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Fête de la République : La LTDH appelle à un dialogue sociétal global

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) a souligné, vendredi 25 juillet, que la République ne saurait se réduire à un simple slogan ou à un mode de gouvernance. Elle constitue, selon l’organisation, un projet politique et sociétal global, fondé sur une citoyenneté libre, active et responsable.

Lors d’une déclaration publiée à cette occasion, la LTDH affirme que la République repose avant tout sur le respect des droits fondamentaux, des libertés publiques et de la justice sociale. Elle estime que la réappropriation du processus démocratique est indissociable de la lutte pour les droits économiques, sociaux et culturels.

Réitérant son engagement à défendre les droits humains et les libertés dans leur acception universelle, la Ligue a affirmé son attachement aux principes du système républicain, à ses fondements démocratiques ainsi qu’au caractère civil de l’État, notamment à travers la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.

L’organisation a par ailleurs lancé un appel aux forces vives de la société afin qu’elles œuvrent de concert à l’instauration d’un dialogue sociétal global, dans le but de rétablir les valeurs de justice, de solidarité, de gouvernance participative et d’égalité.

Elle a également plaidé pour l’élaboration d’un nouveau projet républicain, basé sur des fondements démocratiques et sociaux solides, rompant avec les inégalités sociales et territoriales, et garantissant la liberté d’expression, d’organisation et de critique, tout en protégeant l’espace public.

La LTDH a, en outre, réclamé la libération des prisonniers politiques et d’opinion, la révision des lois répressives ainsi que la levée des restrictions entravant les activités de la société civile et des corps intermédiaires.

Enfin, elle a tenu à rappeler que cette commémoration intervient dans un contexte marqué par une nette régression des droits économiques et sociaux, soulignant la dégradation du pouvoir d’achat, la flambée de l’inflation, l’effondrement des systèmes publics de santé et d’éducation, ainsi que la levée progressive des subventions sur les produits de première nécessité.

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Fête de la République : Avis divergents sur le processus du 25 juillet

À l’occasion du 68e anniversaire de la proclamation de la République, plusieurs partis politiques ont publié des déclarations dans lesquelles ils se prononcent sur le processus initié le 25 juillet 2021 par le président de la République, Kaïs Saïed. Les positions exprimées divergent entre ceux qui considèrent cette démarche comme une rectification du parcours révolutionnaire et ceux qui y voient une dérive politique n’ayant pas atteint les objectifs escomptés de l’application de l’article 80 de la Constitution de 2014.

Ainsi, le comité central du Parti des Patriotes Démocrates Unifié (courant Mongi Rahoui) a réaffirmé son soutien au processus du 25 juillet, saluant les avancées accomplies en matière de démantèlement des structures de l’ancien régime et de préservation de la souveraineté nationale. Selon ce parti, cette date incarne la convergence entre la volonté de l’État, celle du chef de l’État et celle du peuple, lequel aurait résisté à une décennie de chaos.

À l’inverse, le Parti des Travailleurs estime que les mesures présidentielles engagées depuis le 25 juillet ont vidé la République de ses contenus politiques, sociaux et culturels fondamentaux, précipitant le pays vers un effondrement généralisé. Il appelle à l’instauration d’une République démocratique populaire et réaffirme son engagement à lutter contre toutes les formes de despotisme et les atteintes aux libertés et aux droits fondamentaux.

Le parti Amal wa Injaz (Travail et Réalisation) plaide pour une initiative politique globale de sauvetage, fondée sur l’ouverture, la responsabilité partagée et le rejet des pratiques d’exclusion, de stigmatisation et de division. Il appelle à une mobilisation nationale impliquant toutes les forces vives du pays, au-delà des appartenances politiques, dans un esprit de responsabilité et de dépassement des clivages actuels.

De son côté, le Mouvement Echaab insiste sur l’urgence d’accorder une attention accrue à la situation sociale, loin des discours complotistes et des accusations infondées. Il souligne l’importance de la maîtrise des prix, de la bonne gouvernance, de la numérisation de l’administration ainsi que de la réforme des secteurs de l’éducation et de la santé. Tout en rappelant avoir initialement salué les mesures du 25 juillet, le parti constate aujourd’hui une impasse marquée par une concentration excessive des pouvoirs et l’absence de vision stratégique pour sortir le pays de la crise.

Le Parti Socialiste appelle, dans sa déclaration, à la mise en place d’un « pacte républicain » ainsi qu’à un projet économique et social de rupture avec les politiques menées depuis 2011.

Afek Tounes, quant à lui, exhorte les autorités à libérer les détenus politiques et les prisonniers d’opinion, et met en garde contre la montée d’un discours populiste susceptible d’ébranler les fondements de l’État rationnel. Le parti prône un nouveau modèle de développement basé sur la liberté d’entreprendre et la levée des entraves bureaucratiques freinant les forces productives.

Enfin, le Parti Destourien Libre (PDL) dénonce la fermeture de l’espace public, la désertification de la vie politique et civile ainsi que la diabolisation de l’action partisane. Il appelle les forces politiques et civiles engagées en faveur de la République et d’un pouvoir civil démocratique à élaborer un document de référence en vue d’une transition vers un climat politique sain, consolidant les fondements républicains. Le PDL réaffirme son attachement à la souveraineté nationale, tout en soulignant l’importance du respect des garanties énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

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L’ambassade des USA félicite la Tunisie pour la fête de la République

L’ambassade des États-Unis a félicité, vendredi 25 juillet, la Tunisie à l’occasion du 68ᵉ anniversaire de la proclamation de la République, rappelant la profonde amitié qui unit les deux pays.

Dans un message publié sur sa page Facebook, l’ambassade américaine écrit : « Bonne fête à la République tunisienne ! En ce jour anniversaire, nous célébrons la proclamation de la République tunisienne et réaffirmons notre fierté pour la solide amitié qui lie la Tunisie aux États-Unis. Meilleurs vœux à tous les Tunisiens en cette occasion nationale ».

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La République, débats et des hauts  

La République tunisienne n’est pas malade, loin de là, elle vit plutôt une mutation, car le modèle choisi par les pères fondateurs dont le grand Bourguiba a montré ses limites, un certain Janvier 2011. Il fallait le réformer bien avant, mais les réformateurs manquaient cruellement à l’époque, et continuent à manquer sévèrement.

Pourtant, ce qu’on nous propose avec la dernière Constitution, avec le Parlement à deux chambres et un président qui a constitutionnellement tous les pouvoirs, se veut une réponse à la question que le pays n’a cessé de se poser depuis l’indépendance : comment représenter le peuple tunisien, cette mosaïque d’ethnies, de religions, de madhaheb – doctrines juridiques islamiques -, de partis politiques, de congrégations et confréries, de tribus – berbères et arabes -, de clans, que l’histoire a sculpté durant des siècles, et que les nationalistes patriotes de l’Indépendance ont voulu transformer en Etat-Nation, ce qui s’est avéré une tâche extrêmement difficile jusqu’à apparaître comme impossible ? Jusqu’à maintenant, vu les grandes divergences qui existent au sein des élites et de la population, on peut conclure qu’on n’a pas encore « une certaine idée de la République » qui nous unit et nous unifie.

Nous sommes donc un Etat-Nation en cours de formation, mais que l’instabilité géopolitique régionale et internationale menace sérieusement.

Une certaine idée de la République

L’idée de la République est relativement nouvelle en Tunisie et date de la fin de la première Constituante. Rappelons que cette Constituante a été élue démocratiquement par le peuple tunisien, mais dans le but d’asseoir une monarchie constitutionnelle, avec un bey (Lamine) à sa tête, mais un Premier ministre (Bourguiba) qui a l’essentiel des pouvoirs. Pendant toute la période de la lutte pour l’indépendance, du moins depuis la création du Néo-destour, la question de transformer l’Etat en République n’a jamais été débattue, et même que les nationalistes avaient participé avant l’Indépendance à des gouvernements dont les Premiers ministres étaient nommés par sa majesté le Bey (gouvernement Chnik par exemple) et un des leaders, Salah Ben Yussef était ministre du Bey.

C’est dire combien la question de la fondation de la République était loin d’être une priorité des destouriens, l’Indépendance même partielle dite interne était la priorité absolue et fut obtenue en 1955, un an avant l’Indépendance totale. Et même que c’est autour de cette question que le destour fut scindé en deux branches rivales puis ennemies.

Il n’y a donc jamais eu avant la Constituante un débat au sein du mouvement national, et le seul débat qui a eu lieu au sein de la Constituante, à majorité bourguibiste, et des fervents défenseurs de ce modèle politique apparurent comme Ahmed Ben Salah, le président de la Constituante Jallouli Farès, et d’autres ténors du parti destourien.

Le 25 juillet 1957, la République fut proclamée et on destitua le dernier des beys.

Dans la presse, aucun débat sérieux n’a jamais eu lieu, pour la simple raison que Bourguiba et son équipe étaient tellement populaires à ce moment que l’idée de contrer ce projet aurait été suicidaire. Même les partisans du vieux destour de Thaalbi ou les communistes n’avaient pas osé attaquer Bourguiba sur ce point, étant eux-mêmes républicains, en plus de la faiblesse congénitale des beys, surtout que c’est l’un de leurs ancêtres, Sadoc Bey, qui avait signé l’accord du Protectorat du Bardo, et puis celui de La Marsa, ce qui était perçu comme une trahison.

C’est donc la vision bourguibienne de la République qui s’était imposée et qui avait comme projet l’établissement d’un Etat national, souverain indépendant mais dont la religion est l’Islam et l’arabe sa langue officielle. L’objectif stratégique des fondateurs de la République était de faire de la Tunisie un pays moderne, prospère qui « rejoindrait le peloton des pays évolués et civilisés », rekb el hadhara comme le répétait Bourguiba très souvent à l’adresse du peuple.

Les dissidences et les divisions au sein du Néo-destour, aussi bien lors de la crise yousséfiste que pendant la période socialiste de Ben Saleh, ou avec la mouvance libérale d’Ahmed Mestiri, ainsi que les multiples confrontations avec l’UGTT, elle-même fondée et dirigée par des destouriens (Habib Achour), n’ont jamais entamé l’unité de toutes ces composantes sur la question de la République.

 

République au couleur des gouvernants

 

Les autres courants idéologiques, comme les marxistes, les nationalistes arabes (baathistes, nassériens, khaddafistes) et les islamistes, défendaient d’autres visions de la République, qui ne tournaient pas autour de l’Etat-nation tunisienne. La gauche communiste et marxiste a pourtant évolué vers l’adoption du modèle bourguibien de la République, mais en y incluant la dimension démocratique et les droits fondamentaux politiques de l’homme. Quant aux islamistes dont ceux d’Ennahdha, ils n’ont jamais accepté l’idée d’une République moderniste, qui sépare la religion de la politique, car, faisant partie de la galaxie transnationale des Frères musulmans, ils avaient pour objectif l’instauration d’un califat, comme celui instaurée plus tard par Daech au moyen orient. Lors de leur passage au pouvoir, ils n’ont cessé tout le temps de vouloir imposer l’application de la chariaa, vue et corrigée par leurs maîtres penseurs orientaux pour la plupart et poussé pour transformer, par le bas et en s’y infiltrant, la République tunisienne pour la faire muter en République Islamique, selon le modèle iranien. Ils ont failli y arriver à travers une pseudo-démocratie parlementariste, si ce n’était le coup de force du 25 Juillet 2021, où le Président de la République Kaïs Saïed avait mis fin à ce projet dangereux,en abolissant le système politique imposé par Ennahdha.

Depuis un nouveau projet de la République, a progressivement pris la place des deux anciens projets, bourguibien et islamiste, pour donner naissance à une République qui prétends représenter le peuple entier, bien que les taux de participations aux différentes élections n’aient jamais pu dépasser les 11% des inscrits sur les listes électorales, ce qui confirme la non adhésion massive des tunisiens à ce projet.Mais il continue à régir la vie de l’Etat et de ses institutions.Mais les tunisiens n’adhèrent plus aussi bien au projet de ce qu’on a appelé la seconde république illustrée pleinement par la Constitution de 2014 initiée et soufflé par le fameux Feltmen qui avait d’ailleurs imposé celle de l’Irak après l’invasion américaine de ce pays. Rejet manifestée par une grande partie du peuple tunisien, et surtout le 25 Juillet 2021, le jour, alors que se préparait le virage radical la nuit même du jour anniversaire de la première République.

Curieusement ce 25 juillet devient l’anniversaire de plusieurs évènements qui ont marqué l’histoire tunisienne contemporaine. Fondation, de la première république, fondation de ce qu’on peut appeler la troisième république, assassinat de l’opposant aux islamistes, Mohammed Brahmi, décès de Béji Caied Essebsi, ce qui pousse les tunisiens à attendre un évènement majeur d’ordre politique, chaque 25 Juillet. Celui de cette année semble déroger à cette règle. Car non seulement il semble redevenir un jour Ferrié comme les autres, mais l’absence de toute festivité et de toute manifestation politique d’envergure prouve que ce jour n’a plus la même symbolique qu’avant. Les tentatives de certains groupes de l’opposition de l’utiliser pour narguer le pouvoir, confirment cette approche, dont la seule explication est qu’il a été vidé de sa charge symbolique. Les températures très élevées qui l’ont accompagné ont fait le reste.

Pourque ce jour retrouve son sens, il n’y’a qu’un seul moyen, qui consiste à relancer le débat sur le sens de la République et sur un projet d’unité nationale désespérément perdue.

 

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Fête de la République – Des beys pas comme les autres?

Trois beys ont laissé de bons souvenirs chez les Tunisiens. Ils n’ont pas pu, malgré tout, assurer une belle image d’une dynastie qui n’était pas gagnée, pour l’essentiel, durant toute la période coloniale (1881-1956) par un sentiment nationaliste. Rien d’étonnant que Bourguiba ait en tête d’abolir la monarchie.

A sa mère qui lui reprochait de ne pas avoir rétribué comme l’avait fait un riche homme du nom de « Toumi » des employées femmes qui avaient préparé un repas à l’occasion de la circoncision des enfants de ses frères et de sa sœur, le Bey Hammouda Bacha lui répondit : « Toumi peut dépenser son argent comme il l’entend, s’agissant de son propre argent. Quant à moi, je ne fais que dépenser l’argent du Royaume et du peuple ».

Le récit est d’Ahmed Ibn Abi Dhiab, illustre chroniqueur de l’histoire de la Tunisie, notamment durant le règne de la dynastie Husseinite (XVIIIème et XIXème siècles). Un récit que tout le monde peut consulter dans « Ithaf Ahl al-zaman bi Akhbar muluk Tunis wa ‘Ahd el-Aman » traduit en « Présent des hommes de notre temps. Chroniques des rois de Tunis et du Pacte fondamental ».

Un témoignage qui en dit sans doute long sur le fait que tous les beys de la dynastie husseinite (1705-1957) n’ont pas tous été de mauvais monarques. Les Tunisiens savent du reste cela et retiennent quelques rares noms. Evidemment Hammouda Bacha (1782-1814). Ce cinquième bey, qui a connu le règne le plus long (32 ans) est aussi connu pour avoir mobilisé des savants de la Mosquée de la Zitouna afin de répondre à une missive du théologien Mohamed Ben Abdelwaheb. Dans laquelle ont été mises en exergue les vertus d’un islam ouvert, modéré et tolérant.

Le récit de cette lettre qui avait circulé dans les mosquées du temps du bey Hammouda Bacha est narré avec force détail dans le volumineux livre d’Ahmed Ibn Dhiaf.

 

 

Un deuxième bey souvent cité pour ses faits d’armes : Ahmed bey (1837-1855). On parle d’Ahmed bey (notre photo) pour au moins trois réalisations : le drapeau tunisien tel que nous le connaissons aujourd’hui, officialisé en 1837; l’abolition de l’esclavage en 1846; et la création de l’Ecole militaire du Bardo, en 1837.

 

« Un deuxième bey souvent cité pour ses faits d’armes : Ahmed bey (1837-1855). On parle de lui pour au moins trois réalisations : le drapeau tunisien tel que nous le connaissons aujourd’hui, officialisé en 1837; l’abolition de l’esclavage, en 1846; et la création de l’Ecole militaire du Bardo, en 1837 ».

 

« Le bey du peuple »

Enfin, celui qui est resté jusqu’à nos jours dans la mémoire des Tunisiens, le martyr Moncef Bey (1942-1943). Celui que l’on appelle « le bey du peuple » a été un déporté à Pau, en France, où il meurt pour avoir été un monarque nationaliste qui a refusé la colonisation. Cette phrase :« J’ai juré de défendre mon peuple jusqu’à mon dernier souffle. Je ne partirai que si mon peuple me le demande », lui a valu d’être détesté par la colonisation française. Et contrairement à tous les beys, il est inhumé au cimetière du Jellaz. Des funérailles nationales lui ont été organisées sous la direction d’une grande figure de la lutte pour l’indépendance, Farhat Hached, le père de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

Et, comme les choses ne sont pas toujours simples, un des beys parmi les plus honnis, parce que la colonisation française est arrivée sous son règne, Sadok bey (1859-1882), a promulgué, en 1861, certes sous la menace des parties étrangères, la première véritable Constitution du monde musulman qui sépare les pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif, limite les pouvoirs du bey et crée de nouvelles cours de justice. Comme, il fonde, en 1875, le Collège Sadiki qui a formé l’élite nationaliste du pays et nombre de cadres qui dirigeront la République dont nous commémorons, aujourd’hui, le 68ème anniversaire.

Un « bâton drainé par un oued »

Le comportement de nombreux beys qui ont fait bon ménage avec la colonisation du pays est incontestablement à l’origine de l’abolition de la monarchie, le 25 juillet 1957. Bourguiba et nombre de ses compagnons de la lutte pour l’indépendance ont toujours peu apprécié – pour ne pas dire plus – ces monarques dont beaucoup n’étaient pas gagnés donc à la cause nationale.  Bourguiba avait qualifié Hussein Bin Ali, le fondateur de la dynastie husseinite, de « bâton drainé par un oued ». Sans doute pour signifier qu’il est bien étranger à la Tunisie.

Dans un article publié par notre confrère Leaders.com, en date du 25 juillet 2019, l’historien Adel Ben Youssef a rappelé que Bourguiba avait en tête d’abolir la monarchie. En donnant deux preuves. D’abord, en affirmant, dans un discours en date du 8 avril 1957, que « Moncef bey lui avait dit qu’il fallait proclamer la République ». Ensuite, en attaquant nommément, le 18 juillet 1957, la famille husseinite indiquant que cette dernière « bravait la loi et ne pensait qu’accumuler les richesses ». Un discours qui « comportait des menaces ». De ce fait, le fruit était bien mûr et la proclamation de la République et l’abolition de la monarchie, le 25 juillet 1957, étaient dans bien des têtes (notre photo).

Bourguiba a attaqué nommément, le 18 juillet 1957, la famille husseinite indiquant que cette dernière « bravait la loi et ne pensait qu’accumuler les richesses ». Un discours qui « comportait des menaces ».

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Fête de la République : Accès gratuit aux musées, sites et monuments ce vendredi 25 juillet

Fête de la République : Accès gratuit aux musées, sites et monuments ce vendredi 25 juillet

L’accès aux musées, sites et monuments tunisiens sera gratuit ce vendredi 25 juillet, coïncidant avec la célébration du 68ème anniversaire de la fête de la République (1957-2025). La gratuité d’entrée concerne les musées, sites et monuments ouverts, relevant de l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC), placée sous la tutelle […]

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