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Gabès mise sur le tourisme alternatif avec 14,6 MD d’investissements en 2025

Un colloque sur l’investissement dans le secteur du tourisme a été organisé, jeudi, à Gabès en marge de la célébration du Festival de la Fête de la Mer.

A cette occasion, le gouverneur de la région, Radhouan Nsibi a indiqué que la réhabilitation du Souk Jara à Gabès incendié le 2 mai 2022 sera entamée, au mois d’août prochain, ajoutant que ce site est considéré comme l’une des principales destinations touristique de la ville.

Il a appelé à diversifier l’offre touristique dans la région en promouvant, notamment, les nouveaux projets dans le secteur du tourisme alternatif tels que la station thermale d’El Khbayet et la zone touristique écologique intégrée à Gabès-sud.

De son côté, le commissaire régional au tourisme, Béchir Kdiri, a indiqué que la région compte 21 unités hôtelières d’une capacité de 1328 lits, ajoutant que la valeur des investissements touristiques déclarés en 2025 est de 14,6 millions de dinars.

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L’essentiel du Rapport pays 2025 de la BAD sur la Tunisie

La Banque africaine de développement (BAD) vient de publier le Rapport pays sur la Tunisie pour l’année 2025 sous le titre «Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement». Réalisé par Audrey Chouchane, économiste régionale pour l’Afrique du Nord, Ce rapport a été présenté le 7 juillet 2025 au ministère de l’Économie et de la Planification. Il met en lumière les perspectives de croissance pour 2025-2026; les leviers concrets de réforme pour renforcer la résilience économique ; et des recommandations stratégiques sur la fiscalité, l’investissement privé, et la valorisation des actifs publics. Nous en publions ci-dessous le résumé analytique et les recommandations politiques.

En 2024, la Tunisie a enregistré une croissance économique modeste de 1,4 %, tirée principalement par les secteurs de l’agriculture, des industries manufacturières et des services.

Cette dynamique s’est toutefois heurtée à la contraction du secteur énergétique et à une détérioration du solde commercial. Une politique monétaire restrictive a permis de contenir l’inflation à 7 %, mais a parallèlement freiné l’accès au crédit, alors que le secteur financier enregistre 14 % de prêts non performants.

Le déficit budgétaire a été réduit à 6,1 % du produit intérieur brut (PIB), grâce à une amélioration des recettes fiscales. Toutefois, le niveau d’endettement public reste élevé, représentant 81,2 % du PIB.

Les investissements directs étrangers (IDE), les recettes touristiques et les transferts de la diaspora ont contribué au renforcement des réserves de change.

Sur le plan social, le taux de chômage demeure élevé (16 %) et les disparités régionales persistent.

Pour 2025, une légère accélération de la croissance à 1,9 % est projetée, principalement soutenue par les bonnes performances attendues du secteur agricole.

Cependant, la mobilisation des ressources internes demeure inférieure à son potentiel, en raison d’une assiette fiscale qui pourrait être élargie, un secteur informel représentant environ 26 % du PIB, ainsi que par des dépenses fiscales dont l’efficacité économique peut être renforcée.

Le marché boursier encore peu développé, ne permet pas de répondre adéquatement aux besoins de financement des petites et moyennes entreprises.

La mise en œuvre de réformes fiscales ambitieuses, la digitalisation des services publics, la diversification des sources de financement, y compris par le recours aux technologies financières (FinTech) et aux obligations vertes, ainsi que l’amélioration de la gouvernance, sont essentielles pour renforcer la résilience économique.

Le renforcement de la transparence et de la coopération régionale constitue un levier stratégique pour valoriser le capital national et promouvoir un développement durable, inclusif et équitable.

La Tunisie, pays à revenu intermédiaire situé en Afrique du Nord, dispose d’un fort potentiel de développement économique, soutenu par sa position géographique stratégique, un capital humain qualifié, d’une bonne base infrastructrelle et des ressources naturelles diversifiées.

Toutefois, ce potentiel demeure partiellement inexploité en raison de contraintes structurelles persistantes qui entravent la transformation économique du pays et limitent sa capacité à mobiliser efficacement les ressources indispensables à son développement.

L’État joue un rôle central dans l’optimisation du capital national, à travers la mise en œuvre de politiques publiques cohérentes, la création d’un cadre institutionnel propice à l’investissement et le renforcement de la soutenabilité des finances publiques.

La création d’un environnement propice à une croissance durable et inclusive repose en grande partie sur l’efficacité de la mobilisation des ressources internes ainsi que sur l’amélioration continue de la gouvernance économique.

Conclusion et recommandations politiques

Des institutions solides, une gouvernance efficace et un État de droit renforcé constituent les fondements indispensables à la mobilisation accrue des ressources nationales en Tunisie.

L’optimisation du capital naturel, humain, productif et financier dépend étroitement de la qualité du cadre institutionnel et de la stabilité réglementaire.

Il est essentiel de consolider un cadre juridique et réglementaire robuste garantissant la transparence, la redevabilité et la protection des ressources, notamment dans le secteur extractif, où une gestion rigoureuse et inclusive peut renforcer la mobilisation des recettes et la durabilité des investissements.

S’agissant du capital humain, la modernisation du système éducatif, en adéquation avec les besoins évolutifs du marché du travail, ainsi que la mise en œuvre de politiques d’inclusion actives, sont prioritaires pour améliorer l’employabilité et renforcer la cohésion sociale.

Sur le plan fiscal, l’élargissement de l’assiette fiscale, notamment par l’intégration progressive du secteur informel, ainsi que l’accélération de la digitalisation des services fiscaux et administratifs, sont des leviers essentiels pour accroître les recettes publiques et renforcer l’équité fiscale.

Enfin, la simplification des procédures administratives, la sécurisation juridique des investissements et la modernisation de l’environnement des affaires sont nécessaires pour stimuler le capital d’entreprise, favoriser l’investissement privé et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne.

Ces recommandations s’inscrivent dans une vision intégrée du développement durable, fondée sur la transparence, la redevabilité, l’efficacité institutionnelle et l’intégration régionale, en vue de consolider les bases d’une croissance inclusive et résiliente.

Lire le rapport.

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Instrument Financier : Le Diaspora Bond c’est quoi ?

ObligationsUn Diaspora Bond (ou « obligation diaspora » en français) est un instrument financier émis par un État pour emprunter de l’argent auprès de ses ressortissants vivant à l’étranger (la diaspora). L’objectif est de mobiliser leur épargne pour financer des projets de développement ou des besoins budgétaires.

Objectifs :

  • Attirer les transferts d’épargne de la diaspora vers des investissements productifs dans leur pays d’origine.
  • Réduire la dépendance aux bailleurs de fonds internationaux (comme le FMI).
  • Renforcer les liens économiques et affectifs entre la diaspora et leur pays.

Comment ça fonctionne ?

  • Le gouvernement émet un emprunt obligataire libellé en devise étrangère (souvent dollars ou euros).
  • Il propose à ses ressortissants vivant à l’étranger d’acheter ces obligations.
  • En échange, l’État leur verse un taux d’intérêt et rembourse le capital à l’échéance.

Avantages :

  • Moins de conditions que les emprunts auprès d’institutions internationales.
  • Forte motivation émotionnelle ou patriotique chez les membres de la diaspora.
  • Stabilité des transferts : la diaspora continue souvent d’envoyer de l’argent même en temps de crise.

Défis :

  • Besoin de confiance dans la gestion des fonds et la gouvernance publique.
  • Taux d’intérêt attractifs mais pas excessifs.
  • Infrastructure réglementaire et logistique (canaux d’achat, fiscalité…).

Exemples :

  • L’Inde, et le Nigeria ont émis avec succès des diaspora bonds.
  • Ces pays ont levé des milliards de dollars grâce à cet outil.

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Tunisia Global Forum : la Tunisie vise l’émission d’un emprunt en devises sans le FMI, en 2026

Banque mondialeLa BCT travaille activement, en collaboration avec un groupe de financiers tunisiens opérant à l’international à une probable émission en devises au courant de l’année 2026.

La Tunisie vibre du 15 juillet au 15 août au tempo du ‘’Diaspora Month’’ organisé par l’Atuge en partenariat avec WATT(World Alliance of Tunisian Talents). Et dans le cadre de cette initiative la journée du mardi 22, courant s’est tenue la deuxième édition du Tunisia Global Forum. La Diaspora était au cœur de tous les échanges. Un moment de Brain storming, de forte intensité. Et cette effervescence a débouché sur des résolutions pratiques.

Les Diaspora Bonds

C’est le gouverneur de la BCT qui a donné le la. La Diaspora, fait corps avec la collectivité nationale. Tout plaide, par conséquent, pour sa mise sur orbite financière en ligne avec le développement durable. L’objectif est d’intérêt national et la cause est noble! La BCT a présenté des leviers concrets pour faire participer les Tunisiens résidant à l’étranger. Le ‘’Diaspora Bond ‘’ serait un outil pratique et attractif.

C’est une façon vertueuse de canaliser davantage de transferts de la Diaspora tunisienne à destination de la place de Tunis. Faut-il rappeler que pour le moment ces transferts sont de taille. Ils représentent 30 % du stock de réserves de change du pays soit l’équivalent de 5,6 % du PIB. Convenons que c’est un effet en retour avantageux pour l’économie nationale du Brain Drain.

Ce mouvement nous dégarnit de nos compétences mais en revanche nous apporte une compensation financière en retour. D’une certaine façon, l’investissement dans l’éducation est in fine rémunérateur. Et ces flux de transferts seraient appelés à se développer, pour peu que l’on offre les vecteurs financiers appropriés, à l’instar de ce que font l’Inde ou l’Egypte et en respectant les meilleures pratiques internationale.

Les précieux concours de l’expertise tunisienne à l’étranger

Les concours de la Diaspora à l’économie tunisienne peuvent se faire également, via de l’expertise. Les talents Tunisiens à l’étranger comptent des individualités remarquables. Un certain nombre de talents tunisiens se trouvent à des postes de responsabilité de premier plan dans des secteurs clés.

Il en est ainsi du monde de la Finance. Le gouverneur a évoqué des contacts avec un groupe de quatre experts tunisiens lesquels occupent des postes décisionnels dans des structures financières de premier plan.

Ces contacts sont fructueux car ils focalisent entr’autres sujets d’intérêt sur la probable émission d’un souverain en devises sur le marché international de la dette. Le Gouverneur n’a donné aucune autre indication ni sur le montant ni sur la maturité de l’emprunt. Convenons que si l’opération finirait par se dénouer le pays aura gagné le pari de restaurer son crédit de solvabilité par ses propres moyens. Une gageure extrême !

Ali DRISS

EN BREF

  • La BCT prépare une émission souveraine en devises en 2026 avec l’appui de financiers tunisiens de la diaspora.
  • Ces transferts représentent déjà 30 % des réserves de change et 5,6 % du PIB.
  • Un « Diaspora Bond » est envisagé pour canaliser ces fonds vers l’économie nationale.
  • Des experts tunisiens occupant des postes clés à l’international sont sollicités pour accompagner ce projet.
  • Cette stratégie vise à restaurer la crédibilité financière de la Tunisie par des moyens internes et durables.

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