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STB Bank : Une hausse de 11 % du PNB à mi-2025, contre vents et marées

Au premier semestre 2025, STB Bank a confirmé la solidité de sa trajectoire financière, en affichant une forte performance dans un environnement économique on ne peut plus exigeant. Bénéficiant d’un effet ciseau favorable, la Banque a su maîtriser ses charges tout en consolidant ses revenus, traduisant une rentabilité opérationnelle en nette amélioration.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’est établi à 351 millions de dinars à fin juin 2025, contre 315 millions un an auparavant, soit une croissance de 11,22 %. Cette accélération notable par rapport au premier trimestre (+2,66 %) souligne l’efficacité de la stratégie déployée par la Banque.

Cette performance résulte de la progression des produits d’exploitation bancaires (+4,81 %, à 728 millions de dinars) et d’une légère contraction des charges d’exploitation (-0,53 %, à 376 millions de dinars).

Structure des revenus : prédominance des intérêts

Les produits d’exploitation se répartissent comme suit :

  • 451 MDT (62 %) provenant des produits d’intérêts,

  • 210 MDT (29 %) issus du portefeuille titres,

  • 66 MDT (9 %) au titre des commissions perçues.

Les produits d’intérêts restent dominés par l’activité de crédit, qui génère 416 MDT, soit 92,3 % du total. Toutefois, l’encours des créances nettes sur la clientèle s’est contracté à 9 216 MDT, en recul de 556 MDT par rapport à fin 2024. Ce repli résulte d’une politique de crédit sélective et prudente, axée sur l’assainissement du portefeuille et la qualité des actifs.

Renforcement de la position sur le marché financier

Parallèlement, la Banque a renforcé sa présence sur le marché financier, avec un encours de portefeuille titres atteignant 4,5 milliards de dinars, en hausse de 18,4 % (+712 MDT). Cette progression s’explique principalement par l’acquisition de Bons du Trésor Assimilables (BTA), classés en portefeuille d’investissement, témoignant de l’engagement de la STB dans le financement de la dette publique.

Maîtrise du coût des ressources

Les charges d’exploitation bancaires se sont élevées à 376 MDT, dominées à 98 % par les charges d’intérêts :

  • 320 MDT (87 %) liées aux dépôts de la clientèle, contre 297 MDT à fin juin 2024,

  • 32 MDT (8,5 %) pour les opérations interbancaires, en forte baisse (52 MDT en 2024),

  • 18 MDT (4,9 %) pour les emprunts et ressources spéciales, contre 22 MDT un an plus tôt.

Cette évolution reflète une gestion optimisée du coût des ressources, grâce à une réduction du recours aux financements à court terme et une meilleure maîtrise des taux sur les dépôts. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie globale d’amélioration de l’efficience financière.

Progression des dépôts et solidité des ratios réglementaires

Les dépôts de la clientèle ont progressé de 3,1 %, atteignant 11 757 MDT. La structure des dépôts reste dominée par les dépôts à vue et l’épargne, avec une attention constante portée au coût moyen.

Sur le plan réglementaire, la Banque affiche des niveaux de liquidité très confortables :

  • Le ratio Loan to Deposit (LTD) s’établit à 91,0 %, bien en deçà de la limite réglementaire de 120 %,

  • Le ratio de liquidité à court terme (LCR) reste largement supérieur à la norme minimale de 100 %.

Amélioration continue de l’efficience opérationnelle

L’évolution favorable du PNB s’est traduite par une amélioration sensible du coefficient d’exploitation, qui recule à 47,1 % à fin juin 2025, contre 51 % un an plus tôt. Ce gain de près de 4 points reflète une gestion rigoureuse des charges opérationnelles, dont la hausse a été contenue à 2,66 % (soit 4,3 MDT), notamment grâce à une progression maîtrisée des frais de personnel (+1,61 % seulement).

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Marokko – AstraZeneca und Stiftung Mohammed VI. gründen Zentren für seltene Krankheiten

LaborNeues Gesundheitsbündnis soll Diagnose, Versorgung und Ausbildung im Bereich seltener Erkrankungen verbessern Rabat – In der marokkanischen Hauptstadt Rabat haben die Mohammed VI. Foundation for Science and Health (FM6SS) und der britisch-schwedische Pharmakonzern AstraZeneca am vergangenen Mittwoch eine Absichtserklärung zur gemeinsamen Entwicklung von Kompetenzzentren für seltene Krankheiten unterzeichnet. Die Vereinbarung zielt darauf ab, das marokkanische […]

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Tunisie | Fête de la République : Grâce présidentielle pour 745 détenus

À l’occasion de la célébration du 68e anniversaire de la proclamation de la République, 745 détenus seront libérés, annonce la présidence de la République.

Le Chef de l’État Kaïs Saïed, a pris cette décision, annoncée dans la soirée du mardi 22 juillet, sachant qu’une grâce présidentielle a été accordée à un certain nombre de condamnés.

Cette mesure entraînera la libération de 745 détenus, selon la même source.

Y. N.

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Visite officielle de Massad Boulos en Tunisie : cap sur la coopération tuniso-américaine

Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, mardi, le conseiller principal du président américain Donald Trump chargé des affaires arabes, du Moyen-Orient et de l’Afrique, Massad Boulos, qui effectue une visite officielle en Tunisie les 22 et 23 juillet courant, accompagné du sous-secrétaire d’État américain chargé de l’Afrique du Nord, Joshua Harris.

Selon un communiqué du département, les deux parties ont fait part de leur engagement commun à aller de l’avant sur la voie de la promotion des relations entre les deux pays au service des intérêts des deux pays amis et du développement et de la stabilité à l’échelle régionale et internationale.

Lors de cet entretien, cite encore la même source, l’accent a été mis sur la profondeur et la solidité des relations historiques liant la Tunisie et les États-Unis qui datent de plus de 228 ans et qui se sont poursuivies au lendemain de l’indépendance jusqu’à aujourd’hui sur la base du “respect mutuel et des intérêts communs des deux peuples amis.”

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Tunisie – USA : Massad Boulos chez Mohamed Ali Nafti

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, mardi 22 juillet 2025, le conseiller principal du président américain Donald Trump chargé des affaires arabes, du Moyen-Orient et de l’Afrique, Massad Boulos, qui effectue une visite officielle en Tunisie les 22 et 23 juillet, accompagné du sous-secrétaire d’État américain chargé de l’Afrique du Nord, Joshua Harris.

 

Selon un communiqué du département, les deux parties ont fait part de leur engagement commun à aller de l’avant sur la voie de la promotion des relations entre les deux pays au service des intérêts des deux pays amis et du développement et de la stabilité à l’échelle régionale et internationale.

Lors de cet entretien, cite encore la même source, l’accent a été mis sur la profondeur et la solidité des relations historiques liant la Tunisie et les États-Unis qui datent de plus de 228 ans et qui se sont poursuivies au lendemain de l’indépendance jusqu’à aujourd’hui sur la base du « respect mutuel et des intérêts communs des deux peuples amis ».

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Marokko – Tausende demonstrieren in Rabat gegen humanitäre Lage in Gaza

Hauptstadt Rabat Marokko DemonstrationenBreites Bündnis ruft zur Solidarität auf – Zivilgesellschaft, Parteien und Gewerkschaften vereint in Protest gegen anhaltende Blockade und Hungerkrise in Gaza Rabat – Am gestrigen Sonntag, den 20. Juli 2025, versammelten sich in der marokkanischen Hauptstadt Rabat mehrere tausend Menschen zu einer Großdemonstration vor dem Parlament, um gegen die anhaltende humanitäre Notlage und Gewalt im […]

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Séance unique – Cette « réunionite » qui nous fait gaspiller du temps

Exagérer la tenue de réunions par ces temps de séance unique est quelquefois un exercice synonyme de gaspillage. Autant dire qu’il faut savoir les mener à bien. Ne sommes-nous pas rattrapés par un manque de temps dont le client ou l’usager peut faire les frais ?

« Je souhaite pouvoir voir M. X, le Directeur de… ». « Navré, M. X est en réunion ». « Savez-vous à quelle heure la réunion pourra se terminer ? » « Elle risque de durer longtemps. Hier, c’était pareil. Les membres du staff sont rentrés en réunion à 9 heures 30 et sont sortis à 14 heures ». Scène classique, semble-t-il, à en croire un citoyen qui s’était rendu il y a quelques jours dans un de nos services publics.

Quoi de plus normal : les staffs se réunissent souvent pour pouvoir conduire convenablement leur travail. Certes, mais, nous sommes en séance unique et tenir des réunions en permanence « bouffe » beaucoup de temps et laisse peu de place à d’autres tâches dont celle de pouvoir assurer des rencontres entre administrateur et administré.

Et ce qui est quelquefois désolant dans l’affaire, c’est que le responsable en réunion est quasiment indispensable : sa signature vaut un laisser-passer ou encore son avis permet d’ouvrir tant de portes. Et ce, lorsque, évidemment avec le centralisme qui caractérise certaines de nos administrations, bien des tâches ne peuvent pas être correctement exécutées.

Il va sans dire qu’il ne s’agit pas là d’interdire les réunions, mais d’organiser le service pour que les usagers ne pâtissent pas des « réunionites ». Car, et c’est là où le bât blesse : beaucoup de réunions sont souvent inutiles. Et leur existence transcende donc la question de la séance unique.

Mauvaise conduite ou impréparation

Aujourd’hui, l’existence des réunions pose en général la question de leur utilité. Souvent, effectivement, quelques coups de téléphone ou une note, voire un rapport demandé à un membre du personnel, peuvent remplacer une réunion.

Une réunion qui a quelquefois tendance à commencer avec un quart d’heure de retard, si ce n’est pas plus. Et qui traîne en longueur en raison d’une mauvaise conduite ou d’une impréparation. Lorsqu’il n’y a pas d’autres biais comme l’excès de parlote ou encore un bavardage dû à un dérapage des propos des uns et des autres qui évoquent des sujets qui n’ont strictement rien à voir avec l’objet de la réunion.

Une bonne conduite exige donc deux choses au minimum. D’abord, la fixation d’une durée. Ensuite, une discipline stricte qui veut que l’on arrête quelqu’un qui sort, comme on dit, du sujet ou s’attarde sur un point ou parle à répétition.

Un procès-verbal qui rend compte des décisions prises et qui fixe un suivi pour l’exécution de ces dernières termine le tout. Car, combien de réunions s’avèrent être d’aucun intérêt lorsqu’elles ne sont pas menées à bien.

Vous aurez compris que la « réunionite » désigne « une habitude, souvent perçue comme excessive, d’organiser des réunions de travail. Ces réunions, parfois considérées comme inutiles ou peu productives, peuvent impacter négativement la productivité et le bien-être des employés », selon Google.

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Patrimoine | Le CSTP logé à la zaouia Sidi Ali Chiha à Halfaouine  

Le nouveau siège du Centre des sciences et techniques du patrimoine (CSTP), à la Médina de Tunis, a été inauguré, vendredi 18 juillet 2025, par Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP), dans un ancien mausolée au quartier de Halfaouine, la zaouia de Sidi Ali Chiha, créée entre 1852 et 1857 sous le règne des beys husseinites.

L’édifice fait partie des nombreux monuments islamiques récemment restaurés ou en cours de restauration à la Médina de Tunis classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Dans un communiqué publié vendredi soir, le ministère des Affaires Culturelles a annoncé que l’inauguration du CSTP s’inscrit dans le cadre du programme de restauration, de réaménagement et de réhabilitation des monuments historiques.

Le CSTP accueillera des ateliers de formation théorique et pratique dans divers métiers et techniques du patrimoine. L’objectif est de permettre aux artisans de se doter des compétences nécessaires pour préserver et développer les métiers traditionnels menacés de disparition, a indiqué le ministère.

Parmi les spécialités qui seront enseignées au CSTP, on citera la gravure sur stuc (gravure sur métal), la gravure sur bois, la décoration en bois, la mosaïque, la sculpture sur marbre, le polissage, l’ingénierie de pierre ainsi que la restauration et le réaménagement des monuments historiques.

Des sessions de formation seront également organisées par l’INP au profit de ses cadres et l’ensemble du personnel travaillant dans le domaine du patrimoine, précise-t-on aussi.

La formation des cadres dans le domaine des sciences et des techniques du patrimoine et la réalisation des programmes et des projets pilotes dans ces domaines sont les principales missions du CSTP.

Créé il y a plus de 30 ans, en vertu du décret n° 94-2367 du 18 novembre 1994, le CSTP est un établissement relevant de l’INP. Il est composé d’un service pour la formation des cadres et un autre pour les programmes et projets pilotes.

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Alger : Lancement des travaux d’extension du métro confiés au géant chinois CRCC

La cérémonie de lancement des travaux de l’extension de la ligne 1 du métro d’Alger, dirigés par CRCC (China Railway Construction Corporation), s’est tenue mardi à Alger, capitale algérienne.

C’est la première fois qu’une entreprise chinoise intervient en tant que contractant général dans la construction d’un métro en Algérie.

Lors de cet événement, plus de 300 invités étaient présents, notamment Lakhdar Rekhroukh, ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Saïd Sayoud, ministre des Transports, Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Dong Guangli, ambassadeur de Chine en Algérie, ainsi que des représentants de la wilaya d’Alger.

M. Rekhroukh a exprimé son souhait que les partenaires optimisent davantage leurs méthodes et techniques de construction, améliorent la qualité de la gestion de projet, et contribuent ainsi à améliorer les infrastructures urbaines en Algérie.

Le projet de métro s’étend sur environ 9,6 km et comprend neuf stations souterraines. Il est mis en œuvre par un groupement dirigé par CRCC, composé également d’entreprises publiques locales.

Une fois achevé, ce projet permettra une liaison efficace entre le centre-ville et l’aéroport Houari Boumediene, facilitant les déplacements des habitants et constituant un axe essentiel pour le développement local.

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Tunisie | Ghazi Chaouachi opéré, les conditions dénoncées

Ghazi Chaouachi détenu dans l’affaire du complot contre la sûreté de l’État a été opéré, annonce son fils Elyes Chaouachi ce mardi 15 juillet 2025, en dénonçant des conditions inhumaines.

Elyes Chaouachi précise que son père a subi une intervention chirurgicale au niveau de l’estomac et qu’il a passé la nuit à l’hôpital menottée et sous surveillance sécuritaire.

La même source a ajouté que ni les avocats ni famille n’ont été informés… « humanité 0 », a encore commenté Elyes Chaouachi.

Y. N.

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La responsabilité de l’architecte face au paysage urbain dégradé en Tunisie

Alors que nos villes se diluent dans une monotonie inquiétante, que nos quartiers s’étalent sans âme, et que l’espace public se meurt sous les coups conjugués de la spéculation et de la médiocrité, une question s’impose : qui porte la responsabilité de ce paysage urbain laid et en déshérence ? (Ph. Avenue Hedi Nouira à Ennasr, Ariana).

Ilyes Bellagha *

Depuis trop longtemps, une réponse paresseuse s’imposait dans les cercles professionnels et ui renvoyait la responsabilité de ce gâchis à l’administration publique. L’urbanisme serait entravé par des règlements obsolètes, une bureaucratie aveugle et une corruption rampante. À cela s’ajoute un autre coupable commode : le citoyen, présenté comme ignorant, peu sensible à l’architecture, indifférent à la qualité du cadre de vie.

Mais cette défausse systématique masque une autre vérité, plus inconfortable, plus intime : la démission silencieuse d’une partie du corps des architectes.

C’est dans ce contexte que nous lançons une campagne médiatique nationale, destinée à réveiller les consciences, à exposer les non-dits, et à inviter l’ensemble des acteurs à un sursaut. Il ne s’agit pas de dénoncer pour dénoncer, mais d’appeler à une prise de position lucide, responsable et courageuse.

Une profession en retrait face à ses obligations

L’architecte est censé être le garant de la qualité de l’environnement bâti. Pourtant, dans la pratique, trop nombreux sont ceux qui se contentent d’exécuter, de valider, de s’adapter, parfois même de se compromettre. Le paysage urbain actuel — fait de volumes incohérents, de matériaux bas de gamme, d’espaces publics délaissés — ne peut pas être uniquement le fruit de décisions administratives ou de choix imposés. Il est aussi le produit d’une chaîne de renoncements professionnels.

L’architecture, par sa nature, n’est jamais neutre. Elle façonne la société autant qu’elle en émane. Lorsqu’elle devient purement décorative ou réduite à un acte commercial, elle cesse d’être un outil de transformation sociale. Cette dérive n’est pas une fatalité : c’est une posture.

Une culture du bâti à reconstruire collectivement

Il est trop facile de dire que «le citoyen ne comprend pas». La réalité, c’est qu’on ne lui parle plus. L’architecture est absente des débats publics, exclue des écoles, ignorée par les médias généralistes. Qui porte cette responsabilité sinon nous-mêmes, architectes ? Si notre langage s’est refermé sur lui-même, si nos gestes se sont vidés de sens, alors la distance avec le public n’est pas une fatalité, mais le résultat de notre silence.

C’est pourquoi cette campagne s’adresse également aux citoyens, aux journalistes, aux enseignants, aux urbanistes, aux élus. Nous voulons reconstruire un dialogue, recréer un imaginaire collectif autour de la ville, réaffirmer que l’architecture est une affaire publique, pas une simple affaire d’experts.

Un rempart contre la spéculation foncière

Dans un contexte où le sol devient une marchandise, où chaque mètre carré est exploité sans vision, l’architecture reste l’un des rares contre-pouvoirs possibles. L’architecte, lorsqu’il assume son rôle, peut ralentir, repenser, proposer d’autres usages, défendre la beauté et la justice spatiale.

Mais cela suppose un engagement, une éthique, un courage. Il ne s’agit pas d’idéalisme, mais de lucidité. Notre métier est politique au sens noble : il engage la cité, il engage notre temps. Le réduire à un service technique, c’est trahir son essence.

Un appel à la responsabilité partagée

Nous, architectes citoyens, lançons donc un appel public : aux architectes d’abord, pour qu’ils reprennent la parole, qu’ils assument leurs échecs mais aussi leur potentiel ; à l’administration, pour qu’elle cesse de considérer le projet architectural comme une variable d’ajustement ; aux citoyens, pour qu’ils exigent de meilleurs cadres de vie ; aux médias, pour qu’ils relaient ces enjeux.

Il n’y aura pas de ville durable sans architecture responsable.

Il n’y aura pas de société harmonieuse sans un urbanisme porteur de sens.

Il n’y aura pas de futur commun si nous laissons nos paysages à l’abandon.

* Architecte.

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Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

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Algerien – 35 Terroristen neutralisiert und Drogenhandel im 1 Hj. bekämpft – Armee zieht Bilanz

KriegHalbjahresbericht 2025 der Nationalen Volksarmee ANP zählt umfangreiche Sicherheits- und Anti-Schmuggel-Operationen im ganzen Land auf. Algier – Im ersten Halbjahr 2025 hat die Nationale Volksarmee Algeriens (ANP) nach eigenen Angaben 35 Terroristen und 227 Unterstützer extremistischer Gruppen neutralisiert. Das geht aus einem offiziellen Einsatzbericht hervor, den die staatliche Nachrichtenagentur APS am Mittwoch zitierte. Danach fanden […]

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Marokko – Neue Impulse für die Migrationspartnerschaft mit Frankreich

FlaggeGemeinsame Migrationsagenda im Zeichen von Partnerschaft – Beim Treffen in Paris bekräftigen Marokko und Frankreich ihre strategische Zusammenarbeit in Migrationsfragen – von legaler Einwanderung bis zur Rückführung unbegleiteter Minderjähriger. Paris – Die marokkanisch-französische Ständige Gemeinsame Migrationsgruppe (GMMP) hat am Mittwoch in Paris ihre siebte Plenarsitzung abgehalten. Unter dem gemeinsamen Vorsitz von Khalid Zerouali, Wali-Direktor für […]

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Tunisie–Égypte : vers des actions concrètes dans le domaine de la santé

Un entretien a eu lieu lundi 23 juin 2025 entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et son homologue égyptien, Khaled Abdel Ghaffar, également vice-président du Conseil des ministres. La rencontre s’est tenue dans le cadre du renforcement des relations entre la Tunisie et l’Égypte.

Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des orientations des présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi. L’objectif était de développer la coopération dans plusieurs domaines prioritaires liés à la santé.

Les discussions ont porté sur l’industrie pharmaceutique, le tourisme médical et les soins de rééducation. Les deux parties ont également évoqué le partage d’expériences et la collaboration technique et scientifique.

Les ministres ont exprimé leur volonté de traduire les relations solides entre leurs pays en actions concrètes. Ils ont souligné l’importance d’améliorer les services de santé et de garantir un meilleur accès aux soins.

Cette rencontre marque une étape vers un partenariat plus structuré. Elle reflète un engagement commun en faveur du développement des systèmes de santé en Tunisie et en Égypte.

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Marokko – Proteste in Rabat gegen Gaza-Krieg und Angriffe auf Iran

Hauptstadt Rabat Marokko DemonstrationenBreites Bündnis ruft zu Protesten auf! Demonstration in der Hauptstadt Rabat vereint politische Lager gegen Normalisierung mit Israel und kritisiert internationale Doppelmoral auch im Fall Iran Rabat – In Rabat haben nach marokkanischen Medienberichten am Sonntag (22. Juni 2025) Tausende Menschen an einer groß angelegten Demonstration teilgenommen, um ihre Ablehnung der militärischen Gewalt im Gazastreifen […]

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Tunisie : Opérations gratuites de la cataracte pour les catégories vulnérables

Le ministère de la Santé a annoncé qu’il organisera, le samedi 21 juin 2025, des interventions chirurgicales gratuites de la cataracte au profit des populations vulnérables, et ce dans les établissements hospitaliers répartis sur l’ensemble des gouvernorats du pays.

Dans un communiqué publié à cette occasion, le ministère précise que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la première Journée nationale de la santé oculaire. Elle est organisée en partenariat avec l’association « One Day One Dream », en collaboration avec les établissements de santé publics et privés à travers tout le territoire national.

La cataracte est une pathologie oculaire fréquente, en particulier chez les personnes âgées. Elle se caractérise par l’opacification progressive du cristallin, la lentille naturelle de l’œil, ce qui entraîne une baisse de la vision. Les personnes atteintes de cataracte peuvent ressentir une vision floue, une sensibilité accrue à la lumière ou encore une altération des couleurs.

Si elle n’est pas traitée, la cataracte peut entraîner une perte sévère de la vision, voire la cécité. Heureusement, une intervention chirurgicale simple et rapide permet de remplacer le cristallin opacifié par une lentille artificielle, rétablissant ainsi la vision de manière significative. C’est l’une des opérations les plus pratiquées dans le monde, avec un taux de réussite très élevé.

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