augmenté au cours du mois de juin 2025, au marché de gros de Bir El Kassaa. Les hausses les plus marquées concernent les sparaillons ou « sbares » (+45 %, à 5 438 millimes/kg), les chinchards ou « chourrou » (+10 %, à 4 241 millimes/kg), ainsi que les merlans « nazzali » (+7 %, à 16 157 millimes/kg), selon les données publiées par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri) dans son rapport sur l’évolution de l’approvisionnement et des prix.

En revanche, d’autres espèces ont enregistré une baisse notable. C’est le cas des maquereaux « ghezal » (-40 %, à 12 376 millimes/kg), des pageots de chalut « morjène karkara » (-26 %, à 2 500 millimes/kg), des pageaux de palangre « morjène richia » (-17 %, à 6 196 millimes/kg), ainsi que des sardines (-16 %, à 3 679 millimes/kg) et des rougets blancs (-16 %, à 8 743 millimes/kg).

Du côté des fruits, plusieurs hausses de prix ont également été enregistrées en comparaison avec juin 2024. Le prix des citrons a bondi de 87 %, passant de 1 569 à 2 929 millimes/kg. Les fraises ont augmenté de 24 % (3 201 millimes/kg contre 2 582), et les abricots de 10 %, atteignant 2 751 millimes/kg.

En revanche, les prix des melons ont chuté de 26 % (1 564 millimes/kg contre 2 102), tandis que ceux des prunes et des pastèques ont reculé de 11 %.

Quant aux légumes, leurs prix ont, dans l’ensemble, enregistré une baisse significative au cours du mois de juin 2025. Parmi les reculs les plus importants figurent ceux des courges (-25 %), des piments doux (-20 %) et des concombres (-16 %).

À l’inverse, le prix des pommes de terre a connu une nette hausse de 37 %, passant de 1 203 millimes/kg en juin 2024 à 1 647 millimes/kg un an plus tard.

Tourisme et diaspora : 8,5 milliards de dinars injectés dans l’économie tunisienne

Les revenus du travail et les recettes touristiques ont généré une enveloppe dépassant les 8,5 milliards de dinars depuis le début de l’année et jusqu’au 20 juillet 2025, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés samedi par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Ces recettes permettraient de couvrir 95,5 % des services de la dette extérieure cumulés, dont la valeur s’élève à 8,9 milliards de dinars.

En détail, les revenus du travail — principalement les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger — ont enregistré une hausse de 8,2 %, atteignant 4,6 milliards de dinars par rapport à la même période en 2024. De même, les recettes touristiques ont augmenté de 8,1 %, pour s’établir à 3,9 milliards de dinars.

En revanche, les avoirs nets en devises ont reculé de 6,3 %, pour atteindre 23 milliards de dinars (l’équivalent de 100 jours d’importation) au 24 juillet 2025, contre 24,6 milliards de dinars (112 jours d’importation) un an auparavant.

Par ailleurs, la BCT a signalé une augmentation de 14,5 % des billets et monnaies en circulation, passant de 22 milliards de dinars au 23 juillet 2024 à 25,3 milliards de dinars actuellement.

Carnaval d’Aoussou et… l’été en couleurs à Sousse !!!

Carnaval d’Aoussou et… l’été en couleurs à Sousse !!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – Les couleurs, les formes, les costumes et les masques ont  été au rendez-vous au carnaval d’Aoussou à Sousse. Un événement haut en couleurs avec la participation exceptionnelle de plusieurs artistes, accompagnés de chars géants, de marionnettes spectaculaires et de nombreuses autres surprises. Un spectacle inédit produit par des équipes de régisseurs, de costumiers et de décorateurs talentueux.

Une manifestation touristique de taille. Mieux, un défilé multicolore pas comme les autres. Un véritable émerveillement des yeux. Trois heures de spectacle environ où la finesse et la technique artistiques ont été au rendez-vous. L’objectif, était d’animer cette station touristique et rien ne vaut ce carnaval en cette période d’été. (M.S)

Faouzi Benzarti succède à Mohamed Sahli au Club Africain

Faouzi Benzarti succède à Mohamed Sahli au Club Africain | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Foot) – Le bureau directeur du Club Africain est parvenu à un accord avec l’entraîneur Faouzi Benzarti pour prendre en charge l’équipe en remplacement de l’entraîneur Mohamed Sahli. Il est prévu que Benzarti commence ses fonctions au début de la semaine prochaine, dans une nouvelle expérience avec le rouge et le blanc, après les avoir entraînés à plusieurs reprises, la dernière étant la saison d’avant.

Mohamed El Chafii, conseiller de l’Américain Fergie Chambers et président du comité de contrôle financier et stratégique, a confirmé cet accord via son compte Instagram. (M.S)

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