Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Siliana : les opérations d’extinction de l’incendie du mont Ballouta se poursuivent

Les unités de la Protection Civile et des Forêts, avec l’appui des efforts de l’équipement, continuent d’intervenir pour refroidir les poches de feu dans l’incendie du Mont Ballouta, au sud du gouvernorat de Siliana. C’est ce qu’une source de la Protection Civile nous a informés. L’incendie a été maîtrisé et sa propagation empêchée, et les opérations de refroidissement des lisières et des poches de feu se poursuivent actuellement.

Une source des services de la Direction Régionale de l’Équipement de Siliana a également indiqué que des machines de déblaiement sont utilisées dans le terrain montagneux pour ouvrir les passages difficiles, ce qui facilite l’intervention des agents de la Protection Civile et des Forêts.

L’Egypte annonce l’entrée de 117 camions d’aides à Gaza

Les médias égyptiens ont annoncé que 117 camions chargés d’aide humanitaire sont entrés hier, vendredi, dans la bande de Gaza via les points de passage de Zikim, au nord de la bande de Gaza, et de Kerem Shalom.

Plus tôt, une source égyptienne avait confirmé l’entrée continue de camions d’aide dans la bande de Gaza pour le deuxième jour consécutif, par ces mêmes points de passage.

Elle a précisé que 161 camions d’aide étaient entrés dans la bande de Gaza entre jeudi dernier et l’aube de vendredi. Ces aides comprennent des cargaisons de farine, de lait pour bébés et de denrées alimentaires.

Les habitants de la bande de Gaza souffrent de niveaux de faim sans précédent. Les organisations des Nations Unies alertent sur la propagation de la famine et l’augmentation des décès dus à la malnutrition, en particulier parmi les enfants, les malades et les personnes handicapées.

Des rapports indiquent que certaines familles se nourrissent désormais d’herbes et d’eau de mer, en raison de l’absence quasi totale d’aide humanitaire depuis des mois.

24 parfums – Les étoiles symphoniques » de Mohamed Ali Kammoun au Festival International de Hammamet

La date symbolique du 25 juillet, fête annuelle de la proclamation de la République Tunisienne, rime chaque année avec un spectacle à la hauteur de sa portée historique.

Dans le cadre de la 59eme édition du festival international de Hammamet, le virtuose Mohamed Ali Kammoun a présenté une version solaire et aboutie de sa création à succès « 24 Parfums », titrée « Les étoiles Symphoniques », face à un public, venu nombreux. Une autre soirée « Sold Out » qui s’est achevée en grande pompe et qui a eu lieu avec l’appui d’un orchestre de musiciens exceptionnels. Une soirée musicale de haut volet qui a rassemblé un florilège de talents sur la scène de l’amphithéâtre de Hammamet, la ville – festival par excellence.

Il s’agit de la 68eme célébration de la République, un moment virtuose, signé par le compositeur – auteur musicien Mohamed Ali Kammoun : ce dernier s’est lancé dans un travail affiné qui consiste à exploiter le patrimoine musical historique de la Tunisie à travers ses 24 gouvernorats et ce, depuis quelques années.

L’hymne national a retenti en guise d’ouverture face à des spectateurs présents et totalement en communion avec l’esprit de la soirée et ce moment presque solennel. La soirée brille par sa portée patriotique, culturelle et symbolique.

Le terme « Parfum » évoqué au pluriel, raconte les caractéristiques d’une région, sa richesse musicale inépuisable, sa culture locale, toute une atmosphère. La Tunisie, à travers ses gouvernorats, est une mosaïque de diversité culturelle et musicale, riche de ses rythmes sonores exceptionnelles et de son patrimoine musical inépuisable. Des régions qui méritent d’être connues et valorisées mondialement. Un trésor national qui ne doit pas tomber dans l’oubli, bien au contraire. L’époque est propice à son ascension.

La levée du rideau s’est faite avec le musicien Rayen Grichi, de Zaghouan, qui a puisé dans le patrimoine andalous et dans du son Malouf. Le musicien Wassim Oueslati a célébré Djerba avec un morceau « Kelia – Yurid ». Kerkennah a été aussi célébrée via la danse et la musique insulaire à travers les morceaux du duo Mohamed Ali Ouerda / Fathi Gharsallah et leurs chansons « Moul Chech » et « Haafla Fi Zrouga ». La voix féminine puissante de Mongia Sfaxi a occupé pleinement la partie consacrée au chant soufi dédié à la région de « Boujaafer ».

La Hadhra de Dar Chabane a été irradiée par sa puissance. Mohamed Salah Aissaoui et Oussama Nabli ont chanté le Kef et sa splendeur, complétant ainsi une succession de tableaux musicaux, tous plus riches les uns que les autres. Vers la fin, deux musiciens enfants ont conquis le public « Mahdi Adhane » et « Lina Aouali », munis d’un piano et dotés d’une remarquable présence scénique. Les deux enfants artistes représentent l’importance de la transmission de cet héritage musical et ancestral. Une symbolique puissante et un dialogue intergénérationnel amplement mis en valeur au fil des « 24 parfums » exceptionnels.

La danse du Stambali et Bousaadia ont également habité cette performance musicale. Le folklore africain et berbère fait partie intégrante de la culture de notre région et ne pouvait pas être écarté. Ce spectacle s’exporte facilement et a toute sa place à l’échelle mondiale. Les tableaux musicaux et dansants représentés dans « 24 parfums » font l’effet d’une cartographie sonore.

Wael Jassar, grande star libanaise est attendue ce soir, sur la scène de l’amphithéâtre de Hammamet par son public tunisien fidèle.

D’après communiqué

Transport public: Une hirondelle… ne fait pas le printemps!!!

Transport public: Une hirondelle… ne fait pas le printemps!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Transport) – Une hirondelle ne fait pas le printemps… et lorsqu’on voit l’état du transport public en Tunisie, on peut voir à l’œil nu qu’il n’y a pas de quoi pavoiser, alors qu’on crie à tue-tête que vingt bus nouvellement acquis de la Chine ont été mis en exploitation, jeudi 24 juillet 2025. Ils ont été répartis sur 5 districts. Il s’agit de Charguia, El Bokri, Bab Saadoun, Zahrouni et Bir Kassâa, avec 4 bus pour chaque district.

Le secteur du transport public aurait dû bénéficier de plus de sollicitude, surtout qu’il est le nerf du développement économique. Malheureusement, ce n’est pas le cas et les travailleurs, ainsi que les écoliers et toutes les autres catégories des citoyens souffrent le martyre, pour trouver un moyen de transport nécessaire pour leur permettre de vaquer à leurs occupations.

Le Directeur central de l’exploitation des bus à la Société des transports de Tunis (TRANSTU), Nabil Masmoudi, a rappelé que ces 20 bus, mis en exploitation, font partie de 300 nouveaux bus importés de la Chine. Le 1er lot des bus qui est au nombre de 111 a été acquis en juin 2025, et le second lot composé de 189 bus, a été reçu au cours du mois de juillet 2025. Le reste, soit 280 nouveaux bus, seront distribués et mis en exploitation, au cours de la prochaine période, a-t-il précisé.

Il a ajouté que ces 20 bus ont été distribués sur les grandes stations bus, à savoir, Habib-Thameur, TGM (Tunis-Goulette-Marsa), la place de Barcelone, et la station de Bus Ali Belahouane.

 Il a souligné que la TRANSTU a veillé à ce que ces bus répondent aux conditions de sécurité, après avoir accompli les procédures juridiques et techniques nécessaires.

Le ministre du Transport, Rachid Amri a souligné, auparavant, dans une déclaration aux médias que son département œuvre à développer le secteur du transport (Bus, métro, et transport ferroviaire). Il a souligné l’importance de disposer d’un parc de transport prêt pour la rentrée scolaire en septembre 2025,

Amri a relevé que le ministère s’oriente, à partir de 2026, vers l’utilisation des bus électriques, faisant savoir que son département œuvre à la mise en place d’une stratégie nationale pour promouvoir le secteur, à travers un plan de réforme, à l’horizon de 2040, pour renforcer le rôle économique et social du secteur.

Certes, l’œuvre est colossale au vu des dégâts commis dans le transport public, depuis cette révolution des jasmins, devenue une catastrophe nationale… mais, les responsables doivent agir afin de rendre aux citoyens leur dignité perdue avec ces transports privés qui les considèrent comme du bétail, mais qui doivent être fatalistes et subir… jusqu’à nouvel ordre !!!

Siliana: Jebel Ballouta s’embrase de nouveau… et extension du feu!!!

Siliana: Jebel Ballouta s’embrase de nouveau… et extension du feu!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – Des poches de feu se sont de nouveau embrasées vendredi après-midi sur le Jebel Ballouta, situé entre les délégations de Siliana Sud et de Kesra. Les efforts des agents de la protection civile, des forêts et de l’équipement se poursuivent pour les éteindre, surtout que la montagne se caractérise par une densité élevée d’arbres et de plantation et que le vent a contribué à l’élargissement de la zone incendiée.

Selon la protection civile, deux camions de pompiers relevant de la direction régionale des forêts et une niveleuse, en plus de plusieurs camions de pompiers de la direction régionale de la protection civile, ont été mobilisés pour empêcher les flammes d’atteindre les habitations.

Il a ajouté que les gardes forestiers et les unités de la protection civile poursuivent leurs efforts pour maîtriser l’incendie du Jebel Dahar à Bargou et à Oulad Bouhani à Bouarada, qui s’est propagé au Jebel Mansour dans la délégation de Fahs (gouvernorat de Zaghouan).

Le smack qui met l’Egypte en émoi  

L’Egypte est en émoi. L’artiste libanais Ragheb Alama y est désormais interdit de se produire en concert; il a même été convoqué par le syndicat égyptien des professions musicales pour une enquête disciplinaire. La cause : le fugace baiser échangé avec une admiratrice montée sur scène lors de son dernier gala dans ce pays qu’on avait connu moins bondieusard. Vidéo.

Mohamed Sadok Lejri *

Bien entendu, après ce petit baiser, ce «simple smack» comme on disait au collège, les endeuillés du slip, les aigries mal baisées et les conservateurs de tout poil sont montés au créneau pour crier au scandale et exiger des autorités égyptiennes une sanction à la mesure de la gravité du «crime» qui vient d’être commis.

Cela dénote une chose toute simple : la crainte des conservateurs égyptiens de voir leurs compatriotes s’affranchir de la tutelle de la religion et se frayer un chemin vers une plus grande liberté sexuelle.

Les conservateurs égyptiens, et arabes d’une façon générale, redoutent comme la peste la sécularisation de la société et l’émancipation des corps et des plaisirs.

En convoquant l’artiste libanais à son siège, en l’accablant à travers un communiqué qui dénonce un «comportement indécent contraire aux traditions et aux valeurs de la société égyptienne», en menaçant le propriétaire de la salle de spectacle de sanction, le syndicat égyptien des professions musicales n’a fait que légitimer et nourrir encore plus les diktats obscurantistes qui gangrène l’Egypte depuis plusieurs décennies.

«Ce concert est un affront clair et délibéré aux coutumes et traditions locales», a déclaré le président du syndicat en question. Cet état d’esprit poltron est indigne d’hommes qui se prétendent artistes car ils permettent aux bigots, aux bondieusards, aux islamo-obscurantistes, aux branleurs qui diabolisent un simple baiser et la moindre allusion au sexe car inaccessible pour eux, de conserver le monopole du contrôle de l’espace public au nom du respect des traditions, de l’islam, de la morale et des bonnes mœurs.

En effet, même les plus conservateurs savent pertinemment qu’il ne s’agit que d’un simple bécot, ils savent que ce baiser n’a rien de pornographique ou de contraire à la décence.

En réalité, ils craignent qu’un baiser donné en public reste impuni et soit la porte ouverte à la libéralisation des mœurs. C’est pourquoi ils ne comptent pas laisser passer ce baiser sous silence, aussi anodin soit-il.

Une conception totalitaire de la morale

En fait, cette confrontation dénote une chose toute simple : l’affrontement de deux visions antagonistes par rapport à la sexualité des Egyptiens et des Arabes. Il y a, d’abord, la crainte des conservateurs de voir leurs compatriotes s’affranchir de la tutelle de la morale religieuse et se frayer un chemin vers une plus grande liberté sexuelle.

En effet, comme tous les conservateurs arabo-musulmans, les conservateurs égyptiens redoutent comme la peste la sécularisation de la société et l’émancipation des corps et des plaisirs. Bondieusards et conservateurs de tout poil veulent conserver le monopole du contrôle de l’espace public au nom du respect de la religion, des traditions, des us et coutumes, de la morale et des bonnes mœurs.

Pour les conservateurs, le recours à l’appareil de l’Etat et à toutes les machines afférentes à l’appareil répressif de l’Etat (les syndicats des artistes font de cet appareil en Egypte) pour imposer dans l’espace public, aux médias, aux institutions artistiques et culturelles, une conception totalitaire de la morale, une conception moyenâgeuse et inquisitoriale des traditions et des bonnes mœurs. Et cela ne saurait faire l’objet d’une quelconque négociation.

Dans le camp d’en face, il y a les progressistes qui sont minoritaires et qui, sur le plan des mœurs, essayent de faire évoluer les choses sans trop se mouiller. Intimidés par les arguments d’autorité des conservateurs, ils ne font qu’obéir aux diktats de ces derniers depuis des décennies. La poltronnerie de beaucoup d’entre eux a permis aux bondieusards de conserver, durant tout ce temps, le monopole du contrôle de l’espace public au nom du respect de la morale et des bonnes mœurs.

La lâche démission des progressistes

Il faut que les progressistes comprennent que la provocation des conservateurs et le choc des consciences participent à la transformation de la société. Mais, hélas, nos progressistes, à quelques exceptions près, aussi bien en Egypte que dans les autres pays dits arabo-musulmans, se sont le plus souvent montrés lâches et timorés devant les tollés suscités par les affaires liées aux mœurs.

Pour que les mœurs évoluent sous nos cieux, les progressistes doivent faire face à certains tabous et arrêter de noyer le poisson lorsqu’on leur intime de se prononcer sur ce genre de sujets.

En effet, la remise en cause de la doxa et d’un certain conformisme est un passage obligé si l’on veut sortir du vieux dispositif qui sanctifie la morale religieuse et les bonnes mœurs et qui, de surcroît, s’appuie sur la répression sexuelle. Seul un électrochoc désinhibiteur affaiblira les tabous religieux et sexuels. Non seulement il faut résister aux assauts des conservateurs, à l’intimidation sociale et aux menaces proférées par les extrémistes, mais en plus il faut revendiquer sans la moindre équivoque la liberté sexuelle quand cela s’impose et le droit de se bécoter lors d’un concert, au cinéma, à la télé… Bref, en public !

C’est le seul moyen d’en finir avec la répression moralo-religieuse et les inhibitions qui lui sont liées d’une manière consubstantielle et qui sont à l’origine de tant de frustrations et de névroses en terre d’Islam…

L’article Le smack qui met l’Egypte en émoi   est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie : que révèle le dernier rapport d’Oxford Economics sur l’économie nationale ?

Alors que la région MENA retrouve une certaine dynamique en 2025, la Tunisie amorce une sortie prudente de stagnation, selon les dernières prévisions d’Oxford Economics. Le Koweït sort de deux années de récession, le marché immobilier du Golfe prospère, et la Turquie adopte un virage monétaire marqué.

Dans son dernier rapport régional publié cette semaine, Oxford Economics brosse un tableau contrasté des perspectives économiques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Si la croissance régionale reste modeste (3,3 % prévue en 2025), certaines économies se démarquent par leur dynamisme ou leurs ajustements rapides. La Tunisie, bien que peu citée dans les développements principaux, figure dans les données clés et affiche une stabilisation lente, mais notable.

Tunisie : sortie de stagnation, mais déséquilibres persistants

Après une croissance nulle en 2023, le PIB tunisien devrait progresser de 1,3 % en 2024 et 1,7 % en 2025, selon Oxford Economics. Cette reprise, bien qu’en deçà de la moyenne régionale, reflète une certaine résilience de l’économie tunisienne, portée par des secteurs comme les services, le tourisme et les industries légères.

L’inflation, qui avait atteint 9,3 % en 2023, reculerait à 5,6 % d’ici 2025, ce qui laisse espérer un retour progressif à la stabilité des prix. Toutefois, les déséquilibres extérieurs et budgétaires restent marqués : la balance courante devrait se creuser à –5,0 % du PIB en 2025, et le déficit budgétaire demeurer élevé à –6,0 %. 

Bien que les prévisions témoignent d’une relative amélioration de la situation macroéconomique, le pays reste confronté à des déficits jumeaux persistants, à une dette publique croissante, et à des tensions sociales récurrentes.

Malgré cela, Oxford Economics souligne la capacité de l’économie tunisienne à se maintenir dans un cycle de croissance positive, portée par le redressement du tourisme, le regain des exportations agroalimentaires et les effets attendus de certaines réformes budgétaires, bien que leur mise en œuvre demeure lente.

Le Koweït sort de récession…

Dans la région, le Koweït s’impose comme l’une des surprises du rapport. Après deux années consécutives de récession (-1,7 % en 2023, -2,7 % en 2024), l’économie koweïtienne devrait rebondir à +3,0 % en 2025, profitant de la remontée des niveaux de production pétrolière et d’un soutien plus affirmé à la consommation domestique.

Oxford Economics souligne que la contraction du PIB pétrolier est en train de s’atténuer, tandis que la croissance non pétrolière atteint 2 %, portée par une forte dynamique de crédit, un marché immobilier actif et une bonne liquidité budgétaire. Le pays bénéficie également d’un excédent courant important (10,8 % du PIB en 2025), qui lui confère une marge de manœuvre enviée dans la région.

Par ailleurs, le rapport met en lumière la dynamique exceptionnelle du secteur immobilier dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (GCC). À Dubaï, les transactions immobilières ont bondi de 25 % en volume et en valeur sur le premier semestre, dopées par l’arrivée de nouveaux investisseurs résidentiels et par la transition progressive de locataires vers la propriété.

Le Koweït suit cette tendance avec une croissance de +17 % en valeur et +41,7 % en volume des transactions immobilières. Cette performance s’inscrit dans une dynamique régionale robuste : l’Arabie saoudite affiche une hausse de 4,3 % des prix de l’immobilier résidentiel au T1 2025, et le Qatar une augmentation de 8,3 % des valeurs à fin mai.

Oxford Economics estime que ce secteur constituera l’un des principaux piliers de croissance dans la région, soutenu par l’urbanisation rapide, la hausse des revenus et les politiques publiques de soutien au logement.

Turquie : virage monétaire marqué dans un contexte de désinflation

Autre fait marquant du rapport : la décision de la Banque centrale de Turquie (CBRT) d’abaisser son taux directeur de 300 points de base le 24 juillet, ramenant le taux repo à 43 %. Ce mouvement intervient alors que l’inflation est tombée à 35 % en juin, un plus bas depuis 2021, permettant à la banque d’amorcer un cycle de détente monétaire, après une période de resserrement agressif début 2024.

Oxford Economics prévoit une poursuite du ralentissement inflationniste au second semestre, avec un objectif de 33 % d’inflation d’ici fin 2025, contre une prévision médiane du marché à 35 %. Cette politique vise à soutenir la reprise de la consommation et la stabilisation des marchés financiers, dans un contexte encore tendu sur le plan politique.

Derrière ces trajectoires nationales contrastées, le rapport dépeint une région MENA profondément hétérogène, où les pays du Golfe affichent des excédents solides et une croissance soutenue, tandis que plusieurs économies d’Afrique du Nord, dont la Tunisie, restent fragiles.

“La reprise reste dépendante de facteurs extérieurs tels que les cours du pétrole, l’accès au financement international et la capacité des gouvernements à mener des réformes budgétaires crédibles”, souligne le rapport.

Décès du musicien libanais Ziad Rahbani

Le célèbre musicien, compositeur et dramaturge libanais Ziad Rahbani est décédé ce samedi à l’âge de 69 ans, mettant fin à une carrière artistique exceptionnelle qui a marqué plusieurs générations.

Fils de deux figures emblématiques de la culture libanaise – la chanteuse Fairouz et le compositeur Assi Rahbani – Ziad Rahbani s’est imposé dès son plus jeune âge comme un artiste complet. À la fois pianiste, compositeur, auteur, metteur en scène et acteur, il a su développer une œuvre unique mêlant musique, satire politique et théâtre engagé.

Ziad Rahbani est notamment l’auteur de nombreuses chansons devenues incontournables dans le répertoire de Fairouz, parmi lesquelles : « S’alouni el-nass », « Sallimli alayh », « Addeish Kan Fi Nass », « Ala Hadir el-Bosta », « Natruna Ktir », « Kifak Inta », ou encore « Andi Siqa Fik ».

Ses compositions, à la fois mélodieuses et engagées, ont marqué la scène artistique arabe et continuent d’influencer de nombreux artistes contemporains.

La disparition de Ziad Rahbani laisse un grand vide dans le paysage culturel libanais et du monde arabe, où il reste une figure iconique de l’expression libre et de la créativité musicale.

Ziad Rahbani, fils de Fayrouz et légende engagée de la scène arabe, tire sa révérence

Ziad Rahbani, fils de Fayrouz et légende engagée de la scène arabe,  tire sa révérence

Le célèbre artiste et compositeur libanais Ziad Rahbani est décédé ce samedi à l’âge de 69 ans, après un long combat contre la maladie, ont rapporté plusieurs médias libanais, dont la chaîne Al Mayadeen. Fils de légende et figure de la scène culturelle arabe, Ziad Rahbani était le fils de deux icônes de la musique […]

The post Ziad Rahbani, fils de Fayrouz et légende engagée de la scène arabe, tire sa révérence first appeared on Directinfo.

La justice française annule… un ancien mandat d’arrêt contre Bachar El-Assad!!!

La justice française annule... un ancien mandat d’arrêt contre Bachar El-Assad!!! | Univers News
Syrian Flag

Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La Cour de cassation a annulé, vendredi 25 juillet, le mandat d’arrêt visant le président syrien déchu Bachar El-Assad pour des attaques chimiques mortelles en 2013.

Le mandat d’arrêt avait été délivré en novembre 2023 alors que Bachar el-Assad « était encore chef d’État en exercice« , et n’était donc pas « régulier« , a déclaré le président de la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, Christophe Soulard, lors d’une audience publique diffusée de manière inédite en direct sur Internet. 

« Cependant« , depuis que Bachar El-Assad a été renversé en décembre 2024 et n’est plus président, « de nouveaux mandats d’arrêt ont pu ou pourront être délivrés à son encontre » pour des faits susceptibles de constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, a développé Christophe Soulard. L’information judiciaire ouverte à son encontre peut donc se poursuivre, a-t-il ajouté.

Un mandat d’arrêt contesté par le Parquet national antiterroriste

En novembre 2023, deux juges d’instruction parisiens avaient émis un mandat d’arrêt pour complicité de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre contre Bachar el-Assad pour les attaques chimiques imputées au pouvoir syrien en 2013.

Ce mandat d’arrêt était contesté par le Parquet national antiterroriste en première instance, soutenu par le Parquet général de la cour d’appel de Paris, au nom de l’immunité absolue devant les tribunaux étrangers dont jouissent les chefs d’État, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères en exercice.

La Cour pénale internationale (CPI) n’est pas compétente pour les crimes internationaux commis en Syrie, le pays n’ayant pas ratifié le traité de Rome qui l’a instituée. Et aucune résolution du Conseil de sécurité des Nations unies n’a ordonné sa saisine. 

Le contexte géopolitique a changé depuis la délivrance initiale du mandat d’arrêt : Bachar al-Assad a été renversé en décembre et s’est réfugié à l’étranger.

La zone forestière de Jebel Mansour 2 à El Fahs s’embrase!!!

La zone forestière de Jebel Mansour 2 à El Fahs s’embrase!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – Un incendie s’est déclaré, vendredi, dans la zone forestière de Telil Essalhi – Dbidiba, connue sous le nom de Djebel Mansour 2 à El Fahs, dans le gouvernorat de Zaghouan. 

Le feu de forêt a été provoqué par la propagation des flammes depuis Djebel Mansour 1 à Siliana, sous l’effet des vents violents et la hausse des températures, ravageant environ 200 hectares de pins d’Alep et une série de 50 explosions d’origine inconnue a été, également signalée une série d’explosions, mais, heureusement, aucune perte humaine n’a été enregistrée.

Pour faire face à cette situation, huit camions-citernes ont été mobilisés par les services de la direction générale des forêts et la protection civile, ainsi que du matériel d’intervention fourni par les services de l’équipement.

Les habitants des zones proches de l’incendie ont été évacués, et un appel à suivre strictement les consignes des équipes d’intervention a été lancé.

Selon la même source, les opérations d’extinction se poursuivent pour contenir les flammes et empêcher l’élargissement du sinistre, malgré les grandes difficultés causées par le relief accidenté de la zone et la violence des vents.

4ème Festival Brises de la Méditerranée à la Goulette

4ème Festival Brises de la Méditerranée à la Goulette | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – Le Festival Brises de la Méditerranée de la Goulette se tiendra dans sa 4ème édition du 30 juillet au 13 août 2025 dans divers espaces de la ville portière de la Goulette dans la banlieue de Tunis.

Ci-après le programme complet:

29 juillet : Les marionnettistes Ayed ben Maakel & Adam Jebali

30 juillet : Mohamed Jebali

31 juillet: Manifestations de divertissement et de sensibilisation

02 Août: Film « Sahbek Rajel » 

03 Août: Spectacle « Ksar Ethara » de Hafedh Khlifa

05 août : Groupe « Good vibes » du Sénégal

05 août : Moncef Abla

7 août : Troupe de chant d’Alep

8 août : Abdellatif Ghozzi

10 août : Cirque Paparouni

11 août : Ahmed Mejri

12 août : Hassen Doss

13 août : Lamia Riahi

Grève sectorielle de 3 jours dans le secteur des transports terrestres

Grève sectorielle de 3 jours dans le secteur des transports terrestres | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – La fédération générale du transport relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé qu’une grève sectorielle a été décidée pour les 30 et 31 et le 1er Aout 2025 dans le secteur des transports terrestres, en guise de protestation contre ce qu’ils considèrent comme « détérioration des conditions de travail et absence des conditions minimales de sécurité professionnelle ».

La fédération a précisé jeudi dans son communiqué, que les agents et cadres des transports terrestres « accomplissent leur travail dans des conditions difficiles », relevant la vétusté des outils de travail, l’absence de prévention et des tenues de travail, les conditions climatiques difficiles durant la saison estivale et hivernale, ainsi que la violence verbale et physique pendant le travail. 

La fédération a critiqué le traitement de ce dossier par l’autorité de tutelle, soulignant que le ministère a préparé les réquisitions avant la réunion de négociation, prévue le 28 juillet courant.

Elle a précisé que les sociétés de transport ont été appelées à envoyer les listes nominatives des réquisitions avant le 26 du même mois, ajoutant que « le recours à ce mécanisme n’est pas une solution en soi ». 

La fédération générale du transport a souligné que cette grève sera maintenue au cas ou les revendications ne sont pas satisfaites au cours de la prochaine réunion de négociation.

BH Bank : Une banque sous pression malgré des efforts de diversification

BH Bank : Une banque sous pression malgré des efforts de diversification | Univers News

  • Une rentabilité en recul, crédit en retrait, dépôts fragilisés, coûts en hausse, efficacité perfectible
  • Des signaux positifs mais insuffisants et un tournant stratégique à opérer
  • La première banque tunisienne à publier un rapport extra-financier conforme aux exigences de la BVMT
  • Renouvellement de la certification MSI 20000, gage de solidité financière et de gouvernance rigoureuse

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les indicateurs d’activité au 30 juin 2025 publiés par BH Bank traduisent une conjoncture exigeante et un modèle sous tension, malgré des initiatives notables en matière de gouvernance extra-financière et de diversification des revenus.

  • Une rentabilité en recul, une pression sur la marge bancaire

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 346,1 millions de dinars à fin juin 2025, en baisse de -4,6 % par rapport à la même période de 2024. Ce recul est d’autant plus préoccupant que :

  • Les intérêts nets enregistrent une chute de -5,2 %, témoignant d’un resserrement de la marge d’intermédiation dans un contexte de forte concurrence sur les taux passifs.
  • Les commissions nettes régressent également (-2 %), suggérant une stagnation, voire une érosion des services bancaires annexes.

Seule la ligne des revenus de portefeuille-titres apporte un réel soutien, avec une hausse marquée de +31,3 %, qui semble toutefois conjoncturelle plus que structurelle.

  • Crédit en retrait, dépôts fragilisés

Sur le plan du bilan, la contraction de l’encours des crédits de -4,9 % (à 10 288 MDT) interpelle, surtout dans un contexte de légère progression de la collecte :

  • Les dépôts n’augmentent que de +2 %, avec une chute sévère des dépôts à vue (-17,9 %), indicateur souvent révélateur d’un essoufflement de la confiance immédiate ou d’une réorientation vers d’autres produits bancaires plus rémunérateurs.
  • Cette situation pourrait également être symptomatique d’une stratégie prudente ou d’un ralentissement du financement de l’économie réelle.
  • Coûts en hausse, efficacité perfectible

Alors que les revenus bancaires fléchissent, les charges d’exploitation poursuivent leur ascension:

  • +6,5 % pour les charges bancaires,
  • +4,8 % pour les charges générales,
  • +2,4 % pour les frais de personnel.

Cette dynamique dégrade inexorablement l’efficacité opérationnelle, dont le coefficient d’exploitation implicite demeure élevé, en l’absence d’une maîtrise suffisante des coûts.

  • Des signaux positifs mais insuffisants

La BH Bank affiche cependant certains éléments rassurants :

  • Renforcement de ses capitaux propres (+4,1 %) à 1 333 MDT,
  • Hausse notable des ressources spéciales (+17,5 %), traduisant des capacités de refinancement renforcées,
  • Maintien d’un portefeuille d’investissement important (+38 %).

Mais ces signaux restent fragiles face à l’érosion de la rentabilité, et n’annulent pas les alertes liées à la baisse des crédits et à la rentabilité opérationnelle.

  • Gouvernance extra-financière : un cap à maintenir

Malgré ces tensions, BH Bank confirme sa volonté de rester alignée sur des standards internationaux :

  • Elle est la première banque tunisienne à publier un rapport extra-financier conforme aux exigences de la BVMT,
  • Elle renouvelle sa certification MSI 20000, gage de solidité financière et de gouvernance rigoureuse.

Optimiste… Naoufel Saïed célèbre les acquis de Kaïs Saïed!!!

Optimiste… Naoufel Saïed célèbre les acquis de Kaïs Saïed!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – La célébration de l’nniversaire de la fête de la République intervient en concomitance avec celui du changement opéré par le président Kaïs Saïed à la tête de l’Etat. Cela fait quatre ans, aujourd’hui, que Kaïs Saïed a activé l’article 80 de la Constitution de 2014, et le pays est entré dans une nouvelle phase caractérisée par une grande diversité d’appréciations. Quoi qu’il en soit, cet événement est marqué par un silence généralisé et festif, pour plusieurs raisons qu’il n’est pas ici opportun d’évoquer. Cependant, il est frappant de constater que Naoufel, le frère du président, à qui l’on attribue de multiples rôles et responsabilités, a aujourd’hui, après une longue période, rompe le silence dans la communication.

Naoufel a publié un long post sur les réseaux sociaux de blog contenant des points saillants. Il a évité les questions idéologiques liées à l’identité et à d’autres enjeux, ou aux relations avec certains pays, dans le contexte des propos de son frère Kaïs Saïed concernant l’orientation vers de «nouvelles options stratégiques majeures». Naoufel a donné comme preuves les tentatives pour «ancrer» l’initiative 25/7/25 dans le contexte mondial en se concentrant sur la critique du système capitaliste et en soulignant les répercussions des transformations qu’il connaît, qui ont conduit à «la formation et à la refonte de la relation entre l’économie et la politique à l’ombre du capitalisme financier mondialisé».

Après avoir abordé les retombées de ces transformations sur la configuration et le fonctionnement de l’État, notamment la perte de sa souveraineté et celle de son rôle régulateur à vocation sociale, Naoufel Saïed a ensuite analysé la période allant du 14 janvier 2011 au 25 mai 2025, qu’il a qualifiée d’« histoire d’un échec » car fondée sur un « système et des acteurs défaillants ». À compter du 25 juillet 2021, selon lui, il y a eu les changements suivants :

  • Le pouvoir est à l’écoute des franges opprimées et marginalisées
  • La lutte contre la fragmentation et à la dilution de l’État
  • La restauration du rôle social et de développement de l’État

Le frère du président juge que bilan est positif et, pour lui, il est nécessaire de poursuivre la lutte contre les agissements de ce que certains font « au sein de l’État profond pour reproduire l’État de corruption ». Naoufel Saïed s’est montré optimiste au point de conclure son blog en soulignant que « le système néolibéral mondial doit accepter la coexistence avec des régimes nationaux au service de leurs peuples, car tout autre résultat n’engendrera qu’un chaos… peu créatif ».

Tunisie-Arabie Saoudite | Alliance cerveaux-capitaux pour développer l’IA arabe

Comment le Public Investment Fund (PIF) saoudien, qui investit massivement dans l’Intelligence artificielle (IA), peut-il transformer la Tunisie en Silicon Valley du Maghreb et créer une souveraineté numérique panarabe.

Naâmen Bouhamed *

La Tunisie forme 8 000 ingénieurs IA par an (dont 38% de femmes, record mondial), publie plus de recherches IA que tous les pays du Golfe réunis (Nature Index), et voit ses startups lever 120 millions de dollars US (M$) depuis 2020.

Pourtant, 83% de ses cerveaux fuient vers l’Europe ou l’Amérique.

Solution clé : le PIF saoudien a 40 milliards de dollars pour l’IA. La Tunisie a les cerveaux. Leur mariage stratégique peut faire émerger un écosystème arabe disruptif.

Les atouts complémentaires (schéma proposé par IA DeepSeek) :

Projets concrets pour une alliance gagnant-gagnant :

1. Fonds « Brain & Brawn » (1 Md$)

Objectif : fixer les talents en Tunisie via → Salaires hybrides : 70% payés par employeur local + 30% par le PIF (contre engagement 5 ans) → Équity-for-Skills : cession d’actions des startups tunisiennes au PIF en échange de financement.

Impact : réduction de 60% de la fuite des cerveaux (modèle BCG).

2. Réseau de Centres d’excellence thématiques (schéma proposé par IA DeepSeek) :

3- Plateforme Halal Valley

Siège : Tunis (ingénierie) + Riyad (commercialisation).

Fonctions : → Labellisation Halal Tech pour l’IA éthique → Marketplace de services IA pour le monde musulman (1,8 Md de consommateurs) → Accélérateur commun startups tuniso-saoudiennes.

Simulation d’une feuille de route financière (schéma proposé par IA DeepSeek) :

Modèle économique : 15% des revenus reversés au PIF pendant 10 ans

Les Gains Géostratégiques

Pour la Tunisie → Transformation de la fuite des cerveaux en exportation de services IA (objectif : 2Mds$/an) → Ancrage comme hub africain de la deep tech.

Pour l’Arabie saoudite → Accès à des compétences premium à coût compétitif (économie : 400M$/an vs recrutement occidental) → Diversification économique hors pétrole via la propriété intellectuelle tunisienne.

Pour le Monde arabe → Souveraineté numérique (Modèles LLM en arabe, normes éthiques islamiques) → Émergence d’un 3e pôle IA mondial (devant l’Europe, derrière les Etats-Unis et la Chine).

Les pièges à éviter

Protection des intérêts tunisiens → Limiter la prise de participation du PIF à 35% dans les startups → Garantir le transfert technologique via des comités scientifiques mixtes

Agilité vs mégaprojets : «Pas de Neom à la tunisienne : privilégier 100 pépites agiles plutôt qu’un éléphant blanc» (Olfa Nasraoui, experte en IA éthique, Professor of Computer Science & Engineering, University of Louisville, USA).

Témoignage prophétique : «Avec 1% des fonds IA du PIF, la Tunisie pourrait former 50 000 experts et générer 15 licornes. C’est le meilleur ROI géopolitique du siècle » (Karim Beguir, Ceo d’InstaDeep (racheté par BioNTech pour 682M$).

Conclusion

L’alliance Tunisie-PIF n’est pas une option, mais une nécessité stratégique. La Tunisie y gagne en infrastructures et ancrage de ses talents. Le PIF y acquiert une agilité technologique et légitimité panarabe. Et le monde arabe y construit son indépendance numérique.

Cette complémentarité cerveaux/capitaux pourrait écrire l’une des plus belles réussites technologiques du 21e siècle : l’émergence d’un Silicon Valley arabe, irrigué par les cerveaux tunisiens et les pétrodollars saoudiens.

* International business consultant. Ceo Alwen International -France (article écrit en collaboration avec DeepSeek IA).

Précédent article de l’auteur sur le même sujet :

L’article Tunisie-Arabie Saoudite | Alliance cerveaux-capitaux pour développer l’IA arabe est apparu en premier sur Kapitalis.

Canicule en Tunisie : la STEG en première ligne pour maintenir l’approvisionnement

La Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) a assuré que ses équipes techniques sont mobilisées 24h/24 et 7j/7 afin de garantir la continuité de l’approvisionnement en électricité et en gaz dans les meilleures conditions possibles. Elle souligne également que la forte demande énergétique durant cette période exige une gestion rigoureuse de la consommation.

Dans un communiqué, la STEG a précisé que cette mobilisation intervient dans un contexte de conditions climatiques exceptionnelles, marqué par une importante vague de chaleur et une consommation accrue d’électricité.

L’entreprise a mis en avant la rapidité d’intervention de ses agents à travers tout le territoire national, en coordination avec les différentes parties concernées, dans le but d’assurer la continuité du service public et de répondre aux besoins des citoyens avec un haut niveau de responsabilité et de rigueur.

Disparition : L’artiste Hammadi Ben Saad n’est plus

L’un des grands noms de la scène picturale en Tunisie vient de nous quitter. L’artiste Hammadi Ben Saïd est décédé hier à l’âge de 77 ans, après un long et riche parcours artistique entamé en 1975 et jalonné de décennies de créations exceptionnelles et d’innovations constantes.

Né en 1948 à Tunis, le défunt était autodidacte. Il a entamé sa carrière professionnelle en tant qu’enseignant, avant de se consacrer plei- nement à l’action cultu- relle, en animant des clubs d’arts plastiques destinés aux enfants, convaincu de l’impor- tance de l’éducation esthétique dès le plus jeune âge.

Hammadi Ben Saïd a également enrichi la scène artistique interna- tionale grâce à sa parti- cipation pendant trois ans à la Cité des Arts àParis,oùilaétéen contact avec des expé- riences artistiques internationales qui ont nourri son parcours et affiné sa vision plastique.

L’artiste disparu a pris part à de nombreuses expositions collectives de renom, notamment au sein de l’École de Tunis des arts plas- tiques. Il a également organisé des exposi- tions personnelles en Tunisie et à l’étranger, particulièrement en France, en Italie, en Suisse et au Danemark. Les critiques ont estimé que ses œuvres ont atteint le rang de pièces muséales majeures, tant par leur force expressive que par leur valeur artis- tique exceptionnelle.

Paris, Berlin et Londres appellent à un cessez-le-feu immédiat à Gaza

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont appelé vendredi l’entité sioniste à lever toutes les restrictions sur l’acheminement d’une aide humanitaire dans la bande de Gaza et à permettre à l’Onu et aux ONG de mener à bien leur travail afin de lutter contre la famine dans le territoire palestinien, déclarant « s’opposer fermement » aux tentatives visant à imposer sa souveraineté sur les territoires palestiniens occupés.

« La catastrophe humanitaire à laquelle nous assistons à Gaza doit cesser immédiatement », ont affirmé les trois puissances européennes dans une déclaration commune.

Paris, Berlin et Londres réclament un cessez-le-feu immédiat pour mettre un terme à la guerre en cours et se déclarent déterminés à soutenir les efforts diplomatiques des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.

❌