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Meloni met en garde contre une reconnaissance prématurée de la Palestine

La reconnaissance de l’État de Palestine avant sa création pourrait s’avérer contre-productive, a déclaré samedi la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, au surlendemain d’une déclaration d’Emmanuel Macron qui entend reconnaître cette souveraineté en septembre prochain.

« Je suis très favorable à l’État de Palestine, mais je ne suis pas favorable à le reconnaître avant qu’il n’existe », a déclaré Giorgia Meloni au quotidien italien La Repubblica. « Si l’on reconnaît sur le papier quelque chose qui n’existe pas, le problème pourrait sembler résolu alors qu’il ne l’est pas », a-t-elle ajouté.

Le président français a annoncé jeudi son intention de reconnaître un État palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, une décision qui a suscité la condamnation de l’entité sioniste et des États-Unis.

Vendredi, le ministre italien des Affaires étrangères a déclaré que la reconnaissance d’un État palestinien devait intervenir en parallèle avec celle de l’entité sioniste par la nouvelle entité palestinienne.

Le même jour, un porte-parole du gouvernement allemand a indiqué que Berlin ne prévoyait pas de reconnaître un État palestinien à court terme, ajoutant que sa priorité était désormais de faire avancer une solution à deux États, « attendue depuis trop longtemps ».

28 pays et une commissaire européenne condamnent l’entité sioniste pour “les souffrances des civils à Gaza”

Vingt-huit pays ainsi que la commissaire européenne à l’Egalité, à la Préparation et à la Gestion des crises ont publié lundi une déclaration commune condamnant l’entité sioniste pour les souffrances des civils à Gaza.

« La souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets. Nous condamnons l’apport d’aide au compte-gouttes et le meurtre inhumain de civils », indique la déclaration. « Il est terrifiant que plus de 800 Palestiniens aient été tués alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide ».
« Le refus » du gouvernement sioniste « de fournir une assistance humanitaire essentielle à la population civile est inacceptable », ajoutant que l’entité sioniste « doit se conformer à ses obligations en vertu du droit humanitaire international », et appelant à une cessation immédiate de la guerre à Gaza.

La déclaration exhorte le gouvernement sioniste à « lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide et à permettre d’urgence à l’ONU ainsi qu’aux ONG humanitaires de faire leur travail vital en toute sécurité et de manière efficace ».

Signée par les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France, de l’Italie, du Canada, du Japon et d’autres pays occidentaux, la déclaration s’oppose également à toute initiative visant à modifier le territoire ou la démographie dans les territoires palestiniens occupés.

En réponse, le ministère sioniste des Affaires étrangères a rejeté la déclaration, la qualifiant de « déconnectée de la réalité », et a encore une fois accusé le Hamas d’être « le seul responsable de l’absence d’accord pour la libération des otages et un cessez-le-feu ».

« Cette déclaration ne met pas suffisamment l’accent sur la pression à exercer à l’encontre du Hamas et ne reconnaît pas le rôle ni la responsabilité de celui-ci dans la situation », a encore prétendu le ministère dans un communiqué.

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