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L’essentiel du Rapport pays 2025 de la BAD sur la Tunisie

La Banque africaine de développement (BAD) vient de publier le Rapport pays sur la Tunisie pour l’année 2025 sous le titre «Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement». Réalisé par Audrey Chouchane, économiste régionale pour l’Afrique du Nord, Ce rapport a été présenté le 7 juillet 2025 au ministère de l’Économie et de la Planification. Il met en lumière les perspectives de croissance pour 2025-2026; les leviers concrets de réforme pour renforcer la résilience économique ; et des recommandations stratégiques sur la fiscalité, l’investissement privé, et la valorisation des actifs publics. Nous en publions ci-dessous le résumé analytique et les recommandations politiques.

En 2024, la Tunisie a enregistré une croissance économique modeste de 1,4 %, tirée principalement par les secteurs de l’agriculture, des industries manufacturières et des services.

Cette dynamique s’est toutefois heurtée à la contraction du secteur énergétique et à une détérioration du solde commercial. Une politique monétaire restrictive a permis de contenir l’inflation à 7 %, mais a parallèlement freiné l’accès au crédit, alors que le secteur financier enregistre 14 % de prêts non performants.

Le déficit budgétaire a été réduit à 6,1 % du produit intérieur brut (PIB), grâce à une amélioration des recettes fiscales. Toutefois, le niveau d’endettement public reste élevé, représentant 81,2 % du PIB.

Les investissements directs étrangers (IDE), les recettes touristiques et les transferts de la diaspora ont contribué au renforcement des réserves de change.

Sur le plan social, le taux de chômage demeure élevé (16 %) et les disparités régionales persistent.

Pour 2025, une légère accélération de la croissance à 1,9 % est projetée, principalement soutenue par les bonnes performances attendues du secteur agricole.

Cependant, la mobilisation des ressources internes demeure inférieure à son potentiel, en raison d’une assiette fiscale qui pourrait être élargie, un secteur informel représentant environ 26 % du PIB, ainsi que par des dépenses fiscales dont l’efficacité économique peut être renforcée.

Le marché boursier encore peu développé, ne permet pas de répondre adéquatement aux besoins de financement des petites et moyennes entreprises.

La mise en œuvre de réformes fiscales ambitieuses, la digitalisation des services publics, la diversification des sources de financement, y compris par le recours aux technologies financières (FinTech) et aux obligations vertes, ainsi que l’amélioration de la gouvernance, sont essentielles pour renforcer la résilience économique.

Le renforcement de la transparence et de la coopération régionale constitue un levier stratégique pour valoriser le capital national et promouvoir un développement durable, inclusif et équitable.

La Tunisie, pays à revenu intermédiaire situé en Afrique du Nord, dispose d’un fort potentiel de développement économique, soutenu par sa position géographique stratégique, un capital humain qualifié, d’une bonne base infrastructrelle et des ressources naturelles diversifiées.

Toutefois, ce potentiel demeure partiellement inexploité en raison de contraintes structurelles persistantes qui entravent la transformation économique du pays et limitent sa capacité à mobiliser efficacement les ressources indispensables à son développement.

L’État joue un rôle central dans l’optimisation du capital national, à travers la mise en œuvre de politiques publiques cohérentes, la création d’un cadre institutionnel propice à l’investissement et le renforcement de la soutenabilité des finances publiques.

La création d’un environnement propice à une croissance durable et inclusive repose en grande partie sur l’efficacité de la mobilisation des ressources internes ainsi que sur l’amélioration continue de la gouvernance économique.

Conclusion et recommandations politiques

Des institutions solides, une gouvernance efficace et un État de droit renforcé constituent les fondements indispensables à la mobilisation accrue des ressources nationales en Tunisie.

L’optimisation du capital naturel, humain, productif et financier dépend étroitement de la qualité du cadre institutionnel et de la stabilité réglementaire.

Il est essentiel de consolider un cadre juridique et réglementaire robuste garantissant la transparence, la redevabilité et la protection des ressources, notamment dans le secteur extractif, où une gestion rigoureuse et inclusive peut renforcer la mobilisation des recettes et la durabilité des investissements.

S’agissant du capital humain, la modernisation du système éducatif, en adéquation avec les besoins évolutifs du marché du travail, ainsi que la mise en œuvre de politiques d’inclusion actives, sont prioritaires pour améliorer l’employabilité et renforcer la cohésion sociale.

Sur le plan fiscal, l’élargissement de l’assiette fiscale, notamment par l’intégration progressive du secteur informel, ainsi que l’accélération de la digitalisation des services fiscaux et administratifs, sont des leviers essentiels pour accroître les recettes publiques et renforcer l’équité fiscale.

Enfin, la simplification des procédures administratives, la sécurisation juridique des investissements et la modernisation de l’environnement des affaires sont nécessaires pour stimuler le capital d’entreprise, favoriser l’investissement privé et renforcer la compétitivité de l’économie tunisienne.

Ces recommandations s’inscrivent dans une vision intégrée du développement durable, fondée sur la transparence, la redevabilité, l’efficacité institutionnelle et l’intégration régionale, en vue de consolider les bases d’une croissance inclusive et résiliente.

Lire le rapport.

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Fonction publique : loi adoptée sur le chômage de longue durée

La commission parlementaire chargée de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire a adopté, mardi 22 juillet, lors d’une séance, son rapport sur la proposition de loi n° 23-2023. Celle-ci prévoit des mesures exceptionnelles pour le recrutement dans le secteur public et la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée.

Selon un communiqué publié, mercredi 23 juillet, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la commission avait d’abord étudié et examiné cette proposition avant d’en adopter une version amendée.

Présentée par le groupe « Pour que le peuple triomphe », cette proposition vise à intégrer plusieurs diplômés du supérieur, âgés de plus de quarante ans, inscrits depuis plus de dix ans dans les bureaux de l’emploi.

L’article 6 précise les conditions requises pour les candidats : ne pas être affiliés de façon continue à un régime de retraite ou de sécurité sociale, ne pas posséder d’identifiant fiscal, ne pas avoir contracté de prêt, et ne pas avoir un conjoint travaillant dans la fonction publique. Les dix autres articles détaillent les modalités et critères d’intégration et de recrutement de cette catégorie.

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Fonction publique : la commission parlementaire valide une proposition de loi pour les chômeurs de plus de 10 ans

La commission parlementaire de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire a adopté, lors d’une séance tenue mardi, son rapport relatif à la proposition de loi n° 23-2023 portant sur des dispositions exceptionnelles pour le recrutement dans le secteur public et la fonction publique des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée.

Selon un communiqué publié ce mercredi par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la commission avait entamé l’étude et l’examen de cette proposition de loi avant d’aboutir à la version amendée qui a été adoptée.

Cette proposition de loi, présentée par le bloc “Pour que le peuple triomphe”, vise à intégrer plusieurs diplômés du supérieur au chômage, âgés de plus de quarante ans, et inscrits depuis plus de dix ans dans les bureaux de l’emploi.

L’article 6 de cette proposition de loi définit les conditions que doivent remplir les candidats au recrutement, à savoir, ne pas être affiliés à un régime de retraite ou de sécurité sociale de manière continue, ne pas disposer d’un identifiant fiscal, ne pas avoir contracté de prêt, et ne pas avoir un conjoint affilié à la fonction publique. Les autres articles du projet, au nombre total de 11, précisent les modalités et critères d’intégration et de recrutement de la catégorie concernée.

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