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Siliana et Zaghouan en alerte : Djebel Dahr et Djebel Mansour en proie aux flammes

Le commissaire régional au développement agricole de Siliana, Jamel Ferchichi, a annoncé ce vendredi que la coordination est en cours avec les services compétents pour mobiliser deux avions militaires en appui aux efforts terrestres de lutte contre l’incendie qui ravage actuellement les zones forestières de Djebel Dahr à Bargou et Ouled Bouhani à Bouarada.
Selon Ferchichi, les flammes, attisées par des vents violents de type chergui (chihili), se sont propagées rapidement, atteignant désormais Djebel Mansour dans la délégation d’El Fahs (gouvernorat de Zaghouan). Il a qualifié la situation de critique, indiquant qu’un soutien aérien est devenu indispensable pour contenir le feu.
“L’incendie sévit actuellement au sommet de la montagne, ce qui complique l’accès et les opérations au sol. Les unités de la protection civile et les agents forestiers sont déployés à proximité des habitations pour prévenir toute extension vers les zones résidentielles”, a-t-il déclaré à l’Agence TAP.
Les équipes de terrain — protection civile, agents forestiers, forces de sécurité — luttent sans relâche depuis plus de 72 heures pour maîtriser ce feu, qui touche l’un des massifs les plus riches en biodiversité du pays, selon le même responsable.
En soutien aux opérations, les commissariats régionaux au développement agricole des gouvernorats du Kef, de Zaghouan et de Kairouan ont mobilisé six camions-citernes anti-incendie (deux par région) et plusieurs équipes d’intervention spécialisées.

Alerte météo : vents forts et mer très agitée sur toutes les côtes

L’Institut National de la Météorologie (INM) a émis, ce vendredi, un bulletin météorologique spécial annonçant la poursuite de l’alerte concernant des vents forts affectant l’ensemble des zones maritimes du pays.
Selon l’INM, les conditions en mer seront particulièrement difficiles. La mer sera généralement très agitée, pouvant devenir localement grosse, en raison de rafales de vent soutenues.
Les autorités recommandent la plus grande prudence aux navigateurs, pêcheurs et usagers de la mer, et appellent à suivre régulièrement les mises à jour météorologiques officielles.

Tunisie : L’INM place toutes les régions en vigilance jaune

L’Institut National la Météorologie (INM) a actualisé, vendredi, sa carte de vigilance, en plaçant toutes les régions du pays, en vigilance jaune, en raison des températures élevées et des perturbations météorologiques prévues.
D’après l’institut, la météo est marquée, vendredi, par la formation de cellules orageuses locales avec pluies isolées ainsi que de vents forts dépassant temporairement 80 km/h en rafales et sous orages avec phénomènes locaux de sable sur le sud.
La Vigilance jaune, requiert selon l’institut, une attention particulière en pratiquant des activités sensibles au risque météorologique.

La TICAD 9 veut catalyser les talents africains et promouvoir une croissance durable

La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) se tiendra à Yokohama, au Japon, du 20 au 22 août 2025, a annoncé Kei Yoshizawa, conseiller principal au département Afrique de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), lors d’un point de presse tenu en ligne ce vendredi.
« Pour la TICAD 9, l’action de la JICA portera sur la co-création de solutions innovantes avec l’Afrique », a-t-il précisé.
Cette stratégie repose sur trois approches majeures, dont la première concerne la jeunesse, à travers un programme de développement mutuel des ressources humaines intitulé « TOMONI Africa » (signifiant se faire des amis). Dans ce cadre, de nouvelles initiatives seront lancées lors de la conférence, notamment : Le programme « JICA Africa Hometown », destiné à connecter les collectivités locales japonaises avec les pays africains et le « Japan-Africa Youth Camp », pour favoriser la création d’un réseau entre jeunes Africains et Japonais.
Les autres axes d’intervention portent sur : la transformation digitale et verte (DX/GX), incluant l’intelligence artificielle et les technologies spatiales et le renforcement de la coopération internationale, en lien avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine, pour encourager une co-création active entre l’Afrique et l’Asie.
La JICA a également défini des priorités d’action dans les domaines social, économique et sécuritaire :
Sur le plan social : formation de la prochaine génération à travers la circulation des talents dans l’enseignement supérieur entre l’Afrique et le Japon, autonomisation des femmes et des jeunes.
Sur le plan économique : promotion d’une croissance inclusive, intégration des entreprises africaines dans l’économie mondiale, amélioration des infrastructures (villes, énergie, eau) et renforcement de la résilience des systèmes alimentaires.
Pour la paix et la sécurité : construction de sociétés pacifiques et résilientes, consolidation de la confiance et adaptation aux changements climatiques.
En marge de la TICAD 9, la JICA organisera près de 40 événements thématiques du 18 au 22 août 2025.
Lancée en 1993, la TICAD est organisée par le gouvernement japonais, en partenariat avec les Nations Unies, le PNUD, la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine. Elle rassemble des gouvernements, bailleurs, organisations internationales, régionales, et des acteurs du secteur privé. La conférence vise à favoriser les échanges, créer de nouvelles opportunités économiques et établir des partenariats durables, en s’appuyant sur une approche pragmatique et axée sur les résultats.
Pour rappel, la TICAD 8 s’est tenue à Tunis les 27 et 28 août 2022, faisant de la Tunisie le deuxième pays africain à accueillir l’événement, après le Kenya en 2016.

UGTT : trois jours de grève dans le transport terrestre

La Fédération générale du transport, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a annoncé une grève sectorielle de trois jours dans le secteur des transports terrestres. Ce mouvement est prévu pour les 30, 31 juillet et 1er août 2025, afin de protester contre ce que la fédération qualifie de « détérioration des conditions de travail et d’absence des garanties minimales de sécurité professionnelle ».
Dans un communiqué publié jeudi, la fédération a souligné que les agents et cadres du secteur travaillent dans des conditions particulièrement difficiles, pointant du doigt plusieurs problèmes structurels : vétusté des équipements, manque de prévention, absence de tenues de travail, conditions climatiques extrêmes en été comme en hiver, ainsi que des actes de violence verbale et physique subis pendant l’exercice de leurs fonctions.
La fédération a également critiqué la gestion du dossier par le ministère de tutelle, l’accusant d’avoir ordonné la préparation des réquisitions avant même la tenue de la réunion de négociation, prévue le 28 juillet 2025. Selon le même communiqué, les sociétés de transport ont été sommées de transmettre les listes nominatives des agents réquisitionnés avant le 26 juillet, ce que la fédération considère comme une tentative de torpiller le dialogue social, estimant que « le recours à ce mécanisme n’est pas une solution en soi ».
La Fédération générale du transport a enfin précisé que la grève sera maintenue si les revendications syndicales ne sont pas satisfaites à l’issue de la réunion de négociation prévue avec les autorités.

Pourquoi: Stockage des eaux minérales

Il semble que les choses bougent enfin concernant le stockage des bouteilles d’eau minérale après la saisie d’une grande quantité de ce produit à Sfax. Mais cette pratique de stockage ne concerne pas ce gouvernorat seulement.

Cela se passe ainsi dans tous les coins de la République au vu et au su de tout le monde.

D’autres produits aussi sensibles sont concernés, notamment le lait, les yaourts… Il ne faut pas également oublier les conditions de transport de ces marchandises. Là aussi, il y a à boire et à manger. Espérons que cette opération ne sera pas un feu de paille, mais surtout que les revendeurs prendront conscience de leurs actes.

Une mission militante

A près de deux semaines du démarrage du championnat national de football 2025-2026 prévu les 8 et 9 août prochain, l’opinion nationale sportive, en particulier, et l’opinion nationale, en général, vivent un phénomène qui devient de plus en plus inquiétant, à plusieurs égards, dont il importe d’analyser les fondements et d’en tirer les conclusions.
Il s’agit, en effet, de la frénésie galopante relative au recrutement des joueurs étrangers pour renforcer les équipes tunisiennes, celles qui jouent les compétitions continentales et aussi celles qui évoluent dans les divisions inférieures occupant les jeunes chanceux des petites agglomérations comme Soliman, Fériana, Nasrallah ou Sidi Ali Ben Aoun. Et ceux qui recrutent les jeunes Africains et parfois même des Sud-Américains que personne ne connaît les présentent comme des valeurs sûres du football africain ou même européen comme par exemple le joueur albanais qui a évolué au Club Sportif Sfaxien pendant deux ou trois mois avec la promesse de restaurer le prestige perdu du club de la capitale du Sud. Avec pour bilan, près d’un demi-million de dinars empochés contre trois ou quatre parties et zéro but ou passe décisive.
D’aucuns peuvent prétendre que l’ouverture de la Tunisie sur le continent africain et également sur l’Europe «des pauvres» et sur l’Amérique latine autorise de telles pratiques et ouvre la voie à nos jeunes pour acquérir l’expérience qu’il faut et s’illustrer sur le plan mondial avec pour ambition de faire briller, encore plus, l’image dont notre pays a toujours bénéficié sur la scène régionale et mondiale.
Sauf qu’ils semblent oublier, de bonne foi ou non, que la dilapidation de l’argent public au profit de ces joueurs ou de techniciens qui ne possèdent de la profession que la casquette ou le tee-shirt à l’effigie d’un grand joueur ou tennisman constitue un crime à l’encontre de la Tunisie qui a besoin de toutes ses ressources en cette période de crise. Et c’est aussi un acte de trahison à l’encontre de la politique de bonne gouvernance pour l’enracinement de laquelle milite le Président de la République, l’homme qui considère que le sport (entendez le football) est le miroir qui reflète au monde l’image réelle de la Tunisie, le pays qui entreprend, travaille et écrit son Histoire.

Une voiture au prix d’usine… Le projet qui fait rêver les Tunisiens

Le député Mohamed Ziad Maher a annoncé le dépôt d’une initiative législative visant à permettre aux citoyens tunisiens d’acheter un véhicule au prix d’usine, c’est-à-dire sans droit de consommation, ni taxe douanière, et avec une TVA réduite à 7 %.
Ce projet de loi a été présenté à l’Assemblée des représentants du peuple par Mohamed Ziad Maher, accompagné de 20 autres députés. Il prévoit que chaque Tunisien puisse bénéficier de cet avantage une seule fois dans sa vie, sous certaines conditions. À titre d’exemple, un véhicule dont le prix sur le marché atteint 75 000 dinars pourrait ainsi être acquis pour 35 000 dinars seulement.
Lors de son intervention sur les ondes de Diwan FM, le député a précisé que le Bureau du Parlement a transmis la proposition à la Commission des finances, qui devrait entamer prochainement des discussions à ce sujet.
Selon les dispositions proposées, ce droit serait accordé : aux célibataires de plus de 30 ans, ou aux chefs de famille dont aucun membre n’a bénéficié de cet avantage auparavant.
L’objectif de cette initiative est double, selon Maher : offrir un allègement financier aux citoyens face à la flambée des prix des voitures, et inciter les jeunes à rester en Tunisie, en leur apportant un avantage concret, afin de limiter la fuite des compétences.
Cette proposition intervient dans un contexte où les coûts d’acquisition de véhicules en Tunisie sont devenus inaccessibles pour une large partie de la population, en raison des taxes élevées et de la faiblesse du pouvoir d’achat.

Massad Boulos : “Je souhaite collaborer avec la Tunisie pour instaurer la paix, combattre le terrorisme et renforcer la prospérité”

Massad Boulos, Haut conseiller du Président américain pour les affaires arabes, a exprimé son intention de travailler étroitement avec la Tunisie afin de consolider la paix, lutter contre le terrorisme et promouvoir le développement économique.
Dans une vidéo publiée sur la page Facebook de l’ambassade des États-Unis en Tunisie, diffusée lors de sa visite au cimetière américain de Carthage, Massad Boulos a indiqué avoir rencontré le président tunisien Kaïs Saïed ainsi que plusieurs responsables tunisiens.
Au cours de ces échanges, ils ont discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, du développement économique et du commerce. Boulos a insisté sur sa volonté de collaborer avec le gouvernement tunisien pour approfondir les relations commerciales et assurer une stabilité durable dans la région.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts conjoints des deux pays pour combattre le terrorisme et favoriser un climat de prospérité partagé.

Tunisiens, combien empruntez-vous vraiment ? Le bilan choc des 20 dernières années

Entre décembre 2005 et mars 2025, les Tunisiens ont contracté près de 29,23 milliards de dinars de prêts auprès des banques, selon les dernières statistiques de la Banque centrale de Tunisie. Ce chiffre total englobe les prêts immobiliers, les crédits pour l’amélioration du logement, les prêts à la consommation, les crédits automobiles ainsi que les prêts universitaires. Cette évolution révèle une croissance progressive, mais des signaux récents de stabilisation, notamment dans le secteur immobilier.
Depuis 2005, le volume global des crédits accordés a connu une augmentation constante. Il s’élevait alors à environ 5 milliards de dinars, montant qui a presque quadruplé en vingt ans. Entre 2005 et 2009, la hausse fut modérée, d’environ un milliard, avant d’accélérer à partir de 2010 avec une progression annuelle moyenne de 2 milliards. En 2015, le total des prêts dépassait déjà les 18 milliards, et la décennie suivante a enregistré une croissance supplémentaire de 9 milliards, pour atteindre les niveaux actuels.

Des prêts immobiliers stables, une demande en amélioration du logement en hausse

Les prêts immobiliers représentent la part la plus importante de ce montant, atteignant près de 12,23 milliards de dinars sur la période. Après avoir presque doublé entre 2011 et 2025, ils affichent cependant une remarquable stabilité depuis mars 2022, tournant autour de 12 milliards. Cette stagnation s’explique notamment par les difficultés structurelles du secteur immobilier en Tunisie : prix élevés des logements, taux d’intérêt importants par rapport au revenu moyen des ménages, ainsi que l’accès difficile au financement personnel. Malgré les mesures gouvernementales visant à faciliter l’acquisition, telles que la baisse du taux directeur de 8 % à 7,5 % et une TVA réduite sur les prêts pour logements neufs, le secteur reste contraint.
À l’inverse, les prêts destinés à l’amélioration du logement ont augmenté de manière significative, passant de 4,24 milliards en 2011 à près de 10,95 milliards en 2025, soit une hausse de 50 %. Ce segment a connu une certaine stabilité récente depuis fin 2021, reflétant un intérêt croissant des ménages pour la rénovation plutôt que pour l’achat de biens immobiliers neufs. Par ailleurs, les crédits à la consommation ont presque triplé en vingt ans, passant de 1,77 milliard en 2005 à près de 4,92 milliards en 2025, avec une légère hausse début 2025 après une période de stabilité.
Les prêts pour l’achat de voitures ont également progressé, quadruplant depuis 2005 pour atteindre 410 millions de dinars en 2025, tout en restant stables autour de 400 millions depuis 2022. Enfin, les prêts universitaires, bien que modestes en valeur (13,95 millions en 2025 contre 677 000 en 2005), ont connu une multiplication par 20, traduisant une volonté accrue des familles de financer les études supérieures de leurs enfants.

Freins aux prêts bancaires et développement des alternatives financières

Malgré cette tendance globale à la hausse, plusieurs freins importants limitent l’accès aux crédits bancaires pour une grande partie de la population tunisienne. La hausse des taux d’intérêt, les procédures administratives complexes, les délais longs de traitement des dossiers, et le contexte économique difficile rendent les prêts bancaires moins attractifs et accessibles.
Face à ces contraintes, une part significative des Tunisiens se tourne désormais vers des solutions alternatives, notamment les sociétés de leasing pour l’achat de véhicules ou encore des institutions financières offrant des prêts plus petits et plus ciblés, destinés à la consommation ou aux études universitaires. Ces alternatives permettent aux ménages d’éviter les lourdeurs du système bancaire traditionnel, bien que le montant de ces prêts reste limité.
En résumé, le paysage du crédit en Tunisie a connu une forte croissance ces vingt dernières années, portée principalement par les prêts immobiliers et à la consommation. Toutefois, la récente stabilité observée dans les prêts au logement souligne les défis persistants du secteur immobilier, tandis que les alternatives au crédit bancaire classique se développent face à des conditions financières et administratives contraignantes.

Plusieurs ambassades félicitent la Tunisie à l’occasion du 68e anniversaire de la proclamation de la République

Le vendredi 25 juillet 2025, plusieurs ambassades accréditées en Tunisie ont adressé leurs vives félicitations au peuple tunisien à l’occasion du 68e anniversaire de la proclamation de la République tunisienne, un moment symbolique fort célébré dans tout le pays.
L’ambassade d’Allemagne a publié un message officiel sur sa page Facebook, où l’ambassadrice Wolbers et l’ensemble de l’équipe diplomatique ont exprimé leurs chaleureuses félicitations « à toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens à l’occasion de cet anniversaire historique ».
De son côté, l’ambassade des États-Unis a exprimé sa fierté « des relations d’amitié solides » qui unissent Washington et Tunis, soulignant l’importance de cette célébration nationale.
L’ambassade de Suède en Tunisie a également présenté ses vœux de bonheur et de prospérité au peuple tunisien, tandis que l’ambassade de la République populaire de Chine a adressé ses plus sincères félicitations, soulignant la pérennité des liens bilatéraux, à l’occasion de cet anniversaire marquant.
Ces messages de solidarité et d’amitié diplomatique témoignent de la place importante que la Tunisie occupe sur la scène internationale, ainsi que de la reconnaissance de son parcours historique.

NOR.BE, invité d’honneur du Festival de Carthage 2025

Après avoir envoûté le public de Dougga aux côtés de l’Orchestre Symphonique de Barcelone, NOR.BE rejoint Riadh Fehri sur scène en tant qu’invité spécial de Tapis Rouge 2, lors du prestigieux 59e Festival International de Carthage.
Le 5 juillet 2025, le théâtre romain de Dougga vibrait au rythme d’un concert exceptionnel où NOR.BE s’est produit avec le Jeune Orchestre de Barcelone devant un public conquis. Cette performance a marqué une étape majeure dans la carrière de l’artiste, qui poursuit son ascension en étant l’invité spécial du spectacle Tapis Rouge 2, présenté par Riadh Fehri, le 21 juillet prochain dans le cadre du Festival International de Carthage.

Dougga : Un rêve devenu réalité

Le 5 juillet, NOR.BE a livré une prestation mémorable dans le cadre majestueux du théâtre romain de Dougga, accompagné de 70 musiciens de l’Orchestre Symphonique de Barcelone. Ce concert a su marier avec brio le patrimoine historique tunisien à une modernité musicale audacieuse.
Forte du succès rencontré à Dougga, la performance de NOR.BE au Festival de Carthage sous l’égide de Riadh Fehri s’annonce comme un moment fort de cette 59e édition. Tapis Rouge 2 célèbre le meilleur de la scène artistique arabe et internationale, et la présence de NOR.BE confirme son statut d’artiste émergent à la voix interculturelle unique.
Reconnu pour sa fusion harmonieuse entre arrangements orchestraux, textures électroniques contemporaines et performances vocales en live, NOR.BE impose une signature sonore originale. Ses concerts de juillet, à Dougga puis à Carthage, symbolisent son envolée internationale en 2025.

D’après communiqué

Grombalia célèbre la 63e édition de son Festival du Raisin du 9 au 24 août

Sous le slogan ‘Ichret Sniin’, la ville de Grombalia accueillera la 63e édition de son emblématique Festival du Raisin, un rendez-vous culturel et populaire incontournable dans le paysage estival tunisien. Cette édition promet une programmation riche et variée avec 15 soirées artistiques mêlant concerts, théâtre, folklore et animations pour tous les publics.
Le festival s’ouvrira le samedi 9 août avec un spectacle folklorique animé par une troupe artistique venue de Serbie, tandis que la clôture, prévue le dimanche 24 août, sera marquée par la représentation très attendue du spectacle musical « El Ziyara » de Sami Lajmi, une fresque mystique et populaire saluée dans tout le pays.
Parmi les traditions bien ancrées du festival figure le carnaval de Grombalia, qui animera la ville le 10 août, transformant les rues en scène festive pour petits et grands.
Les amateurs de chants mystiques auront rendez-vous le 11 août avec « Salahine El Hadra », une soirée dédiée aux musiques soufies. Le festival fera aussi la part belle à la jeunesse avec deux soirées 100 % rap tunisien :
12 août : performances de Blingos et Sanfara
18 août : concert de Kazzo
Le théâtre comique sera également au programme avec :
13 août : « Visa » de Karim Gharbi
15 août : « Lalla Hem », pièce comique avec Kawther El Badri et Rim Zreibi
21 août : la pièce « Laylat Ajeb » (Une nuit étonnante)
Le festival proposera aussi une soirée spéciale « Chansons de dessins animés » le 14 août, qui ravira les familles et les nostalgiques des années Club Dorothée.
La soirée du 16 août, intitulée « Yalla Grombalia Toghanni » (Allez Grombalia chante !), offrira une scène ouverte à des artistes locaux dans une ambiance conviviale et participative.
Deux figures emblématiques de la scène tunisienne monteront sur scène : Nabiha Karaouli, le 17 août, pour une soirée dédiée à la chanson tunisienne classique et Walid Essalhi, le 20 août, dans un registre plus moderne.
Le 19 août, le public replongera dans les tubes de sa jeunesse avec « Flashback des années 90 », une soirée nostalgique sur fond de pop et de variétés arabes.
Enfin, la star égyptienne Ihab Tawfik clôturera les grandes soirées du festival le 22 août, dans l’avant-dernière date de cette édition très attendue.

L’ambassade des USA félicite la Tunisie à l’occasion de la fête de la République

L’ambassade des États-Unis a félicité, vendredi, la Tunisie à l’occasion de la célébration du 68e anniversaire de la proclamation de la République, exprimant sa fierté pour la forte amitié qui unit les deux pays.
L’ambassade américaine a publié le texte de ses félicitations sur sa page Facebook dont ci-joint son contenu : « Bonne année à la République tunisienne ! Nous commémorons aujourd’hui l’anniversaire de la proclamation de la République tunisienne et renouvelons notre fierté pour la forte amitié qui unit la Tunisie et les États-Unis. Meilleurs vœux à tous les Tunisiens en cette occasion nationale. »

Flottille maghrébine Soumoud : ouverture des inscriptions jusqu’au 29 juillet

Les organisateurs de la flottille magrébine Soumoud et la Coordination de l’action commune pour la Palestine ont appelé tous les Maghrébins qui désirent participer à cette action visant à briser le blocus sur Gaza à remplir le formulaire d’inscription dans un délai ne dépassant pas le 29 juillet en cours.
Dans un communiqué, les deux parties soulignent que cette initiative s’inscrit dans le droit fil de la mobilisation internationale en faveur de la cause palestinienne et en soutien à la résilience historique des Palestiniens. Et de poursuivre que cette action exprime le refus de la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre les Palestiniens et s’inscrit dans la continuité de la première initiative commune « Nous nous dirigeons vers Gaza, par voie terrestre, maritime et aérienne ».
Mercredi 16 juillet courant, la Coordination de l’action commune pour la Palestine a annoncé le lancement des préparatifs opérationnels et logistiques de la Flottille maghrébine Soumoud », initiative maritime placée sous le slogan « Nos voiles vers Gaza, notre but, lever le blocus ».
Lors d’une conférence de presse, les organisateurs ont indiqué que cette flottille maghrébine s’inscrit dans le cadre de la deuxième action conjointe qui comprend Freedom Flotilla, Global March to Gaza et des partenaires d’Asie orientale (Sumoud Nusantarak).
Totalement maritime, l’opération prévoit une participation internationale élargie avec des départs du bassin méditerranéen (ports d’Europe du Sud et d’Afrique du Nord), en direction de Gaza entre la fin de l’été et le début de l’automne.

Siilawy enflamme Hammamet : un concert à guichets fermés pour le phénomène jordanien

Une apparition distinguée, un sourire esquissé et une présence scénique magnétique… Siilawy était au rendez-vous, enthousiaste à l’idée de rencontrer son jeune public, venu nombreux l’applaudir dans l’enceinte de l’amphithéâtre de la ville de Hammamet dans le cadre de la 59èmeédition du festival international de la ville.
Un des jeunes talents arabes les plus prometteurs de sa génération a assuré son concert avec succès. Cet astre naissant mais ô combien adulé par ses spectateurs, a fait très vite un « Sold Out » à l’annonce de sa venue. Carton plein pour cet artiste complet des temps modernes qui a percé il y’a 5 ans grâce aux réseaux sociaux et qui nous vient de la Jordanie. 14 chansons se sont succédé tout le long de sa prestation, toutes plus rythmées et marquantes, les unes que les autres.
Son énergie débordante sur scène traduit son succès sur Youtube, avec ses millions de vues générées au fil de ses morceaux. Des chiffres qui interpellent et attestent d’un succès, toujours plus grandissant. D’origine palestinienne, Hossam Siilawy, de son vrai nom, est auteur, compositeur, interprète, qui a, à son actif de nombreux morceaux tous bouleversants, touchants et qui font écho auprès de ses jeunes admirateurs, connaisseurs de ses paroles et de ses textes attrayants.
Il évoque des aléas amoureux, parle de l’époque et de ses affres et capte pleinement l’attention de son jeune auditoire. Siilawy a brillé en interprétant dès le début de son concert « Elfy », suivi de « Jamila », « Saber Meftah » ou « Lama Tkuni ». Ses chansons célèbres comme « La Tensini », « Oddam Elkol » ou encore « Achanak » ont conquis les fins connaisseurs présents.
Grâce à ce dernier morceau cité, il a pu rafler la récompense de la meilleure chanson arabe aux « Arab Music Awards » en 2023. L’artiste a cumulé plus d’un milliard d’écoute sur ses plateformes en ligne, ce qui reflète un exploit dans le monde arabe.
Siilawy déclare n’avoir jamais senti qu’il était étranger en Tunisie et n’a cessé de valoriser son public tunisien. Sa carrière a démarré de Amman, et depuis, c’est une « Success Story » exceptionnelle qui a vu le jour et qui n’est pas prête de s’arrêter de sitôt. « La route n’a jamais été facile, ou courte, ou rapide, contrairement à ce qu’on pourrait penser ». Précise l’artiste, fier de ses accomplissements. Siilawy serait fier de performer avec des artistes tunisiens comme Saber Rebai et Nordo, si l’occasion se présentait. « Je tiens à ce qu’on continue de m’apprécier pour mon travail, pour mes textes surtout, car la persévérance porte ses fruits ! ». Conclut -il.
Ce soir, et à l’occasion de la célébration nationale du 25 juillet, Mohamed Ali Kammoun présente « 24 parfums – Les étoiles symphoniques », une nouvelle version qui promet virtuosité, richesse musicale et performance marquante.

Hydrocarbures : 15 permis en vigueur en Tunisie, dont le nouveau permis “Aziza”

Le permis d’exploitation des hydrocarbures “Aziza” a été attribué à parts égales (50 % chacun) à la Société Tunisienne des Activités Pétrolières (ETAP) et à la société OMV Tunesien Production, conformément à une décision de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) en date du 24 juillet 2025.
Ce permis couvre une superficie de 16 km² et est accordé pour une durée de quinze ans, à compter de la date de publication de la décision dans le Journal officiel.
À fin mai 2025, la Tunisie comptait 15 permis en cours de validité dans le domaine des hydrocarbures, dont 14 permis de recherche et un seul permis de prospection, selon le dernier rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines.

Indice de développement 2024 : Tunis et Monastir en tête, Kasserine et Sidi Bouzid en queue

Les régions du Nord-Ouest et du Centre-Ouest, en particulier Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan, occupent les derniers rangs dans le classement du développement régional. C’est ce qui ressort du rapport sur l’Indice de Développement Régional (IDR) 2024, publié récemment par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ).

Ce rapport vise à établir un diagnostic précis et à mesurer le niveau de développement de chaque région, afin de dresser une classification selon leur performance et de mettre en lumière les disparités ainsi que les défaillances régionales. L’objectif est de guider les politiques publiques sur des bases objectives et rigoureusement documentées.

Concernant le top 5 des gouvernorats les mieux classés, on retrouve en tête Tunis, suivie de Monastir, Ben Arous, Ariana et Sousse.

L’ITCEQ souligne, dans ce contexte, une relative stabilité dans le classement des régions les mieux et les moins bien classées par rapport au rapport IDR 2021. Toutefois, les scores ont évolué de manière différenciée. L’analyse par gouvernorat révèle une division du territoire en deux grandes zones : d’un côté, les gouvernorats côtiers, qui bénéficient d’un développement plus avancé ; de l’autre, les régions de l’intérieur, qui accusent un retard important.

Pour rappel, l’Indice de Développement Régional est calculé sur une échelle de 0 à 1, selon plusieurs facteurs. À l’échelle nationale, l’IDR poursuit sa tendance à la baisse depuis une décennie : il est passé de 0,502 en 2015, à 0,484 en 2018, 0,462 en 2021, pour atteindre 0,461 en 2024. Cette baisse traduit la persistance des difficultés économiques internes et externes, notamment la faiblesse de la croissance, les tensions sur les finances publiques, la stagnation de l’investissement privé, etc., selon l’ITCEQ.

Le rapport met également en lumière une dégradation notable de la dimension sociale, en lien avec les pressions économiques et inflationnistes affectant le pouvoir d’achat. Cela s’est traduit par une augmentation du nombre de familles nécessiteuses, dont la moyenne nationale est passée de 915 en 2021 à plus de 979 en 2024.

Par ailleurs, le score relatif à l’accès aux services de santé s’est détérioré, notamment en raison de la baisse du nombre de médecins (de 10 en 2021 à 9 en 2024) et de pharmacies (de 8,1 à 7,3 sur la même période).

En ce qui concerne le facteur capacité d’absorption et étendue du marché de l’emploi, il a également régressé à cause du ralentissement économique, du faible taux de placement, et de la hausse du chômage dans certaines régions.

Le facteur lié à la tension du marché du travail a, lui aussi, connu une baisse, en lien avec la diminution de la taille moyenne des entreprises (passant de 2 en 2021 à 1,7 en 2024) et l’écart croissant entre la création d’entreprises et l’offre de travail, ce qui a accentué la pression sur la demande d’emploi.

Face à ces constats, l’ITCEQ appelle à une série de mesures prioritaires pour remédier à ces déséquilibres. Il s’agit notamment : de renforcer l’entretien et la modernisation des infrastructures de base, d’investir davantage dans la connectivité entre les régions, d’améliorer les conditions de travail dans les secteurs clés (santé, éducation, etc.) dans les régions de l’intérieur et de consolider les structures d’accompagnement et de soutien aux entreprises locales.
E
n conclusion, l’Institut réaffirme que les disparités régionales demeurent l’un des défis majeurs auxquels la Tunisie doit faire face dans sa stratégie de développement durable. L’objectif ultime des politiques publiques reste la promotion de conditions assurant une vie décente sur l’ensemble du territoire.

Source

STB Bank : Le PNB bondit de 11 % à mi-2025 malgré un contexte exigeant

Au cours du premier semestre 2025, la Banque a poursuivi le renforcement de sa performance financière, portée par un effet ciseau favorable entre les produits et les charges d’exploitation bancaires. En effet, les produits d’exploitation ont enregistré une progression de 4,81 %, tandis que les charges ont légèrement reculé de 0,53 %. Cette dynamique a permis une hausse significative du Produit Net Bancaire (PNB), qui s’est établi à 351 millions de dinars, contre 315 millions de dinars à fin juin 2024, soit une progression de 11,22 %. Ce rythme de croissance marque une nette accélération par rapport à celui observé au premier trimestre (+2,66 %), traduisant une amélioration continue de la rentabilité opérationnelle.

Les produits d’exploitation bancaires ont atteint un total de 728 millions de dinars, répartis comme suit :
451 millions de dinars (62 %) issus des produits d’intérêts,
210 millions de dinars (29 %) provenant du portefeuille titres,
66 millions de dinars (9 %) au titre des commissions perçues.
92,3% des produits d’intérêts ou 416 millions de dinars sont générés par l’activité de crédit. A ce titre, l’encours des créances nettes sur la clientèle s’est établi à 9 216 millions de dinars à fin juin 2025, en baisse de 556 millions de dinars par rapport à décembre 2024. Ce repli résulte d’une politique volontairement sélective et prudente en matière d’octroi de crédits, inscrite dans une logique d’assainissement du portefeuille engagements et de renforcement de la qualité des actifs.

En parallèle, la Banque a accentué sa présence sur le marché financier avec une hausse de 712 millions de dinars ou 18,4 %, de l’encours du portefeuille titres, qui s’est élevé à 4,5 milliards de dinars. L’essentiel de cette augmentation est constitué de Bons du Trésor Assimilables (BTA), classés en portefeuille investissement, confirmant le rôle stratégique de la Banque dans le financement de la dette publique.

Quant aux charges d’exploitation bancaires, elles ont totalisé 376 millions de dinars, dont 369 millions (98 %) représentant des charges d’intérêts. Celles-ci se répartissent comme suit :
320 millions de dinars, soit une part de 87 % au titre des dépôts de la clientèle, contre 297 millions une année auparavant,
32 millions de dinars ou une part de 8,5 % pour les opérations interbancaires, en forte baisse par rapport aux 52 millions enregistrés à fin juin 2024,
18 millions de dinars et une part de 4,9 % au titre des emprunts et ressources spéciales, contre 22 millions l’an passé.

Cette évolution favorable s’explique par une réduction progressive du recours aux ressources de courte durée sur le marché monétaire, ainsi qu’une meilleure maîtrise du coût des dépôts. Il en résulte une optimisation globale du coût des ressources, en ligne avec la stratégie de renforcement de l’efficience financière.
Cette maîtrise du coût des ressources s’est accompagnée d’une gestion proactive du passif. L’encours des dépôts de la clientèle s’est établi, ainsi, à 11 757 millions de dinars, en progression de 3,1 % par rapport à fin décembre 2024. La structure des dépôts reste majoritairement composée de dépôts à vue et d’épargne, avec une attention particulière portée à la maîtrise du coût moyen. Cette dynamique a permis de maintenir un équilibre prudentiel entre la croissance du bilan et la gestion du coût des ressources.

Sur le plan réglementaire, les indicateurs de liquidité affichent des niveaux très confortables. Le ratio Loan to Deposit (LTD) s’est établi, en effet, à 91,0 % à fin juin 2025, pour une limite réglementaire maximale de 120%. De même, le ratio de liquidité à court terme (LCR) est resté largement supérieur à la limite réglementaire minimale de 100%.
L’augmentation du Produit Net Bancaire a permis une amélioration notable du coefficient d’exploitation, qui s’est établi à 47,1 % au terme du premier semestre 2025, contre 51 % une année plus tôt, soit un gain de près de 4 points de pourcentage. Cette performance traduit une maîtrise efficace des charges opératoires, dont la progression est restée modérée à 4,3 MD (+2,66 %), notamment grâce à un encadrement rigoureux des frais de personnel, limités à une hausse de seulement 1,61 %

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